A l’Assemblée nationale française: Le député Carlos Martens Bilongo propose une résolution condamnant le soutien du Rwanda au M23   

Le député français d’origine congolaise, Carlos Martens Bilongo a présenté une résolution à l’Assemblée nationale condamnant le soutien du Rwanda au M23. A l’en croire, la France doit tirer les conséquences de ses propres constatations s’agissant du soutien rwandais au M-23, a fortiori dès lors qu’elles ont été confortées par l’ONU. Il estime qu’une résolution de l’Assemblée nationale demandant le renforcement du soutien de la France aux efforts de rétablissement de la paix en RDC, donc condamnant le soutien du Rwanda au M-23, recevrait un grand écho au sein du peuple congolais, et renforcerait l’amitié entre nos deux pays. Ceci, d’autant plus que le peuple congolais aspire depuis longtemps à la paix sur son territoire et que le M-23 s’est rendu coupable d’exactions d’une rare cruauté : massacres, viols de masses ou encore pillages et ce sur des populations vulnérables qui souffraient déjà bien avant ces crimes. Ce groupe a répandu l’horreur et la désolation dans la région.

Dans son exposé des motifs, ce député français explique que l’Est de la Rdc est traversé de conflits intenses depuis plus de 20 ans. Aux conflits initiaux, souvent basés sur les manipulations de clivages dits ethniques, se sont greffés des processus de prédation des ressources, notamment minières, dont le sol congolais est l’un des plus riches au monde.

Depuis une dizaine d’années, le Mouvement du 23 mars (M-23) s’est imposé comme l’acteur de premier plan des violences est-congolaises. Le M-23 est très représentatif d’une trajectoire historique dans laquelle l’instrumentalisation d’un groupe armé génère des comportements inhumains qui appellent une condamnation sans réserve.

Ce groupe rebelle apparu en 2012 est issu d’autres organisations armées dont l’une des bases était l’appartenance ethnique, la zone étant une mosaïque au sein de laquelle le génocide rwandais a attisé des antagonismes en partie hérités de la période coloniale. Sur cette base se sont greffées des motivations économiques, conduisant à l’utilisation du M-23 à des fins d’appropriation des ressources naturelles congolaises pour le compte d’autres Etats, en premier lieu le Rwanda.

En particulier, un rapport de l’ONG Global Witness du 22 avril 2022 (« La laverie ITSCI, Enquête sur un programme de diligence raisonnable apparemment impliqué dans le blanchiment de minerais de conflit ») fait apparaitre que 90% des volumes exportés par le Rwanda de coltan, principale source du tantale, d’étain et de tungstène – trois minerais plus connus sous l’appellation « minerais 3T » -sont introduits illégalement à partir de la RDC.

Ce rapport permet d’expliquer le décalage qui avait été observé entre l’augmentation de 42% des recettes d’exportations du Rwanda de minerais 3T entre janvier et novembre 2022 révélée par les derniers chiffres officiels de la Banque nationale du Rwanda (NBR) pour un montant de 186,3 millions de dollars et le fait que ce pays ne dispose pas de gisements suffisants pour assurer une telle production.

Le M-23 s’est rendu coupable d’exactions d’une rare cruauté : massacres, viols de masses ou encore pillages et ce sur des populations vulnérables qui souffraient déjà bien avant ces crimes. Ce groupe a répandu l’horreur et la désolation dans la région.

Le M23 dispose des relais dans la région

Il est admis depuis longtemps que ce mouvement n’agit pas seul mais dispose de relais dans la région. Le député français souligne que la République du Rwanda fait en particulier l’objet d’accusations de la part de plusieurs pays ou encore d’ONG. Human Rights Watch, dans son rapport publié le 25 juillet 2022, faisait ainsi référence à un soutien étranger – sans viser le Rwanda à ce stade – lequel fournirait un appui militaire substantiel aux rebelles.

Par la voix du ministère des Affaires étrangères, la France a ensuite indiqué le 19 décembre 2022 qu’elle condamnait le soutien de Kigali à ce mouvement : « Le Rwanda, car il faut le nommer, doit cesser son soutien au M23. Il faut en finir avec la répétition de l’histoire dans cette région (…) le M23 doit cesser les combats, se désengager et rendre les territoires occupés ».

