Kinshasa : La population lynche 9 « shégués » le long du Boulevard du 30 juin 

La population s’est mobilisée pour traquer des enfants de la rue, communément appelés « Shegués », jusque dans leur retranchement situé dans les égouts du Boulevard du 30 juin, afin de les punir pour un vol le matin du samedi 8 juillet, aux alentours de 09 heures. Une tension a régné au croisement du Boulevard du 30 juin et de l’avenue Kasa-Vubu, devant l’OCPT dans la commune de Gombe à Kinshasa.

Tout est parti du vol violent du téléphone d’un passant par un jeune délinquant qui, en un temps deux mouvements, s’est glissé dans le grand caniveau où est constitué leur « base » imprenable. Il faut préciser que 9 « Shegués » ont été déracinés de force des égouts du Boulevard du 30 juin, puis lynchés par la population !

Témoins de cet acte odieux, certaines personnes présentes sur le lieu ont entrepris de porter assistance à la victime en encadrant le périmètre en surface de l’égout par lequel le voleur s’était enfui. Durant près de 45 minutes, le « Shegué » s’est fait poursuivre et la traque a abouti par son extraction, ainsi que 8 de ses compagnons, dont une fille.

La population ne s’est pas empêchée de les lyncher jusqu’à l’arrivée des éléments de la police vers 10 h 15′. Ils ont été tous embarqués dans le véhicule des forces de l’ordre.

Les habitués du centre-ville de Kinshasa s’inquiètent au quotidien de la présence massive des enfants de la rue vagabondant le long du Boulevard du 30 juin, devant les grandes surfaces ainsi que des parkings de taxis et arrêts de bus.

Agés de 6 à 15 ans environ, ils opèrent en groupe pouvant atteindre dix unités, le plus souvent au niveau des séparateurs des bandes réservées à la circulation routière. Comme par le passé, ils sollicitent l’aumône auprès des automobilistes dès que le feu rouge neutralise le trafic des véhicules. Lorsqu’ils reçoivent des billets de banques de la part d’un bon Samaritain, cela se termine souvent par des bagarres au milieu de la chaussée, à cause des malentendus sur le partage.

Ce sont les mêmes garnements qui profitent de la moindre distraction pour dérober téléphones, mallettes, sacs à mains, bijoux, montres… et disparaître dans les égouts les plus proches. Dès que la nuit tombe, ces « maîtres » de la Gombe font régner leur loi et insécurisent tous les passants, surtout les jeunes filles et les femmes.

Jean-Luc Lukanda




20ème anniversaire du « Protocole de Maputo » Mireille Masangu représente la Rdc aux assises de Nairobi sur les droits de la femme africaine

À la tête d’une forte délégation de la République démocratique du Congo, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, est allée participer aux différentes activités organisées par l’Union Africaine, pour l’évaluation du « Protocole de Maputo à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples » (Protocole de Maputo), à Nairobi au Kenya.

Ces travaux ont démarré ce lundi 10 juillet 2023, vont se clôturer ce mardi 11 juillet, à 17 heures et poursuivent comme objectif principal, évaluer les avancées enregistrées dans le protocole de Maputo, depuis sa mise en place, jusqu’à ce jour, dans les pays membres.

A savoir, le « Protocole de Maputo à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples » est un protocole international de l’Union africaine, amenant les États signataires à garantir les droits des femmes, y compris le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes, une autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.

Il a été conclu et signée le 11 juillet 2003 à l’occasion du 2ème sommet par l’Union africaine, à Maputo, au Mozambique. Tous les États membres de l’Union africaine l’ont signé, sauf le Botswana, le Maroc et l’Égypte. La convention est entrée en vigueur le 25 novembre 2005.

Le protocole de Maputo vise à remettre la femme africaine dans ses droits et se donne comme mission essentielle, éduquer et encadrer la femme, en vue de bien connaître ses droits.

Le




Sénégal : L’amer mea culpa de Macky Sall

Le président sénégalais Macky Sall a annoncé, dans une sortie médiatique en début de semaine dernière, qu’il ne serait pas candidat à sa propre succession. ‘’… Ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat aux prochaines élections…’’, a-t-il lâché.

