Conflit foncier entre l’ITI/Gombe et l’ISPT/Kin : Pie Nsukula, Visiteur provincial et le Représentant légal des frères des écoles chrétiennes appelle à l’implication du chef de l’Etat

Le conflit foncier qui oppose les frères des écoles chrétiennes et l’Institut Supérieur Pédagogique Technique de Kinshasa Ispt/Kin prend de plus en plus des allures inquiétantes. Après avoir observé un moment de silence et méditation face à ce dossier qui a déjà fait un mort et plusieurs blessés, le frère Visiteur provincial et Représentant légal des frères des écoles chrétiennes, Pie Nsukula, sort enfin de son silence. Et ce, pour éclairer l’opinion publique et inviter le comité de gestion de l’ISPT/Kin de cesser avec la violence et d’exécuter la décision de la justice congolaise, avant d’appeler à l’implication du chef de l’Etat pour que les frères des écoles chrétiennes soient rétablis dans leur droit le plus légitime.

Au cours d’une conférence de presse organisée à Kinshasa ce lundi 17 juillet 2023, le représentant légal et frère des écoles chrétiennes est revenu sur l’historique de l’arrivée des frères de cette mission au Congo en 1909 par Boma et 1910 à Kinshasa après avoir acquis ce site. Plusieurs projets ont été mis sur pied notamment la construction du collège de la salle en premier en 1966. Ainsi s’en suivra la création de l’institut technique industriel de la Gombe (ITI Gombe) et puis l’institut professionnel de la Gombe plupart.

Pour Pie Nsukula, “on doit remettre la vérité à sa place, le site abritant l’ISPT/Kin n’est pas pour lui. Cet espace appartient bel et bien  aux frères des écoles chrétiennes” . Il dénonce également les bavures et les violences exercées sur les enseignants et d’autres personnels de l’ITI/Gombe. Le représentant légal de cette mission religieuse craint que la rentrée scolaire soit perturbée avec des violences constatée sur le terrain.

Un autre dossier qui dérange, c’est celui  du projet de la construction d’un garage de la société de transport Transco dans le même site. C’est un projet parrainé par le Directeur général de l’Ispt/Kin à la place ou un nouveau bâtiment des 25 salles des classes devrait être construit dans le compte du collège de la Sale une chose que le comité de gestion de l’ISPT/KIN s’est farouchement opposé voir même par menace. Face à cette situation, le représentant légal des écoles chrétiennes qui veut que la paix règne entre les deux parties, appelle le président de la République Félix Antoine Tshisekedi de se saisir du dossier pour que la paix règne et que les frères des écoles chrétiennes soient rétablis dans leur droit.

Invité aussi à prendre la parole en ce jour, le frère Roger Massamba Kinkuma, l’un des membres des  frères des écoles chrétiennes et préfet du collège Alingba, s’est dit étonné et déçu suite aux multiples  sorties médiatiques du Directeur général de l’Ispt/Kin, Kabasele Yenga Yenga, qui déclare à tout moment que l’Ispt/Kin n’a aucun compte à rendre à personne ni a aucune structure.

Le Dg de l’ISPT/KIN va plus loin, à travers une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux que les frères des écoles chrétiennes lui promettent la mort. Le frère Roger Massamba Kinkuma a demandé au Dg de l’Ispt/Kin “de revoir ses ambitions à la baisse  et surtout d’approcher les frères des écoles chrétiennes pour avoir toutes les informations nécessaires sur les closes qui liaient son institution et cette mission religieuse au lieu de s’adonner aux critiques sur des choses qu’il ne maîtrise pas, avant de rejeter en bloc toutes les allégations selon lesquelles les frères des écoles chrétiennes l’ont promis la mort », a-t-il martelé.

Toujours dans la même lancée, le frère Eloi Luheho, préfet du collège frère Nkadilu, chargé des Archives de cette mission religieuse a aussi  profité de l’occasion pour présenter tous les documents authentiques de ce site acquis depuis 1966.

Osée Kalombo




Pierrette Herzberger Fofana salue la CENI qui a enregistré plus de 43 millions d’électeurs, avec plus de 22 millions des femmes

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu avec Mme Pierrette Herzberger Fofana, Députée européenne, autour des préparatifs des élections générales prévues en décembre 2023.

