PDL-145 T : les premières infrastructures sous la fumée de l’IGF

Le PDL-145 T est de plus en plus une réalité. Près de 50 % de 1210 écoles primaires, 788 centres de santé et 145 bâtiments administratifs attendus dans l’ensemble dans sa première phase seront livrés début août et courant septembre, les restants vers la fin de l’année. C’est le pari gagné par les trois Agences d’exécution du Programme (AEP), à savoir le PNUD, le BCECO (Bureau Central d’Exécution et de Coordination) et la CFEF (Cellule d’Exécution des Financements en faveur des États Fragiles), sélectionnées pour sa mise en œuvre et en charge chacune d’un nombre donné de territoires. Le président de la République s’en est fait l’écho dans son message à la nation à l’occasion du 63ème anniversaire de l’indépendance. C’est inédit depuis l’indépendance de la RDC en 1960. Sur ces entrefaites, ce qui rime avec la bonne gouvernance et la patrouille financière, l’IGF s’invite et annonce en grandes pompes l’audit de ce Plan en dépêchant ses équipes sur le terrain. Toutefois, il y a à craindre que cette initiative, pour le moins unilatéral et qui semble déroger du Cadre institutionnel de la mise en œuvre de ce Plan, jette une fumée sur ce vaste chantier à la lumière des «alertes », on ne peut plus parfois fantaisistes, dont certaines ONG se font championnes.     

Pour la première fois depuis son indépendance en 1960, la RDC a mis en place un programme spécifique pour le développement à la base incluant les 145 territoires du pays, à savoir le «PDL-145 T». Il vise principalement à «réduire les inégalités spatiales, redynamiser les économies locales, et transformer les conditions et le cadre de vie des populations congolaises vivant dans les zones jusque-là mal desservies par les infrastructures et services sociaux de base». Selon son géniteur, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ce Plan est destiné à promouvoir l’émergence des économies des territoires et à améliorer les conditions et cadres de vie des populations rurales, à travers des investissements publics massifs. De la sorte, il va non seulement permettre de réduire rapidement la pauvreté et les inégalités spatiales en RDC dans le moyen terme, mais également de favoriser une convergence rapide des revenus et des conditions de vie entre les populations rurales et celles des milieux urbains.

Le PDL-145 T va au-delà d’ouvrages sus indiqués. Il inclut la redynamisation des économies locales et rurales sur fond, notamment, de la réhabilitation et entretien de milliers de kilomètres des routes de desserte agricole, la construction et entretien d’ouvrages connexes et l’installation des chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorale. Le coût total est estimé à USD 1,66 milliard financé principalement par les ressources du gouvernement congolais. L’apport des partenaires au développement est également sollicité pour l’accélération de sa mise en œuvre. Sur base d’équité territoriale, chaque territoire va bénéficier d’un paquet d’investissements prioritaires évalué en moyenne à USD 10 millions. Sa matérialisation est confiée, sur base des accords conclus avec le gouvernement, à trois AEP que sont le PNUD (9 provinces et 53 territoires), le BCECO (9 provinces et 48 territoires) et la CFEF (7 provinces et 42 territoires).

L’IGF s’invite

Les premières infrastructures dans le cadre du PDL-145 T sont donc des plus attendues. Elles seront une indication que, malgré les grandes difficultés observées aussi bien sur le plan national qu’international ces dernières années, l’on peut travailler autrement dans ce pays et aboutir, en un temps record, à des résultats positifs et palpables. D’après les prévisions, près de 50 % de 1210 écoles primaires, 788 centres de santé et 145 bâtiments administratifs attendus dans l’ensemble dans sa première phase seront livrés début août et courant septembre, les restants vers la fin de l’année.

Mais, l’annonce de ces premiers ouvrages coïncide fort curieusement avec celle faite en grandes pompes de l’audit de l’IGF qui déploie ses équipes sur le terrain. Déjà, en vue des recoupements bancaires, certaines banques, à l’instar de l’UBA, sont saisies pour le suivi des fonds reçus dans le cadre de l’exécution du PDL-145 T. Ce qui, en principe, rime avec la bonne gouvernance et la politique de la patrouille financière. Toutefois, il y a à craindre que cette initiative, pour le moins unilatéral et qui semble déroger du Cadre institutionnel de la mise en œuvre dudit Plan, jette une fumée sur ce vaste chantier sur fond d’un audit nourri aussi par des suspicions alimentées par des dénonciations et allégations dont certaines ONG se font championnes. Et la vive polémique alimentée par de vifs malentendus entre le BCECO et l’IGF sur fond des procédures au regard, d’une part, de l’ordonnance créant le Cadre institutionnel régissant le PDL-145 T et, d’autre part, le télescopage des deux organes de la Cour des comptes, à savoir la Cour et Parquet, en est une illustration.

