Rdc : des casques bleus chinois contribuent à la construction d’un pont

Des casques bleus chinois du contingent de génie de la 26e rotation de la mission chinoise de maintien de la paix en République démocratique du Congo (RDC) effectuent des travaux de construction, dans le territoire de Kalehe de la province du Sud-Kivu en RDC, le 5 juillet 2023.

Une cérémonie d’inauguration d’un pont temporaire enjambant la rivière Luzira dans le territoire de Kalehe a eu lieu mardi. Le pont, essentiel à l’acheminement de l’aide humanitaire et à la circulation de la population locale, a été construit par le contingent de génie de la mission chinoise en RDC sous l’ordonnance de la MONUSCO. (Le contingent de génie de la 26e rotation de la mission chinoise de maintien de la paix en RDC/Distribution par Xinhua)

Des casques bleus chinois du contingent de génie de la 26e rotation de la mission chinoise de maintien de la paix en République démocratique du Congo (RDC) effectuent des travaux de construction, dans le territoire de Kalehe de la province du Sud-Kivu en RDC, le 7 juin 2023. (Le contingent de génie de la 26e rotation de la mission chinoise de maintien de la paix en RDC/Distribution par Xinhua)

Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC) et cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), communique avec des ingénieurs du contingent de génie de la 26e rotation de la mission chinoise de maintien de la paix en RDC, dans le territoire de Kalehe de la province du Sud-Kivu en RDC, le 18 juillet 2023. (Le contingent de génie de la 26e rotation de la mission chinoise de maintien de la paix en RDC/Distribution par Xinhua)




Le pape François poursuit son engagement dans le dialogue avec la Chine

Réflexions du Père Criveller, missionnaire au PIME et sinologue : avec la nomination de Shen Bin comme évêque de Shanghai, le pape se préoccupe du bien du peuple de Dieu, et nous avec lui. L’interview du cardinal P. Parolin montre clairement la déception du Saint-Siège face à la situation qui s’est créée. Et il est difficile d’imaginer que les autorités chinoises, qui insistent tant sur une politique de nationalisation des religions, cesseront de prendre des décisions unilatérales.

Le bureau de presse du Vatican a annoncé que le pape a nommé Joseph Shen Bin évêque de Shanghai (Chine), le transférant du diocèse de Haimen (Jiangsu). Dans le même temps, le secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin a accordé une interview inhabituelle « aux médias du Vatican ». Ni le nom de l’agence ni celui de l’intervieweur n’apparait et même les questions sont numérotées. Bref, il s’agit d’une déclaration à part entière, sans être formelle et officielle.

La première chose, que je voudrais dire, est que, face à un acte de gouvernement du Saint-Père, nous, catholiques, espérons que ses intentions, pour lesquelles nous prions chaque jour, se réaliseront. Et ses intentions sont pour le bien du peuple de Dieu en Chine et à Shanghai.

Le Secrétaire d’État, quant à lui, s’est efforcé de clarifier, autant que possible, les circonstances qui ont conduit à cette décision. Certains observateurs imaginaient que, tôt ou tard, il en arriverait là, c’est-à-dire à entériner, même à contrecœur, la décision des autorités chinoises d’avril dernier. En transférant Mgr Shen sans aucune consultation, les autorités chinoises avaient attristé et blessé le Saint-Siège.

Plus d’un catholique, à Hong Kong et ailleurs, considère la décision papale comme une capitulation de plus devant les abus de la politique religieuse de Pékin. En effet, elle est mise en œuvre en faisant peu de cas de la lettre et de l’esprit de l’accord de 2018, qui a déjà été renouvelé deux fois.

La déception du Saint-Siège transparaît clairement entre les lignes de l’interview du cardinal Parolin. Mais il n’a pas su l’expliciter dans toute sa gravité, car en acceptant le transfert de Shen Bin à Shanghai, le pape veut, malgré tout, ne pas se laisser empêtrer par les difficultés et les impropriétés, et rester engagé dans le dialogue avec la Chine.

La nomination au rang de cardinal, le dimanche 9 juillet, de l’évêque de Hong Kong Stephen Chow – après qu’il ait été le seul évêque chinois parmi les membres du synode – montre que le cardinal élu Chow est une figure importante de la médiation. Il n’a jamais pris de position radicale sur la question de Shanghai, déclarant qu’il ne considérait pas que l’accord entre la Chine et le Saint-Siège avait échoué.