‘’A quelque chose, malheur est bon’’, renseigne un adage. En effet, cette abdication survient tandis que l’intéressé s’était investi mentalement et psychologiquement pour briguer un troisième mandat. Un auto-revers salué par la rue sénégalaise, sous la conduite éclairée d’une certaine opposition. Tout, en effet, montre qu’aussi longtemps qu’en situation similaire, des dirigeants brandissant la démocratie comme un paravent, se rétracteront après avoir alimenté quelque charnier, leur repentir ne constitue pas une ligne directrice majeure. D’où, l’amertume.

Une chose est de faire croire à l’opinion que : ‘’… Ma décision longuement et mûrement réfléchie …’’. Cependant, autre chose est de se rendre à l’évidence que c’est au prix du sacrifice suprême que la rue sénégalaise a rejeté sans ménagement, l’option entretenue d’un troisième mandat. Dans les méandres du discours présidentiel, Ousmane Sonko a accordé une interview à France 24, jeudi dernier : ‘’ En réalité, le président Macky Sall a abdiqué non parce qu’il serait démocrate, mais parce qu’il a subi la pression interne et externe…’’, a constaté l’opposant.

Le bilan de la répression à seize morts, selon des sources policières en juin dernier

Les responsables locaux de la sécurité, au cours d’une sortie médiatique, ont salué ce qu’ils ont appelé le professionnalisme de la Police. Cette dernière a présenté un bilan de seize vies fauchées. Comme s’il fallait nécessairement qu’on en arrive-là ! Comme qui dirait : ce n’est pas faramineux comme bilan ! Des milieux avertis ont dénoncé l’usage disproportionné de la force par les forces de répression. Amnesty international (Antenne Sénégal) égale à elle-même, n’a pas eu sa langue en poche. (Lire, à cet effet, L’Avenir du 7 juin dernier).

Quand vient le bon sens, mea culpa

‘’Tala sima zonga moto’’, a chanté en son temps Ferre Gola, un musicien kinois, Pour dire : ‘’Regarde en arrière et reviens à tes sentiments d’homme consciencieux.

En effet, les observateurs ont fait le constat général d’un apaisement, d’un climat de progressive reprise de la confiance en soi. Car il n’a pas été facile de forcer la main à celui qui détient, par-devers lui, la clé décisionnelle des institutions, dont notamment l’administration électorale.

Depuis, l’atmosphère en présence a fait se délier des langues dans tous les sens : les uns saluant un courage démocratique, les autres exprimant leur scepticisme.

‘’Macky Sall sera le premier président sénégalais à organiser des élections sans y participer’’, a lâché Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement.

‘’Restons vigilants, attendons dans la clarté l’organisation des élections inclusives’’, mobilisé un membre de la société civile.

‘’Le président Macky Sall pense qu’avant de négocier avec quelqu’un, il faut le soumettre aux décisions de Justice et à la violence policière’’, a renchéri l’opposant Sonko (l’interview sue évoquée).

 

‘’Macky Sall nous a libérés …’’, a tressailli sur RFI Khalifa Sall, opposant et ancien maire de Dakar. Et le chanteur Faada Freddy de mobiliser : ‘’Il est très important que l’Afrique soit forte, que le Sénégal soit fort’’.

Quid de l’Afrique du statu quo

Le socialiste français Jean-Pierre Cot n’avait pas raté sa sortie sur Jeune-Afrique Magazine, quelque deux décennies en arrière, pour expliquer dans une interview les tenants et les aboutissants de l’Afrique du statu quo.

En effet, l’homme fort du Sénégal a beau être la cible de pressions, il est néanmoins des constances qui, érigées en pesanteurs, échapperaient au citoyen lambda. C’est que des milieux partisans de l’Afrique du statu quo ne pouvaient admettre l’abdication qu’une fois rassurés du profil du probable dauphin au président sortant. D’où, leur aval que l’opposition appelle abdication.

‘’A son élection lors du deuxième mandat, Macky Sall avait promis de réduire drastiquement le champ de l’opposition’’, a rappelé, sur ces entrefaites, un observateur.

Payne

 

 

 




3ème Réunion ministérielle du Processus des Etats Africains Atlantiques: Adoption de la Déclaration de Rabat II 

Les travaux de la 3ème Réunion ministérielle du Processus des Etats Africains Atlantiques (PEAA) ont pris fin, mercredi à Rabat, avec l’adoption de la Déclaration de Rabat II qui souligne l’engagement politique des pays membres du PEAA à mettre en œuvre leur partenariat visant à raffermir les liens de coopération et d’intégration entre les pays africains riverains de l’océan Atlantique pour consolider la paix, la stabilité et la prospérité partagées dans la région.

