Kabinda : Des bénéficiaires du PIFORES en matinée d’information

Le programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes organise depuis ce mercredi 26/07/2023 dans la grande salle des réunions de la procure du diocèse de Kabinda, un atelier d’information sur la mise en œuvre du programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes (PIFORES) dans la province de Lomami.

Le coût d’envoi de cet atelier a été donné par le ministre provincial en charge de l’Environnement et développement durable, Sylvain Ngongo. C’était en présence des administrateurs des territoires de la province de Lomami, les chefs des divisions, le cadre de concertation de la société civile, les structures de femmes, etc.

Avant le go de cet événement, un mot de bienvenue a été prononcé par le chef de division provinciale de l’environnement et, le mot du représentant du coordinateur national du Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes (PIFORES).

Ce programme a pour objectif, l’amélioration de la gestion des paysages forestiers et le renforcement des moyens de subsistance des communautés dans les zones de projet sélectionnés. Plusieurs composantes y sont prévues, parmi elles, l’amélioration de l’aménagement du territoire pour la gestion des ressources naturelles dans les zones ciblée, le développement des chaines de valeur agroforestières pour la gestion durable des paysages et l’amélioration des moyens de subsistance, le développement d’une chaîne de valeur durable pour l’énergie et la cuisson efficace, les approches améliorées et innovantes pour la mesure, le rapportage et la vérification et le financement climatique basé sur les résultats et enfin, la mise en œuvre et évaluation du projet.

Plusieurs bénéficiaires sont concernés entre autres les institutionnels, le secteur privé, les groupes vulnérables et la société civile. Il est à noter que le montant global du financement de ce projet est de 300 millions de dollars américains.

Benjamin Lubo depuis Kabinda




Quand l’Udps ressuscite de ses cendres : Les causes justes finissent toujours par triompher

Le tiers des fédéraux se sont assumés en organisant un congrès, le deuxième extraordinaire du genre pour élire le troisième Président de l’Union pour la démocratie et le progrès social [UDPS]. Le combattant historique Hubert Mukuna Kabango, a été plébiscité.

La libération, par main levée, des fédéraux incarcérés illégalement à Makala, sur ordre d’un prétendu SG de l’Udps, qui use et abuse des services régaliens de l’Etat pour brimer les combattants historiques, est une preuve parmi tant d’autres, que nous sommes sur la bonne voie de la légalité. C’est une prémisse à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle et du Conseil d’Etat.

L’Udps ne se sabordera pas, l’Udps ne s’opposera pas elle-même, elle soutiendra la candidature du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo aux prochaines élections présidentielles. Nous devons conserver le pouvoir pour demain, changer, modifier, rectifier et revenir à nos fondamentaux. Le lion ne lâche pas sa proie dans la gueule pour courir après un autre gibier semblable . ” Le peuple d’abord” n’est pas un slogan, c’est un projet de société. Si le Président de la République ne réuni pas la majorité parlementaire autour de l’Udps pour gouverner, l’Udps va recourir à la constitution.

Les pires ennemies de l’Udps aux prochaines élections, se sont ces mosaïques Tshisekedistes, ces excroissances sangsues qui détournement et dépouillent l’Udps de ses combattants. En lui portant des coups dans les flancs, elles affaiblissent le parti cher à Étienne Tshisekedi Wa Mulumba d’heureuses mémoire. Nous les combattrons !

Nous demandons à tous les cadres promus concernés , de venir désormais s’acquitter de leurs cotisations statutaires, cela permettra de fonctionner correctement. Quant aux candidats députés, nous patronnons les listes légèrement modifiées déposées illégalement par quelqu’un, sans titre ni qualité.

Nous remercions “le tiers des fédéraux” , particulièrement ceux qui ont endurés dans leurs chaires, les exactions et les privations de la prison, pour avoir ressuscité le parti de ses cendres. Bravo les gaillards.

Le parti aujourd’hui, sous la houlette de son nouveau président Hubert Mukuna Kabongo à la vision tournée vers les élections et le prochain mandat, il ne se laissera pas distraire par les querelles des débiles, délinquants et autres paranos.

L’Udps viva

Théophile Tambwe Mbuyi

Haut cadre de l’Udps




AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL (AOI) (Services physiques)

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENTREPRENEURIAT, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

 UNITE DE COORDINATION DU PROJET TRANSFORME/RDC

 PROJET D’AUTONOMISATION DES FEMMES ENTREPRENEURES ET MISE A NIVEAU DES PME POUR LA TRANSFORMATION ECONOMIQUE ET L’EMPLOI

« TRANSFORME-RDC »

 AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL (AOI)
(Services physiques)

 Sélection d’une Firme en charge de sensibilisation, communication, identification et enregistrement des femmes entrepreneurs bénéficiaires de la Formation en Initiative Personnel (FIP) dans les villes ciblées par le Projet TRANSFORM/RDC

 

N° Avis : ZR-TRANSFORME-333224-NC-RFB

Source de financement : Banque mondiale, Crédit n°7101-ZR & Don E0280-ZR

Date de publication : 26 juillet 2023

Date de clôture :  08 septembre 2023

 

  • Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a reçu un crédit et un don de la Banque Mondiale pour financer le Projet d’Autonomisation des Femmes Entrepreneures et mise à niveau des PME pour la Transformation économique et l’Emploi « TRANSFORME/RDC », et à l’intention d’utiliser une partie de ce crédit et don pour effectuer des paiements au titre du Marché « Sélection d’une Firme en charge de sensibilisation, communication, identification et enregistrement des femmes entrepreneurs bénéficiaires de la Formation en Initiative Personnel (FIP) dans les villes ciblées par le Projet TRANSFORME/RDC ».