En effet, le contrôle de la gestion est un outil par excellence de la bonne gouvernance. Il ne peut qu’être appuyé par tout esprit désireux de voir la RDC gagner le pari de développement afin de garantir le mieux-être de son peuple. Mais seulement voilà, ce contrôle ne doit pas rimer avec le spectacle. Il doit se faire suivant des règles établies et codifiées, pour ne pas apparaître comme une initiative unilatérale.

Pour rappel, l’ordonnance N°23/003 du 12 janvier 2023 met en place un Cadre institutionnel (CI) de mise en œuvre et du suivi-évaluation du PDL-145 T. Plusieurs structures, dont le CPP (Comité de Pilotage du Programme), sous-tendent son organisation et son fonctionnement. Organe d’impulsion politique, d’orientation et de décision pour un meilleur aboutissement du Programme (Article 5), c’est au CPP qu’incombe, notamment, la responsabilité d’initier des missions d’enquête et/ou d’audit externe du Programme (article 8). Même si par ailleurs, de par sa qualité d’animateur du CONA (Comité Opérationnel National), organe en charge du suivi-évaluation de la mise en œuvre et interface entre le CCP et les AEP et dont la mission est, entre autres, d’élaborer et de suivre les plans de décaissement des ressources en faveur des AEP (Article 15), le ministre du Plan n’est pas investi de tous les pouvoirs au point d’usurper les prérogatives d’autres structures, notamment la mise en branle des missions de contrôle d’enquête et de contrôle. Dans le cas d’espèce, quelque chose clocherait dans la démarche de l’IGF. C’est le fait que son premier responsable soit parti annoncer au ministre du Plan son initiative d’auditer le PDL-145 T. Ce qui est, en soi, une bonne chose. Mais, suivant quelle procédure ? C’est là tout le problème qui donne malencontreusement à la démarche du patron de l’IGF une connotation que d’aucuns apparentent à la recherche du vedettariat. Surtout avec la polémique qui s’en est suivie et l’entrée en danse du président a.i de la Cour des comptes dont le Parquet général s’était déjà autosaisi du dossier. Si les uns se demandent pourquoi l’on s’agite au BCECO à l’occasion de cette mission d’audit, les autres sont d’avis, rappelant le passage des troupes en revue à l’UNIKIN, que Jules Alingeti joue sa proximité avec le chef de l’Etat et en fait, parfois, à sa tête eu égard à la popularité engrangée. Ses détracteurs ne s’empêchent pas de fouiller même dans ses relations familiales, voire tribales.

Il sied tout de même d’apprécier l’initiative prise en fin de la semaine dernière par le BCECO pour jouer à l’apaisement. Dans un communiqué publié à cet effet, cette AEP note que «les affaires de l’Etat ne doivent pas se traiter sur la place publique». L’on pense donc que chacune des institutions a réalisé que c’est l’Etat et le peuple qui doivent gagner en définitive dans tout ce qu’ils entreprennent et non elles, et encore moins leurs animateurs.

Moïse Musangana




A Lubumbashi : Claudine Ndusi lance le test de recrutement des Inspecteurs et contrôleurs du travailleur

Le test de recrutement des candidats au poste des inspecteurs du travail, contrôleur et agents administratif de l’Inspection Générale du Travail a eu lieu, ce dimanche 23 juillet 2023 dans le Haut-Katanga,  précisément à Lubumbashi.

C’est la ministre nationale du Travail, Claudine Ndusi, qui a donné le go de cette épreuve au collège Imara. C’était en présence notamment du Vice-Gouverneur Jean-Claude Kamfwa Kimimba.

Ce sont quelque 1071 candidats qui ont passé le test d’embauche aux postes d’inspecteur, contrôleur et agents d’administration de l’Inspection Générale du Travail, ce dimanche 23 juillet 2023,à Lubumbashi.

