Fatshi demande à Dieudonné Kamuleta de veiller que les mêmes magistrats ne deviennent des roitelets de certains ressorts d’où ils sont intouchables ou inamovibles

« Vous intégrez un corps d’élite qui exerce un sacerdoce selon qu’il est écrit que le magistrat est un serviteur de Dieu pour le bien du peuple. Vous arrivez dans une profession noble qui vous fait l’honneur et le privilège de servir votre Nation, notre Nation. Vous devez avoir en votre conscience votre serment et la loi.

Votre recrutement a été nécessité par le besoin impérieux de résorber le déficit dans la mise en œuvre du droit d’accès à la justice », indique le président de la République, qui pense qu’avec l’arrivée de ces nouveaux magistrats, il a insufflé un souffle nouveau permettant à la justice d’améliorer sa couverture et la qualité du service dans l’administration de la justice. Pour bien faire fonctionner les juridictions et offices, il invite donc le Conseil Supérieur de la magistrature à travers son Président, lors des affections des magistrats, à veiller à l’équilibre entre les différents ressorts.

La justice dans la gestion administrative de la carrière du magistrat appelle le Conseil Supérieur de la Magistrature a plus d’objectivité et de rigueur dans les promotions des magistrats et leurs affectations en faisant respecter la règle de rotation et veiller que les mêmes magistrats ne deviennent des roitelets de certains ressorts d’où ils sont intouchables ou inamovibles. Il est inconcevable que dans un corps élitiste, certains magistrats soient considérés comme ne pouvant servir qu’en Ville et d’autres dans les milieux ruraux.

Pour le chef de l’Etat, il s’avère indispensable d’affecter suffisamment de magistrats dans l’arrière-pays où la déficience se fait manifestement sentir tout en désengorgeant les grandes villes où il y a pléthore scandaleux et inadmissible de magistrats.

Par ailleurs, il est important, pour une action concertée, d’activer régulièrement le cadre de concertation entre le Pouvoir judiciaire et exécutif tel que prévu dans le règlement intérieur du Conseil supérieur de la magistrature. Il doit aussi clairement être entendu que les immixtions des personnes non qualifiées à la gestion et à la prise des décisions de la justice par des pratiques de trafics d’influence et autres antivaleurs seront sévèrement sanctionnées.




Tshisekedi s’engage à doter le pouvoir judiciaire des moyens adéquats pour le fonctionnement des chambres de discipline

Conscient que la justice ne peut prospérer sans ouvrier le magistrat, Félix Tshisekedi a engagé le Gouvernement de la République à travailler avec le Conseil Supérieur de la Magistrature, afin de doter le pouvoir judiciaire des moyens adéquats pour le fonctionnement des chambres de discipline, des juridictions et offices, et aussi pour l’amélioration du traitement des magistrats, les frais de mutations, les primes de brousse et surtout la prise en charge médicale et funéraire. « Je suis au courant de la manière dont le magistrat, malade ou décédé, est soigné ou inhumé, bien souvent, par la solidarité de ses pairs. Cette situation ne peut plus perdurer », martèle-t-il.

Dans son discours devant près de 2.500 nouveaux magistrats, le président de la République a dressé un tableau non exhaustif qui devrait sonner en eux comme une interpellation citoyenne et patriotique, mieux une mise en cause du système fonctionnel actuel. « Il s’agit bien de l’appel à votre conscience individuelle et collective en tant que magistrats, acteurs majeurs dans la construction d’un Etat de droit voulu par tous », dit-il.

Garant du bon fonctionnement des institutions, Félix Tshisekedi promet d’assumer toujours pleinement sa responsabilité par un recadrage, au besoin, une requalification de l’action de la justice et éviter que par son agir, cette dernière disqualifie les efforts de toute une Nation.

