Nouvellement nommés: Les membres du comité de gestion de l’OVDA reçus par le ministre François Rubota

MM. René Otshudi Olamba, M. Cléophas Katumba Badiashile et Mme Geneviève Beya Mutuka tout récemment nommés respectivement président du conseil d’administration, directeur général et directeur adjoint de l’Office des voies de desserte agricole (O.V.D.A), étaient reçus en audience ce mardi 18 juillet 2023 par le ministre d’Etat, ministre du Développement rural, M. François Rubota Masumbuko, dans son cabinet de travail. C’était pour leur donner des directives relatives à l’accomplissement de leurs missions dans ce nouvel établissement public de l’Etat.

A l’issue de leur échange avec le ministre de tutelle, ces nouveaux membres du tout premier comité de gestion de l’OVDA ont promis de donner le meilleur d’eux-mêmes. « Comme vous le savez, nous avons été nommés depuis le 08 juillet 2023 par Ordonnance présidentielle… C’était tout à fait normal pour nous de venir présenter nos civilités au ministre de tutelle. Et nous sommes venus nous enquérir de la situation de notre office… Nous remercions le Chef de l’Etat de nous avoir fait confiance, à cette équipe. Et nous sommes déterminés à travailler pour l’intérêt de la Nation », a indiqué à la presse le PCA René Otshudi Olamba de l’OVDA, au sortir de cette audience.

Pour sa part, le DG de l’OVDA, M. Cléophas Katumba Badiashile, a abordé dans le même sens que son prédécesseur. « C’était d’abord présenter les civilités au ministre d’Etat, ministre du Développement rural. On a eu un très bon entretien. Il nous a donnés quelques conseils. Il nous a présentés un tableau concernant l’office. Nous sortons satisfaits. Et nous attendons d’être notifiés », a-t-il déclaré.

Quant à leur nomination, il a signifié que : « C’est la joie parce que le Chef de l’Etat nous a fait confiance en nous donnant ces responsabilités. Après la joie, nous nous rendons compte que c’est une grande responsabilité et un défi que nous devons relever. Et nous sommes déterminés à relever ce défi pour satisfaire le Chef de l’Etat premièrement, et la population qui l’avait élu à la tête de ce pays ». Et à Mme Geneviève Beya Mutuka de renchérir : « Nous venons de parcourir un peu les défis à relever. Et nous allons nous réunir pour définir des orientations utiles à prendre ».

Rappelons que ces nouveaux membres du tout premier comité de gestion de l’OVDA ont été nommés les 08 juillet courant aux termes des ordonnances présidentielles. La nomination de ce comité de gestion permet donc à l’Office des voies de desserte agricole (O.V.D.A) de quitter désormais le régime des chefs des missions.

A savoir, l’O.V.D.A, comme l’O.N.H.R (Office national d’hydraulique rurale), sont des établissements publics sous tutelle du Ministère du Développement rural, nouvellement créés par des décrets du Premier ministre du 1er avril 2020. Ils émanent ainsi de la transformation de deux anciennes directions techniques de l’administration du Développement rural. Il s’agit de l’ex-Service national d’hydraulique rurale (SNHR), devenu ONHR, et de l’ex-Direction des voies de desserte agricole (D.V.D.A), devenue O.V.D.A.

L’O.V.D.A a donc pour mission de construire, réhabiliter et entretenir les routes d’intérêt local ; et à aménager et entretenir les cours d’eau d’intérêt local (de 3ème et 4ème catégories) destinés à assurer les échanges entre les centres de production agricole et les centres de consommation. Egalement, des pistes de décollage et d’atterrissage dont la longueur ne dépassant pas 1000 mètres.

L’O.V.D.A jouit présentement d’une autonomie de gestion administrative et financière.