Selon le texte de cette Déclaration, les ministres ayant pris part à cette 3ème réunion du PEAA ont adopté le Programme d’Action de ce partenariat visant à “articuler sous forme d’objectifs programmatiques la vision d’un partenariat africain atlantique flexible, progressif et solidaire”.

Dans cette déclaration sanctionnant les travaux de la 3ème réunion du PEAA, les ministres ont reconnu l’importance des priorités stratégiques du Programme d’Action pour soutenir l’intégration et le co-développement dans la région.

Ce Programme d’action contient des recommandations d’actions collectives portant sur trois priorités stratégiques. Il s’agit, en effet, du dialogue politique et de sécurité autour de la lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, la piraterie maritime et la migration clandestine ; l’économie bleue, la connectivité maritime et l’énergie ; et enfin le développement durable et la protection et la conservation de l’environnement marin.

Dans cette Déclaration, les ministres ont salué le caractère participatif et inclusif du processus de consultations sur le Programme d’Action, sous la coordination du Secrétariat Permanent et se sont félicités également de l’engagement des Points Focaux dans ce processus de consultations, y compris lors de leurs réunions tenues à Rabat, les 07 et 08 mars 2023 et le 11 juillet 2023.

De même, ils ont souligné l’importance de l’examen du Programme d’Action selon les besoins et en fonction de l’évolution du contexte de coopération dans la région africaine atlantique ainsi qu’au niveau international, et affirmé, à cet égard, que la Réunion ministérielle est chargée de donner ses orientations pour l’examen du Programme d’Action quand cela s’avère nécessaire.

Les participants à cette réunion ont relevé aussi l’importance d’établir des synergies et des liens de partenariat avec d’autres initiatives et processus de coopération des pays du Sud et du Nord de l’Atlantique, y compris l’initiative des Etats-Unis d’Amérique sur le renforcement de la coopération dans l’Atlantique, de manière à maximaliser les effets bénéfiques de coopération sur la stabilité et la prospérité partagées dans la région.

Les ministres ont en outre invité le Secrétariat Permanent et les Points Focaux à entamer le travail de consultations pour la formulation des Plans d’action des trois Groupes Thématiques, dont les Chefs de file respectifs sont le Nigéria, le Cabo Verde et le Gabon, sur la base du Programme d’Action. Les Plans d’action doivent inscrire des actions concrètes de mise en œuvre de ce partenariat.

Les ministres ont également mis en relief l’importance de la coordination aussi bien au niveau national que régional, et encouragé les pays membres de ce partenariat à établir des mécanismes nationaux de coordination pour faciliter sa mise en œuvre.

La prochaine réunion ministérielle du PEAA est prévue à New York, en septembre 2023, en marge de la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

L’initiative de créer une réunion ministérielle du PEAA est la consécration de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à faire de l’espace africain atlantique une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagées. Cette troisième édition fait suite à deux réunions ministérielles tenues respectivement à Rabat et à New York en 2022.

La première réunion ministérielle, tenue à Rabat le 08 juin 2022, a adopté la Déclaration de Rabat I qui a souligné l’engagement politique des pays africains atlantiques à mettre en œuvre leur partenariat visant à raffermir les liens de coopération et d’intégration entre les pays africains riverains de l’océan atlantique, en vue de consolider la paix, la stabilité et la prospérité partagées dans la région.

Mapexpress.ma




Le Maroc, sous le leadership de SM le Roi, a fait de l’Atlantique une identité et une opportunité (M. Bourita)     

Sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a fait de l’Atlantique “une identité et une opportunité, un lieu d’introspection et une aire de projection”, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“De Dakhla à Tanger, l’Atlantique a toujours été consubstantiel à ce que nous sommes. Il est aussi structurant de ce que nous partageons et de l’espace auquel nous appartenons”, a souligné M. Bourita à l’ouverture de la troisième réunion ministérielle du Processus des États Africains Atlantiques, relevant que “l’Atlantique est important pour le Maroc”.

