Cantonnement du M23 : Kenyatta et Mbusa participent à la réunion du comité technique des consultations

L’ancien président Kenyan est arrivé à Goma ce mercredi 12 juillet 2023. Aux pieds de l’avion, Uhuru Kenyatta a été reçu par le MinEtat, Antipas Mbusa Nyamwisi,  le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Haut représentant du chef de l’Etat et  quelques responsables de la Monusco.

Le Facilitateur Uhuru Kenyatta va participer dans quelques heures à la réunion du comité technique des consultations. La question du pré-cantonnement et cantonnement du M 23 sera au centre de ces échanges importants pour la sécurité de la République Démocratique du Congo.

Rappelons que le site de Rumangabo a été Réhabilité, et peut accueillir par vague de 250 éléments pour le pré-cantonnement avant le cantonnement à Kindu dans la province du Maniema.

Aussi, faut-il le souligner, il sera question, au cours de cette réunion, d’analyser les possibilités de créer la confiance entre la population et la force régionale étant donné qu’elle ne joue pas pleinement son rôle.

Pour la partie congolaise, cette force n’a pas sa raison d’être tant qu’elle n’appliquera pas sa  mission offensive.




Drôle de marché USA-UE imposé à la RDC : Retrait du soutien rwandais au M23 contre retrait du soutien congolais aux Fdlr !

La dernière déclaration en date de l’Union européenne sur la situation sécuritaire en RDC remonte au 7 juillet 2023. A l’identique de ceux des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Belgique, bref de la majorité des pays membres de l’Otan, son contenu à propos du soutien rwandais au M23 et du soutien congolais aux Fdlr est du même cru…

En voici, du reste, la formulation pour la partie concernée : «L’UE condamne fermement le soutien apporté par le Rwanda au M23 et la présence militaire rwandaise dans l’Est de la RDC, révélés dans les rapports du groupe d’experts des Nations-Unies. L’UE réitère sa demande urgente au Rwanda de retirer ses troupes de l’Est de la RDC, de mettre fin immédiatement à tout soutien au M23 et d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour faire pression sur le groupe afin qu’il se conforme aux décisions prises dans le cadre du processus de Nairobi et de Luanda».

Lisons bien la suite : «L’UE condamne fermement la RDC et l’exhorte à cesser immédiatement son soutien et sa coopération avec les FDLR/FOCA ainsi que les autres groupes armés locaux et étrangers, et à prendre toutes les mesures légales et légitimes pour protéger la population civile sur son territoire».

Et (comme) pour faire avaler la pilule amère, elle ajoute : «L’UE exhorte toutes les parties et entités citées dans le rapport du groupe d’experts des Nations-Unies sur la RDC à réagir de manière appropriée et à cesser toute violation des résolutions pertinentes du conseil de sécurité de l’ONU et du droit international applicable».

Tous ces protagonistes n’ont plus désormais pour référence que le rapport du panel des experts des Nations Unies. Exactement comme ils le font depuis une trentaine d’années avec des rapports qui se confectionnent, qui deviennent une fixation, et qui disparaissent dans les tiroirs de l’oubli au gré des rébellions, des mutineries et des agressions.

En débattre publiquement…

Il est bon, pour besoin de consommation politique intérieure, de voir dans des médias congolais des titres du genre : «L’UE condamne la présence militaire rwandaise dans l’est de la RDC» ou «L’Union européenne condamne fermement le soutien apporté par le Rwanda au M23».

Il faut cependant relever la contre-productivité de cette manière de présenter les faits. Car, aussi longtemps que la responsabilité imputée à la RDC ne sera pas démentie formellement par des faits, la solution escomptée tardera à venir.

Pour rappel, l’alinéa 4 de l’article 91 de la Constitution dispose : «Le Gouvernement dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité».

En d’autres mots, il revient au Gouvernement congolais de dégager la responsabilité des Fardc de toute collusion avec les Fdlr telle qu’établie dans plusieurs rapports similaires.

La seule façon de le faire, c’est d’en débattre publiquement.

Et pour cause !

