Eliminatoires CAN Côte d’Ivoire 2023: Le Jury disciplinaire de la CAF inflige un double forfait à la Mauritanie 

Le jury disciplinaire vient de décider d’infliger un double forfait à l’équipe nationale de la Mauritanie pour la double confrontation contre la RDC, le match joué à Kinshasa comme celui joué à Nouakchott en Mauritanie. Ainsi, la RDC passe en tête du groupe I avec 9 points et n’aura besoin que d’un nul pour se qualifier.

Voici ainsi la décision du jury disciplinaire de la CAF :

Le jury disciplinaire de CAF décide :

De déclarer le joueur Khadim Diaw inéligible et de sanctionner et de sanctionner les matches auxquels le joueur a participé comme perdu par forfait par la Mauritanie.

A cet égard, le jury Disciplinaire déclare le n° 77 RD Congo-Mauritanie et le match n° 101 Mauritanie –RD Congo comptant pour les éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2024 perdu par pénalité 3-0 conformément à l’article 105 du code Disciplinaire

D’infliger à FFRIM une sanction financière de 10.000 USD (Dix milles dollars)

De rejeter, toute autre réclamation.

L’amende de 10 milles dollars américains (Dix milles dollars américains doit être acquittée en dollars dans les soixante (60) jours qui suivant la notification de cette décision. Vous êtes priés de prendre les dispositions nécessaires pour virer ledit montant au compte de la CAF soit à la Banque CIB Swift code CIBEEGCXXX N° DE compte 100044333389. »




Sama Lukonde lance les travaux du 12ᵉ atelier international de travail du Réseau francophone des Régulateurs de l’énergie

Représentant spécial du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre Sama Lukonde a ouvert, ce mardi 11 juillet, à l’hôtel Béatrice, le douzième atelier international de travail du Réseau francophone des régulateurs de l’énergie.

Ces travaux, qui connaissent la participation de 32 pays membres de RegularE.Fr, sont organisés par l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Électricité ” ARE” sous le thème : ” Électrification hors réseau”.

Dans son mot d’ouverture, le Chef du Gouvernement a fait savoir que la libéralisation du secteur de l’électricité a marqué la rupture du monopole jadis consacré en faveur de l’État et a ouvert les portes à la concurrence pour les activités de production, de transport, de distribution, d’importation, d’exportation ainsi que de commercialisation de l’énergie électrique.

“C’est pour moi un honneur et un réel plaisir de vous souhaiter, au nom du peuple congolais et de son Excellence Felix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, qui m’a fait l’honneur de le représenter à cette cérémonie, la bienvenue en République Démocratique du Congo et de procéder au lancement officiel des travaux de l’atelier RegulaE.FR 23 autour du thème non moins pertinent :« l’électrification hors réseau ». En effet, permettez-moi de vous dire qu’à lui seul, le thème choisi par les organisateurs de cet atelier est évocateur d’une longue marche qui a conduit la République démocratique du Congo vers une mutation substantielle dans le secteur de l’électricité, avec comme point culminant, une réforme qui a libéralisé ce dernier, portée par la loi n°14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité.

Cette libéralisation a donc marqué la rupture du monopole jadis consacré en faveur de l’État et a ouvert les portes à la concurrence pour les activités de production, de transport, de distribution, d’importation, d’exportation ainsi que de commercialisation de l’énergie électrique”, a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde.

À en croire le Chef du Gouvernement congolais, pour consolider cet élan, et dans le souci de parachever cette réforme, le Président de la République, à travers son Gouvernement, a rendu opérationnelle l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité, en sigle « ARE », Établissement public créé en 2016 et dont la première des vingt (20) missions consiste en la promotion de la compétitivité et de la participation du secteur privé dans les domaines ainsi ouverts à la concurrence.

Par ailleurs, le premier des Warriors a souligné que la République démocratique du Congo, avec ses minerais stratégiques comme le Cobalt, le lithium, le cuivre, offre une opportunité, non seulement aux fabricants de batteries, mais aussi, aux chercheurs en technologies innovantes.

“La vision du Président de la République, Chef de l’État dans ce domaine repose sur le fait de mettre en valeur les recherches technologiques liées aux batteries à l’instar des systèmes de gestion de batteries qui permettent la prolongation de leur longévité. Certains de nos chercheurs congolais, à l’instar de Mme la Directrice Générale de l’ARE, le Professeur Sandrine Mubenga Ngalula, ici présente, se penchent déjà sur ces questions de recherche”, a dit le Chef du Gouvernement tout en encourageant l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité à poursuivre, en dépit des difficultés de parcours, cet élan positif, afin de faire exploser notre pays de son plein potentiel en matière d’électricité.

