RPDC; «Notre Etat renforcera son potentiel de la dissuasion nucléaire la plus écrasante!»

Voici un communiqué (14/07/2023) de KIM Yo Jong, Directeur adjointe de Département du Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR), République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’État de la RPDC, NDLR), qui se lit comme suit;

Contrecarrer et briser, strictement, la politique anti-RPDC de confrontation nucléaire la plus hostile et la plus menaçante des USA (ou United States of America ou États-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s après leur fiasco d’agression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) est le droit de notre RPDC à la légitime défense pour défendre la Péninsule coréenne (224.252km2) et la Région Asie-Pacifique contre le désastre d’une guerre nucléaire, et personne n’a aucune justification pour contester le lancement par notre RPDC d’un ICBM (ou intercontinental ballistic missile ou missile balistique intercontinental) de type nouveau (Hwasongpho-18, système d’armes essentiel des forces stratégiques de la RPDC, NDLR).

Le récent (12/07/2023) lancement effectué de la manière la plus sûre en tenant, pleinement, compte de tout danger potentiel et susceptible d’affecter la sécurité des Pays voisins (la Chine, la Russie et le Japon; le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que l’enlèvement de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le génocide de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR), n’a porté aucun préjudice même à la sécurité maritime et aérienne internationales.

Cependant, le CSNU (ou Conseil de Sécurité des Nations Unies) au mépris des justes préoccupations de sécurité de notre RPDC et des tentatives criminelles des USA d’augmenter la possibilité d’éclatement d’une réelle guerre nucléaire dans la Péninsule coréenne et la Région a, de nouveau, tenu une réunion (13/07/2023) publique pour chercher, seulement et unilatéralement, une querelle avec l’exercice par notre RPDC du droit à l’autodéfense; ce qui a, parfaitement, prouvé que le CSNU est;
• une organisation de confrontation détruisant la paix et la stabilité mondiales
• un mécanisme de Guerre Froide (2022- ), totalement incliné vers les USA et l’Occident.

J’en exprime mon profond mécontentement et condamne, avec virulence, le comportement injuste et partial du CSNU qui a, de nouveau sous prétexte illégal, inchangé et ennuyeux ou monotone, de la violation de la Résolution (des années 2010) de l’ONU, remis en question l’exercice par notre RPDC de son droit à la légitime défense qui n’a fait aucun mal à personne. En raison des provocations agressives des USA bien au-delà de leur posture de préparation militaire constante, la situation de la Péninsule coréenne est en train de se diriger vers le seuil d’une confrontation nucléaire et le déclenchement d’une guerre nucléaire n’est plus une hypothèse mais plutôt une réalité misérable que les Pays de l’Asie du Nord-Est devra faire face dans un proche avenir. Les USA;
• organisent, fréquemment, leurs exercices militaires conjoints à caractère clairement agressif en mobilisant leurs sous-marins nucléaires, bombardiers nucléaires stratégiques et divers autres avoirs nucléaires stratégiques sous prétexte de l’offre de la soi-disant «dissuasion élargie»
• prévoient le déploiement, dans la Péninsule coréenne, de leur sous-marin nucléaire (l’USS Ohio; SSBN ou sub-surface ballistic nuclear construit en 1976, NDLR) avec armes nucléaires stratégiques pour la 1ère fois depuis presque 40 ans (1981) qui coïncide avec le fonctionnement du NCG (ou Nuclear Consultative Group ou Groupe Consultatif Nucléaire) USA-ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée, qui désigne la Corée du Sud et qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en apparence seulement en 1948 par les USA qui avaient divisé la Péninsule coréenne pour mieux régner, NDLR), un outil de guerre nucléaire.

De telles provocations militaires des USA s’avèrent les menaces les plus directes pour la sécurité non seulement de notre RPDC mais aussi de tous les autres Pays de l’Asie du Nord-Est. Le CSNU dont la mission est de défendre la paix et la sécurité mondiales aurait dû affronter, carrément, ce fait-là et juger, correctement;
• qui menace avec ses armes nucléaires
• qui est exposé à une menace nucléaire.

