Forum économique sur la nouvelle économie du climat: « Il sera question de préparer les acteurs économiques à capter les financements climatiques »

À l’issue de ces assises, les options pratiques économiques et politiques innovantes seront proposées en vue de voir dans quelle mesure la RDC doit financer cette nouvelle économie du climat. Durant les trois jours, plusieurs matières seront abordées par une centaine d’experts nationaux et internationaux sélectionnés dans les différents axes et thèmes annoncés. Il sera question pour ces hommes et femmes, spécialistes en économie du climat de préparer les acteurs économiques formels et informels à capter les financements climatiques et réaliser des projets de transformation qui prend en compte l’éradication de la pauvreté, la préservation des écosystèmes et la croissance inclusive sobre en carbone.

Sous le haut patronage du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a ouvert les travaux de la première édition du Forum économique sur la nouvelle économie du climat (FENEC), ce mercredi 19 juillet 2023 dans la salle du congrès du Palais de la Nation.

Ce forum organisé par le cabinet de Mme Stéphanie Mbombo, Envoyée spéciale du Chef de l’État pour la nouvelle économie du climat, a pour objectif d’accompagner le secteur privé congolais à tirer pleinement profit du marché Carbone dans un climat d’affaires de haute intégrité.

Dans son mot d’ouverture, le chef du gouvernement a indiqué que la République démocratique du Congo se trouve au cœur des enjeux climatiques à la fois comme pays solution permettant d’atténuer et d’absorber les causes du dérèglement climatique. Mais également comme victime devant faire face aux impacts de plus en plus ravageurs de ses dérèglements.

Sama Lukonde a loué les efforts du Chef de l’État, qu’il a qualifié de défenseur infatigable de l’environnement et du développement durable. Le Premier ministre a rappelé un discours du Président Félix Tshisekedi dans lequel il a déclaré : « le moment est venu où nous devons ouvrir des perspectives nouvelles afin de renforcer la dynamique du développement économique et social de notre nation ».

Le changement climatique est aujourd’hui le phénomène au centre des enjeux économiques, politiques et environnementaux. Pour Mme l’Envoyée spéciale du Chef de l’État pour la nouvelle économie du climat, la RDC a le devoir de gérer rationnellement ses importantes ressources naturelles afin de garantir l’équilibre écologique et le bien-être social et de sa population.

La suite de ce forum sur l’économie du climat en RDC va se poursuivre jeudi et vendredi au Fleuve Congo Hôtel. Il est prévu des sessions ministérielles, des tables rondes et des travaux en panels des experts.

À l’issue de ces assises, les options pratiques économiques et politiques innovantes seront proposées en vue de voir dans quelle mesure la RDC doit financer cette nouvelle économie du climat.

Durant les trois jours, plusieurs matières seront abordées par une centaine d’experts nationaux et internationaux sélectionnés dans les différents axes et thèmes annoncés.

Il sera question pour ces hommes et femmes, spécialistes en économie du climat de préparer les acteurs économiques formels et informels à capter les financements climatiques et réaliser des projets de transformation qui prend en compte l’éradication de la pauvreté, la préservation des écosystèmes et la croissance inclusive sobre en carbone.

De nombreuses personnalités ont répondu présent à ce forum, à savoir le membres du gouvernement, le corps diplomatique de différents pays accrédités en RDC, le directeur de cabinet adjoint du Président de la République en charge des questions juridiques et politiques, les membres du cabinet du Chef de l’État, les chefs d’entreprises publiques et privées.




Les troupes terroristes des RDF et leurs laquais du M23 veut attaquer la Rdc pour cacher et effacer les crimes commis à Kishishe, Kalake et Bukombo

Dans un communiqué signé par le Général Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo portent à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que dans un communiqué diffusé ce 18 Juillet 2023 par Kigali, le Gouvernement rwandais s’apprête à envoyer ses troupes sur le territoire congolais. Selon les autorités rwandaises, l’incursion ainsi annoncée serait justifiée par l’imminence d’une attaque supposée des FDLR/FOCA contre le Rwanda à partir du territoire congolais.

