Rutshuru: JP Bemba dénonce l’attaque des terroristes M23/RDF contre les positions des combattants Mai-Mai dits Wazalendo

Complétant le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières dans le volet sécuritaire, le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait état de la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, les terroristes M23/RDF ont lancé des opérations contre les positions des combattants Mai-Mai dits Wazalendo, en dépit du cessez-le-feu décrété par les Chefs d’Etat réunis à Luanda en Angola.

En province de l’Ituri, les opérations se poursuivent pour faire face à la persistance des exactions, tueries et autres actes de violence qui sont perpétrés par les miliciens CODECO dans les territoires de Djugu et Mahagi et même dans la partie nord d’Irumu, ainsi que l’activisme des terroristes ADF/MTM dans les territoires d’Irumu et Mambasa.

A l’Ouest de la Rdc, la traque des Mobondo s’intensifie suivant une approche multidimensionnelle en vue de restaurer définitivement la paix et de rétablir l’autorité de l’Etat. C’est dans ce cadre que le 03 juillet 2023, l’attaque de la position des FARDC au poste du Pont Kwango s’est soldée par la capture de 19 combattants et la récupération de 12 fusils calibre 12 et de 08 machettes.

Dans la province de Mai-Ndombe, les éléments du Groupe d’Intervention Mobile ont mis la main, le 23 juin 2023, sur sieur Kafuti Badimilwana, alias Américain, leader des assaillants Mobondo dans la localité Kimpana, en secteur de Wamba. D’autres captures et récupérations d’effets ont été enregistrées en territoire de Kwamouth précisément dans les localités de Kinsele et Masiambio ainsi qu’au village Ibali sur le fleuve Congo.

Le Vice-Ministre de la Défense et Anciens Combattants a, par la suite, donné les points saillants ayant marqué l’environnement sécuritaire dans les autres zones du pays et des informations détaillées sur la situation opérationnelle y relative.

Il a rassuré de la détermination inébranlable du Gouvernement à mobiliser toutes les ressources requises et nécessaires afin d’absorber cette violence et venir à bout de ces poches d’insécurité à travers le pays.




Prise d’acte par la Rdc et le Congo de la construction de 18 bornes construites par les deux Commissions Techniques Mixtes en matière des frontières de deux pays

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport de l’état du territoire national.

Celui-ci reste dominé par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Il a indiqué qu’au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population a été marqué par l’attente de la population des retombées des différentes rencontres du Chef de l’Etat au cours des Sommets de Luanda et Libreville en rapport avec la sécurité dans la partie Est du pays ; La visite à Kinshasa du Président de la République Sud-Africaine, Cyrille Ramaphosa, en rapport notamment avec l’engagement de son pays dans la recherche des solutions au sujet de l’insécurité dans l’Est de notre pays.

Notons aussi la rencontre entre le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et les quatre leaders de l’opposition autour du processus électoral ; Les audiences foraines en procédure de flagrance à l’encontre de 27 prévenus arrêtés par la Police Nationale Congolaise au cours des opérations d’éradication des actes de banditisme et criminalité dans la ville de Kinshasa, suivies de la condamnation de la plupart impliquée dans les actes de kidnapping.

Dans le volet politique, il a informé le Conseil du lancement et de la présentation de la Nouvelle Carte d’Identité Nationale le 30 juin 2023, date de commémoration du 63ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale. A cette occasion, la première carte a été délivrée au Président de la République.

Il a également fait mention de la prise d’acte, le 27 juin 2023, par la République Démocratique du Congo et la République du Congo, de la construction de 18 bornes construites par les deux Commissions Techniques Mixtes en matière des frontières de deux pays. Les deux Etats se sont engagés à s’acquitter chacun de sa quote-part en vue de satisfaire aux opérations de démarcation de la ligne frontalière.