“Il va sans dire qu’il sera important de veiller à ce que l’électrification par réseaux isolés ne puisse pas entraver le déploiement progressif du réseau national ou des réseaux régionaux ainsi que le développement des infrastructures de production, essentiellement hydroélectriques, à vocation régionale ou nationale. Des mécanismes appropriés devront être mis en place pour faciliter, le moment venu, l’intégration des réseaux isolés au réseau national ou régional”, a-t-il signifié.

Clôturant son allocution, le Premier Ministre a réitéré aux participants à cet atelier ses remerciements pour leur présence à Kinshasa et a souhaité plein succès aux travaux.

Intervenant à son tour, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Olivier Mwenze Mukaleng a fait savoir que le taux de desserte en électricité est parmi le plus faible d’Afrique.  “L’électrification du pays ne pourra être enclenchée que par un dispositif d’ordre technique tel que le chemin directeur d’électrification de l’ensemble du territoire actuellement en cours de finalisation par le Gouvernement”, a-t-il ajouté.




Nouvelles nominations: Épicure Bohi Lokwa, un choix judicieux du Chef de l’Etat pour la relance de l’ONPA

Aux termes des dernières nominations de nouveaux mandataires des entreprises et établissements publics de l’État, plus de 100 personnes viennent d’être nommées par des ordonnances présidentielles rendues publiques le samedi 08 juillet 2023 à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC). Parmi lesquelles, M. Epicure Bohi Lokwa, nommé directeur général de l’Office national de pêche et aquaculture (ONPA) par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshisekedi. Il est secondé par M. Mutwaya Crispin comme directeur général adjoint. Et la célèbre députée nationale Henriette Atamina Wamu est ainsi nommée PCA de cet office ONPA.

A notre avis, suivant son parcours, M. Epicure Bohi s’avère être un choix judicieux opéré par le Président de la République pour relancer l’Office national de pêche et aquaculture (ONPA).Qui est donc le nouveau directeur général de l’ONPA ? Né à Kinkole-Pêcheur, cité périphérique située dans la partie Est de la ville-province de Kinshasa, dans la commune de la N’Sele, M. Epicure Bohi est fils des pêcheurs, lui-même aussi pêcheur.

Il est originaire de deux provinces de l’Équateur et de la Tshopo, à tradition de la pêche en RDC. M. Bohi est l’initiateur de l’Ongd-MAIK (Mouvement d’actions pour l’intégration de Kinkole), structure d’actions humanitaires qui accompagne les pêcheurs du Pool Malebo depuis 17 ans avec l’appui de la FAO, du FNUAP, ABEF-ND…, etc.

Depuis l’avènement du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la magistrature suprême, cette association sans but lucratif a toujours œuvré dans l’objectif de concrétiser la vision du Chef de l’Etat sur la production halieutique en République démocratique du Congo. Puisque, d’aucuns ne l’ignorent que le Président de la République tient mordicus à la relance du secteur de la pêche dans le pays.

L’on se rappellera qu’en 2015, c’est M. Epicure Bohi qui avait représenté les pêcheurs du Pool Malebo aux concertations politiques initiées par le Président honoraire Joseph Kabila.

Diplômé d’Etat en technique commerciale et administrative, il a été admis au grand séminaire jusqu’à accéder au sacerdoce, ministère qu’il a exercé comme directeur de discipline et recteur du collège Saint Raphaël. Après s’être retiré volontairement du sacerdoce pour le mariage, il a assumé les différentes fonctions, notamment d’assistant parlementaire au Sénat ; représentant national des universités maghrébines en RDC ; proviseur de l’Académie des sciences et technologies de Kinshasa ; membre de la commission présidentielle de pêche et directeur général de COPECOP.

M. Epicure Bohi est également formateur des assistants parlementaires. L’on doit ajouter qu’à son actif, il a été également l’initiateur de la tribune de la pratique de la pêche en RDC/État des lieux et perspectives.

Clin d’œil sur d’autres nominations dans les domaines touchant à l’agriculture

Concernant ces nominations, le journal L’Avenir s’est aussi intéressé à celles effectuées essentiellement dans les domaines qui touchent aux secteurs de l’agriculture, de l’environnement et des mines. Pour ce faire, signalons qu’à l’Institut national pour l’étude et la recherche agronomique (INERA), M. Kikobia Kakusu Hilaire est nommé PCA, M. Kankonde Ntima Dominique directeur général et Muhiha Mwange Mamy est directeur général adjoint.