 

  • L’Unité de Coordination du Projet d’Autonomisation des Femmes Entrepreneures et mise à niveau des PME pour la Transformation Economique et l’Emploi (UCP/TRANSFORME/RDC) sollicite des offres fermées de la part de soumissionnaires éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir les services ayant pour objectif : sensibilisation, communication, identification et enregistrement électronique des femmes entrepreneurs bénéficiaires de la Formation en Initiative Personnel (FIP).

 

  • Les services sollicités dans le cadre de cet avis d’appel d’offre international sont répartis en trois (3) LOTS DISTINCTS constituant trois (3) MARCHES DISTINCTS :
  • Lot 1 (Zone Ouest) : villes de Kinshasa et Matadi (cible : 15 000 femmes et durée : 90 jours, dont 45 jours par ville) ;
  • Lot 2 (Zone Centre) : villes de Mbuji-Mayi et Kananga (cible : 15 000 femmes et durée : 90 jours, dont 45 jours par ville) ;
  • Lot 3 (Zone Est) : villes de Goma, Bukavu et Bunia (cible : 20 000 femmes et durée : 120 jours, dont 40 jours par ville).

La cible totale est de 50 000 femmes et les prestations seront réalisées simultanément dans toutes les villes sélectionnées.

  • Les exigences en matière de qualifications sont : (i) Être une Firme (bureau d’études, cabinet d’enquête) ; (ii) Justifier au moins cinq (5) ans d’expérience avérée dans l’administration des enquêtes ; (iii) Disposer d’une plateforme d’enregistrement digital opérationnel de connexion ; (iv) Avoir au moins cinq (5) ans d’expérience en création et gestion des bases de données et de statistiques, avec une bonne connaissance des logiciels tels que : Survey CTO, Survey Solutions, Stata ou Kobotoolbox-collect, etc ; (v) Avoir réalisé au moins deux (2) missions d’enquête et de connexion des bénéficiaires au cours des dix (10) dernières années.

Le personnel clé doit disposer des personnes suivantes : Un directeur des opérations de l’enquête (chef de mission) et Un informaticien programmeur.

  • La procédure sera conduite par mise en concurrence internationale en recourant à un Appel d’Offres (AO) telle que définie dans le « Règlement de la Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI), publié par la Banque Mondiale, édition de juillet 2016, révisée en novembre 2017, juillet 2018 et en novembre 2020 »), et ouverte à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans le Règlement de passation des marchés.

 

  • Les Soumissionnaires intéressés et éligibles peuvent obtenir des informations auprès de l’UCP/ TRANSFORME-RDC, Monsieur le Coordonnateur National, Alexis MANGALA NGONGO, E-mail : transforme@transforme.cd ; cpm@transforme.cd et prendre connaissance des Documents d’Appel d’Offres à l’adresse mentionnée ci-dessous 9h00’ à 16h00’.

 

  • Le Dossier d’Appel d’Offres en langue française peut être acheté par tout Soumissionnaire intéressé en formulant une demande écrite à l’adresse ci-dessous contre un paiement non remboursable de 200 USD (Deux cents dollars américains). La méthode de paiement sera le dépôt direct au compte du Projet TRANSFORME/RDC logé à la RAWBANK, Intitulé du compte : Ministère des Finances v/c TRANSFORME-DAO, numéro du comte : 05100 – 05101 – 00003991006 – 61 (USD). Le Dossier d’Appel d’Offres sera envoyé par voie électronique ou téléchargé à partir d’un site web autorisé du Projet PADMPME « www.padmpme.cd ».

 

  • Les offres devront être remises à l’adresse ci-dessous au plus tard le 08 septembre 2023 à 14h00’ précises (heure locale de Kinshasa, TU+1). La soumission des offres par voie électronique « ne sera pas » autorisée. Toute offre arrivée après l’expiration du délai limite de remise des offres sera rejetée. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires et des personnes présentes à l’adresse numéro ci-dessous.

 

  • Les offres doivent être accompagnées d’une Garantie de l’offre, pour un montant de :
  • Lot 1 (Zone Ouest) « Villes de Kinshasa et Matadi » : 15 000,00 USD ;
  • Lot 2 (Zone Centre) « Villes de Mbuji-Mayi et Kananga » : 15 000,00 USD ; et
  • Lot 3 (Zone Est) « Villes de Goma, Bukavu et Bunia » : 20 000,00 USD.

 

  • Veuillez noter que le Règlement de Passation des Marchés exige que l’Emprunteur divulgue les informations sur les propriétaires effectifs du Soumissionnaire attributaire, dans le cadre de l’Avis de Notification d’Attribution de Marché, en renseignant le Formulaire de divulgation des bénéficiaires effectifs inclus dans le Dossier d’Appel d’Offres ».

