Désengorgement de la Prison Centrale de Makala : Plus de 700 prisonniers libérés par grâce présidentielle

Le vice-ministre de la Justice, Thaddée Mambu Lau Mbemba, a procédé, samedi 22 juillet 2023, à la libération de plus de 700 prisonniers ; bénéficiaires de la grâce présidentielle.

Cette mesure ne concerne pas notamment les cas de viol, assassinat, meurtre, détournement des deniers publics, atteinte à la sureté intérieure et extérieure de l’État.

« La journée d’aujourd’hui n’est pas comparable à celle de tous les jours car son atmosphère s’annonce déjà spéciale et restera non seulement inscrite dans l’histoire de cette prison mais restera aussi gravée dans les mémoires de nos semblables privés de liberté qui croyaient être déconsidérés mais comprendront que l’État congolais a encore besoin d’eux après leur séjour carcéral, partant de ce geste d’humanisme qui fera en sorte que la prison soit tant soit peu désengorgée et ceux qui y resteront pourront vivre avec commodité et toute quiétude », a déclaré le directeur de la prison centrale de Makala, Joseph Yusufu.

Il en a profité pour proposer des pistes de solution en vue de remédier au problème de surpopulation au zénith à Makala.

Ainsi, il souhaite que : “Les magistrats se dessaisissent des cas bénins et que les parquets puissent envoyer les réquisitions afin d’emprisonnement à la prison pour des détenus dont les jugements et arrêts sont déjà rendus ; les transfèrements se fassent pour un bon nombre de condamnés vers d’autres prions des provinces et que les propositions de libération conditionnelle soient traitées avec rapidité ; Envisager une réforme rapide en vue de privilégier les peines alternatives à l’emprisonnement ou les peines non privatives de liberté”.

Signalons que la Prison Centrale de Makala a été construite en 1957, avec une capacité d’accueil de 1500 pensionnaires.

Actuellement, cet elle regorge 12.166 prisonniers, dont 9.506 prévenus et 2.660 condamnés.

BM




Élections de 20 : Clôture du dépôt des candidatures à la députation nationale

Le Rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia Nseya a visité les quatre Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC) de la Ville de Kinshasa, ce dimanche 23 juillet 2023. Une ronde qui coïncide avec la fin de la clôture de dépôt des candidatures à la députation nationale. La supervision managériale du porte-parole de la Centrale Électorale était dictée premièrement par le souci de s’assurer que les procédures sont respectées comme le veut la loi électorale, ensuite encourager les membres des BRTC (MBRTC) pour le travail abattu et enfin, rappeler aux uns et autres que ce 23 juillet marque la fin de cette étape.

La visite a commencé par le BRTC du District de Lukunga  installé à l’Antenne de Gombe dans l’enceinte de la maison communale de Lingwala, puis, celui de Funa dans l’enceinte de la maison communale de Kalamu, Mont Amba à l’Antenne de Lemba et Tshangu à l’Antenne de Nd’jili. Partout, Mme Nseya a échangé avec les Chefs des BRTC, les MBRTC, mais aussi les mandataires. Aux Agents de la CENI, Patricia a recommandé de réceptionner  tous les dossiers jusqu’au dernier mandataire présent au bureau.

” Au nom de la plénière, je vous félicite pour le travail réalisé parfois sous stress. Je vous demande ainsi de recevoir tous les mandataires présents dans vos locaux, comme c’est le dernier jour”, a-t-elle insisté.

Face aux mandataires, le Rapporteur est demeuré formel : ” Ça n’est fini ce jour l’étape de dépôt des candidatures à la députation nationale, aucune autre prolongation ne sera accordée. Place dès demain à l’étape de retrait, substitution et complément des candidatures. On ne peut pas s’éterniser sur une étape, car nous sommes devant des contraintes calendaires”, indique le porte-parole de la CENI.

Partout les candidats ont reconnu le travail titanesque de la Centrale Électorale et avoué que s’il y a faute dans la composition des dossiers, elle viendrait des partis et regroupements politiques et non de l’Institution d’appui à la démocratie.

L’engouement a été observé dans certains BRTC comme à la Lukunga.  Patricia Nseya en a profité pour expliquer ce que sont les 5 jours de retrait ou substitution, étape à ne pas confondre avec une quelconque prolongation.

