« La Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la Rdc depuis quatre ans consécutifs » (Zhao Bin) 

En 2022, le volume commercial sino-congolais s’est chiffré à 21,9 milliards de dollars américains et marqué un nouveau record historique, soit une augmentation de 51,7% sur un an. La Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la RDC depuis quatre ans consécutifs.

L’Ambassadeur de Chine en Rdc, Zhao Bin a prononcé un discours lors de la réception de prise de fonction qu’il a organisé ce lundi à Kinshasa. « C’est pour moi un grand plaisir d’être revenu à la République Démocratique du Congo. Il y a 20 ans, je travaillais à Brazzaville, de l’autre côté du Fleuve Congo, où j’admirais souvent la ville lumineuse de Kinshasa la nuit tombée. J’ai aussi été impressionné par l’immensité et la fertilité du territoire du Congo quand une fois j’allais par avion du Kinshasa vers Bukavu. C’est justement à ce moment-là, que je me suis dit que ce pays était doté de potentiel dont dépend l’avenir du continent africain », explique-t-il.

Et de poursuivre qu’il y a plus d’un mois, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a couronné sa visite d’État en Chine de plein succès. « Il s’agit d’un hasard fabuleux que j’ai été nommé, en ce moment charnière des relations sino-congolaises, Ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo et je m’en sens particulièrement honoré », dit-il.

C’est ainsi qu’elle a souligné qu’au cours du mois écoulé, M. Zhao Bin a pris le temps de s’installer et a été touché par l’hospitalité de nos amis congolais de tous les milieux et leur profond sentiment d’amitié envers la Chine. Beaucoup d’entre eux m’ont salué en chinois.

« J’ai vu partout, de mes propres yeux, l’avancement et les accomplissements de la coopération sino-congolaise malgré les années difficiles de la pandémie de Covid-19. En 2022, le volume commercial sino-congolais s’est chiffré à 21,9 milliards de dollars américains et marqué un nouveau record historique, soit une augmentation de 51,7% sur un an », explique l’ambassadeur Zhao Bin, avant d’ajouter que la Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la RDC depuis quatre ans consécutifs.

Les projets phare de la coopération sino-congolaise, comme le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale et le transformateur du poste de Kinsuka, réalisent chaque jour des progrès.

Et de poursuivre qu’il a connu en profondeur les attentes ardentes des Congolais de différents horizons sur l’approfondissement de la coopération avec la Chine. « Récemment, une centaine de nos amis congolais ont participé à la 3e Exposition économique et commerciale Chine-Afrique. Encore plus nombreux sont nos amis qui n’ont pas pu être présents. Ils m’ont dit que les opportunités étaient tellement recherchées voire insuffisantes, et qu’ils s’impatientent d’attendre la prochaine édition », révèle-t-il.

En bref, à l’image de la RDC et de sa culture, les relations sino-congolaises sont dotées d’une diversité extraordinaire et d’une vitalité forte. C’est une richesse accumulée depuis plus d’un demi-siècle, sachant que nous avons juste célébré le cinquantenaire de la normalisation des relations entre nos deux pays en fin 2022.

C’est aussi une cause noble mais plein de défis que nous avons à soigner et à développer dans les 50 ans à venir pour les porter à un niveau toujours plus élevé, comme me l’a rappelé mes collègues à Beijing et mes amis congolais ici à Kinshasa. « Heureusement, je ne suis pas venu les mains vides. Dans les bagages que j’ai ramené à Kinshasa, se trouve un mode d’emploi sur les relations sino-congolaises. C’est la Déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo », affirme-t-il.

L’ambassadeur Zhao Bin insiste que les deux Chefs d’État ont décidé ensemble, d’élever nos relations bilatérales au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a non seulement ouvert un nouveau chapitre historique et de nouvelles perspectives pour les relations sino-congolaises, mais aussi m’a donné les grandes orientations et les références fondamentales de ma mission en RDC. Depuis un demi-siècle, la Chine est restée fidèle à ses engagements originels. Elle prend la RDC pour un ami éternel, un frère authentique et un partenaire fiable.




La grosse bourde de 4 leaders de l’opposition, la raison du FCC

Tout était pourtant très clair. La soif du cœur ne s’apaise pas avec une seule bière, disait le professeur Choron. Il fallait bien attendre d’autres bouteilles avant de se lancer. Mieux avant de se dire PRÊTS au combat.

La loi électorale a été violée. Le bureau de Denis Kadima installé par défi, en violation de la loi. Il y a eu tripatouillage au sein de la Cour constitutionnelle. Tout le décor est planté pour favoriser une vaste tricherie. Faudrait-il accompagner un tel processus ?

Depuis le début, le bureau de Denis Kadima est tel qu’un rhéteur qui n’entend que son propre son. L’obstination d’avancer dans leur schéma est déjà là, même quand leurs propres cartes d’électeur n’ont plus de données. C’était une grosse bourde pour ces 4 leaders de faire preuve d’un manque criant de discernement. Que faut-il faire maintenant ?

