Que faire si je cache un péché grave en confession ?

Selon eux, même si une faute vous fait honte ou vous met mal à l’aise pour l’avoir commise, la confession doit être sincère.

En raison de la honte ou de la peur, de nombreuses personnes éprouvent des difficultés à confesser certains péchés lors du sacrement de réconciliation. Cependant, les gens sont rarement conscients des conséquences de la dissimulation délibérée et consciente d’un péché grave pendant la confession.

Depuis des années, les prêtres franciscains Leonard Bielecki et Franciszek Chodkowski, de Pologne, animent la chaîne YouTube BEZ SLOGANU (Pas de slogan), où ils discutent de sujets spirituels importants. Dans le dernier épisode, ils ont abordé la question des péchés que certaines personnes taisent dans le confessionnal.

La confession est invalidée

La dissimulation délibérée d’un péché invalide-t-elle la confession, demandent les prêtres ? « Lorsque nous allons au confessionnal, nous avons tendance à ne pas nous vanter de nos péchés. Le fait de savoir que quelque chose n’allait pas nous fait honte. Mais même si cela nous met mal à l’aise, un peu ou beaucoup, le moment de la confession arrive et elle doit être sincère. Si je viens au confessionnal et que je cache un péché, que je ne veux pas le dire et qu’il s’agit d’un péché grave, la confession n’est pas valable », prévient le frère Leonard Bielecki.

Et son frère OFM Franciszek Chodkowski ajoute : « Nous sommes obligés de confesser les péchés graves dans la confession (CDC n° 987 et 988). Ils doivent être confessés. Les petits péchés nous échappent parfois. Notre vie est imparfaite et de petits péchés nous arrivent tous les jours. Quant au sacrement de la confession, c’est là que les péchés mortels doivent être confessés ».

L’Église enseigne que seule la confession sacramentelle permet de pardonner les péchés graves. Et tout ce qui est confessé est sous la protection du sacrement auquel les prêtres confesseurs sont liés. « Le secret de la confession, qui bâillonne absolument le prêtre (CDC n°s 983 et 984), est précisément là pour vous donner la consolation de la confession. La troisième chose qui est assez importante ici concerne le fait que le prêtre qui vous confesse a déjà entendu des dizaines, des milliers, des centaines de milliers de confessions, et vraiment pour le prêtre, si quelqu’un vient avec un péché, l’absolution est plus importante que la honte », explique le frère Leonard Bieleck et ajoute que si les péchés sont délibérément cachés : « Une telle confession n’est pas valable et les confessions suivantes ne sont pas valables non plus parce que le péché grave a été caché ».

Être sincère devant Dieu

Le frère franciscain Franciszek Chodkowski souligne qu’il est vital de garder à l’esprit que dans le sacrement de la réconciliation, nous avons le privilège d’être sincères devant Dieu, de nous mettre dans la vérité.

« Le fait que je cache mon péché mortel au prêtre ne signifie pas que Dieu ne le connaît pas. Il le sait. Et en m’approchant du sacrement de réconciliation, je suis confronté à l’immensité de la miséricorde de Dieu et je veux faire usage de ce don. Est-ce que je lui demande pardon si en même temps je lui mens ? Ne pas confesser un péché, c’est tenter de cacher à Dieu la vérité sur moi-même », prévient le frère Franciszek.

Préparez-vous, ouvrez votre cœur et louez Dieu pour son pardon.

Lorsque vous vous confessez…

Faites un examen de conscience pour confesser toutes vos fautes.

Prenez conscience de la tristesse en Jésus causée par vos péchés. Permettez-vous de ressentir la douleur de vos péchés.

Ayez un objectif d’amendement.

*Dis tous tes péchés au confesseur depuis la dernière confession bien faite (si tu as déjà caché un péché… dis-le au prêtre confesseur et ouvre ton cœur, confesse ce péché que tu as caché).

*Fais pénitence.