” Pendant cette période, les BRTC ne reçoivent pas de nouvelles listes, mais plutôt des mandataires qui veulent ajouter ou changer un document déjà déposé, substituer un candidat sur la liste, etc.”, répète-t-elle dans tous les quatre bureaux.

Et Mme Nseya de renchérir : “Selon l’article 16 alinéas 2, 3, 5 de la loi électorale, à la fin ou expiration du délai de dépôt des candidatures, la loi électorale accorde un délai de cinq jours à partir de la date limite du dépôt des candidatures pour procéder au retrait, ajout ou substitution de candidatures. Dépassé ce délai, la CENI n’accepte sous aucun prétexte un retrait, un ajout ou une substitution des candidatures”.

C’est sur une note d’un travail bien accompli que Mme Patricia a clôturé la supervision au BRTC de la Tshangu.




Tensions et autres actes des troubles de l’ordre public : Peter Kazadi demande aux leaders politiques d’organiser un meilleur encadrement et une formation civique adéquate aux membres de leurs partis politiques

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport de l’état du Territoire National qui reste dominé par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population a été marqué par : Des interrogations persistantes de l’opinion sur les vrais mobiles de l’assassinat du Député national et Ministre honoraire des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement, Chérubin Okende Senga ; La prolongation, par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), de la période de dépôt des candidatures pour les législatives nationales dans les circonscriptions électorales ; L’exaspération de la violence consécutive à la présence des terroristes M23/RDF avec le massacre de 11 civils au village Rubona en territoire de Rutshuru.

Sur le volet politique, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a déploré quelques cas de tensions et autres actes des troubles de l’ordre public enregistrés dans certains coins du pays soulignant la nécessité pour les leaders politiques d’organiser un meilleur encadrement et une formation civique adéquate aux membres de leurs partis politiques surtout en cette année électorale afin de permettre au processus électoral d’atteindre son objectif de manière apaisée.

Sur un autre chapitre, il a rassuré, au sujet du banditisme et de la criminalité urbains, que les Gouverneurs des provinces ont été instruits pour intensifier les opérations de Police afin d’arrêter les auteurs de l’insécurité décriée en vue de les présenter devant la Justice dans un bref délai.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a aussi informé le Conseil des pertinentes recommandations issues de la réunion d’évaluation qu’il a présidée avec tous les services de sécurité, la Police Nationale Congolaise et le Directeur National des IXème Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Le Conseil a pris acte de ce rapport.




Assassinat de Chérubin Okende : Sama Lukonde a sollicité l’expertise de la Belgique, de la France, de la République Sud-Africaine et de la Monusco

Dans la suite de la communication du Président de la République, le Premier Ministre, a axé sa communication sur quelques autres points en commençant par notamment l’évolution des préparatifs des neuvièmes Jeux de la francophonie à Kinshasa.

A ce sujet, il a indiqué qu’en sa qualité de superviseur des travaux, il s’est plusieurs fois rendu sur le terrain pour constater la bonne évolution des travaux. A quelques jours du démarrage de ces Jeux de l’espoir, le constat est globalement positif et les équipes s’attellent à fixer les derniers détails.

Demande est donc faite aux populations Congolaises de se mobiliser activement pour participer, le vendredi prochain, à la cérémonie d’ouverture de ces Jeux baptisés « Jeux d’espoir et de la solidarité ».

Faisant suite aux instructions du Président de la République données lors de la 104ème réunion du Conseil des Ministres du 14 juillet 2023 relatives à l’enquête sur l’assassinat de l’Honorable Chérubin Okende Senga, le Premier Ministre a informé le Conseil que le Gouvernement a pris les diligences nécessaires, sans préjudice de l’indépendance de la justice, pour solliciter l’expertise de la Belgique, de la France, de la République Sud-Africaine et de la Monusco. Cette démarche participative est voulue par le Gouvernement pour assurer la transparence et la viabilité des conclusions de l’enquête dans la recherche de la lumière sur les circonstances de cet assassinat décrié.

Pour conclure son propos, le Premier Ministre est aussi revenu sur le lancement, par le Président de la République, le jeudi 20 juillet 2023, des travaux de construction de la Cité des Métiers qui permettra d’orienter et de canaliser les jeunes vers le monde de l’emploi à l’initiative du Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers avec l’appui de l’Association belge pour le développement (ENA

BEL).




