CAN 2023( Q): La Rdc l’emporte sur tapis vert devant la Mauritanie !

Conformément à l’article 125 du code disciplinaire de la Caf, la Mauritanie a officiellement écopé d’un forfait pour son match retour joué contre la Rdc a Nouakchott. L’annonce a été ce mardi dans la soirée par le jury disciplinaire de la Caf.

En effet, lors de la rencontre ayant opposé la Mauritanie à la rdc (1-1), l’adversaire des léopards avait Khadim Ndiaye , né à Dakar, ve dernier avait disputé les éliminatoires du CHAN 2020 avec l’équipe locale du Sénégal. Il était donc non éligible pour représenter les Mourabitounes. le choix d’une nationalité sportive se limite à la sélection des équipes d’âge, dépasser cette étape, le joueur ne peut aucunement changer de nationalité ou représenter une autre nation.

Une réserve a été émise auprès de la Caf par la fédération congolaise de football association. Le jury a pour ce faire donné raison aux congolais, qui peuvent désormais récupérer les deux points perdus. Conséquences, les léopards ont désormais 9 points et pointent à la première position du groupe I.

 

Outre la perte de la rencontre par forfait, la Fédération Mauritanienne de football (FFRIM) est sommée de payer 10.000$ d’amande .




Le prof Tony Mwaba clôture sa tournée par la Province Éducationnelle de Kinshasa/Lukunga

C’est ce mardi 11 juillet que le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, a clôturé ses réunions populaires avec les Chefs d’établissements de la ville province de Kinshasa dans la province éducationnelle de Kinshasa/Lukunga.

A cet effet, l’Institut de la Gombe, située dans la même Commune portant le même nom, a servi de cadre à cette cérémonie qui a regroupé les chefs d’établissements de 7 communes qui constituent le district administratif de Lukunga.

Parce qu’une dernière étape dans la province administrative de Kinshasa, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a commencé son discours par remercier les directeurs chefs des services de l’administration centrale de l’EPST pour leur accompagnement sans faille dans cette campagne. Par la même occasion, le Ministre a remercié particulièrement le Proved de Lukunga qui a réussi à lutter contre les antivaleurs et a imposé le respect strict de la gratuité de l’enseignement primaire. Parce que si, la Province éducationnelle de Kinshasa/Plateau a été le siège des antivaleurs, Kinshasa/Lukunga a été le bastion de la lutte contre la gratuité de l’enseignement primaire public.

C’est une province éducationnelle qui a été pratiquement le siège de la marchandisation de l’éducation où il y a eu des résistants contre cette réforme qui est consignée dans le contrat social voté au référendum par tous les Congolais, la Constitution. Qui combat la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics est semblable à ceux qui nous agressent, a-t-il souligné.

S’adressant aux chefs d’établissements scolaires, le Ministre Tony Mwaba a fait remarquer à ses hôtes que dans leurs établissements, ces derniers représentent le Ministre, et par ricochet le Gouvernement. Partant de cela, un chef d’établissement se trouve dans le banc gouvernemental et non le banc syndical. Il est donc le représentant du pouvoir organisateur (l’employeur).

Il revient alors à ces auxiliaires du Gouvernement de défendre et de protéger les intérêts du pays. Le Ministre Tony Mwaba a rappelé aux chefs d’établissements scolaires le rôle qui est le leur notamment l’encadrement des élèves et des enseignants, la supervision des activités,  l’élaboration et l’exécution du budget ainsi que le contrôle sanitaire et environnemental de l’établissement.

La lutte contre les antivaleurs, une urgence

Premier à prendre la parole, le Proved de Lukunga Sieur Jean-Pierre Yoy Bokete a dressé une cartographie détaillée de sa juridiction qui comprend 13 sous-divisions réparties dans 7 communes: Barumbu, Gombe, Kinshasa, Kintambo, Lingwala, Mont-Ngafula et Ngaliema; 26 pools d’inspections dont 13 pools primaires et 13 pools secondaires ; 26 antennes de la DINACOPE ; 6 coordinations des écoles conventionnées ; 6 associations des parents d’élèves; 2 associations provinciales des écoles rivées agréées et 7 structures syndicales.