Sur un autre chapitre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a évoqué la réunion tripartite RDC-Rwanda-HCR qui s’est tenue à Nairobi, au Kenya, du 26 au 27 juin 2023, conformément aux conclusions de la réunion de Haut Niveau entre la République Démocratique du Congo, la République du Rwanda et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés qui a eu lieu à Genève le 15 mai 2023.

Il a été décidé : la réactivation de tous les engagements et structures contenues dans les Accords Tripartite de 2010 et l’élaboration d’une feuille de route y relative ; la relance du processus de facilitation du rapatriement volontaire des réfugiés Congolais vivant au Rwanda et des réfugiés rwandais vivant en République Démocratique du Congo selon les principes directeurs et modalités déjà souscrits dans le texte des Accords tripartite de 2010.




Conseil des ministres: Sama Lukonde fait une intervention en trois points

Dans la suite de la communication du Président de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a axé sa communication sur trois points. Premièrement, il a fait le point sur les préparatifs des neuvièmes Jeux de la Francophonie à trois semaines du début de ce grand rendez-vous de tous les pays francophones.

Dans ce cadre, la livraison du site principal interviendra au courant de la semaine qui commence. Il a aussi rassuré que toutes les dispositions sont prises tant pour la préparation des athlètes que pour la réussite de ces Jeux.

Deuxièmement, le Premier Ministre est revenu sur les mesures prises par le Gouvernement pour combattre la délinquance juvénile et l’insécurité dans les grandes agglomérations notamment les kidnappings.

Il a tenu à rassurer la population quant à la volonté du Gouvernement d’éradiquer ces fléaux. Les vagues d’arrestations des délinquants enregistrées ces derniers jours vont se poursuivre. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a été chargé de tout mettre en œuvre afin de poursuivre les actions engagées.

Troisièmement, le Premier Ministre a fait le point des conclusions des travaux du Comité préparatoire de la Table Ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu tenus du 19 au 23 juin 2023.

Le rapport général, notamment sur les thématiques à aborder, le profil des participants ou le format des travaux, a été transmis au Président de la République qui pourra convoquer, le moment venu, la Table Ronde proprement dite.




Fatshi encourage la création d’un Fonds d’investissement pour la nouvelle économie du climat 

Le Président de la République est convaincu du fait que notre pays, qui détient un capital naturel stratégique et qui doit jouer un rôle de leader en la matière, est appelé à évaluer les mécanismes existant en ce sens, et le cas échéant, proposer des solutions novatrices susceptibles de mobiliser les financements dans ce domaine. Car, le financement de la transition climatique devient une préoccupation mondiale et le Sommet pour un Nouveau Pacte Mondial de Financement, qui s’est tenu le 22 juin 2023 à Paris, en est une illustration.

Face aux limites d’intervention couvertes par les différents fonds publics liés au secteur de l’environnement, le Président de la République a estimé qu’il serait indiqué de créer un Fonds d’investissement pour la nouvelle économie du climat. Ce dispositif s’alignerait sur la Nouvelle Économie du Climat, concept novateur préconisant les actions d’atténuation et d’adaptation à même de générer des bénéfices économiques et sociaux, à travers les opportunités entrepreneuriales qui se créent grâce aux mesures de lutte contre le changement climatique.

C’est justement dans l’optique de promouvoir cette approche globalisante de lutte contre le changement climatique qu’il a désigné une Envoyée Spéciale, en la matière.

En outre, l’objectif poursuivi derrière la création d’un Fonds d’investissement repose sur la possibilité d’accompagner substantiellement les investissements privés liés à la promotion de la croissance économique bleue et verte, dans les différents secteurs que compte notre économie.

Le Président de la République a instruit les Ministères sectoriels directement concernés de tout mettre en œuvre pour permettre à notre pays de scruter les opportunités offertes en matière de financement de la transition climatique.

D’autre part, il est attendu, sous la supervision du Premier Ministre, de la Ministre d’État, Ministre de l’Environnement et Développement Durable de procéder, dans les meilleurs délais, à l’évaluation des mécanismes existant dans le domaine du financement de la transition climatique, en vue d’adapter la réponse de notre pays en la matière.