Le concours a été  lancé par la Ministre Nationale du Travail, Claudine Ndusi.

28.000 candidats passent ce test sur toute l’étendue de la République pour 2349 postes à pourvoir. Rajeunir et doter la Fonction Publique d’un personnel adapté à la modernité est la mission poursuivie par le Gouvernement congolais en organisant ce test de recrutement des inspecteurs, contrôleur du travail et agents d’administration de l’Inspection Générale de l’inspection du Travail.

La Commissaire Provinciale du Travail, Angélique Kyungu, a invité les futurs fonctionnaires de l’Etat a bien représenté l’Etat congolais en accomplissant loyalement le travail et en créant un bon climat de travail.

Le Vice-Gouverneur Jean-Claude Kamfwa Kimimba a, quant à lui, exhorté les candidats qui seront retenus à présenter une nouvelle image de l’Administration Publique. La Ministre Nationale du Travail, Claudine Ndusi,a rassuré  les candidats que ce recrutement est basé sur la méritocratie et non sur le clientélisme. Le Haut-Katanga enregistre plusieurs plaintes des travailleurs.

D’où, les candidats retenus dans la Province auront la lourde charge d’améliorer  le climat social des travailleurs, a conclu Claudine Ndusi. Les candidats retenus suivront par la suite une formation pour leur permettre de bien exercer leur travail.

Roger Ngandu wa Mitaba




RPDC; Une grande Victoire marquant l’Histoire de la Nation

La Guerre (dimanche 25/06/1950 04:00 – lundi 27/07/1953 10:00) de Libération de la Patrie qui avait opposé le Peuple de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR) aux forces impérialistes coalisées ayant pour chef de file les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s après leur fiasco d’agression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) était une guerre d’une âpreté et d’une dureté inouïes.

L’arrogante ambition de ceux-ci pour s’emparer d’emblée du Territoire (123.214km2) de la RPDC se heurta à une puissante riposte et à une bravoure redoutable et se solda au bout de 3 ans (1.129 jours) de combats acharnés par un échec total: la signature de l’Accord d’Armistice, document semblable à un texte de capitulation qui a conduit les USA à nommer ladite Guerre «La Guerre Oubliée (ou the Forgotten War)», gravée sur une stèle à Washington DC.

En vainquant, pour la 1ère fois dans l’histoire, l’impérialisme US qui se vantait d’être le Plus Puissant du monde sous la sage direction du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994), le Peuple de la RPDC a pu sauvegarder la dignité, l’honneur, la souveraineté et le contexte de développement indépendant de l’Etat. Ce fut un grand événement ayant une énorme importance dans l’histoire de toute la Nation coréenne.

La Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme avec le soleil brillant» fière de sa Civilisation de 5.000 ans, NDLR), petit Pays colonisé pour être mis en marge de la scène mondiale, avait accédé à la voie du développement indépendant grâce à la Libération (1945) nationale par KIM IL SUNG au bout d’une longue et âpre Résistance armée (1930-1945)  contre le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que l’enlèvement de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le génocide de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR).

Cependant, à cause des impérialistes US ayant provoqué une guerre d’agression pour supprimer, complètement, l’ensemble de la Corée nouvelle (RPDC) où flottait le Drapeau de la liberté avec l’édification d’une société nouvelle, le Pays et le Peuple se trouvèrent confrontés à une alternative: défendre la Patrie libérée au prix du sang ou bien se réduire, de nouveau, à l’esclavage colonial.

Ayant fabriqué l’Armée Onusienne de façon illégale et brutale en usant de leurs machines à voter de l’ONU (Résolutions du Conseil de Sécurité № 82-84 des 25/06-07/07/1950, NDLR), les USA lancèrent un effectif des millions d’hommes dans la Guerre tout au long de laquelle ils se livraient à la destruction (600.000t de bombes soit 18 bombes/km2 à travers 1 million de sorties ou attaques aériennes, NDLR) et au massacre des civils innocents (1.230.000 au Nord et 1.240.000 au Sud de la Péninsule, NDLR) sans discrimination et larguaient même des bombes bactériologiques (surtout en janvier-mars 1952 seuls, à 804 reprises dans les 169 régions malgré la protestation de l’Association Internationale des Juristes Démocrates, NDLR) pour aller jusqu’à menacer d’user de leur bombe A. Beaucoup de gens du monde;

  • s’inquiétaient alors du sort de la RPDC
  • se demandaient si la RPDC pouvait continuer à exister.