Face à ce fallacieux prétexte, indique le même document, les FARDC déclarent qu’il s’agit d’une fuite en avant destinée à préparer l’opinion à admettre et comprendre la commission, par les RDF, d’autres crimes crapuleux et actes de violence ignobles pour pérenniser mort et désolation ainsi que l’insécurité et la terreur dans la population congolaise.

En effet, les FARDC tiennent à préciser que déjà actives dans plusieurs localités des territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo en Rdc, les RDF veulent, par ce communiqué, officialiser leur présence sur le sol congolais afin de cacher et effacer de la mémoire collective tous les crimes, massacres et autres atrocités déjà commis à Kishishe, Kalake et le 16 juillet dernier, à Bukombo dans le territoire de Rutshuru où ces terroristes ont fauché la vie à une vingtaine de paisibles Congolais.

A ce propos, les FARDC qui condamnent avec véhémence cette duplicité et cette ruse qui sont depuis toujours la seconde nature des RDF, indiquent que tout en étant respectueuse de tous les engagements internationaux et de l’intégrité territoriale de chaque Pays, notre Armée ne permettra jamais de servir de base arrière à la déstabilisation d’un pays voisin à partir de notre territoire à l’instar de ce que les RDF et leurs forces supplétives ont effectué en attaquant et en occupant quelques localités dans le Nord-Kivu.

Prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, les FARDC déclarent qu’en cas d’attaque de manière officielle du Territoire Congolais par les troupes terroristes des RDF et leurs laquais du M23, les Forces loyalistes se réservent le droit de répondre très vigoureusement.

JMNK




Coopération: L’ambassadeur Hesham El Mekwad commémore à Kinshasa le 71ème anniversaire de la révolution égyptienne

Comme chaque année, la République arabe d’Egypte commémore ce dimanche 23 juillet 2023, le soixante-onzième anniversaire de la révolution égyptienne du 23 juillet 1952. Ainsi, du fait de son agenda politique, l’ambassadeur d’Egypte en République démocratique du Congo, M. Hesham El Mekwad, a anticipé à Kinshasa, une réception commémorative de cette fête nationale égyptienne. C’était le lundi 17 juillet dernier dans la soirée en sa résidence située dans la commune de la Gombe.

Devant des personnalités et autorités congolaises, ambassadeurs et autres invités de marque, le diplomate égyptien a prononcé un discours qui a marqué cette commémoration. Dans lequel, il a souligné l’importance, le bien-fondé et l’influence de cette révolution égyptienne de 1952.

« La révolution a cherché un autre chemin en guidant les états naissants dans le tiers monde vers le mouvement de non alignement et par la création avec d’autres pays, de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). L’objectif de l’Egypte a été toujours de souligner l’indépendance et la particularité de notre parcours loin de l’hégémonie de toutes puissances extérieures… Cette révolution comme toute autre, a eu ses réussites et ses défaillances, mais elle restera à toujours la référence pour tout peuple. Toutes les nations chercheront à changer alors leurs destins avec leurs propres mains », a indiqué l’ambassadeur Hesham El Mekwad.

Faisant un saut vers le futur, 60 ans après cette révolution égyptienne de 1952, il a rappelé que de 2012 à 2013, l’Egypte a subi l’impact de deux révolutions « et malheureusement, le danger de l’extrémisme, de l’obscurisme a failli prévaloir. L’Egypte d’aujourd’hui, dix ans après, est forte et résiliente. C’est une Egypte qui, malgré les troublantes dans le monde, reste pleine d’ambitions pour un meilleur futur, non seulement pour ses citoyens, mais aussi pour nos frères et sœurs dans notre continent, vu notre conviction que tout problème africain nécessite une solution africaine ».

Le diplomate égyptien n’a pas manqué de brosser rapidement les grandes lignes des relations fraternelles qui lient l’Egypte à la République démocratique du Congo. « La présence économique de l’Egypte en RDC a également augmenté ces dernières années, surtout dans le domaine de la construction, des projets d’infrastructures, et de l’énergie… La coopération militaire et sécuritaire s’est largement améliorée ces dernières années, surtout avec l’augmentation des formations militaires offertes par l’armée égyptienne à l’armée congolaise », a-t-il déclaré.