Le FCC est resté constant. Sa position est claire, logique et peut susciter de l’espoir au peuple congolais.

Il ne reste que quelques mois à Fatshi à la tête du pays. Le seul cadeau que Denis Kadima a offert aux congolais, c’est la date du 20 janvier 2024 qui marque la fin du pouvoir de Tshilijelu. Le reste n’est que farce et jeu de mauvais goût. Que vive le retour du président Joseph Kabila au pouvoir.

 

L’archange Papy TAMBA,

Le Papy le plus célèbre de la RDC




Pour la CASE : Majorité et opposition doivent assumer un glissement pacifique du délai constitutionnel pour préserver la paix et la cohésion nationale

A en croire M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la CASE, intervenant depuis les Etats-Unis d’Amérique, la Majorité présidentielle et l’Opposition en République Démocratique du Congo cachent mal leur incapacité à assumer un accord collectif de prolongation du délai légal de l’élection présidentielle au-delà du 20 décembre 2023. La CASE tire la conclusion selon laquelle « la querelle politicienne entre les deux entités politiquement opposées est sans importance par rapport aux conséquences auxquelles elles exposent la nation dans les cinq prochains mois ».

La CASE attire l’attention du Président Félix-Antoine Tshisekedi, du Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS)/Parti présidentiel; des deux présidents des chambres parlementaires; du président de la Cour Constitutionnelle; du Sénateur à vie et président de la République honoraire ; du président du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA); du président de la Commission d’Intégrité et de Médiation électorale (CIME); du président de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et du président du Conseil National des droits de l’homme (CNDH), sur l’urgence d’un Rassemblement Patriotique afin de RÉGLER LES QUESTIONS MAJEURES DE LA NATION. Ces questions se résument comme suit :

Les problèmes sécuritaires qui gênent toute bonne organisation des élections dans les provinces du Nord-Kivu (Rutshuru, Nyiragongo, Masisi et Beni); de l’Ituri; de Kinshasa et du Kwango ; Le manque de consensus autour du processus électoral: Non représentativité de l’opposition (la vraie) à la CENI; légitimité contestée de Monsieur Denis Kadima très mal élu à la tête de la Centrale électorale; Problèmes logistiques et financiers ; Gestion politique de la transition.

Ainsi, la CASE regrette que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ait manqué de considération envers les organisations politiques de l’opposition; les structures et plateformes de la Société Civile et les Missions d’observation dont les préoccupations viennent d’être littéralement bafouées par l’Assemblée Plénière de la CENI.

Le Communiqué de presse N•033/CENI/2023 rendu public ce lundi 10 juillet 2023 par la CENI étale au grand jour le mépris, le désintérêt et l’insensibilité de l’actuelle équipe de la CENI vis-à-vis des aspirations profondes du peuple Congolais.

Toutes les préoccupations formulées par l’opposition et les missions d’observation sont rabrouées pour ne privilégier que leur seul maintien à la tête de cette institution stratégique.

Les préoccupations de l’opposition, de la Société Civile et des Missions d’observation des élections se résument aux soucis de recomposition de la CENI; Recomposition de la Cour Constitutionnelle ; Remise en cause aussi bien de la Loi organique de la CENI que de la Loi électorale; La qualité médiocre du fichier électoral; Les préalables sécuritaires en vue de l’enrôlement des électeurs dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth ; La publication non réalisée des listes électorales ; L’audit externe indépendant du fichier électoral toujours attendu.

Aucune de ces revendications n’ayant été rencontrée, la CASE considère que LA CENI VIENT DE S’AUTO-DISQUALIFIER ET DE SE DESSAISIR D’OFFICE DE LA GESTION DU PROCESSUS ÉLECTORAL pour INCAPACITÉ DE PRISE EN CHARGE DES PRÉOCCUPATIONS MAJEURES DU PEUPLE CONGOLAIS.

C’est ainsi qu’elle invite les acteurs politiques Congolais et les leaders de la Société Civile dans leurs différentes composantes constituées, à se réunir d’urgence pour sauver le processus électoral en danger.

La CASE invite spécialement le Président Félix-Antoine Tshisekedi à ne plus prêter oreille aux bavardages des membres de la CENI qui viennent ainsi de démontrer leur dernier soupir dans la gestion du processus électoral. Il en est de même des leaders de l’UNION SACRÉE qui ne cessent de l’effrayer en lui présentant un tableau irréaliste et inespéré en cas de glissement de mandat.




Spoliation de l’espace de l’ITI/Gombe : Tony Mwaba dit non à son collègue Muhindo Nzangi

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a après la clôture de ses séances de réarmement moral avec les Chefs d’établissements scolaires privés et publics de la Ville Province de Kinshasa, ce mardi 11 juillet 2023, fait un saut à l’imprimerie de l’EPST situé dans l’enceinte de l’Institut Technique de la Gombe où le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi Butondo tente de vendre l’espace de cet établissement scolaire, patrimoine immobilier du Ministère de l’EPST, en complicité avec le Directeur général de l’Institut Supérieur Pédagogique et Technique (ISPT/Gombe), le professeur Albert Kabasele Yengayenga, qui a déjà vendu tous les espaces aux Libanais.