Le cardinal Parolin va jusqu’à dire qu’il serait maintenant opportun de faire un pas de plus, à savoir la création d’un bureau de communication stable entre les deux parties. Le Saint-Siège croit malgré tout au dialogue, mais l’interlocuteur est-il sur la même longueur d’onde ? Un bureau peut-il résoudre ce qui, du côté chinois, semble être une décision stratégique concrète : poursuivre unilatéralement une politique religieuse de plus en plus caractérisée par le nationalisme de la « sinisation » ? Nous pensons que ce n’est pas tant le manque d’instruments de liaison que le manque de volonté sincère de dialogue de la part des autorités chinoises qui rend les choses si difficiles. Et il est difficile d’imaginer que Shanghai sera le dernier épisode unilatéral, même si cela est dramatiquement souhaitable.

En tout état de cause, il ne s’agit pas seulement d’un souci de sauvegarde de l’accord, seul canal formel de communication, même imparfait, entre le Saint-Siège et la Chine. Le Vatican se préoccupe avant tout de la terrible situation ecclésiale dans laquelle se trouve le diocèse de Shanghai.

L’interview du cardinal Parolin contient une seule référence sobre à la personne de Joseph Shen, le jeune évêque de Shanghai qui est également président de l’organisme appelé « Collège des évêques catholiques chinois » (selon le communiqué du Bureau de presse du Vatican). Il parle de Shen comme d’un « pasteur estimé », même si – apparemment – il n’a pas demandé la permission ou informé le Saint-Siège de son transfert. Peut-être a-t-il alors pu communiquer d’une manière ou d’une autre avec le Saint-Siège et expliquer sa décision.

Shanghai est sans pasteur depuis près de 10 ans. Le dernier évêque, Aloysius Jin Luxian, est décédé le 27 avril 2013. Dix ans, c’est vraiment trop, avec deux évêques auxiliaires empêchés par les autorités d’exercer leur ministère. L’évêque Thaddeus Ma Daqin, toujours assigné à résidence au séminaire de Sheshan, avait même vu son statut épiscopal aboli par les autorités politiques (comme si cela était canoniquement possible, bien sûr !). Je suis positivement frappé par le fait que le Card. Parolin mentionne avec tous ses titres les deux évêques empêchés, dont Joseph Xing Wenzhi, qui a été « retiré dans la vie privée ». En effet, comme nous l’avons mentionné à plusieurs reprises, son histoire ecclésiale et humaine mérite d’être clarifiée et, en tout état de cause, Mgr Xing a le droit de mener une vie honorable et libre.

L’espoir est que, Mgr Shen Bin, maintenant qu’il a la reconnaissance papale et (ce n’est que trop clair) le soutien des autorités politiques, puisse remettre la vie ecclésiale de Shanghai sur les rails. Peut-être en commençant par ses frères évêques, sur lesquels est tombée la hache de la condamnation politique. Il sera également important de voir les réactions des catholiques de Shanghai, y compris ceux qui ne sont pas alignés sur les positions du gouvernement.

La communauté catholique de Shanghai, fondée en 1607 par Paul Xu Guangqi, le meilleur ami, collaborateur et disciple de Matteo Ricci, lui-même l’un des piliers du catholicisme chinois, entame un nouveau chapitre difficile et incertain de son parcours. Nous l’accompagnons en toute amitié et dans l’esprit de ceux qui croient en la communion des saints.




« Kagame ne peut se permettre de telles fausses revendications territoriales sans le soutien des États-Unis et de la Grande Bretagne … » (Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo)

Sur son mur sur watsapp, le Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo révèle que Kagame est un parvenu qui est sorti immédiatement d’un camp de réfugiés en Ouganda sans formation idéologique sauf la haine contre les Hutu que les Anglais et les Américains qui ont mis le premier kalachnikov entre ses mains ont exploité. Kagame a utilisé son kalachnikov pour tuer d’abord Rugiema, le leader du Front Patriotique Rwandais qui avait une culture et une formation solide, puis il a tué Habyarimana, puis les Anglais et les Américains ont mis toute une machine propagandiste en marche au profit de Kagame pour créer une illusion selon laquelle, en 1994, les Tutsi ont été presqu’exterminés comme les juifs de 1940-1945.

Ils sont parvenus à faire avaler cette version kagamienne au monde entier pour acheter sa sympathie et pour servir d’écran de fumée pendant plus de 25 ans de guerres successives d’agression, au génocide de plus de 10 millions de Congolais, l’assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila, le pillage systématiques des richesses du Congo, le viol utilisé comme arme de guerre et le cannibalisme (voir témoignages des rescapés Congolais devant le Pape).