Aussi, l’ambassadeur Hesham El Mekwad s’est dit conscient du potentiel que regorge la RDC, notamment en termes de ressources naturelles et de capacité humaine. « Ce pays mérite la stabilité, la sécurité et le développement. Ceci exige une coopération et une compréhension plus étroites et plus profondes des besoins et des problèmes du Congo par la Communauté internationale… », a-t-il souligné.

Et pour conclure, il a rassuré que l’Egypte restera toujours un ami fidèle de la RDC comme cela a toujours été le cas depuis l’indépendance du Congo, « sans arrière-pensée, mais surtout avec beaucoup de bonne volonté et beaucoup d’amour ».

Lepetit Baende




Contrairement aux rumeurs: L’Office des routes n’a publié aucune offre d’emploi relative au programme d’urgence de 145 territoires

La Direction Générale de l’Office des Routes porte à la connaissance du public qu’elle n’a publié aucune offre d’emploi relative au programme d’urgence de 145 territoires, ni dans les réseaux sociaux, ni dans d’autres canaux de communication.

Dans un communiqué signé par Me Harold Badibanga wa Badibanga, Coordonnateur du Bureau de la Direction Générale, la Direction générale informe par ailleurs que, bien que prenant part au programme cité ci-haut, l’Office des Routes n’en est pas pilote pour procéder au recrutement y relatif.

Par conséquent, elle demande au public de s’en métier et promet d’utiliser les voies de droit pour mettre hors d’état de nuire les escrocs, auteurs de ce forfa

it.

 




A la messe d’action de grâce de Chérubin Okende: Fridolin Ambongo rassure que les assassins ne resteront jamais impunis

Sous les acclamations des fidèles et des autres participants à cette eucharistie, le Cardinal Fridolin Ambongo a tiré deux leçons du meurtre de Chérubin Okende. Selon lui, aucune communauté ne peut se construire sur le meurtre ni l’assassinat et lorsque les droits de l’homme sont bafoués dans un Etat, celui-ci va à sa ruine. « Aucune violence, aucun meurtre ne restera impuni et n’échappera à la justice de divine », martèle-t-il.

L’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo, a rassuré l’opinion lors de la messe de requiem qu’il a célébré ce Mercredi 19 Juillet 2023 à la cathédrale Notre Dame de Lingwala, en l’honneur de Chérubin Okende, que ses assassins ne resteront jamais impunis. ” Aucune violence, aucun meurtre n’échappera à la justice de Dieu. Si la justice des hommes peut faillir, celle de l’Eternel finira par triompher”, a déclaré le Cardinal Ambongo.

Le prélat catholique a expliqué dans son homélie que l’assassinat d’Abel dans la bible fut occasionné par la jalousie et la non-acceptation de l’autre. Il affirme, en outre, que nous vivons dans une société dans laquelle on tue facilement à cause de l’avoir, de la volonté des puissances, de l’intolérance et de la pensée inique.

Fridolin Ambongo souligne, sans ambages, que celui qui a des pensées contraires ne devrait pas être considéré comme un ennemi. ” Tous ces sentiments de haine viennent du cœur de l’homme. Ces actes sont planifiés et exécutés par la volonté d’un individu”, soutient le cardinal.

Sous les acclamations des fidèles et des autres participants à cette eucharistie, le premier catholique de la République démocratique du Congo a laissé entendre qu’il a tiré deux leçons suivantes du meurtre de Chérubin Okende:

Primo, aucune communauté ne peut se construire sur le meurtre ni l’assassinat et lorsque les droits de l’homme sont bafoués dans un Etat, celui-ci va à sa ruine.

Secundo, aucune violence, aucun meurtre ne restera impuni et n’échappera à la justice de divine.

Dans l’évangile, explique-t-il, Jésus nous invite à éviter la spirale de la violence, tout en affirmant que si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume.