Occasion pour le numéro un de la CENI de revenir sur les grandes lignes de ses propos sur le déroulement du processus électoral en RDC, tenus au Parlement européen lors de son passage à Bruxelles au mois de mai 2023.

A l’issue des échanges, la Députée européenne, Pierrette Herzberger Fofana en a fait la restitution.

“Nous avons rencontré le Président Denis Kadima qui auparavant était venu au Parlement européen où il avait passé en revue le déroulement du processus électoral ainsi que ses défis en RDC. Aujourd’hui encore, il nous a confirmé que le travail se poursuit en conformité avec le calendrier électoral. Au stade actuel, la CENI procède à la réception et traitement des candidatures pour la députation nationale. Ce qui a retenu mon attention c’est de savoir que la CENI a enregistré plus de 43 millions d’électeurs, avec plus de 22 millions des femmes, ce qui est une bonne chose pour la parité. Nous constatons que le Président Denis Kadima et son équipe abattent un travail de titan pour organiser les élections libres, indépendantes, transparentes et inclusives en RDC”.

La question liée aux trois provinces en proie à l’insécurité était aussi au cœur de l’entretien, à en croire Mme Pierrette Herzberger Fofana.

“Le Président Kadima m’a fait savoir que les populations des provinces concernées par l’insécurité vont participer au vote une fois la sécurité rétablie dans ces zones. Raison pour laquelle la CENI leur a réservé le nombre des sièges pour ces élections législatives.

Nous avons aussi eu connaissance des innovations introduites dans les dispositifs électroniques de vote (DEV), notamment l’élargissement des empreintes digitales (prenant en compte tous les doigts) en plus de l’iris. À propos de l’observation électorale, le Président a affirmé que la CENI a introduit cette fois-ci la possibilité pour la société civile d’avoir une accréditation pour l’observation à long terme”, a-t-elle souligné.

Première femme africaine à siéger au Parlement européen pour l’Allemagne sur la liste des Verts, depuis le 26 mai 2019, Mme Pierrette Herzberger Fofana est présidente et membre de nombreuses organisations féminines. Depuis des décennies, elle met son expertise en faveur des droits des femmes dans son périmètre d’action.

 




Pas d’engouement dans les BRTC : Denis Kadima prévient les candidats députés qu’elle n’ira pas au-delà du 23 juillet 2023

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a visité deux Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) situés dans les antennes de Ndjili et Kalamu.

Le constat établi est le faible engouement de la part des aspirants à l’élection des députés nationaux, alors que la CENI leur a accordé toutes les facilités. Notamment dans le prolongement d’une semaine de la date limite, fixée auparavant au 15 juillet 2023.

“Le personnel de la CENI est en place et bien organisé et nous attendons que les candidats viennent présenter leurs dossiers. Je constate avec surprise que les candidats ne se présentent pas en masse alors que la date limite est déjà dépassée. Nous avons prolongé pour leur accorder du temps et il me semble qu’il y en a qui pensent qu’il y aura un système de jetons et qu’ils pourront passer plus tard. Que non ! C’est un effort que nous avons fait, cela signifie que nous allons devoir travailler beaucoup plus pour récupérer les jours qu’on leur a accordés. J’en profite pour dire à tous les candidats indépendants, des partis et regroupements politiques que le 23 juillet, nous aurons déjà poussé les choses un peu trop loin donc ils doivent nécessairement s’apprêter et déposer leurs dossiers au plus tard à cette date-là au lieu d’attendre la dernière minute. Le délai que nous avons accordé pour que tout le monde qui était en retard pour des raisons d’ordre logistique et organisationnel puisse se présenter durant ce délai. On ne va pas mettre en place un système de jetons dont il n’y aura pas une autre prolongation malheureusement », a indiqué le Président Denis Kadima Kazadi.

