Les pays émergents sont les plus pénalisés par le raffermissement du dollar

Des taux de change flexibles et un ancrage des anticipations d’inflation peuvent atténuer les effets de la vigueur du dollar. Le raffermissement du dollar l’an dernier, qui a atteint un plus haut niveau depuis 20 ans, a eu des répercussions majeures sur l’économie mondiale. Nous nous penchons sur les conséquences de l’appréciation du billet vert dans notre dernier Rapport sur le secteur extérieur. En nous appuyant sur une étude récente de Maurice Obstfeld et Haonan Zhou, nous observons que les pays émergents subissent de manière disproportionnée les retombées négatives de l’appréciation du dollar par rapport aux petits pays avancés.
Dans les pays émergents, une appréciation de 10 % du dollar, liée aux mécanismes des marchés financiers internationaux, réduit la production économique de 1,9 % après un an, et cet impact négatif se fait sentir pendant deux ans et demi. En revanche, dans les pays avancés, les effets négatifs sont nettement moindres : ils plafonnent à 0,6 % après un trimestre et s’estompent presque totalement dans un délai d’un an.

Dans les pays émergents, les effets de la vigueur du dollar se propagent par les circuits commerciaux et financiers. Les volumes des échanges réels de ces pays diminuent plus fortement, le recul des importations étant deux fois plus marqué que celui des exportations. Les pays émergents ont aussi tendance à subir de manière disproportionnée d’autres conséquences mesurées par des indicateurs clés : dégradation de l’accès au crédit, diminution des entrées de capitaux, resserrement de la politique monétaire et replis plus prononcés des marchés des actions.
Conséquences sur le secteur extérieur

En outre, l’appréciation du dollar se répercute sur le compte des transactions courantes, qui illustre l’évolution du solde épargne-investissement des pays.
En pourcentage du produit intérieur brut, les soldes des transactions courantes (épargne moins investissement) augmentent dans les pays émergents comme dans les petits pays avancés en raison d’une baisse du taux d’investissement (il n’y a pas de réaction explicite systématique pour l’épargne). Cependant, l’impact est plus prononcé et plus durable pour les pays émergents.

Une dépréciation du taux de change et une politique monétaire accommodante facilitent l’ajustement du secteur extérieur pour les pays avancés. Dans les pays émergents, la crainte de laisser le taux de change fluctuer et l’absence d’une politique monétaire accommodante amplifient l’augmentation du solde courant.
Dans ces pays, le phénomène de compression des revenus, à savoir que la baisse des revenus se traduit par une diminution des achats de produits importés, joue un rôle comparativement plus important. L’ajustement du secteur extérieur dans les pays émergents est de plus entravé par leur exposition accrue au dollar via la facturation des échanges et le libellé des engagements.
Mesures
Les pays émergents qui se caractérisent par des anticipations d’inflation mieux ancrées ou par des régimes de change plus souples s’en sortent mieux.
Un meilleur ancrage des anticipations d’inflation est utile puisqu’il confère une plus grande marge de manœuvre pour la riposte de la politique monétaire. Après une dépréciation, un pays peut mener une politique monétaire plus accommodante si les anticipations sont ancrées. Il en résulte une diminution de la production réelle moins prononcée au départ. Pour leur part, les pays émergents dotés d’un régime de change plus flexible ont tendance à enregistrer une reprise économique plus rapide grâce à une dépréciation du taux de change immédiate assez marquée.

Effets mondiaux
Les soldes courants mondiaux se calculent en additionnant les soldes courants absolus des différents pays. Il s’agit d’un indicateur phare du Rapport sur le secteur extérieur du FMI puisqu’il peut mettre en évidence un accroissement de la vulnérabilité financière et une exacerbation des tensions commerciales.
Il ressort de notre étude qu’une appréciation de 10 % est corrélée avec une diminution des soldes courants mondiaux de 0,4 % du PIB mondial après un an. L’ampleur de la diminution est économiquement significative, sachant que les soldes mondiaux moyens ces vingt dernières années ont représenté environ 3,5 % du PIB mondial, avec un écart-type de 0,7 %.
La diminution des soldes mondiaux s’explique par une contraction généralisée des échanges commerciaux dans le contexte d’une tarification en devise dominante (dominant currency pricing), facilitée par une réduction des soldes des échanges de produits de base, compte tenu de la baisse des cours de ces produits qui est allée de pair avec une appréciation du dollar par le passé.
L’étude souligne l’importance d’aller au-delà des caractéristiques typiques des pays et des politiques macroéconomiques. Des instruments de précaution, par exemple des dispositifs mondiaux de sécurité, sont importants pour faire face aux cycles des marchés financiers internationaux et à leurs répercussions.
Dans les pays émergents en proie à de vives tensions financières et dont la situation financière est fragile, des mesures macro prudentielles et de gestion des flux de capitaux pourraient contribuer à atténuer les retombées négatives à l’échelle internationale.