En rapport avec les statistiques, la province éducationnelle de Kinshasa/Lukunga compte 725 écoles maternelles dont 75 publiques; 1261 primaires dont 337 publiques; 870 écoles secondaires dont 203 publiques; 105 bureaux gestionnaires ; soit au total, 2856 dont 720 établissements scolaires publiques tous mécanisés.

Quant aux effectifs des élèves, Kinshasa/Lukunga regorge en son sein 689.533 élèves dont 319.104 filles répartis comme suit: 42.660 élèves au maternel; 417.201 élèves au primaire, dont 353.200 élèves dans les écoles primaires privées agréées et 229.672 élèves au secondaire.

Vexée par l’agir spontané des chefs d’établissements, Mme le Secrétaire général a interpellé ces derniers en ce qui concerne la lutte contre les antivaleurs avant de les convier à mettre en pratique les orientations du Ministre de l’EPST. Ensuite, elle a énuméré la plage de documents que doit détenir un chef d’établissement scolaire pour la gestion efficace et efficiente de l’école.

Il sied de noter qu’après l’étape de Kinshasa, le Ministre Tony Mwaba Kazadi va continuer cette campagne dans quelques provinces administratives et éducationnel




RPDC; «En cas dune nouvelle autre intrusion éventuelle de lUS Air Force sans aucun motif, très dangereux sera létat de son vol!»

Voici le communiqué (11/07/2023) de KIM Yo Jong, Chef adjointe de département du Comité Central du Parti du Travail de Corée, parti au pouvoir en République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires dEtat de la RPDC, NDLR) qui se lit comme suit:

Les Autorités militaires (ou Comité des chefs détat-major interarmées) de la République de Corée (ou Republic of Korea ou ROK qui désigne la Corée du Sud – DROM-COM des USA – et qui tire son origine, avec siège à létranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en apparence seulement en 1948 par les USA qui avaient divisé la Péninsule coréenne pour mieux régner, NDLR) ont;

pris, une fois de plus, les devants démesurés en ce qui concerne les actes provocateurs de lArmée des USA (occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945 jusquici après leur fiasco dagression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR)

affirmé effrontément quil sagissait des activités de vol normales de lAlliance ROK-USA

nié, ainsi, lesdits faits portant atteinte à la souveraineté de notre RPDC.

La question de lespace aérien est une affaire entre notre Armée Populaire de Corée (APC) et lUS Army. Les voyous militaires de la ROK devraient cesser dêtre présomptueux ou prétentieux en se taisant tout de suite (au lieu de ségarer comme s’ils sont devenus le porte-parole du Département de la Défense US ou du Commandement Indo-Pacifique de l’US Army, NDLR).

Ce 10 juillet 05:15-13:10, lavion (RC-135S ou U-2S ou RQ-4B dont la rotation est constatée toute la semaine en cours, NDLR) de reconnaissance stratégique de lUS Air Force a fait ses 8 intrusions sans aucune raison dans la Zone Economique Exclusive de la RPDC au-dessus de la Mer de lEst de Corée, de 435km à lEst de Tongchon (Province Kang-won de la RPDC) à 276km au Sud-Est de Uljin (Province Kyongsang-Nord de la ROK), pour ses actes despionnage.

Jai déjà (10/07/2023) été mandatée davertir la riposte de notre APC. En cas d’une nouvelle autre intrusion éventuelle de lUS Air Force sans aucun motif, très dangereux sera létat de son vol.




Ambassade de la RDC à Pretoria : une taupe dans le dispositif diplomatique RDC-RSA ?

La 12ème grande commission bilatérale RDC-RSA vient de réchauffer les relations entre les deux pays qui semblaient être sous le coup de certaines pesanteurs, alors qu’ils sont appelés à jouer le rôle de locomotive pour l’Afrique australe et centrale. Du coup, les partisans du «Congo bashing», logés même à l’Ambassade de la RDC à Pretoria avec mission d’éloigner les deux capitales en distillant des diatribes, pour des raisons inavouées, à l’endroit  du régime à Kinshasa, sont en train de passer de l’ombre à la lumière. Surtout avec l’apparition à Kinshasa du nouvel ambassadeur Fidèle Muleja aux côtés des officiels sud-africains à Kinshasa.