À l’Office national des produits agricoles (ONAPAC), MM. Mukengeshay Mutombo, Mwanza Singoma Amisi sont respectivement nommés PCA et DG, et Kennedy ISANGO Berthe DGA. A l’Office des voies de desserte agricole, le PCA nommé est M. Otshudi Olamba René. Katumba Basashile Cleophas est DG et Beya Mutuka Geneviève directeur général adjoint.

Au Fonds forestier national (FFN), M. Rigobert Kuta Mwana Kuta est nommé PCA, MM. Mulumba Kalala directeur général, et Assani Ongalasa directeur général adjoint. À l’Office national du tourisme (ONT) M. Mukuku Malika Fula est nommé PCA, Yombo Mukendi Jolie DG et Paul Diakese directeur général adjoint.

Pour la Régie des voies fluviales (RVF), M. André Pungwe Songwe est nommé PCA, Lwaboshi Daniel directeur général et Malumba Kapinga Divine est nommée DGA. Sont nommés au Service géologique national du Congo (SGNC), MM. Gety Mpanu Mpanu (PCA), Wamenya Raoul (DG) et Ngoy Kasongo Adelard Joel (DGA). À la Minière des Bakwanga (MIBA), Jean – Charles Okoto est nommé PCA, Kabanda Kana André DG et Kazadi Mabika DGA.

Pour la Caisse de solidarité nationale et gestion de catastrophe humanitaire, Mme Gisele Ndaya Luseba est nommée PCA, M. Bongole Efika DG et Kayembe Francis DGA. À l’Autorité de contrôle et de régulation des marchés des substances minérales stratégiques, M. Mpoy Luabeya Patrick est PCA, Kabundi Umba DG et Carrelle Mizumu Mabi DGA.

Lepetit Baende




Loi foncière: La CONAPAC dépose ses propositions à l’Assemblée nationale à la mi-juillet

Le processus d’adoption de la proposition de loi foncière (en examen à l’Assemblée nationale) est émaillé de nombreux écueils. Chaque partie prenante doit devoir se battre pour faire prévaloir ses préoccupations. En tout cas c’est ce que pense la Confédération nationale des producteurs agricoles du Congo (CONAPAC). Cette plateforme paysanne se dit consciente que ce combat n’est pas encore gagné d’avance. « Il faut lutter et rester vigilent et être proactif sur le processus. Dans tous les cas, il y a encore un chemin à parcourir pour aboutir à la promulgation de ladite loi », affirme la CONAPAC dans son analyse du document de la proposition de loi foncière.

Cette analyse a été faite jeudi 06 juillet courant par des experts et délégués des organisations de la société civile. A l’issue de laquelle, il a été élaboré des propositions à soumettre au bureau de l’Assemblée nationale. D’autant plus que l’objectif de cette analyse était de produire une note de propositions à réintégrer pour enrichir le document de la proposition de loi foncière déposée par la commission PAJ (Politique, administrative et judiciaire) de la chambre basse du Parlement.

Signalons que cette commission PAJ vient de déposer la mouture du document de la proposition de loi foncière au bureau de l’Assemblée nationale. Et lors de la clôture de la session de mars, le jeudi 15 juin dernier, le président de cet organe législatif a ouvert une possibilité à toutes les parties prenantes de déposer à ladite commission leurs propositions d’amendement ou d’enrichissement du document.

Les différents acteurs s’activent donc pour faire prévaloir leurs préoccupations dans ce document qui aura connu des multiples modifications selon les jeux, les enjeux et les forces en présence. Pour ce qui est de la CONAPAC en particulier et des producteurs agricoles familiaux en général, certaines préoccupations sont fondamentales et ne devraient pas être négociables au vu des enjeux et des intérêts des paysans producteurs familiaux.

Or, il est déjà prouvé que le parcours de ce document a fait l’objet de tripotages importants et que les différents acteurs s’activent pour faire valoir leurs intérêts pour mieux se positionner dans le secteur foncier en RDC. C’est dans ce cadre que la CONAPAC a envisagé une relecture, une analyse de ce document afin d’apprécier le degré de la prise en compte des préoccupations des petits producteurs agricoles.

La CONAPAC promet la mise en place d’une stratégie de lobbying

Voilà pourquoi, la CONAPAC a réuni jeudi dernier des experts et délégués des organisations de la société civile, qui ont procédé à une analyse de ce document déposé par la commission PAJ. Ils ont également relevé et reconfirmé les préoccupations des producteurs agricoles à intégrer dans ce document de la proposition de loi foncière. Aussi, ont-ils harmonisé les différents documents et préoccupations afin de produire une note de propositions à soumettre au bureau de l’Assemblée nationale.