Lepetit Baende




Unikin: Le CNJF dénonce la circulation des images tendancieuses sur les réseaux sociaux pour discréditer l’organisateur

A quelques jours du coup d’envoi des IXes Jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa du 28 juillet au 6 aout 2023, Kinshasa a commencé à enregistrer les premières délégations depuis le 14 juillet 2023. Il s’agit des délégations des pays qui participent aux camps d’entrainement organisés par la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES) avant le début effectif des Jeux.
Il s’agit des délégations suivantes : le Togo, le Burkina-Faso, le Bénin, le Tchad, le Niger, le Congo Brazzaville et la Côte-d’Ivoire qui arrive ce 18 juillet dans la soirée.
Toutes ces délégations sont logées au Village des Jeux à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) où a été aussi internée, la délégation de la République Démocratique du Congo, pays hôte.
Toutes ces équipes vont commencer les entrainements pour peaufiner leur préparation aux IXes Jeux de la Francophonie.
Le site du Village des Jeux étant le lieu de résidence des délégations, il est strictement interdit aux médias et particuliers d’y accéder avec du matériel de filmage ou d’utiliser leurs smartphones pour filmer quoi que ce soit sans l’autorisation préalable du service de communication du Comité national des Jeux de la Francophonie.
Le CNJF tient par ailleurs à dénoncer la circulation tendancieuse sur les réseaux sociaux des images des ouvriers qui s’attelaient à tester la pression d’eau et nettoyer les allées des homes nouvellement réhabilités avant l’arrivée des premières délégations. Ces images abondamment relayées sur les réseaux sociaux, sont accompagnées de commentaires hors contexte dans le seul but de jeter un discrédit sur le comité.
Le CNJF met en garde les auteurs de ces propos et se réserve le droit de les poursuivre en justice.
Pour Isidore Kwandja Ngembo, Directeur National des Jeux, Il est vrai que le problème d’addiction d’eau s’est posé dans quelques locaux la nuit de l’arrivée des premières délégations mais une solution rapide a été apportée par les équipes de la Régie de distribution d’eau (REGIDESO).
L’interview partagée par Radio Okapi a non seulement été réalisée sur le site Stade des Martyrs le lendemain de l’arrivée de la délégation mais aussi et surtout pendant que la situation avait déjà été résolue.
Le Comité National des Jeux de la Francophonie travaille d’arrache-pied pour faciliter non seulement l’accueil et l’hébergement de toutes les délégations mais aussi pour la réussite de ce grand rendez-vous de la jeunesse francophone à Kinshasa.




Récupération politicienne de l’assassinat de Chérubin Okende : Muyaya et Kazadi dénoncent la stratégie du chaos

Dans un briefing presse qui était centré sur l’économie, surtout les mesures prises pour stopper la dégringolade du Franc congolais sur le marché de change, l’assassinat crapuleux du ministre honoraire des Transports, voies de communication et de désenclavement, Chérubin Okende  s’y est invité. Et ce, dans un contexte ù certains Procureurs généraux des réseaux sociaux ont déjà la liste des commanditaires et des sanctions à leur appliquer. Et pourtant, quiconque qui dispose des informations pouvant éclairer la lanterne des magistrats, pouvait bien les apporter tant au Parquet qu’à l’Auditorat militaire.

Au cours de ce rendez-vous de rédévabilité avec la presse, le porte-parole du Gouvernement, le ministre Patrick Muyaya a  précisé que depuis l’annonce de cette triste nouvelle, nous comme Gouvernement, notre devoir principal, c’est d’assurer la sécurité des congolais.  « Nous vous expliquions il y a quelques jours avec le ministre de l’Intérieur, les mesures que nous avons prises, parce que ça fait plusieurs mois que nous avons observé plusieurs poches d’insécurité » dit-il, avant d’ajouter que vous avez appris que les gens parlaient de la vente d’organes, mais on n’en a jamais vu un seul cas ; des cas des kidnappings,  etc.

A en croire le ministre de la Communication et médias, il y a un contexte général où on veut semer le chao, où on veut perturber tout ce qui  se prépare, notamment les jeux de la Francophonie et les élections à la fin de l’année. « Nous considérons que l’assassinat de notre collègue au Gouvernement est un acte grave qui porte atteinte même aux symboles de la République. Député national, il était ministre il y a quelques mois », dit-il.

Et de poursuivre, autant que nous voulons travailler pour faire toute la lumière, autant on considère ce qui se passe  d’indécent. Il ajoute en disant qu’on a vu certaine tendance  qui tente à désigner déjà les coupables. Beaucoup sur les réseaux sociaux deviennent les enquêteurs. « Je pense que dans l’esprit du gouvernement, tous ceux qui ont des éléments qui peuvent contribuer à la manifestation de la vérité, peuvent se présenter au Parquet ou à l’Auditorat militaire pour apporter des éléments qui peuvent  nous aider à connaître la vérité ».