Et maintenant Kagame vient de concéder une grande victoire morale au profit du peuple Congolais. Le monde entier se rend maintenant compte que Museveni et Kagame ont utilisé les ressortissants rwandais comme Cheval de Troie, que ça soit le RCD, le CNDP, le M23, les Banyamulenge, que sais-je encore ? D’ailleurs, il n’y a jamais eu une tribu qui s’appelle Banyamulenge au Congo, où, le nom de chaque tribu correspond à la langue que ses membres parlent.

Il n’y a pas une langue qui s’appelle Nyamulenge chez nous. Mulenge est une montagne au Sud-Kivu dans la région de Fizi ou la Croix Rouge Internationale a installé les réfugiés Tutsi fuyant les tueries inter-ethniques au Rwanda en 1959, 1962, 1972 et évidemment en 1994. « Chez nous on est Mokongo parce qu’on parle kikongo. On est Muluba parce qu’on parle Tshiluba, ainsi de suite », précise-t-il.

Cependant, le problème de la nationalité Congolaise des ressortissants Rwandais a été résolu à Sun City. Constitutionnellement, la nationalité congolaise a été octroyée à tous les anciens réfugiés Rwandais mais pourquoi la guerre n’a toujours pas cessé ?! Les masques viennent de tomber. Les déclarations de Kagame constituent une grande victoire morale pour le peuple Congolais parce que le monde entier peut maintenant voir que la finalité de cette guerre d’agression épisodique rwando-ougandaise contre le Congo avait pour finalité la balkanisation de l’Est du Congo et son annexion au Rwanda et à l’Ouganda.

Mais Kagame ne peut se permettre de telles fausses revendications territoriales ou une telle réécriture de l’histoire sans le soutien des États-Unis et de la Grande Bretagne ou sans la complicité de l’Union Africaine, de l’EAC et d’un régime faible, traître et finissant à Kinshasa qui est allé s’agenouiller devant Kagame et ressusciter les M23. L’agenda caché (ubwenge ou mensonge n’est pas une antivaleur chez les Tutsi) de l’International Tutsi power ou de l’Inkotanyi est mis à nu et je ne vois pas le reste des pays du monde, plus particulièrement les pays de la SADC, la Russie, la Chine, etc., cautionner la violation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale d’un autre pays comme la RDC.

Kagame a besoin d’une bonne leçon d’histoire sur l’origine des frontières entre le Congo, le Rwanda et le Burundi que le monde entier maîtrise déjà, y compris ses sponsors américains et anglais. Le Rwanda et le Burundi dans leurs formes actuelles n’ont jamais existé avant 1900. Jan Vansina, le célèbre historien et anthropologue belge, surtout connu pour ses travaux sur l’Afrique Centrale et orientale ancienne et l’utilisation des sources orales, le confirme dans son livre: «L’Evolution du Royaume du Rwanda: Des origines à 1900″.

Selon Vansina, il n’y a jamais eu une quelconque chefferie Tutsi liée au Rwanda central dans l’actuelle République Démocratique du Congo. Il n’y a jamais eu une quelconque annexion d’une partie de l’actuelle RDC par le Royaume (Tutsi) au Rwanda. Il y avait certes des tentatives mais elles ont été toujours repoussées par les Bahavu et les Bashi au Sud et par les Hunde au Nord.

D’ailleurs Jan Vansina signale qu’il y avait un jeune roi Tutsi menacé de d’être renversé par une coalition des Hutu et des Tutsi (ses propres frères) qui a pris refuge chez les Bashi. Le prêtre historien linguiste Jésuite Belge G. Van Bulck a été le premier à compiler la liste des noms ethniques liés à chaque territoire au Congo Belge par ordre alphabétique.

Les ethnies wa-Hutu et wa-tutsi sont cités certes mais localisées au rwanda-urundi, pas au Congo. Quand Museveni et Kagame réclament une deuxième Conférence de Berlin, et bien ils seront perdants parce que la première carte géographique de la région des grands lacs issue de la Conférence de Berlin montre que les territoires du Rwanda occidental actuel constituent des terres des Hunde et qui revenaient donc au Congo mais que les Belges ont cédé à l’Allemagne à partir du vrai 30eme méridien (le Rwanda et le Burundi étaient jadis des colonies allemandes jusqu’à la première guerre mondiale), notamment Ruhengeri, Gisenyi, Kibuye, Cyangugu.