Le cardinal appelle les uns et les autres à la non-violence en brandissant le passage biblique de Mathieu 5: 28-29 où Jésus dit que si quelqu’un te frappe sur la joue gauche, tend lui aussi la droite.

Cette attitude n’est pas synonyme de peur mais, dit-il, c’est à l’Etat de prendre ses responsabilités. Le Cardinal Fridolin Ambongo a imploré la miséricorde pour les assassins, peu avant de présenter ses condoléances à la famille de l’illustre disparu en leur rassurant que bien que mort, Chérubin vit encore.

Serge Musene




Ce mercredi à l’Unikin: M-PESA et Trans Academia s’engagent pour améliorer le transport des étudiants

Ce partenariat offre aux étudiants une expérience de bénéficier de la classe mondiale en leur permettant d’accéder au service de transport urbain Trans-Academia via une application mobile Android ou iOS et le site internet www.trans-academia.cd, pour s’identifier avant toute souscription volontaire ; d’acquérir une carte d’abonnement ou titres de transport leur donnant accès aux bus Trans-Academia à travers tout son réseau ; de souscrire un abonnement d’une journée, d’une semaine, de deux semaines ou d’un mois, selon leur choix, partout par M-Pesa ; de recevoir une réduction instantanée de 10 % pour tout réabonnement par M-Pesa. Cette réduction, si elle est cumulée sur trois mois, peut être échangée contre le prochain réabonnement qui de facto devient gratuit et allège encore la charge financière des étudiants.

Ce mercredi 19 juillet 2023 restera dans les annales pour les étudiants de l’Université de Kinshasa. En effet, Vodacom Congo, principal fournisseur de services financiers mobiles en République Démocratique du Congo sous la marque commerciale M-Pesa, a conclu un accord de partenariat avec Trans-Academia, le service de transport spécialisé pour les étudiants.

Selon un communiqué de presse élaboré à cet effet, cette collaboration vise à offrir aux étudiants une expérience fluide et enrichissante grâce à l’intégration du paiement des titres de transport par M-Pesa, la première plateforme de paiement mobile de confiance en RDC.

En effet, Vodacom Congo s’emploie depuis plus de deux décennies à l’amélioration du quotidien des Congolais. Porte étendard de l’innovation en RDC, la marque M-Pesa s’adapte constamment à la perpétuelle mutation numérique pour le plus grand bénéfice de ses abonnés et particulièrement de la jeunesse. C’est ainsi que tenant compte de l’objectif commun d’apporter aux étudiants des solutions pratiques et abordables que Trans-Academia a conclu ce partenariat gagnant- gagnant.

Disons que les Partenariats Public-Privé (PPP) sont essentiels pour relever des défis sociétaux complexes, et le partenariat entre Vodacom Congo et Trans-Academia illustre la puissance de ces collaborations. En tirant parti des forces des secteurs public et privé, nous pouvons créer des solutions durables et innovantes qui profitent à l’ensemble de la communauté, en l’occurrence aux étudiants de la RDC.

Grâce au système de paiement par M-Pesa, les étudiants, les tuteurs ou encore les sponsors peuvent commodément payer leurs abonnements de transport, éliminant ainsi le besoin de déplacements, de transactions en espèces et garantissant une expérience de paiement fluide aux normes internationales.

Dans le cadre de ce partenariat, Vodacom Congo et Trans-Academia proposent plusieurs avantages intéressants aux étudiants, qui utilisent M-Pesa pour leurs abonnements.

Une expérience inédite

« Trans-Academia, c’est une expérience inédite dans le secteur du transport en RDC. Cette dématérialisation de paiement des titres des transports est une première en RDC. Nous sommes convaincus que les jeunes, friands de nouvelles technologies de l’information et de la communication y répondront avec beaucoup d’enthousiasme », Georges Ongelo, Directeur Général de TRANS-ACADEMIA.