Ignorant un tel devoir impérieux, le CSNU a comploté et encouragé et même incité les USA à exterminer notre RPDC; c’est une expression du comportement extrêmement injuste et à 2 poids 2 mesures et, un crime irresponsable de pousser l’ensemble de l’Asie du Nord-Est et de l’Asie-Pacifique à l’holocauste d’une guerre nucléaire.

Alors que le CSNU ignore, délibérément, les menaces et le chantage nucléaires dangereuses des USA, les armes nucléaires US y compris les sous-marins nucléaires stratégiques seront déployées plus massivement, plus souvent et plus ouvertement dans la Péninsule coréenne sous le masque de la Légalité ou Licéité, et l’Asie du Nord-Est sera, bientôt, transformée comme le plus grand arsenal nucléaire du monde. Si une guerre nucléaire indésirable et sans précédent éclate dans la Péninsule coréenne, le CSNU en sera tenu responsable car il a travaillé dur pour empêcher, catégoriquement tout en étant du côté des USA, notre RPDC d’exercer son droit à la légitime défense; et, cela va sans dire.

Je profite de cette opportunité pour faire remarquer le fait que les badauds ou philistins (la Corée du Sud, le Japon, l’Albanie, l’Equateur, la France, la Malte, la Suisse, les EAU, la G-B, NDLR) habitués à suivre, aveuglément, leur Maître US, se sont rejoints à la publication d’une Déclaration Conjointe anti-RPDC qui n’est reconnue par personne en dehors de ladite réunion du même jour. Les USA doivent être conscients que;
• plus ils rendent notre RPDC désagréable, plus ils se retrouveront face à un dilemme ou une impasse
• ce n’est que lorsqu’ils retirent leur politique hostile envers notre RPDC que le mécontentement de la RPDC et le cycle pervers de la situation que personne ne veut, disparaîtront
• plus ils persistent dans leur option de confrontation imprudente et provocatrice, refusant de la rejeter, plus la situation ira vers une direction très désagréable pour eux-mêmes (Ces derniers le ressentiront à chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chaque jour.

Le prix que les USA doivent payer pour leurs actions contre notre RPDC ne sera jamais bas, et je ne cache pas le fait que les choses très malchanceuses attendront les USA qui, donc, devraient garder à leur esprit que le mode et la portée de la riposte de la RPDC peuvent être tout comme une roue libre par rapport à leur Visibilité accrue du déploiement des avoirs stratégiques sur la Péninsule coréenne.

Maintenant que les USA ne réagissent pas à l’abandon de leur politique hostile envers la RPDC, seule et unique solution pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la Péninsule coréenne et dans la Région, notre RPDC va continuer à renforcer, plus que jamais, son potentiel de la dissuasion nucléaire la plus écrasante jusqu’à ce que les USA eux-mêmes;
• reconnaissent l’échec de leur Politique
• annulent leur Ligne de confrontation avec la RPDC.




5è réunion de coordination de l’UA : Félix Tshisekedi à la défensive pour la Rdc et la SADC

La réunion de coordination des comités économiques régionaux (CER) ouverte ce dimanche matin à Nairobi est la 5ème de la série depuis que l’Union Africaine a pris l’option de  tenir depuis juillet 2019 des réunions à mi- parcours chaque année.

Organisée sous le thème : ” Accélération de la Zone de libre-échange africaine ( Zlecaf)”, ce sommet de Nairobi  a connu la participation des présidents en exercice des 5 communautés économiques régionales (CER)  et mécanismes régionaux ( MR) notamment les présidents  Abdel Fatah Al Sisi d’Egypte pour le compte de UA/NEPAD ; Bola Tunibu pour la CEDEAO;  Ali Bongo Ondimba du Gabon pour le compte de la CEEAC; Evariste Ndayishimiye du Burundi représenté par son ministre des Affaires étrangères pour le compte de l’EAC et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le compte de la SADC.

Le  bureau de l’UA a été valablement représenté par son président en exercice Azali Asumani de l’Union des Comores et  le sénégalais Macky Sall, le rapporteur du bureau.

S’exprimant en premier au cours de la séance inaugurale, le président de la commission de l’UA Moussa Faki Mahamat  a salué les efforts réalisés par les Etats africains pour matérialiser la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf).