Parallèlement, et après un travail minutieux, les enquêteurs de l’ONU ont explicitement confirmé que la République du Rwanda apportait un soutien aux rebelles du M-23. Les conclusions du rapport de l’ONU publié le 16 décembre 2022 reposent ainsi sur « (…) des éléments de preuves écrits, photographiques et vidéo, des images aériennes, des missions sur le terrain menées par le Groupe d’experts dans le territoire de Rutshuru et à Goma, à Bukavu et à Kinshasa (République démocratique du Congo) ainsi qu’à Kisoro et à Bunagana (Ouganda), et des entretiens avec plus de 230 sources ».

Les experts de l’ONU affirment sans détour que le Rwanda soutient le M-23 : « La fréquence, la durée et la force des attaques menées par le Mouvement du 23 mars/Armée révolutionnaire du Congo (M23/ARC), groupe armé faisant l’objet de sanctions, se sont considérablement intensifiées et le territoire que celui-ci contrôle s’est agrandi de façon significative.

Le Groupe d’experts a trouvé des preuves substantielles de violations de l’embargo sur les armes et du régime de sanctions, notamment a) l’’intervention directe de la Force de défense rwandaise sur le territoire de la République démocratique du Congo, soit pour venir en renfort au M23/ARC (…) ».

Les experts explicitent également dans ce rapport l’aide et la participation de l’armée rwandaise à des attaques sur des militaires congolais. Sont notamment évoquées des images de drones attestant de la présence de forces rwandaises sur le territoire congolais, ou encore des arrestations de soldats rwandais en RDC.

« Ce soutien de Kigali s’inscrit dans un certain contexte. Une importante communauté rwandaise réside dans l’est du Congo, notamment des suites du génocide. Dès lors, il est légitime pour la République du Rwanda de souhaiter entretenir un lien avec ces populations héritières d’une période tragique de son histoire. Mais il est inacceptable que le Rwanda transforme ce lien, légitime, avec les populations issues de son sol en appui à un groupe armé responsable d’atteintes fondamentales aux droits humains et à la souveraineté congolaise », explique-t-il.

Ce d’autant que ce soutien au M-23 entre en parfaite contradiction avec les accords successifs visant à permettre une résolution du conflit dans l’est congolais, ce que souligne également le rapport de l’ONU : « Le Groupe d’experts note avec inquiétude que cette mobilisation de groupes armés combattant le M23/ARC a remis en cause l’adhésion au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation et menacé sa mise en œuvre ».

Pour mémoire l’accord-cadre d’Addis-Abeba posait déjà, en 2013, les bases d’un processus de paix dans la zone. Les deux accords suivants de Nairobi et de Luanda de 2022 ont marqué deux avancées significatives. Le premier posait un cessez-le-feu immédiat, prônait un désarmement des groupes armés de la zone et le déploiement d’une force armée régionale pour aider à la neutralisation de ces groupes.

Une attention particulière doit être portée au second accord, qui insistait sur la nécessité de mettre un terme au soutien étranger apporté aux groupes rebelles, ainsi qu’un appel à la stabilisation des relations diplomatiques entre les pays de la région. On comprend alors en quoi le soutien rwandais au M-23 pose un problème fondamental au processus de paix dans la zone est-congolaise en ce qu’il s’affranchi totalement de ces accords pourtant pertinents et salutaires.

La France doit soutenir l’aspiration des Congolais à la paix

Le peuple congolais aspire depuis longtemps à la paix sur son territoire. C’est une condition de son accession à la prospérité, comme le voulait Patrice Lumumba, figure de référence de l’indépendance congolaise qui affirmait : « Je sais et je sens au fond de moi-même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur. »

La France doit s’associer à cet effort. Les liens historiques qu’entretient la France avec les pays de la zone en proie aux conflits de l’est-congolais, couplée à sa volonté de promouvoir la paix, l’obligent à agir pour mettre fin au soutien rwandais en faveur du groupe rebelle du M-23.

En outre, la RDC est le premier pays francophone du monde. L’importance de la francophonie dans cette zone implique que la France ne se cantonne pas à une place de second plan. Un défaut de soutien français à ces populations dont nous sommes proches serait une faute.