Plus de 28 600 jeunes et 60 évêques américains se rendent aux JMJ

Plus de 28 600 personnes (plus de 1300 groupes) de tous les États-Unis se rendront à Lisbonne, au Portugal, pour le 37e rassemblement des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) avec le pape François. Alors que le nombre d’inscriptions continue d’augmenter, les États-Unis font partie des cinq plus grandes délégations participant aux JMJ, qui se dérouleront du 1er au 6 août 2023. La majorité des pèlerins américains aux JMJ sont de jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans.
« Notre pays se réjouit de ce pèlerinage » a déclaré Mgr Robert Barron, évêque de Winona-Rochester et président du comité de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis pour les laïcs, le mariage, la vie familiale et la jeunesse, qui supervise la participation des États-Unis aux JMJ. Mgr Barron, ainsi que 60 autres évêques américains, accompagneront les jeunes à Lisbonne. « C’est une occasion merveilleuse pour les jeunes adultes de faire une rencontre significative avec Jésus-Christ en compagnie de l’Église universelle. C’est aussi un moment où le Saint-Père et les responsables de l’Église ont l’occasion d’écouter les jeunes présents, de les enseigner et de les former à l’Évangile et, enfin, de les envoyer dans leur vocation et leur mission dans le monde », a ajouté l’évêque.
Les pèlerins américains séjourneront dans des paroisses, des campus, des maisons et des hôtels de Lisbonne pendant la semaine des JMJ. Ils participeront aux prières et aux liturgies, à la catéchèse quotidienne, aux concerts, aux présentations, aux dialogues, au service et à la mise en réseau avec des jeunes adultes du monde entier. Plus de 35 évêques américains animeront également des sessions de catéchèse quotidiennes intitulées «Rise Up !» (Lève-toi !)
Le 3 août, le pape François rejoindra les pèlerins des JMJ pour une cérémonie d’accueil dans le centre-ville. Il présidera également un chemin de croix le 4 août, une veillée de prière le 5 août et la messe de clôture des JMJ, avec une foule attendue d’un million de personnes ou plus, le 6 août.
L’USCCB prévoit un rassemblement national des pèlerins américains, le 2 août à 19 heures, heure locale de Lisbonne, au Parque da Quinta das Conchas, un parc ouvert de la ville. Après un moment de musique et de témoignages de jeunes adultes, Mgr Barron prononcera un discours et, avec Mgr Edward Burns, évêque de Dallas, dirigera une heure sainte dans le cadre de l’initiative du réveil eucharistique national.
Le Comité des laïcs, du mariage, de la vie familiale et de la jeunesse de l’USCCB a récemment collaboré avec les organisateurs des JMJ à Lisbonne et Oregon Catholic Press (OCP) pour la version anglaise de l’hymne officiel des JMJ, Feel the Rush in the Air, qui a été publié au début de ce mois par OCP.
Les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) ont débuté en 1986, à l’initiative de saint Jean-Paul II, pour rassembler les jeunes du monde entier à la rencontre du Christ et de l’Église universelle. Les JMJ sont officiellement organisées chaque année sous la forme d’une célébration mondiale de la jeunesse (aujourd’hui célébrée le dimanche du Christ-Roi). Toutefois, tous les deux à quatre ans, un événement international majeur est organisé dans un autre lieu du monde. Les JMJ précédentes ont eu lieu à Buenos Aires (1987), Saint-Jacques-de-Compostelle (1989), Czestochowa (1991), Denver (1993), Manille (1995), Paris (1997), Rome (2000), Toronto (2002), Cologne (2005), Sydney (2008), Madrid (2011), Rio de Janeiro (2013), Cracovie (2016) et Panama (2019).




9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa : le Premier ministre Ivoirien Patrick AChi salue les efforts réalisés par Tshisekedi et Sama Lukonde

En séjour à Kinshasa, Capitale de la République démocratique du Congo, où il est venu représenter le Président Alassane Ouattara aux 9èmes Jeux de la Francophonie, le Premier Ministre de Côte d’Ivoire, M. Patrick AChi, a été reçu ce vendredi 28 juillet dans la matinée, à la Primature, par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Après les honneurs et l’accueil chaleureux dus à son rang, lui réservés par son Homologue congolais, s’en est suivi un tête-à-tête de quelques minutes et un échange des cadeaux entre Jean-Michel Sama Lukonde et Patrick AChi. Les deux hautes personnalités et chefs de Gouvernement ont focalisé leurs échanges autour de la coopération bilatérale entre les deux pays amis, à savoir la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo. Actualité oblige, le Chef du Gouvernement ivoirien a félicité la RDC, son Président et son Premier Ministre pour avoir relevé ce défi majeur dans l’organisation des Jeux de la Francophonie.

“Comme vous le savez, nous avons été instruit par son Excellence Monsieur le Président de la République, Ouattara, à qui, son Frère, le Président Tshisekedi a demandé qu’il puisse venir à ces jeux de la francophonie. Le Président m’a délégué moi-même ainsi que le Ministre des Sports, le Ministre de la Culture et de la francophonie ainsi que le Ministre gouverneur de district pour venir le représenter à ces 9èmes Jeux de la Francophonie. Pour nous, c’est également une occasion de traduire les rapprochements des relations entre nos deux pays, nos deux Chefs d’État, mais également avec le Premier Ministre, une occasion de faire un tour d’horizon de nos relations bilatérales sur un certain nombre des questions qui sont d’actualité, mais également qui touchent à nos secteurs publics privés et de jeter un regard sur l’avenir pour voir comment renforcer ces relations-là.

Donc, ça sera un plaisir pour nous de voir bien sûr après la cérémonie d’ouverture, nos athlètes qui vont compétir en espérant qu’ils gagnent les médailles. Tout à l’heure avec M. le Premier Ministre nous avons essayé de voir les chances des uns et des autres, mais le plus important, c’est que la fête soit belle et on voulait saisir l’occasion pour féliciter la République démocratique du Congo, le Président Tshisekedi, surtout le Premier Ministre qui était au four et au moulin pour avoir réussi cet événement majeur que la Côte d’Ivoire a eu l’occasion de réaliser il y a quelques années quand on sait que ce n’est pas quelque-chose de facile. Félicitations à la République démocratique du Congo, très heureux d’être là, très heureux de l’accueil que nous avons reçu”, a déclaré à la presse le Premier Ministre ivoirien Patrick AChi.

Une visite qui renforce les relations bilatérales

Pour sa part, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a salué la visite de son homologue ivoirien qui vient renforcer les relations bilatérales entre les deux pays amis.