Lors de cette activité, ces experts et délégués des organisations de la société civile ont fait une analyse de l’économie politique sur les intérêts autour du droit foncier, et notamment en ce qui concerne le positionnement durant et après la période électorale. Et ils ont identifié les dispositions indispensables qui devraient figurer dans la loi foncière ainsi que des interdits des organisations paysannes par rapport à la proposition de loi sous examen.

La CONAPAC promet donc de mettre en place une stratégie de lobbying avec ses alliés pour déposer le document au bureau de l’Assemblée nationale au plus tard mi-juillet. A savoir, la CONAPAC est une des trois faitières nationales des organisations paysannes congolaises à côté de la COPACO et de l’UNAGRICO.

C’est est une plateforme qui rassemble en son sein les fédérations provinciales des producteurs agricoles. La CONAPAC réunit plus de 500.000 ménages et donc, plus ou moins 3 millions de membres pris individuellement.

Lepetit Baende




Formation des préposés au repérage des bureaux de vote: 2.500 agents vont être déployés pour 15 jours sur l’ensemble du territoire

Le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, a lancé à la salle Abbé Apollinaire Malu-Malu, au nom du Président Denis Kadima Kazadi (empêché), la formation des préposés au repérage des bureaux de vote et à l’identification des membres des bureaux de vote et de dépouillement.

En présence du Secrétaire Exécutif National, Thotho Mabiku Totokani et la Secrétaire Exécutif Provincial de Kinshasa, Mme Anne-Marie Mukwayanzo Mpundu.

C’est un total de 2 500 préposés qui seront formés sur l’ensemble du territoire national pour une durée de deux jours (du 12 au 13 juillet 2023). Les facilitateurs de cette formation sont des missionnaires de Kinshasa, des chefs d’antennes et les informaticiens.

« L’objectif général poursuivi par cette formation dont la durée est de 15 jours consiste à doter la CENI de la cartographie des Bureaux de vote et de dépouillement (BVD) et de constituer la base des données du personnel électoral pour les scrutions prévus le 20 décembre 2023 et ceux de 2024.

Votre rôle principal se résume donc à confirmer ou infirmer comme site de vote chaque centre d’inscription ayant fonctionné pendant l’opération de Révision du fichier électoral 2022-2023. Une fois confirmé, le site de vote est appelé à abriter un ou plusieurs centres de vote selon le nombre des bureaux de vote générés », a souligné le Rapporteur Adjoint.




La CENI est formelle: Aucune prolongation ne sera accordée

Lors de sa plénière du 07 juillet 2023, la Commission électorale nationale(CENI), statuant sur quelques questions en rapport avec le processus électoral, a rappelé dans le communiqué de presse n°032/CENI/2023 du 10 juillet 2023, qu’aucune prolongation ne sera accordé à cause des impératifs calendaires évidents. Ce rappel fait suite au constat d’une lenteur généralisée dans la soumission des dossiers par des candidats indépendants ainsi que les partis et regroupements politiques.

Ce constat s’explique principalement par des rumeurs d’un hypothétique glissement faisant suite à une série des négociations après que le Président de la CENI ait préconisé de dialoguer avec les parties prenantes dans le processus électoral. Lors du dernier meeting de l’opposition au terrain Sainte Thérèse, Martin Fayulu Madidi, le challenger de l’actuel Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi à la présidentielle 2018, avait confirmé sa disponibilité à aller au dialogue pour une sortie de crise négociée.

Mais c’est ici le cas de se poser la question de savoir sur quoi devait se baser les discussions et pour quels objectifs. Dans certains calculs politiciens, l’on s’attendait au ‘partage du gâteau’ à l’issu des négociations, ce qui aurait été à la base de la « lenteur généralisée dans la soumission des dossiers par des de candidats ».

Toutefois, un autre son de cloche, bien antérieur aux calculs politiciennes de certains opportunistes politiciens, venait déjà de Marie Josée Ifoku, la Gouverneure honoraire de la Tshuapa et unique femme à la présidentielle de 2018. Cette dernière parlait déjà d’une révolution éthique par une transition républicaine pour la renaissance d’un nouveau Congo conduisant la nation vers la 4ème République. Cette transition, non pas pour le partage du gâteau, devait être marqué par un temps d’arrêt pour réfléchir en citoyens nationalistes, dans la légalité, pour sortir la RDC de la prédation dont elle est victime depuis plus de 138 ans.

Une transition vers la 4ème République s’impose d’après Me Bamuangayi

Cette idée chère à Marie Josée Ifoku, dont « la Motivation au regard des Structures de la Société, permettant de se réveiller du long sommeil, véritable Renaissance de la RDC, depuis le 1 er juillet 1885 », selon Me Ghislain Bamwangayi, est largement partagée par ce puriste du droit.