Avant de renchérir : « Nous nous sommes organisés pour que les candidats n’aient pas à faire trop d’acrobaties. La DGRAD, elle-même, est présente ici pour les aider avec le paiement. J’insiste pour dire que nous organisons les élections pour le peuple, les partis, les candidats et non pour nous-mêmes. Ils doivent se présenter en tenant compte de la date à respecter. Sinon, nous aurons de sérieux problèmes à satisfaire ceux qui pourraient penser que le délai sera revu. C’est le maximum que nous avons pu faire et je lance un vibrant appel à tous ceux qui s’intéressent à la députation nationale : nous avons prolongé du 16 au 23 juillet et nous n’irons pas au-delà. Je suis venu là et j’ai constaté qu’il n’y a pas des gens et il ne faudrait pas qu’on dise que la CENI n’a pas été sensible à tout ce qu’il y a comme difficultés auxquelles les intéressés font face. C’est pourquoi je me suis présenté personnellement pour voir et pouvoir les résoudre, le cas échéant. Je l’avais dit au début, et je le redis encore aujourd’hui.»




Sahara marocain: L’Union européenne ne peut plus faire l’autruche

La reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara par Israël est une nouvelle pierre apportée à l’édifice du soutien international que connaît le Maroc pour la défense de sa cause nationale première. L’Union européenne (UE) est appelée à se positionner aussi fortement et courageusement pour fermer ce dossier.

La communauté internationale continue de soutenir le Royaume dans la préservation de son territoire des plans d’annexion du régime algérien et cherche à clore définitivement ce conflit monté en épingle par Alger.

En soutenant l’intégrité territoriale du Maroc, les Etats préservent la paix mondiale et la stabilité de l’Afrique du Nord des visées expansionnistes d’un régime écervelé, guidé par la haine du Maroc et son statut privilégié, de la confiance et du respect dont il jouit.

Après la reconnaissance américaine, le soutien apporté par les pays arabes, africains et d’Amérique latine, une quinzaine de pays européens ont soutenu le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour résoudre ce dossier qui empoisonne les relations de plusieurs pays dans la région.

A présent, nul ne peut ignorer la dynamique en marche pour le Sahara marocain et les pays manquant à l’appel devront se résoudre à cette réalité tôt ou tard, mais dans ce cas précis, mieux vaut tôt que tard car le Maroc reconnaît ses alliés et se rappelle de ceux qui jouent un double jeu, et ceux qui veulent continuer à lui tenir la dragée haute.

Les Européens, à travers l’UE, se trouvent dans une situation qu’ils ne peuvent plus ignorer. La politique de l’autruche n’est plus permise lorsque des poids lourds des 27 (dont l’ancienne puissance coloniale au Sahara) ont montré leur volonté de soutenir le Maroc dans la résolution définitive de cette mascarade qui n’a que trop duré.

L’Union européenne accuse un retard inquiétant par rapport à la communauté internationale dans l’affaire du Sahara. Au lieu de tirer son épingle du jeu et de se placer comme un acteur de la paix et de la résolution de ce conflit artificiel en arrêtant la folie furieuse de l’Algérie, l’UE par son silence, manque d’audace et se place du côté de l’agresseur.

Toutefois, ce silence complice et cette rigidité ne pourront plus être possibles pour longtemps. L’évolution rapide des enjeux, des alliances et de la géopolitique fera que l’Europe sera contrainte de se positionner, mais quel poids aura donc l’Europe sur la scène mondiale à ce moment là?

Le Maroc observe attentivement ses alliances et le comportement de ses amis et d’autres reconnaissances de la marocanité du Sahara sont attendues prochainement, poussant les Européens à encore plus d’isolement sur cette question.

La France en particulier est observée avec attention et sa rigidité sur ce sujet de la plus haute importance pour le Royaume commence à effriter la relation sans pareil qui existait entre les deux pays.

« La France qui voit ses relations se dégrader jour après jour avec son allié marocain ne peut plus faire l’autruche. Elle doit prendre une position », a déclaré à ce propos le député français et porte-parole du Mouvement démocrate (MoDem), Bruno Fuchs.

Il a en ce sens salué la décision « très forte » d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara, estimant que la France « ne peut plus faire l’autruche ».