Les liens entre la France et les pays de la région, et notamment le Rwanda, sont également déterminés par la tragédie du génocide de 1994. S’il a été établi qu’aucune participation ou complicité de l’Etat français au génocide ne pouvait être retenue, sa responsabilité est néanmoins établie. Les conclusions de la commission Duclert remises au Président de la République le 26 mars 2021, démontrent ainsi une lourde responsabilité du pouvoir français : « La France est-elle pour autant complice du génocide des Tutsi ?

Si l’on entend par là une volonté de s’associer à l’entreprise génocidaire, rien dans les archives consultées ne vient le démontrer. La France s’est néanmoins longtemps investie au côté d’un régime qui encourageait des massacres racistes. Elle est demeurée aveugle face à la préparation d’un génocide par les éléments les plus radicaux de ce régime. Elle a adopté un schéma binaire opposant d’une part l’ami hutu, incarné par le président Habyarimana, et de l’autre l’ennemi qualifié d’«ougando-tutsi» pour désigner le FPR.

Et de poursuivre qu’au moment du génocide, elle a tardé à rompre avec le gouvernement intérimaire qui le réalisait et a continué à placer la menace du FPR au sommet de ses préoccupations. Elle a réagi tardivement avec l’opération Turquoise, qui a permis de sauver de nombreuses vies, mais non celles de la très grande majorité des Tutsi du Rwanda, exterminés dès les premières semaines du génocide. La recherche établit donc un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes. »

Le rapport constate également une implication de la France dans la formation militaire initiale des génocidaires, autant qu’un soutien logistique et relève l’incontestable « livraison, en quantités considérables et avec la plus grande célérité, d’armes et de munitions au régime d’Habyarimana, tout comme l’implication très grande des militaires français dans la formation des Forces armées rwandaises ».

Cette responsabilité a été reconnue par le Président de la République, et toutes les conséquences doivent en être tirées s’agissant de notre politique dans la région. En revanche, cette responsabilité ne saurait en aucun cas excuser une quelconque mansuétude vis-à-vis des agissements du régime rwandais en RDC depuis deux décennies. La gravité de ces agissements a été incontestablement documentée par le rapport Mapping de l’ONU, défendu par le prix Nobel de la paix congolais, le docteur Mukwege.

La France doit tirer les conséquences de ses propres constatations s’agissant du soutien rwandais au M-23, a fortiori dès lors qu’elles ont été confortées par l’ONU.

Une résolution de l’Assemblée nationale demandant le renforcement du soutien de la France aux efforts de rétablissement de la paix en RDC, donc condamnant le soutien du Rwanda au M-23, recevrait un grand écho au sein du peuple congolais, et renforcerait l’amitié entre nos deux pays.

Proposition de résolution

Article unique

L’Assemblée nationale,

1. Réaffirme sa fraternité avec le peuple congolais et son engagement profond pour la paix et la justice en République démocratique du Congo.

2. Condamne les exactions commises sur le territoire congolais par le groupe rebelle du 23 mars et demande un strict respect des droits humains fondamentaux, tel que consacrés dans la Déclaration universelles des droits de l’homme ;

3. Demande à La République du Rwanda de cesser tout soutien au groupe rebelle du 23 mars ;

4. Invite le Gouvernement français à agir pour faire cesser l’assistance apportée au groupe rebelle du 23 mars par la République du Rwanda.

JMNK




A Dubaï, Moïse Katumbi perd une manche dans son bras de fer avec Pascal Beveraggi

Dans la bataille judiciaire opposant l’homme d’affaires français Pascal Beveraggi à Moïse Katumbi, ce dernier a vu le pourvoi de sa société, Astalia Investment, rejeté par la cour de cassation de Dubaï.

Aux Emirats arabes unis, l’ancien gouverneur du Katanga et candidat à la présidentielle, Moïse Katumbi, vient d’essuyer un nouveau revers judiciaire dans sa tentative de capter les actifs de NB Mining Africa. La justice de Dubaï a rejeté le pourvoi en cassation de la société de droit mauricien Astalia Investment, qu’il contrôle à travers son épouse Carine Katumbi, et le financier belgo-suisse Bertrand Kirszbaum. Le jugement rendu le 13 juillet par la cour de cassation de la cité-Etat confirme ainsi la victoire obtenue en appel, en octobre 2022, par la société Octavia, domiciliée à Dubaï, de l’homme d’affaires français, Pascal Beveraggi.