Y-a-t-il une taupe dans le dispositif diplomatique de la RDC en RSA vraisemblablement opposé au renouveau des relations entre les deux pays ? C’est la question que d’aucuns se posent au vu des grains de sable qui semblaient bloquer l’engrainage diplomatique entre Kinshasa et Pretoria. Que la diabolisation des autorités nationales et la désinformation !  Telle est cette folle rumeur qui s’est répandue comme une traînée de poudre la semaine dernière dans les milieux congolais de Pretoria et de Johannesburg, bruit selon lequel l’ambassadeur congolais en poste à Pretoria et non encore accrédité, Mr Fidèle Mulaja, a été expulsé par le gouvernement sud-africain pour faux et usage de faux et ne retournera plus à son poste.

Cette rumeur avait terrifié beaucoup de Congolais de la diaspora du pays de Mandela. Et les esprits se sont calmés à la vue des images des travaux de la 12ème grande Commission mixte RSA-RDC tenue, du 4 au 6 Juillet 2023, à Kinshasa où l’ambassadeur Mulaja apparaissait aux côtés des officiels sud-africains. Et sans nul doute, la teneur du communiqué final a rajouté à cet apaisement.

En effet, ce communiqué final détaille les domaines de la coopération qui repart sur de bases nouvelles comme jamais auparavant.  Dans le domaine de la Défense, par exemple, le rapport final des résolutions et recommandations a été signé par le vice-premier ministre et ministre congolais de la Défense Jean Pierre Bemba et son homologue sud-africain, Mme Thandi Ruth Modise. Cependant, pour atteindre les résultats escomptés dans le cadre de cette coopération avec la RSA, la RDC se doit d’extirper de son dispositif diplomatique à Pretoria les ennemis de la République qui distillent de fausses rumeurs dans le but de présenter notre pays comme un État infréquentable. Ces taupes se chargent de monter des mensonges élaborés dans des officines politiques connues pour alimenter la presse internationale. C’est le cas de l’information donnée Il y a deux semaines par le magazine français Africa intelligence faisant état du rejet par la ministre sud-africaine de la Défense de la demande d’audience introduite auprès d’elle par son homologue congolais, prétextant qu’elle avait un agenda trop chargé.

Il existe un réseau, bien introduit depuis des décennies dans les allées du pouvoir en Afrique du Sud, qui s’emploie à saper systématiquement les efforts de la RDC, cela à partir même de l’Ambassade de la RDC en Afrique du Sud. Selon le câble diplomatique sud-africain reprenant les renseignements de leurs services de sécurité et confirmé vraisemblablement par les services congolais, l’attaché militaire de la RDC à Pretoria passerait pour l’un de ceux qui critiquent le pouvoir de Kinshasa à temps et à contretemps. Ce qui est de nature à ne pas huiler les relations entre les deux pays. Pourtant en poste depuis 13 ans, il a été rappelé au pays depuis une année par le ministre des Affaires étrangères, mais il reste en place malgré que ses frais de fonctionnement ont été coupés. C’est à se demander si cette situation est connue de l’actuel ministre congolais de la Défense.  Il est donc temps, pour le ministère des Affaires étrangères et celui de la Défense nationale, chacun en ce qui le concerne, de nettoyer le dispositif diplomatique congolais en Afrique du Sud afin d’éviter que les nostalgiques ne mettent les bâtons dans les roues du nouveau train de la coopération qui vient de quitter la gare.

