La Rumba pas retenue parmi les disciplines des 9è jeux de la Francophonie

Au cours de cet échange avec la presse, nombreux ont exprimé leur mécontentement de voir que la Rumba n’a pas été retenue parmi les disciplines à l’occasion de cette 9ème édition des jeux de la Francophonie. C’est ainsi que la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Furaha Katungu a regretté le fait que la Rumba ne soit pas retenue parmi les disciplines définies par le comité international des jeux.

« Nous sommes en train de voir comment on peut faire participer les artistes congolais pour la mobilisation de la population congolaise à venir soutenir les athlètes et les artistes. C’est de cette manière-là que nous pensons faire participer nos artistes », dit-elle, avant de préciser que quand j’ai participé à la répétition de la chanson, celle qui a été sélectionnée, c’est pratiquement la rumba.

Elle utilise le corps pour s’exprimer, même si c’est la chanson qui explique mieux ce que nous avons comme valeurs culturelles. Pour ce qui est des jeux d’animation et de mobilisation, le comité organisateur et la communication savent que nous devons mobiliser avec ce que nous avons, la rumba, les sapeurs, tous les artistes qui contribuent à notre gaité, à notre joie.

« C’est vrai qu’on ne va pas satisfaire à toutes les demandes, nous nous soumettons aux critériums prévus. Si nous organisons des choses et ajoutons ce qui n’est pas prévu, nous risquons d’être disqualifiés. Ce ne pas seulement au Congo qu’on les organise et ce sont les mêmes critères qu’on utilise partout ailleurs », affirme-t-elle.

Par rapport aux espaces, pour les ateliers comme galeries, ça sera au Musée et à l’Académie des beaux-arts. Ceux qui ont des œuvres peuvent les apprêter pour que la commercialisation soit possible. Nous nous apprêtons pour montrer au monde ce qui se fait le mieux

ici.




« Il n’y a pas eu de préférence dans le choix des artistes » (Catherine Furaha) 

Réagissant à une question relative à la sélection des artistes, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Furaha Katungu a expliqué que les jeux de la Francophonie sont différents d’autres jeux. Ce sont des jeux qui ont comme base, des critères pour la participation. « C’est depuis 2019 que nous avons signé le cahier des charges et il y avait tous les critères de présélection et de sélection déjà établis par le comité international des jeux », note-t-il.

Et d’affirmer que nous avons informé à la communauté nationale, nous avons donné le site et le numéro pour communiquer aux gens de participer. Ceux qui étaient intéressés, ont participé. Toutes les informations étaient sur www.fef2022-preparationrdc.org. Il y a des gens qui ont postulé.

A Kinshasa, informe-t-il, il y a eu 300 candidatures, comparativement aux provinces. « Nous avons 15 provinces qui ont participé et ce, suite peut-être à la connectivité à l’internet ou le problème d’électricité. C’est à Kinshasa où il y a eu beaucoup de candidats. Les gens sont passés par le casting et c’était au niveau de l’Académie des beaux-arts. Les gens qui ont été retenus étaient présélectionnés, avant d’être sélectionnés », dit-elle.

Disons que la liste définitive des artistes est sortie en février 2023. Cette liste a aussi été publiée dans le même site. La ministre tranche qu’il n’y pas de préférence. L’objectif était de donner à tout le monde la chance de participer et de suivre les critères qui sont déjà préétablis. La Rdc n’a rien fixée, surtout que c’est la 9ème édition et ils ont déjà été organisés ailleurs. Il y a des disciplines qui ont 5 à 8 critères et c’est question de lire et de s’intéresser.




« Les infrastructures sont prêtes à accueillir les athlètes et les artistes » (Isidore Kwandja)

Ce briefing qui a abordé l’aspect culturel des jeux de la Francophonie, a connu la participation du Directeur du Comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo, qui a expliqué comment la journée de ce jeudi était dédiée à la descente sur les différents sites.

« Nous étions ici au stade des Martyrs, nous sommes allés au stade Tata Raphael, nous sommes montés l’Unikin où nous avons visité les infrastructures avec les ambassadeurs membres de la Francophonie. Le constat a été largement positif. Les infrastructures sont prêtes à accueillir les athlètes et les artistes », affirme-t-il.

Et de poursuivre que si on nous a accordé l’organisation des 9è jeux de la Francophonie, c’était en particulier parce que nous avions toutes les infrastructures pour organiser le volet culturel. Parmi les infrastructures, il y a le Palais du peuple, le Musée, l’Académie des beaux-arts, l’Echangeur de Limete, le Centre Wallonie Bruxelles, l’Institut français.