Le président de la République invite les sociétés minières à respecter leurs engagements pris dans les cahiers des charges 

À la suite d’une mission d’évaluation des obligations découlant de la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises minières opérant dans la province du Haut-Katanga et du Lualaba, le Président de la République a noté que les sociétés minières n’ont pas respecté certains engagements pris dans les cahiers des charges conformément à l’article 285 septies du Code Minier, alinéa 4, sur lequel s’est fondée la mission d’évaluation.

Dans le cadre des actions de développement durable en faveur des communautés locales impactées par les projets miniers, il a été observé non seulement le retard considérable dans l’élaboration des cahiers de charges par certaines entreprises minières, mais aussi le non-respect des chronogrammes d’activités par les entreprises minières dont les cahiers de charges ont été approuvés par l’autorité compétente.

Ce comportement impacte négativement les actions sociales à réaliser par ces entreprises en faveur des communautés locales.

Au regard du retard accusé par les entreprises concernées dans l’élaboration des cahiers de charges et l’exécution de chronogrammes d’activités approuvés, le Président de la République a chargé la Ministre des Mines d’inviter toutes les entreprises minières, déjà en phase de production, à s’acquitter de cette obligation légale dans un bref délai et, dans le cas contraire, de prendre des sanctions appropriées pour faire respecter la réglementation en la mat

ière.




SOCODA: Le chef de l’Etat invite toutes les parties prenantes à engager immédiatement un processus inclusif de réconciliation

Revenant sur sa communication à la réunion du Conseil des Ministres du 24 décembre 2021, sur le rôle de notre culture, en général, et de notre musique, en particulier, comme à la fois une composante fédératrice de notre peuple et un élément capital de sauvegarde de notre unité nationale, le Président de la République a noté, suivant les informations en sa possession, la persistance de plusieurs conflits internes entre les opérateurs culturels (dont les artistes musiciens) dus notamment à la problématique de la gestion collective des droits d’auteurs et droits voisins.

La société coopérative créée à cet effet depuis 2011, en l’occurrence « SOCODA », plutôt que d’être le catalyseur du développement de notre industrie musicale et du plein épanouissement de nos artistes évoluant dans le secteur de la création d’œuvres d’art est, depuis sa création, en proie aux tiraillements de tous ordres entre ses organes et leurs animateurs, non sans conséquences fâcheuses sur la continuité de l’exploitation de cette dernière.

Cette situation ayant perduré sans issue, le Président de la République a invité toutes les parties prenantes à engager immédiatement, sous les auspices de la Ministre de la Culture, des Arts et Patrimoine, un processus inclusif de réconciliation, non seulement entre les membres de cette société, mais aussi avec tous les acteurs qui, par leurs œuvres, contribuent au rayonnement de notre culture.

En marge de ce processus de réconciliation, il a réitéré son appel au Gouvernement de conduire des réflexions dans le cadre d’un Forum National sur la Culture et les droits d’auteurs, à l’issue duquel un Plan stratégique de relance du secteur culturel, en général, et de la musique congolaise, en particulier, devrait être produit.

Pour le Président de la République, il est aussi question de dégager des solutions devant permettre aux artistes de vivre de leur art, notamment par la mise en place d’un dispositif de lutte contre la contrefaçon des œuvres d’art, sous toutes ses formes, et par la création d’un écosystème qui permette aux talents Congolais de s’exprimer et de se développer.




Face au gap de la couverture vaccinale: Félix Tshisekedi enjoint au ministre de la Santé de proposer une feuille de route pour des interventions à grand impact

Le Président de la République a salué les avancées significatives relevées au cours du Forum sur la vaccination et l’éradication de la poliomyélite tenu le 27 et le 28 juin 2023.