Le ministre a aussi affirmé que les vrais intérêts du Maroc ne sont jamais bien loin des vrais intérêts de l’Afrique et que les vrais intérêts de l’Afrique ne sont eux-mêmes jamais incompatibles avec les vrais intérêts de l’Atlantique, expliquant que ces intérêts sont les fondements qui permettent de mener une véritable vision du Sud.

M. Bourita a, en outre, souligné l’importance d’apporter un changement pour mettre en pratique une structure qui permette de saisir, dans cette région, les nombreuses opportunités de coopération en matière d’économie bleue, d’énergie et autres domaines tout en répondant aux défis communs, appelant à “une Afrique des grandes actions”.

“Notre mission sera accomplie lorsque notre partenariat jouera un rôle de premier plan pour la promotion du co-développement, de l’intégration et de la stabilité dans notre région”, a-t-il soutenu, notant que l’objectif sera atteint lorsque ce partenariat sera l’incarnation ou la success-story de la coopération Sud-Sud, dans ce qu’elle a de plus noble et vertueux.

“Nous connaissons l’Europe des petits pas, nous voulons désormais l’Afrique des grandes actions”, a insisté M. Bourita, faisant savoir qu’un Programme d’Action sera soumis à la réunion de Rabat pour adoption.

“Le Programme d’Action consacre notre volonté commune de mettre en place un partenariat flexible et solidaire visant la stabilité et la prospérité partagée dans l’espace africain atlantique”, a-t-il relevé, précisant que ce Programme se veut le fruit d’un travail de consultation participatif des points focaux, coordonné par le Secrétariat Permanent de l’Initiative.

Par ses objectifs, ce Programme d’Action doit refléter d’une manière cohérente et holistique les trois piliers de ce partenariat que sont le dialogue politique et de sécurité; la promotion de la coopération dans les domaines de l’économie bleue, de la connectivité maritime et de l’énergie; et la protection et la conservation de l’environnement marin, a expliqué le ministre, insistant sur l’importance de dynamiser la coopération intrarégionale, de faciliter la convergence des vues et des actions sur les questions d’intérêt commun et de faciliter la concertation et l’unification des positions dans les instances internationales et dans les efforts de coopération avec les partenaires internationaux.

Par ailleurs, M. Bourita a indiqué que ledit Programme devrait trouver une articulation concrète dans le cadre des plans d’action des trois Groupes Thématiques de ce partenariat, dont les Chefs de file sont le Cap Vert, le Gabon et le Nigéria.

Il a souligné l’importance de la coordination au niveau national pour une mise en œuvre cohérente et cohésive de ce partenariat, faisant savoir que le Royaume du Maroc, conscient de la centralité d’une telle concertation à l’échelle nationale, a mis en place un mécanisme national de coordination impliquant les Départements concernés par la coopération dans l’espace Atlantique.

Le ministre a, ainsi, saisi cette occasion pour annoncer le lancement du site internet de cette initiative. “En plus de nous mettre au diapason de notre ère, cette plateforme numérique nous permettra d’accroitre notre visibilité et servira non seulement de relais d’information entre membres du Processus et partenaires mais aussi d’instrument de plaidoyer et de recherche de partenariats”.

Dans cette même lignée, M. Bourita a fait savoir que les travaux de cette réunion seront sanctionnés par la Déclaration de Rabat II, qui a pour finalité d’inviter le Secrétariat Permanent et les Points Focaux à entamer le travail de formulation des Plans d’Action des trois Groupes Thématiques afin de mettre en musique les ambitions communes des pays riverains de l’Atlantique et la Vision préétablie pour ce groupement en 2022.

“Appartenir à la fois à l’Afrique et l’Atlantique, ce n’est pas devoir choisir entre l’un ou l’autre, ou pâtir des enjeux qui traversent l’un et l’autre. C’est, au contraire, disposer de la richesse d’une double appartenance géographique et géopolitique et se poser en trait d’union entre plusieurs continents”, a-t-il fait remarquer, relevant que ce partenariat doit aussi s’ouvrir sur d’autres initiatives et à d’autres partenaires, dans l’Atlantique et ailleurs.

“Si la quête de nouveaux partenaires est, assurément, la prochaine étape de notre processus, l’essor de notre Initiative puise sa force principale dans nos capacités respectives à donner à ce Processus la place qui lui incombe, notamment en impliquant tous les acteurs d’abord nationaux concernés”, a-t-il conclu

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Mapexpress.ma




Cantonnement et désarmement du M23: Le dernier virage

Il s’agit d’un dernier virage pour le pré-cantonnement et cantonnement qui s’annonce décisif pour le retour de la paix dans l’Est de la Rdc, afin de permettre aux populations des territoires du Masisi, Rutshuru et Nyragongo de participer librement au choix des futurs animateurs du pays.