C’est vous dire que nous avons suffisamment d’infrastructures. Vous savez que dans le domaine de la culture, la Rdc est un leader africain et même mondial, parce que nous avons sorti des artistes qui ont fait la fierté en Afrique, voir dans le monde. Nous pouvons être fiers de cela. Nous croyons que nos artistes vont rafler beaucoup de médailles. Nous viendrons régulièrement pour vous donner les préparatifs d’accueil.

Pour le Directeur du Comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo, les résidences universitaires sont prêtes pour accueillir les athlètes qui arrivent déjà. « Nous avons à peu-près une dizaine des pays qui sont déjà là, tous les autres pays qui arriveront à partir du 23 juillet. C’est ce jour que nous allons ouvrir officiellement les activités à l’Université de Kinshasa, ils vont commencer les entrainements parce qu’ils doivent visiter différents sites, le 28 juillet, ça sera la grande cérémonie d’ouverture », dit-il.

Il a informé que les membres du comité de pilotage ont eu l’occasion de visionner ce que sera la cérémonie d’ouverture. « J’invite les Congolais à venir vivre cette cérémonie qui sera grandiose, une occasion pour présenter la richesse de notre pays. On est parti de nos mines, de nos forêts, de nos rivières et les personnalités qui ont marché le pays », souligne-t-il.

De son côté, le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya explique pour ceux qui étaient là le matin, qu’on ne pouvait pas filmer le stade des Martyrs, parce que la mise en place est déjà faite, il y a des répétions qui se font. Il a promis que ça sera un spectacle son et lumière que vous n’avez pas encore vu. Il a précisé que ce briefing se fait au stade des Martyrs où la télévision nationale capte le signal à travers la fibre optique. « C’était le défi de nous mettre au diapason du numérique », pense-t-il.




Francophonie/Culture : La Rdc a souscrit pour 11 disciplines (Catherine Furaha Katungu)

A quelques jours du début des jeux de la Francophonie, une délégation des ambassadeurs francophones a fait le tour de tous les sites où vont s’organiser les jeux de la Francophonie. Du stade des Martyrs en passant par le stade Tata Raphaël et l’Université de Kinshasa, tout le monde a apprécié la détermination du Gouvernement à offrir des jeux de solidarité et d’unité aux Congolais et au monde.

Tout juste après cette visite, un briefing presse a été convoqué dans la soirée du jeudi 20 juillet 2023 à 20h00 sur le site des Jeux de la Francophonie au stade des Martyrs de Kinshasa, où la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Furaha Katungu a été invitée par le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe pour donner des précisions sur le plan culturel. C’était ensemble avec le Directeur du Comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo.

Abordant le thème central : « Kinshasa prête pour les neuvièmes Jeux de la Francophonie, volet culturel», la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Furaha Katungu s’est dite très émerveillée de voir que la question intéresse beaucoup de gens. Les jeux ont commencé parce que l’appropriation est déjà effective.

Mais qu’est-ce que nous sommes en train de préparer pour les jeux de la Francophonie, nous de la culture ? Elle a répondu que c’est depuis 2019 qu’il y a eu un cahier des charges signé entre la Rdc et le comité international des jeux. « Nous avons souscrit pour 11 disciplines prévues dans l’organisation des jeux de la Francophonie. Il s’agit de la chanson, la danse de création (qui est la danse de scène qui se passe dans une salle(, comptes et compteurs, la peinture, la sculpture et l’installation (qui est cette sculpture qui se passe dans un espace de création), la photographie, la danse Hip Hop (la danse de rues), jonglerie avec ballon, marionnettes géantes, la création numérique et la littérature nouvelle (littérature d’actualité où on fait les récits très brefs) », explique-t-elle.

Et d’ajouter que les 11 disciplines sont en marche chez nous. Nous sommes reconnus dans le monde comme un pays caractérisé par la danse, la musique. Mais nous avons souscrit pour les 11 disciplines parce que nous voulons montrer au monde notre capacité, nos différents talents et montrer que nous avons ce qu’il faut vendre au monde.

En dehors de la danse et la musique, ajoute-t-elle, nous avons des talents et le monde ne sera pas déçu. Nous nous sommes préparés, car c’est depuis 2019 qu’il y a eu la sélection. On n’a pas à avoir peur, nous devons garder nos apaisements.




*RPDC; «Article 6; Conditions d’utilisation des armes nucléaires; La RPDC utilise ses armes nucléaires dans les cas où … »* 

Voici un communiqué (20/07/2023) de presse du Général KANG Sun Nam, Ministre de la Défense Nationale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’État de la RPDC, NDLR), qui se lit comme suit;

 

Ce 18 juillet malgré les avertissements réitérés de notre RPDC et les graves préoccupations de la Communauté internationale, s’est tenue une réunion du NCG (ou Nuclear Consultative Group ou Groupe Consultatif Nucléaire) pour conspirer au plan de l’utilisation d’armes nucléaires contre notre Etat, cela entre;

• les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s après leur fiasco d’agression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR)

• la bande des Traîtres (à toute la Nation coréenne) de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée, qui désigne la Corée du Sud et qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en apparence seulement en 1948 par les USA qui avaient divisé la Péninsule coréenne pour mieux régner, NDLR).