Dans les rues de la capitale: Les épaves de véhicules occasionnent l’insécurité à Kinshasa

Déplacées lors de l’opération coup de poing lancée dernièrement par l’Hôtel de ville de Kinshasa, les épaves des véhicules abandonnées dans les rues de la capitale congolaise, causent de l’insécurité pour les passagers qui se voient de temps à autres piégés par des bandits de grand chemin communément appelés Kuluna.

« Je partais au culte matinal vers 5H00 du matin, soudain, j’aperçois sur l’autre avenue quelques jeunes garçons qui se sont séparés quand ils m’ont vu. Je continuais à marcher lorsque, tout à coup, je vois un d’eux passer devant moi après une quinzaine de minutes. Etant donné que je m’approchais de l’Eglise, je n’avais plus du tout peur. Mais à cinq mètres devant moi, se trouvaient quelques épaves des véhicules abandonnées depuis plusieurs mois. Et j’ai vu, brusquement deux jeunes garçons surgir devant moi, pendant que toute mon attention était tournée sur eux, j’ai reçu une gifle par le derrière qui m’avait mis par terre et tous ces jeunes garçons se sont mis à me dépouiller. Ils m’ont ravi tout ce que j’avais bien que je leur aie dit que j’étais pasteur et que je n’avais rien de spécial avec moi sauf les téléphones ainsi que quelques francs congolais. Et je n’avais plus que mes larmes pour pleurer », a déploré le pasteur Dieu Merci, l’un des serviteurs au Centre évangélique Le Torrent situé au numéro 3 de l’Avenue Kapanga au Quartier Congo dans la commune de Masina.

Partout ici à Kinshasa, explique M. Rosy, un habitant de la capitale congolaise, ces véhicules abandonnés sont source d’insécurité. Un jeune garçon a dernièrement perdu sa vie et son corps sans vie a été retrouvé à bord d’une épave de véhicule à Kingabwa Izam.

« Si cela ne dépendait que de moi, ces épaves des véhicules qui ont toujours causé de l’insécurité dans notre ville, devraient directement être acheminées dans des sites de vente des mitrailles. Le gouvernement provincial, parce que c’est de lui qu’il s’agit, devrait lui-même s’occuper de cette opération car les propriétaires de ces véhicules ne se soucient même pas du danger que représentent leurs engins sur le vécu quotidien de la population kinoise », a déclaré Steeve, étudiant à l’Institut supérieur d’urbanisme.

Vous êtes sans ignorer, poursuit-il, que hormis le fait que ces véhicules abandonnés créent de l’insécurité, ils ternissent également l’image de notre ville. « Les neuvièmes jeux de la francophonie vont débuter dans peu de temps, ces étrangers qui sont déjà, pour certains, dans nos murs, auront quelle image de notre capitale ? Pourquoi devons-nous toujours vendre notre miroir du pays qui est actuellement la capitale de la francophonie sous une image péjorative ? Ne donnons-nous pas ainsi raison à la personne qui a jadis affirmé que Kinshasa était la capitale la plus sale du monde ?», s’est interrogé Mbo, étudiant à l’Université de Kinshasa.

Les grandes artères de Kinshasa ont été débarrassées de toutes ces épaves des véhicules lors de l’opération coup de poing.

Serge Musene

 




Kongo Central : bientôt une « fondation universitaire » à l’Université Kongo pour mobiliser des ressources 

L’Université Kongo dans la province du Kongo Central est en voie de nommer le cabinet d’audit STRONG-NKV comme son commissaire aux comptes. Cette institution universitaire privée de la communauté Kongo est également en phase de créer en son sein, une structure autonome dénommée “Fondation Universitaire” afin de mobiliser des ressources. Ces deux questions étaient au cœur de l’Assemblée générale extraordinaire de l’U.K tenue ce vendredi 21 juillet 2023 à Mbanza-Ngungu.