Avec une base active de plus de 6 millions d’abonnés, M-Pesa s’est positionné, depuis son lancement en octobre 2012, comme un acteur clé du programme d’inclusion financière en RDC. Cette initiative vient consolider son positionnement de service financier préféré en RDC.

« La jeunesse congolaise a toujours été au cœur de nos innovations. Cette énième offre généreuse -Réabonnement TRANS-ACADEMIA par M-PESA- vise à alléger la pression financière sur les étudiants et leurs tuteurs, en leur permettant d’épargner et d’utiliser leurs ressources pour d’autres besoins essentiels. Le partenariat entre M-Pesa et Trans-Academia illustre le pouvoir de la collaboration pour améliorer l’expérience des étudiants et leur permettre de se concentrer sur leurs études. En ce sens, les étudiants n’hésiteront pas de tirer profit de la commodité et de la fiabilité qu’offrent M-Pesa, et surtout de saisir les bénéfices des remises exclusives », Taty Furume, Directeur général Adjoint de VodaCash.

Soulignons que cette initiative permet non seulement d’améliorer l’accès au transport et de favoriser l’inclusion financière en RDC, mais aussi de promouvoir la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo par la dématérialisation des paiements et l’accès de la jeunesse congolaise à un large éventail de services financiers au travers de M-pesa.

En effet, M-Pesa qui se positionne désormais comme un style de vie permettra aux étudiants une meilleure gestion financière, une plus grande sécurité suite à la réduction de l’utilisation des espèces et un accès à une large gamme de services financiers accessibles à partir de l’application M-PESA RDC ou de son menu interactif *1122#.

Jean-Luc Lukanda




Beni: un agent de l’ordre tire sur un civil à Mabalako 

Une personne a été tuée par balles au village Visiki en groupement Baswagha -Madiwe en territoire de Beni au Nord-Kivu, dans la soirée du mardi 18 juillet 2023.

Selon la société civile forces vives de Mabalako en secteur de Beni-Mbau qui livre l’information, il s’agit de M. Kasereka Kagheni Gerlance, habitant de la place et âgé d’une vingtaine d’années qui a été tiré à bout portant par un élément incontrôlé des Forces armées de la République démocratique du Congo FARDC affecté dans la zone.

Justin Paluku Kavalami, son président, indique que la victime a succombé sur place.

A lui de renseigner que les vraies causes de cet assassinat ne sont pas connues, mais les enquêtes ont été amorcées par les services de sécurité pour mettre la main sur cet assassin.

Il ajoute par ailleurs que ce crépitement des balles a occasionné une psychose dans le chef des habitants qui croient à une attaque armée.

Ce nouveau cas de meurtre est condamné également par l’acteur politique de la région, Jean De Dieu Mbusa Kahithula, qui invite la justice militaire à se saisir de ce dossier pour que l’auteur soit retrouvé afin qu’il réponde de son acte criminel.

 

 

Précisons que ce nouveau cas serait enregistré dans cette partie du territoire de Beni à une période de moins d’un mois et ce sont les forces de l’ordre armés qui sont pointés du doigt dans cette affaire.

Alain Wayire/Beni




Violations des immunités diplomatiques: Dieudonné Kamuleta tape du poing sur la table et rappelle à l’ordre

Dans une circulaire portant instructions générales relatives au respect des accords internationaux sur les immunités diplomatiques des membres et locaux des représentations des Etats étrangers et des Organisations internationales en République démocratique du Congo, M. Dieudonné Kamuleta Badibanga, président de la Cour Constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature constate qu’il s’est installé depuis un certain temps dans les juridictions et les offices des parquets la pratique selon laquelle certains juges se permettent de rendre des jugements et arrêts de condamnation en matière pénale et/ou civile contre les membres des organisations internationales dûment accrédités en République démocratique du Congo. Il en est de même de certains magistrats du Ministère Public qui se donnent le luxe d’instruire dans leurs offices des dossiers à l’égard de ces personnalités alors que la République Démocratique du Congo leur reconnaît des immunités des juridictions concernant toute forme d’action en justice, celles d’exécution ainsi que le privilège diplomatique dont ils jouissent en République démocratique du Congo.