Facilitateur désigné par la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) dans la résolution de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, l’ancien Président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, a débarqué ce mercredi en fin de matinée à Goma, au Nord-Kivu.

Il est venu pour échanger avec les acteurs étatiques et non étatiques impliqués dans la mise en œuvre des décisions prises à Nairobi, le 30 juin dernier, sur le pré-cantonnement, le cantonnement et le désarmement des troupes du M23.

A l’exception du Vice-Premier ministre en charge de la défense Jean-Pierre Bemba intervenant par visioconférence, le Facilitateur Uhuru Kenyatta a été en face du ministre d’Etat à l’Intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi, le gouverneur militaire du Nord-Kivu Constant Ndima, le Haut-Représentant du Chef de l’Etat Serge Tshibangu et le conseiller militaire du Chef de l’Etat, accompagnés d’experts, pour le compte du gouvernement congolais.

Parmi les autres partenaires non étatiques figurent la Cheffe de la MONUSCO Bintou Keita, les représentants des USA, de la France, de la Belgique et de la Suisse en qualité d’observateurs, le commandement militaire de la force régionale de l’EAC (EACRF) et l’Angola.

Disons que cette réunion de Goma fait suite à celle de Nairobi tenue le 30 juin dernier avec le même format, à l’issue de laquelle il avait été décidé de l’arrêt des hostilités par le M23, du début des opérations de pré-cantonnement, du cantonnement et de la démobilisation des troupes du M23.

Au sujet de ces opérations, le gouvernement de la République a déjà fait sa part de choses avec le choix et la viabilisation des sites de Rumangabo et celui de Kindu. Pour leur part, le Kenya et le Sud Soudan y ont déjà déployé leurs troupes pour sécuriser ces corps habillés.

La réunion de la facilitation devrait faire le point sur le niveau des engagements des uns et des autres.

Cette rencontre de Goma vient démontrer le caractère irréversible du processus de Nairobi, seule voie devant conduire à une issue pacifique de la guerre d’agression.

Toutefois, les Forces de défense et de sécurité de la République démocratique du Congo (RDC) se tiennent prêtes pour faire face à toute résistance et intrusion étrangère venue du Rwanda dont le soutien aux M23 est évident.

Bientôt une réunion entre FARDC, EAC et l’équipe de vérification

De Goma où a eu lieu cette réunion, il nous revient que c’était une discussion importante entre la Facilitation, le gouvernement, la MONUSCO et les agences du système des Nations-unies sur l’exécution ou la mise en œuvre de la feuille de route de Luanda.

Ils ont relevés toutes les questions pour aboutir au cantonnement, entre autres l’aménagement du site de cantonnement et le renforcement de la confiance entre la population, le gouvernement de la Rdc et la force régionale. Après le huis clos, un point de presse a été organisé dans lequel le Facilitateur Uhuru Kenyata est revenu sur les grandes lignes.

A l’en croire, l’objectif était de travailler ensemble pour implémenter le dialogue congolais conformément au processus de Luanda. Le processus le plus important c’est le retour des réfugiés et de donner la possibilité à toute la population du Nord-Kivu de participer au processus électoral. “Toutes les parties prenantes, nous avons une seule vision, maintenir l’intégrité territoriale de la Rdc. À tout le peuple congolais de toujours soutenir la paix. Nous sommes ici pour l’implémentation de tous les processus actés par les chefs d’État”, a déclaré Uhuru Kenyata.

Soulignons qu’une réunion est prévue entre les FARDC, l’EAC et l’équipe de vérification pour s’accorder rapidement sur les dates limites du lancement du processus de cantonnement. Le Facilitateur de son côté, travaille avec un groupe restreint pour rendre réalisables toutes les décisions prises et créer les conditions de confiance pour amener le M23 au cantonnement, selon le délai qui sera adopté.