« Je vous encourage donc à vous engager, à travers votre action, dans cet effort national pour l’avènement d’une justice juste. Cela passe aussi par l’érection de la sanction, positive ou négative sans complaisance, comme l’échelle de valeur ; par l’application rigoureuse des dispositions constitutionnelles et statutaires qui identifient le Conseil supérieur de la Magistrature comme organe exerçant le pouvoir de rétribution promotionnelle et disciplinaire », pense-t-il.

Pour Félix Tshisekedi, on ne devrait donc pas admettre que des magistrats, poursuivis disciplinairement ou pénalement, ceux condamnés plus d’une fois à la prise à partie pour des décisions iniques, ceux habituellement en instances judiciaire ou disciplinaire ou notoirement immoraux ; accèdent à des promotions sans affecter la conscience collective.

C’est ainsi qu’il a insisté qu’il tient absolument à la restauration de la discipline, de l’éthique et de l’intégrité au sein de la magistrature et plus particulièrement à redorer l’image de la justice, longtemps ternie. « Je suis préoccupé par la bonne marche et l’efficacité de notre appareil judiciaire. Or, pour être efficace, notre appareil judiciaire a besoin, à tous les niveaux, d’animateurs dignes, intègres, bien formés et en nombre suffisant qui doivent être placés dans des conditions de vie décente et des conditions de travail adéquates », reconnait-il.

« J’insiste, Monsieur le Premier Ministre, en ce que vous veilliez à la réception par le pouvoir judiciaire, des moyens lui dotés dans le budget national. C’est aussi avec ce traitement que nous saurons mesurer ses responsabilités », insiste F

atshi.




Devant près de 2.500 nouveaux magistrats : Tshisekedi lance un appel ultime à la renaissance de la justice

Devant près de 2.500 nouveaux magistrats, le président Félix Tshisekedi a lancé un appel ultime à la renaissance de la justice voulue et attendue de tous, une justice qui assure et rassure, particulièrement en cette période charnière de consolidation de notre jeune et précieuse démocratie. Celle-là même qui, non seulement permet de dire le droit, mais aussi et surtout de nous convaincre tous, justiciers et justiciables que le droit, alors le vrai a été dit.

A l’occasion du lancement de la formation initiale de la première promotion de deux mille cinq-cents (2500) nouveaux magistrats civils et militaires du ministère public parmi les cinq mille (5000) attendus, nommés le 6 juin 2023 à la suite du concours de recrutement, le président Félix Tshisekedi, en sa qualité de magistrat suprême, a pris la parole afin de s’adresser directement aux anciens comme nouveaux venus dans ce corps élitiste ; et à travers eux donc, à l’ensemble de la magistrature congolaise, mieux le Pouvoir judiciaire.

Le président de la République s’est dit préoccupé personnellement par la bonne marche et l’efficacité de l’appareil judiciaire. Voilà pourquoi plus d’une fois depuis son accession à la magistrature suprême, sa volonté de consolider une justice de qualité pour tous, indépendante, performante, protectrice des droits humains, et essentiellement rassurante. « A cet effet, je n’ai cessé d’affirmer, par conviction et dans ma vision de bâtir un état de droit, le rôle primordial assigné et attendu de la justice dans le relèvement et le développement de la Nation, la consolidation de l’État de droit et de notre démocratie », dit-il dans son allocution.

A l’occasion, Félix Tshiekedi a rappelé les Saintes Ecritures dans le livre de Proverbes au chapitre 14, verset 34, je cite : « La justice élève une nation », pour dire que cette prescription demeure l’un des piliers du pacte citoyen qui caractérise la justice comme étant un rempart dont la mission principale est de protéger les personnes, garantir les règles du vivre ensemble, les droits et les devoirs de chacun ainsi que les conditions d’une société apaisée. Bref, sans la justice, il n’y a pas de développement possible. Comme pour dire que l’absence de la justice est une banalisation du mal. Mais un système judiciaire efficace est un moyen de dissuasion et de paix.