En République démocratique du Congo (RDC), Moïse Katumbi se retrouve dans le viseur de la justice et du Conseil national de sécurité (CNS) dans le cadre de cette affaire. A l’origine de la procédure à Dubaï, Astalia Investment est accusé d’avoir fourni à la justice émiratie une version manipulée d’un jugement d’août 2020 prononcé en sa faveur par le tribunal de commerce de Kolwezi, et d’un faux certificat d’exécution signée par la greffière divisionnaire Antoinette Ntanga Kamwena. Cette dernière a saisi le procureur général près la cour d’appel du Haut-Katanga, dans une lettre datée du 3 juillet, pour dénoncer l’utilisation “abusive” de son nom dans un “document fabriqué de toute pièce” par Astalia Investment, contre qui elle a porté plainte.

Deux cadres d’Ecobank en RDC incarcérés

Suspectés de complicité dans le détournement d’actifs de NB Mining Africa, le directeur juridique de la filiale congolaise d’Ecobank, Alain Serge Thelly Mungimur et l’ex-directeur des opérations, Auguste Sengo Nzuzi, ont été arrêtés fin juin (AI du 27/06/23). Ces deux cadres sont toujours détenus à la prison centrale de Makala, à Kinshasa, et ont vu leurs demandes de libération conditionnelle refusées.

Récemment convoqué par le procureur général de Kinshasa, le directeur général d’Ecobank RDC, l’Ivoirien Alassane Sorgo, s’est défendu de toute erreur, arguant d’une exécution de décision judiciaire. Il a succédé au Togolais Jean-Baptiste Siaté, visé fin 2022 par un mandat d’amener dans cette affaire, et a quitté le pays. De son côté, Pascal Beveraggi multiplie les procédures judiciaires pour effectuer une myriade de saisies sur comptes dans différentes banques opérant en RDC (AI du 21/04/23).

Source : Africa Intelligence




Urbanisme et habitat en Rdc : L’ONU/Habitat salue les réformes mises en place par Pius Muabilu et promet un appui de taille

M.Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat a reçu en audience ce jeudi, dans son cabinet, le Représentant de l’Onu Habitat région Afrique accompagné du chef du bureau pays Onu Habitat Rdc. Venus présenter le rapport de la dernière Assemblée générale tenue au siège du bureau à Nairobi au Kenya, ces hôtes de Pius Muabilu ont abordé plusieurs autres sujets liés au secteur avec le patron de l’habitat congolais. Il s’agit notamment de l’évaluation de la politique de l’habitat en Rdc, le partenariat visant à promouvoir l’urbanisation, la résilience et l’habitat décent. Au nom de l’Onu Habitat, Oumar Sylla a salué les différentes réformes et a rassuré son appui pour la formalisation des structures récemment mises en place sous le leadership de Pius Muabilu.

Le responsable régional de l’Onu/Habitat pour l’Afrique M. Oumar Sylla a été l’hôte du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala, ce jeudi 20 juillet 2023. Les deux personnalités ont passé en revue différentes questions liées au partenariat entre le Gouvernement congolais et l’Onu/habitat, notamment l’état des lieux de la problématique de l’urbanisation, de l’habitat et de la résilience des villes de la RD Congo. Le Directeur régional du bureau de l’Onu/habitat pour l’Afrique, en séjour officiel à Kinshasa, a eu l’occasion de féliciter les autorités congolaises, en l’occurrence le Warrior Pius Muabilu Mbayu Mukala, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour les avancées significatives telles qu’enregistrées dans le secteur urbain.

“ONU/Habitat qui est l’agence des nations unies chargée des questions d’urbanisation vient de compléter son Assemblée générale à Nairobi, et à l’issue de l’Assemblée générale, il y a beaucoup de résolutions qui ont été prises et promues par les États africains. L’objectif de cette audience c’était de venir présenter au ministre de l’Urbanisme, les résultats de cette Assemblée, mais aussi passer en revue le partenariat entre l’Onu/habitat et le Gouvernement de la RDC, sur des questions d’urbanisation. Un autre élément aussi fondamental de ce programme pays qu’on a discuté avec le ministre, c’est la question de la planification urbaine. Parce que pendant que les villes s’agrandissent, la population augmente. Il est bien d’avoir aussi un processus de planification adéquate qui accompagne les villes et les municipalités, mais sans compter aussi la question de changement climatique.

