Assassinat de Chérubin Okende : Le Gouvernement demeure ouvert à toute expertise, aussi bien nationale qu’internationale, pour l’établissement des responsabilités

Dans la suite de la communication du Président de la République, le Premier Ministre a axé sa communication sur trois points.

Premièrement, il a, au nom du Gouvernement, exprimé la vive émotion au sujet du décès, dans des conditions d’une rare violence, du Député national Chérubin Okende Senga, Ministre honoraire en charge des Transports, Voies de Communication et de désenclavement dans le Gouvernement précédent. Il a également réitéré la compassion de l’équipe gouvernementale à la chère épouse du défunt, à ses enfants ainsi qu’à toute sa famille, tant biologique que politique.

Revenant sur la réunion du Conseil provincial de sécurité, élargi à quelques Membres du Gouvernement, ainsi qu’aux responsables des services de sécurité qu’il a convoquée le 13 juillet 2023, le Premier Ministre a rassuré que le Gouvernement de la République s’est engagé de ne ménager aucun effort pour de faire toute la lumière sur la disparition violente de ce digne fils du pays.

Dans ces conditions, le Gouvernement demeure ouvert à toute expertise, aussi bien nationale qu’internationale, pour l’établissement des responsabilités.

Au second point, le Premier Ministre a rappelé que le Gouvernement de la République suit avec attention l’évolution des paramètres macroéconomiques en vue de préserver, d’assurer et de garantir la stabilité du cadre macroéconomique, notamment la stabilité des prix intérieurs et sur le marché des changes.

D’une manière générale, la conjoncture économique, au plan mondial, reste marquée par un niveau relativement élevé de l’inflation globale et sous-jacente.

Au plan intérieur, l’économie congolaise continue de faire face aux pressions sur le marché des biens et services ainsi qu’aux tensions sur les deux segments du marché des changes.

Face aux pressions macroéconomiques actuelles et aux risques imminents, le Gouvernement poursuit avec sa politique budgétaire prudente pour préserver la viabilité budgétaire et garantir la stabilité macroéconomique, soutenue par une politique monétaire plus restrictive afin de réduire les pressions inflationnistes.

Bien que les perspectives de croissance économique demeurent favorables, en dépit de l’escalade du conflit à l’Est du pays et de l’effet persistant des chocs passés (endogènes et exogènes) qui pèsent sur les finances publiques, le Gouvernement s’emploie à anticiper les risques liés aux élections de fin 2023 et aux chocs négatifs sur les termes de l’échange.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale sera également mis à contribution.

Au troisième point, le Premier Ministre informé le Conseil de l’arrivée à Kinshasa des premières délégations des athlètes, des artistes et de leurs encadreurs.

En effet, dès ce vendredi 14 juillet 2023, notre pays reçoit la délégation togolaise. Le samedi 15 juillet 2023, les délégations du Burkina Faso et du Tchad fouleront le sol de la plus grande capitale de la Francophonie. Les athlètes et artistes du Congo Brazzaville arriveront, eux, par le Beach Ngobila, le dimanche 16 juillet 2023.

Par le biais du Comité National des Jeux de la Francophonie et de toutes ses Commissions techniques, à pied d’œuvre depuis plusieurs mois, notre pays a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’accueil, le transport, la sécurité, la restauration ainsi que l’hébergement de ces premières délégations des pays frères.

 




Vers la relance de TRIOMF RDC SA, société d’économie mixte de production d’engrais, regroupant l’État congolais et des intérêts étrangers

Evoquant les délibérations de la 14ème réunion du Conseil des Ministres du vendredi 06 août 2021, le Président de la République est revenu sur le principe d’accompagnement étatique en faveur des quelques activités et projets importants touchant au secteur agricole, dont TRIOMF RDC SA, société d’économie mixte de production d’engrais, regroupant l’État congolais et des intérêts étrangers.

En effet, faisant suite à des travaux de suivi et d’évaluation impliquant son Cabinet, celui du Premier Ministre et de Madame la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille, la Société TRIOMF RDC SA a proposé un plan de relance visant l’approvisionnement, la production locale des fertilisants et des produits agricoles stratégiques ainsi que l’encadrement des paysans.