La RPDC était, pour son Peuple, le Régime le meilleur et le plus bienfaiteur qui soit et tout ce qu’il avait créé de ses mains, précieux comme sa vie. C’est pourquoi le Peuple et l’Armée Populaire de Corée (ou APC);

  • s’engagèrent, sans hésitation, dans la Guerre sacrée pour sauvegarder, au prix même de leur vie, leur Régime instauré par KIM IL SUNG ainsi que leur Territoire
  • firent preuve, dans cette Guerre, d’une bravoure sans pareille, d’un ardent patriotisme et d’un héroïsme collectif, remportant, ainsi une grande victoire, alors que le Drapeau de la RPDC marqué de sang sublime des fils et filles de la RPDC héroïque devint le symbole de l’héroïsme, de la victoire et de la justice, aussi bien que le Drapeau immortel de la lutte anti-impérialiste.

Le monde en fit un grand éloge en disant:

  • L’esprit de sacrifice et l’héroïsme sans pareils manifestés par les militaires de l’APC dans la Guerre de Corée sont vraiment étonnants. L’histoire mondiale des guerres transmet les exploits de quelques héros, mais non ceux des militaires aussi nombreux qui ont combattu héroïquement comme un seul homme.
  • L’esprit de sacrifice et l’héroïsme sans égaux dont ont fait montre le Peuple et l’Armée coréens dans la Guerre contre les USA ont engendré les miracles. Ils se sont unis d’une manière admirablement étroite et ont créé un mythe du 20ème siècle: battre, avec des armes de qualité inférieure, un géant que sont les USA.

L’issue victorieuse de la Guerre a orienté l’histoire de la Révolution et de l’édification du socialisme dans l’après-guerre, et préparé la fière tradition et les richesses permettant à la Patrie et au Peuple de la RPDC de triompher pour toujours. La Révolution socialiste est la transformation sociale la plus profonde dans l’histoire de l’Humanité, car appelée à éliminer la source sociale de l’exploitation de l’homme par l’homme et de l’asservissement de la classe par la classe et à mettre en place un régime social authentique où les masses populaires sont maîtres de l’Etat et de la société. Après la Libération (1945), le Pays n’avait entrepris sa Révolution socialiste que partiellement, tandis qu’il en avait fait les préparatifs principaux.

S’il avait pu promouvoir, pour de bon, sa Révolution socialiste dans l’après-guerre, alors que tout était ravagé à cause des actes de destruction sans précédent perpétrés par les impérialistes US durant 3 ans de guerre, c’est que les forces révolutionnaires à même d’accomplir cette Révolution avaient été préparées, suffisamment, à travers la Guerre et les préparatifs entrepris avant la Guerre pour élargir la forme de l’économie socialiste, impulsés énergiquement. La dure Guerre a trempé les Citoyens de la RPDC, y compris;

  • un cultivateur de Poptong (Province Kang-won) qui avait accéléré sa marche vers le Nord pendant la retraite (automne 1950) temporaire stratégique, la période la plus difficile de la Guerre, en disant: Il faut rejoindre le Général KIM IL SUNG, si nous voulons vaincre.
  • les 10 membres du Parti du Travail de Corée (ou PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR) de la Fabrique Mécanique de Rak-won (Province Nord-Phyongan) qui avaient dit à KIM IL SUNG: Si l’on gagne la Guerre, il n’y a pas de problème pour la reconstruction d’après-guerre.

et les a rassemblés plus étroitement autour du Leader. De même, elle a renforcé le PTC et consolidé, davantage, le Pouvoir populaire.

L’accroissement des forces révolutionnaires autonomes endurcies à travers les épreuves de la Guerre a constitué un facteur décisif pour orienter, dans l’après-guerre, la nouvelle histoire, celle de la Révolution et de l’édification du socialisme. En outre, les préparatifs pour élargir la forme de l’économie socialiste ayant été promus, activement, dans tous les secteurs de l’économie nationale, entre autres l’industrie, l’agriculture et le commerce, on a pu, sans tarder, pousser en règle, dans l’après-guerre, à la Révolution et à l’édification du socialisme.