Il s’agit notamment de l’engagement du Gouvernement au niveau national quant au financement de la vaccination. Concrètement, c’est depuis le premier forum en 2019 que le Gouvernement a triplé les décaissements destinés à l’achat des vaccins pour atteindre 18,2 millions USD en 2022, permettant l’acquisition des vaccins pour tous les enfants Congolais.
Il s’agit aussi de l’adhésion de toutes les 26 provinces au Plan Mashako (2.0) avec un accent mis sur l’organisation des séances de vaccination en stratégie avancée, la recherche des enfants perdus de vue, des enfants zéro dose et la réduction des occasions manquées de vaccination.
Mais aussi de la signature d’un Mémorandum d’entente pour plus de financement et d’engagement en faveur de la vaccination par le Programme Elargi de Vaccination, les provinces et un nombre de partenaires clés dont GAVI, UNICEF, OMS, BMGF, etc. ; l’amélioration de la couverture vaccinale qui est passée de 35 % en 2017 à 45% en 2022.
Le Président de la République est revenu, au-delà de ces avancées, sur les défis tels que le gap de couverture vaccinale qui reste en dessous de 50% pour l’ensemble du pays, à quelques exceptions près, la persistance d’un grand nombre d’enfants zéro-dose, la présence de multiples foyers épidémiques dont la poliomyélite dérivée du vaccin qui a malheureusement paralysé 500 enfants.
Pour y répondre, il a invité le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention à proposer une feuille de route pour des interventions à grand impact qui vont permettre au Gouvernement de les relever, et d’atteindre les objectifs fixés tels que l’éradication de la poliomyélite dérivée du vaccin d’ici la fin 2024, l’augmentation de la couverture sanitaire totale à 75% d’ici 2027.
La vaccination devant demeurer une priorité du Gouvernement, le Président de la République a instruit le Ministre des Finances de continuer à assurer le financement total et régulier de la vaccination chaque année et dans les délais requis.




Fatshi instruit Sama Lukonde de présenter une feuille de route consolidée qui tienne compte du Plan de Trésorerie pour le deuxième semestre de l’année 2023

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la cent-troisième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 07 juillet 2023.

Rappelant sa communication faite au cours de la 92ème réunion du Conseil des Ministres, le Président de la République a indiqué qu’il avait demandé à chaque membre du Gouvernement, d’une part, d’intérioriser le Programme d’Actions du Gouvernement comme une boussole et, d’autre part, de prioriser les actions à impact réel sur la vie de la population.

A l’entame du dernier semestre de l’année, partant des lettres de mission adressées aux membres du Gouvernement par le Premier Ministre, le Président de la République a enjoint chaque Ministre de produire une feuille de route réaliste, claire et détaillée, mise à jour par rapport au reste de l’année, et assortie d’un chronogramme précis et réaliste, des actions préalablement priorisées.

Cette démarche a pour objectif de permettre une meilleure lisibilité de l’action du Gouvernement.

Le Président de la République a, dans le même élan, demandé au Premier Ministre de présenter une feuille de route consolidée du Gouvernement qui tienne compte du Plan de Trésorerie pour la période concernée.




Fatshi reste constant devant le Rwanda: La guerre reste la dernière option 

« Le président de la République répond aux questions de la population sur la vie nationale », c’est le nom d’une tranche qui a été diffusée ce samedi 08 juillet 2023 à la Radio télévision nationale congolaise et animée par Mme Tina Salama, porte-parole du président de la République. Au cours de ce jeu de questions-réponses le chef de l’Etat a rencontré les préoccupations de la population exprimées dans les réseaux sociaux sur le social, la couverture santé universelle, la politique, la diplomatie, infrastructures, les retombées des voyages, etc.

A la question de savoir l’impact de son action sur la situation sociale, Félix Tshisekedi répond que concernant l’impact, il faut toujours le prendre en trois dimensions : immédiate, moyen et long terme. « Nous sommes dans des réformes notamment dans l’agriculture qui vont nous amener vers la sécurité alimentaire dans les temps à venir. Cela augure de très bonnes nouvelles et on va mettre fin à des importations qui nous coutent des milliards. On va faire de la transformation locale en vue de la création des richesses et des emplois. Ça c’est à long terme », précise-t-il.

