La cérémonie des CAF Awards aura lieu le 11 décembre 2023 au Maroc

Les prestigieux CAF Awards feront leur retour le 11 décembre 2023 au Maroc pour célébrer les acteurs du football africain.

Après l’événement réussi qui a vu le Sénégalais Sadio Mané et la Nigériane Asisat Oshoala sacrés meilleur joueur et meilleure joueuse à Rabat, l’année dernière, la CAF distinguera une nouvelle fois les acteurs majeurs du football africain lors d’une cérémonie de prestige dans le royaume chérifien.

Les Awards récompenseront les meilleurs joueurs des clubs et les internationaux qui se sont illustrés lors de la saison écoulée, avec en point d’orgue le couronnement des Joueurs Africains de l’Année dans les catégories masculine et féminine.

La question désormais sur toutes les lèvres : qui pour succéder à Mane et Oshoala ?

Parmi les précédents lauréats de la catégorie hommes figurent Yaya Touré (2011, 2012, 2013 et 2014), Samuel Eto’o (2003, 2004, 2005 et 2010), Didier Drogba (2006 et 2009), Mohammed Salah (2017, 2018), Riyad Mahrez (2016), Nwankwo Kanu (1996 et 1999), Abedi Pele (1992) et le grand George Weah (1995), pour ne citer que ceux-là.

Chez les dames, si Oshoala a dominé la catégorie ces dernières années en remportant les éditions 2014, 2016, 2017, 2019 et 2022, elle doit encore faire face à la concurrence d’anciennes lauréates, dont la Sud-africaine Thembi Kgatlana (2018). Cette catégorie compte également parmi ses précédents lauréats, la légende des Super Falcons, Perpetua Nkwocha (2004, 2005, 2010 et 2011).

Plusieurs autres distinctions seront également en jeu, notamment celles du Joueur interclubs de l’année, le Jeune joueur de l’année, e l’Équipe nationale de l’année, l’Entraîneur de l’année, le Club de l’année et le But de l’année.

On retrouvera également, le prix de la Joueuse Interclubs de l’année, qui a été introduit l’année dernière après le lancement réussi de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.




Kinshasa en effervescence se perd en conjectures : Libération Jean Marc Kabund, sésame pour un dialogue politique?

Alors que plusieurs sources annonçaient la libération de Jean-Marc Kabund incarcéré depuis plus d’un an à la prison centrale de Makala, la situation est restée confuse dans l’écosystème médiatique ce mardi 25 juillet 2023. Pendant que certains étaient dans l’effervescence, des informations contradictoires ont fusées dans tous les sens sur la toile pour démentir ladite information. Dans l’entente de la version officielle, à Kinshasa les rumeurs vont bon train.

Pour certains milieux politiques, la libération du dernier Secrétaire général de l’UDPS nommé par Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, Jean-Marc Kabund A Kabund, n’est que prémices d’une longue série de libération qui se suivront incessamment. “Tous les prisonniers qui croupissent pour des faits politiques seront libérés”, affirme un proche de l’opposition. Selon cette opinion, cela est nécessaire pour décrisper le climat politique et préparer le pays à aller au dialogue qui devrait se tenir soit au Palais du peuple à Kinshasa ou soit à Moanda au Kongo Central.

De par son histoire, les élections en République démocratique du Congo a toujours été source de tension et pas nécessairement solution aux problèmes du pays mais bien au contraire. Lors du premier cycle des élections 2005-2005, le vainqueur proclamé par la CENI a été contesté par une frange de la population, ce fut le cas pour 2011 et pour 2018. Les élections génèrent ainsi souvent des crises politiques que n’en résolvent. Ce qui fit penser à certains états major que le dialogue est incontournable.

Quelque temps seulement après les élections de 2018, l’un des candidats à la présidentiel, l’unique femme Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga, avait lancé l’idéologie politique de la Kombolisation pour l’éradication du système de prédation devant conduire à la renaissance de la RDC comme solution au problème congolais. Pour la gouverneure honoraire de la Tshuapa, bien qu’ayant accordé l’indépendance politique au Congo belge, “le pays de Lumumba est toujours sous une colonisation économique ainsi donc, sans une indépendance économique il n’y aura pas de réelle indépendance politique”, affirme la présidente du Réseau Ekoki et initiatrice du parti Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AeNC).