Pour le porte-parole du Gouvernement, aujourd’hui, beaucoup de chose ont été  dites et personnes ne peut vous dire avec certitude comment les choses se sont passées. C’est ainsi que nous voulons aller vers les enquêtes qui peuvent permettre la manifestation de la vérité pour que soit punies les personnes qui ont commis cet acte.

Dans la foulée, il y a qui pensent tirer des dividendes politiques d’une situation qui est dramatique et qui nous affecte tous. « Vous avez vu par exemple que le jour de sa mort, le président de la République a annulé les activités prévues  ce jour-là, mais aussi le Premier ministre. On s’est réuni dans l’urgence et au moment où nous vous parlons, il y a une enquête en cours au niveau du Parquet qui travaille avec l’Auditorat militaire. Tous les services sont mobilisés », soutient-il.

Il poursuit que ceux qui doivent nous appuyer ont été saisis pour que rapidement nous puissions apporter des réponses. Le Parquet pourra faire des communications sur le contenu de l’enquête. Ici, c’est inviter les uns les et les autres d’éviter à faire de la récupération politicienne là où il n’y e a pas.

Pas comparer Okende à Chebeya

Au cours de cette communication, Patrick Muyaya a tranché par rapport à ceux qui veulent comparer l’assassinat de Chérubin Okende à celui de Floribert Chebeya. « Je me souviens que c’était le 02 juin 2010, à l’époque du Premier ministre Adolphe Muzito. Cette question nous l’avons gérée avec le Vice-Premier ministre Lumanu », dit-il, avant d’ajouter que vous ne pouvez pas faire de comparaison si ce n’est la mort.

Selon lui, Floribert Chebeya était invité dans les locaux de la police pour y être entendu. Nous connaissons la suite, puisqu’il y a eu un procès. Pour ce qui concerne notre collègue, personne ne peut infirmer ou affirmer la thèse qui a été rependue. Toutes ces choses nécessitent d’être minutieusement traités au niveau de la justice pour nous apporter la lumière.

« Je range ceux qui font cette comparaison dans la suite de ceux pensent tirer des dividendes politiques de ce drame. C’est une forme d’indécence de coller des situations totalement différentes, dans des contextes totalement différents, pour les deux hommes qui avaient les profils totalement différents. Comme gouvernement, nous faisons de notre mieux et le président de la République a donné des instructions pour que tous les services soient mobilisés pour donner le contexte de la disparition du collègue et éviter que ceux qui pensent que par le chaos ils puissent nous distraire », termine-t-il.

Nicolas Kazadi confirme la stratégie du chaos

En complément de Patrick Muyaya, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi a affirmé que ce qui est en train de se passer est extrêmement douloureux, parce que Chérubin Okende, nous l’avons côtoyé, on a été de très bons camarades, c’était quelqu’un d’affable… Nous sommes très peinés, très touché par cette nouvelle.  Mais ce qui est inacceptable, dit-il,  est qu’il devienne une marchandise politique. C’est un manque total de respect  de sa mémoire et de sa famille. La moindre des choses, c’est de faire preuve de retenu et non se lancer dans les accusations farfelues et politiciennes et qui cachent une véritable responsabilité.

L’Argentier national a rappelé ce qui se passe dans nos familles africaines où parfois celui qui pleure le plus, c’est lui le sorcier. « Je trouve que c’est abject et ça n’honore pas notre pays. Ce qui se passe, c’est la stratégie du chaos et ce ne pas un phénomène nouveau », indique-t-ilo, avant de comparer la situation depuis l’indépendance, en passant par la conférence nationale souveraine, la guerre de libération, pour chuter par l’assassinat de Mzée Laurent Kabila.

Nicolas Kazadi pense que c’est une occasion pour que les Congolais se réveillent, parce que la Rdc n’est pas un laboratoire. Une seule question sans entrer dans la polémique : à qui profiterait le crime ? Rien qu’avec cette question, t-il, on a une bonne partie de l’éclaircissement. Mzée Kabila n’a pas été tué par l’opposition, mais ses compagnons dans un but précis.

« Nous ne voulons pas ça pour notre pays. Nous voulons qu’il progresse et qu’il sorte de cette parenthèse noire. Ça sera une des meilleures élections. Nous savons qu’il n’est pas exclu dans cette stratégie de chaos qu’on cherche à cibler d’autres personnes, et nous disons non », martèle-t-il.