Tout en reconnaissant qu’il existe  quelques contraintes en vue d’une intégration totale, Moussa Faki a invité les Etats  qui traînent le pied à ratifier les instruments juridiques qui consacrent la libre circulation des biens et des personnes sur le continent africain.

Le même appel a été lancé par l’hôte du sommet,  Dr William Ruto du Kenya, et le président de l’UA Azali Assoumani.

Ce dernier a rappelé les avancées notables de la Zlecaf réalisées au cours des dix derniers mois.

Il s’agit entre autre de la création d’un fond d’ajustement ; du lancement de l’initiative du commerce guidé et l’officialisation du système africain de paiement et règlement sur le marché financier.

Dans un format réduit à huis clos, les chefs d’Etat et présidents des Communautés économiques régionales ont présenté chacun les efforts entrepris en matière d’intégration au sein de chaque bloc sous régional, les contraintes et défis à relever.

Président en exercice de la Sadc, une des  communautés économiques les plus dynamiques du continent, le président Félix Tshisekedi a fait part des prouesses réalisées en son sein en matière d’intégration sociale, infrastructurelle, financière,  environnementale, politique, institutionnelle ainsi qu’en matière d’intégration commerciale.

De l’avis de tous, l’Afrique se doit de réussir la libre circulation de biens et de personnes en vue de son développement nonobstant les écueils d’ordre sécuritaires et conjoncturels.

En marge de cette réunion de Nairobi, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a eu quelques rencontres bilatérales avec le président William Rutho,  l’adjointe au Secrétaire général de l’ONU et avec l’Envoyé spécial du président de la République de Corée du sud.

Avec le président Kenyan, la rencontre a abordé entre autre l’épineuse question sécuritaire à l’Est de la Rdc. Les deux chefs d’Etat n’ont fait aucun commentaire public à ce sujet.

L’entrevue avec l’Envoyé spécial du président de la République de Corée du sud  a tourné au tour de la tenue prochaine de l’Exposition universelle que ce pays organise les mois à venir.

La Corée estime que la RDC a un rôle important à jouer à ce rendez-vous international.

Quant à la rencontre bilatérale avec Mme Amina Mohammed, elle a abordé la question de l’objectif pour le développement durable.




IXes Jeux de la Francophonie: Sama Lukonde reçoit les clés de tous les ouvrages à quelques jours du coup d’envoi

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a reçu officiellement les clés de tous les ouvrages construits et réhabilités au Stade des Martyrs en marge des IXes Jeux de la Francophonie.

C’était au cours d’une cérémonie riche en couleurs en présence de plusieurs membres du Gouvernement, notamment le ministre de la Communication Patrick Muyaya Katembwe, le ministre des Sports Claude-François Kabulo Mwana Kabulo, de la Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie Zeina Mina ainsi que du Directeur National des Jeux Isidore Kwandja Ngembo.

« Nous avons désormais des infrastructures modernes qui peuvent accueillir toutes les compétitions sportives internationales » tels sont les propos du Ministre de la communication rappelant les legs des Jeux de la Francophonie à la jeunesse congolaise.

En marge de cette cérémonie, une grande caravane a été organisée dans la capitale afin que la population s’approprie et se met dans l’ambiance des IXes Jeux de la Francophonie. Selon M Patrick Muyaya il s’agit « des Jeux de l’espoir, de la solidarité ». Cette édition est une opportunité qui s’offre à la RDC de mettre en avant ses riches et talents aux yeux du monde, a-t-il souligné.

Un dernier virage avant le coup d’envoi

À 12 jours des IXes Jeux de la Francophonie, événement que le peuple congolais attend avec impatience, une grande caravane de mobilisation a fait vibrer 5 grandes communes de Kinshasa.

Alors que nous enregistrons déjà l’arrivée des premières délégations, d’un autre côté la ville est mouvementée, et brille aux milles couleurs des IXes Jeux de la Francophonie.

Motards, rollers, danseurs comédiens, tous se sont donné rendez-vous sur une même scène sillonnant la ville de Kinshasa.