De son côté, le président des Républicains, Eric Ciotti a également réagi à la reconnaissance israélienne en se réjouissant de cette nouvelle avancée pour la cause nationale numéro 1 du Maroc

Convaincu de la marocanité du Sahara, le leader de la droite a affirmé sur ses réseaux sociaux que « la souveraineté du Maroc est indiscutable » et « appelle désormais la France à résoudre cette question stratégique ». Eric Ciotti avait par ailleurs affirmé, lors d’une visite au Maroc en mai dernier, qu’il s’engageait à reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara s’il était élu président de la République.

fr.hespress.com




Organisation des Jeux de la Francophonie à Kinshasa : Sama Lukonde rassure les ambassadeurs des pays francophones

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé une séance de travail à laquelle ont pris part les Ambassadeurs des pays francophones, ce mardi 18 juillet 2023 à l’Immeuble du Gouvernement.

En sa qualité de superviseur du comité des 9èmes jeux de la francophonie, le Premier Ministre a voulu rassurer des hôtes et mettre à leur disposition toutes les informations sur l’organisation ainsi que sur les plans sécuritaire et sanitaire.  On prit part à cette réunion d’information, les ministres des Affaires étrangères, celui de la Communication et Médias ainsi que celui de Sports et quelques Membres du cabinet du Premier Ministre et délégués de la présidence.

Au sortir de la réunion, le porte-parole du Gouvernement a fait le compte rendu en donnant des assurances sur la bonne tenue de cette compétition.

“Comme je vous avais dit hier, que vous allez vous habituer à nous voir tous les jours jusqu’à l’organisation des jeux. Comme c’est sous la direction du Premier Ministre que se passe la supervision de toute l’organisation, et donc ce matin, nous étions en réunion avec les ambassadeurs de groupe des pays francophones. Parce que vous savez que ce sont eux les représentants de différentes délégations qui vont arriver pour discuter essentiellement sur les aspects organisationnels liés à l’accueil, à l’hébergement, la sécurité, le protocole et à la santé. Donc, il était important, pour cette séance, que le Premier Ministre a considéré comme une séance d’information, de les mettre à jour sur les dispositions que nous prenons. Évidemment, qu’ils avaient des questions, notamment celles liées aux différents points de contact, aux questions des visas et tous les restes. On leur a informé des dispositions qui sont prises pour s’assurer que toutes les délégations puissent obtenir les facilités qu’il faut, dès le départ de leurs pays respectifs jusqu’ici au pays et les différentes structures d’accueil, la santé, la sécurité, des aires de jeux, les restaurants etc.”, a dit Patrick Muyaya.

Jeux de l’espoir et de la solidarité

Par ailleurs, le porte-parole du Gouvernement a souligné que la République Démocratique du Congo veut faire de ces jeux de l’espoir et de la solidarité.

“Ce sont les jeux de la francophonie même si c’est la RDC qui les accueille. Mais, c’est la structure qui réunit tous ces pays qui sont répartis dans le monde entier. Donc, il est du devoir de ce pays de venir. Nous, nous avions dit que nous voulons faire des jeux de l’espoir, nous voulons faire des jeux de la solidarité. Et, c’est aussi à la fois pour ce pays une marque de solidarité pour les jeunes Congolais qui traversent, vous savez, avec toute cette situation de guerre que nous connaissons. C’est aussi l’occasion pour nous de démontrer notre résilience en venant accueillir ces jeux et en préparant des infrastructures modernes répondant aux normes internationales. Parce que certains athlètes ou les athlètes qui viendront doivent compétir dans les conditions similaires à celles de leurs pays”, a ajouté le Porte-parole du Gouvernement.

Le satisfecit des ambassadeurs

De son côté, le Ministre de Sports s’est appesanti sur les aspects techniques, ainsi que sur le dossier d’ambulance qui seront mises à la disposition des athlètes dans différents sites.

“Le Premier Ministre qui est le Chef du Gouvernement voulait rassurer les ambassadeurs des pays francophones que les 9èmes jeux auront bel et bien lieu. Les Ambassadeurs sont sortis satisfaits et ont obtenu toutes les précisions. La question des ambulances est réglée. C’est confirmé, les ambulances sont arrivées ici à Kinshasa. Il y a des Ambassadeurs qui nous ont donné même la taille de leurs délégations. Je suis heureux que nous ferons des jeux tout à fait intéressants. Je peux vous dire que la Wallonie Bruxelles va envoyer une délégation de vingt artistes, la Belgique également. La France, la Suisse vont envoyer aussi des délégations. À ce stade de débat, je pense que l’on est plutôt du bon côté”, a rassuré Kabulo Mwana Kabulo.