Les historiens Congolais Ndaywel et Mugaruka l’ont bien prouvé dans leurs écrits. En 1910, les Belges, les Allemands et les Britanniques ont réglé la question de la frontière entre le Rwanda, l’Ouganda et le Congo après de nouvelles revendications territoriales par l’Allemagne sur le Congo. A cette occasion, la Belgique a eu gain de cause. Il était un fait établi qu’il n’y avait aucun lien ethnographique entre les Africains de la côte ouest du Lac Kivu, y compris l’île d’Idjwi, et ceux du Rwanda (côte est du Lac) et la présence des missionnaires Allemands de part d’autre du lac Kivu ou des deux côtés ouest et est du lac Kivu ne constituait pas une preuve à contrario.

La Conférence s’est soldée par la cession de Ndorwa à la Grande Bretagne. Aujourd’hui, Ndorwa appartient à l’Ouganda alors que c’était une partie du Rwanda. C’est là où Kagame doit aller chercher à revendiquer et récupérer des terres, pas au Congo. C’est plutôt le Rwanda qui doit des terres au Congo. Les masques viennent de tomber. Le Congo doit capitaliser sur cette victoire. Le Rwanda et l’Ouganda mis ensemble peuvent constituer la superficie d’une seule province au Congo. Nous au Congo sommes plus de 100 millions d’habitants et nous avons des potentialités énormes, immenses. C’est absolument inconcevable que nous soyons colonisés par les petits pays comme le Rwanda et l’Ouganda, même si nous savons que nombreux sont les Rwandais et les Ougandais qui ne partagent pas la folie de leurs dirigeants Tutsi Museveni et Kagame.

Il est absolument inacceptable que nous soyons colonisés par d’autres Africains en plein 21eme siècle. Nous devons, comme Mzee Laurent Désiré Kabila l’a envisagé, “ramener la guerre d’où elle est venue !” Les masques viennent de tomber, nous le répétons. C’est une victoire morale pour le Congo. En ramenant la guerre d’où elle est venue, nous lutterons pour une cause juste aux yeux du monde entier car notre souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de notre pays sont sacrées et jamais négociables. Nombreux sont les Congolais qui partagent cette vision de Mzee Laurent Désiré Kabila, sauf, et il faut le réitérer, le régime actuel des néo-mobutistes, jouisseurs, un régime faible en place à Kinshasa qui est allé s’agenouiller devant Paul Kagame et qui est allé ressusciter les M23. Rappelons aussi que Mobutu a cédé le territoire de Katumba au Sud-Kivu au Burundi que les Burundaise appellent “Gatumba”.




« Je ne pense pas que dans la situation actuelle où notre pays se trouve, les Chinois vont mettre leur argent » (Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo)

« J’étais sur Télé 50 hier. Les gens me disent que, parlant de Tshisekedi, j’étais trop direct. J’ai dit ceci : Vous allez aux Etats-Unis vous déclarez ouvertement que vous êtes du côté des États-Unis et d’Israël et tiré au bout du nez par Mike Hammer, vous revenez et vous annulez tous les contrats que Joseph Kabila a signés avec les Chinois », a indiqué le Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo.

Et d’ajouter, on aurait déjà eu un nouvel aéroport maintenant à Ndjili si Félix Tshisekedi n’avait pas annulé le contrat qui était de 4 ans, signé par son prédécesseur Joseph Kabila. L’Ouganda et la Tanzanie ont modernisé leurs infrastructures grâce à la coopération avec la Chine dans le cadre de “l’Initiative Une Ceinture, Une Route”, et puis demandent à Tshisekedi de lui construire des routes au Congo, et il accepte !

Est-ce que vous trouvez ça normal ? C’est une honte ! Après une campagne antichinoise, après avoir humilié les Chinois (voir rapport de l’IGF), parce que toutes les promesses qui vous ont été faîtes par les Américains n’ont rien donné, vous vous tournez, la queue entre les pattes, vers la Chine. « Notre pays n’est pas stable. Je ne pense pas que dans la situation actuelle où notre pays se trouve, les Chinois vont mettre leur argent ici ! », souligne-t-il.

En effet, partout en Afrique, les pays où la Chine a beaucoup investi ont toujours été déstabilisé par les États-Unis et la Chine y a perdu beaucoup d’argent comme en Libye, au Soudan, en Centrafrique.

