Diplomatie: Zhao Bin promet de faire siennes les décisions prises par Xi et Fatshi lors de leur dernière rencontre à Pekin

Au cours de la cérémonie de sa prise de fonction organisée le lundi 10 juillet à Kinshasa, le nouvel ambassadeur de la République populaireChine au Congo Kinshasa, Zhao Bin à au cours de son discours prononcé devant les politiques, militaires Congolais et autres personnalités chinoises vivant au pays, salué les efforts combien importants réalisés par les autorités de Kinshasa et de Pékin dans le renforcement de leurs relations bilatérales de coopération.

« Il y a plus d’un mois, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a couronné sa visite d’État en Chine de plein succès». Il s’agit d’un hasard fabuleux que j’ai été nommé, en ce moment charnière des relations sino-congolaises, Ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo et je me sens particulièrement honnoré», a indiqué Zhao Bin, avant d’ajouter qu’elle n’est pas venue les mains vides rassure le diplomate chinois.

 

 

« Dans les bagages que j’ai ramené à Kinshasa, se trouve un mode d’emploi sur les relations sino-congolaises. C’est la Déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo. Les deux Chefs d’État ont décidé ensemble, d’élever nos relations bilatérales au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a non seulement ouvert un nouveau chapitre historique et de nouvelles perspectives pour les relations sino-congolaises, mais aussi m’a donné les grandes orientations et les références fondamentales de ma mission en Rdc», explique-t-il.

Selon l’ambassadeur Zhao Bin, nous voulons être des partenaires stratégiques qui coopèrent en toute solidarité. La Chine et la Rdc sont toutes les deux de grands pays en développement. La Chine est disposée à renforcer la coordination et la coopération avec la RDC dans les enceintes internationales, à pratiquer conjointement un veritable multilatéralisme et à preserver la justice international.

Zhao Bin reconnait avoir vu de ses propres yeux l’avancement et les accomplissements de la cooperation sino-congolaise malgré les années difficiles de la pandémie Covid-19, a tenu à rappeler par la même occasion que c’est depuis un demi-siècle, que son pays la Chine est restée fidèle à ses engagements originels vis-à-vis de la République Démocratique du Congo.

«La Chine prend la Rdc pour un ami éternel, un frère authentique et un partenaire fiable. Comme le souligne la déclaration conjointe sino-congolaise, et de part et d’autre, nous voulons être des partenaires stratégiques qui se font confiance», indique-t-il, avant de renchérir que la Chine a toujours géré ses relations avec la RDC conformément au principe de justice et d’intérêt en faveur des Congolais ainsi qu’à l’esprit de sincérité, résultats effectifs, amitié et bonne foi».

Soulignons que la coopération sino-congolaise n’est en aucun cas mêlée d’intérêt égoïste du côté chinois, n’est assortie d’aucune condition politique et ne conduit jamais à une ingérence dans les affaires intérieures de la RDC.

Il faut dire que le nouveau ambassadeur de la Chine en Rdc est arrivé à Kinshasa le 1er Juin 2023, et avait deposé sa lettre de créance au chef de l’Etat congolais le 8 juin dernier.

 

Hugo Matadi




Sahara: L’Angola se positionne pour une solution “politique” fondée sur le “compromis”

L’Angola vient de franchir un pas en avant dans la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, en plaidant mardi, pour une solution politique fondée sur le compromis pour le dossier du Sahara, ce qui représente même la solution proposée par le Maroc devant l’ONU dans le cadre de la proposition d’autonomie.

A l’issue d’une réunion entre le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue, Téte Antonio, dans le cadre de la 3ème commission mixte Maroc-Angola, les deux pays se sont félicités du développement positif de leurs relations.

Dans un communiqué commun, l’Angola qui fut pendant longtemps un bastion de la thèse séparatiste, et soutenant la milice du polisario, a fait part de son appui pour une politique fondée sur le compromis, ce qui se rapproche de la position marocaine et élimine la thèse des séparatistes promue par l’Algérie qui consiste à un référendum impossible à appliquer de l’aveu des Nations Unies.

Dans leur communiqué conjoint, le Maroc et l’Angola, « se félicitent du développement positif de leurs relations et soulignent l’intérêt des deux pays à établir une coopération ambitieuse et fructueuse dans plusieurs domaines ».

Les deux ministres ont souligné l’intérêt des deux pays à établir une coopération ambitieuse et fructueuse, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, du tourisme, des mines et énergies, de l’éducation et la formation professionnelle, des infrastructures, de la logistique, de la santé et de l’industrie pharmaceutique.