Le point de départ à la commune de Lingwala en passant par Limété, Lemba, Matete, pour revenir enfin au point de départ. Une ambiance indescriptible a tenue en haleine passants, commerçants, marchands, bref tout ceux qui se trouvait sur le passage du cortège. Des bus décorés avec des éléments de visibilité mettant en exergue Masano, la mascotte des IXes Jeux de la Francophonie, et des messages forts tels que Lisano na Masano, Francophonie Oyé eza ya biso.

« C’est une ne tournée qui a visé à rappeler à la population Kinoise à quel point les Jeux sont importants pour le développement social, culturel et économique du pays. Un moment où tous les projecteurs internationaux seront tournés vers la RDC » a dit pour sa part le Directeur National des Jeux M. Isidore Kwandja Mgembo.

Comme point de chute, la caravane de mobilisation s’achève au stade des Martyrs par un concert à la tombée de la nuit. Manifestation culturelle (présentations artistiques, danse, conte, jonglerie…) qui a vu la participation des autorités de la ville, là où a eu lieu la cérémonie de remise des infrastructures.

Signalons que toute cette activité a été diffusée en direct sur la RTNC qui a testé à cette occasion, le matériel de retransmission nouvellement acquis pour la couverture des IXes Jeux de la Francophonie.




Tête-à-tête Felix Tshisekedi-William Ruto à Nairobi

Déterminé à défendre l’intégrité territoriale de son pays, le Président Félix Tshisekedi ne pouvait pas ne pas aborder la question sécuritaire en marge du sommet de coordination de l’UA à Nairobi.

Au siège des Nations-Unies de Nairobi, le Chef de l’Etat a eu un entretien de près d’une heure avec son homologue du Kenya William Ruto.

Les deux chefs d’Etat n’ont pas fait de déclaration à la presse. Toutes fois, leurs entourages respectifs ont confirmé que la situation sécuritaire dans l’Est de la Rdc était au centre de leurs échanges.

Le Kenya, convient-on de rappeler, a déployé  au Nord-Kivu le gros des effectifs de la force sous régionale de l’EAC, mais sur le terrain les résultats ne sont pas satisfaisants.

Entre-temps, l’ancien président de la République du Kanya Uhuru Kenyatta continue à piloter le processus de paix de Nairobi sensée ramener la paix dans cette partie de la république démocratique du Congo.




La ministre de la Formation professionnelle présente le projet de construction de la Cité des Métiers à l’Institution Agricole de Mombele

La Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers a fait part au Conseil du projet de construction d’une « Cité des Métiers » à Mombele, dans la commune de Limete à Kinshasa, lequel projet a été officiellement labellisé, devant un jury international à Paris, le 20 avril 2023.

Selon sa Charte Internationale, la Cité des Métiers est un espace de ressources et de conseils dédié à l’orientation et à la vie professionnelles, en accès libre, anonyme et gratuit pour tous les publics.

En d’autres termes, la Cité des Métiers aide toute personne à préparer son avenir professionnel, en lui proposant de nombreux services, sous forme de conseil individuel, d’espace documentaire et numérique, etc.

Dans le cadre de la deuxième phase d’opérationnalisation de ce Label dans notre pays, la Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers a souligné qu’il est prévu la construction de quatre (04) Cités des Métiers, selon la configuration des quatre (04) zones linguistiques du pays.

La cinquième (05) sera la Cité des Métiers pilote de ce Label International. La cérémonie de la pose de la première pierre de cette infrastructure sur le site de Mombele est prévue le 20 juillet 2023 avec le concours de l’Agence Belge de Développement (ENABEL).

Cette opportunité permettra à la population congolaise, et surtout à sa jeunesse, de pouvoir bénéficier d’un cadre unifié de promotion, d’orientation, de vulgarisation des métiers et d’innovation dans l’entrepreneuriat en vue de parvenir à la réduction du taux de chômage.




« Le taux d’inclusion financière s’est situé à 38,5% en 2022 contre une moyenne en Afrique subsaharienne de 55% » (Nicolas Kazadi)

Présentant au Conseil la Stratégie Nationale d’Inclusion de la République Démocratique du Congo, le Ministre des Finances a commencé par donner le contexte de la problématique avant de faire l’économie de cet ambitieux projet.