Grâce à la préparation, pendant la Guerre, d’un gage sûr pour engager la Révolution et l’édification du socialisme, le Peuple a pu, après être sorti des ruines dans l’après-guerre, remporter une victoire historique dans la Révolution socialiste en achevant, presque sans accroc et dans un bref délai soit en 4 ou 5 ans, la transformation socialiste des rapports de production, et impulser, avec force, l’édification du socialisme pour édifier un Etat socialiste politiquement souverain, économiquement indépendant et militairement autodéfensif, l’Etat que les agresseurs impérialistes n’osent attaquer de nouveau. En outre pendant la Guerre, a été établie la glorieuse tradition de la RPDC héroïque, tradition de la victoire. On peut dire que cette Guerre était un affrontement de;

  • les fusils conventionnels contre la bombe A
  • la guerre du cerveau, celle de la stratégie, contre les stratèges et les Généraux impérialistes belliqueux, tristement célèbres.

Toutes les opérations et offensives militaires que les USA avaient montées en comptant sur leur force hypertrophiée ont été déjouées, complètement, par les idées et tactiques militaires de Juché (idéologie directrice éternelle créée en 1930, NDLR) de KIM IL SUNG, ce qui a frappé les agresseurs de terreur. Même les USA et les forces à leur remorque ont avoué:

  • La Guerre de Corée a ceci de caractéristique que les USA ont été vaincus par les tactiques du Général KIM IL SUNG et que le plus de Généraux US ont été morts ou destitués. Ses tactiques étaient tellement ingénieuses que pendant 3 ans d’hostilités, plusieurs Commandants de l’Armée onusienne et Commandants du 8ème Corps de l’Armée US en Corée du Sud ont été remplacés après avoir subi la défaite. A la fin, il n’y avait pas de Généraux à y envoyer. Tombés dans ces tactiques, même le Maréchal célèbre Douglas MacARTHUR (1880-1964; Commandant des forces armées US en Extrême-Orient et Commandant en chef des forces onusiennes, NDLR) et Dwight David EISENHOWER (1890-1969; 34ème US, NDLR) ont perdu.
  • A l’époque, les USA ont élaboré leur Plan d’opérations en discutant, plusieurs fois, avec les chefs d’état-major et des dizaines de Généraux, experts militaires des Pays occidentaux qui prenaient parti pour eux. Pourtant, le Général KIM IL SUNG l’a déjoué lui seul. J’ai constaté cela de mes propres yeux et compris qu’il était vraiment l’unique stratège militaire génial dans le monde et un éminent Commandant prestigieux.

Remarquons également que la grande union entre l’APC et le Peuple ainsi que la résistance populaire générale ont constitué une immense force pour infliger, aux agresseurs, une défaite honteuse. Aux heures les plus dures de la Patrie, KIM IL SUNG a;

  • mobilisé, sous le mot d’ordre «Canalisons toutes nos forces pour gagner la Guerre!», tous les militaires et civils pour un combat à outrance contre les envahisseurs
  • été allé jusqu’à la 1ère Ligne des Fronts y compris Séoul et Suanbo sous la pluie de balles pour établir une tactique pour gagner
  • inspiré, aux militaires et aux civils, une grande confiance en la victoire et un courage invincible en se mêlant toujours avec eux. (L’appel patriotique et la direction clairvoyante, et l’amour paternel de KIM IL SUNG étaient une source fondamentale ayant permis, à l’ensemble du Peuple et de l’APC, de se dresser comme un seul homme pour la défense de la Patrie et d’écraser les agresseurs US par une résistance populaire générale.)

Grâce à la tradition de la victoire établie dans les flammes de la Guerre, le Peuple a pu sauvegarder, avec sûreté, la souveraineté de la Nation et les acquis de la Révolution en remportant les victoires successives dans l’âpre confrontation anti-impérialiste et anti-US qui se poursuivait de génération en génération. Pendant la Guerre, ont été créées, aussi, de précieuses richesses spirituelles et morales garantissant le développement indépendant et la prospérité de la Patrie. Sont autant de qualités morales qui avaient marqué la génération des Vainqueurs de la Guerre et constitué la source inépuisable de nouvelles victoires et prodiges;

  • la confiance dans la grandeur de son Leader
  • la ferme conviction de la victoire
  • l’esprit de défense de la Patrie consistant à considérer son Pays comme plus précieux que sa vie et à braver la mort pour la défendre
  • l’héroïsme collectif sans pareil
  • l’ardent amour pour la postérité
  • l’esprit de combat inflexible.