Ils ont également exprimé leur satisfaction pour le progrès accompli dans les différents domaines de coopération depuis la dernière session de la Commission Mixte de Coopération tenue en 2013, et dans la mise en œuvre de la Feuille de Route de Coopération présentée par le Royaume du Maroc à la République d’Angola pour la période 2021-2024.

Les relations entre les deux pays ont connu une nette embellie ces dernières années grâce aux relations cordiales entre le Roi Mohammed VI et le président João Lourenço réélu en 2022 pour un second mandat.

Les deux chefs d’Etat se sont rencontrés personnellement deux fois, dont la dernière remonte à 2018, soit un an avant la pandémie du Covid-19, à Brazzaville au Congo. Leur première rencontre s’est tenue à Abidjan en novembre 2017 en marge du 5ème Sommet UA-UE.

A ce titre, l’Angola a salué le leadership du Roi Mohammed VI sur la question de la migration aux niveaux africain et international et loue la vision du Maroc d’une Afrique émergente, stable et prospère », ajoute le communiqué conjoint.

Les deux pays se sont par ailleurs mis d’accord pour appuyer mutuellement leurs candidatures respectives, renforçant ainsi un peu plus leurs liens, en attendant la 4ème session de la Commission Mixte de Coopération maroco-angolaise qui se tiendra cette fois en Angola.

Mapexpress.ma




Le Maroc et l’Angola en faveur de l’établissement d’une coopération ambitieuse et fructueuse (Communiqué Conjoint) 

Le Maroc et l’Angola se sont félicités, mardi à Rabat, du développement positif de leurs relations, soulignant l’intérêt des deux pays à établir une coopération ambitieuse et fructueuse dans plusieurs domaines.

Dans un communiqué conjoint publié à l’issue des travaux de la 3è session de la Commission Mixte de Coopération maroco-angolaise, coprésidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Relations extérieures de la République d’Angola, Téte Antonio, les deux parties ont souligné l’intérêt des deux pays à établir une coopération ambitieuse et fructueuse, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, du tourisme, des mines et énergies, de l’éducation et la formation professionnelle, des infrastructures, de la logistique, de la santé et de l’industrie pharmaceutique.

Dans cette perspective, elles ont invité les ministres sectoriels des deux pays à identifier conjointement les actions et les projets à entreprendre dans des secteurs clés d’intérêt commun, tout en encourageant les communautés économiques à mener des missions de prospection afin d’explorer pleinement les opportunités offertes par les deux pays.

Les deux ministres ont, en outre, exprimé leur satisfaction quant au progrès accompli dans les différents domaines de coopération depuis la dernière session de la Commission Mixte de Coopération tenue en 2013, et dans la mise en œuvre de la Feuille de Route de Coopération présentée par le Royaume du Maroc à la République d’Angola pour la période 2021-2024.

Les deux parties se sont également félicitées du développement positif des relations entre les deux pays frères ces dernières années, renforcé par les deux rencontres historiques entre les deux Chefs d’Etat, SM le Roi Mohammed VI et SEM. João Manuel Gonçalves Lourenço, respectivement à Abidjan en novembre 2017 en marge du 5ème Sommet UA-UE, et à Brazzaville en mai 2018 en marge du 1er Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de la Commission Climat.

Elles ont, par ailleurs, exprimé leur volonté d’appuyer mutuellement leurs candidatures respectives.

Les deux ministres ont aussi souligné que la 4ème session de la Commission Mixte de Coopération maroco-angolaise se tiendra en Angola, à une date qui sera arrêtée d’un commun accord, par voie diplomatique, conclut le communique conjoint.

Mapex

press.ma




Changement climatique: A Brazzaville William Ruto appelle l’Afrique à parler d’une seule voix dans des débats sur le climat   

Le président William Ruto représentera son pays au sommet des trois bassins, prévu en octobre 2023 à Brazzaville. Il l’a dit, lors de la conférence de presse qu’il a conjointement animée avec son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso, le 08 juillet dernier 2023 à Brazzaville, à la faveur de sa visite d’Etat en terre congolaise.

Il va se tenir, en Afrique, au courant du dernier trimestre de cette année, deux sommets  dont un sur les trois grands bassins du monde (Amazonie-Bornéo Mékong-Bassin du Congo). Il aura lieu en octobre prochain à Brazzaville, à l’initiative du président de la République, Denis Sassou-N’Guesso. Le sommet africain sur le climat, lui, est prévu à Nairobi (Kenya), en septembre de la même année.