« Toutes ces pratiques violent les accords internationaux entre la République démocratique du Congo et ses partenaires notamment en ce qui concerne les immunités diplomatiques », indique-t-il, avant de rappeler que la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques prévoit que les agents diplomatiques qui n’ont pas la nationalité de l’Etat accréditaire et qui n’y ont pas leur résidence permanente, y jouissent de l’immunité totale de juridiction pénale et d’exécution.

Par agent diplomatique, il faut entendre le chef de la mission et les membres du personnel de la mission qui ont la qualité de diplomate. Article 31, § 1 de la Convention de Vienne du 18 avril 1951 sur les relations diplomatiques. Article 1er de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques.

Ainsi, cette immunité s’étend dans les mêmes conditions: – aux membres de la famille de l’agent diplomatique qui font partie de son ménage pourvu qu’ils ne soient pas ressortissants de l’Etat accréditaire; aux membres du personnel administratif et technique de la mission et aux membres de leur famille qui font partie de leur ménage s’ils n’ont pas la nationalité de l’Etat accréditaire ou n’y ont pas leur résidence permanente.

L’expression membre du personnel administratif et technique s’entend comme les membres du personnel de la mission employés dans le service administratif et technique de la mission (dactylos, commis, chauffeurs, etc.) par opposition aux membres du service domestique”.

Les locaux sont inviolables

A en croire Dieudonné Kamuleta Badibanga, cette Convention consacre également l’inviolabilité des locaux de la mission diplomatique et, en conséquence, ces locaux, leur ameublement et les autres objets qui s’y trouvent, ainsi que les moyens de transport de la mission, ne peuvent faire l’objet d’aucune perquisition, saisie ou mesure d’exécution.

Par locaux de la mission, on entend des bâtiments ou des parties de bâtiments et du terrain attenant qui, quel qu’en soit le propriétaire, sont utilisés aux fins de la mission, y compris la résidence du chef de la mission. La demeure privée de l’agent diplomatique (le chef de la mission et le membre du personnel de la mission qui a qualité de diplomate) jouit de la même inviolabilité et de la même protection que les locaux de la mission.

Il est aussi nécessaire de souligner que les hauts fonctionnaires des organisations internationales ont un statut diplomatique et jouissent des mêmes immunités que les agents diplomatiques des ambassades, tandis que les autres fonctionnaires jouissent de l’immunité de juridiction uniquement pour les actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions.

A titre indicatif, les membres de la Cour pénale internationale et son personnel jouissent sur le territoire de la République démocratique du Congo des privilèges et immunités nécessaires à l’accomplissement de leur mission. Les autres fonctionnaires qui jouissent des immunités de juridiction sont notamment des fonctionnaires et agents de l’ONU, PNUD, UNICEF, PAM (Programme alimentaire mondial), OIM (organisation Internationale pour les Migrations), OMS (Organisation mondiale de la santé), HCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés), Banque mondiale, Union européenne, Union africaine, CEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale), CEPGL (Communauté Economiques des Pays des Grands Lacs), etc.

Article 37.5 1er de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques Article 37, $2 de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques. Article 1er de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques Article 22, 55 1er et 3 de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques. Article 1er, i de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques Article 21 bis alinéa 2 du Code de procédure pénale tel que modifié et complété par la loi n° 15/024 du 31 décembre 2015, JORDC, n spécial, 29 février 2016.

La Monusco aussi concernée

Les membres de la mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) jouissent des immunités de poursuite et de juridiction pour tous les actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions officielles. Ces immunités couvrent aussi bien les paroles que les écrits dont ils sont auteurs. Elles continueront à produire leurs effets même lorsque les intéressés ne seront plus membres de la MONUSCO ou employés par elle, et même après l’expiration de l’Accord de siège relatif au statut de la mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo.