En effet, c’est grâce à l’issue victorieuse de la Guerre de Libération de la Patrie que le Peuple de la RPDC a pu remporter, victoire sur victoire, dans l’affrontement avec l’impérialisme, notamment les USA, comme dans l’édification du socialisme, et faire rayonner, invariablement, l’honneur de la RPDC héroïque.

【source】commentaire (21/07/2023) de CHOE Myong Chol, Chercheur de l’Académie des Sciences Sociales, RPDC




Numérique : Vers la création de l’Autorité Nationale de Certification Electronique

Le Ministre du Numérique a soumis au Conseil le Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement de l’Autorité Nationale de Certification Electronique (ANCE).

En effet, cette structure est l’autorité de la confiance numérique en République Démocratique du Congo, conformément à l’article 9 de l’Ordonnance-loi portant Code du Numérique.  En tant qu’autorité racine, elle garantit le plus haut niveau de sécurité, d’authenticité, d’intégrité et de non-répudiation des échanges et transactions électroniques.

A ce titre, l’Autorité Nationale de Certification Electronique (ANCE) a entre autres missions de : gérer l’infrastructure à clés publiques nationale, socle des techniques des services de confiance qui sont : la signature électronique, el cachet électronique, l’horodatage électronique, l’archivage électronique, la certification électronique ;  fixer des caractéristiques du dispositif de création et de vérification de la signature électronique, du cachet électronique, de l’archivage électronique, de l’horodatage électronique et de l’authentification des sites Internet ; et émettre, délivrer et conserver des certificats électroniques des agents publics habilités à effectuer des échanges électroniques.

En tant qu’Etablissement public, a précisé le Ministre du Numérique, l’Autorité Nationale de Certification Electronique est soumise aux dispositions de l’Ordonnance-Loi n° 23/013 du 13 mars 2023 portant Code du Numérique et à ses mesures d’application, du Décret n° 23/14B du 12 avril 2023 modifiant et complétant le Décret n° 13/056 du 13 décembre 2013 portant Statut des Mandataires Publics dans les Etablissements Publics ainsi qu’au présent projet de Décret.   Il a conclu son intervention en soulignant que ce texte vient renforcer l’opérationnalisation du cadre institutionnel du secteur du numérique en République Démocratique du Congo.

 




La prorogation de l’état de siège s’impose en vue de l’éradication des forces ennemies et du rétablissement de la paix

La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance-Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 31 juillet 2023.

Cette prorogation devrait permettre à Forces de défense et de sécurité de poursuivre leurs opérations militaires d’envergure en vue de l’éradication des forces ennemies et du rétablissement de la paix dans cette partie du pays.   Après débats et délibérations, ce projet d’Ordonnance-Loi a été adopté.




CHESD va devenir bientôt un établissement public à caractère scientifique et technique de niveau post-universitaire

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, représenté par son Vice-Ministre, a soumis au Conseil deux Projets de Décrets, à savoir : le Décret portant Code d’éthique et de bonne conduite du militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et le Décret portant création, organisation et fonctionnement d’un Établissement Public dénommé Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD).

En ce qui concerne le premier projet Décret, il a indiqué que ce texte précise les règles de conduite du militaire et du Chef militaire en matière d’intégrité morale et d’éthique professionnelle. Il a également pour objet d’aider le militaire à développer un niveau élevé des 15 valeurs cardinales y définies (notamment la discipline, le professionnalisme et le patriotisme) et à lutter contre les antivaleurs dans l’accomplissement de ses missions.

Le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a passé en revue les quelques règles et principes du Code d’éthique et de bonne conduite du militaires des FARDC face entre autres aux droits humains, au droit des conflits armés, à la population civile, à la protection de l’enfant et de l’environnement, au genre et à la lutte contre les violences sexuelles.