 

Préparer au mieux la position commune de l’Afrique

 

Ces deux rendez-vous internationaux constituent, pour les dirigeants africains, une opportunité pour harmoniser leurs vues dans la perspective de la COP28. En effet, à cette COP comme à d’autre rendez-vous de cette nature, l’Afrique devra parler d’une seule voix, a signifié le président kényan qui a ajouté que dorénavant, l’Afrique devrait bénéficier d’un nouveau regard et jouer un nouveau rôle dans ces rendez-vous internationaux qui traitent de la protection de l’environnement. Pour lui, l’Afrique doit être considérée comme un acteur majeur et actif dans toutes les négociations en rapport avec la lutte contre les changements climatiques, parce qu’a-t-il expliqué, l’Afrique ne produit que 4% des émissions de gaz à effet de serre, mais elle est victime des conséquences des changements climatiques, a-t-il déclaré.

 

Le président kényan William Ruto a affirmé qu’il sera présent au sommet des trois grands bassins du monde. Il a également invité son homologue congolais au sommet de l’Union africaine sur le climat qui se tiendra en septembre prochain à Nairobi (Kenya).

 

Faire du Kenya un pays écologique

 

William Ruto s’est dit à l’école de Denis Sassou-N’Guesso, dont l’engagement en matière de préservation et de gestion durable des forêts ne faiblit pas. Aussi, a-t-il précisé la volonté de son gouvernement et celle de son peuple de planter, en 10 ans, 15 milliards d’arbres, soit 1,5 milliard chaque année. L’objectif, selon lui, est de rendre écologique son pays, parce que son pays est couvert de 12% de forêts, alors que la forêt couvre 65% de la superficie du Congo. « Nous subissons les effets des changements climatiques, il faudrait que nous puissions nous engager dans le planting des arbres et la protection de l’environnement. Chaque kényan doit planter au minimum 100 arbres par année ; nous allons même dépasser l’objectif de 15 milliards d’arbres », a-t-il soutenu.

 

Arrivé dans le département de la cuvette.

 

C’est en début d’après-midi que le président William Ruto a été accueilli en grande pompe à l’aéroport international d’Ollombo, et a pris, en compagnie de son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso, un bain de foule, dès l’aéroport.

 

Près d’une demi-heure après son arrivée au bord de l’Alima, William Ruto a eu un bref entretien avec son homologue, Denis Sassou-N’Guesso. Les deux chefs d’Etat ont, par la suite, pris la direction de quelques sites à vocation économique. Ce qui a permis à l’hôte du président congolais de visiter la réalité économique de la ville d’Oyo.  En compagnie de  son homologue congolais, le chef de l’Etat kényan a, en effet, visité l’abattoir « Bon bœuf» situé au village Engouemé, à quelques kilomètres d’Oyo. William Ruto a admiré cette infrastructure qui compte, au total, six secteurs d’activités, dont l’abattage, le réfectoire et l’étable. Cette ronde des sites s’est poursuivie à la palmeraie du village Mbobo, à la ferme d’autruche d’Opokania, au ranch de Kila et à l’usine de lait d’Alima, basée à Edou.

 

Au terme d’une visite bien riche, le président kényan a regagné son pays ce 9 juillet peu avant midi. Il a eu droit aux honneurs civils militaires conformément au protocole d’une visite d’Etat : exécution des hymnes nationaux des deux pays, revue des troupes, salutations des corps constitués.

 

Mais avant d’accompagner son homologue à l’aéroport, Denis Sassou N’Guesso a accueilli ce 9 juillet dans la matinée, le chef de l’Etat centrafricain, Faustin-Archange Touadera. Les trois chefs d’Etat, le kényan, le centrafricain et le congolais ont ainsi eu un entretien tripartite dont ils n’ont rien révélé à la presse. Néanmoins, tout porte à croire qu’au cours de cette tripartite qui a clos la visite d’Etat du président kényan au Congo, les trois dirigeants ont échangé sur les questions de paix, de sécurité et de développement sur le continent, notamment.

 

Par Roch Bouka/Correspondant du Journal l’Avenir au Congo

 




Les JMJ accueilleront la première rencontre mondiale des évangélisateurs et missionnaires numériques

La place Martin Moriz de Lisbonne sera le cadre de la première rencontre mondiale d’évangélisateurs et de missionnaires numériques lors du Festival des influenceurs catholiques, organisé par « L’Église vous écoute », une initiative née de missionnaires numériques en réponse à l’appel du pape François à toute l’Église pour mener à bien le Synode de la synodalité, avec l’intention de l’amener également dans les environnements numériques.

Cet événement vise à célébrer et à rendre grâce pour le grand travail missionnaire réalisé quotidiennement par ces influenceurs et missionnaires numériques des cinq continents, qui transmettent l’Évangile à travers leurs réseaux sociaux.