En vue de la certification de ses comptes pour sa plus grande crédibilité et sa compétitivité, et d’augmenter sa confiance vis-à-vis des partenaires extérieurs, l’Université Kongo, U.K en sigle, veut se doter d’un commissaire aux comptes. Il s’agit du cabinet d’audit congolais STRONG-NKV (avec mission de présenter le rapport d’audit à la prochaine assemblée générale) qui est sur le point d’être nommé. Cette question a été évoquée à l’Assemblée générale extraordinaire de cet Alma mater, tenue le vendredi 21 juillet 2023 à Mbanza Luvaka, site universitaire de l’U.K situé au chef-lieu du territoire de Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo Central.

Au cours de cette même activité, les participants ont également procédé à la modification des statuts de l’université. Laquelle a concerné principalement les organes de l’U.K et l’insertion de “la Fondation Universitaire”. Cette nouvelle structure sera désormais créée au sein de l’Université Kongo, conformément aux résolutions de sa dernière réunion ordinaire de l’assemblée générale tenue le 4 janvier 2023.

Elle aura pour mission de mobiliser des ressources financières autres que les frais académiques, en faveur de l’U.K, notamment par voie de coopération et d’organisation des cotisations spéciales auprès des membres de la communauté Kongo et autres.

Après un débat houleux, les dispositions modifiant et complétant les statuts de l’Université Kongo n’ont pas pu être adoptés par les membres de l’assemblée générale, qui est l’organe suprême de l’université. Par conséquent, la matière inscrite à l’ordre du jour n’a pas été épuisée. Et, cette séance a été suspendue et reportée au 29 septembre 2023.

C’est ce qu’a expliqué à la presse Mme Chérine Luzayadio, bâtonnier du barreau de Kongo Central et présidente de cette assemblée générale extraordinaire du 21 juillet 2023 de l’U.K, au sortir de cette activité académique. Pour sa part, le président du conseil d’administration de l’U.K, M. Simon Mboso, a insisté sur le fait que les participants n’ont pas débouté les propositions du conseil d’administration sur la “Fondation universitaire”, mais ils ont plutôt exigé certains réajustements.

À savoir, l’U.K est une université privée communautaire agrégée par le Décret n°06/0106 du 12 juin 2006 portant agrément de quelques établissements privés d’enseignement supérieur et universitaire en République démocratique du Congo. Elle organise huit facultés: droit, sciences économiques et de gestion, polytechnique, agronomie, et architecture, pour le site de Mbanza-Ngungu. Et les facultés de médecine, des sciences de l’information et de la communication, et des sciences sociales, politiques et administratives, pour le site de Kisantu toujours au Kongo-Central.

Il sied d’indiquer que L’université Kongo a son siège administratif à Mbanza-Ngungu sur son site de Mbanza Luvaka et un bureau de service de scolarité à Kisantu. Toutefois, l’université a un bureau de représentation au niveau de la capitale Kinshasa, au quartier Righini dans la commune de Lemba. Et un autre bureau de représentation dans la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo-Central.

L’U.K est aussi des points focaux à Kwilu Ngongo dans le Kongo-Central, à Brazzaville en République du Congo et à Yaoundé au Cameroun.

Lepetit Baende de retour de Mbanza-Ngungu




Communauté Kongo : le patriarche Kinduelo élevé au titre de docteur honoris causa de l’U.K  

Pour une seconde fois de sa vie, l’homme d’affaires et entrepreneur congolais Pascal Kinduelo élevé au titre de docteur honoris causa par l’Université Kongo. C’était à l’occasion du 33ème anniversaire de cet Alma mater du Kongo-Central, commémoré ce samedi 22 juillet à Mbanza-Ngungu au Kongo-Central.

L’Université Kongo (U.K) dans la province du Kongo Central a commémoré le samedi 22 juillet 2023, ses 33 ans d’existence depuis sa création en 1990. À cet effet, plusieurs activités ont été organisées au site universitaire de l’U.K à Mbanza Luvaka, situé au chef-lieu du territoire de Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo Central, pour célébrer ce 33ème anniversaire.

C’était en présence du gouverneur de la province du Kongo-Central, M. Guy Bandu, un diplômé de cette Université Kongo. Mais aussi des personnalités et autorités publiques, militaires, policières, religieuses, ainsi que des notables, tous de la communauté Kongo.