L’eau coule à l’Unikin

Le directeur des jeux de la francophonie a rassuré l’opinion, tant nationale et qu’internationale, que le site est approprié pour l’hébergement des athlètes et que toutes les dispositions ont été prises, pour qu’ils séjournent dans des meilleures conditions.

“Il n’y a aucun problème qui se pose actuellement à l’Université de Kinshasa. Le site est approprié pour accueillir les délégations. Toutes les dispositions ont été prises. Aujourd’hui, si vous passez à l’Université de Kinshasa, vous verrez qu’il y a l’eau qui coule. Je vous informe qu’il y a non seulement l’eau chaude qui coule, mais également l’eau froide, ça veut dire que nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour que les étudiants et les athlètes qui viennent soient dans les meilleures conditions”, a-t-il fait remarquer pour couper court aux folles rumeurs qui ont alimenté la toile ce matin sur l’absence d’eau dans les sites d’hébergement des athlètes.




CREFDL révèle 10 taux de change appliqués en Rdc en violation du taux budgétaire

Le Centre de Recherches en finances publiques et Développement local (CREFDL) suit de près la situation socioéconomique de la population qui ne fait que se dégrader suite à la dépréciation monétaire que subit le franc congolais, monnaie nationale de la République démocratique du Congo. Après deux ans de stabilité du taux de change en RDC, CREFDL constate qu’une dépréciation très forte face au dollar américain frappe la monnaie nationale depuis janvier 2023, entraînant ainsi une inévitable hausse des prix sur le marché de biens et services ainsi que la perte du pouvoir d’achat des fonctionnaires.

Après une mini-enquête, CREFDL relève que Dix taux de change sont appliqués actuellement en RDC, en violation du taux budgétaire, sensé règlementer le marché en République Démocratique du Congo. Plusieurs entreprises publiques rémunèrent les agents aux taux de change de 2015. Ce qui constitue une arnaque et un manque à gagner important.

A ce jour, les salariés de la fonction publique ainsi que ceux œuvrant dans des institutions publiques ont perdu entre 10% et 13 % de leur pouvoir d’achat en six mois, 45% pour ceux qui évoluent au sein des entreprises publiques.

Ceci démontre suffisamment que les institutions publiques aussi spéculent sur le taux de change, dans le but d’enregistrer des bénéfices. Un agent qui gagne 350.000 FC par exemple, équivalent de 233 $ au taux de change de 1500 FC le dollar et 173 $ au taux budgétaire appliqué en 2023 (2021 FC pour 1 USD), enregistre une perte de 60$.

Pour CREFDL, les nouvelles mesures prises par le Gouvernement dans le cadre de la lutte contre la spéculation du taux de change ne pourront avoir un impact que si des enquêtes sérieuses sont menées et que les auteurs sont réprimés conformément à la loi.

Recommandations

CREFDL invite le Gouvernement à uniformiser le taux de change applicable aux salaires des agents publics et autres opérations monétaires en République Démocratique du Congo ; Procéder à la fermeture des bureaux de change clandestin, non certifiés par la Banque central du Congo; La dedollarisation dans le circuit de la dépense publique et dans le commerce ; Le respect strict du taux budgétaire par le gouvernement pour éviter les dérapages.




COMMENT RENVERSER LES AUTELS NEGATIFS ET BATIR LES AUTELS POSITIFS MARDI 18 JUILLET 2023




Analyse: les enjeux géostratégiques de la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara

Officialisée ce lundi 17 juillet 2023 par une lettre du Premier ministre de l’Etat d’Israël, Benyamin Netanyahu, au roi Mohammed VI, la prise de position de Tel-Aviv renforce les soutiens à la marocanité du Sahara et annonce de grandes transformations dans le traitement de ce dossier, notamment en Occident, où la seule inconnue reste aujourd’hui la position de la France.