En effet, suite à la préservation de la stabilité macroéconomique et la mise en œuvre continue des réformes dans le secteur financier, notamment la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat, la création de la monnaie électronique, la digitalisation des paiements des droits dus à l’Etat et la libération du secteur des assurances, le paysage financier congolais a connu une amélioration significative marquée, notamment par le nombre d’institutions évoluant dans le secteur financier qui est passé de 175 en 2009 à 287 en 2022 et le nombre de comptes qui a atteint 21,5 millions en 2022 contre 1 million en 2009.

En dépit de cette évolution positive, le niveau d’inclusion financière reste relativement faible. Le taux d’inclusion financière s’est situé à 38,5% en 2022 contre une moyenne en Afrique subsaharienne de 55%. L’accessibilité des populations aux services financiers, mesurée à partir du nombre de points de service, est de 2,2 points de service par 10.000 adultes.

Face à la nécessité de renforcer le caractère inclusif de notre croissance économique, le Programme économique du Gouvernement, soutenu par la Facilité Elargie de Crédit du Fonds Monétaire International (FMI), a prévu l’élaboration de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière. Celle-ci est une feuille de route, agréée par l’ensemble des prenantes de l’écosystème financier congolais, indiquant les actions à mettre en œuvre, de 2023 à 2028, pour accélérer le niveau d’inclusion financière de notre pays.

La vision à l’horizon 2028 est d’améliorer l’accès aux produits et services financiers formels, abordables et adaptés ainsi que leur usage par la majorité de la population et des entreprises, particulièrement des MPME et ce, de manière socialement responsable. Elle est en phase avec le Programme économique du Gouvernement qui vise notamment la consolidation de la stabilité du système financier, le renforcement du capital humain, la croissance inclusive et la réduction de la pauvreté.

Sur le plan quantitatif, l’objectif est d’améliorer significativement le taux d’inclusion financière pour atteindre 65% en 2028. Dans le même ordre d’idées, la contribution du secteur des assurances à l’économie devrait atteindre 3 % en 2028 contre un niveau de 0,46 à ce jour.

Entre autres reprises dans le plan 2023-2028, il est prévu de : fixer par décret l’obligation de payer le salaire de tous les secteurs par voie bancaire ;  assurer l’interopérabilité de tous les émetteurs de monnaie électronique ;  mettre en place une plate-forme électronique des paiements des consommations d’eau et d’électricité ;  homologuer le franc congolais auprès des fabricants des GAB pour faciliter les dépôts en monnaie nationale ; créer les bureaux de crédit ;  mettre en place un identifiant financier unique ; créer une banque spécialisée dans les crédits à moyen et long termes ; restructurer la CADECO ;  poursuivre l’intégration de l’éducation financière dans le programme scolaire.

Considérant l’étendue du pays, un accent particulier est mis sur la digitalisation sur fond d’un renforcement de l’éducation financière et de la protection des consommateurs ainsi que des infrastructures du système de paiement.

 




Eve Bazaiba présente les ambitions de la Rdc dans le financement de la transition climatique

Faisant suite à la recommandation faite par le Président de la République, lors de la 103ème réunion du Conseil des Ministres, la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a présenté au Conseil les ambitions de notre pays dans le financement de la transition climatique.

En effet, la République Démocratique du Congo, partie à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, a soumis sa Contribution Déterminée à l’échelle Nationale (CDN) révisée (Décembre 2021) avec l’ambition de réduire ses émissions de 21% d’ici 2030. Cette cible porte principalement sur trois gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone (C02), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N20) imputables aux secteurs Energie, Agriculture, Foresterie et autres Affectation des Terres ainsi qu’aux Déchets.

La CDN constitue le référentiel des engagements de l’Etat Congolais à l’horizon 2030 en rapport avec ses efforts d’adaptation et d’atténuation. Son coût global est estimé à 48,68 milliards USD, dont 25,60 milliards USD pour les initiatives d’atténuation et 23,08 milliards USD destinés aux mesures prioritaires d’adaptation.