Pour la première partie de sa manifestation, cette institution universitaire privée de la communauté Kongo, a procédé à la remise du doctorat honoris causa à M. Pascal Kinduelo Lumbu, grand homme d’affaires et entrepreneur congolais de référence. C’est son deuxième titre de doctorat honoris causa après celui qui lui a été décerné par l’Université protestante au Congo (UCC).

Cette cérémonie a connu plusieurs temps forts. D’abord la biographie du récipiendaire, le patriarche Kinduelo. Puis, le discours de réception pour le doctorat honoris causa prononcé par le président du jury, le professeur Jean-Papy Manika Manzongani, doyen de la faculté des sciences commerciales et de gestion de L’U.K.

C’est donc le recteur de l’Université Kongo, le professeur Odilon Gamela Nginu qui a procédé à l’attribution du doctorat honoris causa au patriarche Kinduelo (né en 1938), suivie de la remise du diplôme, du port de la toge et des insignes de l’Université Kongo. Ce, sous des applaudissements frénétiques de l’assistance dans un auditoire archicomble.

Ce moment a ensuite laissé la place à la conférence du récipiendaire Pascal Kinduelo Lumu. Dans son introduction, il a rendu hommage aux personnalités et notables de la communauté Kongo qui l’ont précédé dans l’au-delà. Et à sa demande, l’assistance a observé une minute de silence en leur mémoire.

Le docteur honoris causa Kinduelo a ensuite exprimé sa gratitude aux autorités universitaires de l’U.K de l’avoir élevé à ce titre de docteur honoris causa. Puis, il a partagé son expérience et son parcours avec l’assistance. Lui qui est le deuxième congolais à pouvoir créer une banque (la BIC: Banque internationale de crédit devenue FBN Bank avec un groupe nigérian), après son aîné Augustin Dokolo qui avait créé la Banque de Kinshasa.

Le patriarche Kinduelo fut également cofondateur de la société de télécommunication Vodacom Congo. Et président à Kinshasa de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) pendant 20 ans, et de 1999 à 2006 comme président au niveau national de cette même FEC.

Poursuivant son speech, le patriarche Pascal Kinduelo a dédié son titre de docteur honoris causa à ses aînés qui l’ont inspiré dans le commerce, parmi lesquels Augustin Dokolo, Augustin Kisombe et tant d’autres. Et il a vanté les prouesses de l’Université Kongo, avec ses diplômés qui se distinguent. Parmi lesquels, le gouverneur Guy Bandu.

Et il a lancé un à tout le peuple nekongo à pouvoir soutenir sur tous les plans l’Université Kongo. Avant de terminer sa conférence, le patriarche Kinduelo a appelé les étudiants et étudiantes de l’U.K à cultiver l’entrepreneuriat. Mais aussi les professeurs et scientifiques à pouvoir entreprendre pour créer des richesses.

Le patriarche Kinduelo a également rendu hommage au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo « qui pose des actes nobles » au bénéfice de la communauté Kongo, notamment la proclamation de la date du 6 avril journée fériée et payée au niveau national, en reconnaissance du combat du prophète Simon Kimbangu, et tant d’autres.

Le docteur honoris causa Pascal Kinduelo Lumbu a terminé sa conférence par réitérer sa reconnaissance aux autorités de l’Université Kongo pour l’avoir élevé à ce titre. La remise des cadeaux a donc clôturé cette cérémonie de haute portée intellectuelle.

Lepetit Baende de retour de Mbanza-Ngungu




ESU : l’Université Kongo a commémoré ses 33 ans d’existence

Dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire, cela fait 33 ans depuis que l’Université Kongo a été créée dans province du Kongo-Central. A cette occasion, plusieurs activités commémoratives ont été organisées le samedi 22 juillet courant pour marquer ce 33ème anniversaire. Parmi lesquelles, l’inauguration du nouveau bâtiment administratif de cette universitaire communautaire des « nekongo ».

Cette manifestation organisée au site universitaire de l’Université Kongo à Mbanza-Luvaka situé au territoire de Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo-Central, a été rehaussée de la présence du gouverneur de la province du Kongo-Central, Dr Guy Bandu. Mais aussi d’un grand nombre de personnalités, autorités et notables membres de la communauté Kongo.