 

  • L’(les) adresse(s) auxquelle(s) il est fait référence ci-dessus est (sont) :

À l’attention : Monsieur le Coordonnateur National du Projet TRANSFORME

Unité de Coordination du Projet d’Autonomisation des Femmes Entrepreneures et mise à niveau des PME pour la Transformation Economique et l’Emploi « UCP/ TRANSFORME »

Sise, croisement des avenues Avenue Lemarinel et Kisangani n°9-11, Immeuble SOFIDE (en face du Collège Boboto)

Téléphone (+243) 81 87 24 937

Email : transforme@transforme.cd (avec copie à cpm@transforme.cd).

à Kinshasa/Gombe, en République Démocratique du Congo

 

 

Le Coordonnateur National

 

 




96ème anniversaire de la fondation de l’Armée Populaire de Libération de Chine: La Chine disposée à travailler avec la Rdc pour mettre en œuvre le consensus atteint par Xi Jinping et Félix Tshisekedi   

A l’occasion du 96° anniversaire de la fondation de l’Armée Populaire de Libération chinoise, l’ambassadeur Zhao Bin a organisé une réception à cet effet. Dans son mot prononcé à cette occasion, il a souligné que la Chine a depuis toujours suivi la voie du développement pacifique et poursuit une politique de défense nationale de nature défensive.

« Après 96 ans de développement, l’Armée Populaire de Libération chinoise est devenue une force armée dotée d’un système de direction et de commandement performant, de filières militaires coordonnées et équilibrées et d’armes et d’équipements modernes. Il construit une « Grande Muraille d’Acier » pour défendre la sécurité nationale et les intérêts du peuple, et sert également de force puissante pour sauvegarder la paix régionale et mondiale.

Aujourd’hui, poursuit-il, notre monde, notre époque et notre histoire connaissent des changements sans précédent, et la communauté internationale est confrontée à de multiples risques et défis rarement vus dans le passé. Les crises régionales ne cessent de s’enflammer, les conflits et les turbulences sont fréquents, l’unilatéralisme et le protectionnisme ont considérablement augmenté, et les menaces traditionnelles et non traditionnelles pour la sécurité s’entremêlent.

« Les déficits en matière de paix, de développement, de sécurité et de gouvernance s’alourdissent et le monde se trouve encore une fois devant un carrefour historique. Oui, notre époque est une époque pleine de défis, mais aussi, je tiens à le souligner, une époque pleine d’espoirs. Nous sommes profondément convaincus que la tendance de la paix, du développement, de la coopération et du bénéfice mutuel est irréversible », pense-t-il, tout en pensant que la préservation de la paix et de la sécurité internationales et la promotion du développement et de la prospérité mondiales sont l’aspiration commune de tous les pays du monde.

Dans son mot, il a expliqué comment l’année dernière, le Président chinois Xi Jinping a solennellement avancé initiative pour la Sécurité mondiale qui est en effet une nouvelle vision de sécurité commune intégrée, coopérative et durable et qui s’oppose fermement à la mentalité de la guerre froide, à l’unilatéralisme et à la politique des blocs.

« Cette Initiative prône l’esprit de solidarité pour s’adapter à l’évolution de l’échiquier international à travers des changements profonds et valorise la philosophie de bénéfice mutuel pour répondre aux défis sécuritaires complexes. L’objectif de cette Initiative, c’est de s’attaquer aux origines des conflits internationaux, de perfectionner la gouvernance sécuritaire mondiale et de promouvoir les efforts conjoints de la communauté internationale visant à injecter davantage de stabilité et de sûreté à notre époque changeante et instable, en vue d’une paix et d’un développement durables dans le monde », indique-t-il.

Et de rappeler qu’il n’y a pas longtemps, le Président Tshisekedi a effectué une visite d’État réussie en Chine. La relation entre les deux armées est un élément important de la coopération globale et d’un partenariat stratégique établi voulu par les deux Chefs d’État entre les deux pays. La Chine est disposée à travailler avec la RDC pour mettre en œuvre ce consensus atteint au niveau des Chefs d’État, approfondir les échanges et la coopération dans divers domaines et enrichir continuellement la connotation de la coopération sino-congolaise. La Chine est disposée à soutenir les efforts de la RDC pour rétablir la paix et la sécurité dans tout son territoire et à écrire conjointement un nouveau chapitre dans l’approfondissement de l’amitié sino-congolaise et le maintien de la paix mondiale.

Enfin, il a profité de cette occasion pour remercier le Colonel Supérieur Ma Fei, non Attaché Militaire, bientôt rappelé au pays, pour ses contributions exceptionnelles au développement des relations entre les deux armées au cours de ses six années de séjour en RDC. Je lui souhaite tout le meilleur dans son nouveau poste à l’avenir.




Julien Paluku remet l’Arrêté interministériel portant approbation du contrat d’aménagement signé entre l’AZES et la SIDIC   

Dans le but de l’opérationnalisation de la Zone Économique Spéciale de Kin Malebo spécialisée dans la transformation du bois congolais, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a procédé ce mardi à Kinshasa à la remise officielle de l’Arrêté interministériel portant approbation du contrat d’aménagement entre l’Agence des Zones Économiques Spéciales-AZES et la Société d’ Investissement et de Développement Industriel du Congo (SIDIC/ARISE) aux Directeurs Généraux des Établissements Publics qui interviennent dans la matérialisation des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers accordés à l’aménageur de ladite Zone située au Nord-Est de Kinshasa.