Cet intellectuel estime que le congolais n’a pas compris ce qu’avait dit Mao Tsé Tsungà savoir :

« La politique est une guerre sans effusion de sang, et la guerre une politique avec effusion du sang ». Dans différents contextes, particulièrement pour ce pays en guerre perpétuelle imposée de l’extérieur, il est mieux de se prémunir de cette conviction au cours des analyses sur ce que traverse la République Démocratique du Congo.

Ainsi la politique est la cause majeure de l’insécurité sur toute l’étendue du territoire congolais, et risque de s’y implanter si l’on ne maitrise pas le savoir de nos armes ainsi que les armes du savoir.

La RDC « est en guerre dès la création de cet EIC, jusqu’à nos jours, et il s’impose une autre lecture de la politique menée dans notre pays dont les gouvernements se sont succédés sans jamais eu à concevoir une approche cohérente pour une meilleure figuration de l’état dans une vision répond à notre vocation universelle pour laquelle le Congo est soumis à la guerre », souligne Me Ghislain Bamuangayi.

Ce dernier préconise d’un élan et intelligence patriotiques, envisager une autre politique, dans un autre système d’une élaboration par des congolais, en vue d’engager le pays dans un processus qui puisse aboutir à sa renaissance, en faisant la rupture avec les antivaleurs de la 3ème République, pour asseoir celle des valeurs qui vont caractériser la 4ème République. Bien que défenseur d’une transition pour une révolution éthique, Marie Josée Ifoku s’assume et affirme que le parti politique qu’elle préside, l’Alliance des élites pour un Congo nouveau (AeNC), « prendra toutes ses dispositions au cas où sa proposition de transition ne sera pas pris en compte ». Ce qui fait que réunions se multiplient dans son quartier général, pour na pas faire partie de ceux dont la « lenteur généralisée dans la soumission des dossiers par des de candidats » est dénoncée par la CENI.

« Les raisons majeures d’organiser la transition politique qui va au-delà des réformes est liées à toutes les tentatives de changement focalisées sur le structurel et non dans un processus du changement d’un état des valeurs négatives à un autre plus positives pour le développement intégral, impliquant l’homme comme acteur de ce changement ; l’absence d’un leadership moral pour conduire à ce changement est la raison majeure de l’effondrement des valeurs républicaines et d’éthiques ; l’échec de socialiser les citoyens aux valeurs démocratiques ; peu des gens comprennent que la démocratie est en fait un code de conduite élaboré pour soutenir les valeurs d’éthique ; nous sommes aujourd’hui ce que nous avons toujours été dans notre être moral qui influence la gestion du pays dans toutes ses structures, suite à notre incapacité d’adhérer à ces valeurs », affirme le juriste.

Ainsi donc, le rôle de la structure politique étant celle de coordinations des autres structures de la société, desquelles elle reçoit l’impulsion pour concevoir, orienter et coordonner l’action du changement, il va falloir, au préalable concevoir une transition politique, en capitalisant sur le passage à un état des valeurs, soutenu et accompagné, par la justice transitoire qui conduit à la renaissance de la citoyenneté porteuse des valeurs recherchées dans le chef des bâtisseurs de la 4ème République.

« La structure politique devra s’engager avec des acteurs politiques de haute qualité morale et de la société comme animateurs de cette transition à l’échelle des valeurs, accompagnées et soutenue par la justice transitoire dont les animateurs ont montré leur limite, en bloquant ce processus de transition politique engagé en 1992, et qui avait capoté sans conclusion, à cause de ces antivaleurs qui ont caractérisé ce processus », suggère Bamuangayi. En un mot, la révolution morale s’impose !

Willy Makumi Motos

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Francophonie : Dr Serge Hollen rassure sur les dispositions prises dans la sécurité médicale à Kinshasa 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Me Peter Kazadi Kankonde, le vice-ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Serge Hollen et le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, ont co-animé ce lundi 10 juillet 2023, un briefing presse autour des mesures sécuritaires prises par le Gouvernement contre le banditisme urbain à Kinshasa.

Prenant la parole, Peter Kazadi est de prime à bord revenu sur les différentes formes d’insécurité qui mine la ville province de Kinshasa. Du phénomène Kuluna au kidnapping en passant par le phénomène milice “Mobondo” qui s’est étendu jusqu’à la capitale, le Chef de la sécurité congolaise a rassuré des mesures du gouvernement pour lutter contre l’insécurité et restaurer l’autorité de l’État. Ce qui passe notamment par une motivation de la police.