L’annonce était attendue. Elle est désormais officielle et a fait l’objet d’une lettre adressée ce lundi 17 juillet par le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, au roi Mohammed VI. Ce qu’on y lit: la décision de l’Etat d’Israël de «reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental». Cette position sera, précise la même source, «reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du Gouvernement israélien» et sera «transmise aux Nations Unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques». Mieux, l’Etat d’Israël examine positivement «l’ouverture d’un Consulat dans la ville de Dakhla».

Une tendance de fond

Ferme, irrévocable et ne se prêtant à aucune forme d’interprétation, cette décision s’inscrit dans la suite logique d’une dynamique de fond en faveur de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et vient consolider les soutiens exprimés en faveur de la marocanité du Sahara aux Etats-Unis, en Europe et dans le reste du monde.

Le «shift», faut-il le rappeler, est enclenché depuis plusieurs années grâce à la dynamique très favorable créée par la vision et l’impulsion du roi Mohammed VI. Un de ses moments marquants restera la reconnaissance américaine de l’intégrité territoriale du Maroc et de sa souveraineté sur son Sahara. Une décision annoncée le 10 décembre 2020 par l’ancien président Donald Trump et qui ne s’est jamais démentie depuis, malgré le changement d’administration aux Etats-Unis.

En cela, la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara atlantique est loin d’être un acte symbolique. Il s’agit d’une décision majeure qui va conforter l’administration américaine, premier pays occidental à reconnaître la marocanité du Sahara. Elle va aussi encourager les puissants groupements de lobbying juif dans le monde, particulièrement aux Etats-Unis, à défendre avec davantage de détermination l’intégrité territoriale du Maroc. Tout comme elle ne manquera pas de faciliter et d’encourager les investissements israéliens et ceux de bien d’autres pays dans les provinces du Sud, l’enjeu principal pour le Royaume dans cette région étant le développement.

Et la France alors?

Preuve également qu’il s’agit bel et bien d’une tendance de fond, il y a eu également le message adressé en mars 2022 au roi Mohammed VI par le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, et dans lequel l’Espagne, ancienne puissance coloniale, «considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend» au sujet du Sahara marocain. En tout, ils sont plus de 15 pays européens, dont l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suisse, à s’aligner parfaitement sur l’option d’autonomie proposée par le Maroc et à soutenir de facto sa souveraineté sur son territoire sud. L’ouverture de 28 consulats de pays africains, arabes et latino-américains dans cette région en est le couronnement.

La position israélienne a également cela d’extrêmement important qu’elle met d’autres pays devant leurs responsabilités… et contradictions. Elle ne manquera pas de gêner davantage les pays encore réticents, notamment la France de Macron. Paris ne peut que constater que le Maroc consolide ses alliances et conforte ses positions, et ce, sans son intervention.

Alors que Paris, en l’occurrence, était à l’avant-garde, soutenant l’option d’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine dès sa présentation par le Royaume en 2007, la France d’Emmanuel Macron est désormais à la traîne sur la question. Jusqu’à quand? On retiendra sur ce registre que l’indécision d’Emmanuel Macron ne fait pas l’unanimité en France. La preuve: la réaction immédiate et très enthousiaste d’Eric Ciotti, président du parti Les Républicains (principal parti de la droite française) à la décision israélienne. «Je me réjouis de la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara. La souveraineté du Maroc est indiscutable. J’appelle désormais la France à résoudre cette question stratégique», écrit-il sur Twitter ce lundi.

Deux Etats

La reconnaissance de la marocanité du Sahara par Israël, dont le Maroc est désormais un allié et un partenaire de premier ordre, ne change cependant rien à la position du Royaume quant au conflit israélo-palestinien. La position du Maroc et de son Roi en faveur des droits légitimes du peuple palestinien est constante et le Souverain l’avait élevée au rang de cause nationale.

Un diplomate marocain considère à ce titre que le partenariat avec Israël n’est pas irréductible avec le principe de deux Etats, dont l’un existant déjà, Israël, et l’autre portant le nom de la Palestine. «La logique principale, c’est que le Maroc a une affaire et un principe. L’affaire, c’est le Sahara. Le principe, c’est le soutien à la solution à deux Etats et la défense des droits des Palestiniens». Et de préciser: «Le Maroc ne sacrifiera ni ses intérêts pour ses principes, ni ses principes pour ses intérêts.»