“Tout d’abord, je voudrais dire que je souhaite la Bienvenue ici au Premier Ministre Patrick qui est venu présenter les civilités ici à la Primature de la République démocratique du Congo, à l’occasion de sa visite où il représente le Président Ouattara à ces jeux de la francophonie. Et donc c’est une occasion pour nous d’abord de nous rencontrer en tant que pays frères, réaffirmer l’engagement que nous avons envers nos pays respectifs et notre collaboration bilatérale. Ici bien sûr, nous avons cette question de la francophonie où nous avons mis en avant cet accueil qui doit être bien fait pour tous les athlètes et toutes ces compétitions sportives qui doivent démarrer dès 18 heures de ce jou. Mais, par la suite, les prochaines étapes que nous devons avoir en bilatérale, des prochaines visites qui pourraient intervenir notamment de ma part en Côte d’Ivoire prochainement et toutes les questions qui concernent nos deux pays respectifs”, a dit en substance Jean-Michel Sama Lukonde.

La Côte d’Ivoire qui a déjà envoyé ses athlètes à Kinshasa, prendra activement part à ce grand rendez-vous sportif et culturel, à travers les différentes compétitions organisées.

Tout est donc fin prêt pour le lancement ce vendredi 28 juillet de la 9ème édition des Jeux de la Francophonie, un pari gagné pour la République démocratique du Congo qui, grâce à la détermination du Président Félix Tshisekedi, soutenu par le Gouvernement Sama

Lukonde.

 




Rdc : l’UE sanctionne neuf personnes responsables de violations et d’atteintes aux droits de l’homme et d’entretien des conflits armés, de l’instabilité et de l’insécurité

Le Conseil a imposé ce jour des mesures restrictives à l’encontre de neuf personnes congolaises et rwandaises responsables d’actes constituant de graves violations et atteintes aux droits humains en République démocratique du Congo et d’avoir entretenu le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC.

Les listes comprennent des membres de groupes armés non étatiques actifs dans l’Est et le Nord-Est du pays, à savoir M23, Twirwaneho, ADF, APCLS, CODECO/ALC, FDLR/FOCA ainsi qu’un membre des Forces armées congolaises (FARDC) et un membre des Forces rwandaises de défense (FDR).

Au total, les mesures restrictives de l’UE liées aux violations des droits de l’homme et à l’obstruction électorale en RDC s’appliquent désormais à un total de 24 personnes. Les personnes désignées sont soumises à une interdiction de voyager et à un gel des avoirs. En outre, il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de mettre des fonds à leur disposition.

L’UE continuera de suivre de près la situation dans le pays. Il se tient prêt à répertorier toute nouvelle personne impliquée dans de graves violations ou abus des droits de l’homme, ainsi que ceux qui entravent le processus électoral et qui sont responsables d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité, ou d’inciter à la violence.

Les actes juridiques pertinents ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne.

Soulignons que des mesures restrictives individuelles autonomes de l’UE en raison de la situation en RDC ont été adoptées par le Conseil pour la première fois en 2016 en réponse à de graves violations des droits de l’homme et à l’obstruction du processus électoral.

Le 5 décembre 2022, le Conseil a décidé de modifier les critères de désignation afin de permettre l’application de mesures restrictives individuelles à l’encontre de personnes physiques ou morales, d’entités ou d’organismes qui soutiennent, appuient ou profitent du conflit armé, de l’instabilité ou de l’insécurité en RDC, comme ainsi que les personnes responsables d’incitation à la violence ou d’exploitation du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en RDC, notamment par l’exploitation et le commerce illicites des ressources naturelles.




L’UE condamne avec la plus grande fermeté le coup d’État au Niger

Les événements de ces derniers jours constituent une atteinte grave à la stabilité et à la démocratie au Niger, indique une déclaration du Haut représentant au nom de l’UE sur la situation au Niger

Comme le souligne la CEDEAO dans son dernier communiqué, ce coup de force est en violation totale des principes démocratiques qui fondent la gestion du pouvoir politique dans la région. L’UE réitère son soutien à l’action de l’organisation de la sous-région et aux efforts en cours pour permettre un retour immédiat à l’ordre constitutionnel.

L’Union européenne appelle à ce que la sécurité et la liberté de mouvement du Président Bazoum soient assurées sans conditions.

Toute rupture de l’ordre constitutionnel aura des conséquences sur la coopération entre l’UE et le Niger, y compris la suspension immédiate de tout appui budgétaire. Nous resterons en étroite coordination avec les Chefs d’État de la CEDEAO.

L’UE demeure aux côtés des populations du Niger et réaffirme son plein attachement au strict respect de l’État de droit, des droits de l’Homme et du droit international humanitaire au Niger.




Rdc : Simaro Mbayo Ngongo et la CASE publient 44 signes de fraude électorale planifiée aux élections de 2023

A partir de Chicago (Etats-Unis d’Amérique), M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE) publie une note de sensibilisation de l’opinion tant nationale qu’internationale contre un plongeon électoral en République Démocratique du Congo.