 

En particulier, ces ennemis ont amené, le même jour à la Base d’opérations navales (en service depuis 2007, NDLR) du Port Busan, l’USS Kentucky SSBN-737 (en service depuis 1991, NDLR), l’un de leurs SNLE (ou sous-marin nucléaire lanceur d’engins) de classe Ohio (long de 170m, équipé des ICBM Trident II D5 d’une portée maximale de plus de 12.000km pouvant contenir jusqu’à 8 têtes nucléaires, d’une vitesse de 46km/h ayant un déplacement de 19.000t et transportant les torpilles MK-48, NDLR) de l’USMC (US Marine Corps); ce qui est un acte de menaces nucléaires les plus directes à notre RPDC à travers le déploiement de leurs armes nucléaires stratégiques pour la 1ère fois depuis une quarantaine dannées (1981) sur la Péninsule coréenne. Cela montre que;

• le scénario US d’une attaque nucléaire contre la RPDC et sa mise en œuvre sont entrés dans une phase la plus critique de visualisation et de systématisation

• la phase d’un affrontement militaire sur la Péninsule coréenne est apparue comme une réalité dangereuse au-delà de toutes sortes d’hypothèse et de présomption.

 

Parmi les 9 Etats dotées d’armes nucléaires (Russie; 6.255, USA; 5.550, Chine; 350, France; 290, G-B; 225, Pakistan; 165, Inde; 156, Israël; 90, RPDC; quelques dizaines, NDLR), les USA sont le seul Pays qui ait ouvertement pris pour politique d’utiliser ses armes nucléaires contre un Pays spécialement désigné; à la lumière de ce seul fait-ci, personne ne pourra nier la gravité et la dangerosité de l’environnement sécuritaire auquel est confrontée la RPDC.

 

Les USA et les Traîtres de la ROK sont en train de faire une large publicité du déploiement (en Corée du Sud; DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner, une fois de plus depuis plus d’un an, son côté Nord – RPDC – comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR) de gigantesques armes nucléaires stratégiques des USA. Nous savons, correctement, pourquoi de telles armes se sont retrouvées sur la Péninsule coréenne et d’où elles viennent.

 

Alors que les USA et les malfaiteurs de la ROK ont dépassé la Ligne Rouge dans leur hystérie militaire, il est temps, pour notre RPDC aussi, de clarifier, une fois de plus, le choix de ses actions et l’orientation de sa riposte. La situation de la sécurité militaire dans la Péninsule coréenne, qui a subi un changement fondamental en raison des agissements militaires imprudents des USA et de ses partisans, indique, plus clairement, quelle mission les armes nucléaires de notre RPDC devraient accomplir.

 

Par mon communiqué-ci, je rappelle aux Autorités militaires US que la visibilité croissante du déploiement du sous-marin nucléaire stratégique et d’autres avoirs stratégiques peut relever des conditions d’utilisation des armes nucléaires spécifiées dans la Loi (08/09/2022 promulguée par l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC et constituée des 11 articles détaillés minutieusement, NDLR) sur la Politique des Forces Nucléaires de la RPDC, dont la doctrine (Article 6, Alinéa 1) permet l’exécution des procédures d’action nécessaires au cas où une attaque nucléaire est lancée contre notre Etat ou s’il est jugé que l’utilisation d’armes nucléaires contre celui-ci est imminente.

 

L’US Army devrait se rendre compte que ses avoirs stratégiques sont entrés dans des Eaux extrêmement dangereuses. Je mets sérieusement en garde, une fois de plus, les USA et la bande des malfaiteurs militaires de la ROK vantant audacieusement la «fin du Régime» de notre Etat. Pour les USA et la ROK, toute utilisation de leurs forces militaires contre la RPDC sera leur choix le plus misérable par lequel ils n’auront aucune possibilité même de penser à leur existence respective.

 

Tout en dissuadant et en repoussant, complètement, les folles manœuvres des USA et de leurs acolytes visant à utiliser des armes nucléaires sur la Péninsule coréenne, les forces armées de la RPDC accompliront, de manière responsable, leur mission importante de;

• défendre la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale (la réunification de la Patrie; le désir suprême de toute la Nation coréenne depuis 1945, NDLR) et les intérêts fondamentaux du Pays

• prévenir une guerre nucléaire dans la Péninsule coréenne et dans la Région de l’Asie du Nord-Est.