A propos du second projet de Décret, le Vice-Ministre de la Défense et Anciens Combattants a indiqué qu’il crée le Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD) comme établissement public à caractère scientifique et technique de niveau post-universitaire, doté de la personnalité juridique et jouissant de l’autonomie administrative et financière.

Cet établissement public a pour objet de former des auditeurs qualifiés, dans une approche globale, des connaissances approfondies sur les questions nationales et internationales de Défense, de Sécurité et de Stratégie.

Placé sous la tutelle du Ministre ayant la Défense Nationale dans ses attributions, le Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD) compte trois structures organiques, à savoir : le Conseil d’Administration ; la Direction Générale ; et le Collège des Commissaires aux Comptes.

Cette démarche répond à la nécessité et l’urgence d’adapter le fonctionnement et l’organisation de ce Centre d’Excellence Stratégique Régional sur les questions de Paix, de Sécurité et de Stabilité à la dynamique sous-régionale, régionale et internationale.

Ainsi, ce texte permettra au CHESD de fonctionner adéquatement et de faire face aux différentes contingences du moment en toute légalité, pour ainsi mériter, à juste titre, de recueillir les retombées de son émergence et de son rayonnement à travers la République Démocratique du Congo, l’Afrique et le Monde.

Après débats et délibérations, ces deux projets de Décrets ont été envoyés en Commissions compétentes pour harmonisation.




Le projet d’organisation de la Journée Internationale de la Jeunesse présenté au conseil des ministres

La Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, représentant le Ministre de la Jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale en mission, a présenté au Conseil le projet d’organisation de la Journée Internationale de la Jeunesse commémorée le 12 août de chaque année.

Pour l’année 2023, la série d’activités prévue durant le mois d’août va se dérouler sous le thème : « Autonomisation de la jeunesse : atouts pour le développement durable ». Il sera question de sensibiliser les jeunes pour raviver une synergie étroite mais aussi d’exposer et de mettre en valeur leurs potentiels en tant que partenaires dans le développement de la société.

Ces activités vont se dérouler spécialement du 12 au 19 août 2023 au stade Tata Raphaël de Kinshasa en quatre phases ci-après : Première phase : dialogue intergénérationnel entre le Président de la République et les jeunes ;  Deuxième phase : le dialogue entre le Président du Sénat, celui de l’Assemblée Nationale et les représentants des jeunes ;  Troisième phase : conférences ;  Quatrième phase : organisation de la foire d’exposition pour la promotion du savoir-faire de la jeunesse.




IXèmes Jeux de la Francophonie : Christophe Lutundula évoque les avancées enregistrées dans la prise en charge de certaines questions liées à la participation des délégations officielles étrangères

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie a fait le rapport sur l’état d’avancement des préparatifs des neuvièmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Il est notamment revenu sur la visite des infrastructures sportives situées au Stade des Martyrs et ainsi que des sites d’hébergement de l’Université de Kinshasa, laquelle visite a été effectuée par le groupe d’Ambassadeurs des pays membres de la Francophonie et qui s’est soldée par une note positive au regard de l’évolution des travaux.

Il a évoqué les avancées enregistrées dans la prise en charge de certaines questions liées à la participation des délégations officielles étrangères qui doivent assister à la cérémonie d’ouverture prévue le 28 juillet 2023.  Le point a été également fait sur l’évolution d’autres points connexes liés à la bonne organisation des Jeux et la nécessité pour le Gouvernement de parfaire les derniers détails afin de garantir le succès des jeux sur tous les plans.

Il a été complété par le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics qui a détaillé l’évolution des travaux sur les différents sites notamment sur la piste cyclable prévue pour la compétition du cyclisme.

Le Ministre des Finances a, pour sa part, fait le point des différents engagements qui ont déjà été honorés pour permettre le parachèvement des travaux.

De son côté, le ministre des Sports et Loisirs a expliqué les enjeux de la participation de nos 198 athlètes ainsi que leur niveau de préparation.

Il a indiqué que des officiels Congolais seront aussi associés dans l’arbitrage que dans d’autres tâches qui s’inscrivent dans le cadre de la participation de notre pays dans l’organisation de ces Jeux.

La Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine est revenue sur les préparatifs dans son secteur pour la participation de nos délégués baptisés « Léopards Culturels » qui vont devoir compétir dans les onze disciplines retenues.




