Sahara: Saint-Vincent-et-les-Grenadines réaffirme que le plan d’autonomie est l'”unique solution”

Saint-Vincent-et-les-Grenadines a réaffirmé son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc, en soulignant que le plan d’autonomie présenté par le Royaume est « une unique solution » pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara.

Cette position a été exprimée dans un communiqué conjoint rendu public au terme des entretiens qui ont eu lieu, vendredi à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves, en visite de travail dans le Royaume.

Dans ce cadre, M. Gonsalves a salué l’attachement du Maroc au processus politique mené sous l’égide des Nations Unies, ainsi que la pleine coopération du Royaume avec le Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel pour le Sahara, Staffan de Mistura.

Il a également salué les efforts déployés par l’ONU, en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable au conflit régional autour du Sahara.

Selon le communiqué conjoint, M. Bourita a informé le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines des derniers développements de la question du Sahara marocain, en réitérant l’engagement du Royaume au processus politique en cours en vue d’aboutir à un règlement juste et définitif à ce conflit artificiel.

Au cours de sa visite au Maroc, M. Gonsalves s’est notamment entretenu avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch et le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi El Alami.

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Reconnaissance du Sahara marocain par Israël: Alger ne retient plus sa haine

Si l’on s’en tient aux lamentations du ministère algérien des Affaires étrangères qui s’est pourvu en un brûlot de communiqué, la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara par Israël ne serait qu’une « fuite en avant ». L’Algérie continue de scruter toute l’actualité marocaine et la commenter à chaque occasion qui se présente. Pourtant, dans les faits, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc.

Littéralement le document affirme que “l’Algérie a pris connaissance de l’annonce par les autorités marocaines de la reconnaissance par Israël de la souveraineté marocaine sur ses territoires du Sahara. Cet acte, qui émane d’une autorité d’occupation au registre noir en matière de violation de la législation et de la légalité internationales, constitue une autre étape dans la série de manœuvres et de la politique de fuite en avant » du Maroc qu’elle qualifie d’ »occupant » de ses propres terres récupérées légalement grâce aux Accords de Madrid il y plus de 40 ans.

Le régime militaire oublie que c’est lui qui occupe des territoires marocains depuis son indépendance et où il a justement fait loger le groupe séparatiste terroriste du polisario.

Pour le régime des séniles d’Alger cette décision s’inscrit comme « une provocation et un acte illégal qui viole le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ». Tiens ! parlons-en des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. A ce petit jeu-là, c’est bien Alger instigatrice par excellence de ce conflit et qui se dit ne pas en être concerné, et qui refuse de s’y soumettre en rejetant le processus des tables rondes entre autres, ce qui constitue une violation des résolutions du Conseil de sécurité, sans oublier que pour l’Algérie, l’Etat d’Israel n’existerait pas et ne serait pas un pays reconnu par l’ONU.

Il semble intéressant de relever que l’Algérie saute au plafond à chaque décision souveraine du Maroc ou d’un autre pays, ou actualité bilatérale au sujet du Sahara. C’est dire à quel point l’Algérie est empêtrée jusqu’au cou dans ce dossier et est la seule deuxième partie au conflit.

Cela dit, après le ministère algérien des Affaires étrangères, voilà qu’une autre voix soumise au diktat des deux séniles du coin, celle de l’ancien ambassadeur d’Algérie à Madrid, rappelé par “hugh j’ai dit“ qui s’élève et se rappelle au bon souvenir de la diplomatie algérienne. Abdelaziz Rahabi affirme que le projet de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur son Sahara était « programmé par les trois parties Etats-Unis, Maroc, Israël parce qu’il participe d’une doctrine belliqueuse et expansionniste traditionnelle de ces trois pays au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ».

Pour sa part la milice séparatiste du polisario a qualifié la décision d’Israël de « nulle et non avenue ». Il a fustigé des « manœuvres subversives conjointes, sécuritaires et militaires, visant à déstabiliser la région nord-africaine et le Sahel ». Si au Sahel les mercenaires du polisario gambadent comme bon leur semble, en compagnie d’autres groupes terroristes ce n’est pas le cas de la région nord-africaine du moins à l’Ouest où elle se trouve complètement sécurisée.

De plus la reconnaissance par Israël de la « marocanité » du Sahara devrait encore plus confirmer cette réalité. En fait, le polisario qui se trouve être un groupe terroriste retenant en captivité des milliers de personnes, est celui qui déstabilise la région depuis 50 ans avec l’appui de l’Algérie.