Dans le but de veiller à la sécurisation des investissements nationaux et étrangers sur base des engagements pris par le Gouvernement dans ses efforts d’amélioration du climat des affaires, au regard de l’urgence ainsi que des attentes de notre peuple, sous la supervision du Premier Ministre, la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a été chargée d’examiner ledit plan de relance de TRIOMF RDC SA et d’accompagner sa mise en œuvre en requérant l’implication du Ministre d’Etat, Ministre du Budget ainsi que des Ministres des Finances, de l’Agriculture et de l’Industrie.




Le chef de l’Etat rappelle l’obligation de construction du bâtiment administratif dans le chef-lieu du siège d’exploitation par les sociétés minières

Le Président de la République est déterminé à voir les sociétés minières respecter leur obligation légale d’ériger le bâtiment abritant leur siège social dans le chef-lieu de la province de l’exploitation.

En effet, conformément à l’article 197 du Code Minier en vigueur, chaque « titulaire d’un droit minier d’exploitation est tenu de construire un bâtiment abritant son siège social selon les normes des standards internationaux dans le chef-lieu de la province d’exploitation dans les cinq ans à dater de la délivrance du titre ». En outre, l’article 393 bis du Règlement Minier précise que le budget alloué à la construction de ce bâtiment doit correspondre à 1% du budget d’investissement contenu dans l’étude de faisabilité.

Malheureusement, il ressort d’un Rapport de mission diligentée par son Cabinet au mois de juin 2023 dans les Provinces du Haut-Katanga et du Lualaba que la certaines entreprises minières ne s’acquittent pas de cette obligation légale.

Dans le souci de faire respecter la Loi Minière en la matière et de permettre ainsi aux sociétés concernées de contribuer à la modernisation des infrastructures immobilières dans les provinces minières, la Ministre des Mines a été chargée de rappeler à toutes les entreprises concernées, cette obligation légale tout en leur adressant une mise en demeure, et ce, conformément à l’article 566 du Règlement Minier.




Fatshi insiste sur la mise en place d’une stratégie nationale de vulgarisation et d’appropriation de la Loi Organique portant protection et promotion des droits de la personne avec handicap

Rappelant sa vision d’une société congolaise inclusive fondée sur l’égalité des  chances et la protection de tous, particulièrement des compatriotes avec  handicap, le Président de la République est revenu sur les termes de sa communication lors du Conseil des Ministres du 15 juillet 2022 pour engager le Gouvernement à finaliser le cadre organique et fonctionnel prévu, destiné à accompagner la mise en œuvre de cet instrument juridique de haute portée sociale.

A cet effet, sous la supervision du Premier Ministre, la Ministre Déléguée en charge des personnes avec handicap a été instruite de travailler, avec le concours des Ministres ayant dans leurs attributions la Communication et Médias, le Budget et les Finances, afin de mettre en place une stratégie nationale visant la vulgarisation et l’appropriation de cette Loi organique par les acteurs publics et privés à travers le pays.

Dans le même sens, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service public, en collaboration avec la Ministre Déléguée en charge des personnes avec handicap, devrait parachever le processus administratif relatif à l’opérationnalisation du Secrétariat général des personnes avec handicap et autres personnes vulnérables dans toutes les administrations ainsi que de ses services connexes.




Décès de Chérubin Okende : « Ce crime ne demeurera point impuni » (F. Tshisekedi)

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la cent-quatrième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 14 juillet 2023.

Consterné par la découverte tragique, ce jeudi 13 juillet dans la matinée, du corps sans vie de l’Honorable Chérubin Okende, Député National et Ministre honoraire de la République Démocratique du Congo, le Président de la République a fait observer aux Membres du Conseil une minute de recueillement en mémoire de l’illustre disparu.

Selon les informations communiquées au public, par le Procureur Général près la Cour de Cassation, au cours de son point de presse, en compagnie du Président du Conseil Supérieur de la Magistrature et du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle ; les premiers éléments d’enquête semblent confirmer la thèse d’un crime crapuleux et un premier suspect a été interpellé.

Le Président de la République a désapprouvé fermement et condamné avec la dernière énergie, ce crime odieux qui a ôté la vie à un serviteur de la République dans des conditions tragiques que rien et alors rien ne saurait justifier.

