CORAP démontre que l’exploitation des hydrocarbures comporte des grands impacts négatifs 

« La sauvegarde des écosystèmes suppose un regard qui aille au-delà de l’immédiat, car lorsqu’on cherche seulement un rendement économique rapide et facile, leur préservation n’intéresse réellement personne. Mais, le coût des dommages occasionnés par la négligence égoïste est beaucoup plus élevé que le bénéfice économique qui peut en être obtenu. Dans le cas de la disparition ou de graves dommages à certaines espèces, nous parlons des valeurs qui excèdent tout calcul. C’est pourquoi nous ne pouvons pas être des témoins muets de bien graves injustices, quand certains prétendent obtenir d’importants bénéfices en faisant payer au reste de l’humanité, présente ou future, les coûts très élevés de la dégradation de l’environnement » (Pape François).

L’exploitation des hydrocarbures, dont principalement le pétrole et le gaz a contribué de façon significative à l’émergence des économies des grandes puissances et de certains pays Africains, entre autres le Nigéria, l’Angola, pour ne citer que ceux-là.

Malgré cela, le Guide pour les communautés sur les impacts de l’exploitation des Hydrocarbures , il existe une disparité entre les besoins économiques qui poussent à encourager l’exploitation de ses ressources et les besoins sociaux d’une part et d’autre part de la préservation de l’environnement pour garantir un développement durable en protégeant les intérêts des générations présentes et futures.

Suivant les expériences des pays qualifiés d’exploitant des hydrocarbures en commençant par les États-Unis jusqu’à ceux qui exploitent des faibles quantités comme la RDC, il est clairement démontré que ces activités comportent des grands impacts négatifs sur les différentes dimensions à savoir ; économiques par la création des dettes et l’hypothèque de l’avenir par des pratiques de accrues de corruption ; social par le fait que l’exploitation n’apportent pas forcément des changements des statuts et des vies des communautés.

Tout cela contribue fortement à leur appauvrissement et à la perte des éléments essentiels liés à leur existence à savoir les terres et les autres patrimoines culturelles, coutumiers et spirituels ; ainsi que sur le plan environnement par la destruction des écosystèmes.

Lors du sommet virtuel des grandes économies mondiales sur l’énergie et le climat organisé par John Kerry, l’envoyé spécial américain pour le climat, le vendredi 17 juin 2022, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, avait déclaré que : « Le monde a parié sur les combustibles fossiles et a perdu ! Aucun danger n’est plus imminent que d’étendre l’utilisation des combustibles fossiles. Même à court terme, cela n’a aucun sens politique ou économique ».

Alors que la RDC est plus que jamais déterminée à lancer l’exploitation de ses blocs pétroliers et gaziers dans le but de résoudre le problème lié à la pauvreté de sa population, tout en développant une vision de placer la RDC comme “Pays Solution” au changement climatique.

Il existe une contradiction marquante entre la vision présentée et les actions sur terrain, parce que l’exploitation pétrolière est considérée par les autorités comme une aubaine économique, mais elle est incompatible avec les efforts pour prévenir les dommages irréversibles causés par le changement climatique et les catastrophes humaines




Élections de 2023: La CENI et le CSAC d’accord pour une campagne électorale apaisée 

Le Rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia Nseya a eu une séance de travail avec le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe ce vendredi 14 juillet à Kinshasa, au Bureau du dernier précité, situé à la Place Royale, dans la Commune de la Gombe.

Leur entrevue a tourné autour des dispositions à prendre en cette période de dépôt des candidatures, mais aussi des directives aux médias toujours en rapport avec les élections.

Pour le patron du CSAC, l’heure est venue pour les deux Institutions d’appui à la démocratie de cogiter ensemble pour que la période pré-électorale, électorale et post-électorale n’enregistre aucun regain de tension.

” Les médias sont appelés à jouer un rôle prépondérant pour que les élections soient apaisées”, a-t-il insisté.

Quant au porte-parole de la Centrale Électorale, les médias doivent éviter de diffuser les activités des candidats qui amènent leurs militants aux Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC), c’est proscrit par la loi.

Les deux personnalités ont convenu de mettre sur pied un cadre de concertation pour actualiser des documents comme le code de bonne conduite des Journalistes nationaux et internationaux, des directives aux médias en temps d’élections, mais aussi la gestion de la campagne électorale par leurs Institutions.

Le vœu émis par tous, est la gestion de sensibilisation des médias pour une cohésion nationale et le civisme électoral.