Le vendredi 4 août, de 21h00 à 22h30, au Parque Cristonautas, situé sur la place Martim Moniz à Lisbonne, ce festival réunira tous les évangélisateurs et missionnaires numériques qui seront présents aux Journées Mondiales de la Jeunesse.

Le festival des influenceurs catholiques sera l’occasion de célébrer ensemble, de partager des témoignages et des expériences, de prier et de chanter. Des personnalités de tous les continents partageront leur musique et leur expérience : Hakuna Group Music (Espagne), Father Rob Galea (Australie), Pitter Di Laura (Brésil), Pablo Martinez (Argentine), Missionarios Shalom (Brésil), entre autres. Ils seront également accompagnés par le cardinal Maradiaga et Mgr Lucio Adrián Ruiz, secrétaire du dicastère pour la communication.

En outre, la chanson officielle du festival sera présentée, intitulée « Vamos por todo el Mundo » (https://spotify.link/tIjuQ8VgeBb), dont la musique et les paroles ont été composées par divers artistes de différents pays : Aldana Canale (Argentine), Tomas Romero (Colombie), le père José Pablo (Chili), Pablo Martínez (Argentine) et Felipe Contreras (États-Unis). L’interprétation multilingue de cet hymne a été réalisée, en plus de l’un des auteurs (Pablo Martínez en espagnol) par les chanteurs catholiques : Pitter Di Laura (portugais), Gen Verde (italien), Juan Delgado (anglais) et DJ.Halver (français).

La chanson et le clip vidéo seront disponibles sur toutes les plateformes numériques, y compris Spotify et YouTube https://www.youtube.com/@laiglesiateescucha , et sur le site Web du Synode numérique : https://www.sinododigital.com/.

Le Festival des influenceurs catholiques bénéficie du soutien et du parrainage du Dicastère de la communication du Vatican, ainsi que du parrainage de l’Association catholique des propagandistes (ACdP) et de la Fondation Cristonautas. ZENIT est également le promoteur médiatique, et le directeur éditorial, le père Jorge Enrique Mújica, LC, et le PDG, Pablo Pérez de la Vega, participeront au nom de notre agence.

Le grand public qui souhaite participer à cette célébration peut assister à l’événement sans inscription préalable ou le suivre en ligne sur le site officiel.




La dictature de Daniel Ortega réincarcère Mgr Rolando Álvarez

Managua, 9 juillet 2023. L’évêque Rolando Álvarez a été renvoyé en prison à La Modelo après des négociations entre le gouvernement sandiniste et un envoyé du Vatican. Des sources diplomatiques et ecclésiastiques rapportent que l’évêque a rejeté les conditions pour quitter le pays et être banni à Rome.

L’évêque a été transféré de La Modelo pendant plusieurs heures, sous garde policière, à l’un des sièges de la Conférence épiscopale, alors que son départ du Nicaragua était en cours de négociation. Il lui a été proposé de se rendre à Rome grâce à l’intervention d’un représentant de la Secrétairerie d’État du Vatican, qui a servi de médiateur avec le régime pour sa libération. Monseigneur Rolando Álvarez a déclaré qu’il ne quitterait pas le Nicaragua parce qu’il n’avait commis aucun crime et a demandé sa libération inconditionnelle ainsi que celle des autres prêtres emprisonnés et condamnés par le régime. Il a également demandé le déblocage des comptes bancaires des diocèses et des paroisses du pays, ainsi que la fin de la persécution religieuse. Toutes ces propositions ont été rejetées par la dictature.

« Monseigneur ne veut pas quitter le Nicaragua. Il veut être libre, sans condition, dans son pays », a déclaré l’évêque hondurien José Antonio Canales sur les réseaux sociaux. Le cardinal Leopoldo Brenes a qualifié de spéculation ces informations sur la libération de Monseigneur Rolando Álvarez.

La dictature a emprisonné l’évêque de Matagalpa en février dans un lieu clandestin. Il a ensuite été condamné à 26 ans de prison pour trahison et transféré dans une cellule au secret à La Modelo. Le 9 mars, il refuse d’embarquer dans un avion transportant 222 prisonniers politiques vers les États-Unis. Le Vatican et la Conférence épiscopale du Nicaragua ont demandé sa libération. Le président brésilien Lula da Silva s’est engagé auprès du pape à servir de médiateur pour leur libération.

Mgr Alvarez aurait déclaré qu’il ne quitterait le Nicaragua que s’il recevait un ordre direct du pape François. Des sources ecclésiastiques indiquent que le pape respecte la position de l’évêque. « Daniel Ortega a mal calibré Monseigneur, il l’a sous-estimé ; et Álvarez a demandé à voir l’assemblée plénière des évêques de la Conférence épiscopale » rapporte une autre source ecclésiale.