Pour sa mise en œuvre, une feuille de route a été élaborée, et s’articule autour de cinq axes stratégiques, à savoir : le système de gouvernance à établir ; les mesures et les actions d’atténuation pour réduire les émissions ; les mesures et les actions d’adaptation pour renforcer la résilience ; le mécanisme de financement ; et le système de Mesure, Notification et Vérification (MNV).

Tenant compte des données disponibles, la CDN de la République Démocratique du Congo considère principalement les quatre thématiques ci-après : agriculture, forêt, énergie et déchets, y compris les interventions sur terrain de divers acteurs de développement engagés dans l’une ou l’autre thématique spécifique.

Par ailleurs, pour une opérationnalité efficiente, le Président de la République a estimé qu’il serait indiqué de créer un Fonds d’investissement pour la nouvelle économie du climat. Ce dispositif s’alignerait sur la Nouvelle Economie du Climat, concept novateur préconisant les actions d’atténuation et d’adaptation à même de générer des bénéfices économiques et sociaux, à travers les opportunités entrepreneuriales qui se créent grâce aux mesures de lutte contre le changement climatique.

L’objectif poursuivi derrière la création d’un Fonds d’investissement repose sur la possibilité d’accompagner substantiellement les investissements privés liés à la promotion de la croissance économique bleue et verte, dans les différents secteurs que compte notre économie.




Le ministre de la Santé rassure quant à la prise en charge des maladies à potentiel épidémiologique, notamment le choléra, la rougeole et le Covid-19

Après avoir présenté le niveau d’évolution de la gratuité de la maternité qui s’inscrit dans le cadre de Couverture Santé Universelle voulue par le Président de la République, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a informé les membres du Conseil qu’il s’est tenu du 27 au 28 juin 2023, le 3ème forum national sur la vaccination et l’éradication de la poliomyélite dans la ville de Kinshasa.

Ce forum a réuni les structures étatiques du secteur de la santé, les gouvernements provinciaux, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les organes délibérants.

Lors de la clôture de ce forum, le Chef de l’Etat a encouragé toutes les parties prenantes à doubler les efforts afin d’atteindre tous les enfants par la vaccination et que plus aucun enfant ne souffre de la poliomyélite. L’objectif poursuivi est d’atteindre 75% des enfants vaccinés avant la fin de l’année 2027, a indiqué le Ministre de la Santé.

Dans le chapitre épidémiologique, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a informé les membres du Conseil sur la prise en charge des maladies à potentiel épidémiologique, notamment le choléra, la rougeole et le Covid-19.

Il a signalé, que pour l’essentiel, la situation est globalement stable, bien que le taux de létalité soit à la hausse à la 26ème semaine épidémiologique.




La Justice Militaire va ouvrir des dossiers contre les fournisseurs suspectés de détournements

De son côté, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait le point de la situation sécuritaire à l’Est du pays, caractérisée particulièrement par la poursuite des opérations militaires contre les groupes armés CODECO et terroristes en Ituri ; et la défense de la patrie contre les attaques des terroristes M23/RDF dans le Nord-Kivu.

Les dernières actions de ces terroristes sur terrain, feignant être la cible des groupes d’autodéfense, s’inscrivent indubitablement dans ce cadre.

A l’Ouest du pays, en dépit de leur éloignement du long du fleuve, les assaillants Mobondo se montrent encore actifs dans certaines localités où ils continuent à semer la désolation, principalement dans les provinces du Kwango, de Maï-Ndombe et dans les communes rurales de Kinshasa. Leur traque par des forces loyalistes se poursuit sans désemparer.

Dans le chapitre de la diplomatie de la défense, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait rapport au Conseil des différentes réunions stratégiques auxquelles il a pris part.