Est du pays : Les FARDC font face au renforcement et aux multiples attaques perpétrées par le M23/RDF dans le territoire de Rutshuru

Le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait le point de la situation sécuritaire à l’Est du pays, caractérisée particulièrement par la poursuite des opérations militaires contre les groupes armés, les terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise ainsi que des forces négatives dans certaines parties des provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu.

Il a précisé qu’en dépit du mode d’action de l’ennemi, nos braves militaires maintiennent la pression, conjointement avec l’armée ougandaise, contre les terroristes ADF/MTM en errance et sans bastion et déjouent leurs attaques notamment dans la vallée de Mwalika, le long de la rivière Talia dans le grand nord.

En même temps, nos forces loyalistes font face au renforcement et aux multiples attaques perpétrées par le M23/RDF dans le territoire de Rutshuru. Ces attaques ont été repoussées le 14 juillet 2023 notamment dans les localités de Katiro, Kabizo, Mushababe et Bambo. Après cette défaite, les terroristes M23/RDF ont massacré 11 civils dans leur position de Rubona. Le 18 juillet 2023, les FARDC ont appréhendé deux terroristes M23/RDF, sieurs Bagaragaza Nowa et Kimenyi Archimède qui se rendaient à Kibati près de Kashuga.

En territoire de Fizi, les militaires du 3305ème Régiment en intervention ont libéré deux personnes enlevées, lors d’une embuscade leur tendue, le 15 juillet 2023, par des hommes armés non autrement identifiés entre Baraka et Masisi.

A l’Ouest du pays, la situation reste sous contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui poursuivent la traque des résidus assaillants Mobondo dans les profondeurs des territoires de Popokabaka, Kenge, Maï-Ndombe, Kwamouth ainsi que la commune rurale de Maluku à Kinshasa.




Tenue des 9èmes jeux de la Francophonie à Kinshasa : Félix Tshisekedi plus que rassuré

6 jours avant le lancement officiel des 9è Jeux de la Francophonie, le Président Félix Tshisekedi a successivement visité, ce samedi, les stades des Martyrs et Tata Raphaël qui figurent parmi les sites devant abriter cet événement du 28.07 au 06.08.2023. Le Chef de l’État s’est rendu ensuite au stade Tata Raphaël. Sur place, le Président de la République s’est plutôt montré optimiste des travaux réalisés. De la salle d’accréditation, aux  gymnases de tennis de table, de Judo et Lutte libre, les travaux sont évalués à 95%. À l’issue de cette quatrième et dernière ronde, le Président Tshisekedi a été rassuré de la tenue effective de ce grand événement à Kinshasa, une première pour la RDC, deuxième plus grand pays francophone au monde après la France.

A six jours du démarrage des 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a visité pour la quatrième et dernière fois, ce samedi, deux sites devant abriter ce grand  rendez-vous sportif et culturel.

Le Président de la République s’est rendu successivement aux stades des Martyrs et Tata Raphaël. Le Chef de l’Etat était accompagné du Premier ministre, du ministre de la Culture et arts, du ministre de la Communication et médias, et du directeur national des 9èmes Jeux de la Francophonie.

« Toutes les infrastructures sportives, à l’instar des gymnases jumelés pour le basket-ball, le terrain annexe de football et la piste d’athlétisme, sont prêtes à accueillir les athlètes», a rassuré l’ingénieur Joseph Ajuami, superviseur des travaux au Stade des martyrs.

Le Chef de l’État s’est rendu ensuite sur le site du Stade Tata Raphaël de la Kethulle. Sur place, le Président de la République s’est plutôt montré optimiste au sujet des travaux réalisés. De la salle d’accréditation aux salles des gymnases, de table de tennis, du Judo et Lutte libre, les travaux sont évalués à 95%.

À l’issue de cette quatrième et dernière ronde, le Président Tshisekedi a été rassuré de la tenue effective de ce grand événement à Kinshasa, une première pour la RDC, deuxième plus grand pays francophone au monde après la France.

Les Jeux de la francophonie, qui auront lieu à Kinshasa du 26 juillet au 06 août, ont mobilisé un nombre impressionnant de ressources aussi bien humaines, physiques que financières, en générant plus de 10 000 emplois directs et 15 000 indirects au profit des Congolais.

JMNK