L’objectif est de renforcer le sentiment de vivre en commun par les Congolais et à consolider l’image d’un Congo uni et soudé, au-delà des confrontations électorales.




Territoire de Lubero : Julien Paluku satisfait de l’évolution des travaux dans la ZES de Musienene

Se rendre compte de l’évolution des travaux dans la Zone Économique Spéciale (ZES) de Musienene, c’est l’objet de la visite effectuée vendredi 14 Juillet 2023 sur ce site situé dans le territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu par le ministre congolais de l’Industrie.

Sur place, Julien Paluku Kahongya a reçu des explications de l’Aménageur sur les étapes déjà franchies. C’est notamment, la fin des études sur le plan d’aménagement, l’élargissement du site et l’enregistrement des entreprises qui souhaitent installer leurs unités industrielles dans cette ZES. Le ministre s’est dit satisfait de l’évolution des travaux, tout en appelant la notabilité locale à soutenir les efforts qui sont en train d’être fournis dans le cadre de l’opérationnalisation de la Zone Économique Spéciale de Musienene.

« Nous étions ici le 13 mars 2023, ça fait trois mois, nous sommes venus nous rendre compte nous-même de l’évolution des travaux. La première grande satisfaction, l’électricité est déjà dans la Zone économique spéciale. Vous savez que l’électricité est un facteur très important, il n’y a aucune unité industrielle qui peut s’installer ici s’il n’y a pas d’électricité. La deuxième chose, ils ont déjà fait des études pour le plan d’aménagement des différentes voiries qui ont auront lieu dans la ZES », explique-t-il.

Et Julien Paluku de mentionner que l’autre surprise, ce qu’ils ont augmenté l’espace. Il y a 162 autres hectares qui viennent de s’ajouter pour faire plus de 300 hectares dans cette ZES. La 4ème bonne nouvelle, ils ont déjà enregistré 10 demandes des grandes entreprises qui veulent s’installer ici et comme vous le savez, c’est un processus.

« Je venais d’échanger avec la notabilité de Musienene pour lui dire que pour qu’une ZES prenne forme et que l’on commence la production, c’est entre 5 et 10 ans. J’ai donné l’exemple de la ZES de Maluku qui a commencé en 2012 et que c’est en 2023 que nous allons lancer la première production. Il faut que les populations du Nord-Kivu, de Lubero et de Butembo soutiennent l’Aménageur qui est engagé à tirer plus d’investissements ici et je crois que dans 5 ou 10 ans, Musienene prendra une autre forme.

 

Soulignons que la Zone Économique Spéciale de Musienene est dotée de son statut de ZES depuis le 13 mars 2023 par l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES).




13 juillet 1956-13 juillet 2023 : Koffi Olomide fête ses 67 ans d’âge 

Fils de Charles Agbepa et Aminata Angélique Muyonye surnommé Maman Amy ( décédés), l’artiste musicien congolais Antoine Christophe Abgepa Mumba dit Koffi Olomide né à Kisangani le 13 juillet 1956 a fêté le 13 juillet dernier son 67ème anniversaire.

Auteur – Compositeur-Interprète et propriétaire du label Koffi Central lancé en 2013, le Quadra Koraman en 45 ans de carrière musicale de règne dispose à son actif près de 30 albums studios et des hits à succès qui continuent à traverser les générations et a imposé son rythme « Tchatcho » dans la musique congolaise.

Diplômé en sciences commerciales en 1980 après avoir fréquenté l’Athénée de Lingwala, école confessionnelle de la Communauté Baptiste du Fleuve Congo (CBFC) sur l’avenue Bukama dans la commune Lingwala où se trouvait également la résidence familiale sur l’avenue Aketi avec le Baccalauréat scientifique qui lui permet de continuer les études à l’Université de Bordeaux en France en 1980 et obtient un diplôme en Sciences commerciales.

De retour au pays natal, Koffi Olomide, parolier travaille en collaboration avec Papa Wemba quelques années plutôt, ce qui accoucha l’opus du « siècle » Wake Up.

Koffi Olomide a réalisé 7 albums avec son groupe Quartier Latin International crée en 1986, qui propulse les jeunes artistes talentueux à l’instar de Suzuki Luzubu 4X4, Bourro Mpela et d’autres qui sont devenus à ce jour des stars africaines comme Fally Ipupa.

 

Avec une trentaine d’albums à succès, Koffi est le seul artiste musicien congolais, détenteur de 7 disques d’or : « Noblesse Oblige », « Droit de Veto », « Attentat », « Effrakata », « Bord ezanga kombo » et « 13ème apôtre ».