Jean-Marie Nkambua




Kinshasa : Gentiny Ngobila échange avec la société Matha capital autour des projets prioritaires de la capitale 

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a échangé, mercredi 12 juillet 2023 à l’hôtel de ville, avec une délégation de la société Matha capital, conduite par Jean-Paul Ndjemba, PDG de cette entreprise. Selon l’Assistant principal du gouverneur de la ville de Kinshasa, Levy Mpayi, l’objet de cette audience était de s’enquérir de projets prioritaires de la ville de Kinshasa.

La société Matha capital est une banque de développement qui est prête à accompagner la ville de Kinshasa pour réaliser ses différents projets.

Au cours de cette audience, l’autorité urbaine a partagé avec l’entreprise hôte ses projets prioritaires notamment ceux relatifs à la mobilité de la ville. Le projet métro Kin, la construction des routes ainsi que plusieurs d’autres projets ont été évoqués

Pour sa part, le PDG Ndjemba s’est dit heureux de venir à Kinshasa et a remercié le patron de la ville pour l’accueil leur réservé.

“Dans les tout prochaines semaine, cette délégation va travailler avec les équipes de la ville de Kinshasa afin de trouver des propositions par rapport aux financements de ces projets qui sont très importants pour la capitale RD-congolaise”, a fait savoir le président directeur général de Matha capital. Pour lui, le projet métro kin est un projet important qui va aider a décongestionner la ville de Kinshasa et donner d’autres options pour la mobilité de la population. «Ce projet est important non seulement pour la ville mais aussi pour le pays», a-t-il indiqué.

Matha capital est une banque d’affaires panafricaine, qui travaille en Afrique avec les états ainsi que des villes. Cette entreprise basée en Côte d’Ivoire, veut aussi mettre à profit son expérience pour la ville de Kinshasa.




Au Congrès mondial de réveil en Colombie : L’Apôtre Léopold Mutombo Kalombo prêche sur l’onction et récolte un succès franc

L’Apôtre Léopold Mutombo aura été donc à la fois véritable ambassadeur du Christ et réel porte-voix du monde évangélique congolais en Amérique Latine, précisément en Colombie, où vient d’avoir lieu le Congrès mondial de réveil, qui a connu la participation des chrétiens de tous les coins de la planète. Il nous revient que ce voyage missionnaire à Bogota a donné gloire à Dieu et s’est révélé un coup de pouce à l’évangile du Christ de l’espace francophone dont il a incarné gracieusement la ferveur.

Réunis au sein de la salle du culte de l’église Aviviamento de la capitale colombienne, les fidèles de tous les continents du globe ont écouté l’apôtre Léopold Mutumbo Kalombo évangélisant notamment sur l’onction. Le point d’orgue de l’office a été assurément quand la parole s’est accordée avec l’esprit par une démonstration visible de la puissance divine. Des malades guéris, des personnes touchées par milliers, etc.

Des pasteurs venus des Antilles, de l’Europe, de l’Amérique du Nord et du Sud ainsi que d’autres pays du monde, tous se sont retrouvés à Bogota  pour ne pas rater cette grâce particulière. « Ce que j’aime dans Léopold Mutombo, c’est cette dimension apostolique, cette puissance qu’il dégage de son être et dans l’esprit, ça fait des ondes de choc. Son enseignement et ses paroles, c’est du concret, ça va droit au but, c’est vraiment efficaces », a témoigné un pasteur venu de Rênes en France.

« C’est une grande joie d’être ici et d’avoir l’Apôtre Léopold Mutumbo et toute la délégation de la Rdc qui vient ici partager un trésor », a indiqué un autre.

La salle du culte de l’église Aviviamento de la capitale colombienne était petite pour contenir cette foule immense venue de 4 coins du monde pour écouter l’apôtre Léopold Mutumbo Kalombo, de la Rdc

« L’onction sur la divinité exceptionnelle dans l’homme. Nous avons tous le saint esprit, nous avons tous le baptême du saint esprit, mais l’onction du saint esprit n’est pas donnée à tout le monde. Les choses doivent être claires là-dessus.  L’église doit comprendre. Les hommes de Dieu sont des étoiles que Dieu a identifiées avec des mandats sur la terre pour accomplir la volonté de Dieu en faveur de leurs frères et sœurs. Dans le monde spirituel, il y a des dimensions des ministères », explique Léopold Mutombo.

Et quand la parole s’accorde  avec l’esprit, y a eu la démonstration visible de la puissance divine. « La puissance du saint esprit, l’onction et on a vu également le déversement de l’onction », témoigne un fidèle venu à cet effet.