Coopération sino-algérienne : Une volonté commune d’aller de l’avant sur les chantiers du développement    

La visite d’État en Chine de cinq jours du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui s’achève ce vendredi 21 juillet 2023, a été l’occasion pour les deux pays de saluer les 65 années de coopération fructueuse et de réaffirmer leur soutien réciproque dans toutes les épreuves. Le président chinois Xi Jinping et son hôte algérien sont convenus que les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays, au regard de leur exemplarité, doivent s’enraciner davantage dans une communauté de vision au bénéfice des deux peuples. Au cours de leur entrevue, les deux chefs d’État se sont félicités de l’indéfectible solidarité mutuelle durant ces 65 ans de cheminement sans faille.

L’engagement a été pris pour consolider la coopération bilatérale dans ses différents axes, notamment. Pour concrétiser cela, le président Xi et son homologue algérien ont signé plusieurs documents de coopération bilatérale dans les domaines de l’agriculture, des transports, des sciences et technologies, des télécommunications, du développement urbain durable, du commerce, de l’aérospatiale, de l’inspection et de la quarantaine, de l’énergie, de l’éducation et des sports. Dans le même registre, le président algérien a réitéré la volonté de son pays de participer activement à l’Initiative « la Ceinture et la Route » et d’approfondir le partenariat stratégique global entre les deux pays. En clair, Alger veut compter sur son premier partenaire économique et commercial qu’est la Chine pour mettre en œuvre son vaste chantier de développement économique et social dans divers secteurs. Une position que Beijing apprécie positivement et entend soutenir convenablement.

Abdelmadjid Tebboune a rassuré les investisseurs chinois à s’intéresser à son pays d’autant plus que tout est mis en œuvre pour leur offrir un environnement propice aux investissements. Au-delà des enjeux économiques et commerciaux, il pense que les deux peuples ont intérêt à mieux se connaître, d’où son invitation aux touristes chinois à privilégier la destination Algérie. Pour sa part, le président chinois Xi Jinping a précisé que la Chine va travailler avec l’Algérie pour faire avancer l’amitié de longue date et réaliser des progrès plus importants dans le partenariat stratégique global Chine-Algérie.

Au plan multilatéral, le président Xi entend coopérer avec l’Algérie de façon étroite pour faire avancer les grandes décisions prises respectivement lors du Sommet Chine-pays arabes et de celui du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). Il est impératif de mettre en œuvre les résultats de la conférence de Dakar du FOCAC, afin de bâtir une communauté d’avenir partagé dans la nouvelle ère entre la Chine et les États arabes, et entre la Chine et l’Afrique.

Dans le volet international, l’Algérie a réitéré sa disposition à renforcer la coordination stratégique avec la Chine dans les affaires internationales et régionales dans la mesure où elle soutient que la Chine joue un rôle crucial dans l’équilibre des rapports dans le monde. Selon le président algérien, il y a lieu de reconnaître les efforts de la Chine pour rendre le monde plus ouvert et inclusif et l’ordre international « plus juste et équitable. »

Les entretiens de M. Abdelmadjid Tebboune avec ses hôtes chinois ont eu un seul leitmotiv : inscrire dans la durée la relation de confiance entre la Chine et l’Algérie et se soutenir de manière conséquente dans les efforts quotidiens pour un avenir partagé et radieux pour les peuples.

Faut-il le rappeler, la coopération économique et commerciale sino-algérienne connaît un dynamisme constant depuis plus d’une dizaine d’années. Le commerce bilatéral entre la Chine et l’Algérie a été estimé en 2022 à 7,42 milliards de dollars, selon les données de l’Administration générale des douanes de Chine. La même source indique que le volume des échanges bilatéraux a déjà atteint 4,65 milliards de dollars, au premier semestre 2023, en augmentant de 41,9 %. Les entreprises chinoises sont de plus en plus présentes sur le marché algérien dans divers projets d’envergure. La visite d’État du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, en Chine, au regard de la confiance qui lui a été renouvelée, va certainement accélérer la mise en œuvre d’initiatives dans le cadre du partenariat stratégique global entre les deux pays.

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)




CAF C2: Maniema Union remplace DCMP (Officiel)

C’était prévisible, après le retrait de la licence au Daring Club Motema Pembe, le comité de normalisation (Conor) a repêché la formation de Maniema Union, en vue de représenter la République démocratique du Congo à la prochaine coupe de la confédération.

Tout est parti des sanctions infligées au Dcmp par la Fifa, qui lui reprochait l’insolvabilité dans le respect des contrats de travail avec ses joueurs et notamment son ancien coach Otis Ngoma, toutes ses parties avaient saisi l’instance faîtière du football mondial, la FIFA avait alors donné un délais de 45 jours pour régulariser la situation, chose qui n’a pas été faite et en conséquence, l’équipe était frappée et ne pouvait notamment recruter.