Le « Rambo du Zaire, Réparateur des cœurs brisés », caresse les cœurs pas sa musique, dénonce parfois il énerve bref un peintre de la société congolaise, sur ses épaules toute une génération d’artistes se sont appuyés en vue de se lancer. La légende vivante de la musique congolaise constitue un génie musical par son rôle phénoménal joué dans l’histoire de la musique du monde. Ambassadeur de la Culture congolaise qui s’est très bien défendue dans diverses salles mythiques européennes, américaines et africaines, l’homme qui a marqué l’année 1998 avec deux concerts exceptionnels à l’Olympia et au Zénith de Paris, le premier à jouer et à remplir la mythique salle de Bercy. Le rendez-vous sur scène est pris au concert de Cindy le Cœur et le Quartier Latin prévu ce samedi 15 juillet au Terrain GD de Lemba.

Franck Ambangito




Kinshasa : le CENADEP tient une rencontre de la société civile autour du crédit carbone 

Face aux enjeux de l’heure liés aux changements climatiques, l’Ong de droit congolais dénommée CENADEP (Centre national d’appui au développement et à la participation populaire) organise, le mercredi 12 juillet 2023 à Kinshasa, une journée d’échanges qui réunira des acteurs de la société civile congolaise, membres des Ong, des religieux, des leaders locaux, des universitaires, avec d’autres experts du secteur de l’environnement. C’est pour débattre autour de la question de crédit carbone.

Placée sous le thème : « Parlons crédit carbone : quelles perspectives pour la RDC ? », cette journée d’échanges poursuit comme objectif, indique le CENADEP, de rentabiliser les efforts de la RDC dans la préservation et la conservation de la forêt qui est un secteur important dans lutte contre le changement climatique. Spécifiquement, cette activité vise à faire comprendre aux organisations de la société civile congolaise les enjeux liés au crédit carbone et de relancer le débat sur cette question de prix de carbone pour le prix juste et équitable.

Mais aussi, de permettre aux participants de comprendre et discuter sur les perspectives de la RDC sur la normalisation du secteur crédit carbone; d’explorer les pistes de solution pour réduire le déséquilibre sur le prix de la tonne de carbone entre les différents pays; et enfin, de publier une déclaration des organisations de la société civile autour du crédit carbone.

Les travaux de cet atelier consisteront à faire des communications qui vont porter sur les enjeux liés aux changements climatiques et aux crédits carbones. Lesquelles seront suivies des échanges et des débats en plénière. A l’issue de ces travaux, il y aura une déclaration de la société civile sur cette question de crédit carbone.

En effet, par rapport au programme établi, signalons que cette journée d’échanges débutera par le mot de bienvenu de la directrice générale du CENADEP, Me Gabrielle Pero. Puis, le modérateur du jour va introduire l’activité et donner le contexte, les objectifs et les résultats attendus de cet atelier avant de passer à la présentation des participants.

Après quoi, interviendront les différentes communications. La première sur « les enjeux climatique et mécanismes de financement », sera donnée par M. Réné Ngongo, expert environnemental et membre du Conseil économique et social (CES).

La deuxième communication sera donnée par le professeur Malassi, directeur de cabinet de Mme la ministre de l’Environnement et Développement durable, autour du sous-thème : « Crédit carbone, quelles perspectives pour la RDC ? ». Ensuite il y aura débat et échanges avant d’entamer la troisième communication sur l’« expérience de IBI Village dans la gestion de crédit carbone », qui sera donnée par M. Olivier Mushete, directeur général de IBI Village, un projet de conservation implanté au Plateau de Bateke à hauteur du village Mbankana dans la commune de Maluku, à l’Est de la ville-province de Kinshasa.

Le coordonnateur de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE-RDC), M. Jean Jacques Kayembe, donnera la quatrième communication de cette journée d’échanges autour du « processus de transparence et de traçabilité des fonds de crédit carbone en RDC ». C’est après une seconde série de débat et échanges qu’interviendra la cinquième et dernière communication sur « le rôle de la société civile dans le monitoring des crédits carbone », et qui sera donnée par M. Guy Kajemba, coordonnateur du GTCRR (Groupe de travail climat-REDD+ (Réduction des effets dus à la déforestation et la dégradation des forêts) rénové), organisation non gouvernementale de la société civile de la RDC.

Après débat et échange, il est prévu l’adoption et la lecture à la presse de la déclaration finale de la société civile sur le crédit carbone. Enfin, la directrice générale du CENADEP, Mme Gabrielle Pero ava clôture cette journée d’échanges par un mot de remerciement.