La lecture du Résumé du fameux Rapport final publié par le Conseil de sécurité le 13 juin 2023 révèle notamment ce qui suit : «Le Groupe d’experts a obtenu de nouvelles preuves des interventions directes de la Force de défense rwandaise (RDF) en République démocratique du Congo, soit pour renforcer les combattants du M23 soit pour mener des opérations militaires contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les groupes armés locaux. Le Groupe d’experts a identifié plusieurs commandants et responsables de la RDF qui coordonnent les opérations de la Force en République démocratique du Congo.

«Le M23 a adopté un nouveau schéma d’attaques contre la population civile, menant des opérations meurtrières visant des populations associées aux FDLR et à d’autres groupes armés, ou soupçonnées de les soutenir. Les viols, y compris les viols collectifs perpétrés par des combattants du M23, ont été fréquents.

«Les groupes armés locaux et les FDLR ont créé le Réseau des Résistants patriotiques congolais, qui a combattu le M23 aux côtés des FARDC. La collaboration a été coordonnée par des officiers supérieurs des FARDC, qui ont aidé les groupes armés en leur fournissant de la logistique, des équipements militaires et des financements.

«Les hostilités déclenchées par l’expansion territoriale du M23 se sont poursuivies, attisant la xénophobie et les discours de haine et accentuant les divisions ethniques entre les parties belligérantes. Des personnalités politiques, des acteurs de la société civile, des populistes locaux, des activistes et des membres de la diaspora congolaise ont continué de diffuser des discours haineux et belliqueux destinées à vilipender les populations rwandophones perçues comme soutenant le M23, qui ont été largement repris sur les médias sociaux. Les discours d’exclusion, y compris le rejet des droits de citoyenneté pour les citoyens rwandophones, ont refait surface, notamment à l’occasion de l’inscription des électeurs dans le contexte électoral».

Le parti pris en faveur du régime rwandais et du M23 est amplement démontré.

Victime pour un temps, victime pour toujours !

Quelle est, en toute logique, la force qui aurait dû éradiquer les Fdlr dans leur version originelle, à savoir les ex-Far et ex-milices Interhamwe? La réponse est dans l’ Accord de Lusaka du 11 juillet 1999 jusque-là jamais déclaré caduc : c’est la Force internationale citée au chapitre 8 (Onu) avec pour responsabilités de « Localiser et désarmer les groupes armés», «Identifier les auteurs de massacres, les auteurs de crimes contre l’humanité et les autres criminels de guerre», «Traduire les génocidaires devant le Tribunal international pour le Rwanda», « Rapatriement» et «Élaborer toutes les mesures (persuasives ou coercitives) jugées appropriées pour atteindre les objectifs de désarmement, de rassemblement, de rapatriement et de réinsertion sociale des membres des groupes armés».

Les groupes armés étrangers cités au chapitre 9 sont, du reste, les ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR), l’ADF, le LRA, l’UNRF II, les milices Interahamwe, le FUNA, le FDD, le WNBF, le NALU, l’UNITA.

Déployée en 2000, et son retrait étant négocié pour 2024 – soit 24 ans après – la Force internationale (Monuc puis Monusco) n’a finalement pas réussi à neutraliser les Fdlr rwandaises autrefois ex-Far et milices Interahamwe, ni d’ailleurs les Adf-Nalu ougandaises   alliées désormais au Daech, encore moins les autres organisations insurrectionnelles.

On peut déduire que le M23 est la conséquence logique de la non application de l’Accord de Lusaka dans son volet sécuritaire, charge confiée pourtant aux Nations Unies.

24 ans après cet accord et 23 après le déploiement de la Monusco (Monuc), c’est la RDC qui se retrouve clouée au pilori, faute de capacité de se remémorer pour engager la responsabilité totale, pleine et entière de la communauté internationale.

Sa vocation tracée est d’être victime un jour, victime pour toujours !

Omer Nsongo die Lema




Au-delà de la présentation de ses desideratas : La délégation syndicale de la Rtnc félicite Patrick Muyaya pour l’acquisition des matérielsAu-delà de la présentation de ses desideratas : La délégation syndicale de la Rtnc félicite Patrick Muyaya pour l’acquisition des matériels

M.Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a reçu les désidératas de la délégation syndicale avant de rassurer que les efforts seront faits pour les rencontrer. Par rapport à l’acquisition des matériels de la RTNC coïncidant avec les IXès Jeux de la Francophonie, René Kalonda représentant les syndicats s’est réjoui et félicite le ministre pour cette acquisition des équipements modernes.