Fatshi demande aux ministres concernés de respecter le chronogramme d’activités du lancement des travaux de la route de la Passion Nkamba–Mbanza Ngungu   

En dernier point de sa communication, le Président de la République est revenu sur la nécessité de lancer les travaux de construction de la Route de la Passion devant relier la cité de Nkamba à la Route Nationale N°1 au niveau de la ville de Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo Central.

Cette infrastructure routière revêt à la fois un caractère vital pour l’accroissement du développement socio-économique de la cité de Nkamba et des agglomérations avoisinantes ainsi qu’un caractère symbolique lié au prophète Simon Kimbangu.

Pour concrétiser l’engagement pris dans ce cadre, il a été demandé au Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux publics, en collaboration avec son Cabinet, de réunir tous les acteurs concernés par ce dossier en vue de permettre à tous les intervenants de prendre les dispositions pour la matérialisation de ce projet.




Le chef de l’Etat ordonne le contrôle des ONG internationales en Rdc 

Le Président de la République a été saisi par plusieurs rapports qui renseignent une certaine dérive sécuritaire dans le chef de certaines organisations humanitaires opérant en République Démocratique du Congo. Face à cette situation, il est tout à fait indiqué que soit effectué un contrôle sur les Organisations Non Gouvernementales (ONG) exerçant leur objet social sur le territoire national en vue d’en attester la conformité de l’ensemble de leurs activités aux Lois et aux règlements en vigueur dans notre pays.

Ce contrôle devrait porter notamment sur la cohérence entre leurs rapports annuels relatifs aux 5 derniers exercices d’activités dans notre pays, accompagnés d’une synthèse soulignant l’évolution et les différences de performances d’une année à l’autre ainsi que les localisations exactes de leurs activités sur chacune des périodes sous examen.

En effet, il y a matière à relever qu’il est inadmissible qu’il existe des connexions anormales soit dans les sources de financement, soit dans la supervision de certaines ONG par du personnel expatrié ayant un passé militaire ou paramilitaire, qui donne matière à une suspicion légitime quant aux risques réels que certaines ONG, sous couvert d’activités humanitaires, s’adonnent ou contribuent à des actions de subversion sur le territoire national.

C’est pourquoi, le Président de la République a instruit le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, le Vice-Premier Ministre, Ministres des Affaires Etrangères, la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux ainsi que la Ministre d’Etat, Ministre du Plan, de travailler en Commission interministérielle afin de produire un rapport global sur la question.




Finalisation des dossiers urgents du secteur des Transports : Tshisekedi interpelle Mike Ekila et Nicolas Kazadi   

Le Président de la République est revenu sur la nécessité de finaliser certains dossiers urgents notamment celui des travaux de deux baliseurs d’affluents de la Régie des Voies Fluviales (RVF) à Kindu et à Kongolo. Cela devra permettre la relance et la sécurisation du transport fluvial dans notre pays qui demeure à ce jour sous-exploité au regard du réseau hydrographique naturel dont l’ensemble du pays est doté.

Insistant sur sa première communication intervenue lors de la réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi 18 mars 2022, le Président de la République a évoqué le rapport du Ministre en charge des Transports présentant également les dossiers urgents nécessitant des financements du Trésor Public. Il s’agit respectivement de la drague de Kalemie, celle de Kinshasa ainsi qu’une barge à déblais pour Kinshasa ; Les travaux de l’aérogare de Bangoka à Kisangani ; La réhabilitation de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Kolwezi, pour laquelle le Gouvernement provincial attend un appui financier du Gouvernement central.

Par conséquent, le Président de la République a demandé au Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement, en collaboration avec le Ministre des Finances, d’agir avec diligence et jusqu’à leur aboutisseme

nt.




Franc congolais : Fatshi insiste sur l’application sans faille des mesures urgentes prises

Préoccupé par la situation du Franc Congolais sur le marché de change par rapport aux devises étrangères et ses conséquences sur le pouvoir d’achat de la population, le Président de la République est revenu sur les conclusions de la réunion de crise qu’il a présidée le lundi 17 juillet 2023, au Palais de la Nation.

Outre les membres du Gouvernement, le Président du Conseil Economique et Social, l’Inspecteur Général, Chef de Service de l’Inspection Générale des Finances, les Présidents de la Fédération des Entreprises du Congo et de l’Association Congolaise des Banques y ont été également conviés.