Pour se faire, elle s’est lancée actuellement dans une campagne pour une véritable révolution morale citoyenne, pour une transition républicaine de deux ans avec l’actuel Chef de l’Etat et autres institutions issues des urnes pourront garder leurs sièges, pendant deux ans au cours des qu’elles les scientifiques, experts technocrates et autres éminences pourront discuter de l’avenir du pays avec des politiciens en constituante. De ces assises sortiront un nouveau projet deconstitution qui sera soumis au referendum populaire après une large vulgarisation permettant au souverain primaire de se prononcer en connaissance de cause. Ce n’est qu’après cette transition citoyenne, non pas de partage de gâteau d’un nettoyage profond de l’espace social et politique qui conduira à la 4e République que pourra intervenir mes élections.

Jusqu’à ces jours, l’idéologie politique de la Kombolisation initiée par Marie Josée Ifoku demeure la plus rationnelle, selon nombre de politologue. Il sied de signaler que d’autre politiciens parlent également de la ‘refondation de la République, et autres dialogues.

Quant à l’opposant Martin Fayulu Madidi qui ne cesse de revendiquer la victoire aux élections de 2018, sans fichier électoral audité, il persiste et signe que le congolais n’ira pas aux élections en décembre 2023.

Dans le doute à la suite de toutes les conjonctures sur la tenue des élections, certains potentiels candidats à la députation nationale ont continué à trainer les pas malgré les messages de non prolongations des traitements de dépôt de candidatures par la CENI.

La nouvelle de la libération de Jean-Marc relance donc, la perte en conjectures sur la tenue ou non du dialogue. La politique étant dynamique, tout peut arriver.

Willy Makumi Motosia




Jeux de la Francophonie: « Tout fauteur de troubles sera isolé jusqu’à la fin des jeux »

« Neuvièmes Jeux de la Francophonie : derniers réglages des préparatifs et programmes d’activités », c’est le thème qui a réuni autour du briefing presse deux membres du Gouvernement Sama Lukonde sur le site des Jeux de la Francophonie au stade Tata Raphaël. Il s’agit du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Me. Peter Kazadi Kankonde et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe. Ceci, avec l’assistance du Directeur du comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo.

Ce briefing avait un caractère spécial, d’autant plus qu’il s’est tenu en présence du patron de la sécurité, Me Peter Kazadi. A cette occasion, il a rassuré que la sécurité sera bonne. « La communauté de renseignement, sécurité et défense nous avons mis en place un plan de sécurisation des jeux de la Francophonie. Comme vous le savez, chaque fois qu’il y a des évènements pareils dans le monde, on met un accent particulier sur la sécurité », explique-t-il.

C’est pour éviter les dérapages que le chef de l’Etat a recommandé l’incident zéro. Du début jusqu’à la fin, le chef a instruit pour qu’il n’y ait aucun dérapage. Le commandant de la Police venait d’achever le plan de la sécurité. Il est prévu des patrouilles mixtes pour débusqué ceux qui pourraient monter des coups, il y aura des bouclages, des contrôles de routine. Que tout le monde soit préparé pour qu’on ne parle de tracasserie. Il s’agit des mesures de sécurité pour protéger les athlètes et les spectateurs, insiste-t-il.

Pour Peter Kazadi, les jeux de la francophonie ne viennent pas étouffer la liberté des congolais, du moins pour manifester leurs opinions. Il n’y pas une restriction à la matière, mais tout se fera dans le respect de l’ordre public. On ne voudra pas que les gens viennent manifester là où se trouvent les athlètes ou sur les lieux où s’organisent les jeux pour la sécurité des athlètes et ceux qui viennent suivre les jeux. S’il y en a ceux qui veulent manifester leurs opinions pendant cette période, libre à eux mais du moins ils seront encadrés par la police pour assurer leur sécurité.

« La sécurité est une affaire de tous. Il faut que chacun veille sur l’autre, pour que nous puissions nous sécuriser mutuellement. Celui qui veut manifester les jours des jeux, s’organise pour être un peu plus loin pour ne pas porter atteinte à l’organisation. Celui qui viendra se heurter à l’organisation pourra être isolé jusqu’à la fin des jeux », dit-il, avant d’ajouter qu’il y aura la fermeté parce qu’on ne joue pas avec la sécurité lors de ce grand événement. Vous serez considéré comme l’ennemi de la République. L’ordre et la sécurité seront de mise, pourquoi pas imposés.

