Peter Pham: la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara «renseigne sur le leadership du Roi»

La décision d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara renseigne sur «le leadership avant-gardiste» du roi Mohammed VI, adossé à «une vision perspicace forgée dans la patience et la légitimité historique», selon Peter Pham, éminent membre du prestigieux think tank américain, The Atlantic Council.

Commentant la décision d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara, Peter Pham, éminent membre du prestigieux think tank américain, The Atlantic Council, et envoyé spécial des États-Unis pour le Sahel et les régions des Grands Lacs sous l’administration Trump, a souligné que cette «reconnaissance de ce qui est juste» reflète l’efficacité d’une diplomatie marocaine qui se démarque par son approche agissante et proactive sous le leadership du Roi.

«Outre Israël et les Etats-Unis, des pays africains et bien d’autres ont exprimé leur soutien clair et sans équivoque aux droits légitimes du Maroc sur ses provinces du Sud», a affirmé Peter Pham, relevant que plusieurs de ces pays ont ouvert des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla.

Le roi Mohammed VI a reçu une lettre du premier ministre de l’Etat d’Israël, Benyamin Netanyahu, par laquelle il a porté à la très haute attention du Souverain la décision de l’Etat d’Israël de «reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental». A cet égard, le premier ministre israélien a indiqué que cette position de son pays sera «reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du Gouvernement israélien».

Il a souligné, en outre, que ladite décision sera «transmise aux Nations unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques». Le premier ministre israélien a également informé qu’Israël examine positivement «l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla», et ce, dans le cadre de la concrétisation de cette décision d’Etat.

fr.le360.ma




Sahara marocain : La reconnaissance d’Israel est une nouvelle victoire écrasante pour le Maroc