Il convient également de rappeler que les accords de siège entre la République démocratique du Congo et ses partenaires au développement prévoient généralement des immunités de siège et de juridiction. Il revient donc aux cours et tribunaux de dire le droit dans le respect de ce traité et accords, et le service d’exécution des jugements de ne pas les violer car l’immunité diplomatique a pour effet de soustraire ces personnes à la compétence des juridictions pénales et civiles de la République démocratique du Congo. L’incompétence s’applique même aux conventions¹¹.

Cela implique concrètement, qu’en matière pénale, en cas de constat d’indices sérieux de culpabilité à charge de l’intéressé, le Ministère public devra constater son incompétence et, le cas échéant, transmettre son dossier au Parquet général près la Cour de cassation ou la Cour d’appel aux fins de dénonciation éventuelle des faits aux autorités de l’Etat accréditant. Cette règle ne fait pas obstacle à des poursuites ou une instruction à l’égard des tiers, susceptibles d’être les coauteurs ou complices d’un diplomate, pour autant qu’ultérieurement aucun acte de poursuite ou d’instruction ne soit accompli directement à l’égard de ce dernier.

« Dorénavant, j’attire votre attention sur l’obligation de respecter et de faire respecter ces instructions et le cas échéant, des poursuites en matière disciplinaire seront engagées immédiatement contre tout magistrat qui les violerait », termine Dieudonné Kamuleta Badibanga.




JO 2024 (Paris) : le Mali passe, la Guinée éliminée , les résultats des sélections féminines !

Mardi 18 juillet 2023, se disputaient les derniers matches de la phase retour du premier tour des éliminatoires pour les Jeux Olympiques Paris 2024, comptant pour les féminins. Point sur les derniers qualifiés et les affiches du deuxième tour.

Avec la qualification d’office de l’Afrique du Sud, du Maroc, de la Zambie, du Nigeria, du Cameroun, de la Tunisie et du Botswana, grâce à leurs résultats obtenus lors de la dernière CAN 2022, 9 places étaient disponibles pour le deuxième tour des éliminatoires pour les JO 2024. Le Bénin, le Ghana, le Mali et la Namibie ont rejoint la Tanzanie, la RD Congo et la Côte d’Ivoire, tous les trois qualifiés après les forfaits respectifs du Congo, du Mozambique et de la Sierra Leone, et l’Ouganda et l’Éthiopie, victorieuses du Rwanda (0-1, 4-3 sur l’ensemble des deux matches) et du Tchad (0-4, 10-0 sur les deux) à l’extérieur le 16 juillet.

Le Maroc face à la Namibie, le Mali sur la route de la Zambie
Après le match nul (2-2) arraché à Bissau, les Guépardes ont renversé la Guinée-Bissau au stade de l’Amitié, à Cotonou (3-2). Dans le même temps, le Ghana, quasiment assuré de la qualification après sa nette domination sur la Guinée à Conakry (0-3), a terminé le boulot à Accra (4-0), grâce notamment à un doublé de Badu. Dans la foulée, le Mali s’est difficilement défait du Burkina Faso après prolongations (2-2) à Bamako, une semaine après sa courte victoire (0-1) au stade de l’Amitié de Cotonou. Forte de sa victoire sans bavure (2-0) à l’aller, la Namibie s’est contentée d’un match nul (0-0) à Malabo pour composter son billet face à la Guinée Équatoriale.

Assurée de la qualification avant même le tirage au sort, le Maroc affrontera au deuxième tour la Namibie, avec l’avantage de recevoir au match retour. En ce qui concerne les autres affiches, le Bénin se confrontera au Ghana, tandis que le Mali sera opposé à la Zambie. La Côte d’Ivoire fera face à la Tunisie, le Cameroun à l’Ouganda, l’Éthiopie au Nigeria et la Tanzanie au Botswana. Enfin, la RD Congo croisera le fer avec l’Afrique du Sud. Les matches aller auront lieu le 23 octobre. La phase retour se jouera le 31 octobre. Les deux manches se dérouleront après la Coupe du Monde 2023.