« C’est pleinement conscient de ce rôle attendu dans la construction de notre Etat que je suis régulièrement revenu sur les questions lancinantes de la corruption et de l’impunité des criminels ainsi que sur les autres antivaleurs qui, généralement, accentuent la descente aux enfers de notre pays. Dans ces conditions, la justice ne saurait être ce régulateur vers lequel accourent les citoyens lorsqu’elle-même est immergée par des pratiques corruptives et autres agissements qui n’inspirent plus confiance, s’invitant de ce fait sur le banc des accusés », indique-t-il.

C’est dans ce sens que s’adressant à la Nation à travers ses représentants en décembre 2021, exercice réitéré en décembre 2022 et plus récemment à la suite de la session question-réponse avec nos compatriotes, il a fustigé encore ces maux et annonçais mon engagement à insuffler un nouveau départ à notre justice suivant une stratégie simple : « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Il avoue que la cérémonie de ce jour qui vise le lancement de la session de formation des nouveaux magistrats nommés concrétise l’un de mes engagements pris, visant à résorber le déficit des effectifs des magistrats au regard de la cartographie judiciaire nationale.




5è réunion semestrielle de l’UA à Nairobi : Félix Tshisekedi présente son rapport sur l’état de l’intégration au niveau de la SADC

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé ce samedi 15 juillet 2023, en milieu de nuit à Nairobi au Kenya. Le Chef de l’Etat congolais est venu participer à la cinquième réunion de coordination semestrielle de l’Union Africaine prévue à Nairobi ce dimanche 16 juillet 2023.

La réunion de coordination semestrielle réunit notamment les membres du Bureau de la Conférence de l’UA, les chefs d’État des Comités Economiques Régionaux (CER) et le Président de la Commission de l’Union africaine.

Cette réunion sera essentiellement consacrée à l’examen de l’état de l’intégration en Afrique.

En effet, les réunions de coordination semestrielle entre l’Union Africaine et les Communautés Economiques Régionales (CER) permettent de faire une évaluation de l’état de l’intégration régionale en Afrique.

Au cours de cette réunion, tous les Présidents en exercice des Communautés Economiques Régionales (CER) présentent chacun un rapport sur le niveau de l’intégration régionale au sein des CER en épinglant les réalisations et en mettant en exergue les défis auxquels ces CER sont confrontées.

En sa qualité de président en exercice de la communauté de développement de l’Afrique (Sadc), le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, présentera son rapport sur l’état de l’intégration régionale au niveau de son bloc sous régional.

Le sommet de Nairobi est aussi une occasion pour le Président Tshisekedi de renforcer son plaidoyer sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC au regard de l’accumulation des rapports et preuves probantes sur l’agression de la RDC par le Rwanda.




Dans une déclaration politique : Me Constant Mutamba et la DYPRO opposés à la prorogation du délai de dépôt des candidatures à la CENI 

Dans une déclaration politique, Me Constant Mutamba Tungunga, Président la DYPRO, parlant au nom de l’opposition républicaine, se dit préoccupée par la tendance à rendre le calendrier électoral extensible et étirable dans le but de se plier aux boutades des politiciens.

« L’opposition républicaine rappelle à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) que les délais du Calendrier sont incompressifs et qu’à ce titre, toute modification des marges des dates de ses activités doit faire l’objet d’une concertation préalable formelle avec les parties prenantes », indique le même texte.

Au moment où l’opposition républicaine avait déjà patriotiquement répondu au délai préalablement prescrit en déposant ses dossiers de candidatures en bonne et due forme dans toutes les circonscriptions électorales du pays, indique la déclaration, elle a été surprise d’apprendre que la CENI a remanié sa programmation en prorogeant le délai requis de sept (7) jours supplémentaires.