JMNK




Gymnastique : La FGCOD est catégorique : Willy Katosia et Zanga Timothée ne sont pas ses correspondants officiels

M.Jean Paul Lufala, Secrétaire Général de la Fédération de Gymnastique du Congo Démocratique ‘’FGCOD’’ nous a transmis un communiqué de mise au point.

Ce communiqué stipule ce qui suit : ‘’Le comité exécutif de la fédération de gymnastique de la Rdc que le pays reconnaît, porte à la connaissance de ses membres que le Prof Willy Katosia et M. Zanga Timothée ne sont pas les correspondants officiels de FGCOD et à ce titre, ils ne peuvent pas engager la fédération’’.

Ce communiqué porte la signature de Basile Olongo et Jean Paul Lufala, respectivement président et le SG de la FGCOD.

Antoine Bolia

 

 




S.O.S attendues à la 21è CAN seniors Dames Cameroun 2023 : Les Léopards risquent d’arrêter leur préparation faute des signaux positifs du gouvernement

Les Léopards dames seniors de volley-ball sont attendues du 18 au 26 aout 2023 au Palais des sports de Yaoundé, au Cameroun où elles vont prendre part à la 21è édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Cependant, au regard des signaux très négatifs, il y a un réel risque que ces léopards dames seniors qui se préparent d’arrache-pied pour cette compétition   arrêtent leur préparation.

C’est un véritable cri d’alarme que nous lançons ici. Et pensons que ce cri devra attirer l’attention de son excellence Monsieur le ministère des sports et loisirs de RDC François Kabulo Muana Kabulo. Le dossier relatif à la participation des Léopards dames bat de l’aile et l’on ne sait pourquoi.

Tenez ! Le dossier y afférent introduit auprès du gouvernement de la République via le ministère des sports pour l’obtention de l’ordre de mission ensuite pour le décaissement des fonds financiers, n’a pas encore eu une suite favorable. Jusqu’au moment où nous accouchons ces lignes, l’ordre de mission n’est toujours pas signé alors qu’il ne reste qu’une vingtaine des jours seulement.

La situation sus évoquée étonne et révolte les bonnes consciences pour des raisons évidentes. La Fevoco, sous la houlette de son président Christian Matata, se déploie depuis des années et ce, souvent avec des moyens propres pour bien positionner le volley-ball congolais sur l’échiquier zonal, continental et international. Et l’on doit être honnête et reconnaitre que les actions menées par la Févoco récoltent des résultats évidents et très encourageants. On en a pour preuve ce qu’a réalisé la branche Beach volley. Cette dernière a ramené au pays deux trophées remportés dans les deux versions à Bangui, en République Centrafricaine lors  de la compétition sous-régionale qualificative à la deuxième fenêtre des Jeux Olympiques d’été de Paris 2024.

Malheureusement, c’est le hic. Certains faits illustratifs démontrent qu’il existe bel et bien une pesanteur qui risque de décourager la bonne foi manifeste des dirigeants de la Févoco. Les braves Léopards beach volley dames et messieurs ayant ramenés les deux trophées n’ont pas eu droit aux honneurs dus aux prouesses qu’ils ont réalisé à Bangui. Même une simple réception à leur égard question de booster leur moral.

Avec cette manière de traiter certaines disciplines sportives comme le volley-ball où les dirigeants sont habituellement engagés à pré-financer (l’étape de préparation et prise en charge des athlètes venus de l’extérieur sans oublier autres frais liés au déplacement des athlètes), il y a un ça ne va pas. Il saute clairement aux yeux de tous, pour ne prendre que le cas du volley-ball, que la fédération semble essoufflée de continuer à effectuer toutes ces dépenses alors que le gouvernement de la République ne semble pas avoir un oeil attentionné à cette discipline qui à toute évidence est en train d’émerger au pays de Lumumba.

Il est donc grand temps que le gouvernement congolais fasse tout son possible pour décanter la situation des volleyeuses seniors dames. Il y va de l’intérêt de la république et de cette discipline.

Antoine Bolia




Cyclisme : Sancha Mutuel, expert de l’UCI à Kinshasa le 22 juillet pour la formation des entraineurs niveau 2

Monsieur Sancha Mutuel, expert de l’Union Cycliste Internationale foulera le sol de Kinshasa, le samedi 22 juillet 2023. Kinshasa. Dans la capitale congolaise, l’expert va assurer la formation de niveau 2 des Entraîneurs des pays francophones. La formation est prévue du 23  au 28 juillet 2023.