L’autre élément, c’est la question des logements, le financement des logements sachant que la RDC est maintenant membre du conseil d’administration de Shelter-Afrique, je pense qu’il est bien qu’on puisse voir les politiques, voir les différentes formes de financement qui peuvent avantager la République Démocratique du Congo. Mettre tout ça dans le contexte de la résilience urbaine. On a vu que les villes font de plus en plus face au changement climatique, à des effets, et qui demandent la mise en place des stratégies mais aussi repenser la manière dont nous gouvernons nos villes, mais aussi la manière dont nous occupons les espaces dans les différentes villes de la RDC”, a fait savoir à la presse l’hôte du ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala, à l’issue de l’audience qui lui a été accordée.

Saluer les efforts

Le Directeur-Afrique de l’Onu/habitat a vivement salué les efforts fournis par les autorités congolaises quant aux réformes visant à révolutionner le secteur de l’urbanisme, construction et habitat en RD Congo.

“Nous ne pouvons que saluer les efforts, la volonté politique et la dynamique qu’on a vue avec son excellence Monsieur Tshisekedi, dans la réforme et dans l’innovation apportée. C’est dans l’avantage du pays d’aller dans cette direction. Quand on a un bon secteur des logements, on a beaucoup d’avantages. Pour nous ONU/Habitat, le logement ce n’est pas seulement le toit, mais toute la chaîne de valeurs qui est derrière en termes de création d’emplois, en termes de formation, mais aussi en termes de génération de fiscalité locale. Malheureusement en Afrique, on est un peu en retard dans cette perception du logement, c’est pour ça je me dis que cette dynamique politique peut être un moteur de croissance économique pour le pays mais aussi résoudre beaucoup de problèmes pour les jeunes.  Pour cela, il faut aussi qu’on pense à la mise en place des politiques pour créer tant soit peu une cohérence dans le secteur des logements. Penser à la mise en place d’une politique des logements qui fédère tous les efforts. Il y a d’autres secteurs qui interviennent, le secteur de l’industrie, le secteur des bâtiments, des infrastructures, il faut avoir cette vision holistique de la démarche politique”, a ajouté M. Ousmane Sylla.

Et de conclure ses propos en affirmant que l’ONU/habitat est très enchanté d’appuyer tous ces efforts. “Demain, on aura une réunion avec toutes ces structures pour voir réellement quel appui, l’Onu/habitat peut donner pour la formalisation et la mise en place de ces nouvelles institutions. Encore une fois, nous tenons à remercier et à féliciter le Gouvernement de la République Démocratique du Congo pour ces avancées que nous sommes en train de voir dans le secteur urbain. Il y a aussi Kin-Elenda au niveau du ministère des infrastructures qui fait un travail remarquable. Je pense que c’est la bonne direction qu’il faut prendre pour vraiment rendre ces villes attractives mais aussi améliorer les conditions de vie des populations dans les villes et dans les centres urbains”.

L’Avenir




A l’Institut agricole de Mombele : Félix Tshisekedi pose la première pierre de la construction du Centre de ressources Musala

Le Président Félix Tshisekedi a procédé, ce jeudi, au lancement officiel des travaux de construction de la cité des métiers dénommée « Musala », située à l’Institut agricole de Mombele dans la commune de Limete. Dans son allocution, la ministre de la formation professionnelle a exprimé sa gratitude au Président de la République pour son appui à cette initiative qui traduit son engagement à réduire le taux de chômage en RDC et promouvoir l’entrepreneuriat. Pour M. Johan Indekeu, Ambassadeur de Belgique en RDC, ce projet pour les jeunes est en harmonie avec la vision du Chef de l’État qui vise à valoriser le potentiel de la jeunesse congolaise.

Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a procédé, ce jeudi 20 juillet 2023, au lancement officiel des travaux de  construction de la cité des métiers “Musala”  situé à l’Institut Agricole de Mombele dans la commune de Limete à Kinshasa.