Bokulaka Baende




Assassinat crapuleux de Chérubin Okende : Ce crime tue la démocratie et décrédibilise la Cour constitutionnelle (La CASE)

A en croire M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE), le monde est choqué par l’assassinat de l’opposant Okende. Ce crime tue la démocratie et décrédibilise la Cour Constitutionnelle. Ce crime et tant d’autres compromettent la tenue des élections et même l’organisation des Jeux de la Francophonie en Rdc. La CASE appelle à l’ouverture des assises de stabilisation du processus démocratique en République démocratique du Congo.

La Communauté internationale a été choquée par la brutalité et l’horreur qui ont caractérisés l’assassinat atroce de l’opposant congolais Chérubin Okende Senga, tué par balles le jeudi 13 juillet 2023 et dont le corps sans vie a été retrouvé abandonné dans son propre véhicule sur le boulevard Poids Lourds de Kinshasa.

La CASE condamne ce crime inqualifiable et regrette que ceci coïncide très curieusement avec l’invitation de la victime à la Cour Constitutionnelle où elle (la victime) et son véhicule auraient été appréhendés par un commando lourdement armé.

Les installations de la Cour Constitutionnelle étant situées dans une zone hautement sécurisée de la ville de Kinshasa, pareil acte ne saurait y être perpétré par n’importe qui. La CASE estime que la Cour Constitutionnelle est responsable de tout acte, fait ou geste qui se manifesterait dans son enceinte. Etant la plus haute juridiction du pays, un cas d’enlèvement d’une personnalité de ce rang dans son rayon administratif, sur le périmètre même de sa concession, est questionnable et enquêtable.

Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE) insiste en disant que ce crime intervient au moment où la République Démocratique du Congo connaît une diarrhée sécuritaire qui n’épargne aucun citoyen. La police ne rassure plus; les services de sécurité semblent supplantés par réseaux fictifs; l’armée est paralysée par des milices armées créés par le parti présidentiel dans le but de neutraliser toute possibilité de respiration démocratique. Depuis son avènement au pouvoir, le Président de la République n’a jamais condamné ni les Forces du progrès de l’UDPS, ni le phénomène de kidnapping dans la ville de Kinshasa, ni les autres dérives autoritaires du parti présidentiel.

L’insécurité en RDC semble être un fait planifié et coordonné pour ne viser qu’à brimer le petit peuple et les opposants. Des individus publiquement identifiés prennent le loisir autorisé de narguer le peuple, menacer des opposants, insulter tout le monde et même célébrer la souffrance d’une partie de la population sans que le gouvernement, le parti présidentiel ou l’Union Sacrée ne disent mot. À travers des vidéos sur la toile, des individus s’identifiant à l’UDPS vont jusqu’à promettre d’écraser toute personne qui n’adhère pas à la pensée unique, celle prônée par le Président Félix Tshisekedi.

L’on assiste désormais aux méthodes les plus fortes d’absolutisme et de tyrannie. La CASE regrette que pareil climat se soit glorifié sous le règne du précieux disciple de l’opposant millénaire, Etienne Tshisekedi wa Mulumba (Paix à son âme).

L’acharnement et la fixation visibles sur l’opposant Moïse Katumbi Chapwe inquiètent le Peuple Congolais et préoccupent toutes les forces vives de la Nation. Outre les nombreuses restrictions lui opposées, le porte-parole de son parti vient d’être assassiné; son Conseiller Spécial emprisonné à Ndolo et ses deux communicateurs nationaux, l’un emprisonné à Makala et l’autre en clandestinité. Ces faits méritent d’être imputés à un plan de déstabilisation du candidat Président de la République pour l’isoler du processus électoral.

« Toutes ces tribulations ne suffisent pas. Certains citoyens mal intentionnés (toujours les mêmes) se sont permis d’intenter une action en justice contre quelques sommités de l’Eglise catholique de la RDC: Fridolin Cardinal Ambongo Besungu, Archevêque de Kinshasa; Monseigneur Fulgence Muteba Mugalu, Archevêque de Lubumbashi; Monseigneur Donation Nshole, Porte-parole de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Abbé Blaise Kanda, prêtre du Diocèse de Mbuji-Mayi, sont ciblés par des noyaux tentaculaires du parti présidentiel pour tenter d’empêcher à l’Eglise de jouer son rôle », indique M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE)

La CASE constate que tous ces faits n’attristent nullement les tenants du pouvoir en dépit du boycott général de la CENI par le Peuple Congolais et l’ensemble des Partis politiques du pays. En effet, à 24 heures de la fin du délai de dépôt des candidatures, les deux tendances (Majorité et Opposition) n’ont pas répondu à l’appel. Ceci est signe de maturité qui confirme que le processus électoral est malade.