M.Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, a échangé avec la nouvelle délégation syndicale de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), ce mercredi 12 juillet 2023 dans son cabinet.

Ensemble, ils ont discuté autour des problèmes qui dérangent ce média public depuis plusieurs années. “Nous venons d’être élu comme président de la délégation syndicale de la RTNC. Nos impressions sont très bonnes. Nous avons trouvé le ministre très respectif et il a suivi avec beaucoup d’attention les désidératas que nous avons présentés. Après échanges et débat, il a pris en compte les problèmes que nous avons emmenés et il a proposé des pistes de solutions. Parmi les pistes de solutions, il y a des rencontres qui auront lieu au cours de la semaine qui commence entre lui et notre direction générale pour lui permettre d’avoir une idée sur des questions que nous avons présentées ici afin qu’il puisse les  présenter à son tour au Gouvernement. Il y a d’autres questions qu’il va présenter lui-même au  Président de la République. Bref, il a bien reçu nos désidératas et nous sommes rassurés par lui-même qu’il va apporter des solutions appropriées”, a témoigné René Kalonda, le Président de la délégation.

Le réajustement du barème des cadres et agents, l’arriéré de sept mois lié au paiement de la prime de motivation des  agents et la perception de la redevance pour la RTNC constituent le dossier que les syndicalistes ont exposé au ministre Muyaya.

“La question de la redevance est le plus grand dossier de la RTNC. Ce  dossier qui va nous aider à prendre en charge cette taxe parafiscale par sa perception. Nous sommes rassurés qu’elle peut prendre en charge plusieurs problèmes de la Radio télévision nationale Congolaise. Le ministre a convoqué une réunion la semaine prochaine à ce sujet. Bref, tout ce que nous avons présenté comme désidératas.

Je demanderai aux agents d’être très calme parce nous sommes dans un processus de communication et de négociation avec l’employeur donc la direction générale et notre ministre de tutelle qui représente le gouvernement. Une fois que cette série de négociation va prendre fin, nous reviendrons chez eux (agents) pour le compte rendu”, a déclaré René Kalonda.

Par rapport à l’acquisition des matériels de la RTNC coïncidant avec les IXès Jeux de la Francophonie, René Kalonda représentant les syndicats s’est réjoui et félicite le ministre pour cette acquisition des équipements modernes.

“Nous  remercions le ministre, le gouvernement et le Chef de l’État. Nous l’avons dit au ministre. C’est lui-même d’ailleurs qui a commencé à le dire. Aussi longtemps on s’occupe du matériel. Aussi longtemps, il faut s’occuper du personnel qui va utiliser le matériel. Il faut travailler sur la motivation du personnel. Mais concernant le matériel, nous disons merci au Premier Ministre, au gouvernement, au Ministre de la communication et à la direction générale pour cette acquisition”, a-t-il dit.

René Kalonda a profité de cette occasion pour dire à tous les cadres et agents disséminés à travers les 25 autres provinces de la RDC qu’il est en communion avec eux. “Nous avons exposé tous les problèmes concernant notre télévision que ce soit à Kinshasa et en provinces. On a parlé de tout ça”, conclut-il.




Le Maroc décidera de l’avenir de la coopération avec l’UE dans le domaine de la pêche à la lumière des évaluations propres au gouvernement et en concertation avec les partenaires européens (M. Bourita)

Le Maroc décidera de l’avenir de la coopération avec l’Union Européenne (UE) dans le domaine de la pêche à la lumière des évaluations propres au gouvernement et en concertation avec les partenaires européens, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“L’Accord de pêche Maroc-UE est toujours en vigueur. En revanche, c’est le Protocole de pêche, conclu pour quatre ans (2019-2023), qui arrive à expiration le 17 juillet”, a précisé M. Bourita qui s’exprimait lors d’un point de presse à l’issue de la 3ème Réunion ministérielle du Processus des États africains atlantiques.