Les résultats des matches retour du 1er tour des éliminatoires pour les JO 2024
Bénin-Guinée-Bissau : 3-2 (2-2 à l’aller)
Ghana-Guinée : 4-0 (0-3)
Mali-Burkina Faso : 2-2 (0-1)
Sierra Leone-Côte d’Ivoire (forfait)
Guinée Équatoriale-Namibie: 0-0 (2-0)
Rwanda-Ouganda: 0-1 (3-3)
Tchad-Éthiopie: 0-4 (6-0)
Tanzanie-Congo (forfait)
RD Congo-Mozambique (forfait)
Les affiches du 2e tour des éliminatoires pour les JO 2024
Bénin-Ghana
Mali-Zambie
Côte d’Ivoire-Tunisie
Namibie-Maroc
Ouganda-Cameroun
Éthiopie-Nigeria
Tanzanie-Botswana
RD Congo-Afrique du Sud




Palais de la nation : Sama Lukonde lance les travaux de la 1ère édition du Forum économique sur la Nouvelle Économie du Climat

En qualité de Représentant du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a ouvert, ce mercredi 19 juillet, au Palais de la Nation, le Forum économique sur la Nouvelle Économie du Climat (NEC), dont le thème principal pour cette première édition est : “Accompagner le Secteur privé congolais à tirer pleinement profit du Marché Carbone dans un climat d’affaires de haute intégrité”.

Ces travaux de 3 jours, soit du 19 au 21 juillet 2023, connaissent la participation de quelques membres du Gouvernement, de plusieurs opérateurs économiques des secteurs privés congolais et étranger du marché de carbone. Ils sont organisés par le Cabinet du Chef de l’État, à travers le Bureau de la Conseillère principale en charge de matières environnementales, que dirige Mme Stéphanie Mbombo.

Ouvrant officiellement les travaux de cette 1ère édition, au nom du Chef de l’État, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, après avoir remercié les pays frères et amis ainsi que toute la communauté des opérateurs économiques nationaux et internationaux qui ont accepté de rehausser de leur présence ces travaux, a rendu un vibrant hommage au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Défenseur infatigable de l’environnement, Chantre du Développement durable qui, dans plusieurs de ses discours, n’a pas manqué de souligner la nécessité d’ouvrir de nouvelles perspectives afin de renforcer la dynamique du Développement économique et social de la République démocratique du Congo.

En effet, pour le Premier Ministre, une fois que le constat de la crise climatique est fait, il faut reconnaître que sa résolution s’avère être un défi intrinsèquement économique. Il s’agit, à l’en croire, d’inventer une nouvelle économie, moins carbonée, plus résiliente et surtout capable de faire la juste part entre la défense des intérêts présents et la sauvegarde des besoins des générations futures.

Selon le Chef du Gouvernement, qui s’est référé à la vision du Président de la République en cette matière, ce forum qui s’ouvre ce jour trouve sa pertinence. Car, il vise à faire passer le Pays du slogan “RDC Pays Solutions”, doté d’innombrables ressources naturelles jouant passivement un rôle de stabilisation mondial, vers l’identification concrète des opportunités qu’offrent les secteurs de l’environnement et du climat pour l’entrepreneuriat et les opérateurs économiques, avec comme effet d’entraînement l’amélioration des conditions de vie et du bien-être des populations.

“La solution que la RDC apporte à la menace climatique mondiale doit d’abord être localement bénéfique avant qu’elle ne soit envisagée à l’échelle planétaire. Notre action en faveur du climat se doit ainsi de répondre aux défis internes et externes sur le développement économique durable, car la solidarité entre les nations doit tenir compte du principe de responsabilité envers nos populations respectives et des exigences du développement communautaire”, a-t-il soutenu.

Notons que bien avant le Chef du Gouvernement, plusieurs autres personnalités ont pris la parole autour de cette importante thématique dont la Conseillère principale du Président de la République en matières environnementales, Mme Stéphanie Mbombo qui, dans son intervention, a mis un accent sur le bien-fondé de ce forum économique sur la nouvelle économie du climat. Elle a souligné la nécessité d’accompagner le secteur privé congolais pour qu’il tire réellement profit du marché carbone.