Un peu aidé par les anciens dirigeants de la Fecofa, le Daring avait frauduleusement fait enrôlé quelques joueurs (documents antidatés)

Les verts et blanc de Kinshasa ont été mis en nu par le nouveau comité de normalisation, qui voit mal remettre la licence de la Caf à une équipe frappée par la Fifa pour insolvabilité. Le DCMP est ainsi out pour les prochains interclubs.

Étant parmi les cinq clubs ayant bénéficiés de la licence Caf, Maniema Union a été logiquement repêché.




Sous la houette de la Cour Constitutionnelle, une jurisprudence qui ne peut faire jurisprudence Le Professeur Mampuya tacle la Cour Constitutionnelle

Il a voulu, simplement, que les juristes s’inquiètent du sort de leur discipline si mal famée dans la société. Tout ce qui revient aux juristes, c’est ce à quoi le Professeur Mampuya invite modestement les juristes soucieux du droit, être des lanceurs d’alerte contre un droit dégradé et vilipendé, être engagés à obtenir que cela cesse. Par ailleurs, il invite les juristes à être les derniers naïfs dans le droit, comme le prêtre devrait être le dernier naïf à croire en Dieu quand bien même tout le monde lui aurait tourné le dos.

C’est au Centre CEPAS qu’à lieu ce jeudi 20 juillet 2023, le vernissage du Livre intitulé : « Sous la houlette de la Cour Constitutionnelle, une jurisprudence qui ne peut faire jurisprudence ». Porté sur les fonts baptismaux par le Professeur Jean-Louis Esambo Kangashe, le livre du Professeur Auguste Mamapuya Kanunk’a Tshiabo est édité aux éditions René Descrate et couvre 169 pages.
Devant un pactole de Professeurs des universités de Droit, chercheurs en Droit, avocats et magistrats, ce énième livre vient enrichir l’arsenal juridique dans cet univers de droit où les doctrinaires se disputent le savoir juridique.
Me Kodjo Ndukuma Adjayi, Professeur Associé des Universités, Avocat à la Cour a fait l’économie de cet ouvrage de 169 pages repartis en trois chapitres outre l’introduction. Le Premier chapitre parle du Droit de critiquer la Jurisprudence; le Deuxième chapitre soulève les conditions de la fonction judiciaire et enfin le Chapitre trois évoque les dérives jurisprudentielles.
Ce livre vient susciter débat, un livre provocateur comme l’a dit le Professeur Jean-Louis Esambo et qu’il faudrait s’y attendre à des réactions. Lesquelles réactions doivent venir par les écrits et non par les réseaux sociaux ou de débats à la télévision.
En lisant entre les lignes, tout le monde sait à qui il s’adresse.
Cet ouvrage est Provocateur puisque la jurisprudence qui n’est plus source de droit congolais, fait jaser et suscite polémique et jette en discrédit à la justice congolaise.
La dernière est celle de l’arrêt de la Cour constitutionnelle dans l’affaire Ministère public contre Matata Ponyo et consorts.
A en croire le Professeur Auguste Mampuya, dans cette affaire, il y eut trois arrêts, dont deux émanant de la Cour constitutionnelle encadrant dans le temps le troisième, celui de la Cour de cassation.
“Le premier arrêt de la Cour constitutionnelle est le RP0001 du 15 novembre 2021, par lequel elle se déclarait incompétente pour juger un ancien Premier ministre, affirmant que sa compétence ne concerne que le Premier Ministre en fonction.
A ce sujet, le Professeur Mampuya avoue qu’il n’a pas besoin d’analyser cet arrêt ni même de le commenter. “Toute la suite ayant dépendu de l’interprétation des articles 163 et 164 de la constitution demandée par la Cour de cassation, il s’est limité ici à affirmer que dans son arrêt d’incompétence, la Cour constitutionnelle n’avais pas pu se prononcer sans fournir d’une manière ou d’une autre ce qu’elle entendait par le contenu de ces deux articles.
Ceci dit, les feuilles 14 et 15, on retient que la Cour estime que ces articles 163 et 164 de la constitution concernent le Premier ministre en fonction et que M. Matata Ponyo a cessé d’être Premier ministre, s’alignant ainsi sur l’argumentation, simple et séduisante, de la défense toute imbibée par le charme débonnaire du doyen Nyabirungu
La Cour de cassation se livre à un exercice incompréhensible
Le Professeur note qu’après l’arrêt RP 0001 de la Cour constitutionnelle, par lequel elle se déclarait incompétente pour juger un ancien Premier Ministre, la Cour de cassation fut saisie pour, malgré tout, et à cause de l’incompétence déclarée du juge constitutionnel, juger l’ancien Premier ministre. “Ce qui nous intéresse ici, c’est uniquement la circonstance que par son arrêt RP09/CR, la Cour de cassation ne s’est prononcée que sur les exceptions soulevées par l’inculpé contestant la compétence de la Cour à le juger, ainsi que la recevabilité de l’action du Ministère public. Pour ce faire, je n’ai pas besoin de tenir compte de l’arrêt d’incompétence de la Cour constitutionnelle ni, encore moins, des faits reprochés à M. Matata Ponyo, faits que du reste j’ignore et dont je n’ai pas le moindre besoin pour examiner et apprécier cet arrêt de la Cour de cassation; je ne m’y référerai donc pas”, a-t-il précisé dans son ouvrage.
Ceci justifie cela dans son ouvrage, qu’il est difficile de comprendre la décision de la Cour, dont l’unique point du dispositif dit qu’elle sursoit de statuer dans cette cause et saisit la Cour constitutionnelle.
Néanmoins, ajoute-t-il, que les paragraphes qui précèdent le dispositif devraient expliquer la démarche du juge qui le conduit aux décisions figurant dans le dispositif; ils doivent exposer la motivation du dispositif, consistant à analyser juridiquement les moyens juridiques avancés par les parties, le Ministère public et le défenseur, et justifiant pourquoi le juge rejette tels arguments en retenant tels autres et comment elle construit son propre raisonnement et justifie sa propre décision.