A cette occasion, le ministre de l’Industrie a demandé à ces Directeurs Généraux d’aller sensibiliser leurs administrations respectives sur ce nouveau modèle économique mis en place par l’Etat congolais.

« Lorsque vous prenez l’article 10.3 qui parle de la TVA, le régime spécial des ZES suspend la TVA. Ce sont des avantages accordés aux entreprises opérant dans la ZES. Parfois ça suscite des débats entre les administrations, même les redevances des entreprises des services publics sont réduites de moitié. Il faut qu’au niveau de nos administrations, que vous puissiez passer ce message. Le Gouvernement a déjà opéré un choix d’un nouveau modèle économique, ce qui dicte un nouveau comportement à adopter. Nous devons seulement nous rassurer que lorsque vous allez sortir un centenaire de la douane, la destination, c’est la ZES. C’est la prudence que nous entant que service public nous devons adopter », explique Julien Paluku.

Et d’ajouter que tout ce qui est dans ZES, c’est comme sur un territoire sous douane. C’est ainsi qu’il y aura un guichet unique et ils doivent avoir un plein pouvoir pour signer les documents. Le ministre de l’Industrie a souhaité que les régies financières puissent échanger régulièrement des informations pour que ça n’apparaisse pas comme une perte. L’Etat gagne la création des richesses, la limitation de nos factures d’importation, le rapatriement des devises, toutes ces activités dans la Zone achetèrent les matières premières sur le territoire congolais.

« Les administrations fiscales pourraient prélever les impôts sur des activités connexes. Parce que celles-là ne sont pas exonérées. L’activité économique devient intense par le fait de la ZES. Que nos administrations comprennent que c’est le nouveau modèle économique pour booster son économie. D’ici fin juillet-début août, nous allons lancer la première production dans la ZES de Maluku ; l’année prochaine, avril-main 2024, ça sera le lancement de la production de Pepsi. Nous devons nous inscrire dans une prévision à court, moyen et long terme », insiste-t-il.

Déjà les premiers conteneurs contenant des conteneurs des Português d’entrée sont déjà à Matadi, a révélé Romain Deniel, Administrateur Gérant de SIDIC.

« Le ministre a notifié à l’Agence des Zones économiques spéciales et à l’Aménageur les Arrêtés qui portent approbation du contrat d’aménagement. C’est le début de la mise en place de la ZES de Kin-Malebo où la DGDA est acteur de ce nouveau modèle économique qui permettra aux entreprises locales de créer la valeur ajoutée. L’Etat met en place un environnement incitatif avec des allègements fiscaux. La douane est présente et mettra tout en œuvre pour s’aligner dans la vision du Gouvernement », explique-t-il, avant d’ajouter que la ZES de Maluku relève de la Zone de Kinshasa. Nous avons prévu un minimum de formalités, pour permettre à ce que les marchandises soient acheminées en camion jusqu’à la ZES de Maluku. Sur le plan de la procédure mise en place, ils sont satisfaits des mesures mises en place.

Côté DGDA, son Directeur général, Bernard Kabese a rassuré que toutes ces facilités seront accordées tout ajoutant que son personnel est déjà déployé au niveau de Zone Économique Spéciale pilote de Maluku où la première production des carreaux et faïences made in Congo sera lancée dans quelques semaines.

« Les premiers centenaires sont arrivés à Matadi et on va les acheminer vers la Zone. Nous sommes entièrement mobilisés », rassure-t-il.

Signalons que plusieurs Directeurs généraux des Établissements Publics dont celui de l’AZES, du FPI, de la DGDA, de l’OCC, de la DGI, de la DGRAD et de l’OGEFREM ont reçu cet Arrêté interministériel.




Le président de l’Assemblée provinciale réhabilité, le Gouverneur de la ville porte plainte: Godé Mpoyi – Gentiny Ngobila : Guerre des titans

Poigné des mains entre Godé et Gentiny Ngobila (Photo d’archives)

Après que la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe ait rendu son verdict, hier 24 juillet 2023, réhabilitant Godé Mpoyi au perchoir de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, aurait déposé plainte à la Cour de Cassation contre le Président réhabilité de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), Godé Mpoyi, pour diffamation et imputation dommageable. Cet évènement ne manque pas de relancer le feuilleton Ngobila-Godé Mpoyi : une guerre de titans ! Et cela, dans une prudente neutralité du Vice-gouverneur de la ville, Gérald Mulumba dit Gecoco.

Le Président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa avait été destitué le 7 juillet courant, suite à l’adoption par la plénière de l’organe délibérant de la Ville-province, d’une motion de censure par 34 des 41 députés provinciaux. Ce vote avait provoqué un conflit ouvert entre le gouverneur Gentiny Ngobila et le Président réhabilité de l’APK, Godé Mpoyi. En marge de ce que d’aucuns qualifient déjà de combat des gladiateurs, le Vice-gouverneur de la province Gérald Mulumba GECOCO ne se détermine pas optant probablement pour la prudence consécutive aux exigences imposées par le respect de l’indépendance des institutions Assemblée provinciale et Gouvernement provinciale.