De son côté, M. Isidore Kwandja a lancé un appel aux congolais pour leur dire que l’événement que nous sommes en train d’organiser, il est très important, il n’a pas de couleur politique, c’est pour l’honneur de notre pays. « Je pense que tout le monde devrait réfléchir par deux fois avant de poser des actes du genre manifestations et surtout le jour du lancement officiel des jeux. C’est un événement important, aujourd’hui quand vous allez à travers le monde, les congolais sont reconnus par le fait que Georges Foreman et Mohamed Ali ont combattu ici. Quand vous dites Zaïre, Congo, ah oui, là où Mohamed Ali avait gagné. Et c’est resté », rappelle-t-il.

Et de poursuivre que nous voulons que ces événements puissent rester. Et nous voulons que les jeux de la francophonie soient pareils. C’est un événement qui marque le fait que notre pays soit reconnu au niveau international. Nous allons, pour cela, demander à l’opinion publique de se mobiliser pour cela. « Je veux que tout le se mobilise et que tout puisse se dire que c’est une affaire de tous les congolais. Et ça, je veux le sentir même dans la rue. Je veux sentir que les congolais sont fiers de ce que nous avons réalisé », espère-t-il.

Mushikiwabo est co-organisatrice des jeux

La question de la présence ou pas à Kinshasa de la patronne de l’OIF, Louise Mushikiwabo, est revenue sur toutes les lèvres. Viendra-t-elle ou ne viendra pas ? A cette question, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a été on ne peut plus clair pour dire que les jeux sont organisés par l’OIF avec le pays hôte. Et donc, toutes les structures de l’OIF sont mobilisées. Il en va de soi que la Secrétaire général de l’OIF puisse être comme co-organisatrice et présente à Kinshasa « Elle sera là, parce que c’est elle qui co-organise avec le Gouvernement de la Rdc », dit-il.

Il a été complété par Isidore Kwandja qui affirme que les jeux de la Francophonie sont organisés par la Francophonie avec le pays hôte. Il va de soi que le n°1 soit là pour ouvrir les jeux avec le président du pays hôte. Pour sa part, le VPM Peter Kazadi a insisté que Mme Mushikiwabu est organisatrice et c’est elle la patronne. C’est à elle de venir d’office pour recevoir les invités.

Pour Patrick Muyaya, tout ce que nous faisions comme infrastructures correspond au protocole qui est défini. Et le protocole qui est défini lorsqu’il y a la cérémonie d’ouverture selon le discours du secrétaire ou du secrétaire général et du président du pays hôte et c’est ce qui se fera.

Jean-Marie Nkambua




Football : Les membres du Conor brièvement interpellés puis relâchés !

Nos sources renseignent que les membres du CONOR ont passé quelques heures de séquestration dans les services de renseignement militaire (DEMIAP) sur une plainte de DCMP.

Eclairé sur l’affaire et les conséquences qui en découleront, le responsable de la DEMIAP ” Biamunda” a demandé aux responsables du Conor de revenir ce mercredi 26 juillet à midi.

Selon les mêmes sources, le responsable après analyse de l’affaire auraient remarqué que le feu mis par le club vert et blanc de la capitale de la Rdc risquerait de consumer tout un pays….Vita Club qui joue dans 23 jours, et si la FIFA suspendait la RDC !!!C’est Vita, Mazembe et Lupopo puis la sélection A à la porte de la CAN qui en paierait le prix fort.

Le football offrant les voies de recours à tous les niveaux, certaines affaires ne se règlent ni à la DEMIAP, ni à l’ANR moins encore par la violence.

Une chose est sûre la FIFA ne laissera pas passer sous silence cette bévue !!




Le destin divin de Chérubin

Lorsque j’ai appris la nouvelle de l’odieux assassinat du Député Chérubin Okende, chrétien pratiquant, je me suis retourné vers Dieu pour l’interpeller ainsi : Seigneur, pourquoi, comme pour le fils d’Abraham voué au sacrifice, vous n’avez pas suspendu la main de l’Assassin au moment du sacrifice suprême ?