Et si pour Alger et la capitale du terrorisme d’Afrique du nord Tindouf, la reconnaissance de la marocanité du Sahara est un «non-événement», pour nombre de capitales et principalement celles des pays arabes, ce n’est là qu’une rectification à sa juste réalité historique, d’une géographie coloniale imposée.

Les Etats-Unis et Israël ne s’y sont pas trompés. D’ailleurs le Département d’Etat américain a réaffirmé la position américaine en faveur de la marocanité du Sahara. Interpellé sur la reconnaissance le soutien d’Israël à l’intégrité territoriale du Maroc, le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères, Matthew Miller, a mis en évidence l’irrévocabilité de la position américaine: « Les États-Unis ont franchi ce pas en décembre 2020. Depuis ce temps, il n’y a pas eu de changement ». No comment !

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Beni : Les FARDC annoncent la reddition d’un grand leader des ADF

Il s’agit de Sheikh Issa Zabadora,  un   autre  chef rebelle des ADF  qui s’est rendu aux Forces  armées de la République démocratique du Congo (FARDC)  ce vendredi 21 juillet 2023,  dans la  localité de Makungwe,  chefferie,  de Bashu  en territoire de Beni,  province du Nord-Kivu.

D’après le  capitaine Antony Mwalushayi,   porte – parole  du secteur opérationnel Sokola 1 grand nord, ce   grand chef des ADF  a travaillé depuis plusieurs années   au côté  de deux grands commandants  de cette rébellion   dont  Mzee Fezza Mulalo, neutralisé depuis le mois de mars dernier par l’armée congolaise.

Cet officier  de l’armée congolaise a indiqué que  Sheikh Issa Zabadora  a déclaré  avoir déposé   les armes suite à la pression militaire qui s’est accentuée   dans la profondeur de Mwalika  par la coalition des forces congolaise et ougandaise (FARDC -UPDF)  mais  aussi il dit être fatigué de la vie de la brousse.

Pour le moment,  il est entre les mains des services spécialisés pour  d’autres   exploitations.

Précisons que  depuis plus d’un mois, la coalition FARDC-UPDF intensifie des opérations militaires dans la Zone  de Mwalika. Ces opérations qui ont permis à la neutralisation de plus de 10 terroristes ADF et la libération d’une dizaine des civils des mains des rebelles ADF.

Alain Wayire/Beni




Dossier: Rdc, pays où le monde rural est caractérisé par une détérioration avancée du milieu

Bien que détenant des nombreuses potentialités naturelles, la RD Congo fait partie des pays les plus pauvres et les plus endettés du monde. Pendant ce temps, la situation sociale à travers le pays demeure très préoccupante. L’incidence de la pauvreté reste forte aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural surtout.

En effet, c’est depuis 1977 que le Ministère du Développement rural a vu le jour en République démocratique du Congo. Et la mission dévolue à ce ministère consistait à planifier et à coordonner les interventions en milieu rural en vue d’améliorer les conditions de vie des masses paysannes. Ce qui devrait aboutir à la stabilisation des populations rurales.

Pour ce faire, les attributions du Ministère du Développement rural sont multiples. Entre autres, l’élaboration et le suivi des projets de développement dans les milieux ruraux et périurbains ; l’organisation et l’encadrement des paysans dans des coopératives et associations en milieu rural ; et l’élaboration et la conduite des politiques et stratégies de développement rural.

Mais aussi, l’organisation et encadrement de la population rurale pour l’accroissement de la production agricole ; l’aménagement et l’équipement de l’espace rural ; la coordination et l’intégration des programmes et développement en milieu rural ; et la promotion du bien-être social des populations par la sensibilisation et l’animation.

Une autre attribution capitale du Ministère du Développement rural c’est l’aménagement, la construction, la réhabilitation et l’entretien des infrastructures socioéconomiques de base en milieu rural et périurbain, dont les voies (routes et cours d’eau) de desserte agricole, les sources d’eau, les adductions gravitaires et forage des puits d’approvisionnement en eau potable.

Mais également l’électrification rurale, en collaboration avec les Ministères des Infrastructures ainsi que celui de l’Energie, et sans oublier l’organisation interne du Ministère.

Des multiples contraintes dont fait face le secteur

Cependant, aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire de la République démocratique du Congo, le monde rural est caractérisé par une détérioration avancée du milieu et une insuffisance des infrastructures de base ; un faible accès aux intrants, matériels de production et aux services d’encadrement ; une faible capacité des organisations paysannes et des difficultés d’accès aux services financiers ; et une faible capacité institutionnelle et de gestion.