Israel a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara après près de deux ans et demi de la signature des accords d’Abraham, une étape attendue qui confirme la justesse de la position marocaine et la défense légitime de l’intégrité territoriale du royaume. La dynamique se poursuit.
L’information a été rendue publique par le biais d’un communiqué du palais royal qui a annoncé la réception d’une lettre de la part du chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu adressée au Roi Mohammed VI.
Dans cette lettre, Netanyahu annoncé la décision de l’Etat d’Israël de « reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental » et qu’à partir de ce moment, cette position de son pays sera « reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du Gouvernement israélien ».
Par ailleurs, la décision sera « transmise aux Nations Unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques ».
La décision était attendue et était logique depuis la signature de l’accord tripartite entre le Maroc, Israel et les Etats-Unis. En 2020, il n’y avait que Washington qui avait exprimé clairement cette position, pour sa part, Israel agissait sur le terrain comme si c’était une chose acquise mais n’avait pas concrétisé cette réalité.
Les déclarations des officiels israéliens pro-reconnaissance du Sahara marocain ces derniers mois et les projets israéliens au Sahara donnaient une indication forte de cette nouvelle réalité qui se profilait et la dernière annonce du président de la Knesset, Amir Ohana, qui a déclaré que le gouvernement israélien allait se prononcer prochainement sur la question présageait que cela sera ferait dans la direction d’une reconnaissance explicite de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Cette énième reconnaissance de la marocanité du Sahara d’un pays souverain et fort et pesant de son poids sur la scène internationale, vient consolider tous les acquis du Maroc ces dernières années dans la défense de son intégrité territoriale et laisse le club des indécis ou des rigides restreint.
Le Roi Mohammed VI l’avait dit dans son discours du 20 août 2022, « le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international, et l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats que le Royaume établit ».
Cette citation claire était accompagnée d’une invitation aux pays partenaires traditionnels et nouveaux, pour clarifier leurs positions sur l’affaire du Sahara s’ils ont une position ambiguë.
« Nous attendons qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque », avait déclaré le Souverain et cette invitation a été entendue par de nombreux pays dont européens dont l’Allemagne, l’Espagne (anciennement la puissance coloniale au Sahara), les Pays-Bas, la Suisse…
La reconnaissance israélienne en réponse à l’invitation du Roi Mohammed VI, revêt une importance et non des moindres puisque la Palestine et Israel reconnaissent tous deux la souveraineté du Maroc sur son Sahara et cela élimine ainsi toute interprétation de la part des ennemis de la cause nationale marocaine.
Elle prouve d’un autre côté la pertinence de la position marocaine et le bien fondé de sa démarche qui est reconnue par les deux Etats, car quel que soit le pays concerné, il estime que le Maroc est dans son Sahara et le Sahara est dans son Maroc, en toute légitimité, en toute légalité.
Le Maroc a donc réussi à faire d’une pierre deux coups en restant dans sa juste position vis à vis de la question palestinienne qui n’a pas changé malgré la reprise des relations diplomatiques avec Israel. Rabat a toujours revendiqué sa position constante en faveur des droits légitimes du peuple palestinien.
La cause palestinienne reste érigée au rang de cause nationale pour le Maroc, comme celle du Sahara, et cela prouve que le Maroc est droit dans ses bottes par rapport à la cause qu’il défend, à savoir la préservation de son territoire d’un plan colonial algérien maquillé par une entité fantoche nommée polisario.
Avec la reconnaissance d’Israel pour la souveraineté du Maroc sur le Sahara, c’est un nouveau tournant que la diplomatie marocaine prend avec un soutien encore plus appuyé pour la légalité internationale et la préservation de la sécurité et de l’intégrité territoriale du Maroc.
A Rabat, c’est ainsi que le sujet est perçu, quiconque qui ne soutient pas la marocanité du Sahara ne tient à pas à la protection de la stabilité et la sécurité du Royaume des plans de partition algériens visant à encercler le Maroc et se frayer une sortie sur l’Atlantique.
Cela, plusieurs pays l’ont compris et défendent à présent non seulement la stabilité du Maroc mais de toute l’Afrique du nord et indirectement du continent africain et de l’Europe.
La nouvelle reconnaissance israélienne donnera certainement du fil à retordre aux pays qui hésitent toujours à reconnaître pleinement la souveraineté du Maroc sur son territoire et d’estimer que la proposition d’autonomie présentée par le Royaume pour le règlement définitif de cette question est la « seule et unique » solution qui permettra la résolution de ce conflit artificiel créé par un Etat voyou isolé.
La question du Sahara marocain et la défense de l’intégrité territoriale du Maroc est devenu aujourd’hui une cause adoptée et acquise par les Etats-Unis, par les pays arabes et africains voisins, par plus de 15 pays européens et pays latino-américains et confirme sa justesse et simplement le respect que ces pays ont envers le Maroc.
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La souveraineté du Maroc sur le Sahara: Le ministre des Affaires étrangères israélien salue la décision de son pays

Le ministre des Affaires étrangères israélien, Eli Cohen, a salué la décision de son pays de “reconnaître la souveraineté du Maroc sur les territoires du Sahara occidental”.
Dans un tweet sur sa page officielle Twitter, Cohen a déclaré : “Je salue l’annonce du Premier ministre Netanyahu concernant la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur les territoires du Sahara occidental”.
Il a ajouté que cette mesure renforcera les relations entre les deux États et les deux peuples, et contribuera aux efforts déployés pour étendre la coopération, approfondir la paix et la stabilité dans notre région.
Par ailleurs, un communiqué du porte parole du Palais royal a annoncé, ce lundi 17 juillet 2023 que “Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie, a reçu un message du Premier ministre de l’État d’Israël, Son Excellence Monsieur Benyamin Netanyahou. Dans ce message, le Premier ministre israélien a porté à la haute connaissance de Sa Majesté la décision de l’État d’Israël de “reconnaître la souveraineté du Maroc sur les territoires du Sahara occidental”.
À cet égard, le Premier ministre israélien a confirmé que cette position de son pays “se reflétera dans toutes les actions et documents du gouvernement israélien pertinents”.
Il a également souligné que l’ONU, les organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi que tous les pays ayant des relations diplomatiques avec Israël, seront informés de cette décision.
Dans son message à Sa Majesté le Roi, le Premier ministre israélien a indiqué qu’Israël envisageait positivement “l’ouverture d’un consulat à Dakhla”, dans le cadre de la mise en œuvre de cette décision d’État.
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Kinshasa : Peter Kazadi recommande au nouveau commissaire provincial de la Police de lutter contre l’insécurité dans la capitale