I. Une réforme électorale plastiquée

1. Loi Lutundula charcutée : La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) avaient regretté le rejet des dispositifs visant le renforcement de l’indépendance de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ainsi que ceux qui instituent le contrôle technique et administratif de la CENI (11 juin 2021);

2. La proposition du G13 interdisant aux candidats députés de désigner comme suppléant un membre de famille fut rabrouée;

3. Le référentiel de la Société civile avec environ 45 propositions de réforme de la loi électorale non pris en compte par l’Assemblée nationale (Septembre 2020);

4. Chambardement spectaculaire de la majorité parlementaire: Députés FCC achetés (transhumance) par le nouveau régime et Bureau Mabunda (Assemblée nationale) déchu après une incursion de militants de l’UDPS dans l’enceinte du Palais du Peuple v(Décembre 2020);

5. Corruption institutionnalisée à l’Assemblée nationale et au Sénat afin d’influencer négativement toutes les propositions de réforme électorale (Véhicules Hyundai Palissades gracieusement offerts aux élus nationaux et aux élus des élus en octobre 2021);

6. Boycott des plénières consacrées au vote de la loi électorale par l’Opposition ;

7. Monnayage du vote de la loi électorale dans les deux chambres du Parlement.

II. Désignation frauduleuse et corrompue des membres de la CENI

8. Menaces choquantes sur les entités pourvoyeuses des délégués à la CENI par des réseaux influents du pouvoir : Des Conseillers de la Présidence de la République ont été cités dans le trafic d’influence, intimidation et immixtion inhabituelle dans le processus de désignation des membres de la centrale électorale ; Plusieurs Chefs des Confessions religieuses remplacés sous la pression du régime : cas des représentants de l’Armée du Salut (un expatrié) obligé de quitter le pays pour sa sécurité ; le délégué de l’Eglise Kimbanguiste (M. Kapalay Elebe) remplacé au sein de la plateforme des confessions religieuses et à la tête de la CIME (Commission d’Intégrité électorale) pour des soupçons de penchant politique; Conflit créé à l’Union des Églises Indépendantes sur fond de dédoublement de leadership. Scénario similaire à la commission d’éducation civique d’observation électorale (EDUCIEL) qui fut dupliquée par le pouvoir au profit de M. Denis Kadima ; Chambardement au sein de l’Eglise de réveil où le Général Sony Kafuta fut débarqué de son poste statutaire de Représentant légal pour être remplacé par le Révérend Dodo Kamba, proche du pouvoir ; La communauté islamique du Congo (COMICO) a été également secouée par la même vague de déstabilisation actionnée par le pouvoir. Une tendance opposée à Cheikh Abdallah Mangala occasionna des émeutes qui aboutirent à des arrestations massives au sein de cette communauté. Les résidences du Représentant légal menacé, furent incendiées par des militants du pouvoir; Denis Kadima Kazadi est le seul candidat président de la CENI qui a changé d’entités de provenance au sein de la Société Civile en divaguant entre les organisations spécialisées en matière électorale coordonnées par l’EDUCIEL et les Confessions religieuses.

9. Immixtion du pouvoir dans le choix de tous les délégués (Majorité, Opposition et Société Civile): Tous les délégués ont été contraints à consentir une déclaration d’allégeance avec le régime en place pour mériter confirmation et entérinement (Témoins);

10. Manipulation politicienne en vue de faire porter artificiellement la candidature KADIMA par l’Eglise Kimbanguiste ;

11. Matraquage politique, corruption et intimidations dénoncées par les Chefs des confessions religieuses de la part de certains conseillers de la Présidence de la République (Déclaration);

12. Le procès-verbal de désignation du délégué des Confessions religieuses au poste de Président de la CENI avait violé l’esprit et le lettre de la charte de la plateforme (Déclaration) ;

13. La commission paritaire chargée d’examiner les dossiers de candidatures fut installée par l’Assemblée nationale le 1er août 2021 en violation de la loi, sans inclure les représentants de l’opposition.

14. Entérinement de faux représentants de l’opposition par l’Assemblée nationale en décembre 2021 comme membres de la CENI. Ce qui finit par aggraver la crise électorale.

15. Investiture de Denis Kadima par ordonnance du Président de la République en violation de ses propres principes évoqués en 2020 en contestation de la candidature de Ronsard Malonda Ngimbi: PV de désignation non signé par les autorités religieuses statutaires et conflit très prononcé au sein de la plateforme (Discours de Félix Tshisekedi du vendredi 22 octobre 2021).

16. Investiture de trois membres d’une même province au sein de la CENI en violation de la loi. III. Fraude massive hautement planifiée

À. Des mises en place stratégiquement destinées à faire gagner la famille politique du Président de la République à tous les niveaux :

16. Nomination d’un Secrétaire Exécutif National issu du parti présidentiel (UDPS) pour contrôler toute l’entité technique de la centrale électorale.

17. Nomination d’une Secrétaire Exécutive Adjointe de la CENI issue de la même province d’origine que le Président de l’institution.

18. Nomination sur recommandation des partis politiques du pouvoir, des cadres et agents politiques pour faire partie du personnel actif de la CENI dans les provinces et territoires.

19. Nomination des cadres politiques du pouvoir en qualité de membres des Bureaux d’identification et enrôlement des électeurs lors de la révision du fichier électoral. Ce qui avait compromis la qualité de service à l’enrôlement.

20. Nomination des cadres politiques de la majorité présidentielle comme membres des Bureaux de Réception et Traitement des candidatures (BRTC) sur toute l’étendue du territoire national.

B. Violation de la procédure d’acquisition du matériel électoral

21. La procédure de sélection des prestataires avait violé l’Article 40 de la Loi relative aux marchés publics (Centre de Recherches en Finances Publiques et Développement Local): – pas de mise en concurrence des candidats pré-qualifiés conformément aux critères définis dans le cahier des charges; – Le délai de publicité de quatre (4) jours accordés aux compétiteurs pour soumettre leurs dossiers avait violé la loi (article 88 alinéa 2 et 3 du décret relatif à la procédure de

C. Des élections business

22. Violation par Nicolas Kazadi (Ministre des finances) de l’article 6 de la loi relative aux marchés publics qui est aussi reproché d’avoir placé la CENI sous tutelle du BCECO en rapport avec l’acquisition des véhicules aux membres de la CENI (Observatoire de la Dépense Publique).