La reconnaissance de la marocanité du Sahara par un pays aussi important et influent qu’Israël est aussi une victoire pour la diplomatie marocaine qui donne corps aux orientations du roi Mohammed VI. Elle sera suivie par d’autres annonces importantes en faveur de l’intégrité territoriale du Royau

me.

fr.le360.ma




Comex de la CAF: l’obsession polisarienne a ruiné toutes les chances du candidat algérien

Djahid Zefizef n’avait pas pour objectif le développement du football dans son pays. Sa seule mission était de relancer le débat autour de l’intégration de la pseudo rasd à la CAF. L’obsession polisarienne du régime d’Alger est derrière l’humiliation d’Adidjan.

Il y a un an, seuls les amateurs du football algérien connaissaient Djahid Zefizef. Il a suffi de sa non-élection au Comité exécutif (Comex) de la Confédération africaine de football (CAF) pour que l’ancien manager des Fennecs passe du statut d’anonyme au rang de célébrité continentale, par la grâce de ses promesses farfelues et une déroute humiliante pour l’Algérie. Subitement, des millions d’internautes des quatre coins de l’Afrique découvraient Djahid Zefizef et, surtout, sa surestime de soi.

Cette «célébrité», le pauvre s’en serait bien passé, comme des commentaires, souvent insultants, qui accompagnaient l’information relative à l’humiliation de l’Algérie lors de la dernière Assemblée générale de la CAF, tenue à Abidjan. Le patron de la Fédération algérienne de football (FAF) a été écrasé par le président de la Fédération libyenne de football (FLF), Abdelhakim Al-Shalmani, en obtenant 15 voix seulement contre 38 pour son concurrent, qui briguait un second mandat.

En remplaçant Charaf-Eddine Amara à la tête de la FAF, Djahid Zefizef n’avait pas pour objectif le développement du football dans son pays, ni la qualification pour la Coupe du monde, ni le gain de titres. Non, sa seule mission était de relancer le débat autour de l’intégration de la pseudo rasd à la CAF, comme en témoigne son intervention lors de la 44e assemblée générale de la CAF, tenue en Tanzanie le 10 août 2022, soit un mois à peine après son élection.

Djahid Zefizef a demandé au Comex de changer l’article 4 des statuts de la CAF qui indique que «la Confédération Africaine de Football est ouverte à toutes candidatures d’associations nationales Africaines comme représentants officiels gérant le football dans un pays reconnu comme étant indépendant et qui est membre de l’Organisation des Nations Unies (ONU)».

«Nous avons le devoir d’attirer votre aimable attention sur l’impact négatif, voire dangereux, que prévoit le projet d’amendement de l’article 4 des statuts de la CAF consigné dans le procès-verbal de l’assemblée générale. En effet, le caractère éminemment et exclusivement politique de l’amendement de l’alinéa 1 de l’article 4 porte sérieusement atteinte à l’image de marque de la CAF et le risque d’entacher sa crédibilité auprès de la FIFA, qui, tout comme la CAF d’ailleurs (voir l’article 2 alinéa L), bannit toute interférence politique dans la gestion des instances footballistiques. De surcroît, cet amendement qui n’a d’autres objectifs que de priver un pays membre fondateur de l’Union africaine de son droit naturel et légitime de rejoindre la grande famille du football continental constitue une flagrante violation des statuts même de la CAF qui stipulent de manière un peu plus explicite que cette dernière a pour but de faire la promotion du football sans aucune discrimination d’un pays pour des raisons autres que politiques», avait lancé l’Algérien à Patrice Motsepe.

Ce petit rappel démontre que l’objectif assigné par la junte à Djahid Zefizef n’avait rien à voir avec le développement du football en Algérie, et encore moins avec l’essor de ce jeu en Afrique. Le patron du foot algérien avait une seule mission, comme l’armée, la diplomatie et les médias de son pays: contrer l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc. Cette obsession polisarienne a ruiné toutes ses chances de gagner contre le candidat libyen, qui, lui, n’avait pas un agenda politique. Les membres du Comex sont las – l’un d’eux a même utilisé le verbe «dégoûter» – qu’Alger se serve des instances africaines pour faire passer son agenda politique. Le candidat algérien maintenu hors du Comex, ses membres peuvent désormais parler football sans parasitage politique.