Il s’agit, a ajouté le ministre, d’une expiration “programmée” depuis la conclusion du Protocole pour une durée de 4 ans, à compter du 18 juillet 2019.

M.Bourita a qualifié de “satisfaisante” la mise en œuvre du Protocole, notant que la coopération a été “positive et mutuellement bénéfique” durant ces quatre années.

Il a ainsi confié qu’une réunion est prévue cette semaine à Bruxelles entre les autorités marocaines et leurs homologues européennes, dans le cadre d’une Commission mixte dans le domaine de la pêche, pour faire une évaluation conjointe de ces quatre ans.

S’agissant de l’avenir de l’Accord de pêche, le ministre a indiqué qu’une “réflexion est en cours au sein du gouvernement marocain” tenant compte de trois paramètres.

Le premier, est “d’ordre doctrinal”, a-t-il dit, estimant que le Maroc d’aujourd’hui, conformément à la vision et à la politique étrangère tracées par SM le Roi Mohammed VI, privilégie des partenariats “avec une valeur ajoutée plus claire”.

“Le Maroc souhaite des partenariats plus avancés, où la valeur ajoutée marocaine est plus forte”, a soutenu M. Bourita.

Concernant le deuxième paramètre, le ministre a expliqué que le Royaume a développé une stratégie nationale de la pêche “Halieutis” et mis en place une vision dédiée au développement du secteur, qui prend en considération les attentes des opérateurs et exige des adaptations dans le cadre de l’interaction avec les partenaires.

Le troisième paramètre, que le gouvernement intègre dans sa réflexion et dans son évaluation, est lié aux données scientifiques, l’objectif étant de préserver cette ressource naturelle importante et pour le Maroc et pour les Marocains, et d’assurer sa durabilité, a-t-il enchaîné.

“Le Maroc interagira donc avec la partie européenne sur la base de cette réflexion, qui est en cours”, a souligné M. Bourita, en indiquant que le dialogue et la coopération avec les partenaires européens sont permanents.

Mapexpress.ma

 




Suite à la dépréciation du franc congolais : Les fonctionnaires de l’Etat perdent près de 30% de leur pouvoir d’achat

Les agents et fonctionnaires de l’Etat congolais se plaignent de la perte de leur pouvoir d’achat estimé à près de  30% depuis l’année 2020 occasionné par la dépréciation de la monnaie nationale en l’occurrence le Franc congolais.

Soucieux de l’amélioration du social de l’agent public de l’Etat, l’intersyndicale nationale de l’administration  publique (INAP) tire la sonnette d’alarme en demandant la révision de l’enveloppe salariale des fonctionnaires de l’Etat congolais.

” Lorsque  nous nous sommes entendus avec le gouvernement congolais sur l’enveloppe salariale des agents et fonctionnaires de l’Etat, le huissier touchait 220.000 Francs congolais, l’équivalent de 120 dollars américains qui représentent aujourd’hui plus de 300.000 francs congolais. Le fonctionnaire a donc perdu de façon dramatique son pouvoir d’achat de près de 30% entre 2020 et 2023″, a expliqué Fidèle Kiyangi, président de l’INAP.

Dans l’objectif de couvrir ce manque à gagner, l’intersyndicale nationale de l’administration publique propose au gouvernement congolais de convoquer la commission paritaire afin d’évaluer et proposer des solutions pour palier à cette situation.

Interrogés sur cette question relative à la dépréciation du Franc congolais par rapport au dollar, certains Congolais de Kinshasa n’ont pas gardé leurs langues dans des poches.

“Si le gouvernement n’arrive pas à trouver la solution sur cette question de la dépréciation de notre monnaie locale, je préfère qu’on puisse supprimer le Franc congolais et payer désormais les fonctionnaires de l’Etat en monnaie étrangère qui est ce fameux dollar car tout en République démocratique du Congo se fait en référence aux billets verts américains”, a proposé Hermes Lokombe, citoyen congolais.

Même les commerçants,  souffrent de cette dépréciation du franc congolais.