Dans ce sens, la Cour de cassation aurait dû dans ce cas examiner l’exception telle que l’a formulée la défense et expliquer pourquoi elle accepte ou rejette cette exception. “Avec la conséquence qu’en cas de rejet, le procès reprendrait pour examiner dans le fond les faits reprochés à M. Matata, les infractions alléguées contre lui, tandis qu’en cas d’acceptation que l’exception est fondée, la Cour de cassation aurait dû mettre fin au procès engagé devant elle contre l’ancien Premier Ministre”, précise le Professeur Ordinaire Emérite.
Cet ancien juge ad hoc à la Cour internationale de justice note, qu’au lieu de lire et d’analyser l’exception d’incompétence dans les termes et moyens juridiques du défendeur qui rejetait la compétence de la Cour de cassation à son égard, la Cour se livre à un exercice incompréhensible, sauf à renoncer à le comprendre parce qu’il s’agirait alors d’un véritable miracle dans le sens de la Sainte Bible, un véritable mystère auquel il faut croire sans chercher à comprendre. C’est ce dont, il avait qualifié jadis du triple miracle de Cana.
Il poursuit pour dire, que de fait, le seul paragraphe où la Cour examine l’exception d’incompétence soulevée par le défendeur est celui où elle dit “La Cour de cassation retient que cette exception, mieux cette fin de non-recevoir est en réalité, mieux implicitement, une exception d’inconstitutionnalité réclamant l’application de l’article 162 de la Constitution”.
Pour le Professeur Ordinaire Emérite, c’est un paragraphe tarabiscoté, avec des expressions étrangères au domaine juridiqu en une langue incompréhensible qui fait d’une exception d’incompétence une fin de non-recevoir et en réalité implicitement, une exception d’inconstitutionnalité.
La Cour de cassation commet un détournement de pouvoir ou de prérogative
Poursuivant sa démarche, se référant cette fois-ci aux dispositions procédurales des articles 80 de la Loi organique relative à sa procédure, ainsi qu’à l’article 108 de la Loi organique sur l’organisation et le fonctionnement de la Cour constitutionnelle, la Cour de cassation s’arrête sur les expressions retenues aux articles 163 et 164 de la Constitution, entendu “dans l’exercice de ses fonctions” et “à l’occasion de l’exercice de ses fonctions” s’agissant de faits imputables au Premier ministre, alors que la défense n’en fait nullement le fondement de ses exceptions. “La Cour de cassation, sans doute trouvant ces expression incompréhensibles, sent le besoin de demander à cette haute juridiction de lui donner la portée exacte de ces deux expressions…en ce qui concerne les poursuites engagées actuellement contre le Sénateur Matata Ponyo Mapon Augustin pour les actes posés dans la période om il exerçait effectivement les fonctions de Premier ministre ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions”, a-t-il fait savoir.
Dans cette hypothèse, la Cour manifeste ainsi son intention de saisir la Cour constitutionnelle pour que cette dernière interprète ces deux expressions utilisées par la Constitution. Mais en se référant à l’article 80 de la Loi relative à sa propre procédure et l’article 108 de la Loi portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, dispositions relatives, la première aux infractions alléguées contre des membres du gouvernement autres que le Premier ministre et la seconde aux infractions commises par un Premier ministre en dehors de ses fonctions, on ne voit pas comment ces deux dispositions pourraient fonder le pouvoir pour la Cour de cassation de saisir la Cour Constitutionnelle en interprétation au cours d’une procédure d’exception pré juridictionnelle.
Ainsi dit, l’objet n’est donc plus de saisir la Cour constitutionnelle en inconstitutionnalité mais en interprétation, alors que les articles 163 et 164 avaient déjà fait l’objet d’interprétation par la même Cour constitutionnelle dans son arrêt RP 0001. Or, la Cour de cassation ne peut pas saisir la Cour constitutionnelle en interprétation, suivant les dispositions de l’alinéa 1 de l’article 161 qui dispose “La Cour constitutionnelle connaît des recours en interprétation de la Constitution sur saisine du Président de la République, du Gouvernement, du Président du sénat, du Président de l’Assemblée nationale, d’un dixième des membres de chacune des chambres parlementaires, des gouverneurs de Province et des présidents des Assemblées provinciales. La Cour de cassation n’y est pas citée. C’est de la triche!
Le laxisme jurisprudentiel avait déjà permis à la Cour de cassation, par un véritable détournement de prérogative et par abus de procédure, une voie inédite d’obtenir une interprétation dont la constitution ne lui reconnait par la compétence, en évoquant une inexistante exception d’inconstitutionnalité. “Et ce, parce que, dans une tribune consacrée à l’arrêt RP 09 CR, incapable de l’expliquer par le droit connu, j’appelais le triple miracle de Cana, de la transformation de l’exception d’incompétence en une exception d’inconstitutionnalité qui donnait à la Cour de cassation le droit d’en faire une requête en interprétation devant la Cour constitutionnelle, prérogative que la Constitution ne lui attribue pas.
Ceci dit, en matière pénale c’est le principe de la légalité. Il ny a pas de juge et de juridiction sans la Loi.
Par son arrêt RP 0001, tout est fait et tout est consommé par la Cour constitutionnelle. Il faudrait réécrire une autre constitution pour attribuer l’ancien premier ministre son juge, celle du 18 février 2006 ne lui reconnait pas une juridiction et un juge.
En sus, le Professeur Ordinaire Emérite Mampuya invite le Magistrat au devoir d’ingratitude vis-à-vis des politiques qui ont intégré et prêté le prétoire aux Magistrats. Ces derniers ayant la patate chaude ne savent pas la jeter par terre, mais la mange malgré eux! Ce dont la justice congolaise connait une dérive qui jette le discrédit sur le savoir juridique. Ceci est pour vrai, qu’à la différence du Conseil constitutionnelle français qui est un organe régulateur, la Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo a toutes les matières dans la Constitution qui n’exige que son application stricte et objective.