La CASE invite une fois de plus le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à mettre un peu d’eau dans son vin et à revenir aux meilleurs sentiments en convoquant sans attendre des assises de stabilisation du processus démocratique en République Démocratique du Congo. À cet effet, la CASE lui recommande de recourir aux mêmes mécanismes existants pour juguler la crise.

Les assises de stabilisation du processus démocratique devraient permettre de : Évaluer la situation politique et sécuritaire; Évaluer la gouvernance électorale; Sceller la réconciliation nationale déjà mise à mal; Conclure une transition pacifique en vue de l’organisation d’élections inclusives et crédibles.




Kabinda : Lancement des épreuves hors session de l’ENAFEP à l’Institut professionnel Kifulo 

Le ministre provincial de l’Intérieur de Lomami faisant fonction de gouverneur de la province, a lancé officiellement les épreuves hors session de l’examen national de fin d’études professionnelles et métiers à l’Institut professionnel Kifulo , une école catholique située sur l’avenue Père Samain, quartier Mbandaka1, commune de Kabwelabwela, ville de Kabinda, province de Lomami.

Elie Mulombo Mbwebwe, ministre provincial de l’Intérieur et gouverneur ad. Intérim de Lomami a, au nom du gouverneur de la province empêché, donné le go des épreuves hors session de l’ENAFEP de la troisième édition.

Bien avant cela, Victor Tshinuishi Dizab, Inspecteur principal provincial de le FPM/Lomami, a brossé en eau profonde les statistiques de la formation professionnelle et métiers dans la province de Lomami et appelé les candidats et candidates à mettre du sérieux dans tout ce qu’ils vont faire, car cette première phase d’examen recouvre 65%.

Signalons qu’après cette étape, ces lauréats de la troisième édition se mesureront une fois de plus ce 14 août de l’année en cours, de la session ordinaire.




Hong Kong: plus de 300 jeunes catholiques participeront aux JMJ

Plus de 300 jeunes du diocèse de Hong Kong participeront aux prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse à Lisbonne, au Portugal (du 1er au 6 août), indique l’agence vaticane Fides ce jeudi 13 juillet 2023.

Organisés en 14 groupes, ils seront conduits par P. Fructuoso López Martin, des Missionnaires de Guadalupe, président de la Commission diocésaine pour la pastorale des jeunes. Plusieurs prêtres qui sont les aumôniers spirituels des différentes communautés de jeunes feront partie de la délégation.

Lors d’une liturgie solennelle célébrée le 2 juillet dans la cathédrale, à l’initiative de la Commission diocésaine de la pastorale des jeunes, l’évêque de Hong Kong et futur cardinal Stephen Chow Sau-yan avait confié aux jeunes délégués un « mandat missionnaire » spécial, les invitant à participer aux JMJ « le cœur ouvert ».

Au cours de cette liturgie, les 14 chefs de groupes de jeunes ont exprimé devant l’autel leur demande d’apprendre de la Vierge Marie la disponibilité et l’humilité dans l’accomplissement de la volonté du Seigneur, indique la même source.

Au Portugal, les jeunes de Hong Kong participeront à une retraite spirituelle et à des sessions de formation pour se préparer à la rencontre avec le pape et les jeunes du monde entier. Le programme de voyage comprend également un pèlerinage de 100 km sur le chemin de Saint-Jacques, le long d’une section du sentier menant à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne. Les jeunes visiteront aussi plusieurs sanctuaires en France et dans le diocèse d’Essen en Allemagne.

Selon les dernières statistiques publiées sur le site officiel du diocèse de Hong Kong, il y a 395 000 catholiques vivant dans le territoire du diocèse, sur une population totale de 7 291 600 personnes (des données au 31 août 2022).




JMJ : À l’occasion de la visite du pape, une amnistie approuvée par le Parlement portugais pour les jeunes détenus

A l’occasion des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) et de la visite du pape au Portugal, dans une décision importante, le Parlement portugais a approuvé la proposition du gouvernement d’une « amnistie pour les peines et les infractions commises par les jeunes »

Le projet de loi a reçu le soutien des partis PS, PSD, PCP, Bloco de Esquerda (BE) et Livre, tandis que l’Initiative libérale (IL) et le PAN se sont abstenus et que Chega a voté contre.

