Assassinat de Chérubin Okende : La DEMIAP rejette les accusations infondées et promet une enquête interservices pour mettre toute la lumière sur cette mort tragique

Depuis la découverte du corps du porte-parole d’Ensemble pour la République et proche collaborateur de l’opposant Moïse Katumbi, les commentaires vont dans tous les sens, incriminant la DEMIAP dans l’assassinat de Chérubin Okende.

Certains médias vont même jusqu’à révéler l’existence d’une vidéo démontrant les différentes étapes de son arrestation jusqu’à sa mort par étouffement dans les locaux des services de renseignements.

Dans l’objectif de saper la réputation de l’Etat-Major des Renseignements Militaires, d’autres médias rependent des infox en annoncent plusieurs arrestations au sein de la DEMIAP par le Conseil National de Sécurité, notamment des personnes ayant participé à l’opération ayant conduit à la mort de Chérubin Okende, étant donné que l’ordre n’était pas de tuer.

Contactées à ce sujet, des sources dignes de foi près de l’Etat-Major des Renseignements Militaires réfutent toutes ces accusations et rappellent qu’une enquête inter services est en cours afin de mettre toute la lumière sur cette mort tragique.

Rappelons que l’EMRM a toujours bien traité ses prisonniers conformément aux principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus. C’est le cas particulièrement des personnalités telles qu’Édouard Mwangachuchu, Salomon Kalonda et Franck Diongo qui n’ont connu aucune torture durant leur détention à la DEMIAP.




AFDC : Jimmy Mukelenge dénonce la tentative d’opposer Modeste Bahati à son frère Vital Kamerhe 

Dans un communiqué signé par M. Jimmy Mulumba-Mukelenge, Secrétaire national chargé de la Communication, l’Alliance des Forces Démocratique du Congo (AFDC), informe l’opinion nationale et internationale que la voix de son Président National et Autorité Morale, l’Honorable Professeur Modeste Bahati Lukwebo, Président du Sénat de la République, a fait l’objet d’une imitation à travers un élément sonore grotesque monté de toutes pièces et mis en circulation sur les réseaux sociaux par les ennemis de la paix, dans le but malsain de nuire à son nom et à son image.

« Cette tentative de l’opposer non seulement à son frère Vital Kamerhe, mais aussi à toute la population du Territoire de Walungu est vouée à l’échec », affirme la même source.

Tout en dénonçant cette stratégie de désinformation concoctée par ses ennemis politiques en cette période de pré-campagne électorale, la Cellule de Communication de l’AFDC rappelle que cet acte énerve les dispositions pertinentes de l’article 360 de la Loi N°23/010 du 13 mars 2023 portant Code du Numérique en République Démocratique du Congo. A cet effet, tous les auteurs déjà identifiés seront poursuivis en justice.




Après le meurtre de Chérubin Okende : ESK en appelle à la communauté internationale pour sécuriser les opposants et acteurs de la société civile

Dans une déclaration, Pierre Lunda Mulongo et Pascal Kanonge, respectivement président et secrétaire de l’association sans but lucratif Eveil pour la solidarité katangaise (ESK), lisant de très près la succession des évènements sur la scène politique nationale, pensent que trop c’est trop, décident de hausser la voix en ce jour.

Après avoir alerté la communauté nationale et internationale sur les faits relevés précédemment dont : La politique de destruction de l’opposition orchestrée par le régime en place caractérisée par l’exclusion et la marginalisation de certains candidats déclarés anticipativement : La répression des manifestations pacifiques de l’opposition devenue ; Les arrestations arbitraires dont le cas de Salomon Idi Kalonda, conseiller du président du parti politique Ensemble pour la République et de Franck Diongo étaient des cas illustratifs.

« Nous revenons pour relever certains autres actions anti-démocratiques constatées ce dernier temps sur la scène politique nationale, la mort de Cherubin Okende est le cas échéant et nous oblige de nous prononcer sans peur d’être contredit que c’est un crime d’état qui va dans le sens de menacer l’opposition, confirmant la Menace exprimée par le président Tshisekedi lors de son récent séjour à Mbuji-Mayi promettant de traquer les opposants », indique la même déclaration.

C’est ainsi que ESK en appelle à la communauté internationale pour sécuriser les opposants et acteurs de la société civile, mais aussi aux comités de sanctions de J’Union européenne, États-Unis et Nations unies à prendre en compte les réalités de la dégradation de la situation politique au Congo.




Les FARDC dénoncent le massacre des populations civiles de Bukombo et des localités environnantes par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23

Encore un massacre perpétré par l’armée rwandaise et les M23 dans le territoire de Rutshuru, indique le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, porte-parole des FARDC, dans un communiqué signé le 16 juillet 2023.

Dans ce document, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo alertent l’opinion nationale et la communauté internationale sur le massacre, dans la nuit du 15 au 16 juillet 2023, des populations civiles de Bukombo et des localités environnantes par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23. Au total, onze jeunes civils, tous de sexe masculin, utilisés comme des porteurs par ces terroristes, ont été froidement et lâchement exécutés sur la colline de Rubona surplombant Bukombo.

La liste des personnes massacrées se présente comme suit: Yohana de la localité Bafura, Mitera de Kinzungu, Rubanda de Mugogo, Nduwayezu de Lulere, Nduwayo de Bitsi, Ngendahayo de Kanyatsi, Gasoro de Kinjugu, Thaddée de Kojo, Tendamema de Kojo, Mashengesho de Kojo et Barata de Kojo.

Ce énième massacre intervient après celui de 07 femmes et des enfants du 04 au 05 juillet 2023 à Bugushu, dans le Groupement de Tongo, toujours en territoire de Rutshuru.

Ces terroristes de RDF/23, au lieu d’observer le cessez-le-feu et le cantonnement imposés par la feuille de route de Luanda et les décisions du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de Nairobi, s’obstinent à défier les institutions régionales et la communauté internationale par la violation, par des massacres et la perpétration des crimes de guerre et les crimes contre l’humanité dans les territoires sous leur contrôle.

« Face à cette situation, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, malgré la trêve observée pour donner la chance au processus de paix initié par la Sous-Région, continueront de dénoncer les actes terroristes perpétrés continuellement par les RDF/M23 sur nos populations », martèle le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, porte-parole des FARDC.