Soulignons qu’au cours de cette émission, Fabien Lumbala a demandé aux invités d’évaluer les retombées du voyage de Félix Tshisekedi en Chine et ça c’est ce que je pense ! Le temps ne m’a pas été accordé pour donner mes pistes de solution, notamment la nécessité pour la RDC de diversifier ses investisseurs et non de se dire qu’elle est du côté des États-Unis où d’Israël…. Occidentaux, Russes, Chinois, Indiens, Libanais etc., qu’ils viennent. C’est aux Congolais de mettre les règles du jeu claires sur la table et de les respecter eux-mêmes et de les faire respecter par tous les étrangers qui viennent faire les affaires dans notre pays.




Lemba/Salongo: Gentiny Ngobila inaugure un stadium omnisport au Centre commercial Salongo

Bâtisseur indéniable de la vision du Président Félix Tshisekedi à Kinshasa, le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka a inauguré, samedi 22 juillet 2023, le stadium omnisport Gentiny Ngobila Mbaka situé au Centre commercial Salongo dans la commune de Lemba. Dans ce complexe sportif, des jeunes peuvent s’adonner à la pratique de tennis de table et de basketball. Initié par l’ONG Dynamique Salongo, ce projet a été matérialisé grâce au concours financier de la ville de Kinshasa, avec l’expertise du partenaire Angel Cosmétique qui a exécuté les travaux en temps record.

Dans son mot de circonstance, le gouverneur de la ville s’est d’abord souvenu de son enfance dans ce quartier Salongo qui accueille cette infrastructure sportive. “La cité Salongo me renvoie à ma jeunesse. Nous sommes arrivés dans ce quartier avec mes parents, j’avais à l’époque 11 ans. Ce quartier était beau, fleuri. Nous avons beaucoup joué au football sur ce terrain avec beaucoup de gens comme Eugène Kabongo qui est devenu par la suite un joueur professionnel en Europe”, a rappelé le gouverneur Gentiny Ngobila, avant de souligner que le sport est un facteur d’intégration sociale qui rassemble tout le monde.

Parlant ensuite de son statut de gouverneur de la ville, il s’est exprimé en ces termes: “j’ai toujours porté un intérêt particulier à la promotion du sport. Mon vœu est de voir les jeunes basketteurs de Lemba émerger en dehors du pays afin qu’ils deviennent aussi des grands dans cette discipline”.

L’occasion faisant le larron, le premier citoyen de la ville de Kinshasa a aussi parlé de ses différentes réalisations en quatre ans et trois mois déjà, depuis qu’il est à la tête de la capitale.

“Nous avons réalisé beaucoup de choses. Nous avons construit des routes qui n’ont jamais existé dans la ville de Kinshasa. Et nous avons déjà réhabilité une grande de la voirie urbaine. Ici à Lemba par exemple, nous avons réhabilité le boulevard Salongo et nous sommes en train aussi de nous préparer à éclairer ce boulevard”, a-t-il indiqué. Par ailleurs, il a remercié le Président de la République Félix Tshisekedi qui, à la faveur des IXèmes jeux de la francophonie qui commencent dans six jours à Kinshasa, a construit beaucoup d’infrastructures sportives dans la capitale. “C’est une première et il lui faut beaucoup d’éloges”, a-t-il renchéri.

Un des parents de Lemba, n’a pas manqué de poser un mot à l’endroit du patron de la ville de Kinshasa, en guise de remerciement pour avoir pensé au quartier qui l’a vu grandir.

“Ce que je vois de mes propres yeux me dépasse. Qui pouvait croire que ce terrain pouvait être transformé et recevoir cette bâtisse si grandiose. Cet ouvrage relève d’un cœur qui aime son environnement. Nous l’avons vu grandir et quitter le pays en 1985 pour s’installer en Europe. Nous sommes fiers de lui pour l’honneur qu’il nous fait. Que stadium inauguré aujourd’hui immortalise son nom”, a déclaré papa Bongoy, notable de Lemba.

Peu avant la coupure du ruban, le gouverneur Gentiny Ngobila a été décoré par les jeunes de Lemba au titre de promoteur du sport dans la ville de Kinshasa. La cérémonie s’est clôturée par le lancement du tournoi de basketball ainsi que de tennis de table. Amoureux du sport, le gouverneur de la ville a, lui aussi, presté pendant quelques instants au tennis de table.