Cette visite éclair a provoqué dans le chef des élèves et enseignants de l’ITI/Gombe qui cohabitent dans les locaux qui logent les installations abritant l’ISPT/Gombe des scènes d’effervescence.

Après le départ du Ministre, le Directeur général de cette Institution a instrumentalisé les étudiants pour aller saccager les maisons des enseignants. Un des enseignants de l’ITI Gombe a été poignardé par la police estudiantine de cette Institution supérieure.

Il y a donc périls en la demeure et une intervention urgente du Chef de l’Etat ou du Gouvernement est attendue avant que ces spoliateurs ne réalisent leurs besognes pour besoin de la campagne électorale qui s’annonce.

D’ores et déjà, le DG de l’ISPT érige le mur pour bien mettre les enseignants dehors et leurs familles pour réussir la vente de ces espaces aux Libanais qui ont tout conquis sur l’avenue Shaumba.




Députation nationale : Julien Paluku présente 468 candidats du BUREC (A-B50) et ambitionne de gagner 25% des sièges

À la tête d’une forte délégation du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC) et de l’Alliance Bloc 50 (A/B50), Julien Paluku Kahongya a foulé le sol de la ville de Beni, au Nord-Kivu, ce mardi 11 Juillet 2023.
Après son accueil à l’aéroport de Mavivi par un comité restreint d’officiels et cadres de son regroupement politique, il s’est directement rendu à la permanence de son parti, au centre-ville. Sur place, il s’est adressé à plusieurs centaines de membres du BUREC mobilisés pour son accueil. Dans son speech, il a adressé un message de compassion aux habitants de Beni, victimes des tueries ignobles des terroristes ADF.
Sur le plan politique, il a annoncé que sa visite s’inscrit dans le cadre de la supervision de l’opération de dépôt des candidatures à la députation nationale pour le compte de A/B50, dans la partie Est du Pays. Il a profité de l’occasion pour faire savoir que son regroupement politique aligne jusque-là plus de 468 candidats pour les 500 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale.
Pour le compte de la ville de Beni, il a présenté au public les deux meilleurs candidats de A/B50 à la députation nationale. Il s’agit du député provincial élu de cette ville, Lukumbuka Kyambi Désiré qui vient d’adhérer au BUREC et du notable de cette ville et haut cadre du BUREC, Kiyaya Atsongya Elvis.
« Le premier message est celui de compassion envers la population de Beni, ville et territoire au regard de tout ce qui se passe ici depuis maintenant 9 ans. Je dois faire honneur à cette population qui souffre. Il n’est pas toujours bon de venir ici avec une joie, alors que l’ensemble de la population est dans la tristesse. Je ne pas voulu que l’on voie des motos, des caravanes. L’important pour nous, c’est de faire de sorte que le Gouvernement en finisse avec la guerre, la misère », explique-t-il.
Le 2èmemessage de Julien Paluku est politique. « Vous savez que la CENI a ouvert le corps électoral, permettant à ce que les candidats devant concourir aux élections de 2023 puissent déposer leurs candidatures et nous comme acteurs politiques, nous sommes à la tête d’un grand regroupement qui s’appelle A-B50 au sein duquel se trouve votre cher parti, le BUREC. Ce regroupement s’aligne en ordre utile pour conquérir le pouvoir en 2023 aux différents niveaux, excepté celui du président de la République que nous soutenons. Mais tous les autres pouvoirs sont à notre portée », souligne-t-il. C’est pour cela que nous nous sommes réunis à Kinshasa pour lancer officiellement le dépôt de nos candidatures. On a d’abord commencé par l’espace Kinshasa, d’autres ont été envoyés dans l’espace Bandundu, Equateur, Kongo Central, Kasaï, Katanga, Ituri, Haut Uélé et Bas-Uélé.
Et Paluku d’avouer que nous sommes satisfaits aujourd’hui que les 468 candidats que nous avons alignés sont en train de déposer leurs candidatures avec un objectif minimum de gagner 25% des sièges de ce que nous avons déposé. Pour vous dire que nous voulons être parmi les trois premières forces politiques de la Rdc. Ainsi, avec l’expérience que nous avons, nous puissions changer les paradigmes de gestion de la République à travers un nouveau management public que nous voulons insuffler à la gouvernance de la Rdc.
Soulignons que l’Autorité morale du BUREC et de A/B50 est accompagnée de certains élus et cadres de sa formation politique dont la députée nationale Jeanine Katasohire et le député provincial Anselme Kitakya. L’étape de la ville de Beni intervient après celles de la ville de Goma et de la ville de Kinshasa où la même opération a été officiellement lancée.