Donc, le secteur du Développement rural de la République démocratique du Congo est à ce jour confronté à de multiples contraintes. Parmi les plus importantes il y a premièrement celles liées à l’accès aux marchés et aux infrastructures rurales (infrastructures de production, voies de desserte agricole et circuits d’approvisionnement en intrants et d’écoulement des produits).

L’on note à cet effet que les voies d’eau navigables du pays, d’environ 16.000 km, dont 3.600 km de voies de desserte agricole, sont quasi inaccessibles par manque d’entretien, de balisage et de sécurité. Il en est de même du transport ferroviaire, qui comme le transport fluvial, offre souvent des alternatives plus efficientes que le transport routier en décrépitude totale.

De plus, les infrastructures liées à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales ne sont pas épargnées par cet état de défectuosité. Il s’agit particulièrement des infrastructures sanitaires et scolaires, de desserte en eau potable, de l’électrification rurale, de l’habitat rural, etc.

De même, les infrastructures de stockage, de conservation et de transformation des produits agricoles ainsi que de commercialisation (marchés, entrepôts, magasins de stockage, etc.) sont dans un état de dégradation avancée et souvent, bien éloignées des zones de production. Cette détérioration des infrastructures constitue un obstacle majeur à la relance du secteur agricole et rural.

La gouvernance et le financement du secteur, d’autres panacées

En deuxième lieu, d’autres contraintes dont le secteur du Développement rural congolais fait face à ce jour sont celles liées à la gouvernance et aux institutions (instabilité institutionnelle, dysfonctionnements de divers ordres, tracasseries administratives et policières, faible définition des rôles et responsabilités, absence de textes légaux devant régir le secteur, faible capacité de planification, de coordination et d’intégration des actions, etc.).

Troisièmement, il y a des contraintes liées au financement du secteur. Elles se situent à trois niveaux : la faible allocation budgétaire nationale destinée au secteur du développement rural ; la rareté d’investissements privés dans le secteur depuis la zaïrianisation et les pillages successifs, et l’absence de cadre incitatif approprié pour les investissements privés due à la persistance des déséquilibres macroéconomiques ; et les difficultés d’accès au crédit bancaires et aux intrants en milieu rural.

En quatrième et dernier lieu, nous avons des contraintes liées à la production. Les techniques de production agricole sont archaïques. Et la production souffre de difficultés d’approvisionnement en intrants de qualité, d’absence de techniques et d’outils modernes, etc.

Toutefois, signalons en outre que dans le souci de lever ces diverses contraintes qui entravent le développement du monde rural congolais, le Gouvernement de la République avait élaboré et mis en œuvre plusieurs plans et programmes, parfois avec le concours de ses partenaires techniques et financiers. Parmi lesquels, il y a le Plan directeur du développement agricole et rural, le Programme national de relance du secteur agricole et rural, la Note de politique agricole et du Développement rural, etc.

Ces cadres d’intervention mis en œuvre ou en cours sont très dépendants des appuis des partenaires extérieurs et n’ont pas eu de systèmes de suivi adéquats et leur évaluation est demeurée par conséquent lacunaire. Ils tous abouti à des résultats insuffisants pour garantir de façon pérenne le relèvement substantiel des revenus des milieux ruraux.

Voilà brossé, de manière substantielle et globale, la situation désastreuse du secteur du développement rural en République démocratique du Congo.

 

Lepetit Baende




Contrôle sur la sous-traitance dans le secteur de l’aviation civile congolaise: Miguel Katemb Kashal, DG de l’ARSP, obtient le quitus de l’AAC

Dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui veut promouvoir les entreprises à capitaux congolais et favoriser l’émergence de la classe moyenne congolaise, le Directeur général de l’Autorité de Régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), ne ménage aucun effort pour faire appliquer scrupuleusement la Loi sur la sous-traitance.

C’est dans cette logique que l’Honorable Miguel Katemb Kashal, avec un esprit managérial éclairé, a eu une séance de travail avec le Directeur général de l’Autorité de l’Aviation civile (AAC), M. Jean Ntshiumba, avec qui il a aplani les divergences sur le contrôle que l’ARSP, conformément à ses prérogatives, doit entamer dans le secteur de l’aviation civile.

Les deux personnalités ont par ailleurs convenu de restaurer l’ordre dans la sous-traitance auprès de toutes les entreprises du secteur de l’aviation dans l’optique de promouvoir la classe moyenne congolaise.