En sa qualité de garant de la Nation, de la paix et de la sécurité individuelle et collective, et aussi du bon fonctionnement des institutions, il n’a pu contenir sa colère et son indignation quant à l’atteinte faite, par cet acte odieux, aux symboles de la République, notre République.

Le Président de la République a souligné que cette barbarie, autant que toutes les autres formes de forfaitures sordides auxquelles s’adonnent les ennemis de notre peuple, est une attaque contre les symboles de notre République, en l’occurrence la paix et la sécurité auxquelles a droit chaque citoyen où qu’il se trouve, sans discrimination fondée sur sa race, sa tribu, ses convictions politiques ou religieuses.

Il a exprimé ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée.

Réitérant son ferme attachement à l’État de droit, le Président de la République fonde tous ses espoirs sur notre Justice pour que le ou les auteurs de ce crime odieux puissent être dument déférés auprès des instances compétentes et subir la rigueur de la loi.

« Ce crime ne demeurera point impuni. Encore une fois, j’appelle au nom du peuple congolais la Justice, dans son impartialité et dans son indépendance, à faire toute la lumière sur cette ignoble affaire », a – t – il insisté.

Dans cet ordre, la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a été chargée de prendre contact avec les autorités belges dont le Premier Ministre lui a dit la disponibilité de son pays à déléguer ses experts. Les sud-africains pourront aussi être associés.




Stade des Martyrs : Lancement de la campagne de communication pour une appropriation des Jeux de la francophonie par les Congolais

Lors du dernier conseil des ministres, le Premier Ministre informé le Conseil de l’arrivée à Kinshasa des premières délégations des athlètes, des artistes et de leurs encadreurs. En effet, dès le vendredi 14 juillet 2023, la Rdc a reçu la délégation togolaise. Le samedi 15 juillet 2023, les délégations du Burkina Faso et du Tchad qui étaient attendues dans la plus grande capitale de la Francophonie. Les athlètes et artistes du Congo Brazzaville arriveront, eux, par le Beach Ngobila, le dimanche 16 juillet 2023.

Dans la soirée de samedi 15 juillet 2023 au stade des Martyrs, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé la cérémonie de lancement de la campagne de communication sur les 9èmes Jeux de la Francophonie, en présence de plusieurs personnalités et des Kinois.

Intervenant à cette soirée à laquelle des artistes musiciens congolais étaient conviés pour agrémenter, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a indiqué que ces jeux de la francophonie sont placés sous le signe de l’espoir.

« Excellence Monsieur le Premier Ministre, nous vous remercions infiniment de vous être prêté comme toujours à cet exercice. Aujourd’hui, tel que vous l’avez décidé, on a lancé la campagne de communication pour une appropriation des Jeux de la Francophonie. On a commencé le matin. On a mobilisé une centaine des véhicules. Je pense que les kinois l’ont vu. On a mobilisé des artistes musiciens. Vous avez vu l’aperçu de la soirée parce que nous voulons que le monde sache que nous sommes la ville la plus accueillante d’Afrique.

Excellence Monsieur le Premier Ministre, dans les jours qui viennent, vous serez encore sur le terrain avec le Président de la République parce que les Jeux de la Francophonie, ce sont les jeux de l’espoir. Ce sont les jeux de la solidarité. Après ces jeux, les Congolais hériteront des bâtiments qui n’ont jamais été construits depuis l’indépendance. Nous avons aujourd’hui des stades modernes qui peuvent accueillir toutes les compétitions africaines. Excellence Monsieur le Premier Ministre, avec le Président de la République, nous allons écrire l’histoire”, a déclaré le porte-parole du Gouvernement.

Du 28 juillet au 6 août 2023, soit durant dix jours, des athlètes des pays membres de la Francophonie vont competir ici à Kinshasa. Les deux sites choisis, à savoir le stade des martyrs et le stade Tata Raphaël, sont prêts pour accueillir les compétitions. Les délégations commencent déjà à arriver dans la capitale congolaise.