Tout en encourageant la classe politique à saisir l’opportunité lui offerte afin de finaliser la procédure de constitution des dossiers, l’opposition républicaine invite la CENI à s’assurer que toutes les tendances politiques en présence jouissent d’un traitement équilibré et égalitaire (comme c’est le cas jusqu’ici) dans l’inscription des candidatures.




L’Ambassade de la Rdc au Benelux accuse la défense de Salomon Kalonda d’avoir sorti le discours du chef de l’Etat de son contexte

Une vidéo circule sur les réseaux sociaux depuis le jeudi 13 juillet 2023 épinglant les déclarations que le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a faites au stade Kashala Bonzola de Mbuji-Mayi le dimanche 25 juin 2023 à l’occasion de la célébration des 25 ans de l’apostolat du Mgr Emmanuel- Bernard Kasanda, l’Evêque du diocèse de Mbuji-Mayi.

Suite à la conférence de presse donnée en date du 13 juillet 2023 par l’avocat Deswaef, l’Ambassade de la RDC au Benelux tient à faire savoir à l’opinion qu’il s’inscrit en faux contre les accusations qui sont portées à l’encontre du Président Félix Tshisekedi.

« En effet, lors de son adresse à caractère essentiellement patriotique, le Président Félix Tshisekedi, en sa qualité de garant de la Nation, avait réaffirmé sa détermination à protéger l’intégralité territoriale de la République Démocratique du Congo durant son mandat à la tête du pays », indique un communiqué élaboré à cet effet.

Et d’ajouter que ces déclarations du Chef de l’Etat ont été sorties de leur contexte par la défense de Salomon Kalonda associée au Collectif des Avocats congolais désignant le président Tshisekedi d’être le « donneur d’ordre et auteur intellectuel des exactions contre les personnes et leurs biens ».

Alors que les autorités congolaises ont décidé de recourir à l’expertise judiciaire internationale pour la manifestation de la vérité dans la disparition notamment de M. Chérubin Okende, ancien ministre des Transports de la RDC, la défense de Salomon Kalonda s’active à faire des amalgames regrettables en rapprochant les propos du Chef de l’Etat à un certain nombre de faits liés à la sécurité des citoyens congolais.

L’Ambassade de la République Démocratique du Congo au Benelux s’insurge contre les allégations abjectes qui sont portées contre le Président Félix Tshisekedi

L’Ambassade de la RDC se réserve le droit d’introduire toute procédure utile en vue de voir reconnaitre le caractère diffamatoire et calomnieux de ces accusations sans fondement et qui sont de nature à mettre en péril la cohésion nationale en République Démocratique du Congo.




Le Pape François nomme le Père Edouard Nsimba Ngoma et l’Abbé Edouard Isango Nkoyo comme Evêques Auxiliaires de Kinshasa

Par sa lettre nº 5898, du 13 juillet 2023, Son Excellence Mgr Ettore Balestrero, Nonce Apostolique en RDC Congo, nous a communiqué les nominations, par Sa Sainteté le Pape François, des deux Evêques Auxiliaires de l’Archidiocèse de Kinshasa.

Il s’agit de : 1. Révérend Père Edouard Nsimba Ngoma, Religieux de la Congrégation des Pères de Scheut, jusqu’ici Vicaire Episcopal Adjoint pour la Vie Consacrée au Diocèse de Liège en Belgique.

Le Révérend Abbé Edouard Isango Nkoyo, membre du Clergé diocésain de Kinshasa, jusqu’ici Secrétaire-Chancelier de l’Archidiocèse de Kinshasa,

Le Secrétariat Général de la CENCO qui se réjouit de ces nominations, présente ses sincères félicitations aux nouveaux Evêques Auxiliaires de l’Archidiocèse de Kinshasa et leur souhaite un fructueux ministère dans l’Eglise-Famille de Dieu à Kinshasa.