Pour rappel, Fidèle Mulaja est le nouvel ambassadeur que le président Félix Tshisekedi accrédite en Afrique du Sud. Suite à des manœuvres multipliées en son temps sur fond de ses combines dans le pays de Mandela, l’ancien ambassadeur Ben Mpoko, resté 23 ans en poste sous les régimes Kabila père et fils, avait donné du fil à retordre au pays pour l’accréditation du premier ambassadeur nommé de l’ère Tshisekedi. Le second, Fidèle Mulaja n’est toujours pas accrédité. Accusé de faux et d’usage de faux pour avoir adopté la nationalité sud-africaine, celui-ci a été obligé de produire ses documents attestant sa nationalité congolaise. Mais, il est détenteur d’une carte de résidence sud-africaine. D’après des nouvelles ayant transparu de la grande commission RSA-RDC, le président congolais aurait conféré avec son homologue sud-africain au sujet de cette accréditation et ne serait pas prêt à nommer un troisième ambassadeur.  Peut-être que la situation va se décanter avec la coopération qui repart de plus bel au terme de la grande réunion de Kinshasa.

Le réseau évoqué ci-haut est si fort qu’il avait réussi à faire expulser Etienne Tshisekedi de l’Afrique du Sud après son intervention jadis sur la RTL, télévision de Roger Lumbala, pendant la campagne électorale de 2011. Le leader de l’UDPS a été prié de quitter l’Afrique du Sud le jour qui a coïncidé avec le lancement de sa campagne à Kisangani. De la sorte, cela n’avait pas apparu comme une expulsion.

Correspondance particulière de Kapenda Tchombé

 




Phénomène Kuluna, kidnapping, trafic d’organes, … Muyaya, Kazadi et Hollen appellent au calme

Les trois ministres membres du Gouvernement Sama Lukonde ont appelé la population au calme et ont assuré que le Gouvernement de la République prend des mesures pour sécuriser tout le monde, à l’approche des élections du 20 décembre 2023. Et ce, dans un contexte dominé par les informations relatives à la propension du phénomène Kuluna dans la ville de Kinshasa, des cas avérés de kidnapping, les rumeurs sur le trafic des organes, sans oublier les affres des miliciens Mobondo. Réagissant par rapport au trafic présumé d’organes humains, les trois membres du Gouvernement ont affirmé qu’à l’heure actuelle, la transplantation d’organe est impossible en Rdc. Ils insistent qu’il y a un problème de plateau technique et de la fragilité de ces organes. Sinon, il faut des examens avant, pendant et après.

« Mesures sécuritaires prises par le Gouvernement pour lutter contre le banditisme urbain à Kinshasa et dispositifs sanitaires mis en place pour la prise en charge des IXèmes jeux de la Francophonie de Kinshasa », c’est le thème général qui a été retenu lors de ce briefing hebdomadaire animé par M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias. Ceci, avec comme invités MM. Peter Kazadi, Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et le Dr Serge Hollen, vice-ministre de la Santé.

Dans son discours luminaire, Me Peter Kazadi a donné la température sécuritaire de la ville de Kinshasa en disant que ça du vrai à l’imaginaire. Il reconnait qu’il y a une forme d’insécurité, les Kuluna qui s’attaquent à d’autres gangs et aux paisibles citoyens. « Lorsque j’ai été donné, il m’a été demandé de lutter contre l’insécurité et rétablir l’état des droits. J’ai pensé qu’il fallait changer des méthodes en motivant la police. J’ai noué une relation de proximité avec la police. C’est sur base de cette confiance que nous sommes en train d’évoluer et les résultats sont palpables », explique-t-il, avant de souligner qu’on a arrêté un bon nombre des Kuluna.

En plus, il y a comme une forme de criminalité, les Kidnappeurs. La police motivée est en train de faire son travail. Nous sommes en train de faire sentir l’autorité de l’Etat parce qu’il reste au-dessus de tout le monde. Il confirme que Kinshasa est la ville test pour voir ce que les méthodes mises en place pour juguler l’insécurité vont donner.

« Il y a une autre forme d’insécurité entretenue par le groupe dit Mobondo. Tout est parti d’un conflit de terre à Kwamouth entre les Teke et Yaka. Ce phénomène s’est étendu dans plusieurs provinces et ils seraient mêmes dans le Kongo Central. Des actions ont été entreprises », dit-il, avant d’affirmer que nous avons maîtrisé la situation à Kwamouth. Nous nous organisons pour les traquer là où ils sont. Le gouvernement est déterminé à mettre un terme à cette insécurité.