Trois activités majeures ont marqué ce 33ème anniversaire de l’Université Kongo. La première cérémonie a été celle de remise du doctorat honoris causa à M. Pascal Kinduelo Lumbu, grand homme d’affaires et investisseur congolais. La deuxième c’était la cérémonie de remise des diplômes d’honneur à différents groupes de bénéficiaires, des personnes qui ont contribué et ont consenti des moyens et des efforts à la création, à l’essor et au développement de l’Université Kongo.

Entre autres, les initiateurs de l’Université Kongo, les grands donateurs de l’université, les anciennes autorités académiques, les professeurs pionniers de l’U.K, les agents ayant effectué 25 ans de service à l’Université Kongo, les anciens étudiants de l’U.K qui se sont distingués et/ou élèves à des hautes études, dont ceux qui sont devenus des professeurs, et des autorités politiques et personnalités éminentes, dont Bavuidi Babingi, Mbatshi Mbatshia et Atou Matubuana Nkuluki.

Deux temps forts ont marqué cette cérémonie. D’abord le mot de circonstance du président du conseil d’administration de l’Université Kongo, M. Simon Mboso, qui a circonscrit le cadre de cette deuxième cérémonie marquante du 33ème anniversaire de l’U.K. Puis, le deuxième temps fort de la cérémonie a été notamment la remise des diplômes d’honneur aux différentes catégories de bénéficiaires.

Notons que sur la liste des anciens étudiants de l’U.K qui se sont distingués, il y a le ministre des Droits Humains Albert-Fabrice Puela; le gouverneur de la province du Kongo-Central Guy Bandu Ndungidi; le coordonnateur national du Fonds social de la RDC, M. Philippe Ngwala Malemba; le docteur Jean-Paul Divengi Nzambi, médecin directeur de l’Hôpital général de référence de Kinshasa (ex Mama Yemo); Mme le bâtonnier du barreau du Kongo Central, Me Chérine Luzayadio; et tant d’autres.

Le nouveau bâtiment administratif de l’U.K a coûté 465.000 Usd

La troisième et dernière activité de la commémoration du 33ème anniversaire de l’Université Kongo a été la cérémonie d’inauguration du nouveau bâtiment administratif de l’université, pimpant neuf. Laquelle cérémonie a débuté par le mot du recteur de l’Université Kongo, le professeur Odilon Gamela Nginu.

Il a expliqué à l’assistance le contexte, les contours et les péripéties qui ont abouti ce jour à la construction de cet imposant bâtiment de deux niveaux au sein de l’U.K et qui 1 coûté 465.000 Usd. Le recteur a aussi remercié tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cet ouvrage.

La parole a été ensuite donnée au directeur provincial de la Rawbank, qui a relaté à l’assistance l’accompagnement financier dont a bénéficié l’Université Kongo pour construire son nouveau bâtiment administratif.

Après les deux allocutions, l’assistance a suivi tour à tour la présentation du rapport technique du bâtiment par le secrétaire général administratif de l’U.K; et la présentation de la fresque par le doyen de la faculté d’architecture.

Avant le dévoilement de la fresque, il y a eu un petit mot du chef spirituel et représentant légal de l’Eglise de Jésus-Christ dans le monde par son envoyé spécial papa Simon Kimbangu, prononcé par son directeur de cabinet. Aussi, un petit mot du Diocèse de Kisantu (Église catholique).

Il y a eu ensuite le mot de la ministre provinciale en charge de l’Éducation, qui est également la petite-fille de Feu le Président Kasa-Vubu, premier Chef de l’État congolais. Le socle de la cérémonie a été le discours du gouverneur de la province du Kongo-Central, M. Guy Bandu.

Il a à cette occasion raconté son histoire avec l’Université Kongo. Et il a martelé sur l’interpellation faite par le patriarche Kinduelo à tout le peuple nekongo de pouvoir soutenir l’Université Kongo.

Le chef de l’exécutif provincial du Kongo Central a déclaré que pour lui, il prend le diplôme d’honneur lui décerné comme une obligation d’agir pour le développement de cette université. Et il a rendu hommage au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour ses grandes actions en faveur de sa province du Kongo-Central.

Il a aussi rendu hommage au docteur honoris causa Pascal Kinduelo Lumbu, l’un des initiateurs de l’Université Kongo, pour tout ce qu’il fait pour la communauté Kongo et leur université communautaire.