23. Denis Kadima est accusé d’entretenir un flou autour dans la gestion des finances des opérations électorales (ODEP): absence d’un plan de décaissement et d’un débat public au parlement.

24. Détournement dénoncé des arriérés de salaire des agents électoraux employés sous l’administration Nangaa (Lettres).

25. Acquisition par Denis KADIMA de deux appartements d’une valeur de 4 millions de dollars américains à l’Immeuble Congo Trade Center (CTC) à Kinshasa dénoncée par l’Agence Nationale de Renseignement (Presse).

D. Matériel électoral de mauvaise qualité

26. Kits d’enrôlement inadaptés : Difficultés de capture photos, retard dans l’impression des cartes d’électeurs, pannes répétées des machines nouvellement acquises etc.

27. Carte d’électeur illisible et moyenâgeuse: toutes les inscriptions sur les cartes émises se sont effacées. Aucune garantie que les duplicatas promis par la CENI seront de meilleure qualité.

E. Opposition à tout audit

28. La CENI a tout fait pour opposer un refus catégorique à tout contrôle de sa gestion financière. Même l’IGF (Inspection Générale des Finances), l’Assemblée nationale et la Cour des Comptes ont été tenus incapables de s’approcher et de fouiner dans l’institution.

29. L’audit du fichier électoral recommandé et programmé dans le calendrier a été saboté par Monsieur KADIMA qui a préféré une procédure de pacotille en faisant recours à ses copains en provenance d’Afrique du Sud pour réaliser un simulacre d’audit. Ainsi le fichier électoral garde toutes ses faiblesses de qualité.

F. Incompétence technique de l’équipe Kadima

30. 90% du personnel commis à l’opération d’identification et enrôlement des électeurs n’avaient pas la maîtrise de l’outil informatique. L’opération a été un gâchis.

31. Le président contesté de la CENI a été incapable d’organiser le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes au processus électoral. Son initiative de rencontrer les opposants n’a été qu’un énorme traquenard. (Déclaration CENCO).

G. Falsification des données

32. Les kits d’enrôlement des électeurs ont été distribués aux acteurs politiques de la majorité présidentielle afin de leur faciliter la fabrication des données fictives des électeurs. Plusieurs ont été saisis entre les mains des bénéficiaires parmi lesquels personne n’a jamais été interpellé. (Rapports Missions d’observation).

33. Les activités politiques et marches pacifiques de l’opposition ont été systématiquement empêchées d’atteindre le siège de la CENI où les opposants tenaient à en savoir plus sur le fichier électoral et le serveur central comme base des données des électeurs.

34. Le parti présidentiel a plusieurs fois proclamé la victoire écrasante de son candidat longtemps avant la période attendue de campagne électorale. Des combattants fougueux ont même promis que les résultats des élections présidentielles seraient proclamés dans la langue maternelle du Président de la République en fonction.

35. Les partis et regroupements politiques du pouvoir se seraient déjà partagés les différents sièges électifs partant du Président de la République jusqu’aux conseillers locaux. Ce qui suppose que l’Opposition sera écrasée par le dispositif Kadima.

36. Le Ministre de l’intérieur, Me Peter Kazadi a déjà désigné des agents politiques chargés de la surveillance des opérations électorales dans les BRTC afin de s’assurer qu’aucun candidat de l’opposition n’ait la moindre possibilité de remporter de victoires électorales. Même s’il a semblé minimiser la maladresse, il n’a ni annulé, ni clarifié ses intentions par rapport au processus électoral.

K. Musèlement de l’opposition

37. Plusieurs acteurs politiques de l’opposition sont interdits de mouvements, d’activistés et même d’autorisation de candidature par des moyens illégaux (Déclarations).

38. Des opposants sont brutalement enlevés, maltraités et jetés en prison sans le moindre respect des procédures.

39. Un député de l’opposition a été cruellement assassiné à Kinshasa. L’enquête reste floue et incertaine.

40. 90% de la population congolaise n’a pas confiance en l’administration électorale incarnée par Monsieur DENIS KADIMA. Le régime politique en place a instauré un système de réseaux d’applaudisseurs d’un même bord ethnique pour donner l’impression de rassembler une certaine majorité populaire. Toutes les activités de l’opposition sont, soit interdites, soit dédoublées par d’autres activités improvisées pour les étouffer ou encore autorisée sous surveillance les activités de l’Opposition..

L. Presse sous haute surveillance

41. Plusieurs journalistes proches de l’opposition sont traqués par le pouvoir qui refuse toute critique ou commentaire qui l’indexerait.

42. Certains journalistes du pouvoir sont utilisés pour nuire à leurs confrères du même métier. Cette situation est également valable pour les communicateurs de l’opposition dont certains sont régulièrement menacés et insultés.

M. Une justice qui menace la tenue d’élections libres, démocratiques et transparentes

43. Les infractions commises par les acteurs politiques ou sociaux du pouvoir sont ignorées par la justice tandis que de simples points de vue des opposants sont constitutifs de faits infractionnels immédiatement jugés pour faire taire les opinions divergentes.