Cette cité est un don du Royaume de Belgique au peuple congolais à travers l’agence belge de développement (ENABEL). Elle va contribuer à préparer l’avenir professionnel de la population congolaise en général et de la jeunesse en particulier.

A cette occasion, indique une dépêche du service de presse de la présidence de la République, la ministre de la Formation professionnelle et métiers, Mme Antoinette Kipulu a rendu un vibrant hommage au Chef de l’État Félix Tshisekedi, porteur politique de cette initiative qui s’inscrit dans le cadre du projet “Kin emploi”; un programme salutaire qui apporte, en collaboration avec son ministère, un appui au développement de l’employabilité et l’entrepreneuriat à Kinshasa.

La ministre Kipulu a fait savoir que ce projet a la vision d’accompagner près de 5000 jeunes kinois dont 2500 à l’employabilité d’ici 2025. Pour ce faire, il est prévu la mise sur pied d’un dispositif pédagogique, technique et numérique pour rendre plus pratique la formation dispensée.

Trois filières principales, poursuit Mme la ministre, seront développées notamment la transformation,  l’agroalimentaire et l’apprentissage numérique dédié à la promotion agricole. Mais aussi une série des filières y sera proposée selon les besoins spécifiques de la ville de Kinshasa.

La cité des métiers de Mombele, sera le centre de ce label international en République démocratique du Congo. Dans le programme du ministère de la Formation professionnelle et métiers, quatre autres cités des métiers verront le jour dans les quatre zones linguistiques de la RDC.

Cet ouvrage dont le Président de la République a posé la première pierre sera complémentaire et sans interférence dans ses attributions. Avec son coût estimé à 10.000.000 d’Euros, le projet Kin emploi avec son centre de ressource Musala devrait aider la capitale congolaise à diminuer le taux de chômage des jeunes de 15 à 25 ans dont 50% sont des femmes.

Le Choix du quartier Mombele, a dévoilé la ministre Kipulu, est évocateur et historique. C’est sur ce site qu’il était érigé, depuis 1959 par le Royaume de Belgique, l’école cycle court des moniteurs agricoles. Ce site a l’avantage d’être stratégique car, situé à la rencontre de quatre communes (Limete, Ngaba, Makala et Kalamu); confrontées aux mêmes fléaux à savoir l’alcoolisme, la drogue, la prostitution, le banditisme, etc.

Elle a, pour terminer, exprimé sa gratitude et celle des cadres et agents de son ministère au Président Félix Tshisekedi pour son appui à cette initiative qui traduit sa vision et son engagement personnel pour la réduction du taux de chômage, la promotion de l’entrepreneuriat des congolais ainsi que la mobilisation des efforts dans les secteurs à fortes valeurs ajoutées et créateurs d’emplois pour la jeunesse de notre pays.

De son côté, M.  Johan Indekeu, Ambassadeur de Belgique en Rdc a souligné que ce projet pour les jeunes est en harmonie avec la vision du Chef de l’État qui vise à valoriser le potentiel de la jeunesse congolaise. Cette même vision est au cœur leur programme bilatéral 20023-2027 signé en décembre 2022.




Judo : L’entrainement des Masters judokas de la Rdc du dimanche 23 juillet confirmé au Dojo Geda à 8h00

Comme annoncé dans nos colonnes, le secrétariat de l’Association des Masters Judokas de la RDC, confirme la tenue de l’entrainement du dimanche 23 juillet 2023  à 8h00 au Dojo Geda, club situé dans l’enceinte de la Paroisse Saint Raphaël, commune de Limete 1ère Rue.

Il est à noter :

1.Le respect de l’heure est de rigueur

2.Chacun devra se munir de sa cotisation mensuelle.

Antoine Bolia




Volley-ball : Dix nations inscrites à la 21è édition du championnat d’Afrique des Nations Dames Cameroun/2023

A quelques jours (une vingtaine) de la tenue effective de la 21è édition du championnat d’Afrique des Nations Dames Cameroun/2023, seulement dix ont pris leur inscription. Cependant, il reste leur confirmation.