Signalons que le Dimanche 23 juillet 2023 à partir de 8h00, la Fédération Congolaise de Cyclisme organise à Kinshasa ses Championnats Nationaux Dames et Messieurs édition 2023. Ces compétitions connaitront   la participation des Provinces suivantes :

  1. Kinshasa
  2. Grand Katanga
  3. Nord -Kivu
  4. Sud-Kivu
  5. Tshopo
  6. Equateur
  7. Kongo-Central.

Antoine Bolia




DCMP/K en deuil Nsingi –Zi-N’kasa Bamba, ex-arrière latéral gauche n’est plus !

Tôt le matin de dimanche 16 juillet 2023, on nous a transmis la nouvelle du décès de Nsingi –Zi-N’kasa Bamba, ex arrière latéral gauche de l’équipe du Daring Club Motema Pembe du temps de l’entraineur Paul Bonga Bonga. L’illustre disparu est décédé à 7h05’ en cette journée dominicale.

Pour la petite histoire, Nsingi –Zi-N’kasa Bamba qu’on pleure aujourd’hui avait évolué comme arrière latéral gauche au sein de l’équipe du Daring Club Imana Matiti Mabe actuel Daring Club Motema Pembe. C’était à l’époque de l’entraineur Paul Bonga Bonga. Il a évolué dans l’équipe vert blanc de 1968-1976.

Par ailleurs, le disparu est père biologique de Me Kakutala mieux connu par son sobriquet Me Michigan, entraineur national de judo et de judo Club Kauka.

La rédaction présente ses condoléances à la famille éplorée et à Me Michigan.

Antoine Bolia




En prévision du championnat du monde Séoul 2023 : 9è séance de préparation des Léopards/ITF en sont à au stade des martyrs samedi 15 juillet

Samedi 15 juillet 2023 au dojang national situé à l’entrée 9, stade des martyrs, les Léopards de taekwondo ITF ont eu leur 9è séance d’entrainement en prévision du championnat du monde prévu en septembre prochain à Séoul.

A noter que cette séance de samedi était axée sur le footing tout autour de l’extérieur du stade des martyrs de la Pentecôte et ce, dans le but d’aboutir à l’amélioration de la capacité respiratoire des athlètes. Avant d’entamer le dernier exercice de la journée, les deux coaches en occurrence maîtres Coco Bosobi et    Irvin Patrick Mvemba Kuvela ont procédé à la détente faisant place à la pratique de l’oxygénation pour la tonification des poumons des athlètes.

Le dernier exercice fut la frappe sur cible sur le plan longitudinal aller comme retour car la compétition de nos jours est basée sur une sécante pareille.

Les exercices aux cibles furent :

-les coups de poings en poursuite et les Flyes, une spécialité de l’I.T.F

Et

-les travaux des coups de pieds en remise et contre remise.

La prochaine séance d’entrainement des Léopards/ITF est fixée au mardi 18 juillet 2023 sur le même lieu au dojang national situé à l’entrée 9, stade des martyrs.

La Fétaeco/ITF remercie tous les taekwondo ins de l’I.T.F qui soutiennent de près ou de loin les valeureux Léopards/I.T.F.

Antoine Bolia




En perspectives de la réunion du Comité des ministres de la Justice de la SADC à Kinshasa : Le SG King Booto ouvre la réunion des hauts fonctionnaires des ministères de la Justice

En perspectives de la rencontre du Comité des ministres de la justice de la Sadc à Kinshasa le jeudi 20 juillet prochain, les Hauts Fonctionnaires des Ministères de la Justice de cette organisation sous-régionale de l’Afrique australe se réunissent pour préparer les dits travaux. L’ouverture de leurs travaux qui se poursuivront jusqu’à mercredi 19 Juillet, est intervenue le matin du Mardi 18 juillet 2023 au Fleuve Congo hôtel. C’est au nom de la Ministre d’État et Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, que le Secrétaire général à la Justice King Booto a prononcé le mot d’ouverture.

Cette réunion des Hauts Fonctionnaires des Ministères de la Justice de la Sadc à Kinshasa a été rehaussée par les présences, du Secrétaire Exécutif Adjoint en charge des Affaires Institutionnelles de la Sadc, des secrétaires permanents et Délégués des États membres de la Sadc ainsi que d’autres invités de marque.