Aucun signalement des cas de trafic d’organes

De son côté, le Dr Serge Hollen, vice-ministre de la Santé a rassuré, en ce qui concerne les jeux de la Francophonie qu’au niveau du ministère de la Santé, toutes les dispositions ont été prises. Sur un total de 20 ambulances de type A, on a reçu 16. Une ambulance de type A assure un transport d’un malade qui ne va pas entrer en détresse. L’ambulance de type B des cas graves. Pour le type c, c’est le cas du coma. A l’en croire, les ambulances de types A sont déjà à Kinshasa. Ces ambulances se justifient par le fait que les sportifs sont exposés à la mort subite.

Au sujet du trafic d’organes humains, le vice-ministre a expliqué qu’une transplantation d’organes demande une infrastructure, mais aussi des gens expérimentés, des conditions de conservation et de transport, sans oublier la nécessité d’avoir des laboratoires poussés. Ces organes ont une durée de vie très limité.

Et le vice-ministre de préciser qu’un foie ne peut survivre que pendant 6 jour.

Pour retirer un rein, ajoute-t-il, il faut des chirurgiens qualifiés et entraînés. Au niveau du ministère de la Santé, ajoute-t-il, on n’a reçu aucun signalement. C’est ainsi qu’il a rassuré les Congolais que la transplantation d’organes exige une technologie très poussée. Sinon, avant de prélever un organe, il faut des examens à faire et c’est très complexe. A Kinshasa, note-t-il, le laboratoire et la conservation sont très difficile. Il y a aussi un problème de cadre légal. Nous n’avons ni l’expertise ni le plateau technique pour le faire et cela demande des années de formation.

Et Peter Kazadi d’ajouter qu’au niveau des services, nous n’avons jamais rencontré un rapport quelconque parlant de trafic d’organes. « Nous sommes à la recherche de cette information et que les victimes se manifestent pour l’attester. Ceux qui racontent, qu’ils viennent les dénoncer, car les services n’ont pas intérêt à cacher ces genres des crimes. Sinon, ils seraient complices », explique-t-il.

Peter Kazadi satisfait du procès contre les Kuluna et les kidnappeurs

A la question de savoir s’il était satisfait du procès organisé denrièrement contre les kidnappeurs, Peter Kazadi répond que c’est le procès pour lesquels les prévenus ont été arrêtés pour enlèvement, blessures volontaires, etc. Il se peut qu’au cours du procès qu’on appelle des faits nouveaux. Le juge ou le Ministère public peut se saisir d’office. Le procès tel qu’il s’est déroulé, le tribunal s’est penché sur les faits attestés par les prévenus eux-mêmes et les a condamnés.

« Je suis satisfait », dit-il, avant de reconnaitre que c’est le procès le plus facile parce que les criminels sont passés aux aveux. L’aveu, c’est la mère des preuves, dit-il. Mais s’il y a des révélations dans l’avenir, ces gens sont libres de dénoncer toute autre personne qui a concouru à la commission des infractions.

Quant aux mesures pratiques sur le terrain, Peter Kazadi pense que nous avons voulu travailler dans le silence. « Il fallait chercher les criminels sans donner l’alerte. Nous travaillons avec la population qui dénonce. Nous avons organisé des bouclages qui vont s’étendre dans plusieurs quartiers. Nous annoncerons d’autres mesures par rapport aux conducteurs des véhicules. Le chauffeur de chaque véhicule doit afficher sa photo. Cela va tant soi peu jouer », dit-il. Par rapport au phénomène Kuluna, il promet sensibiliser ces gens et se saisir des têtus qui en veulent pas abandonner.