Après son discours, le gouverneur Guy Bandu a directement procédé à la coupure du ruban symbolique marquant ainsi l’inauguration du nouveau bâtiment administratif de l’Université Kongo. La bénédiction du bâtiment et une cérémonie traditionnelle ont précédé cette inauguration qui était suivie de la visite guidée de l’ouvrage.

C’était le satisfecit du président du conseil d’administration de l’Université Kongo, M. Simon Mboso.

Une idée de l’Université Kongo

À savoir, l’U.K est une université privée communautaire agrégée par le Décret n°06/0106 du 12 juin 2006 portant agrément de quelques établissements privés d’enseignement supérieur et universitaire en République démocratique du Congo. Elle organise huit facultés: droit, sciences économiques et de gestion, polytechnique, agronomie, et architecture, pour le site de Mbanza-Ngungu. Et les facultés de médecine, des sciences de l’information et de la communication, et des sciences sociales, politiques et administratives, pour le site de Kisantu toujours au Kongo-Central.

Il sied d’indiquer que L’université Kongo a son siège administratif à Mbanza-Ngungu sur son site de Mbanza Luvaka et un bureau de service de scolarité à Kisantu. Toutefois, l’université a un bureau de représentation au niveau de la capitale Kinshasa, au quartier Righini dans la commune de Lemba. Et un autre bureau de représentation dans la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo-Central.

L’U.K est aussi des points focaux à Kwilu Ngongo dans le Kongo-Central, à Brazzaville en République du Congo et à Yaoundé au Cameroun.

Lepetit Baende de retour de Mbanza-Ngungu




Corridors de Développement Industriel : Julien Paluku remet les notifications aux nouveaux animateurs de la DGCDI   

C’est dans l’objectif d’accélérer la promotion de la mise en place des corridors de développement industriel dans les 6 zones industrielles que compte la République Démocratique du Congo, que le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a réuni à Kinshasa les nouveaux membres du conseil d’administration et du comité de gestion de la Direction générale des Corridors de Développement Industriel (DGCDI).

Le ministre de l’Industrie a demandé cette nouvelle équipe dirigeante de la DGCDI constituée de Roger Safari , Judée Badibanga et Gilbert Kabwe, respectivement Président du Conseil d’administration, Directeur général et Directeur général adjoint reconduits après 7 mois d’exercice de leur fonction, mais aussi aux administrateurs Anselme Kitakya, Frimond Mulumba et Marie-Rose Bukhulu de travailler d’arrache-pied pour rendre effectif les Corridors de Développement Industriel qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation a ajouté Julien Paluku Kahongya

A cette occasion, le ministre a procédé à la remise des notifications à ces nouveaux animateurs de la DGCDI. Le Président du conseil d’administration, Roger Safari a rassuré le ministre de mettre en œuvre toutes les recommandations reçues

« Je suis particulièrement honoré. Je dois remercier à travers vous le chef de l’Etat pour la confiance qu’il a mise en moi et à l’équipe qui m’accompagne. Nous avons la chance de vous avoir comme ministre de tutelle et nous sommes très attentifs aux conseils prodigués à cette occasion. Nous promettons que nous ne ménagerons aucun effort pour mériter cette confiance. Je veux demander à tous les collègues pour que nous ayons la même philosophie, la même détermination, pour que nous puissions réaliser les missions attendues et qu’à tout moment nous continuons à solliciter votre regard parental pour qu’à tout moment nous puissions recourir à vous pour avoir des conseils », a-t-il indiqué, avant d’inviter tous ses collègues à se regrouper pour vous accompagner le ministre dans sa démarche.

La matérialisation de la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi dans le secteur de l’industrie passe aussi par la mise en place des corridors de développement industriel, a fait entendre Judée Badibanga Kabongo, Directeur Général de la DGCD

« Je ne manquerai pas de reconnaitre vos efforts, votre degré de patience, la justesse et la pertinence des recommandations. Nous revenons ici après 7 mois pour prendre de vos mains la notification. Notre lecture n’est plus la même durant 7 mois. La DGCD est un démembrement du ministère que vous dirigez, qui a un PDI et que nous dévons soutenir pour que la vision du chef de l’Etat puisse éclore. Au nom de la direction générale, je peux vous rassurer que nous sommes résolument sur cette voie pour vous accompagner dans la réalisation du PDI. Nous estimons aussi que les relations seront nettement améliorées », promet-il.

Rappelons que le Plan Directeur d’Industrialisation de la RDC est chiffré à 58,4 milliards de dollars américains.