D’entrée de jeu, le Secrétaire Général King Booto bo Lolimba a souhaité la bienvenue à ses invités. C’était bien avant d’exprimé sa gratitude envers l’institution Sadc qui fait l’honneur à la RDC d’organiser pour la première fois en 2023, la réunion du comité des Ministres de la justice des États membres. Une réunion qui s’étendra sur quatre jours de travail. « Votre présence à ces travaux témoigne de votre détermination à permettre au Comité de continuer à s’acquitter de son mandat comme prévu dans le protocole de la Sadc sur les affaires juridiques et son plan d’action adopté en Juillet 2016 ».

Selon King Booto, à l’ordre du jour de ces assises, figure principalement la validation des projets d’instruments juridiques de la Sadc qui nécessitent, a-t-il souligné, un examen approfondi avant d’être soumis au Conseil des Ministres et au sommet des chefs d’états et de Gouvernement de la Sadc pour adoption finale. « Il s’agit du projet de protocole de la Sadc sur l’emploi et le travail ainsi que du projet de déclaration de la Sadc sur l’accélération de l’application des mesures visant à mettre fin au VIH SIDA en tant que menace pour la Santé Publique dans la région de la Sadc à l’horizon 2030. A ces deux projets s’ajoute également le projet d’aménagements à l’annexe VII du Protocole sur le commerce qui requiert des avis et considérations juridiques avant d’être soumis au Comité des Ministres du commerce de la Sadc pour approbation », a déclaré le SG à la Justice de la RDC, King Booto.

Ainsi donc , a-t-il Poursuivi que le projet de protocole de la Sadc sur l’emploi et le travail a pour finalité de mettre en place un cadre de coopération stratégique régional sur l’emploi et les questions relatives au travail décent pour tous et de faciliter l’adoption des normes minimales du travail et la réalisation de principes et de droits fondamentaux relatifs au travail afin de de contribuer à atteindre les objectifs en matière du travail décent pour tous et de faciliter l’adoption de normes minimales du travail et de réalisation de principes et de droits fondamentaux relatifs au travail dans la région.

Dans son élaboration le projet de protocole sur l’emploi et le travail devrait palier au retrait du protocole sur l’emploi et le travail signé et adopté par le sommet en 2014, puis retiré par le sommet de 2020 en raison d’un certain nombre de questions juridiques économiques et sociales qui préoccupent les états membres et qui ont rendu difficile, voire impossible, l’approbation du protocole par les membres, a fait savoir King Booto, le SG à la Justice de la RDC.

D’où cet appel de l’orateur du jour à ces collègues Hauts Fonctionnaires des Ministères de la justice de la Sadc : « Il nous incombe donc, chers Hauts Fonctionnaires, de veiller à ce que le projet de protocole sur l’emploi et le travail que nous allons examiner aujourd’hui prenne en compte les préoccupations des états membres. Nous sommes convaincus que cette fois-ci, dès lors que le projet de protocole sur l’emploi et le travail sera approuvé par le Comité des Ministres, il ne subira pas le même sort que le protocole sur l’emploi et le travail de 2014 ».

Le SG King Booto n’est pas allé par quatre chemins pour rappeler d’ autres projets d’intruments juridique. Car, a-t-il souligné la réunion aura suffisamment de temps pour les examens à huis clos. Néanmoins, il a insisté qu’il paraissait judicieux de préciser que ces projets d’instruments juridiques sont importants pour la coopération efficace des états membres dans le domaine essentiel de l’intégration de la Sadc, comme le prévoient les prescrits de l’article 12 du traité de la Sadc.

Le patron de l’administration du ministère de la justice de la RDC n’a pas douté un seul instant que tous les participants saisiront cette occasion pour examiner les projets d’instruments juridiques qui leur ont été soumis et fournir ainsi des avis techniques nécessaires d’être soumis pour adoption et signature lors du prochain sommet des chefs d’états et de Gouvernement de la Sadc d’août 2023 en Angola.

S’agissant de la question du mécanisme de règlement des différends entre les membres de la Sadc à la suite de la suspension du tribunal de la Sadc et du retard pris pour l’entrée en vigueur du protocole sur le tribunal de 2014, King Booto, SG du ministère de la justice de la RDC a fait savoir dans mot que celle-ci demeure une préoccupation non seulement pour le Comité des Ministres de la Justice, mais aussi pour d’autres comités ministériels sectoriels. D’où, a-t-il rappelé, son inscription à l’ordre du jour de ces assises au cours desquelles, les participants sont appelés également à formuler des recommandations appropriées concernant l’approche à adopter par le Comité. Et ce, en vue de régler les éventuels différends entre les Etats membres quant à l’interprétation et l’application des instruments juridiques de la Sadc.