Déchu à la tête de l’Assemblée provinciale à la suite d’une motion de défiance, Godé Mpoyi vient d’être réhabilité par la Cour d’appel de Kinshasa Gombe. Destitué le 7 juillet 2023 pour « abus du pouvoir et mauvaise gestion » pendant son absence du pays, alors qu’il était en repos médical. Les raisons évoquées pour sa destitution étaient notamment le manquement de respect envers ses collègues députés provinciaux. Victoire de Godé Mpoyi Kadima prend donc là sa revanche sur le gouverneur honoraire de Mai-Ndombe.

 

 

Juste après la notification de sa destitution, ce pasteur que les réseaux sociaux s’évertuent à la présenter ‘sous toutes ses couleurs’ vestimentaires, avait immédiatement décidé de contester la décision devant la justice. Le 24 juillet 2023, la Cour d’appel a tranché en sa faveur, rétablissant ainsi le pasteur Godé Mpoyi dans sa fonction de président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa.

 

Vers un nouvel épisode de la saga de tensions et conflits au sein de l’Assemblée provinciale de Kinshasa ?

 

En permettant à Godé Mpoyi de retrouver son fauteuil, cette décision de justice met-elle fin à une période de tension et de conflit au sein de l’Assemblée provinciale ? La quasi réplique du Gouverneur via sa plainte ne relance-t-elle pas les hostilités ? Ce énième épisode de conflit entre un gouvernement provincial et une assemblée provinciale en RDC, a également mis en lumière les dissensions politiques et les rivalités non seulement au sein de l’organe législatif de Kinshasa et son exécutif, mais aussi communes à toutes les provinces du pays.

L’instabilité des institutions provinciales à la suite de multiples crises opposant les Assemblées provinciales aux Exécutifs provinciaux, ont constitué du ‘sable dans la machine territoriale’, plombant ainsi le décollage des entités décentralisées. Face à ce que d’aucuns qualifient d’inflation des ‘motions dollars’, le chef de l’exécutif provincial, moins ’coopératif’ à propos, est constamment sur un siège éjectable. A tout moment, une motion de défiance peut surgir et faire sauter le gouverneur… et seule ‘’l’enveloppe kaki’’ ou la tribu peut constituer l’antidote à la quasi ‘érosion législative’. Le gouverneur est quasiment à la merci de l’Assemblée provinciale à tel point que certaines d’entre elles ont produit plus de motions que d’édits ! Un constat qui n’a pas laissé indifférent le garant de la bonne marche des institutions, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

« Depuis que nous avons mis fin au système qui existait à l’époque du MPR-parti Etat, où le président de la République nommait les gouverneurs de province et leurs adjoints, les gouverneurs qui n’étaient pas originaires de ces provinces, cela a marché et renforcé la cohésion nationale. Aujourd’hui, on a laissé aux provinces le soin de s’occuper de cela avec les lacunes qui sont les leurs, et aujourd’hui les provinces sont démunies et les moindres sommes d’argent qui passent par là, tout le monde veut se le partager, on ne pense même pas à les investir dans le développement de la province. Et donc, la course à ces petites sommes d’argent fait que ça exacerbe le tribalisme, on doit parler des clans, on doit parler de tribu pour que son candidat gouverneur passe et ça aggrave les divisions », a fait remarquer Félix Antoine Tshisekedi.

Un constat qui fait penser à certains politologues qu’il faille envisager l’instauration du vote aux suffrages universelles directes des gouverneurs des provinces…

Willy Makumi Motosia

 

 

 

 

 




Kasaï oriental:  La destitution de Mathias Kabeya divise l’opinion

Comme entendu il y a quelques jours, le cocus des députés provinciaux du Kasaï oriental ont procédé, é ce lundi 24 juillet 2023, à la déchéance du patron de l’exécutif provincial de ce coin du pays, le gouverneur Mathias Kabeya Matshi Abidi, au cours d’une plénière tenue par le vice-président de l’assemblée provinciale à Mbuji-Mayi, chef-lieu de cette province diamantifère.

La déchéance de Mathias Kabeya Matshi-Abidi a donné lieu à de vives réactions tant politiques que civiles. C’est le cas des Kasaïens résidant à Kinshasa. Il s’agit, en effet, d’un échantillon recueilli en certains coins de la capitale, quelques heures après la mise à l’écart de leurs désormais ex gouverneur. Interrogés hier mardi dans la matinée, des ressortissants de la province concernée établis à Kinshasa se disent indignés de la mégestion de leur gouverneur à la tête de cette province. ‘’Mieux vaut la gouvernance Ngoyi Kasandji que celle de Mathias Kabeya’’, estime le nommé Dani Tshikaya, un Kasaïen de Barumbu.