« Il n’y a pas eu d’accord. Que Dieu soit sa force, comme il l’a été jusqu’à présent. Liberté pour Monseigneur Rolando », a déclaré Lesther Alemán, l’un des intellectuels nicaraguayens déportés en mars.

La fermeté de l’évêque, devenu le symbole de la lutte contre la dictature, ne surprend pas ceux qui le connaissent. « Il a toujours été un évêque qui n’a qu’un mot à la bouche, surtout lorsqu’il s’agit de s’opposer à l’arbitraire, à la corruption, à l’impunité et à l’injustice qui règnent dans la dictature d’Ortega et de Murillo. C’est pourquoi la dictature le déteste. Il est prisonnier d’une situation difficile et tendue », a commenté l’avocate Martha Patricia Molina, enquêtrice sur les actes de représailles du gouvernement sandiniste.

L’avenir de cinq prêtres récemment emprisonnés par la dictature a également été négocié par l’envoyé du Vatican. Certains médias locaux suggèrent que Manuel Salvador García, Gregorio Rodríguez, Leonardo Guevara, José Leonardo Urbina et Jaime Montesinos occupent la même position que l’évêque. Par ailleurs, le curé de Perpetuo Socorro à Grenade a subi un procès marqué par des irrég

ularités.




Colombie : L’ONU condamne l’attaque contre les membres d’une église

La Mission de vérification des Nations Unies en Colombie a exprimé dans un document officiel sa condamnation de l’attaque contre des représentants de l’Église catholique dans la municipalité de Caldono, dans le département de Cauca.

Le dimanche 2 juillet, à l’aube, le diacre Fredy Muñoz et son compagnon, Eider Bototo, ont été blessés lorsqu’un groupe de tueurs à gages a tiré sur le véhicule dans lequel ils se trouvaient après avoir participé à un service religieux à La Esmeralda. Le communiqué de l’ONU rapporte que le véhicule des victimes, membres de la paroisse de San Lorenzo de Caldono, a reçu 30 balles.

Plusieurs organisations, outre l’ONU, ont exprimé leur rejet de l’attaque, comme l’Institut d’études pour le développement et la paix et l’association des autorités indigènes de la région. Les deux blessés collaborent à la mission de l’organisation internationale visant à promouvoir la paix dans le département du Cauca, instable en raison des séquelles de la guerre et du trafic de drogue.

« La mission de vérification rejette ces actes de violence et exprime sa solidarité avec l’Église catholique, promoteur fondamental de la construction de la paix et de la réconciliation dans les territoires », indique le communiqué. Elle réitère également l’appel des communautés « à arrêter la vague de violence qui touche les personnes en cours de réincorporation, les chefs ethniques, les autorités indigènes et les représentants de la société civile de la municipalité de Caldono et de l’ensemble du département du Cauca ».

Monseigneur Omar Alberto Sánchez, vice-président de la Conférence et archevêque de Popayán, a fait une déclaration claire :

« Nous rejetons avec véhémence cet attentat. Cet attentat montre la dégradation du conflit sur ce territoire ».

L’engagement de l’Église se reflète dans les paroles de Monseigneur Omar Alberto Sánchez, qui travaille à la promotion du bien évangélique de la paix : « Ce qui s’est passé est le reflet des blessures de toute la société civile du Cauca, dont les habitants sont les victimes permanentes de cette violence armée, très éloignée de tout principe de rationalité et de respect du droit international humani

taire ».




Dossier Ecobank: Mungimur et Sengo toujours à Makala, la licence de la banque en péril !

Dans sa dernière édition, le quotidien L’Avenir informait à ses nombreux lecteurs les déboires d’Ecobank qui ont notamment conduit à l’arrestation du Secrétaire général et le Directeur juridique de l’Ecobank, Alain-Serge Mungimur et de son comparse Auguste Sengo Nzuzi, tous deux impliqués dans un détournement de plus de 5 millions de dollars américains au profit de Moïse Katumbi et de ses agents Paul Kaponda et autres chez MCK. En conséquence, il nous revient que de nombreux clients sont en train de clôturer leurs comptes dans cette banque où ils savent désormais que leur argent n’est pas en sécurité.

 

Depuis les révélations exclusives de L’Avenir, la seule réaction de la banque est un communiqué digne d’une propagande de mauvais goût destiné à tromper l’opinion congolaise. Non seulement la banque ose menacer la presse qui exerce sa mission d’information générale, mais elle insiste à présenter des éléments fallacieux pour tenter de justifier ses errances.