Jean-Marie Nkambua

 




La plénière de la CENI rejette l’audit externe proposé par Fayulu, Katumbi, Matata et Sessanga

Le vendredi 30 juin et le lundi 03 juillet 2023, le président de la CENI avait échangé avec quelques leaders des partis politiques de l’opposition (Martin Fayulu, Matata ponyo, Dely Sessanga et un représentant de Moïse Katumbi, sans oublier le Premier ministre honoraire Adolphe Muzito qui avaient formulé quelques propositions. Au cours de sa réunion le vendredi 07 juillet 2023, la Plénière a noté qu’hormis la récusation de la composition de la mission d’audit externe, aucun argument sérieux n’est venu contredire les conclusions de cette mission. La Plénière trouve ainsi illogique d’entreprendre un autre audit externe du fichier électoral sans une justification solide. Même s’il est noté la lenteur généralisée dans la soumission des dossiers de candidatures par les candidats indépendants ainsi que les partis et regroupements politiques, la CENI rappelle qu’aucune prolongation ne sera accordée à cause des impératifs calendaires évidents.

L’Assemblée Plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’est réunie ce vendredi 07 juillet 2023 pour statuer sur quelques questions en rapport avec le processus électoral en cours.

Les points suivants ont été examinés :

  1. Le rapport du Président sur ses échanges, le vendredi 30 juin et lundi 03 juillet 2023, avec quelques leaders des partis politiques de l’opposition 1. Dans son rapport circonstancié, le Président de la CENI a porté à la connaissance de l’Assemblée Plénière les préoccupations de ses interlocuteurs dont devrait tenir compte la CENI et souligné les vœux légitimes émis par tous de voir la CENI conduire un processus électoral transparent, inclusif et apaisé.
  2. Il s’agissait, entre autres, de:
  3. La recomposition de la CENI:
  4. La recomposition de la Cour Constitutionnelle
  5. La remise en cause aussi bien de la Loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI que de la Loi Electorale;
  6. Le préalable de l’identification et de l’enrôlement des électeurs dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth; et
  7. La publication des listes électorales et le besoin de l’audit externe du fichier électoral.
  8. Tout en appréciant ces échanges qui attestent de l’ouverture de la CENI à toutes les parties prenantes au processus électoral en cours et après les avoir scrutés, l’Assemblée Plénière relève que la CENI est une institution d’appui à la démocratie dont les missions sont tirées de la Constitution de la République, en son article 211 en l’occurrence. Qu’en tant que telle la CENI ne peut répondre des matières qui ne sont pas matériellement du champ de ses prérogatives conformément aux prescrits de l’article 9 de sa loi organique.
  9. L’Assemblée Plénière fait donc observer que certaines requêtes susvisées n’ont aucune pertinence avec le mandat constitutionnel ou les prérogatives de la CENI. Les compétences étant d’attribution, la CENI ne saurait être fondée de les rencontrer.
  10. S’agissant du point sur la publication des listes des électeurs et de l’audit externe du fichier électoral, l’Assemblée Plénière attire l’attention de toutes les parties prenantes au processus électoral sur l’impératif pour la CENI d’observer strictement le cadre légal et réglementaire en vigueur dans l’exercice de ses missions. Car, dans l’intérêt de tous rien ne peut justifier des actes qui s’affranchissent des prescrits de la Loi Électorale.
  11. Au stade actuel des opérations, les préoccupations soulevées par les parties prenantes sont d’ores et déjà rencontrées par l’article 8, alinéas 1, 2, 3 et 4 de la Loi Électorale qui dispose que: “Trente jours au plus tard avant la campagne électorale, la Commission électorale nationale indépendante publie la liste définitive des électeurs par centre de vote avec indication du bureau de vote ». La liste électorale pour l’ensemble du territoire, de la ville ou du regroupement des communes pour la Ville de Kinshasa, suivent le cas, est affiché, pour consultation, au bureau de l’antenne de la Commission électorale nationale indépendante, au plus tard quinze jours avant la date du scrutin.

Le fichier électoral national est rendu disponible sur le site internet de la Commission nationale électorale indépendante suivant les modalités définies par elle. A l’ouverture de chaque bureau de vote, les listes définitives des électeurs visées à l’alinéa premier ci-dessus sont affichées et restent en place pendant le déroulement du scrutin.

La CENI va donc publier, selon les prescrits de la loi, sur son site internet, la liste des électeurs. A cette occasion, les parties prenantes pourront procéder à tout type d’opérations de contrôle et ou d’audit.