Cette apostrophe raisonna dans mon fort intérieur comme une interpellation personnelle de ma foi chrétienne face à l’absurdité de cet acte.

Alors j’entendis une voix intérieure qui me parlait : jusques à quand comprendras-tu que la gloire divine passe par la passion sur terre ? – telle est ma souveraine volonté.

Mais Seigneur, alors dois-je pardonner ou me venger ?

Se venger n’est-ce pas la réaction du faible, inspiré par le Malin pour détruire le monde, tandis que pardonner est la caractéristique d’un être fort et d’une foi inébranlée au Seigneur pour la construction harmonieuse du monde.

Seule cette foi est capable de nous amener pour accéder à la vertu divine du pardon.

Me vint alors la double image du Pape Jean-Paul II en conversation avec son assassin dans sa cellule et sortant de la prison sans celui-ci.

Le pardon divin ne devrait donc pas empêcher à César de construire un monde harmonieux par la recherche de la vérité et de la justice.

De là où tu te trouves nos préoccupations et agitations semblent bien terre à terre.

Mais, si ton destin divin est glorieux, absurde et peu enviable est ton sort sur terre.

Pour honorer sa mémoire de Chrétien de grande foi, laissons la vérité s’exprimer à son rythme sans intrusion et interférence intempestive. Car la mort de Chérubin est une preuve que l’homme est intrinsèquement inintelligible tant grande est sa capacité de faire le bien suprême ou le mal absolu sans raison apparente.

Adieu Chérubin, que les anges te conduisent au Paradis et qu’à ta venue les martyrs te reçoivent pour participer à la félicité éternelle aux côtés du Père !

                                     Fait à Kinshasa, le 25/07/2023

                              Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO




Situation dans l’Est du pays : L’Allemagne entend apporter sa contribution

L’Allemagne s’active pour le retour de la paix et de la stabilité dans l’Est de la RDC. La situation humanitaire est dramatique dans cette partie de la République en proie au terrorisme du M23 soutenu par le Rwanda.

Le  chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne   à Kinshasa, M. Lars Meylann, a échangé, ce 25 juillet 2023, avec le minÉtat de l’intégration régionale, Mbusa Nyamwisi sur les possibilités d’y ramener la paix.

Dans l’Est, il sied de noter que la coopération allemande soutient l’extension des centres de conseil pour les femmes victimes de violences sexuelles. Berlin s’emploie aussi à rationaliser les chaînes d’approvisionnement en minéraux pour les minéraux de conflit 3T, l’or, le cuivre et le cobalt.




La mission conjointe africaine d’observation électorale dépose son rapport d’observation à la CENI

Le 1er Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga Lembow, a reçu une délégation de la mission conjointe africaine accréditée pour suivre sur le terrain le processus électoral.
Cette mission de long terme, dont les membres viennent de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Congo-Brazzaville, a déposé auprès de la hiérarchie de la CENI son rapport.


C’est en somme un bilan d’étape établi, après avoir observé aussi bien à Kinshasa qu’à Tshikapa notamment la formation des formateurs des membres des Bureaux de Réception et Traitement des candidatures (BRTC) ainsi que leur fonctionnement.
Mme Martine Logbo, par ailleurs, présidente de l’ONG GIDSE basée à Abidjan (Côte d’Ivoire), en a donné le résumé.
“Nous avons été accrédités par la Commission Électorale Nationale Indépendante à l’invitation du ministère des Affaires étrangères depuis le 3 juin 2023 pour suivre sur le terrain les différents axes du processus électoral. Nous avons évoqué avec le Premier Vice-président quelques traits de nos différents rapports au terme du contact des réalités du terrain.
Nous avons observé la formation des formateurs ensuite, ce fut le tour des BRTC qui composent la ville de Kinshasa et du Kasaï. Nos rapports montrent en détail toutes nos observations qui permettront à la CENI, d’apprécier. Nous allons revenir pour la suite de l’opération. Au regard de ce que nous avons vu, il nous est donné de relever que les choses se sont bien enclenchées. La CENI évolue dans le sens de remplir son devoir et exécuter la mission qui lui est assignée”, a souligné Mme Martine Logbo.