«  Personnellement, je suis très content de ce que les élus provinciaux ont fait à Mbuji-Mayi. Notre gouverneur n’a pas permis à la population du Kasaï oriental d’avoir une bonne vie. Il n’a pas eu de vision pour le développement de leur province longtemps enlisée dans la famine et divers autres défis’’, a-t-il dit. Et d’ajouter : ‘’Nous avons pensé que le projet de relance agricole annoncé par le gouverneur déchu pouvait donner de bons fruits, mais malheureusement…’’.

«Nous sommes très déçus de nos deux frères qui n’ont rien fait alors qu’il y avait beaucoup de temps. Nous avons compris que notre province ne peut avancer qu’avec Ngoyi Kasanji, qui avait beaucoup donné mais étouffé par le régime en place à l’époque. La plupart des personnes qui viennent sont sans vision ni projet. Donc, il faut laisser les diamantifères leurs tâches et aux compétents les leurs aussi. Nous pouvons citer le stade Kashala Bonzola construit sous Ngoyi kasanji ou parler encore de la société simba qui ne fonctionne plus comme avant et le prix de la bière est revu à la hausse » poursuit-il.

Par ailleurs, il éclaire que si l’option du Kasaï oriental n’est pas favorable, il serait mieux que le président de la République procède même au mouvement des gouverneurs sans tenir compte de leur province d’origine. Telle était, dans la territoriale, la politique de Mobutu Sese Seko en son temps.

Comme on le comprend, la province du Kasaï oriental est à présent décapotée de son président de l’assemblée provinciale. Celui-ci a été déchu récemment ainsi que son gouverneur, le lundi 24 juillet par les députés provinciaux. C’était au cours des plénières conduites par le Vice-président de cette institution provinciale.

Jean- Luc Lukanda Mutombo




Kinshasa : le CENADEP forme les maraichers sur des bonnes techniques culturales

En partenariat avec l’Ong internationale de droit belge « Solidarité socialiste » (SOLSOC), le Centre national d’appui au développement et à la participation populaire (CENADEP), une Ong de la société civile congolaise, a organisé ce mardi 25 juillet 2023, un atelier de renforcement des capacités en faveur des membres du Réseau des organisations des producteurs agricoles familiaux de Kinshasa (ROPAFKI) sur la chaine des valeurs agricoles. Ce, en vue de renforcer les chaînes de valeur agricoles pour nourrir la ville de Kinshasa et participer à la sécurité alimentaire des ménages de la capitale de la République démocratique du Congo.

Cet atelier est organisé pour renforcer la capacité de ROPAFKI en vue de produire des aliments en quantité et qualité saine et équilibré afin de garantir la santé de la population kinoise. C’est ce qu’explique la directrice générale du CENADEP, Me Gabrielle Pero.

« Le CENADEP accompagne depuis plus de 20 ans les petits producteurs agricoles, que ça soit à Kinshasa et dans différentes provinces du pays. Et nous nous rendus compte que l’agriculture telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui par la plupart de nos producteurs agricoles, c’est seulement une agriculture de subsistance. C’est-à-dire, cultiver et vendre. Mais nous pensons que dans la chaine des valeurs il y a plusieurs étapes importantes, notamment la transformation. C’est dans le but de pouvoir ajouter une plus-value à ce qui est produit, au lieu de le vendre à l’état brut. Nous pensons qu’il y a lieu de pouvoir attirer plus de bénéfices si ces mêmes produits sont transformés. C’est-à-dire, une partie est vendue, une autre est transformée localement. C’est justement pour cette raison que cette activité a été organisée pour aider les petits producteurs agricoles que nous accompagnons à acquérir d’autres connaissances de transformations des produits locaux », a-t-elle indiqué dans une interview accordée à la presse.

Et d’ajouter : « Principalement nos bénéficiaires ce sont donc des fédérations des maraichers qui sont dans la périphérie de Kinshasa et qui ont l’agriculture comme activité principale. Ce sont eux qui ont été identifiés comme des premiers bénéficiaires de cette formation et nous qu’avec le temps nous pouvons intégrer d’autres groupes. Quant à la prochaine étape, après avoir acquis ces connaissances, nous pensons pouvoir les accompagner avec des intrants pour que ces petits producteurs agricoles de Kinshasa puissent réellement mettre en pratique les techniques apprises lors de la formation ».

Cette formation était assurée par le fleuriste et environnementaliste Jean Mangalibi Mosengo, coordonnateur de l’Ong « Les Amis de la Nature et du Jardin » et membre de la Fondation El Shaddaï. Dans son enseignement, il a insisté pour que les petits producteurs agricoles de Kinshasa abandonnent carrément les engrais chimiques et minéraux. Et d’utiliser plutôt les engrais organiques et des bio-fertilisants tels que des compostes, des drèches, de la fiente de poule, etc.

M. Mangilibi a ainsi expliqué à ces maraichers de Kinshasa différentes techniques culturales pour un rendement meilleur de leurs produits, mais aussi pour la rentabilité et assurer le développement durable de leurs activités. Ainsi, au cours de cette formation, il a appris aux maraichers membres de ROPAFKI comment rentabiliser quelques cultures dont celles de la tomate, de l’ail, de la ciboulette ou ciboule, de la menthe, de l’oignon, d’épinard, de la « pointe-noire », du poivrot, etc.