Soulignant les résultats palpables sur le terrain enregistrés à Kinshasa dont l’arrestation de plusieurs Kulunas, Peter Kazadi a promis l’apport considérable du gouvernement dans l’intensification de ses actions.

“Les résultats sont là. Nous sommes en train de faire sentir l’autorité de l’État puisqu’il reste au-dessus de tout le monde, personne ne peut le défier indéfiniment. Nous continuons ce travail, et je pense que d’ici-là, puisque nous allons intensifier les actions, nous avons d’abord ciblé Kinshasa comme la ville test pour voir l’efficacité des méthodes que nous appliquons, et après quelques jours, nous allons étendre dans nos provinces partout où il y a l’insécurité afin que nous puissions juguler cette situation qui nous frappe tous puisque l’insécurité peut frapper tout le monde”, a-t-il rassuré.

Prenant la parole à son tour, le Vice-Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Serge Hollen a rassuré que toutes les dispositions sont prises dans la sécurité médicale à Kinshasa surtout à l’approche des IXès Jeux de la Francophonie prévus du 28 juillet au 6 août 2023.

Répondant à la question sur le trafic d’organes qui continue de faire boules de neige à Kinshasa, Serge Hollen a balayé d’un revers de la main cette hypothèse et a tenu à rassurer la population kinoise.

“Un trafic d’organes demande une infrastructure. Non seulement il faut avoir des infrastructures, il faut aussi avoir des gens expérimentés pour prélever les organes mais aussi les conditions de conservation et de transport. Et il faut savoir sur ces organes qui sont prélevés ont une vie limitée (…) Pour retirer un organe, ce sont des chirurgiens et des équipes entraînées. Et ça ne prend pas moins de 12 heures. Les gens ne savent pas de quoi ils parlent”, a-t-il souligné.

Pour sa part, Patrick Muyaya a rappelé la volonté du gouvernement congolais et son implication dans la lutte contre le banditisme urbain.

“Vous avez tous suivi avec nous le procès qui a été organisé il y a quelques jours, parce que vous savez, le premier ministre est encore revenu au conseil des ministres sur la nécessité pour le gouvernement de travailler notamment avec les provinces pour lutter contre le banditisme urbain. Et à Kinshasa nous avons assisté ces derniers jours à des coups de filet. D’abord ces milliers de Kulunas qui ont été arrêtés, présentés au stage des Martyrs, et ensuite vous avez vu qu’on a arrêté ceux qu’on a présenté comme responsables des cas de kidnapping. À Kinshasa il y a eu un procès et des condamnations. Et la plupart ont été condamnés à perpétuité. Toutes ces choses sont faites sous la supervision du Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières”, a dit Patrick Muyaya.

L’occasion pour le ministre de la Communication et Médias de rassurer également sur la sécurité des athlètes à l’approche des IXès Jeux de la Francophonie.

“Vous savez que les infrastructures destinées à accueillir les compétitions sportives ont été apprêtées. Les derniers coups de balai sont en cours mais qu’il y a des dispositions qui sont prises aussi tant que niveau sécuritaire pour assurer la sécurité des athlètes durant la compétition et de toutes les délégations qui vont arriver. On les attend par milliers. Et vous savez aussi que la santé est une des préoccupations principales qui concerne l’organisation de ces jeux parce qu’il est question de s’assurer que les athlètes qui viendront, en cas d’urgence, quelles sont les mesures qui sont prises”.




Patrick Muyaya et Alyson King scrutent les défi et opportunités de relations bilatérales entre la Rdc et la Grande Bretagne

L’ambassadeur de la Grande Bretagne en RDC, Mme Alyson King O.B.E a été reçue en audience ce mardi 11 juillet 2023 par le ministre de la communication et médias dans son cabinet. Au menu de leurs échanges, le défi et les opportunités de relations bilatérales entre la RDC et la Grande Bretagne.

“Les élections représentent une opportunité d’améliorer l’image internationale de la RDC. Donc, c’était une opportunité pour nous de parler justement de progrès techniques et des avancées du processus électoral”, a-t-elle déclaré.

Elle n’a pas manqué de donner la position de son pays sur l’agression rwandaise dont est l’objet la partie Est de la RDC.

“On tient à la paix et la sécurité en RDC. Donc on a parlé longuement de cette question et on a appris que de solutions africaines aux problèmes africains. Nous faisons au maximum tous nos efforts pour aider à trouver de solutions durables selon les feuilles de route de Luanda et de Nairobi”, a-t-elle expliqué.

Pour rappel, Alyson King avait rencontré en date du 07 juillet dernier le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi. Avec lui, également les échanges avaient porté sur le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo. La diplomate britannique s’était réjouie des échanges qualifiés de fructueux qu’elle a eus avec le numéro un de la CENI qui lui a fait part de l’évolution des préparatifs des scrutins du 20 décembre 2023.