Pius Romain Rolland




A Mbuela Lodge III : Les syndicalistes suspendent leur participation et exigent le respect des engagements du Gouvernement

Après le lancement officiel des travaux le jeudi 20 juillet par le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, c’est ce vendredi que les travaux de la Commission paritaire Gouvernement – Banc syndical ont débuté avec comme objectif d’évaluer l’addendum au protocole d’accord de Bibwa signé le 21 novembre 2021 entre les deux parties.

Tel que constaté par le ministre de l’EPST lors de son mot d’ouverture, la tâche sera difficile pour la partie gouvernementale qui doit répondre à ses engagements de Mbuela III qui sont restés en suspens jusqu’à ce jour.
Après la première étape, celle de la validation des mandats, la plénière a installé le Bureau qui est composé du ministère du Budget à la présidence, l’Intersyndicale à la première Vice-présidence, la DINACOP à la Deuxième Vice-présidence et les syndicats provinciaux au poste de rapporteur.
Juste après la désignation des membres du Bureau par la plénière, le Président a remercié les différents délégués pour leur disponibilité avant de les appeler à plus de responsabilité pour un atterrissage apaisé.
Avant le lancement des discussions, le syndicaliste Médard Mwenge, Président de la Délégation syndicale de l’EPST, a pris la parole, au nom de ses pairs pour une motion suspendant leur participation aux assises, jusqu’à ce qu’ils aient une réponse favorable à certains préalables.
” Nous ne reprendrons pas ces travaux tant que le gouvernement n’aura pas signé les listings de paie réajustés selon les termes convenus lors de Mbuela III et qui devraient être d’application depuis le mois d’avril dernier “, a-t-il déclaré.
Juste après cette intervention, le Banc syndical a vidé la salle sous le regard médusé de la délégation gouvernementale ainsi que celui du Bureau. Ces syndicalistes promettent de boycotter la rentrée scolaire si le gouvernement ne répond pas en urgence à ses engagements, notamment la majoration de l’enveloppe salariale du sous-secteur qui devrait passer de 19 milliards à 41 milliards dès ce mois de juillet.
” Nous avons constaté que le gouvernement a fait preuve de mauvaise foi et nous expose au niveau de nos bases respectives, nous sommes ici pas pour des discussions mais pour la réalisation des engagements pris autrefois dans cette même salle de Mbuela Lodge en début d’année 2023. Si le gouvernement ne nous signe pas les listings tel que convenu, ne croyez même pas qu’il y aura rentrée scolaire et nos écoles seront fermées pour tout autre activité qui ne cadre pas avec l’enseignement en l’occurrence les élections “, a déclaré le Porte-parole de l’intersyndicale des syndicats de l’EPST, Godefroid Matondo.
En attendant le dénouement heureux, les discussions en interne continuent entre les deux délégations, histoire de trouver des compromis pour consolider la dynamique prise depuis deux ans, celle des rentrées scolaires apaisées et sans interruption.