Ces 9èmes Jeux de la Francophonie sont voulus festifs et accessibles à la population. Ils vont se dérouler sous un format unique alliant concours culturels et épreuves sportives de haut niveau. Au programme durant 10 jours : 11 concours culturels, neuf compétitions sportives, une discipline en animation périphérique (Nzango), des cérémonies officielles (ouverture, clôture et gala des lauréats) et festives retransmises en direct sur des chaînes internationales, de multiples animations périphériques.

 




L’UA met en œuvre un programme ambitieux pour lutter contre la crise de la faim en Afrique

L’Union africaine (UA) met en œuvre un ambitieux programme de sécurité alimentaire pour lutter contre la crise de la faim et de la malnutrition induite par le climat sur le continent, a affirmé une

L’Union africaine (UA) met en œuvre un ambitieux programme de sécurité alimentaire pour lutter contre la crise de la faim et de la malnutrition induite par le climat sur le continent, a affirmé une responsable de l’UA.

Josefa Sacko, commissaire de l’UA pour l’agriculture, le développement rural, l’économie bleue et l’environnement durable, a déclaré que sur les 828 millions de personnes répertoriées par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) comme étant menacées par l’insécurité alimentaire dans le monde, une grande majorité d’entre elles se trouvaient en Afrique, l’Afrique de l’Est ayant la plus grande population de personnes confrontées à la famine et à la faim.

“Sur ces 828 millions de personnes exposées à l’insécurité alimentaire, 278 millions viennent principalement d’Afrique”, a déclaré Mme Sacko lors d’une réunion d’information à Nairobi, capitale du Kenya, jeudi soir.

L’UA est préoccupée par le fait que 150 millions de personnes supplémentaires ont rejoint la cohorte des personnes souffrant d’insécurité alimentaire depuis l’apparition de la pandémie de COVID-19, ce qui indique que le continent africain n’est pas en mesure d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies en matière de sécurité alimentaire.

“Il est très important de réduire l’insécurité alimentaire sur le continent. 278 millions de personnes en Afrique, soit un cinquième de la population africaine, n’ont pas accès à des aliments nutritifs”, a souligné Mme Sacko.

La crise alimentaire dans la région de l’Afrique de l’Est a été aggravée par la crise ukrainienne qui a affecté la livraison d’engrais et de céréales dans une grande partie des pays du Sud, en particulier en Afrique, a fait remarquer Mm

e Sacko.




CENI: LA CASE encourage les acteurs politiques et sociaux à ne pas déposer de candidatures malgré la prolongation

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) vient de subir son deuxième échec opérationnel, après une révision du fichier électoral bâclée. L’opération de réception et traitement des candidatures a tout simplement été boudée par la classe politique (toutes tendances confondues) en signe de boycott général de l’administration Kadima.

La CASE à travers son président Simaro Mbayo Ngongo salue cette expression patriotique de rejet de la part des forces vives de la Nation et réitère son mot d’ordre consistant à conspuer vigoureusement l’équipe illégitime de Monsieur Denis Kadima qui ne fait qu’appliquer le plan de travail lui préparé par le pouvoir.

Avec moins de 0,2% de dossiers de candidatures signalés sur l’ensemble du territoire national, la CENI actuel voudrait, contre vents et marrées, justifier gauchement son attachement aux finances électorales en s’accrochant coûte que coûte à un processus infect et en totale putréfaction. La CASE précise à ce stade que pour avoir lamentablement échoué d’organiser des élections inclusives, professionnelles et transparentes, M. Denis Kadima devrait se repentir à Nkamba (siège de l’Eglise Kimbanguiste) et présenter ses excuses à la Nation pour l’avoir grossièrement manipulé en lui faisant croire qu’il disposerait d’une quelconque expérience dans la gestion des élections. M. Kadima avait ainsi induit en erreur plusieurs Chefs des Confessions Religieuses jusqu’à provoquer une fissure grave entre les hauts dignitaires de nos églises.

Le président Simaro Mbayo Ngongo de la CASE rappelle que la CENI n’a toujours pas reçu les fonds promis par le gouvernement pour la conduite des opérations et l’apurement des arriérés de salaire du personnel ainsi que les décomptes finaux des anciens agents.

Dans cette opacité caractérielle, la CENI n’a encore rien dit à propos des machines à voter dont les 70% de kits sont à déclasser. C’est également le cas pour les imprimés de valeur non encore commandés et toute la quincaillerie électorale attendue.