 

Ainsi, L’Avenir a désormais la réponse à sa question sur l’attitude du nouveau Directeur général, ressortissant ivoirien dont nous apprenons qu’il n’est pas un inconnu de la Justice en d’autres lieux. Et il ne semble pas porter un grand respect à la Justice congolaise, dans la droite ligne de son prédécesseur, le fugitif international Jean-Baptiste Siate.

 

Dans son communiqué, Ecobank se répand en déclarations creuses maladroitement sorties du manuel de la communication pour les nuls. Il ne suffit de proclamer des “valeurs éthiques et professionnelles” ni de se dire “respectueuse des dispositions légales” pour tromper la vigilance des autorités de notre pays. Avec un ancien DG fugitif et recherché, un Secrétaire général et un ancien Directeur des opérations à Makala, on a vu bilan éthique plus crédible !

 

Ce n’est pas faute d’avoir multiplié les tentatives et interventions diverses, mais les deux cadres congolais “éthiques et professionnelles” sont toujours en salopette orange, dans les couloirs de Makala. Alors quoi, la banque accuse-t-elle la Justice rendue au nom du Président de la République d’être à ce point incompétente qu’elle oserait maintenir de tels respectables individus sous les verrous depuis plusieurs semaines et pour d’autres encore.

 

En tout cas, les clients de la banque sont en train de comprendre que leur argent est en de bien mauvaises mains au sein de cette institution et sont en train massivement de quitter le navire. Et la prudence serait pour les autres de suivre le mouvement, car nous apprenons que c’est désormais la licence de la banque qui serait en train d’être mise en péril. Certaines autorités compétentes envisagent de supprimer la licence nécessaire à la banque pour pouvoir exercer en RDC. Car en effet, le scandale Octavia contre Astalia est loin d’être le seul cas de gestion délictueux par Ecobank où l’argent des clients est véritablement traité de façon indigne.

 

La banque nous accuse sans prouver de proférer des allégations et demande aux autorités de nous contraindre. Le monde à l’envers ! Le dossier est solide, nos informations recoupées et confirmées de plusieurs sources et notre déontologie intacte. Entre-temps, ce sont les employés qui sont à Makala, c’est le nouveau DG qui doit remettre l’argent détourné par sa banque.

 

Le rappel des faits est utile

 

Astalia de Katumbi réclame de l’argent à Octavia de Beveraggi soi-disant sur base d’un jugement obtenu à Kolwezi ; mais la banque prendra l’argent à vous-même (NB Mining Africa) et le donnera sans attendre le résultat de procédures en cours à votre tante (MCK). MCK servira ensuite en cash quelques uns des piranhas qui nagent dans sa piscine puis fera disparaître votre argent. Voilà, c’est aussi simple que cela. Ethique et professionnel, disiez-vous ?

 

Le meilleur est que le nouveau DG ivoirien se contente aujourd’hui de suggérer d’aller réclamer l’argent chez Tante MCK ou même chez Katumbi, mais que sa banque ne saurait remettre l’argent qu’elle a fait disparaitre de votre compte. On se moque de qui ? De la Justice dans un premier temps qui se voit renvoyer à ses études, la banque disant au Magistrat que lui n’a rien compris dans sa lecture des pièces pourtant claires. Du client NB Mining Africa ensuite auquel on dit que c’est à lui de poursuivre son argent chez le receleur. Du Président de la République encore que l’on évoque s’agissant du respect des décisions rendues en son nom. Elles sont toutes claires et irrévocables en dernière instance les décisions de Justice. Elles disent toutes que Octavia a été volé par Astalia et que tout l’argent qui a été illégalement saisi doit être restitué. La Gécamines l’a fait, mais Ecobank et Ruashi se croient au-dessus de lois. « On se moque de vous enfin, chers autres clients, en vous vendant une banque éthique par voie de communiqué lu sur les ondes radiophoniques au moment où les plus hauts cadres du vendeur de rêve sont incarcérés », indique-t-on.

 

La banque essaie de convaincre une certaine opinion. Elle a juste exécuté une décision du juge du Tricom de Kinshasa, un certain Biselenge Motomungu, datée du 3 novembre. Est-ce qu’on se souvient de la date à laquelle Ecobank ouvre le compte de MCK après un dépôt de 1000 dollars américains effectués par Paul Kaponda le 1 novembre ! Il fallait une belle capacité d’anticipation de la décision du Tricom chez MCK pour ainsi prendre les devants. Vous vous souvenez de la date de la procuration spéciale signée par l’architecte des fraudes offshore de Katumbi, le belgo-suisse Kirszbaum, qui dit à la banque : prenez sur le compte de NBMA et envoyez l’argent à ma MCK, au passage donnez 500.000 dollars américains à mes avocats en cash ? Le 3 novembre ! Le même jour que le jugement ! Et la banque accepte alors que cette procuration établie à Genève n’est ni notariée, ni authentifiée, ni munie d’une apostille légale. Ethique et professionnel, encore et toujours.