Elle a rassuré que son pays œuvre pour le retour de la paix dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo, agressée par le Rwanda à travers le groupe terroriste M23. Durant son mandat, elle militera pour que les relations diplomatiques entre son pays et la Rd-Congo demeurent au beau fixe.




Rdc : Judith Suminwa Tuluka et Bruno Lemarquis co-président la 1ère réunion du comité de pilotage conjoint du Fonds pour la consolidation de la paix des Nations Unies pour l’année 2023 

La ministre d’Etat, ministre du Plan, Mme Judith Suminwa Tuluka et le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies, Monsieur Bruno Lemarquis ont co-présidé ce jeudi 06 juillet 2023, à Kinshasa, la première réunion du comité de pilotage conjoint du Fonds pour la consolidation de la paix des Nations Unies (PBF) en République démocratique du Congo, pour l’année 2023.

Selon une note publiée à cet effet, les travaux ont essentiellement porté sur le passage en revue du niveau de mise en œuvre des activités, notamment à travers les projets en cours et/ou ceux déjà clôturés.

Le Coordonnateur résident a salué la tenue de cette réunion semi-annuelle, et surtout la présence des Gouverneurs des provinces dans lesquelles les projets sont exécutés, à savoir le Kasaï, le Kasaï Central et le Tanganyika (représentée), une preuve du niveau d’appropriation élevé de leur part.

M. Lemarquis a souligné que la paix reste un chantier transversal, indispensable à la cohésion de l’ensemble de l’architecture d’un développement durable, une entreprise sur le long terme qui exige un investissement particulièrement soutenu, une priorisation des secteurs et une mobilisation de la volonté politique. C’est ainsi qu’il a évoqué la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des initiatives d’appui à la consolidation de la paix en RDC en vue de ne pas perdre les acquis des efforts de paix fournis par le Gouvernement de la RDC et ses partenaires.

« Au titre de son plan d’investissement pour l’année 2023, […] le PBF a investi dans la gouvernance sécuritaire inclusive, l’accès équitable des communautés twa et bantou aux ressources socio-économiques et naturelles pour une cohabitation pacifique, l’accès à la justice et justice transitionnelle, l’appui à la mise en œuvre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS), ainsi que les initiatives visant les appuis à la femme et à la jeunesse qui ont permis de renforcer les capacités de plusieurs organisations de la société civile nationale à Kinshasa, Tshikapa, Kananga, Bukavu et Goma », a souligné M. Bruno Lemarquis, réaffirmant l’engagement constant du Système des Nations Unies à poursuivre ses appuis multiformes à la RDC pour une paix durable au bénéfice de tous.

Pour sa part, la ministre d’Etat, ministre du plan, a salué l’apport des activités mises en œuvre dans le cadre des projets PBF, soutenant les efforts du Gouvernement pour le rétablissement de la paix sur l’ensemble du territoire national. Mme la ministre d’Etat a interpellé les membres du Comité de pilotage, en tant qu’organe en charge de la supervision et la coordination stratégique de l’ensemble des interventions PBF dans le pays, sur la responsabilité de s’assurer que cette contribution soit la plus efficace possible et durable.

‘’A cet effet, au regard des similitudes entre les conflits qui sévissent actuellement dans la partie ouest du pays (Kinshasa, Kwango, Kwilu), avec le phénomène dit MOBONDO et ceux ayant émaillés l’histoire récente des provinces de Kasaï, du Kasaï Central et de Tanganyika, il y a lieu de réfléchir profondément sur la possibilité de dupliquer l’expérience satisfaisante de ces provinces pour le bien-être des communautés de la partie ouest du pays ’’, a martelé Mme Judith Suminwa Tuluka.

Les Gouverneurs du Kasaï et du Kasaï Central ainsi que le ministre provincial du Plan du Tanganyika, les trois provinces actuellement couvertes par les projets PBF, ont présenté les principaux résultats réalisés dans leurs provinces respectives.

De ces résultats, il se dégage une amélioration notable dans les domaines de la réconciliation et cohésion sociale, la gouvernance locale et la réintégration communautaire et solutions durables, pour un investissement global évalué à plus de 29,6 millions de dollars américains pour la période d’éligibilité en cours, à savoir 2020-2024.

En quoi consistent ces progrès ?