Il s’agit de nations suivantes :

  1. Cameroun, pays hôte
  2. Burkina Faso
  3. Burundi
  4. RDC
  5. Côte D’Ivoire
  6. Kenya
  7. Lesotho
  8. Mali
  9. Maroc
  10. Tunisie

Antoine Bolia

 

 




Volley-ball : L’Egypte confirme l’organisation du championnat d’Afrique des Nations messieurs

L’Egypte confirme l’organisation du championnat d’Afrique des Nations de volley-ball messieurs sur son sol. A cet effet, des invitations officielles sont lancées à toutes les nations ayant pris l’engagement de participer à ce grand rendez-vous de la balle au filet.

La compétition est prévue du 01 au 14/09/2023 au Caire, capitale de l’Egypte. Plusieurs pays sont attendus dont la RDC. La Fédération de volley-ball du Congo a bel et bien reçu son invitation.

La fédération hôte a élaboré le programme par l’entremise de M. Yasser Kamar, son président.

1/09/2023 : Arrivée des délégations au Caire

2/09/2023 : Réunions préliminaires

Du 03 au 13/09/2023 : Compétition

14/09/2023 : Retour des délégations

Antoine Bolia 




En prévision du championnat du monde Séoul 2023 : Ce qu’a été la 10è séance de préparation des Léopards/ Taekwondo/ITF au stade des Martyrs mardi 18 juillet

Comme prévu, les Léopards de taekwondo ITF ont eu leur 10è séance d’entrainement en prévision du championnat du monde prévu en septembre prochain à Séoul, le mardi 18 juillet 2023 au dojang national situé à l’entrée 9, stade des martyrs.

Sous la direction technique du coach titulaire Me Coco Bosobi et son adjoint Irvin Patrick Mvemba Kuvela, le programme de cette séance de mardi était axée sur :

-la mise en train par des exercices d’échauffement basés sur des exercices d’assouplissement

-les exercices sur les STEPS pratiqués seul et par après  contre un adversaire en vue de mieux cerner la réalité dans le combat

-les attaques de pieds en demi-cercle et circulaires avec cible raquette (MIT)

-les attaques de poings directs et les FLY avec cible

Et au finish, des combats avec sparings partners en deux rounds de deux minutes et une pause d’une minute.

La fin de l’entrainement est intervenue avec frappe sur cible avec les attaques des membres supérieurs, à savoir : les coups de poing.

La sélection nationale était honorée par la visite mardi 18 juillet dernier, de Me Mianitse Serge, secrétaire exécutif de la Ligue de Taekwondo ITF de Kinshasa.

La prochaine séance d’entrainement des Léopards/ITF est fixée ce jeudi 20 juillet 2023 sur le même lieu au dojang national situé à l’entrée 9, stade des martyrs.

Antoine Bolia




Rugby : La Ligue de Kinshasa dévoile le calendrier de la 3è journée

La Ligue de Rugby de Kinshasa ‘’Liprukin’’ a décidé de jouer ses rencontres de la 3è journée au terrain de l’IPG (voir avenue Shaumba), ce samedi 22 juillet 2023 à 14h00.

D’aucuns peuvent noter que c’est suite au désagrément causé par la municipalité de Lemba pour l’utilisation de terrain des Jeux GD à son profit, alors qu’elle (Liprukin) s’est acquittée proprement de son devoir comme il le fallait, qu’elle avait opté pour le lieu de la compétition.

Le président de la Liprukin, le Colonel Jean de Dieu Pita a dévoilé le calendrier des rencontres de ce samedi 22 juillet 2023.

Lieu : Terrain IPG (Avenue Shaumba)

Heure : 14 heures à 16h00

1er match Panthère vs Casque Bleu :

2è match : Source de Stars vs Lukunga :

3è match : Les Elus vs Police :

N.B : Casque Bleu vs Source des Stars (match en retard de la 2è journée est aussi prévu).

Antoine Bolia




Judo : La Conaju invite ses commissions spécialisées à une rencontre samedi 22 juillet

Par un communiqué parvenu à notre rédaction, la Coordination Nationale des Activités de Judo en RDC invite les membres de toutes ses commissions spécialisées à une rencontre, le samedi 22 juillet 2023 à 10h00 au siège de la Conaju.

A signaler que juste après la rencontre, une descente sera effectuée au nouveau Gymnase de judo situé au Stade Tata Raphaël.

N.B : Tenue exigée Judogi.

Antoine Bolia