Tout récemment, les sous-traitants congolais œuvrant dans le secteur de l’avion civile avaient saisi le DG de l’ARSP pour obtenir de lui le retour à l’ordre dans ce secteur pour ainsi permettre aux entreprises à capitaux congolais de jouir pleinement de leurs droits dans ce secteur, tel que le souhaite le Chef de l’État.

Aujourd’hui, ces sous-traitants congolais du secteur de l’aviation civile ne peuvent que se réjouir, d’autant plus que leur cri a été bien entendu par l’honorable Miguel Katemb Kashal qui est vite passé à l’action pour que toutes les divergences soient aplanies pour un retour à la légalité.

A l’instar d’autres pays, les sous-traitants congolais du secteur de l’aviation civile avaient alors insisté sur le fait que dans leur secteur, seules les entreprises à capitaux congolais sont habilitées à œuvrer.

“Nous sommes dans un domaine où, par exemple quand vous allez en Angola, il y a une seule Société qui le fait, c’est une société angolaise. Vous allez au Congo Brazzaville, c’est une société congolaise qui est là et la majorité des capitaux c’est congolais. Dans beaucoup d’autres pays, c’est comme ça surtout que nous travaillons dans un domaine stratégique.

De prime à bord, ce que nous voulons et ce que nous attendons de l’État, ce que l’État fasse respecter la Loi. Si la Loi est là, il faut que tout le monde la respecte. C’est clair d’autant plus que depuis des années, nous sommes vraiment le débouché naturel des emplois des jeunes gens qui sortent de l’ISTA dans l’option Aviation civile et 70% d’ingénieurs qui sont sortis là sont recrutés par nous. Si ce n’est pas respecté, je crois que nous allons disparaître”, avait déclaré Michel Tshefu, Président de African Transport Systems et chef de la délégation des sous-traitants congolais du secteur de l’aviation civile.

Notons, à titre de rappel, que l’ARSP est un établissement public régi par la Loi du 8 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé et ses mesures d’application. Cette Loi vise à rendre obligatoire la sous-traitance des activités annexes et connexes de l’activité principale et à la réserver, quelle que soit sa nature, aux entreprises à capitaux congolais en vue d’en assurer la promotion et favoriser ainsi l’émergence d’une classe moyenne congolaise.




IXes Jeux de la Francophonie:  Le groupe des ambassadeurs francophones saluent la détermination de la Rdc

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie Christophe Lutundula a conduit ce jeudi 20 juillet 2023, le Groupe des Ambassadeurs Francophones sur les sites qui vont accueillir les IXes Jeux de la Francophonie. Une visite à laquelle a été aussi associé, les journalistes de Kinshasa.

Premier site, le stade des Martyrs où la délégation a visité tour à tour, le Stade, le gymnase jumelé, le terrain annexe et le stadium de basket-ball.

Ensuite le site du Stade Tata Raphaël avec la visite des gymnases de judo et de tennis de table, le stade lui-même et le restaurant nouvellement construit sur ce site.

Après les deux sites, direction le campus de l’Université de Kinshasa où la délégation a visité le Grand chapiteau où seront servis les repas, la cuisine, le réfectoire et les autres homes nouvellement réhabilités et qui sont prêts à accueillir toutes les délégations.

Pour le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie Christophe Lutundula, aujourd’hui la République Démocratique du Congo est prête et a invité les délégations des pays francophones à venir à Kinshasa.

L’Ambassadeur de la Suisse en RDC Chasper Sarott’s a confirmé pour sa part, la participation des artistes et athlètes de son pays aux IXes Jeux de la Francophonie à Kinshasa.

Le ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya a rappelé la détermination du pays à organiser ce grand rendez-vous de la jeunesse francophone à Kinshasa.

Les IXes Jeux de la Francophonie c’est du 28 juillet au 6 août 2023.




Du 05 au 07 septembre au Royaume-Uni: La Rdc organise un forum sur la transition énergétique et les investissements

L’objectif étant de mener un plaidoyer en faveur des projets qui soutiennent le climat, mais aussi mobiliser les investissements pour la Rdc. Elles visent à engager les décideurs et les acteurs économiques du Royaume-Uni dans une dynamique de financement des projets innovants tendant à limiter l’effet du réchauffement climatique en facilitant l’utilisation et la promotion des énergies vertes comme c’est le cas en Rdc.