A l’issue des différents échanges, les mesures ci-après ont été adoptées : La poursuite, par la Banque Centrale du Congo, des interventions vigoureuses et régulières sur le marché de change en mettant à la disposition de celui-ci les devises étrangères prélevées sur notamment les réserves de change ; La consolidation de la gestion rigoureuse des finances publiques notamment par la limitation des dépenses publiques à celles qui sont prioritaires et essentielles, en privilégiant la procédure normale de la chaine de la dépense publique.

Ces mesures consistent en l’interdiction du paiement des dépenses publiques en espèces aux guichets de la Banque Centrale du Congo ; L’encadrement, par le secteur bancaire, des opérations de change effectuées par les bureaux de change, lesquelles opérations doivent être compatibles avec leur capacité réelle; Le renforcement des mesures de rapatriement de devises et la concertation entre la Banque Centrale du Congo et les opérateurs du secteur minier pour le rachat éventuel d’une quotité de devises ainsi rapatriées.

Il a aussi été décidé la retenue immédiate et à la source, par le Trésor Public, de la TVA pour les fournisseurs et prestataires de l’Etat lors des paiements de leurs factures ; L’encadrement de la taxation d’office des entreprises n’ayant pas fait leurs déclarations fiscales par le Ministre des Finances assisté par l’Inspection Générale des Finances ; Le paiement de tous les impôts, taxes, redevances et droits dus à l’Etat en Franc Congolais.

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Finances, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo et l’Inspection Générale des Finances, ont été encouragés, chacun en ce qui le concerne, à veiller à l’application de toutes ces mesures.

Le Premier Ministre a été, lui, chargé d’assurer le suivi de la mise en œuvre de ces mesures.




Sud-Kivu : Alexis Gisaro lance les travaux de construction de la route Bukavu-Kamanyola

M.Alexis Gisaro, ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux Publics, a lancé, le samedi 22 juillet 2023 à Nyangezi, dans le territoire de Walungu, les travaux de construction de la route nationale numéro 5 dans son tronçon reliant la ville de Bukavu et de Kamanyola.

À en croire Alexis Gisaro, la réalisation de ces travaux entre dans le cadre de la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, laquelle rencontre les besoins du peuple Congolais.

« Vous savez que la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République est d’améliorer les conditions de vie, les conditions sociales de nos populations (…) Nous sommes ici pour matérialiser cette vision, d’autant plus que celle-ci aujourd’hui, est une vision qui rencontre les aspirations de notre peuple », a-t-il déclaré devant la presse.

Alexis Gisaro a aussi indiqué que ce projet est réalisé par instruction du Président de la République, et entre dans le cadre du programme SICOMINES.

La construction de cette route est d’une grande importance, car explique-t-il, par le passé, la population de cette partie, notamment celle de Bukavu et Uvira ne pouvaient rallier les deux. Elle était donc obligée de transiter par un pays voisin, en l’occurrence le Rwanda.

Du reste, le Ministre Alexis Gisaro a dévoilé qu’il s’est rendu dans ce coin du pays pour lancer également les travaux d’achèvement du stade de Nyantende, ce dernier qui, selon lui, est un don du Président de la République à la jeunesse de cette contrée.

« Nous ne sommes pas venus que lancer ce projet de la route nationale numéro 5. Nous lançons également les travaux d’achèvement du stade de Nyantende », a-t-il souligné.

Signalons que les travaux de cette route nationale seront effectués avec le concours d’un certain nombre d’entreprises locales, telles que l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT), l’Office des Routes (OR) et l’Agence de Pilotage, indique le Ministre de tutelle.

Bien avant le lancement officiel desdits travaux, le Ministre d’État des ITP Alexis Gisaro a tenu un meeting à la place de l’indépendance.  Le Patron des infrastructures congolaises a circonscrit sa mission qui n’est rien d’autre qu’accomplir la volonté du Chef de l’État Félix Tshisekedi, celle de construire ce tronçon afin d’éviter que les usagers passent absolument au Rwanda pour arriver chez eux.