« Dans cette optique, nous espérons que les travaux préparatoires au Comité contribueront grandement à la réalisation du plan stratégique indicatif de développement régional de la Sadc pour 2020-2030, qui vise à approfondir l’intégration régionale de l’Afrique australe et à favoriser le développement de nos états respectifs », a déclaré le SG à la justice de la RDC.

Déclarant ouvertes les assises, King Booto a, avant de clôturé son adresse, souhaiter fructueux échanges à ces collègues et leur a invité à plus d’abnégation et d’assiduité afin de produire un travail de qualité qui sera, a-t-il fait savoir, soumis à l’approbation de leurs excellences les Ministres de la justice.

Notons cependant que la dernière fois que la RDC a présidé et accueilli la réunion du Comité remonte à 2010, et en 2014 lors de la Présidence de Malawi.

BM




Felix Tshisekedi entame une mission de médiation au Tchad

Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, facilitateur du processus de transition au Tchad, est arrivé ce mardi matin à N’Djamena, pour poursuivre ses consultations visant à trouver des solutions à la crise politique qui secoue ce pays.

Le Président de la République est reçu en tête-à-tête par son homologue tchadien, le Président Mahamat Idriss Déby. Il aura également une séance de travail avec le gouvernement tchadien et va échanger avec des représentants du Système des Nations-Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne et des Etats-Unis. Le Chef de l’Etat recevra par ailleurs les principaux partis politiques et des membres de la société civile tchadienne. Sa visite sera clôturée mercredi par une conférence de presse conjointe qu’il animera avec le Président tchadien.

Le rôle du Président Tshisekedi, en tant que facilitateur, est de recréer la confiance entre les différentes parties prenantes au processus de transition, de concilier leurs vues afin de trouver un accord devant mener aux prochaines élections et de promouvoir la paix   au Tchad.

C’est depuis le 25 octobre 2022 que cette responsabilité lui avait été confiée par ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), lors d’un sommet extraordinaire de cette organisation sous-régionale à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

Le Chef de l’Etat s’était dès lors engagé à « ne ménager aucun effort pour remplir sa mission » et à « œuvrer pour la paix » dans la région. « Il s’agit à présent de remettre la transition sur de bons rails avec le peuple tchadien en tenant compte à la fois de ses aspirations, des valeurs et idéaux de l’Union africaine et de la CEEAC, ainsi que des principaux fondamentaux qui guident leurs actions en pareille circonstance », avait-il déclaré.

Dans cette médiation, le Président Tshisekedi est appuyé par deux personnalités : l’ancien ministre congolais de l’Intégration régionale, Didier Mazenga, et le Président de la Commission de la CEEAC, l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo. Ces deux derniers avaient été officiellement désignés Envoyés spéciaux du facilitateur.

Le Chef de l’Etat a déjà entrepris plusieurs contacts avec les protagonistes de la crise tchadienne. Le 2 mai dernier par exemple, il avait reçu, en audience à Kinshasa, monsieur Succès Masra, Président du parti d’opposition tchadien « Le Réformateur ». Ils avaient échangé sur les voies et moyens de réconcilier le pouvoir et l’opposition au Tchad. « La RDC, à travers son Président, vient ainsi au chevet du Tchad », avait déclaré M. Masra.

La République du Tchad est plongée dans l’instabilité après la mort, le 20 avril 2021, de son Président Idriss Déby. Le fils de ce dernier, le Général d’Armée Mahamat Idriss Déby, proclamé Président du Conseil militaire de transition puis Président de la Transition, faisant fonction de Chef de l’État, devait remettre le pouvoir aux civils par des élections libres et démocratiques, après une transition de 18 mois.

Au terme de cette échéance, il avait prolongé sa présidence de deux ans au maximum et a été autorisé à se présenter à la présidentielle sur recommandation du “Dialogue national inclusif et souverain” (DNIS), boycotté par une partie de l’opposition politique et de quelques  groupes rebelles armés.

Depuis, le Tchad est en phase de transition politique avec l’accompagnement d’une médiation de la CEEAC.

Avec la Présidence