Dans le court terme, il a expliqué comment notre économie est très dépendante de la conjoncture étrangère. Il y a eu d’abord la Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne qui a eu un impact sur les produits pétroliers et sur les denrées alimentaires. « Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour alléger les peines de la population », dit-il. C’est ici qu’il a donné l’exemple de la subvention des carburants, de la gratuité qui a fait du bien aux ménages, l’augmentation de la solde des militaires, la régularisation des médecins, etc.

Le chef de l’Etat s’est étendu sur le Service National qu’il dit avoir trouvé dans une situation plus que chaotique. Il a profité de l’occasion pour tirer son chapeau au général Kasongo Kabwik qui dirige cette institution. « C’est un homme très courageux qui a cherché à me voir. Je suis heureux de voir que nous avons énormément des travailleurs dont certains étaient parmi les Kuluna. Ils sont complétements métamorphosés et servent l’Etat », témoigne-t-il.

Dans tous les camps militaires, explique Félix Tshisekedi, le prix du sac de farine est resté pratiquement le même. « Je lui avais demandé qu’on privilégie les militaires, nos héros. Au niveau de la production agricole ça se passe bien. A côté du maïs, il a été ajouté le riz ? Nous lui avons demandé de faire la pisciculture. Au sein du Service national, il y a des bâtisseurs. Ils ont fait leur preuve et ça va continuer. Nous allons ouvrir d’autres ententes pour que le Service National soit une institution qui répond aux besoins des Congolais » dit-il, tout en révélant qu’il pense à une sorte de service national qui serait obligatoire à quiconque termine le secondaire avant d’aller à l’université. Ainsi, on pourra apprendre à être patriote et à servir son prochain.

Justice, un bémol qui quinquennat de Félix Tshisekedi

« S’il y a un bémol à mettre sur mon bilan, c’est la justice. Je ne suis pas content du bilan de la justice. J’ai beaucoup compté sur la justice, parce que c’est elle qui élève la nation. Mais pour nous, c’est elle qui la détruit. J’ai fait comprendre aux chefs des corps ma vision, en leur disant que c’est vous qui connaissez votre métier, exercez-le consciencieusement », indique-t-il, tout en constatant malheureusement qu’il n’a pas l’impression que nous sommes tous sur le même diapason.

Le chef de l’Etat dit récolter des critiques de manière injuste et certains congolais estiment qu’il y a toujours l’intervention de l’Etat. « Je ne suis intervenu dans aucun cas pour demander l’arrestation ou la libération de quelqu’un. Je crois que nos institutions doivent être livres d’exercer leur devoir. Je crois que cette justice a besoin d’une réforme », affirme-t-il.

Et le chef de l’Etat de souligner que sous d’autres cieux, on parle de mise en examen. Car pour le commun des Congolais, lorsqu’on est amené en prison, cela jette un discrédit sur la justice. « J’ai commandé des études et je crois qu’elles sont prêtes et au moment venu, elles seront rendues publiques. Mais le chef de l’Etat estime quand même que parmi les auxiliaires de la justice, il y a des braves gens. Et ce, même s’il a l’impression que tout le monde est dépassé par la force du mal qui jette un discrédit sur la justice. Et l’opinion pense que nous avons tous à y avoir. Pour que les investisseurs viennent, ils doivent compter sur une justice impartiale, pense-t-il. Il termine par dire qu’il n’a jamais désespéré. Il y a eu beaucoup de difficultés et entant qu’homme, on ne peut que trouver des solutions.