« La formation était basée principalement sur la préparation du sol. Parce que pour avoir un bon résultat, il faut d’abord commencer par travailler la terre. Et puis nous avons échangé par rapport à la transformation. Parce que souvent nous cultivons sans savoir qu’on peut arriver à transformer nos produits pour gagner plus dans ce qu’on fait. Ils ne savaient pas toutes ces techniques qu’ils viennent d’apprendre. Et ce qui est bien, ce qu’on leur a fourni certaines informations en échange, il y a aussi certains éléments que nous ignorions, qu’ils nous ont qu’à même communiqués », a-t-il expliqué à la presse.

Auparavant, il a signifié ce qui suit : « Nous savons que dans notre pays aujourd’hui, 80 à 90 pourcent de maraichers utilisent des engrais chimiques minéraux. Pourtant, ils devraient en principe travailler avec des engrais organiques. Voilà pourquoi, on devrait les apprendre certaines méthodes en vue de leur permettre de ne plus continuer à utiliser les engrais chimiques. Et qu’ils puissent travailler afin d’avoir le label « bio ». En ce moment, par rapport à la commercialisation, il y aura d’autres valeurs ajoutées. Sachant bien qu’ils sont habitués juste à cultiver et à planter. Alors il y avait beaucoup d’éléments qui leur manquaient, grâce auxquels tous ce qu’ils produisent peuvent être facilement transformés »,.

Et de poursuivre : « C’est pourquoi on devrait leur montrer exactement comment transformer la tomate, comment planter l’ail… parce que dans le temps, on disait qu’au Congo l’ail ne peut pas pousser, c’était de l’utopie. Parce que depuis un certain, nous avons démontré que réellement le Congo c’est un pays où tout peut arriver à pousser. Aujourd’hui on est là pour travailler avec les petits producteurs agricoles pour qu’ils voient réellement et expérimenter tout ce que nous leur disons. C’est parce que nous le faisons et nous le pratiquons ici dans notre pays ».

Après quelques conseils prodigués par le modérateur du jour, M. Thomas Mukoko, expert du CENADEP, qui a demandé aux maraichers de ROPAFKI d’innover et de produire davantage tout en protégeant l’environnement, les participants ont recommandé au CENADEP de penser à la construction d’un marché des produits bio dans la ville de Kinshasa. Et ils se sont engagés, désormais, à abandonner les engrais chimiques et minéraux, pour des pratiques naturelles de fertilisation des sols. Mais aussi, de capitaliser la formation acquise et surtout de mettre à profit des techniques culturales qui leur ont été enseignées.

A savoir, le Réseau des organisations des producteurs agricoles de Kinshasa (ROPAFKI) a été créé en 2005. Aujourd’hui, il compte huit organisations membres de ROPAFKI.

Lepetit Baende




RDC : CAFCO et AFEECO présentent les acquis du projet de réforme et dissémination des textes et lois favorables aux droits des femmes

Les acquis du Projet de réforme et dissémination des textes et des lois favorables aux droits des femmes et à l’entrepreneuriat féminin ont été présentés ce mardi 25 juillet 2023, au cours d’une conférence de presse, animée par les organisations chargées de l’exécution de ce projet d’ONU FEMMES, dont le Cadre permanent de Concertation de la Femme Congolaise (CAFCO) et l’Association des Femmes Entrepreneurs du Congo (AFEECO).

Le volet réforme et dissémination des textes et des lois favorables à l’entrepreneuriat féminin de ce projet est exécuté par le Cadre Permanent de Concertation de la Femme Congolaise (CAFCO) pendant une période d’une année, soit de mai 2022 à juin 2023. Pour Mimy Mopunga, Cadre de CAFCO, le projet PADMPME est mis en œuvre dans le but de sécuriser les revenus des femmes ; de faire bénéficier à celles-ci un travail décent et de garantir de l’autonomie économique aux femmes.

L’objectif du projet est de participer à l’amélioration de l’environnement des affaires à travers la contribution à la réforme du cadre juridique et l’application des lois en protection des droits économiques et sociales des femmes d’une part ; et d’autre part de contribuer à grande échelle à la dissémination de ces lois en vue de provoquer un changement d’attitudes et de comportement des acteurs. Le but ultime étant que les femmes connaissent et exercent leurs droits économiques et bénéficier de mêmes opportunités en entrepreneuriat et emploi, rapporte Mimy Mopunga.

 

Pour ce faire, poursuit-elle, ce projet a contribué à lutter contre toutes les formes des discriminations et violences basées sur le Genre. « L’accent est mis sur l’autonomisation de la femme, d’où la femme a droit d’avoir une bonne information d’abord sur ses droits, particulièrement les droits relatifs aux climats des affaires ; d’être accompagné pour quitter le secteur informel vers le secteur formel et de sensibiliser les leaders d’opinions (chefs religieux, chefs traditionnels), les jeunes, des femmes et des hommes à soutenir et à accompagner les femmes ainsi que les jeunes filles dans la lutte contre toutes les discriminations et des VBG qui empêchent la promotion des femmes », a-t-elle révélé à la presse.

Pour CAFCO, les activités du projet dans le volet dissémination ont concouru à l’atteinte des résultats tels que : « les normes sociales, les attitudes et les comportements en matière de genre changent au niveau de la communauté et des individus pour promouvoir les droits économiques et sociales des femmes et améliorer le climat des affaires pour les femmes entrepreneurs ».