44. La plus haute juridiction du pays, la Cour Constitutionnelle est parvenue à se dédire sur une même affaire sans gêner ni les instruments constitutionnels du droit ni les hauts magistrats du pays.

CETTE SYNTHÈSE DES FAITS NOCIFS AU PROCESSUS ÉLECTORAL CONSTITUENT DES SIGNES NON NÉGLIGEABLES D’UN CYCLE ÉLECTORAL PERDU D’AVANCE. PERSÉVÉRER DANS CETTE PERDITION NE FERA QUE CONDUIRE LE PAYS DANS LE GOUFFRE




Manipulation de l’information dans la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine: l’UE frappe sept personnes et cinq entités

Le Conseil a décidé ce jour d’imposer des mesures restrictives à l’encontre de sept personnes et cinq entités russes responsables de la conduite d’une campagne numérique de manipulation de l’information intitulée”RRN” (Recent Reliable News), qui vise à dénaturer l’information et à diffuser de la propagande à l’appui de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Cette campagne, à laquelle des organismes gouvernementaux ou affiliés à l’État russe ont participé, repose sur de fausses pages web usurpant l’identité de médias nationaux et de sites web gouvernementaux, ainsi que sur de faux comptes sur les réseaux sociaux. Cette manipulation coordonnée et ciblée de l’information s’inscrit dans le cadre d’une campagne hybride plus large menée par la Russie contre l’UE et les États membres.

“Nous ciblons ceux qui se livrent à une manipulation de l’information et à une ingérence dans le cadre d’une campagne hybride plus large menée par la Russie contre l’UE et les États membres. Par ces nouvelles inscriptions, nous envoyons un signal fort témoignant que nous savons comment ils manipulent notre espace de l’information et comment ils agissent. Nous sommes fermement résolus à prévenir ces menaces, à les décourager et à y réagir de manière efficace au moyen de nouveaux instruments.”

Josep Borrell, haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité

En particulier, le Conseil a imposé des mesures restrictives à Inforos et à trois de ses fondateurs. Inforos est un média en ligne étroitement lié au service de renseignement militaire russe (GRU), et responsable de la mise en place de plus de 270 médias relais d’information en ligne qui diffusent de la propagande en appui à la guerre d’agression russe contre l’Ukraine.

Ont aussi été inscrits, notamment: ANO Dialog, organisation à but non lucratif russe créée par le département de l’information et des technologies de Moscou et étroitement liée à l’administration présidentielle, l’Institut de la diaspora russe, ainsi que Social Design Agency et Structura National Technologies, deux sociétés informatiques russes impliquées dans la campagne de désinformation numérique “RRN” menée par la Russie, et des représentants importants de ces entités.

Au cours des derniers mois, l’UE a mis au point ses outils et approches pour lutter contre les activités de manipulation de l’information et d’ingérence menées depuis l’étranger. Les mesures adoptées s’inscrivent dans cette politique.

Les mesures restrictives de l’UE eu égard aux actions compromettant ou menaçant l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine s’appliquent désormais à près de 1 800 personnes et entités au total. Toutes les personnes et entités désignées font l’objet d’un gel des avoirs, et il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de mettre des fonds à leur disposition. Les personnes physiques sont en outre frappées d’une interdiction de voyager qui les empêche d’entrer sur le territoire de l’UE ou de transiter par celui-ci.

Dans ses conclusions du 23 mars 2023, le Conseil européen a réaffirmé que l’Union condamnait résolument la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine, qui constitue une violation manifeste de la charte des Nations unies. Le Conseil européen a également réaffirmé que l’UE restait résolue à maintenir et à accroître la pression collective sur la Russie, y compris au moyen d’éventuelles mesures restrictives supplémentaires. Le Conseil européen a en outre indiqué que l’UE intensifierait les travaux qu’elle mène avec ses partenaires afin de lutter contre les discours mensongers et la désinformation russes au sujet de la guerre.

Les actes juridiques pertinents ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne.




Sommet Russie-Afrique: Seuls les Etats reconnus par l’ONU peuvent participer

En invitant solennellement à son sommet, pour la deuxième fois consécutive, les seuls Etats africains qui jouissent d’une reconnaissance officielle de sa part, la Russie consacre de manière irréversible le principe d’une participation limitée aux pays africains reconnus par les Nations Unies.

En effet, la Russie a invité tous les Etats africains avec lesquels elle entretient des relations bilatérales, et qui sont reconnus par l’ONU, et ce, malgré la pression qu’auraient exercée certains pays, comme l’Afrique du Sud et l’Algérie, en abusant de leur amitié avec Moscou pour imposer une quelconque participation du « polisario » à ce sommet.

La décision russe, adoptée souverainement pour la deuxième fois consécutive, n’est donc pas une prise de position dictée dans l’urgence du moment pour les besoins de l’événement en question. Elle s’entend désormais comme un principe, qui ne souffre d’aucune ambiguïté, d’une participation restreinte aux Etats africains reconnus par l’ONU, entouré de toutes les garanties juridiques et diplomatiques qui président à l’organisation de ce sommet et au-delà.

En témoigne l’ensemble des documents qui ont été adoptés à l’issue de ce sommet, notamment les quatre déclarations et le plan d’action, qui consacrent de manière claire et sans équivoque, le format de participation.