 

La banque essaie de vous expliquer qu’elle est victime en fait. Elle était mise sous pression par un huissier (lui aussi faussaire et qui aura à répondre de ses actes d’ailleurs), elle a eu peur et a donc payé. Sauf que les saisies réceptionnées par la banque le 23 septembre 2020 et le 2 octobre sont effectuées contre Octavia Limited. Elle aurait dû dire : nous n’avons pas de compte en banque de la société Octavia chez nous. Fin de l’affaire. Au lieu, elle prêtera attention aux demandes farfelues d’un huissier aventurier qui lui dira, si vous n’avez pas d’argent pour Octavia, on prendra ailleurs, pas de problèmes. « Le problème, cher banquier, c’est que l’argent que je dépose en bonne foi chez vous pour différentes de mes sociétés, différentes, sans aucun lien, il est de votre devoir de le vérifier, n’est pas à votre disposition pour satisfaire les délires prédateurs d’autrui, fût-ce le Tout Puissant Mazembiste », indique-t-on.

 

Il est permis de dire que le Congo n’a pas besoin de banque de ce genre. Et l’on ose croire que les autorités compétentes sauront rapidement examiner l’opportunité de maintenir une licence à une institution qui œuvre à enrichir certains individus, au lieu de pr

otéger son client.

L’Avenir




Développement rural : L’O.V.D.A désormais doté d’un comité de gestion

Comme d’aucuns ne l’ignorent, plus de vingt entreprises et établissements publics de l’État ont été dotés de nouveaux dirigeants depuis samedi 08 juillet courant. C’était aux termes des dernières nominations issues des ordonnances présidentielles rendues publiques à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC). Au nombre desquels, l’on compte également l’Office des voies de desserte agricole (O.V.D.A) qui désormais, quitte le régime des chefs des missions pour se doter d’un comité de gestion avec comme PCA, M. René Otshudi Olamba.

Il a plu au Chef de l’Etat de placer à la tête de ce nouvel office, M. Cléophas Katumba Badiashile comme directeur général, et Mme Geneviève Beya Mutuka comme directeur général adjoint. Ces derniers ont la charge de marquer les tout premiers pas de l’O.V.D.A en tant qu’office.

D’autant plus que l’O.V.D.A, comme l’O.N.H.R (Office national d’hydraulique rurale), sont des établissements publics sous tutelle du Ministère du Développement rural, nouvellement créés par des décrets du Premier ministre du 1er avril 2020. Ils émanent ainsi de la transformation de deux anciennes directions techniques de l’administration du Développement rural. Il s’agit de l’ex-Service national d’hydraulique rurale (SNHR), devenu ONHR, et de l’ex-Direction des voies de desserte agricole (D.V.D.A), devenue O.V.D.A.

Depuis 2020, ces deux établissements publics sont en transition et subissent leur processus de transformation. Et le jeudi 19 août 2022, le ministre d’État en charge du Développement rural, François Rubota Masumbuko avait pris des arrêtés désignant des chargés de missions de ces deux nouvelles structures. Pour l’Office des voies de desserte agricole (O.V.D.A), c’est M. Johann Kabasonga Kabamba qui était désigné, assisté de deux adjoints à savoir, MM. Yannick Asifiwe Zihidula, chargé des questions techniques, et Olivier Dinanga Mulumba, chargé des questions administratives et financières.

Le 22 novembre 2022, c’était le tour des agents et cadres de ces deux offices d’être nommés par des arrêtés ministériels. Et ils ont été notifiés par leurs chargés de missions. Ces derniers ont également organisé le processus de leur mécanisation. Pour les agents et cadres de l’O.V.D.A, ce processus est très avancé, a souligné M. Johann Kabasonga, le chargé de missions sortant, au cours d’une réunion générale tenue le lundi 10 juillet courant.

A cette occasion, il s’est dit réjoui avec son équipe d’avoir accompli la tâche lui confiée, celle d’amener l’O.V.D.A au niveau qu’il a atteint actuellement, celui d’avoir un comité de gestion. Et il a appelé les agents et cadres à respecter les nouvelles autorités de l’office, à aimer leur établissement et à travailler, chacun en ce qui le concerne, conformément aux instructions données et aux prescrits du règlement d’ordre intérieur.