Disons que ces progrès portent, entre autres, sur la mise en place de mécanismes de justice transitionnelle et la lutte contre l’impunité des crimes de droit international ; Le renforcement de la cohésion sociale, la cohabitation pacifique des communautés ; Le renforcement de la gouvernance locale en matière de sécurité, devenue plus inclusive ; La réintégration socioéconomique de couches vulnérables et à risques ; L’appui aux entités territoriales sur l’élaboration des plans de développement locaux ainsi que les plans d’investissement locaux ; Le renforcement de regroupements des femmes et jeunes à la base, ainsi que leur participation dans le dialogue communautaire

Soulignons que le Fonds pour la Consolidation de la Paix du Secrétariat Général des Nations Unies (PBF) est l’instrument financier utilisé en premier recours pour maintenir la paix dans les pays où un conflit violent risque d’éclater ou sévit déjà. Le PBF a approuvé 85 millions de dollars américains d’investissements pour la RDC depuis le début de son engagement en 2009 dont 9 millions dans le cadre de la Stratégie Internationale de Soutien à la Sécurité et à la Stabilisation (ISSSS) pour l’Est de la RDC, par l’intermédiaire de sa contribution au Fonds de Cohérence pour la Stabilisation. Un budget cumulatif en 2023 d’environ 33 millions de dollars américains du Fonds sont en cours de mise en œuvre.

Depuis 2018, le PBF a commencé à appuyer les acteurs nationaux dans leurs réponses aux conflits dans le Kasaï, Kasaï Central et le Tanganyika, à travers des projets axés sur la réconciliation, la justice transitionnelle et la réintégration socioéconomique basée sur l’approche communautaire.

Le Comité de Pilotage Conjoint du Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies est établi pour superviser et coordonner les opérations du Fonds en RDC, conformément à la déclaration d’éligibilité du pays aux financements PBF par le Secrétaire Général des Nations Unies pour la période 2020-2024.

Ce comité de pilotage est co-présidé par la Ministre d’Etat, Ministre du Plan et le Coordonnateur Résident du Systèmes des Nations Unies en RDC. Les autres membres de ce comité de pilotage sont des ministères concernés par le financement en cours, un délégué de la présidence de la république, un délégué de la primature, des représentants de la société civile, les gouverneurs des provinces couvertes, un représentant des partenaires techniques et financiers, des chefs des agences, fonds et programmes des Nations Unies en RDC ainsi qu’un représentant de la MONUSCO.




Covid-19 ne représentant plus une menace : Le Gouvernement compte lever certaines mesures restrictives  

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé, ce mardi 11 juillet, à l’immeuble du Gouvernement, une réunion du Comité Multisectoriel de Riposte contre la Covid-19. Cette réunion avait pour objectif de statuer sur les mesures prises au niveau du pays contre la Covid-19 au regard de la position actuelle de l’OMS sur cette pandémie face à l’évolution de la situation.

Le Ministre de la Communication et Médias qui a fait le compte-rendu de la réunion a indiqué qu’il était question au cours de cette réunion de tirer les conséquences vis-à-vis de l’évolution de la situation sanitaire,  notamment celle liée à la Covid-19 qui, selon l’OMS, ne représente plus une menace pour la population.

” Il s’est agi de la réunion du comité multisectoriel de Riposte contre la covid-19. Vous savez qu’en conseil des Ministres, il y a quelques semaines, le Ministre de la Santé avait déjà déclaré que la Covid-19 ne représentait plus la menace mondiale. Et, au niveau de l’OMS, il y avait des mesures qui étaient prises. Vous savez qu’il y a un décret encore en vigueur en République démocratique du Congo, qui fixe particulièrement des mesures. Et, dans cette réunion, il était question de tirer les conséquences du fait que la pandémie ne représente plus une raison ou une menace et d’envisager la levée des mesures suivant l’acte réglementaire qui avait été posé à propos”, a dit le Ministre Patrick Muyaya Katembwe.

Pour sa part, le Ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, a souligné la nécessité de lever les mesures restrictives prises au pays compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain. Mais, le tout passera par un décret du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

“Effectivement, c’est une réunion multisectorielle de toute l’équipe qui a géré la COVID-19 en partant du Premier Ministre lui-même, qui s’est réunie pour titrer les conséquences. Une des premières conclusions, c’est que l’OMS a levé l’urgence de santé publique et de portée internationale. Et donc, nous allons travailler maintenant pour pouvoir rédiger les mesures concrètes que le Ministre de la communication pourra annoncer à la population. Mais, ce qui est certain est que l’on va lever les mesures qui étaient déjà prises notamment au niveau des frontières”, a expliqué Samuel Roger Kamba.

Il sied de noter qu’avec la levée attendue de ces mesures, le test et le vaccin Covid-19 ne seront plus exigés ni à l’entrée ni à la sortie des frontières du pays.