Promus par le Président de la République aux nouveaux grades et à des nouvelles fonctions, les hauts cadres de la Police nationale congolaise (PNC) viennent d’être notifiés de leurs nominations par le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Me Peter Kazadi Kankonde. C’était au cours d’une cérémonie solennelle qui a eu lieu ce lundi 17 juillet 2023 à Kinshasa.

De manière symbolique, le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a notifié aux commissaires généraux adjoints leurs nominations, il a invité le Commissariat général de la PNC à poursuivre cette même cérémonie avec les officiers qui sont restés.

Dans une brève allocution prononcée au cours de ladite cérémonie, le patron de la Territoriale a adressé ses félicitations aux heureux promus.

«Je profite pour d’abord, féliciter ceux qui sont nommés (…), rappeler à tout le monde que vous travaillez sous le drapeau. Il appartient au Commandant suprême de confier, à qui il veut d’entre vous, les tâches spécifiques selon le moment, le contexte, les besoins. Il ne s’agit pas d’une sanction négative. Si peut-être vous ne vous vous retrouvez pas parmi les personnes qui sont élevées ou à qui on a confié les fonctions spécifiques. Vous restez tous au service de la nation », s’est-il adressé aux responsables de la PNC.

En sa qualité du responsable de la sécurité dans le pays, Me Peter Kazadi Kankonde a ensuite exhorté ces derniers à être modèles pour que la PNC soit au service de la nation.

«J’aimerais également ici rappeler à l’attention de tous que nous devons maintenant essayer de changer les choses, nous devons essayer d’être cette Police au service de la nation pour la sécurisation des Congolais et de leurs biens, pour le maintien de l’ordre et de la discipline au sein de la société », a laissé entendre le patron de la Territoriale.

Et de poursuivre : « Mais pour imposer l’ordre et la discipline au sein de la société, la Police comme corps auquel la République reconnaît le monopole de la coercition, concurremment avec l’armée, doit donc se montrer aussi disciplinée et organisée. Voilà pourquoi moi en tant que Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, je me suis imposé aussi cette discipline de rester dans la limite de mes attributions, de ne faire que ce que la loi me laisse la possibilité de faire, m’interdire d’utiliser mon statut, mon positionnement pour obtenir des avantages illicites. Et je vous demande à vous, puisque vous êtes la main agissante du pouvoir exécutif, de vous abstenir aussi d’user de votre positionnement pour obtenir des avantages illicites ou forcer les gens à commettre ce que la loi interdit ».

Pour ce qui est du nouveau commissaire provincial de la PNC/Ville-province de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba, le Vice-premier Ministre l’a instruit de procéder à la remise et reprise avec son prédécesseur demain mardi car, a-t-il dit, « il y a l’insécurité dans la capitale ».

Dans sa communication, Me Peter Kazadi Kankonde a annoncé une réunion technique avec les hauts cadres de la PNC nouvellement nommés, afin de parler « l’avenir de la Police nationale ». C’est dans ce cadre qu’il dit envisager aussi la tenue des États Majors de la PNC




Mines : Félix Tshisekedi salue la signature d’un nouveau partenariat entre les Emirats Arabes Unis et Sakima