Les activités du projet ont été mises en œuvre pour résoudre les objectifs tels que : le lancement d’une caravane mobile de dissémination du code de la famille et d’autres lois relatives à l’entrepreneuriat ; organisation des cliniques mobiles pour la dissémination du code de la famille et des lois favorables à l’entrepreneuriat des femmes en vue de bâtir avec elles des solutions aux contraintes spécifiques qu’elles rencontrent dans le développement de leurs activités entrepreneuriales ; bâtir le partenariat avec les femmes rurales et les alliances communautaires pour l’entrepreneuriat des femmes par la dissémination du code de la famille ; renforcer les capacités des leaders traditionnels et religieux pour la conduite d’une série de causeries éducatives pour la dissémination du code de la famille ; sensibilisation des femmes, des filles, des hommes et des garçons à travers la diffusion de la pièce théâtrale “Bongo te Tika”, sur toutes les formes de discriminations contre les femmes.

Ces activités ont permis que nous puissions enregistrer 161 demandes du document RCCM ; un engagement des chefs traditionnels et religieux à lutter contre les violences sexuelles basées sur le genre, l’accès particulier mis sur le mariage précoce, des comités de surveillance de lutte contre les violences basées sur le genre ont été constitués”.

L’AFEECO et ses activités sur terrain

De son côté, Betty Mulanga, Coordinatrice de l’Association des Femmes Entrepreneurs du Congo (AFEECO) a indiqué que son organisation a bénéficié du financement de l’ONU FEMMES pour faire le plaidoyer auprès des autorités concernant les entraves à l’entrepreneuriat féminin; former, informer et éveiller les femmes qui ignorent l’existence des textes et lois en vue de changer leurs comportements.

Pour y arriver, elle a précisé qu’une série des réunions de consultance, des ateliers de formation sur le plaidoyer, dîner d’échanges, des matinées de coalition, des conférences-débats, une marche de l’entrepreneuriat féminin, un tournoi de football dans le cadre de la masculinité positive et tant d’autres ont été organisées. Sans oublier des émissions sur l’entrepreneuriat animées dans plusieurs radios.

« Ces activités ont connu la participation de 375 personnes, dont des femmes entrepreneurs, vendeuses des marchés de Kinshasa, des femmes du secteur informel et vulnérables, des femmes de l’administration publique, des autorités politico-administratives et tant d’autres », a affirmé Betty Mulanga.

Comprendre le projet

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie nationale de développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME), le Gouvernement de la RDC a sollicité et obtenu de l’Association Internationale de Développement (IDA) un crédit pour financer le “Projet d’Appui au Développement des Micro, Petites et Moyennes Entreprises”, (PADMPME).

L’objectif de développement de ce projet est de « soutenir la croissance des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) et d’accroître les possibilités d’emploi et d’entrepreneuriat pour les jeunes et les femmes dans certaines régions ». Ce projet s’appuie sur les composantes telles que :

Composante 1 : Soutien aux opportunités d’entrepreneuriat pour les jeunes et les femmes avec trois sous composantes, dont : Soutien aux femmes entrepreneurs ; Subvention aux jeunes entreprises et assistance technique pour les jeunes entrepreneurs ; et Amélioration de l’environnement des affaires.

Composante 2 : Développement des PME, avec deux sous composantes dont : amélioration de la croissance et de la performance des PME ; et développement des Centres auxiliaires des PME ;

et Composante 3 : Renforcement des capacités et gestion du projet avec deux sous-composantes, en l’occurrence : « Renforcement de la capacité des institutions publiques et privées soutenant les entrepreneurs et les MPME ainsi que; la mise en œuvre du projet ».

BM




Mercato 2023-2024 : Le gardien Aliou Badara Faty rejoint le TPM

Le TPM a le plaisir de vous annoncer la signature de Faty Aliou Badara comme nouveau gardien des Corbeaux. Le portier sénégalais (24 ans) signe pour deux saisons, soit jusqu’en 2025.

La nouvelle recrue des Corbeaux n’est plus à présenter sur le plan continental. Il est bien connu pour ses prestations qui lui ont ouvert les portes des sélections nationales chez les A et A’ des Lions de la Téranga. Avec à la clef, les couronnes respectivement de la CAN 2021 et du CHAN 2022.

Sur le plan local, Faty a réalisé le doublé avec le Casa Sports en 2022 (Coupe du Sénégal et championnat). Il a ainsi remporté son 5e trophée (2X Coupe du Sénégal, Championnat, CAN et CHAN) en moins de 15 mois.

“Je suis très content de signer au TPM, un club avec beaucoup d’histoire. Je viens à Lubumbashi, la ville du TPM, avec le rêve de gagner des titres. Je suis très flatté de venir jouer pour l’un des très grands clubs d’Afrique. Je vais donner le maximum pour atteindre les objectifs du club. C’est un honneur pour moi.” a indiqué le goalkeeper après sa visite médicale, dimanche 23 juillet.

Bienvenue à Faty, un gardien encore jeune, adroit au pied comme dans les airs et possédant de solides qualités dans son petit rectangle.