D’ailleurs, le paragraphe introductif de l’ensemble de ces documents officiels reprend la formulation suivante : « Nous Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Fédération de Russie et des Etats africains reconnus par l’Organisation des Nations Unies (ci-après dénommés la Fédération de Russie et les Etats africains) et représentants de l’Union Africaine et des organisations leaders d’intégration de l’Afrique ».

Ce principe ainsi consacré de manière solennelle dans les documents officiels du travail de cette grand-messe russo-africaine a établi, de manière claire et définitive, que seuls les 54 Etats membres de l’Union Africaine reconnus par l’ONU sont membres de ce sommet.

La décision adoptée par la Russie tranche, de manière décisive et sans équivoque, avec celle qu’avait adoptée l’Union Européenne qui, sous la Présidence française, avait, en violation de la légalité internationale, invité le chef du « polisario » au Sommet UE-UA qui s’était tenu à Bruxelles en février 2022.

D’ailleurs, la présence contestée et contestable du chef de la milice du « polisario » avait entamé le sérieux de cette fameuse réunion et suscité gêne et réprobation de nombreux pays présents, outrés par le fait que l’UE a toléré la participation de cet individu poursuivi par plusieurs instances judiciaires européennes pour crimes de guerre et pour violation des droits de l’Homme.

Ainsi, l’UE, qui considère le Maroc comme un partenaire stratégique et privilégié, s’est laissée infliger un intrus bien encombrant. Bien que ni ses institutions ni ses Etats membres ne reconnaissent ce dernier, l’UE s’est paradoxalement montrée consentante en offrant, lors du sommet de Bruxelles, un strapontin à un criminel notoire, qui a dénoncé l’accord du cessez le feu signé sous l’égide de l’ONU et menace la sécurité du Maroc, au-delà, la paix et la stabilité dans le voisinage immédiat de l’UE.

Jalouse de l’intégrité territoriale de ses Etats membres face aux poussées séparatistes qui n’en épargne presque aucun, l’UE devrait l’être tout autant de la sécurité et de la stabilité du Maroc, qu’elle considère – à juste titre – comme un partenaire stratégique et privilégié. C’est dire que la fermeté et l’intransigeance sur les questions de principes est un choix qui paye. Plusieurs partenaires du Maroc ont fait ce choix. La Russie, qui a franchi le pas dès 2019, persiste et signe à présent, en respectant les engagements pris.

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La fenêtre d’enregistrement pour l’édition 2023-24 du Programme Scolaire Africain de la CAF est désormais ouverte

La deuxième saison du Championnat Scolaire Africain de Football de la CAF a été lancée ce jour avec l’ouverture de la période d’inscription de la saison 2023-24 qui promet d’établir de nouveaux standards dans la formation des jeunes Africains.

Le coup d’envoi de la nouvelle saison suscite désormais l’enthousiasme dans les 54 associations membres de la CAF, car les écoles préparent leurs équipes U15 filles et garçons à concourir pour le prix ultime de champions continentaux.

Si le football est au cœur du Championnat Scolaire Africain de Football de la CAF, le Programme comporte un certain nombre de sous-activités ayant un impact, y compris le “Programme du Jeune Arbitre”, le “Programme du Jeune Reporter” et le Programme de Protection (‘Safeguarding’). Ces éléments font du Programme Scolaire Africain de la CAF une plateforme d’héritage visant à développer les futurs leaders africains sur et en dehors du terrain.

La période d’inscription sera suivie par les qualifications nationales en août. Les qualifications zonales se dérouleront d’octobre à décembre 2023.

La finale continentale aura lieu en avril 2024. Le lieu sera annoncé ultérieurement.

La Directrice des Associations Membres de la CAF, Sarah Mukuna, a déclaré : “Le succès du football africain dépend en grande partie d’une base solide que la CAF met en place à travers le Championnat Scolaire Africain de football de la CAF. La vision audacieuse du Président Dr Motsepe a permis à l’Afrique d’être un précurseur au niveau mondial, le programme étant une première en son genre. Nous attendons avec impatience la nouvelle saison du Championnat Scolaire Africain de Football de la CAF”.

Lors de la première saison en 2022-23, le Championnat a touché plus de 500 000 jeunes sur le continent africain – un exploit remarquable pour le programme novateur. L’initiative est l’une des promesses du Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, et de la direction de la CAF de donner une plate-forme aux jeunes Africains pour montrer leur talent et devenir autonomes à travers différentes disciplines.

En 2022-23, plus de 20 000 écoles issues de 41 pays et reparties dans les six zones de la CAF ont participé aux catégories U16 Garçons et filles.

À propos du programme :

Le Programme Scolaire Africain de la CAF organise des programmes d’appui se déroulant dans toutes les phases et simultanément avec le championnat.

Programme des jeunes arbitres :

Les élèves ont la possibilité d’apprendre auprès d’experts en arbitrage et d’utiliser leurs compétences pour arbitrer des matchs pendant le Championnat.

Programme des jeunes reporters :

Les élèves ont la possibilité d’apprendre auprès d’experts en matière de reportages sur le football et d’utiliser leurs compétences pour faire des reportages sur leurs homologues qui jouent ou qui entraînent pendant le championnat.

Programme de coaching :

Des élèves et des enseignants de moins de 25 ans sont formés aux principes fondamentaux du coaching et de la gestion du football afin d’augmenter le nombre de personnes formées dans chaque pays.

Programme de Protection (Safeguarding) :

Les élèves, les tuteurs, les enseignants et l’ensemble du personnel du Championnat sont sensibilisés et formés au maintien d’un environnement sûr pour tous.