Le Président Félix Tshisekedi a échangé, ce lundi, avec Sheilk Shakhboot Nahyan Al Nahyan, ministre d’État des Émirats Arabes Unis, à la tête d’une délégation venue signer un partenariat avec la Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA) sur l’exploitation des minerais.
« Pour moi, c’est l’amour du pays et de la population congolaise qui prime. Tout projet qui vient pour transformer le Congo sera le bienvenu », a dit le Chef de l’État, saluant ce nouveau projet.
Le Président Tshisekedi s’est montré satisfait des relations qui existent entre les Émirats Arabes Unis et la République Démocratique du Congo (RDC).
Il a émis le vœu de voir ce nouveau partenariat être le début d’une transformation qui va toucher les Congolais, particulièrement ceux de l’Est du pays qui doivent bénéficier des ressources naturelles de leur région.
Ce projet, d’un coût global de plus de 1,9 milliards de dollars américains, permettra de mettre en place plus de 4 mines industrielles qui devraient connecter les provinces du Sud-Kivu et du Maniema. Il contribuera à révolutionner la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC), plus précisément le Grand Kivu.
La délégation des Émirats Arabes Unis était composée de plusieurs chefs d’entreprises privées et publiques. Du côté congolais, plusieurs chefs d’entreprises et des membres du gouvernement ont assisté à cette cérémonie notamment le vice-Premier ministre en charge de l’intérieur, celui de la Défense, le ministre des Infrastructures et Travaux publics, les ministres des Mines, du Portefeuille et de la Santé publique.




Félix Tshisekedi prône « zéro incident » lors des Jeux de la Francophonie 

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi voudrait qu’il y ait « zéro incident » lors des Jeux de la Francophonie qui auront lieu du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa.

Au cours d’une réunion de sécurité tenue ce lundi, le Président de la République a donné des instructions pour que cet événement se passe en toute quiétude.

Parmi les mesures annoncées figure la création d’une patrouille mobile mixte armée-police à déployer sur l’ensemble de la ville et de sa périphérie afin de lutter contre toute forme de criminalité.

Une coordination de cette opération va être mise en place dans les heures qui viennent pour appliquer les décisions du Chef de l’État.

Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, le gouverneur de la ville de Kinshasa et des responsables des services de sécurité ont pris part à cette réunion.




Surchauffe sur le marché de change: Voici les mesures prises par le Gouvernement

« Stratégie d’inclusion financière et situation du Franc Congolais sur le marché de change», c’est le thème principal qui a été abordé au cours du Briefing hebdomadaire de ce lundi 17 juillet 2023. Cette fois-ci, le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a invité son collègue des Finances, Nicolas Kazadi Kadima Nzuji.

Dans ses propos luminaires, le ministre des Finances a expliqué que c’est pour la 2e fois qu’on assiste à une surchauffe sur le marché des changes qui a une implication sur l’inflation. C’est pour cela que le président de la République a tenu une réunion de crise pour faire le point de la situation. Nicolas Kazadi constate qu’Il y a surchauffe au moment où le pays connaît une situation des réserves de change inédites. La RDC connaît des réserves de plus de 4 milliards. « Ce qui se passe, en même temps que les réserves des changes se sont accrues, en même temps on a eu cette année une forme de raréfaction des devises sur le marché de change. Cette rareté a plusieurs sources », indique le patron des Finances.

D’abord, la hausse de la demande de la devise est expliquée par plusieurs phénomènes : la tendance économique, l’accroissement des liquidités en France congolais. On a une situation où, lorsqu’on fait des paiements en franc congolais, il y a une demande supplémentaire sur le marché des changes. Les finances publiques ne sont pas une situation de dérapage. Nos dépenses sont couvertes par les recettes, les obligations du trésor et des appuis budgétaires. Toutes les dépenses effectuées ont une couverte saine.

« Il n’y a pas de planche a billet et il n’y a en aura pas », martèle-t-il, avant d’affirmer qu’étant donné que le taux a tendance à déraper, nous vérifions sur tout ce qui se passe sur le marché. Sur le marché parallèle, il y a raréfaction de la devise, et les dépôts en devises ne sont pas au même moment que les recettes d’exportation. Lorsque nous faisons des paiements en franc congolais, les gens déplacent le portefeuille de France congolais en devises.