  1. L’audit externe du fichier électoral ne constitue pas en soi une exigence légale, et moins encore réglementaire dans le contexte de la RDC. Cet audit est plutôt une activité calendaire qui fait partie des bonnes pratiques reprises dans le Plan Stratégique de la Centrale Electorale en vue de répondre au souci de transparence dans la constitution du fichier électoral et de toutes les autres opérations. C’est de plein gré que la CENI s’y est soumise.
  2. La Plénière a noté qu’hormis la récusation de la composition de la mission d’audit externe, aucun argument sérieux n’est venu contredire les conclusions de cette mission. La Plénière trouve ainsi illogique d’entreprendre un autre audit externe du fichier électoral sans une justification solide.
  3. Enfin, diligenter une nouvelle mission d’audit externe du fichier électoral risquerait d’éloigner la CENI de ses priorités courantes et prochaines qui se focalisent sur les étapes devant conduire à l’organisation effective, et dans le délai, des scrutins du 20 décembre 2023.
  4. La Plénière a noté et reconnu légitimes les plaintes relatives à une série de cartes d’électeur dont les écrits portant sur l’identité et certaines données disparaissent au fil des jours. Toutes les mesures correctives ont été considérées par la CENI pour résoudre ce problème et les solutions appropriées devraient être communiquées et mises en exécution dans un avenir très proche.
  5. Entretemps, la Plénière sollicite la compréhension et la patience de toutes les personnes affectées par cette situation. Il va de soi que la solution va aller de pair avec l’émission des duplicatas qui, elle, se fera en fonction des modalités applicables dans l’éventualité d’une perte de la carte d’électeur et de son remplacement.
  6. Les observations et recommandations des membres de la Plénière à l’issue de leurs visites de terrain au sein des Bureau de Réception et de Traitement des Candidatures :
  7. Revenant, dans leur grande majorité, de missions de supervision managériale à travers le territoire national dont l’objectif principal était de s’assurer du succès des opérations de dépôt et de traitement des candidatures pour la députation nationale, les Membres de la Plénière ont confirmé l’établissement et l’opérationnalisation effective des Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) partout où ils ont été prévus.
  8. Tout le personnel requis, notamment les agents et cadres de la CENI et ceux de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) sont en place.
  9. La Plénière de la CENI a noté une lenteur généralisée dans la soumission des dossiers de candidatures par les candidats indépendants ainsi que les partis et regroupements politiques.
  10. La CENI rappelle qu’aucune prolongation ne sera accordée à cause des impératifs calendaires évidents.

 




La vie dans nos clubs : Le DCMP/K s’enrichit de 3 nouveaux techniciens pour étoffer son staff technique

Dirigé avec maestria par le chairman Paul Kasembele, le Daring Club Motema Pembe vient de s’enrichir avec trois nouveaux techniciens qui étoffent son staff technique pour la saison sportive 2023-2024.

Il s’agit de :

  1. Drazen Dragan Cvetkovic

-Entraineur formateur football

-Ancien joueur professionnel (L1)

-Licence UEFA Pro en 2022

-Licence CAF A since 2013

  1. Antoine Bucherie

-Analyste Vidéo U-17

Diplômé de Bordeaux

-Licence STAPS-Girondins Bordeaux

  1. Mbiyanga Kapela Maestro

-Plusieurs participations aux cours et stages d’entraineurs

-Licence CAF B

-Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Vainqueurs des Coupes en 1994

Il nous revient de la Dircom de DCMP/K que les deux premiers techniciens sont annoncés pour le samedi prochain tandis que le dernier cité arrive à Kinshasa, le mercredi 12 juillet 2023.

Antoine Bolia    




Basket-ball : 2ème édition Afro/CAN Luanda 2023 , Après avoir dominé le Cameroun 70-63, la RDC bat ce lundi le Mozambique 77-58

Ce lundi 10 juillet, les Léopards viennent de battre le Mozambique  77-58 en match comptant pour la 2è édition d’Afro/CAN Luanda 2023. Avec cette victoire, ils passeront au second tour. Et si tout va bien, ils tenteront de rééditer l’exploit de 2019 à Abidjan, en Côte D’Ivoire quand ils ont remporté la 1ère édition de championnat d’Afrique des Nations.