« L’office émarge maintenant du budget de l’Etat. Ça c’est un grand pas. La mission pour moi est quasiment finie… Nous avons achevé la mission… Aidez vos nouveaux dirigeants à travailler. C’est le tout premier comité de gestion de l’office », a dit le chargé de missions sortant à l’intention des cadres et agents de l’O.V.D.A.

Après la remise et reprise que nous espérons intervenir incessamment, le nouveau comité de gestion de l’O.V.D.A, composé du PCA René Otshudi Olamba, du DG Cleophas Katumba Badashile et de Mme la DGA Geneviève Beya Mutuka, aura ainsi la charge de poursuivre et terminer le travail amorcé par les chargés de missions, afin de parvenir à l’effectivité des contrats de travail et la mécanisation de tous les agents et cadres.

Quid de l’O.V.D.A

Signalons que l’O.V.D.A est un établissement public sous tutelle du Ministère ayant le Développement rural dans ses attributions. Il a pour mission de construire, réhabiliter et entretenir les routes d’intérêt local ; et à aménager et entretenir les cours d’eau d’intérêt local (de 3ème et 4ème catégories) destinés à assurer les échanges entre les centres de production agricole et les centres de consommation. Egalement, des pistes de décollage et d’atterrissage dont la longueur ne dépassant pas 1000 mètres.

L’O.V.D.A jouit présentement d’une autonomie de gestion administrative et financière. Ainsi, les frais de fonctionnement de cet office sont constitués de 5% de leurs budgets annuels et prélevés au prorata de toutes les ressources collectées. L’OVDA bénéficie spécialement de la quotité du Fonds national d’entretien routier (FONER).

Il sied de rappeler que l’ancienne D.V.D.A, jadis sous tutelle du Secrétariat général du Développement rural, avait rendu des loyaux services à l’Etat pendant 33 ans. Et sa transformation pour la création de l’actuel O.V.D.A était confrontée à plusieurs difficultés d’ordre institutionnel, financier et matériel.

A savoir, l’OVDA gère le plus grand réseau routier de la République démocratique du Congo sur plus de 56.000 kilomètres. D’ailleurs, en date du mercredi 19 août 2020, le Gouvernement de la République avait officiellement lancé les travaux d’entretien permanent des routes de desserte agricole par le cantonnage manuel.

Cette cérémonie avait été présidée personnellement par l’ancien Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba dans la ville de Kenge, à près de 280 km à l’Est de Kinshasa sur la Route nationale n°1, et chef-lieu de la province du Kwango. Celle-ci a été choisie comme province pilote pour lancer ces travaux de réhabilitation et entretien permanent des routes de desserte agricole et pistes rurales à travers tout le pays, en partenariat aussi avec des Ongs locales.

Ces travaux étaient financés par le FONER (Fonds d’entretien routier) dans l’objectif de permettre l’évacuation facile des produits agricoles des lieux de production vers les grands centres de consommation, et de surcroit, booster l’économie rurale à travers la République démocratique du Congo.

Ainsi, ces routes de desserte agricole devraient être réhabilitées et entretenues par le cantonnage manuel avec d’autres ouvrages à côté, dont les dalots, les ponts, etc., et dans le respect des normes environnementales.

Lepetit Baende




Après cinq années en Rdc: Mgr Balestrero fait ses adieux à Félix Tshisekedi

Mgr Ettore Balestrero, dont la mission en République démocratique du Congo en qualité de Nonce apostolique est arrivée à terme, a rencontré le Président Félix Tshisekedi ce lundi à Kinshasa.

L’émissaire du souverain pontife a expliqué sa présence auprès de son hôte comme une visite d’adieux, car étant affecté depuis peu comme représentant du Pape auprès des Nations-Unies et des organisations internationales à Genève.

« Je suis venu dire au Président combien j’ai aimé ces années au Congo où j’ai connu une population résiliente, une population qui a de l’espoir », a déclaré Mgr Balestrero.

Concernant les relations entre l’Église et l’État, il estime qu’elles sont bonnes. « Il est important de se parler et de regarder ensemble vers le bien de la population et du pays. Cela nécessite l’implication de toutes les forces vives», a-t-il exhorté.

Le nonce apostolique a conclu son message en rappelant les propos du Pape lors de sa récente visite en RDC : « le Congo doit devenir ce que le Pape a dit, c’est-à-dire un pays toujours plus souverain de soi-même et toujours plus équitable de manière que tout le monde puisse se sentir respecté et puisse se développer. »