En apportant les drapeaux de leurs pays respectifs pour la prière de l’apôtre Léopold Mutombo Kalombo, chaque nation a voulu bénéficier d’une grâce particulière.

« A l’heure où nous sommes en ce lieu, le feu de l’onction souffle dans l’hémisphère Sud, l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie du Sud. C’est ce peuple qui est accepté et visité par l’onction. Un grand mouvement de réveil, une flamme de feu partout. La fête de l’onction sur ces nations qui ont leurs drapeaux dans mes mains, je communique le pouvoir divin du réveil. Tous les pasteurs de ces nations seront affectés par le réveil », a ainsi prié l’homme de Dieu.

L’hôte de ce grand événement évangélique, le Pasteur Ricardo Rodriguez de la Colombie a reconnu l’huile fraîche authentique de l’onction déversée par l’Apôtre Léopold Mutombo Kalombo. « Si vous avez l’Apôtre Léopold, vous devez le protéger, parce que si vous le perdez, il ira au ciel, il ne perd rien, mais c’est l’Eglise du Congo qui va perdre. Lui, il a la langue de Dieu pour la République », dit-il.

Soulignons que l’Amérique Latine vient d’être divinement visitée par le passage de ce père de réveil, l’Apôtre Léopold Mutombo Kalombo du monde Francophone dont l’impact positif de son onction ne cesse d’atteindre d’autres coins de la planète.




Volley-ball : Les meilleurs de la saison 2022-2023 en individuel de l’entente de Lubumbashi

La saison sportive 2022-2023 de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Lubumbashi ‘’Euvolu’’ appartient désormais à l’histoire depuis le dimanche 9 juillet 2023 au Complexe Omnisports Kiwele, à Lubumbashi.

En finale messieurs, VC Mazembe a dominé VC Ecovo : 3-0 (25-22, 25-16, 25-18) et chez les dames, VC Force du Progrès a eu raison de VC Mazembe 3-0 (25-18, 25-14, 25-16).

Pour la 3è et 4è place, chez les Dames VC Baraka a battu VC Lupopo 3-0 (25-9, 25-7, 25-10) et chez les messieurs VC Price a battu VC Police 3-0 (25-19, 25-21, 26-24).

Classement final Dames

  1. Force du Progrès
  2. Mazembe
  3. Baraka
  4. Lupopo

Classement final Messieurs

  1. Mazembe
  2. Ecovo
  3. Price

Dames

Meilleure joueuse : Bibiche Sapu (Force du Progrès)

Meilleure passeuse : GemimanNeema (Mazembe)

Meilleure serveuse : Tetila Nyembo (Force du Progrès)

Meilleure attaquante : Ursule Bilaini (Mazembe)

Joueuse Révélation : Aziza (Mazembe)

Equipe Fair play : VC Lupopo

Meilleur Dirigeant : Eric Matata (Police)

Mécène : Yves Muteba (Mazembe)

 

Messieurs

Meilleur joueur : Fernand Phezo (Mazembe)

Meilleur attaquante : Mulapwa Jonathan (Ecovo)

Meilleur passeur : Cédric Lemba (Mazembe)

Meilleur serveur : Aaron Tshisuaka (Mazembe)

Meilleur Libero : Armel Kahongo (Mazembe)

Joueur Révélation : Junior Kayumba (Ecovo)

Le championnat provincial est prévu le 29 juillet 2023 à la ville frontalière de Kipushi.

Antoine Bolia

 




Judo : Me Nice Mwata, prix de l’Administration et révolution sportive nationale lors de la 1ère édition de Matete Awards

A la cérémonie de remise de trophées de Matete Awards 1ère édition, le dimanche 25 juin 2023 à la paroisse saint Alphonse de Matete, Abdhoul Mpulala Event et la diaspora Matetoise avait attribué le Prix de l’Administration et révolution sportive nationale à Me Nice Mwata.

Me Nice Mwata a dirigé des mains de maître l’Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Centre. Et durant son mandat, des prix alléchants étaient chaque fois remis aux meilleurs de la saison. Bref, il preste en donnant le meilleur de lui partout où il passe. Les organisateurs de Matete Awards viennent là de le récompenser par ce prix car il le mérite vraiment. Bel exemple à suivre.

Antoine Bolia