Signalons que le coup d’envoi de la 2è édition d’Afro/CAN Luanda 2023 a été donné le samedi 8 juillet 2023 à Luanda, capitale de l’Angola. A cette occasion, pour le groupe D, les Léopards de la RDC ont eu raison des Lions Indomptables du Cameroun qui ont été domptés 70-63.

Il faudra dire que ce n’était pas facile pour les poulains du coach Pierrot Ilunga. Les Léopards ont pris le dessus au 1er Quart temps 20-17. Mais ils ont courbé l’échine au 2è quart temps 18-22. Conséquence, ils se sont inclinés à la mi-temps 38-39.

A la reprise, les Léopards passent à la vitesse supérieure et s’imposent au 3è quart temps 19-11. En ce moment, le tableau d’affichage indique 57 pour la RDC contre 50 pour le Cameroun. Au 4è quart temps, les Léopards baissent pavillon mais ne laissent pas totalement la direction des opérations aux Lions indomptables. Le jeu est équilibré. Ce 4è et dernier quart temps est à l’avantage du Cameroun 14-13. Et au décompte final la RDC s’impose 70-63.

Antoine Bolia




Presse sportive : Le Programme funéraire du confrère Camille Malengo Mbuli Monga dévoilé

La Presse sportive congolaise vient de perdre un digne fils en la personne de Camille Malengo Mbuli Monga.

Journaliste sportif émérite, Camille Malengo Mbuli Monga a presté au sein de la rédaction du quotidien Elima du regretté Essolomwa pendant de longues années. Il était parmi les rares journalistes de l’époque à se donner corps et âmes pour les sports de combat : boxe, karaté et autres. Après Elima, Camille Malengo a presté dans plusieurs autres organes de la place pour le bien des lecteurs pour qui il se sacrifiait pour livrer la bonne information. Personnellement nous l’avons connu depuis le début des années 90 et avons gardé des bonnes relations et franches collaborations. Adieu cher confrère Camille Malengo et que la terre de nos ancêtres te soit douce et légère.

Programme funéraire du confrère Camille Malengo Mbuli Monga

Mardi 11 juillet 2023

Veillée mortuaire Rue Sandoa N°60A, commune de Kasa-Vubu Réf : jonction avenue Gambela et Kasa-Vubu

Mercredi 12 juillet 2023

Levée du corps de la morgue de l’Hôpital de Référence de Sanatorium de Sélembao à partir de 9h00. Et départ pour le cimetière de Kintambo pour l’enterrement.

Antoine Bolia  




Volley-ball : Bilan de la semaine écoulée à l’Euvokin

Mardi 04/07/2023

  1. Force Terrestre vs Inter (M) : 3-0
  2. Free Boys vs Bythiah (M) : 0-3
  3. Green Team vs Madaka (M) : 3-1

Jeudi 06/07/2023

  1. Force Terrestre vs Olympic (M) : 3-0
  2. Green Team vs Inter (M) : 3-0
  3. Espoir vs Bythiah (M) : 3-0

Samedi 08/07/2023

  1. La Loi vs Ouragan (D) : 3-0
  2. Free Boys vs Inter (M) : 3-2
  3. Police vs Madaka (M) : 3-0

Dimanche 09/07/2023

  1. Green Team vs Olympic (M) : 3-0
  2. Espoir vs F.T (M) : 3-1
  3. Canon vs DCMP (D) : 3-1

Lundi 10/07/2023

12h00 : Bythiah vs Olympic (M) :

13h00 : Madaka vs Free Boys (M) :

Par ailleurs, l’Euvokin annonce que les matchs de lundi 10/07/2023 se joueront ce mardi 11/07/2023 aux mêmes heures. Le secrétariat exécutif de l’Euvokin informe tous les amoureux de la balle au filet que le démarrage du play-off pour ce vendredi 14/07/2023 et prie les équipes qualifiées pour ce play off de se mettre en règle avant le vendredi au plus tard le jeudi 13/07/2023. Seules les équipes qui rempliront les conditions de participation prendront part à ce play off.

Antoine Bolia