Faits marquants du Championnat Scolaire Africain de football 2022/23 :

Vainqueurs de la section des garçons U15

CS Ben Sekou Sylla – Guinée

Vainqueurs de la section des filles U15

Fountain Gate School de Tanzanie

Faits concernant la saison inaugurale

Plus de 500 000 participants

Plus de 20 000 écoles

Des centaines de garçons et de filles ont participé aux programmes de jeunes arbitres, de jeunes reporters et de protection.

Au total, 41 pays ont participé à l’édition inaugurale.




A l’Udps, la compétence de présenter la liste des candidats revient au président et non au SG du parti !

A l’article 22, les statuts disposent respectivement aux sous-points 5, s’agissant du président ou de la présidente du parti : Il (elle) s’investit et s’implique dans le processus électoral national conformément à l’article 10 des présents Statuts” et au sous-point 6 : Il (elle) nomme les délégués du Parti à la structure électorale nationale et y transmet la liste des candidats investis par le Congrès ou la Convention Démocratique du Parti”.

L’article 10 a pour libellé : ” L’UDPS se fixe comme objectifs la conquête, l’exercice et la conservation démocratiques du pouvoir en vue de réaliser son projet de société…”

Quel est le problème réel ?

Normalement, dès l’instant où la Cour constitutionnelle prenait acte de son serment d’investiture en qualité de Président de la République, Félix Tshisekedi perdait sa qualité de président national de l’Udps.

En effet, l’article 96 de la Constitution consacre l’incompatibilité entre la fonction de président de la République et celle de président du parti.

Il est bon de rappeler que la veille de son investiture, Félix Tshisekedi avait établi une procuration en faveur de Jean-Marc Kabund en qualité de président intérimaire, poste inexistant dans les statuts de l’Udps.

Lorsque des voix s’étaient levées pour dénoncer la violation de ces statuts, les ” radicaux ” du parti, vent debout, avaient soutenu le contraire. Ils n’y avaient trouvé aucun inconvénient.

Avec la déchéance de JM Kabund, le problème s’est corsé en ce que l’article 27 dispose : *En cas de décès, de démission, d’empêchement définitif du Président du Parti, le Président de la Convention Démocratique du Parti assume son intérim pour un délai ne dépassant pas 30 jours au cours desquels il est tenu de convoquer une session extraordinaire du Congrès en vue d’élire un nouveau Président du Parti ; élection à laquelle il ne peut faire acte de candidature”.

Or, depuis l’investiture de Félix Tshisekedi en qualité de président de la République et après l’épisode de ” président intérimaire”, l’article 27 n’a jamais été actionné.

Ainsi, le vide juridique n’a pas été comblé.

Jusqu’à ce jour, l’Udps n’a pas, à proprement parler, de président national statutaire, c’est-à-dire de personne compétente pour engager le parti dans le dépôt des candidatures auprès de la Ceni ! A moins de l’existence d’un acte notarié confiant au secrétaire général l’exercice des prérogatives reconnues au président national, Augustin Kabuya n’est pas juridiquement habilité à engager l’Udps devant la Centrale électorale, ni même dans la plateforme Union sacrée de la nation.

D’ailleurs, la loi électorale est claire à son article 9. Elle prévoit “une lettre d’investiture du candidat par son parti politique ou par son regroupement politique”, charge assurée par le président national ou un mandataire.

Il va de soi que le mandataire doit être muni d’une procuration délivrée et signée par le responsable statutaire n°1.

S’il s’avère que le secrétaire général de l’Udps ne détient pas cette procuration, la conséquence logique est la disqualification pure et simple de la liste des candidats aux législatives introduite à la Centrale électorale par Augustin Kabuya. La Cour constitutionnelle n’aura de choix que de l’invalider.

On espère que les choses ont été bien faites.

Faut-il déjà noter que les choses ne se font pas dans les règles, s’agissant du congrès dont l’une des attributions fixées à l’article 17 est, aux sous-points 7 et 8 de ” *Désigner et investir le candidat du Parti à l’élection présidentielle” et de ” *Désigner les candidats du parti aux élections à tous les niveaux sur proposition de la Commission Electorale Permanente du Parti (CEP)”.

L’une des raisons avancées pour s’en passer est le risque de noyautage par les adversaires politiques de Félix Tshisekedi !

Dans l’entendement des anti-congrès, la crainte est de voir les participants sanctionner plutôt négativement les candidats à tous les niveaux. Dont celui pour la présidentielle.

Cet argument est tellement tiré par les cheveux qu’il suscite le doute.

Moralité : la conquête, l’exercice et la conservation du Pouvoir étant l’objectif premier de tout parti politique, l’Udps – l’un des rares sinon le seul à rappeler dans ses statuts le Manifeste de la Nsele en tant que acte fondateur du Mpr – a l’obligation morale de se comporter en pilote de la démocratie ainsi que de ses deux piliers (État de droit et Droits de l’homme).

Être pilote, c’est un engagement fort de faire arriver à destination et dans les bonnes conditions l’avion, le bateau, le train, l’auto ou la moto.

Ne pas y parvenir pour cause de non-respect des règles établies, c’est du suicide collectif assumé.

Le relever n’est pas une provocation. Au contraire.

Plus que le devoir de tout partisan, c’est le devoir de tout citoyen…

Omer Nsongo die Lema