“Je n’ai pas pu faire les achats aujourd’hui suite à cet état de choses. Le taux de change qui ne fait que galoper me coûte les yeux de la tête. Mon grossiste a refusé de me livrer la marchandise et n’a même pas voulu percevoir mon argent”, s’est indigné M. Matulu, opérateur économique œuvrant à Kinshasa.

Qu’est-ce qui fait que même nos mamans qui vendent des légumes à même le sol, s’interroge Mado, une fonctionnaire de l’Etat, soient poussées à majorer le prix de leurs marchandises?

J’estime, poursuit-elle, que les Congolais devraient avoir une dose d’amour et de patriotisme pour ne pas trouver d’alibi sur le dollar. Depuis plusieurs années, le Franc congolais connaît une dépréciation qui ne dit pas encore son nom.

Serge Musene




Commune de Limete : Nathalie Alamba au four et au moulin pour le développement de sa municipalité

La première citoyenne de la commune de Limete, Nathalie Alamba Feza, ne jure que sur le développement de cette commune réputée industrielle de la ville province de Kinshasa.

 

Avec son credo “Limete ya sika”, cette dame de fer ne cesse d’effectuer plusieurs descentes dans les différents quartiers qui composent cette commune tous les samedis pour superviser les activités de Salongo.

La maison communale de Limete se métamorphose au jour le jour grâce au génie de Mme Nathalie Alamba. La devanture de ce bâtiment qui abrite les différents services de l’Etat de cette entité territoriale décentralisée est désormais revêtue de sa plus belle robe, d’une beauté à couper le souffle, laquelle ne laisse personne indifférent, surtout les nouveaux couples qui se marient actuellement sous la bénédiction de cet officier de l’état civil.

“Que Dieu bénisse Mme la bourgmestre de cette commune qui a de bonnes idées. Elle venait d’arriver mais elle révolutionne déjà les choses. Je parie que si elle travaille pendant plusieurs années ici à la tête de cette commune, notre Limete ira plus loin”, a affirmé Mme Bénédicte, nouvelle mariée à l’état civil de cette municipalité.

Soucieuse d’impulser les différents services de l’Etat au sein de sa juridiction, le numéro un de Limete, avait procédé, dès sa prise de fonction, à l’institution d’une commission ad hoc qui devait examiner minutieusement les attributions de chaque service avant de signer les ordres des missions sur toute l’étendue de Limete. Ce travail technique qui fut réalisé par les différents chefs de services, a été supervisé de main de maître par cette dame travailleuse qui incarne un lendemain meilleur tant pour les agents que pour les habitants de cette commune qui fait la fierté de ville province de Kinshasa.

“Limete ya sika nous donne l’espoir avec cette maman à la tête qui a déjà fait ses preuves en gérant d’autres structures auparavant. Lorsque nous la voyons sur terrain, nous lisons, d’emblée, sur son visage, sa détermination en tant qu’une mère de pouvoir booster les choses”, a déclaré monsieur Tony, résidant à la commune de Limete.

Elle a le souci, d’après Ernest, un opérateur économique œuvrant au quartier Kingabwa, de faire évoluer les choses. Nous avons remarqué que depuis son arrivée, les documents administratifs ne traînent plus. Les attestations, les autorisations d’ouverture et autres sont signés sans ambages, a-t-il témoigné.

“Nous voyons ces derniers temps les agents du service de l’Economie qui nous laissent les avis de payement de la taxe professionnelle annuelle et ce que nous encourageons, c’est le fait pour eux de préconiser le paiement par la voie bancaire. Cela permettra non seulement de canaliser les recettes de l’état mais aussi et surtout de suivre leur ordonnancement “, a déclaré Willy, un assujetti à la taxe professionnelle annuelle, TPA en sigle.

Plusieurs réformes sont attendues dans les jours à venir au sein de la municipalité de Limete sous le patronat de madame Nathalie Alamba Feza, bourgmestre de la commune de Limete.

Serge Musene




Processus électoral : Martin Fayulu ne fléchit pas et maintient sa position.

Martin Fayulu reste formel et ne déposera pas les candidatures pour le compte de Lamuka et de l’ECIDé faute d’un audit externe du fichier électoral par un organisme international.