Que des retombées

Les internautes ont voulu savoir quelles sont les retombées des nombreux voyages du chef de l’Etat ? Le n°1 congolais affirme que vous n’aurez jamais un voyage qui vous ramène immédiatement des retombées. Mais il reconnait quand même qu’il y a beaucoup des retombées. A l’en croire, le Congo était en isolement, en immersion et on ne l’entendait presque pas. De sorte que quand on a commencé à dénoncer la situation de l’Est, nos interlocuteurs donnaient l’impression d’apprendre ou d’entendre cela pour la première fois.

« Le Congo se présente aujourd’hui comme un pays solution au problème du réchauffement climatique. C’était le Congo en face et le Gabon qui avaient pris le lead, alors que nous sommes propriétaires de 65% de ce massif forestier. Idem pour les minerais stratégiques grâce auxquels on va voir une transition industrielle », dit-il, avant d’ajouter que grâce à ces sorties, nous avons réussi à placer le Congo sur cet échiquier.

Prochainement, poursuit-il, nous allons recevoir deux leaders qui sont propriétaires des grands massifs. Il s’agit du Brésil et l’Indonésie qui seront ici pour montrer leur solidarité avec la Rdc, mais aussi d’autres pays pour nous permettre de parler d’une seule voix et de défendre nos intérêts.

Fatshi note que le souhait était aussi d’aider les pays qui captent le CO2 de leur permettre de parler d’une seule voix et intelligible. Une autre retombée, c’est l’aide internationale de la Banque mondiale qui a été accrue à cause de notre bonne gouvernance et de ces voyages. Ici, un nouveau discours a été préparé : maintenant que la Rdc a changé de narratif, elle a sollicité l’accompagnement des partenaires qui n’ont pas hésité un seul instant. Et grâce à tous cela, on a un budget qui a quadruplé, les agences de notation qui ont grimpé la notation de la Rdc, bientôt nous allons envisager la 5è revue, ce qui est une première depuis l’indépendance du pays.

« C’est clair que les choses se passent autrement et c’est grâce à ces sorties », dit-il. Pour tordre le cou de ceux qui pensent que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) n’ont jamais développé un pays, Félix Tshisekedi souligne que ces Institutions de Bretton Woods se mettent à côté des Etats pour les accompagner en fixant les règles de jeu. Lorsque les revues vont se conclure, cela permettra à la Rdc de devenir crédible, de s’ouvrir des lignes de crédit pour lui permettre de se développer. C’est ainsi que nous sommes à fonds lancé dans cette aventure qui nous donne des fruits, souligne-t-il.

Fatshi salue la souplesse des chinois

Nombreux sont les Congolais qui sont revenus au dernier voyage du chef de l’Etat en Chine, pour en savoir un peu plus. « La Chine est un partenaire depuis 50 ans qui a permis la construction du palais du peuple, du stade des Martyrs, etc. Mais je vais vous dire comment l’idée de ce voyage est née. C’est simplement parce que je me faisais du souci au regard de ce que nous avons récolté dans ce partenariat. Depuis des années, il y a un contrat qui a été signé par des entreprises chinoises des minerais contre les infrastructures. On a eu l’impression que seules quelques individus profitaient de ce contrat, pendant que la partie chinoise s’est retrouvée. Mais grâce à l’IGF qui est une référence, on se rend compte que le Congo n’a rien gagné, mais quelques individus. Il s’est passé des choses pas correctes qu’il fallait revoir. « Je leur ai fait comprendre que la Rdc ne veut pas seulement être une terre d’extraction. Je voulais qu’ils nous accompagnent dans l’industrialisation du pays. Les yeux des investisseurs du monde sont tournés vers le Congo et nous dévons en profiter. Nous dévons jouer sur ça pour que cette industrialisation non seulement se réalise en partenariat avec ces grandes nations dont la Chine, pour que nous allions dans une sorte de partenariat gagnant-gagnant et que les partenaires chinois se retrouvent dans ses investissements, parce que nous allons développer la chaine de valeur.

Le message est bien passé et les Chinois l’ont bien compris. Aujourd’hui, informe-t-il, ils attendent la prochaine rencontre de la commission mixte pour que l’on mette un plan commun de cette industrialisation, pour voir dans quel domaine ils doivent nous accompagner.