Assassinat ignoble de Chérubin Okende : Le FCC condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux et exige une enquête indépendante 

C’est avec consternation et grande affliction que le Front Commun pour le Congo (FCC), famille politique du Président de la République Honoraire Joseph Kabila Kabange, a appris ce 13 juillet 2023, l’assassinat ignoble de l’honorable Chérubin Okende, Député National, ministre honoraire des Transports et Voies de Communication, et Porte-parole du parti politique “Ensemble pour la République”.

« Le FCC condamne avec la plus grande fermeté cet assassinat odieux et exige une enquête indépendante, afin que les circonstances de ce crime qui révolte la conscience humaine soient élucidées le plus rapidement possible et que les auteurs et commanditaires subissent la rigueur de la loi », indique un message de condoléances du Front Commun pour le Congo (FCC), signé par Raymond Tshibanda N’Tungamulongo.

Dans le même message, le FCC constate que ce crime a été perpétré dans un contexte national de plus en plus tendu, marqué par la violation chronique des droits et libertés garantis par notre Constitution, le règne de l’arbitraire et l’insécurité généralisée menaces et intimidations récurrentes; enlèvements et arrestations intempestives; anathèmes dénigrants, aux relents identitaires.

Le Front Commun pour le Congo exprime sa profonde compassion aux proches de l’illustre disparu, un homme d’Etat digne qui, refusant de pérenniser l’avilissement de la politique et le recul démocratique sans précédents vécus actuellement dans notre pays avait, il y a peu, fait le choix de l’honneur, de la cohérence et de la fidélité à ses convictions.

« Le Front Commun pour le Congo leur présente ses condoléances les plus attristées, singulièrement à sa famille biologique, mais aussi à son parti politique et au peuple congolais dont il était un des représentants légitimes », souligne le message.

Le FCC attire, par ailleurs, l’attention de tous sur le risque qui, suite à ce crime et aux menaces publiques maintes fois réitérées à leur endroit par la milice du parti au pouvoir, dont la création est une énième violation de la Constitution de la République, pèse dorénavant sur la vie de tous les opposants à cette dictature qui s’enracine chaque jour davantage, avec pour stratégie, l’installation d’un régime de terreur dans notre pays.




Après l’assassinat de Chérubin Okende : Matata Ponyo, Moise Katumbi et Delly Sesanga demandent la sécurisation de tous les candidats président de la République par la MONUSCO

Nous, signataires du présent communiqué de presse, avons appris avec consternation l’assassinat odieux et lâche de l’honorable Cherubin OKENDE, Ancien Ministre des Transports et Voies de Communication, Député National et porte-parole du parti ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE à 2 heures du matin de ce jeudi 13 juillet 2023 à Kinshasa par des hommes armés non encore identifiés. Nos premières pensées vont à la famille biologique du défunt, à ses amis et à la famille politique à qui nous adressons nos plus profondes condoléances.

Par ailleurs, nous informons l’opinion tant nationale qu’internationale de ce qui suit :

1. L’honorable Cherubin OKENDE a été invité par Monsieur LUMU MBAYA Sylvain, juge à la Cour Constitutionnelle, au motif d’une séance de travail relative à la déclaration de son patrimoine après son départ du Gouvernement. Présent devant le bâtiment de la Cour Constitutionnelle, il a été enlevé par des hommes armés et amené dans une destination inconnue jusqu’au moment de sa mort:

2. Nous condamnons cet assassinat odieux, qui intervient sur fond d’un discours officiel du régime attentatoire aux droits de l’homme et négationniste des libertés publiques. Nous exigeons une enquête judiciaire réellement indépendante pour élucider les circonstances particulièrement troubles de cet acte macabre et appréhender ses auteurs.