Position réitérée ce mercredi 12 Juillet 2023 au cours d’une conférence de presse animée à Kinshasa. Le candidat malheureux aux élections de 2018 appelle la population Congolaise à se prendre en charge pour barrer la route à la fraude électorale.

“Nous ne déposerons pas nos dossiers des candidatures. Nous refusons la fraude et donc, d’accompagner Mr Tshisekedi et son Union Sacrée dans une nouvelle forfaiture électorale. ” a déclaré Martin Fayulu

MartinFayulu annonce pour ce faire une campagne de mobilisation “en vue de préparer le peuple à l’utilisation de l’article 64.”

Derick Katola




*La RPDC pour assurer la santé et les droits des femmes* 

A l’heure actuelle, la propagation de la pandémie a un effet négatif sur la santé et les droits des gens, surtout des femmes représentant 49,7% de la population. Remarquons que ce COVID-19 empêche l’approvisionnement des produits médicaux nécessaires à la santé des femmes à l’échelle mondiale, ce qui engendre de graves conséquences indésirables dans le système sanitaire dont service de santé des femmes enceintes et des accouchées. Selon les statistiques;

• 40% des femmes ne sont pas en mesure de se traiter par eux-mêmes au niveau de leur santé

• 03 sur 04 femmes n’ont pas accès à leur désir de réaliser le nombre d’enfants souhaité

• 01 femme meurt chaque 02 minutes pendant sa grossesse et au cours de son accouchement.

 

De ce fait, le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP ou UNFPA créée en 1969 comme la plus grande source des fonds de développement international pour la population, pour la planification familiale et à la santé de la mère et de l’enfant et l’agence directrice de l’ONU en charge des questions de santé sexuelle et reproductive, NDLR) ayant défini le thème de la Journée Mondiale de la Population (JMP) comme «Concentrons de gros efforts sur la protection de la santé et des droits des femmes et sur l’extermination du COVID-19», invite tous les Pays à s’engager à cette entreprise.

 

La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR) dotée du système des soins médicaux gratuits (tout comme celui de l’enseignement et celui du logement; d’où les 3 systèmes les plus populaires du monde, NDLR) depuis les années 1950, où l’on considère, comme la priorité absolue, la dignité et les droits des femmes et leurs exigences et intérêts s’emploie à mettre en vigueur toutes les politiques consistant à assurer la santé des femmes enceintes et des accouchées;

• Celles-ci bénéficient des soins pré/post-natal réguliers dans les maternités, y compris la Maternité (ou le palais des bébés ou la propre maison des femmes, inaugurée en 1980 avec la superficie bâtie de 60.000m2 et la capacité de plus de 1.500 lits, NDLR) de Pyongyang, aménagées partout dans le Pays, les hôpitaux et cliniques de chaque localité.

• Le personnel de santé soigne, de son mieux, la consultation, le diagnostic et le traitement des femmes enceintes et accouchées et, profitant des médias, renforce diverses activités visant à susciter l’éveil de la société sur la santé et l’assurance des droits des femmes, entre autres femmes enceintes et accouchées.

 

La JMP (11 juillet) est;

• instituée, en 1989, par le Conseil d’Administration du Programme des Nations Unies pour le Développement

• commémorée ou célébrée, depuis 1990, pour le progrès de l’Humanité malgré les défis auxquels nous faisons face

• l’occasion de souligner la nécessité de faire progresser l’égalité des genres afin de réaliser les rêves des 8 milliards de personnes qui peuplent notre Globe.

En fait, ce que veulent les femmes et les filles a de l’importance ou compte le plus.




Zhao Bin promet qu’il sera un homme d’action résolu à mettre en œuvre les consensus obtenus par Xi et Fatshi

Dans son discours prononcé le jour de sa prise de fonction comme ambassadeur de la République populaire de Chine en Rdc, M. Zhao Bin a indiqué qu’actuellement, le peuple chinois se rassemble autour du Parti Communiste Chinois pour travailler d’arrache-pied à la promotion de la modernisation à la chinoise. Cette modernisation se distingue par le nombre important de la population, l’objectif de la prospérité commune du peuple tout entier, l’équilibre entre la civilisation matérielle et la civilisation spirituelle, la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, ainsi que la poursuite de la voie du développement pacifique.