Un accent particulier a été mis sur la réunion tenue à Goma le 12 juillet dernier, à l’issue de laquelle il s’est dégagé ce qui suit une équipe de travail technique a été mise en place pour comptabiliser et répertorier les matériels ainsi que les équipements acquis par le Gouvernement Congolais, d’une part ; et la MONUSCO, d’autre part. Cette équipe a également la charge de présenter les priorités et les chronogrammes des tâches à exécuter dans la réhabilitation du site de pré-cantonnement de Rumangobo ; la réaffirmation par la RDC du principe du retrait, désarmement, cantonnement IM23 d’abord, et le dialogue dans le cadre du processus de Nairobi incluant tous les groupes armés, ensuite ; le cadre de pré-discussion pour le pré-cantonnement et cantonnement ne constitue pas un nouveau processus. C’est une initiative pour la matérialisation des diverses décisions prises par les différents Sommets dans le cadre de la feuille de route conjointe de Luanda et Nairobi ; la RDC a de nouveau réitéré sa demande de retrait du territoire Congolais, des éléments des Forces armées rwandaises (RDF).

Avant de clore son propos, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a porté à la connaissance du Conseil les informations suivantes la poursuite du contrôle biométrique dans la 3ème Zone de Défense : à ce jour, ce contrôle tend à démontrer la disparité entre les effectifs déclarés et ceux réellement opérationnels. Le rapport sera fonction de la consolidation des données obtenues et de la prise en compte des retardataires ainsi que des absents justifiés lors du passage. Ce contrôle vise la maitrise des effectifs ; L’envoi à la Justice Militaire des dossiers des fournisseurs suspectés de détournements à la suite d’une enquête déclenchée sous sa direction afin de décourager les mauvaises pratiques et redresser la gestion des approvisionnements. En effet, ces derniers ne parvenaient pas à fournir les services au prorata des montants perçus.

Enfin, dans le cadre de la redevabilité, les deux Commissions instituées par Arrêtés ministériels en vue d’enquêter sur les allégations et dénonciations en rapport avec les violations des droits de l’homme et de droit international humanitaire ont présenté les conclusions liminaires en ce qui concerne les viols dans les camps des déplacés internes en province du Nord-Kivu, autour de Goma, ainsi que les exactions dans la crise de Kwamouth dans le Mai-Ndombe. Le bilan fait état de 28 cas d’exactions déférés en justice et des peines sévères prononcées. Sur 140 Villages de Kwamouth, 74 sont sous menaces des assaillants Mobondo. D’où la difficulté de recueillir plus de données.




Le conseil des ministres passe en revue des mesures mises en place pour faire face aux enlèvements dans la ville de Kinshasa et dans la province du Kongo-Central

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport de l’état et l’administration du Territoire National qui restent dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population a été marqué par les indignations et commentaires en sens divers sur la découverte du corps sans vie de l’Honorable Député National et Ministre Honoraire des Transports, Chérubin Okende, le jeudi 13 Juillet 2023 sur l’avenue des Poids Lourds, dans les encablures des installations de la SEP CONGO à Kinshasa ; l’attente des retombées de la réunion de Goma entre les Diplomates de l’Union Européenne, les Autorités Congolaises et le Facilitateur, l’ancien Président Kenya Uhuru Kenyata de la crise sécuritaire dans la Partie Est de la République ; La persistance de l’activisme de quelques factions des milices « Lendu »/CODECO, « ZAÏRE », FPIC, à travers la province de l’Ituri, en dépit des engagements signés au terme des assises d’Aru-Centre/territoire d’Aru ; La poursuite des opérations de traque contre les assaillants Mobondo par les Forces de Défense et de Sécurité ; La poursuite de l’enregistrement des candidatures par les « BRTC », à travers le territoire national.

Dans le volet politique, le Vice-Ministre de l’Intérieur a fait état de la déchéance des Présidents des Assemblées Provinciales de Kinshasa et du Kongo-Central ; ainsi que de la cérémonie de passation du Pouvoir Coutumier à la Présidence du Forum des Rois et des Autorités Coutumières d’Afrique le 10 juillet 2023 à Lubumbashi, entre le Congolais Mwami Bayeke Mwenda Bantu Masuka Munongo Godefroid et le Ghanéen Roi Torgui Amenyafiti, en présence des plusieurs délégations nationales et africaines représentant le Pouvoir Traditionnel.

Sur un autre chapitre, les faits liés aux enlèvements dans la ville de Kinshasa et dans la province du Kongo-Central ainsi que l’application des mesures mises en place quant à ce ont été également passés en revue.