Quelles mesures

C’est au regard de cette situation que le Gouvernement de la République a adopté une batterie de mesures :

*La Banque centrale du Congo (BCC) qui a des réserves internationales des changes importantes, a commencé à intervenir sur le marché des changes. Il est constaté un début de retournement de situation et ceci pour stopper l’hémorragie.

*Pour accroître l’utilité du franc congolais, le Gouvernement va privilégier le paiement des impôts en francs congolais. Lorsque vous voulez payer, vous apporter vos devises et vous les vendez aux banques commerciales.

*Le Gouvernement va travailler avec la BCC pour surveiller la qualité de nos dépenses publiques. Nous allons renforcer le suivi du plan de trésorerie. Nous le ferons avec la BCC et nous allons renforcer cette collaboration.

*Le Gouvernement et la Banque centrale vont veiller pour que les dépenses en cache soient limitées. Quand les gens prennent le cache, ils vont sur le marché de change. Ceci créé un doute et ça pousse les gens à se protéger en devises. Nous allons être beaucoup plus strictes, prévient-il, avant de rappeler que la BCC est soumise à la limitation de 10.000 dollars pour le paiement en espèces.

Nicolas Kazadi a souligné que ces mesures sont de nature à réduire la demande de devises et à accentuer le paiement en Francs Congolais. Comme la Rdc est une économie dollarisée, le ministre des Finances promet que nous allons continuer à utiliser les deux monnaies.

Sur le plan de la politique monétaire, Nicolas Kazadi promet la régulation des flux en Franc congolais à travers le plan directeur de la BCC, qui va davantage utiliser les bons BCC, opérer des changements sur sa politique des réserves pour réguler les flux des paiements en Franc congolais. Tout ceci aura comme impact de stopper l’hémorragie et d’inverser la situation de taux de change. « Nous devons aimer le Franc congolais, ouvrir des comptes en FC, parce qu’ils sont bien rémunérés. Il faut changer des habitudes et de culture par rapport à l’utilisation de notre monnaie. Il y aura d’autres réformes sur le système de paiement, l’économie locale, …nous sommes dans l’urgence et voilà les mesures structurelles », dit-il.

A partir de demain, indique-t-il, les banques vont jouer le jeu pour assurer plus de transparence, plus de respect de la réglementation pour éviter la fuite des capitaux.

Quid de la protection du panier de la ménagère

Au regard de cette préoccupation, Nicolas Kazadi a précisé que nous gérons le court terme qui intéresse les congolais et le panier de la ménagère n’est pas oublié. D’ailleurs, c’est pour ça que nous avons tenu cette réunion. A l’en croire, la meilleure façon de protéger le pouvoir d’achat est de juguler l’inflation. « Déjà qu’on l’appelle M. le blocage, cette fois-ci ça sera un peu plus », dit-il, avant d’avouer que la solution n’est pas que monétaire.

Cette fois-ci, l’inflation n’a pas rejoint la dépréciation du taux de change, ce qui nous permet de penser qu’on est en face d’un système de spéculation. « Nous avons préparé un Décret pour les principaux produits de grande consommation. Nous voulons instaurer un droit unique à l’entrée que vont se partager toutes les services. Ce texte permettra d’apporter plus de transparence dans nos rapports avec la douane », explique-t-il.

Et d’ajouter que la Dgda va prélever ce droit et le partager à tous les services, pour protéger ces produits de toute spéculation. Pour Nicolas Kazadi, ces mesures devraient donner lieu à une stabilisation. Ainsi, la meilleure façon, c’est de produire, consommer et vendre en Francs congolais. Le ministre n’a pas manqué de souligner qu’il y a un programme de transformation agricole, en vue de la substitution des importations par une production à travers les Zones économiques spéciales. « Que chaque congolais se trouve responsable. Sinon, nous dépendront des autres. Pour cela, il faut un engagement des hommes d’affaires et un accompagnement de l’Etat », dit-il.