Pour rappel, l’Algérie a voté pour l’amendement des statuts de la CAF lors de la 43e assemblée générale de la faîtière du football africain, tenue à Rabat le 12 mars 2021. Et pour la petite histoire, c’est ce vote algérien qui a valu au président de l’époque de la FAF, Kheïreddine Zetchi, d’être éconduit par les caciques du régime.

En interpellant le président de la CAF, le nouveau patron de la FAF a voulu d’emblée annoncer la couleur, en confortant les épaves qui sont à la tête de son pays dans leur hostilité maladive envers le Royaume. Peu importe s’il fait un hors-sujet ou s’il joue seul contre tous, le plus important est qu’il interpelle le président de la CAF au sujet d’un article qui barre définitivement au Polisario le chemin vers l’instance africaine de football. Ce faisant, il a eu droit aux hourras des médias de son pays qui ont salué son intervention comme un exploit.

Cette débâcle de l’Algérie aurait pu être évitée si les dirigeants du pays avaient profité du soutien de Patrice Motsepe, du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) et de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) U17 pour tisser des liens avec les présidents des autres fédérations africaines. Au lieu de cela, la junte, obsédée par le Polisario, a encore une fois privilégié les intérêts de son enfant monstrueux et très coûteux. Le vendredi 13 janvier 2023, à l’occasion de l’ouverture du CHAN au stade Nelson Mandela de Baraki, à Alger, les caporaux ont ramené le plus opportuniste et le moins crédible des petits-fils de Nelson Mandela, Zwelivelile Mandla Mandela, pour prononcer un discours incitant les terroristes du Polisario au combat. «Nous allons continuer à nous battre pour les causes africaines, notamment celle du peuple du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique», avait-il déclaré dans une misérable mise en scène orchestrée par le régime d’Alger, qui a baptisé à cette fin le stade du nom de son grand-père.

Ces manœuvres ont porté préjudice aux présidents de la CAF et de la FIFA, Patrice Motsepe et Gianni Infantino, témoins d’un discours incitant clairement au terrorisme.

Aujourd’hui, le constat est clair: tant que la junte algérienne continuera à placer en tête de ses priorités le Polisario et non pas les intérêts de l’Algérie et du peuple algérien, elle continuera d’essuyer des défaites, que ce soit à la CAF ou ailleurs.

sport.le360.ma




Le président de la Knesset Amir Ohana se félicite de la reconnaissance israélienne du Sahara

Le président de la Knesset israélienne, Amir Ohana, a réagi à la décision d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara en posant tout sourire devant une carte du Maroc où il est expressément écrit « Sahara marocain ».

Le chef de Parlement israélien d’origine marocaine, Amir Ohana a posté sur tous ses réseaux sociaux une image de lui posant devant une carte du monde pointant du doigt la partie où il est mentionné « Sahara marocain » entourée d’un cercle rouge, et avec une copie d’un journal marocain « Al Ahdath Al Maghribi » qui le montrait en Une.

Il a publié cette photo avec un large sourire agrémenté de deux drapeaux, ceux d’Israel et du Maroc sur tous ses réseaux sociaux, se félicitant de la reconnaissance de Tel Aviv de la marocanité du Sahara.

 

Sa photo a été largement appréciée sur les réseaux sociaux, et sa popularité est grandissante au Maroc depuis qu’il a été le premier officiel israélien à soutenir l’intégrité territoriale du Maroc et en affirmant qu’Israel devrait le reconnaître officiellement.

Il convient de noter que le président de la Knesset israélienne s’était rendu au Maroc, en juin dernier, en visite officielle, à l’invitation de Rachid Talbi Alami, président du Parlement marocain.

Il avait déclaré à l’époque qu’il y avait une discussion sérieuse au sein du parlement israélien gouvernement concernant la reconnaissance de la marocanité du Sahara.

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