La CASE rappelle au Président de la République, Félix Tshisekedi que rien ne sert de forcer une machine rouillée et sujette à scandales dans l’implémentation de la gouvernance électorale en République Démocratique du Congo. La CENI-Kadima qui a tout essayé et tout échoué tout comme la Cour Constitutionnelle qui porte désormais les graves stigmates de compromission et des soupçons avérés d’avoir servi de champ d’action aux criminels qui ont assassiné Chérubin Okende, viennent de franchir la barre du tolérable. Ces deux institutions épinglées dans des scandales abominables doivent être complètement renouvelées afin de garantir un processus électoral aux lendemains meilleurs. Ainsi, leur recomposition s’impose à la faveur d’un dialogue ouvert et inclusif.




Haut Katanga : Une délégation mixte Rdc-Rsa effectue une descente à Kasumbalesa

Le ministre national des Transports, Marc Ekila Likombo et son homologue Sud-Africaine Sindisiwe Chikunga ont effectué ce samedi 15 juillet 2023 une descente au poste frontalier de Kasumbalesa.

 

Ensemble, ils sont allés s’imprégner des réalités du trafic routier sur l’axe Kasumbalesa en proie aux nombreux embouteillages des poids lourds. Le Vice-Gouverneur de Province, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, était dans leur suite.

C’est une forte délégation mixte Rdc-Afrique du Sud qui est descendue à la frontalière de Kasumbalesa avec à sa tête Marc Ekila Likombo, ministre congolais des Transports et son homologue sud-africaine Sindisiwe Chikunga. Pour cause, étudier les voies et moyens de décongestionner la route Kasumbalesa et rendre le trafic fluide.

Des explications reçues de la salle de contrôle du poste frontalier de Kasumbalesa, il ressort que c’est une moyenne de 350 camions à l’export et plus de 400 à l’import qui est observée journalièrement.

Pour le ministre congolais des Transports, Marc Ekila, le port sec de Kasumbalesa est une solution efficace face à cette situation.

La partie sud-africaine par la voie de la Ministre Sindisiwe Chikunga,quant à elle,souhaite l’informatisation des démarches administratives pour faciliter la sortie et l’entrée des camions.

De retour à Lubumbashi, le ministre congolais des Transports, son homologue sud-africaine et l’ambassadeur congolais en Afrique du Sud ont été reçus par le Vice-Gouverneur de Province, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, au Gouvernorat pour un échange.

Roger Ngandu wa Mitaba




Ce samedi à Kalembelembe : Le pasteur François Mutombo lance GIBB new-look

Le pasteur François Mutombo, Représentant légal de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) vient de lancer ce samedi à Kinshasa, le Groupe d’Intercession Babuki Bikeko (GIBB) nouvelle formule. C’était en présence des pasteurs membres de cette communauté, des anciens membres de GIBB et des fidèles venus en masse pour renouveler leur alliance avec le Dieu de Voici l’homme.

Tout a commencé par la prière d’intercession conduite par le Serviteur communément appelé Papa Alidor alias Char de feu, avant que plusieurs chorales de la Communauté n’interviennent pour l’adoration et la louange. Quelques instants plus tard, le Représentant légal, le pasteur François Mutombo prendra la parole tout en s’appuyant sur Actes des apôtres 26, 1-5 où l’apôtre Paul s‘estime heureux devant le roi Agrippa, de se justifier pour se défendre.

Par la suite, le pasteur François Mutombo va faire lire Juges 6, 1-6; 12-16, avant de proclamer qu’il n’y a pas de sortie d’Égypte sans Moïse ; pas de délivrance sans quelqu’un qui la dirige ; pas de salut sans sauveur. Et d’ajouter que Dieu ne fait rien sans passer par les hommes. Goliath qui n’a fait que défier Israël, est-ce que pour dire que Dieu manquait de force pendant 40 jours? Non, il lui manquait seulement une personne hôtel par laquelle il pouvait descendre.