Il a fustigé le fait qu’1 Km de payage coûte 1 dollar en RDC, alors qu’en Zambie, c’est 1 dollar pour 10 Km. « Nous venons d’appuyer un investissement de 20 millions de dollars dans le Haut Katanga pour accroître la production du maïs. Nous travaillons et il y a des choses qui se font », souligne Nicolas Kazadi, qui pense qu’en termes de pouvoir d’achat, nous avons multiplié l’enveloppe de rémunération par 3, alors que l’inflation n’a pas été multipliée par trois. Globalement, il y a un gain du pouvoir d’achat que nous voulons préserver.

La BCC vendra aussi la liquidité aux bureaux de change

Le ministre des Finances a informé que la BCC vend de la liquidité depuis un certain temps et c’est la raison pour laquelle il y a une certaine accalmie sur le marché, même s’il conseille de demeurer prudent. « Si on ne touche pas aux causes structurelles, on peut brûler les réserves sans atteindre les résultats. Il faut identifier les causes structurelles. Si on le fait aveuglément, on le fera pendant un temps et les réserves risqueront de s’épuiser. C’est la raison pour laquelle nous tenons des réunions tous les jours », indique-t-il.

Pour ce qui est des cambistes, Nicolas Kazadi reconnait que le marché parallèle est déjà difficile, parce que non maîtrisable. Le contrôle des bureaux de change est problématique. Ces bureaux des changes ne sont pas soumis à la limitation dans l’utilisation des devises. Ça devient une aubaine pour les spéculateurs. Il a souligné que la BCC viendra avec d’autres propositions pour mieux contrôler les bureaux des changes. Aussi, la BCC va intervenir non seulement avec les banques, mais aussi les bureaux de change.

Jean-Marie Nkambua




Beni: 14 ex-otages libérés des mains rebelles ADF 

Les forces armées de la République démocratique du Congo coalisées à l’armée ougandaise ont libéré 14 civils des mains des terroristes ADF à Mwalika, chefferie de Bashu, territoire de Beni au Nord-Kivu.

D’après le porte-parole des opérations conjointes FARDC-UPDF, le Colonel Mak Hazukay, la libération des civils est intervenue pendant les opérations de bombardement de bastions des terroristes repérés dans cette zone.

Cet officier militaire indique par ailleurs que ces ex-otages sont actuellement pris en charge par les éléments de l’Udpdf suite à la faiblesse qu’ils présentent en attendant leur remise familiale.

Suite aux opérations militaires qui s’effectuent dans la zone, la coordination des opérations conjointes FARDC-UPDF interdit à la population d’accéder dans la profondeur de peur d’être confondu à l’ennemi.

Alain Wayire/Beni




Nord-Kivu : Incinération d’une importante quantité de chanvres et produits fortement alcoolisés 

Les services de sécurité ont procédé à l’incinération ce lundi 17 juillet 2023 d’une quantité importante des sacs de chanvre et plusieurs litres de boissons fortement alcoolisés et prohibées.

Selon le bourgmestre adjoint de la commune d’Oicha en territoire de Beni, Kambale- Kibwana Jean de Dieu, ces produits ont étés récupérés par des agents de l’ordre pendant l’opération des bouclages menée dans certains quartiers d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni.

D’après Kambale- Kibwana Jean de Dieu, l’incinération de ces produits stupéfiants entre dans l’objectif de lutter contre la vente et la consommation des produits nuisibles à la santé.

Cette autorité communale ajoute que des opérations de bouclage vont s’intensifier dans l’objectif de se rassurer sur la disparition totale de ces produits dans son entité.

Cependant, l’autorité communale invite la population d’Oicha à la dénonciation de toutes les maisons où ses produits seraient cachés.

Précisons que l’incinération s’est déroulée dans la cour du bureau administratif de la commune d’Oicha devant la population, en présence des autorités politico-administratives, militaires et policières.