Pius Muabilu attend des nouveaux animateurs du GUPEC l’efficacité et l’efficience

Récemment nommés par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, les nouveaux animateurs du Guichet unique de délivrance des permis de construire ont été reçus, ce mardi, par le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala.

Le Warrior Pius Muabilu attend de ses hôtes l’efficacité et l’efficience à court et à long terme. Cet organe technique qui fait partie des réformes mises en place par le patron de l’habitat, est la seule porte dorénavant permise pour octroyer des permis de construire dans le but de mettre fin à l’anarchie dans le secteur de la construction et limiter les dégâts enregistrés.

Le Guichet unique de délivrance de permis de construire a aussi pour mission de mettre fin au chevauchement et conflits de compétences avec d’autres services de l’Etat dans l’attribution de ce document. L’autre mission importante, c’est la canalisation des recettes réalisées dans ce secteur vers une seule porte.

Pour rappel, c’est depuis le 8 juillet dernier, que les nouveaux mandataires de ce nouvel établissement public ont été nommés par ordonnance présidentielle du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi  lue sur les antennes de la télévision nationale.

Soulignons que le Guichet Unique de Délivrance de Permis de Construire « GUPEC » qui est l’Organe technique de régulation et seule interface entre le promoteur immobilier et l’Etat. Il permet de lutter contre le coulage des recettes, de réduire les procédures administratives de l’obtention des documents ayant trait à la construction et de lutter contre les constructions anarchiques.




CULTE DU MARDI 25 JUILLET 2023 AVEC LE PASTEUR François MUTOMBO VH




Kongo Central : La CENI donne 5 jours pour les ajouts, retrait ou substitution des dossiers des candidats

La mission de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) qui séjourne dans la province du Kongo Central est arrivée dans la ville côtière de Moanda, conduite par Jean-Baptiste Itipo, Directeur de communication, a été accueilli par le chef d’antenne de la CENI.

Sur place, quelques cas d’ajout et même de retrait des dossiers de candidats ont été annoncés.

La circonscription électorale de Moanda compte 2 sièges à la députation nationale. Ainsi, les partis et les regroupements politiques ayant présenté une seule candidature au Bureau de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) ont la possibilité légale d’ajouter une deuxième candidature au prorata du nombre des sièges de la circonscription.

Pendant cette même période, un parti politique ou un regroupement politique peut procéder au retrait ou à la substitution des candidatures de sa liste.

Il s’agit donc d’une période légale à ne pas considérer comme une nouvelle prolongation car la période d’ajout, de retrait ou substitution des candidats ne concerne que les partis politiques ou les regroupements politiques dont les dossiers ont été régulièrement enregistrés au BRTC.

S’agissant des statistiques des dossiers de candidature, le BRTC Moanda a enregistré, à la date du 23 juillet 2023, au total 49 dossiers de candidature des regroupements politiques et 19 de partis politiques.

En termes de candidature, à la même date, 122 candidats au total pour 2 sièges. Parmi celles-ci, 30 femmes  et 92 hommes, a affirmé le chef d’antenne Ghislain Diakiesse.

Auparavant, très tôt le matin, à 8h00, la mission de la CENI est arrivée à Kinzau Mvuete où est situé le BRTC du territoire de Seke Banza. Tout le personnel du BRTC était en place sous la houlette de Mme Astrid Nkembi, chef d’antenne. Ici, la période d’ajout, de retrait ou substitution des dossiers des candidats est aussi ouverte. Pour un siège à la députation nationale, 59 candidatures y ont été enregistrées à la date du 23 juillet 2023 dont 17 femmes et 42 hommes.

Au BRTC Boma, dans la ville portuaire, 129 candidatures ont été prises en compte à la date du 23 juillet dernier dont 20 femmes et 109 hommes, a confié le chef d’antenne Grégoire Mananga. Comme partout, l’heure est à l’ajout, au retrait ou à la substitution des dossiers des candidats à la députation nationale.

D’une manière générale, les statistiques des candidatures dans les BRTC visités ont dépassé celles des dernières élections. La disposition légale assurant la promotion du genre dans la loi électorale serait l’un des facteurs à la base de cette augmentation.