3. En attendant les conclusions de l’enquête que nous espérons rapide, transparente et contradictoire, nous sommes forcés de constater que la dégradation de la sécurité de nos concitoyens s’amplifie dans notre pays, encouragée par l’impunité et banalisation du respect des garanties légales de procédures pénales. L’intensification de la traque contre les opposants conduit aux dérives des atteintes contre les membres des partis d’opposition ainsi que les mouvements de la société civile qui ne partagent pas le bavardage optimiste du pouvoir :

4. Tout en ne cédant rien au combat qui nous anime, nous appelons nos militants et sympathisants à la plus grande vigilance dans leurs déplacements et engagements en faveur de l’avènement d’une vie politique réellement démocratique et d’un Etat de droit protecteur des citoyens dans notre pays.

5. Les restrictions de l’espace politique, la recrudescence des assassinats et des violations des droits de l’opposition pendant cette période ne sont pas fortuites et traduisent l’orientation politique du régime en la matière. Aucune pression de quelque sorte ne pourra nous faire renoncer au changement que nous appelons de nos vœux pour le bien de la République Démocratique du Congo et de son peuple afin que notre pays embrasse enfin la voie de la souveraineté populaire, du développement pour tous et de la justice sociale.

6. L’instrumentalisation de la justice et des services de sécurité à des fins politiques, les arrestations arbitraires et les assassinats ciblés des acteurs de l’opposition ne permettant plus d’exercer les activités pré électorales et électorales en toute sécurité, nous, candidats présidents de la République signataires du présent communiqué: Nous exigeons en toute urgence, une réunion des parties prenantes pour discuter des conditions optimales pour tous, d’exercer librement les activités politiques en toute quiétude.

7. Au vu du régime de terreur et d’oppression mise en place par le régime de Monsieur Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO, nous demandons la sécurisation de tous les candidats Président de la République par la MONUSCO jusqu’à la proclamation des résultats définitifs de l’élection Présidentielle.




Coordonnateur du PURUK : Jules Kidinda recrute la main d’œuvre locale à Kananga

Pour des milliers d’habitants du quartier Plateau dans la commune de Kananga, la nuit fut courte. Dès 5 heures du matin de ce vendredi 14 juillet 2023, une cohorte d’hommes et de femmes intéressées par l’avis de recrutement de la main d’ouvre locale, lancé à travers les médias de Kananga, avait pris d’assaut les 6 sites identifies dans un communiqué officiel, signé des mains de l’autorité municipale, Mme Rose Muadi.
Face à l’afflux attendu, le comité de recrutement, mis en place, le 5 juillet 2023, par le Gouverneur de la province du Kasaï Central, John Kabeya, et composé du chef de quartier, des représentants des 19 ex localités du quartier Plateau, d’un représentant de POVD), d’un représentant des Organisations Communautaires de Base, d’une représentante des organisations féminines locales et du chef coutumier, avait choisi, de manière ingénieuse, de procéder au recrutement en deux phases.


La première qui a eu lieu aujourd’hui a consisté à enregistrer uniquement les personnes éligibles au regard des critères de sélection prédéfinis, et la deuxième, qui aura lieu le mardi 18 juillet 2023, sélectionnera, par tirage au sort, les postulants dont aucune expérience professionnelle n’est requise. Avec ce procédé, tout le monde a la même chance », a avancé Jules Kidinda, Coordonnateur du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (PURUK), financé par la Banque mondiale. Cest une égalité de traitement, il n’est pas question de niveau ou de CV. Il suffit d’être âgé de 18 ans an moins et de présenter une carte d’électeur valide justifiant un domicile dans le quartier Plateau où est situé l’érosion Monaco.
Aucune discrimination
Une femme, surprise en train d’allaiter son bébé de 8 mois, a indiqué aux journalistes de Exception Kananga Media qu’elle s’était organisée, dans l’hypothèse où elle décrochait un des 180 tickets gagnants, pour faire garder et allaiter son bébé comme d’habitude, grâce au soutien de sa famille.
Devant ce cas de figure, le coordonnateur national du PURUK a déclaré que l’OVD sera appuyé pour installer à proximité des chantiers des hangars dédiés à l’allaitement.