Le projet gigantesque de l’industrie des batteries initié par la République Démocratique du Congo dans l’objectif de changer les économies des pays africains sera au cœur du forum Rdc-Royaume Uni sur la transition énergétique et les investissements qui aura lieu à Londres du 5 au 9 septembre prochain. Cette annonce a été faite ce jeudi à Kinshasa par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, et ce, à l’occasion du lancement l’agenda de l’avant événement ce grand rendez-vous d’affaires.

Ce forum vise à mobiliser les acteurs politiques et économiques congolais et britanniques pour promouvoir les énergies vertes en abandonnant les énergies fossiles qui polluent l’environnement mais aussi à convaincre le Royaume-Uni à rejoindre la République Démocratique du Congo dans l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques, des batteries et des véhicules électriques dans la province du Haut-Katanga; un projet qui a désormais le soutien des États-Unis d’Amérique, de la Chine à travers CATL-CMOC et de l’Union Européenne a fait entendre le Ministre congolais de l’Industrie.

« Comme c’est le discours qui est en vogue aujourd’hui et comme vous le savez, le président de la République a estimé que la Rdc étant un pays solution, nous devons passer des discours aux actes. Mais pas seulement aux actes, mais à la conceptualisation de ce que nous avions déjà fait depuis des années pour nous permettre d’être de plein pied dans cette transition énergétique. Quand on parle de la transition énergétique, on veut tout simplement dire abandonner les énergies fossiles, celles qui polluent vers les énergies vertes qui ne polluent pas l’atmosphère », a expliqué Julien Paluku. Et de poursuivre que nous sommes protégés au-dessus de nous par la couche d’ozone, si elle est détruite, le rayon solaire passe directement et détruit la planète. C’est ce gaz qui détruit la couche qui laisse libre passage au rayon.

Selon lui, la transition énergétique, c’est arrêter tout ce qui pollue et utiliser un système qui ne libère pas le CO2 (la photosynthèse qui est un phénomène qui fait que nous respirons l’oxygène et nous libérons le gaz carbonique). Les plantes récupèrent le gaz carbonique et libèrent l’oxygène. C’est la raison pour laquelle on dit qu’il ne faut pas couper les arbres. On est presque dans cette photosynthèse renforcée. C’est un discours qui semble être nouveau, mais ancien.

Le ministre de l’Industrie a annoncé que la Rdc en collaboration avec ses partenaires, organise un forum sur la transition énergétique et les investissements, qui réunira les opérateurs économiques et politiques tant de la Rdc que du Royaume Uni, prévu à Londres, du 05 au 07 septembre 2023. L’objectif étant de mener un plaidoyer en faveur des projets qui soutiennent le climat, mais aussi mobiliser les investissements pour la Rdc.

Elles visent à engager les décideurs et les acteurs économiques du Royaume unis dans une dynamique de financement des projets innovants tendant à limiter l’effet du réchauffement climatique en facilitant l’utilisation et la promotion des énergies vertes comme c’est le cas en Rdc. Il vous souviendra que la Rdc développe un projet ambitieux avec la Zambie relatif à la fabrication des batteries électriques. Nous nous déployons à mobiliser des partenaires techniques et financiers et à attirer les investisseurs par des mesures incitatives qui concourent autant au besoin climat des affaires en Rdc.

Pour la mutualisation des efforts

De son côté, Jean-Bosco Kanyemesha, Directeur général de King Strategy, partenaire du ministère de l’Industrie dans l’organisation de ce forum économique a appelé les opérateurs économiques congolais et britanniques à se mutualiser pour promouvoir l’économie décarbonée

« Comme vous le savez, la transition énergétique joue un rôle très important dans la prévention climatique et la Rdc est un pays stratégique dans la discussion. Vous êtes sans ignorer que l’industrie automobile a un grand impact sur le réchauffement climatique et la dite industrie évolue en utilisant l’énergie électrique en abandonnant l’énergie pétrolière qui est traditionnelle. Il s’agit d’un changement radical dans le contexte commercial qui doit être pris en compte par les organisations du secteur de l’automobile, le gouvernement et les Ong », dit-il.

A l’en croire, la marche vers l’adoption des véhicules électriques est irréversible dans la société actuelle. Cela implique que les investisseurs et les entreprises doivent anticiper. La capacité de panifier et de s’adapter à l’évolution du marché est un élément capital.

Soulignons que c’est le panel qui a réuni les Directeurs généraux du Conseil Congolais de la Batterie (CCB) et du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) et les représentants d’EQUITY-BCDC et de Vodacom qui a sanctionné cette réunion de l’avant forum RDC-Royaume Uni.