Selon lui, il s’agit d’une nouvelle forme de civilisation humaine à créer. « En période de la pandémie, la Chine a réussi à résister aux divers chocs inattendus et à maintenir un développement stable. Au premier trimestre de 2023, le PIB chinois a atteint 4,160 milliards de dollars, soit une augmentation de 4,5 % en glissement annuel », informe-t-il.

Pour Zhao Bin, quand la Chine, avec toute sa population de 1,4 milliards d’habitants, réalise au fur et à mesure sa modernisation, elle apportera certainement une impulsion plus forte, une stabilité plus grande et des opportunités plus nombreuses à l’économie congolaise, africaine et même mondiale. Dans les années à venir, projette-t-il, je serai un homme d’action résolu à mettre en œuvre les consensus atteints par les Chefs d’État chinois et congolais, un diplomate agissant qui s’attèle à promouvoir le développement de la coopération sino-congolaise, et un envoyé d’amitié dont la vocation est de renforcer le lien de cœur à cœur entre les deux peuples.

« Je ne ménagerai aucun effort pour contribuer au développement global des relations sino-congolaises de nouvelle époque. Comme le dit un proverbe africain, voyager seul on va vite, mais voyager ensemble on va loin. La RDC d’aujourd’hui a adopté une politique de partenariat diversifié. En tant qu’un des plus grands et plus riches pays africains, la RDC aura tous les avantages de faire d’elle-même une plate-forme de coopération amicale pour tous ses partenaires », espère-t-il, avant de renchérir qu’avec sa population pleine de vitalité et animée d’enthousiasme, la RDC dispose d’un extraordinaire potentiel de développement et de décollage économique.




« La coopération sino-congolaise n’est en aucun cas mêlée d’intérêt égoïste du côté chinois » (Zhao Bin)

Devant des invités de marque, l’ambassadeur de Chine en Rdc, Zhao Bin a pris officiellement ses fonctions, en rappelant que comme le souligne la déclaration conjointe sino-congolaise, et de part et d’autre, nous voulons être des partenaires stratégiques qui se font confiance. La Chine a toujours géré ses relations avec la RDC conformément au principe de justice et d’intérêt en faveur des Congolais ainsi qu’à l’esprit de « sincérité, résultats effectifs, amitié et bonne foi ». La coopération sino-congolaise n’est en aucun cas mêlée d’intérêt égoïste du côté chinois, n’est assortie d’aucune condition politique et ne conduit jamais à une ingérence dans les affaires intérieures de la RDC.

Et d’ajouter que nous voulons être des partenaires stratégiques qui coopèrent en toute solidarité. « La Chine et la RDC sont toutes les deux de grands pays en développement. La Chine est disposée à renforcer la coordination et la coopération avec la RDC dans les enceintes internationales, à pratiquer conjointement un véritable multilatéralisme et à préserver la justice internationale », indique-t-il, avant de promettre que la Chine soutiendra fermement et comme dans le passé la RDC dans la sauvegarde de sa souveraineté, de sa sécurité et de son intégrité territoriale.

Selon l’ambassadeur Zhao Bin, nous voulons être des partenaires stratégiques mutuellement bénéfiques et gagnant-gagnant. Le bénéfice mutuel et la coopération gagnant-gagnant sont les caractéristiques essentielles de la coopération sino-congolaise. La Chine est disposée à rendre cette coopération plus fructueuse dans le cadre de l’initiative “la Ceinture et la Route” et de l’initiative pour le Développement mondial, à soutenir la stratégie d’industrialisation de la RDC et à l’accompagner dans le développement économique social, dans le but d’une prospérité partagée.

Et de poursuivre que nous voulons être des partenaires stratégiques étroits grâce aux échanges et l’inspiration mutuelle entre nos deux peuples. La Chine est une civilisation ancienne et la RDC possède également de grandes richesses culturelles. Nous avons l’intérêt commun de renforcer les échanges humains, d’améliorer la compréhension réciproque et de promouvoir l’inspiration mutuelle. Il est souhaitable que les Chinois et Congolais du cercle artistique et les boursiers puissent jouer un plus grand rôle de trait d’union favorisant l’amitié entre nos deux pays.