Alain Wayire/Beni

 




Fausses accusations contre le Parquet Général de Matete dans l’affaire Hassan Tajeddine contre Mme Kombe Ndembo et consorts

Des mains inexpertes en Droit qui s’amusent à user de la bonne foi des médias congolais, font croire, sans preuves ni commune mesure auprès de l’opinion que le Parquet de Général de Matete aurait un grand penchant d’un camp dans l’affaire opposant l’homme d’affaires libanais, M. Hassan Tajeddine, propriétaire de la parcelle portant le numéro 3555 du plan cadastral de la Commune de Limete à Mme Kombe Ndembo et consorts.

 

Ainsi, sans preuves, ces mêmes mains inexpertes accusent des Hauts Magistrats de ce Parquet d’instrumentaliser ce dossier judiciaire pour des « prébendes » dont elles auront difficile à brandir sur la table du Procureur Général près la Cour de Cassation, une fois ces imputations dommageables portées par devers devant lui ou une fois le Conseil Supérieur de la Magistrature saisi par ces esprits tordus.

 

Pourtant, il s’agit d’un dossier judiciaire qui entre dans le cadre de ses prérogatives, que le P.G/Matete a eu à traiter en son temps pour donner son avis mais que ces agents sulfureux chargés de l’intoxication veulent faire passer en force. Pour autant n’ayant plus aucun argument à présenter auprès de l’opinion qui a encore du temps pour les entendre.

 

En accusant faussement le Parquet Général de Matete, ces agents sulfureux à la solde du statu quo tant décrié dans les années antérieures continuent de croire aux mirages juridiques et judiciaires dont ils s’étaient fait apôtres patentés. Aujourd’hui que les choses ont changé à la faveur du coup de balai opéré dans tous les secteurs de la vie nationale par le n°1 congolais, Antoine-Félix Tshilombo, ces personnages obscurs continuent à se masturber intellectuellement pour interpréter le droit à leur guise et préfèrent vendre du vent en accusant faussement le P.G./Matete, mieux des Hauts Magistrats de ce Parquet d’avoir été corrompus par Hassan Tajeddine.

 

Plus grave, ils s’égosillent à déclarer que le P.G/Matete s’obstine à exécuter un jugement que d’aucuns se demandent quelle valeur juridique accorder à un jugement qui confirme un procès-verbal d’expulsion ou d’exécution, lequel procès-verbal est basé sur des mentions fausses, lequel jugement dont l’exécution est suspendue par un autre rendu par le même Tribunal ?

 

Des sources judiciaires du Parquet affirment qu’il ne s’agit pas du refus d’exécuter un quelconque jugement.

« Informé de la dénonciation faite par Hassan Tajiddine de son « déguerpissement », le PGI/Matete a rapporté cette décision de déguerpissement qui ne pouvait avoir lieu. En un mot comme un mille, en des termes ordinaires, il a obtenu la décision de suspension de l’exécution du jugement rendu par le TGI/Matete parce que le prétendu droit de propriété des bénéficiaires du jugement sous RC 33.766 dont tierce opposition, est fondé sur l’arrêté ministériel du 06 juin 2003 portant déclaration des biens sans maître alors qu’il est de notoriété publique que l’ordonnance n°84-026 du 02/02/1984 avait abrogée celle portant le n°74-152 du 02/07/1974 relative aux biens abandonnés », informe-t-on.

 

Dans l’entretemps, ces mêmes sources précisent que loin de viser M. HASSAN TAJEDDINE qui est propriétaire de la parcelle portant le numéro 3555 du plan cadastral de la Commune de Limete, cela en vertu de son Certificat d’enregistrement VOL AMA 85 FOLIO 70 du 28 avril 2008, devenu du reste inattaquable, il apparait que les accusations farfelues contre le P.G/Matete visent plutôt à obtenir la tête de la Hiérarchie de cette Grande Institution judiciaire. Et des mains sorcières et démoniaques s’y penchent, à travers ce dossier, pour faire du « Otes-toi de là que je m’y mette », insiste-t-on.