« Je ne voulais pas donner l’impression à nos partenaires traditionnels que nous les ignorons. Je vais que tout le monde soit intéressé. Je vais que ce pays soit définitivement stable et que nous soyons tournés vers le développement. Il y a aussi la volonté d’intégrer les chinois dans ce partenariat et c’est ainsi que j’ai apprécié cette souplesse des Chinois, révèle Félix Tshisekedi.

Faut-il rompre avec le Rwanda ?

Sur ce chapitre, Félix Tshisekedi note qu’il a toujours eu une approche différente de celle de certains de ses compatriotes qu’il trouve extrémistes. « Il faut toujours faire la part des choses entre le régime Kagame et le peuple rwandais. Pourquoi rompre les relations avec ce peuple rwandais ? Il y a des mariages, des échanges commerciaux, …et si vous le faites, vous condamner des milliers des gens à la famine à cause d’un individu », pense-t-il.

Le président congolais pense que nous devrions continuer à mettre la pression diplomatique sur le régime de Kagame. Au mois de mars passé, on entendait les coups de feu du M23 dans les positions des FARDC, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Il y a des rapports qui démontrent que la RDF est au Congo… nous mettons en exergue la diplomatie et notre propre dissuasion, parce que le Rwanda n’a profité que des faiblesses de notre armée, suite aux brassages et mixages. La guerre pour moi, restera la dernière option. Nous comptons encore sur nos partenaires pour qu’ils imposent au Rwanda des sanctions. Et si le Rwanda ne veut pas quitter le Congo et qu’il s’entête, nous pourrions prendre nos responsabilités.

Pour Félix Tshisekedi, la diplomatie, on ne la rompt jamais. Tant qu’il y aura des hommes, il y aura diplomatie. Aujourd’hui entre la Russe et l’Ukraine, il y a la diplomatie. Je continue à croire en la force de notre diplomatie. En plus de la diplomatie, j’ai renforcé les capacités de mon armée et au moment venu, nous prendront nos responsabilités.

Jean-Marie Nkambua




Excluant la rupture des relations avec le Rwanda, Tshisekedi vais continuer à mettre la pression diplomatique sur le régime de Kagame

Des Congolais conseillent à Félix Tshisekedi de rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda. Le chef de l’Etat note qu’il a toujours eu une approche un peu différente de celle de certains de ses compatriotes qu’il trouve extrémistes. « Il faut toujours faire la part des choses entre le régime Kagame et le peuple rwandais. Pourquoi rompre les relations avec le peuple rwandais ? Il y a des mariages, des échanges commerciaux, entre les deux pays, …et si vous le faites, vous condamner des milliers des gens à la famine à cause d’un individu », pense-t-il.

Le président congolais pense que nous devrions continuer à mettre la pression diplomatique sur le régime de Kagame. Au mois de mars passé, on entendait les coups de feu du M23 dans les positions des FARDC. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Il y a des rapports qui démontrent que la RDF est au Congo… nous mettons en exergue la diplomatie et notre propre dissuasion, parce que le Rwanda n’a profité que des faiblesses de notre armée, suite aux brassages et mixages. La guerre pour moi, restera la dernière option. Nous comptons encore sur nos partenaires pour qu’ils imposent au Rwanda des sanctions. Et si le Rwanda ne veut pas quitter le Congo et qu’il s’entête, nous pourrions prendre nos responsabilités.

Pour Félix Tshisekedi, la diplomatie, on ne se rompt jamais. Tant qu’il y aura des hommes, il y aura de diplomatie. Aujourd’hui entre la Russe et l’Ukraine, pense-t-il, il y a la diplomatie. Je continue à croire en la force de notre diplomatie. En plus de la diplomatie, j’ai renforcé les capacités de mon armée et au moment venu, nous prendront nos responsabilités.