Quand l’Udps se saborde et mange ses propres parents : Un tyran à l’Udps 

L’auteur de notre et arrestation est bien identifié, c’est bien le Sieur non moins célèbre SGA de l’UDPS de son état bien que n’ayant plus mandat. Celui étant, conformément aux statuts, expiré le 30 Mars 2023.

Tenez ce que disent les statuts l’Udps, seul le Président du parti peut ester en justice (article 23al 2) des statuts. Ce que le Sieur SGA fait est une violation intentionnelle de nos statuts, parce qu’aucun article desdits textes ne lui donne cette compétence (article 24).

L’ignorance est un état animal primaire dont l’instinct est le principal moteur. L’instinct est un mouvement intérieur naturel aux animaux. Il fait agir un homme de façon bestiale, alors il ne recours pas à la réflexion pour accomplir ses actes souvent aveugles.. Dans le cas d’espèce, il conduit à une forte propension, c’est-à-dire à la mégalomane.

Puis-je aussi vous rappeler Sieur SGA que :

Le mandat du Président du Parti UDPS/Tshisekedi est expiré depuis le 31/03/2023 à minuit, ainsi que de tous qui composent la présidence du parti, en l’occurrence le Secrétaire général du parti.

Seuls les organes de base du parti, c’est-à-dire les fédérations, que nous sommes sont permanents (article 41 des statuts)

Nous référant à l’article 19 alinéa 2 des statuts, nous nous sommes organisés en Tiers de fédérations pour élire le nouveau Président pouvant succéder à Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi,,,,,, actuellement Président de la République Démocratique du Congo empêché par la Constitution et dont le mandat au Parti a officiellement pris fin le,31/03/2023 comme dit ci-haut

Vu l’urgence et la nécessité, d’avoir un Président du parti, pour engager l’Udps vis-à-vis de la CENI, en ce moment de dépôt des candidatures, le tiers des fédérations, conformément aux statuts ont convoqué, après avoir constaté le vide juridique au sommet du parti, le deuxième congrès extraordinaire pour élire un nouveau Président du parti Si Kabuya était sage, il aurait facilement déposé, mais vu qu’il a causé beaucoup de préjudice, ainsi combler le vide.

Il est vrai, et nous en sommes conscients, ce montage juridique n’est pas accessible à l’homme-instinct.

Ce processus que le tiers des fédérations a mené des mains de maître a été transparent, car le SGA a été informé à chaque étape, les accusés faisant foi.

Le Sieur Secrétaire général adjoint, se sers de ses affidés dans les services régaliens du pouvoir pour faire arrêter la crème du parti. Cela ne sert pas le régime en place accusé à tort ou à raison de tordre les droits humains. Bientôt nous allons accueillir les jeux dits de la francophonie, il n’est pas bon de prêter flanc à nos détracteurs.

Votre usage illégal des services régaliens de l’Etat pour brimer les autres discrédite le pouvoir et le parti et nuit à votre modeste personne et sûrement les autres ne manqueront aucune occasion de vous demander un jour de compte.

Tout conflit au sein du parti, devra trouver solution à l’interne. La force est à la loi. ‘Aujourd’hui, Mwana Bute, fils ainé du pouvoir, la loi est dans votre main, vous en usez et vous en abusez à votre gré. Nous avons été avec votre papa Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, notre maître d’heureuse mémoire, avec lui nous avons déboulonné, les pires dictatures. Où étiez-vous à cette époque ? Aujourd’hui, après vous avoir conduit au sommet du pouvoir, vous nous jetez en prison comme des vulgaires.

Demain nous nous souviendrons de vos agissements.

Comme des roseaux, nous ne cèderons pas. Nous avons des familles et des enfants plus âgés que vous, ils ne resteront pas bras croisés, demain si la justice change des méthodes comme le souhaite le Président de la République.

Dr Tambwe Mbuyi Manu, Combattant historique, Haut cadre de l’Udps