Accompagné de son collègue du budget Aimé Boji, le Ministre d’État Alexis Gisaro a invité la population à s’approprier ce projet qui vise le développement de la province du Sud-Kivu. Très joyeuse et avec un ouf de soulagement, la population de Bukavu a accueilli avec pompe les deux warriors du gouvernement Sama depuis leur descente du Port Iyusi jusqu’à Nyangezi où le projet d’achèvement des travaux de modernisation de la RN 5 sur sa section Bukavu-Nyangezi-Kamaniola sur 55 km et de construction du Stade de Bukavu a été officiellement lancé.

Précisons également que c’est depuis vendredi tard dans la soirée que la délégation conduite par le Ministre d’Etat des ITP est arrivée à  Goma dans le Nord-Kivu puis le samedi à Bukavu.

 




Crise libyenne : Denis Sassou-N’Guesso appelle les Libyens à placer l’intérêt général au-dessus des calculs individuels

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso qui a présidé la cérémonie a invité les Libyens à privilégier l’intérêt collectif. Invite lancée, ce 20 juillet 2023, à l’ouverture de la première réunion du comité préparatoire de la Conférence de réconciliation inter-libyenne, à Kintélé, à quelques encablures au nord de Brazzaville.

 

A travers son comité de haut niveau sur la Libye, l’Union Africaine a toujours soutenu qu’une conférence de réconciliation inter-libyenne constitue l’amorce d’un processus électoral apaisé. La première réunion du comité préparatoire de cette conférence a été ouverte par le président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, le congolais Denis Sassou N’Guesso. la réunion a rassemblé plusieurs parties libyennes, mais aussi la ligue arabe et le président de la commission de l’union africaine.

 

Il y a environ cinq mois, les 10 pays membres du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye réaffirmaient au cours d’une réunion, l’urgence de créer les conditions nécessaires à la tenue de la conférence inclusive inter-libyenne de réconciliation.

 

Dans allocution d’ouverture, le Chef de l’Etat congolais fait savoir que « cette identité de vues procédait de la nécessité d’impulser, de manière décisive, les préparatifs de cette conférence de réconciliation, préalable irréversible aux élections générales à venir et ultime levier au service de la restauration de l’unité nationale en Libye ». Denis Sassou N’Guesso a rappelé le bien-fondé des présentes assises, en précisant que « … tous ici rassemblés, nous œuvrons pour une Libye apaisée et stable. Il faut, pour les uns et les autres, sans condition, renoncer à la recherche obstinée de leadership et placer systématiquement l’intérêt général au-dessus des calculs individuels pour avancer sur la voie du renouveau libyen ».

 

La constante volonté d’aider la Libye

 

Le président du comité de haut niveau sur la Libye a réaffirmé sa ferme volonté d’aider le peuple libyen à trouver des solutions idoines pour arriver à l’organisation d’une conférence inter-libyenne de réconciliation. Pour lui, « …depuis [sa] désignation en novembre 2016, voilà donc aujourd’hui 7 ans, à la tête du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, tous ses efforts se sont portés sur le retour de la paix dans votre pays, en l’occurrence avec la tenue, d’ores et déjà annoncée, des élections inclusives et crédibles, pour sortir définitivement la Libye de la tragédie ».

 

Denis Sassou N’Guesso considère sa mission à la tête du comité de haut niveau comme devoir qu’il « assume avec foi et détermination », avant d’appeler à « l’approfondissement du dialogue inter-libyen ». Le président congolais a également appelé les participants à avoir des échanges devant mener aux résultats probants. « Les résultats les plus tangibles résultent des avancées sûres et efficaces. C’est pourquoi, depuis le début de la crise, nous n’avons jamais cru en une solution militaire et n’y croyons pas davantage aujourd’hui », a martelé Denis Sassou N’Guesso.

Pour une Libye stable et apaisée

 

Le président du comité de haut niveau de l’union africaine a édicté ce qui apparait comme des conditions pour le retour à une Libye stable et apaisée. Pour cela, il a appelé les Libyens à « juguler les rancœurs et bannir les exclusions et les rejets de la division et des séparatismes ; à privilégier la force du pardon et de la tolérance, aller au-devant de l’Autre, l’accepter en tant que frère pour regarder ensemble dans la même direction ; aussi et à rétablir les passerelles Crise libyenne  entre les tribus, entre les communautés religieuses, entre les villes et les villages, car vous êtes un seul et même peuple ».

 

Par Roch Bouka/ correspondant du journal l’Avenir au congo.