C’est ainsi qu’il est revenu à ce passage biblique pour dire que Dieu suscite Gédéon pour délivrer Israël des mains de Madian. Mais avant d’y aller, il devait d’abord renverser l’autel de Baal qui était à son père. « Quel que soit la grâce qui est sur toi, saches que la maison de ton père peut toujours te réclamer, car on est lié par le sang », dit-il.

Gédéon prendra 10 hommes pour l’accompagner. Ceci veut tout simplement dire que le combat spirituel, surtout le combat de la famille nécessite que tu sois en groupe, en équipe. « La bible dit, chacun aura pour ennemi sa propre famille…), rappelle Voici l’homme, qui conseille que tu ne peux pas combattre seul ce combat et qu’il faut toujours s’associer.

C’est pour cette raison que le groupe GIBB a été créé pour le renversement des autels de familles. «  C’est comme ça qu’un calendrier a été établi et une fois par mois on sortait pour renverser les autels quelque part. Nous sommes allés partout : Fikin, jardin zoologique, Kinkole, Centre féminin mère et enfants, … », explique-t-il, tout en soulignant qu’on allait ailleurs pour ne pas avoir l’impression de faire de tout le monde membres de Kalembelembe.

C’est dans ce contexte là que les gens, peut-être par crainte ou par mauvaise foi, sont allés chez l’évêque Pascal Mukuna pour lui dire que François Mutombo était en train d’exagérer. « C’est pour cela qu’on a été obligé d’arrêter », dit-il, avant de souligner que nombreux sont ceux-là qui le conseillèrent de quitter l’ACK. Et ce, même s’il ne s’était pas fait l’idée de dire que GIBB devienne une église !

GIBB, un mouvement révolutionnaire

« Comme Dieu a fait grâce et que CAC/VH est née, on a trouvé que GIBB pouvait revenir. Nous ne sommes pas en guerre contre personne. On n’a rien contre quelqu’un. Ainsi, tout le monde peut devenir membre de GIBB », précise le pasteur François Mutombo. Et de rappeler que GIBB était un lieu pour le suivi des membres pour la prière. Ainsi, chaque membre aura une carte pour que quand il a des problèmes, qu’on le soutienne comme membre de GIBB. Et il y aura un groupe d’intercession dédié pour les membres de GIBB.

A l’occasion, il n’a pas manqué de donner des précisions sur le nom Voici l’homme, en s’inspirant de Jean 19,5. Ça été le cas aussi pour la fête des juifs pour laquelle il a donné le fondement biblique en Romains 2, 28-29. « Étant enfants de Dieu, puisque le salut vient des juifs, spirituellement nous sommes juifs. Les juifs que Dieu cherche ne sont pas ceux de chair mais d’esprit ».

Des ennemis des juifs

Disons que le lancement du Groupe d’intercession Babuki Bikeko (GIBB) new-look avait pour thème : « Des ennemis des juifs ». Il s’agit de ceux qui ne souhaitent que le malheur des juifs, qui n’attendent que de mauvaises nouvelles.

Dans son prêche, le pasteur analysa Esther 9, 1 pour souligner qu’on ne domine pas un juif. C’est alors qu’il va affirmer qu’il n’y a pas d’œuvre de Dieu ou de réussite sans stratégie et GIBB est comme un filet jeté dans la mer. Jésus a créé une stratégie pour qu’ils comprennent qu’entre eux et lui, il y a une différence. Les disciples avaient vu des choses ou des miracles opérés par Jésus- Christ, mais ils ne pouvaient pas imaginer que même le vent pouvait lui obéir. C’est ce qui a fait que quand Lazare était malade, il n’a pas été là.

Pour terminer, le pasteur François Mutombo exploita Josué 5, 13, pour souligner que Josué avait une promesse qui guidait sa vie. « As-tu une promesse? Même si tu meurs, tu vas te relever. GIBB avait une promesse, il vient de rebondir », dit-il, avant de souligner que dans la foi chrétienne, il y a des gens qui seront pour toi, et d’autres vont se déclarer tes ennemis. Les ennemis des juifs existent et ils espérer te dominer.

« Nous avons des ennemis physiques et spirituels. Il n’y a pas de négociation entre Dieu et Satan. Jésus est la première et la dernière postérité de la femme. Ayant accepté Jésus, nous sommes de la postérité », insiste-t-il.