Le projet de loi, connu sous le nom de proposition 97/XV/1, va maintenant être analysé en détail par la commission des affaires constitutionnelles, des droits, des libertés et des garanties.

Cette amnistie est justifiée par la célébration des JMJ en août 2023 au Portugal, en présence du Saint-Père, le Pape François. Sa vie et son pontificat sont caractérisés par la promotion de la réinsertion sociale des personnes en conflit avec la loi pénale. L’expérience antérieure d’octroi de grâces et d’amnisties lors de la visite du plus haut représentant de l’Église catholique apostolique romaine au Portugal soutient l’adoption de mesures de clémence axées sur le groupe d’âge des jeunes participant à l’événement.

L’approbation de la loi est une étape importante et reflète l’engagement du pays dans l’organisation des JMJ de Lisbonne 2023. L’amnistie proposée implique la grâce des peines allant jusqu’à huit ans d’emprisonnement, l’amnistie des délits passibles d’une amende maximale de mille euros, ainsi que celle des délits passibles d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à un an ou d’une amende inférieure à 120 jours.

La décision d’amnistie a été saluée par différents secteurs et est considérée comme un geste de miséricorde envers les jeunes qui ont commis des délits. Les JMJ sont un événement, de rencontres et de célébrations, qui rassemble des millions de jeunes du monde entier, et cette édition à Lisbonne promet d’être un moment spécial de réflexion et d’unité.

Les JMJ de Lisbonne 2023 se dérouleront du 1er au 6 août et proposeront une grande variété d’activités et d’événements religieux visant à inspirer et à renforcer la foi des jeunes. L’amnistie proposée rappelle le message d’espoir et de réconciliation que l’Église catholique souhaite transmettre à travers cet événement impo

rtant.




Le pape François crée cardinal son confesseur

Le pape François a nommé le frère Luis Pascual Dri, un frère franciscain capucin âgé, comme nouveau cardinal lors du prochain consistoire qui se tiendra le 30 septembre. Bien que son nom soit en bas de la liste, il n’occupe pas la dernière place dans le cœur du Pape Bergoglio.

Frère Luis Pascual Dri a passé les dernières années de sa vie dans le confessionnal du sanctuaire de Notre-Dame de Pompeya à Buenos Aires après sa retraite en 2007. Le pape a parlé de lui à plusieurs reprises, soulignant son travail de confesseur.

François a parlé du frère (sans mentionner son nom) à plusieurs reprises : la première fois le 6 mars 2014 lors d’une réunion avec les prêtres du diocèse de Rome, en le citant en exemple.

Le frère Luis Pascual Dri a dit un jour au Pape qu’il était scrupuleux de ne pas trop pardonner aux pénitents qui venaient à lui. Le pape lui a répondu qu’il devait pardonner et faire confiance à la miséricorde de Dieu. La « confession » de Luis Pascual a profondément marqué le pape François, qui a évoqué cet épisode à plusieurs reprises.

Il y a sept ans, une équipe de journalistes a rendu visite à Frère Luis dans le sanctuaire de Pompéi. Au cours de l’entretien, le frère a expliqué qu’il était préoccupé par les confessions, mais qu’il avait suivi le conseil du pape et cherché Jésus pour lui demander pardon d’avoir trop pardonné. Le pape lui a accordé une grande confiance et a recommandé à d’autres prêtres de lui demander conseil.

Frère Luis Pascual Dri passe de nombreuses heures par jour dans le confessionnal, à écouter les gens et à leur offrir des paroles de miséricorde et de proximité. Bien qu’il reconnaisse ne pas avoir fait d’études académiques, il pense que la vie lui a beaucoup appris et que son expérience de vie, marquée par la pauvreté, lui a donné la sensibilité nécessaire pour comprendre et aider les autres.

Le frère n’a pas de conseil particulier à donner à ses confesseurs, si ce n’est de suivre le message du pape François : être miséricordieux, compréhensif, disposé à écouter et à comprendre les autres. Il pense que la confession est un acte de recherche d’amélioration personnelle et qu’il est important de transmettre aux gens la proximité et la gentillesse de ce sacrement.

Frère Luis Pascual Dri, par son humilité et son dévouement au service de la confession, a été reconnu par le pape François qui l’a nommé cardinal. Son exemple est une source d’inspiration pour tous les prêtres et confesseurs, leur rappelant l’importance de la miséricorde et du pardon dans la vie

de foi.