Electrification des villages Zamba 1er et Malanga Cité : PPC Barnet et la SNEL se mettent d’accord

PPC Barnet, représenté par M. Iqbal Omar, son Directeur général et la Société Nationale d’Électricité (SNEL), représentée par M. Fabrice Lusinde ont procédé, ce vendredi 28 juillet 2023, à la signature d’un protocole d’accord d’un montant de 1,2 millions de dollars visant à la réalisation d’un projet d’extension du réseau électrique destiné à alimenter les villages Zamba 1er et Malanga Cité, situés dans le territoire de Songololo, province du Kongo Central, en République Démocratique du Congo. Ce projet ambitieux est une étape majeure dans le développement social et économique de ces communautés riveraines de la cimenterie PPC Barnet.
Il nous revient que la SNEL, agissant en tant que maître d’ouvrage, a conclu un contrat avec EGEC, désigné comme contractant responsable de la mise en œuvre du projet. Celui-ci prévoit la construction de deux lignes de 30 kV pour alimenter les villages, ainsi que l’implantation de 5 transformateurs 30/0.4 kV et d’un transformateur de puissance 5 MVA pour l’élévation de la tension de 11 à 30 kV, aux normes de la SNEL. Le projet inclura également le raccordement des ménages et l’installation de l’éclairage public, tout en garantissant la qualité et la durabilité des installations électriques.


L’impact social de cette initiative sera significatif pour les quelque 3500 habitants, répartis dans plus de 800 ménages, des villages Zamba 1er et Malanga Cité. L’accès à une énergie électrique fiable et durable améliorera considérablement la qualité de vie des résidents, favorisant ainsi le développement socio-économique de la région.
Iqbal Omar, Directeur général de PPC Barnet, a exprimé sa satisfaction concernant cet accord en déclarant : “Cette réalisation est une parfaite illustration de l’engagement de Responsabilité Sociétale des Entreprises qui a toujours animé PPC Barnet, entreprise préoccupée au plus haut point par le bien-être de la population locale. La mise en œuvre du projet sera étroitement surveillée pour garantir la qualité et la durabilité des installations électriques, assurant ainsi que les villages de Zamba 1er et Malanga Cité bénéficieront d’un approvisionnement électrique stable et efficace.”
Cette collaboration réussie entre une entreprise privée et une entreprise publique souligne l’importance de la coopération dans le développement des infrastructures essentielles pour la population. Cette initiative conjointe marque un tournant décisif dans l’amélioration des conditions de vie des populations locales et témoigne de l’engagement sincère des parties prenantes pour un développement durable en RDC.
Soulignons que PPC BARNET DRC est une usine intégrée de production de ciment, disposant d’un outil de production de dernière génération avec une capacité de 1,2 million de tonnes de ciment par an. L’entreprise représente un investissement de 300 millions de dollars et produit du ciment de qualité supérieure sous la marque Surecem (32.5) et le Surcast (42.5). PPC BARNET DRC emploie 180 salariés avec quatre bureaux commerciaux à Mbuji-Mayi, Kisangani, Kikwit et Gemena.
PPC BARNET DRC est au cœur du développement des infrastructures en RDC et rend le ciment accessible à un prix abordable sur le territoire national.
Pour sa part, la Société Nationale d’Électricité (SNEL) est l’entreprise publique chargée de la production, du transport et de la distribution d’électricité en République Démocratique du Congo. Avec une expérience solide dans le secteur de l’énergie, la SNEL joue un rôle clé dans l’électrification des zones rurales et dans l’amélioration de l’accès à l’électricité pour tous les citoyens congolais.




Kinshasa : des journalistes formés sur les minerais de transition et la divulgation des contrats miniers

Pendant deux jours à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, soit du jeudi 27 au vendredi 28 juillet 2023, des professionnels des médias sont réunis en atelier dans la salle Garamba du ministère de l’Intérieur. C’est pour leur renforcement des capacités autour de la divulgation des contrats miniers et sur les minerais de transition.

Cette activité est organisée par la « Coalition Publiez ce que Vous Payez » (PWYP) en RDC. Après les orientations données par le coordonnateur national de la coalition, Me Jean-Claude Katende dans son mot d’ouverture, et le rappel du contexte de l’atelier par le modérateur, les participants ont suivi une première communication sur : « La divulgation des contrats extractifs : enjeux, défis et perspectives ».

Quant à ce, l’orateur, Me Albert Kabuya, a critiqué le cadre légal et a décrié la faiblesse dans l’application des textes légaux régissant les contrats miniers en RDC. Il a aussi dénoncé l’opacité et le flou qui entourent les contrats miniers en RDC, dont les négociations se font avec beaucoup de légèreté. Et il a déploré que les études d’impacts environnementaux et sociaux dans le secteur extractif soient pour la plupart fantaisistes.

Avant de répondre à quelques préoccupations soulevées par les journalistes, l’orateur a formulé des recommandations. Selon lesquelles, le Gouvernement de la RDC doit prendre les choses en mains et diligenter ses propres études documentées sur les réserves minières afin de bien négocier des contrats. Aussi, que le Gouvernement se prenne au sérieux et connaître ses ressources naturelles.

Me Albert Kabuya recommande également que la société civile exige la transparence sur les contrats miniers par leur divulgation. Elle doit faire ses propres analyses critiques indépendantes et les rendre publiques.

Le Parlement quant à lui, recommande-t-il encore, devrait aussi jouer un grand rôle dans le contrôle du Gouvernement par rapport à tous les contrats miniers. La justice aussi doit faire son travail. Et que les institutions de contrôle fassent réellement leur travail. Elles devraient être dotées des moyens conséquents pour traquer les institutions impliquées dans les contrats miniers.

Ensuite, les journalistes se sont approprié la note de politique de divulgation des contrats du secteur extractif en RDC. C’était à l’issue des échanges qu’ils ont eus avec Me Jean-Claude Katende. Ce dernier souhaite que les journalistes puissent se doter de l’expertise sur les minerais de transition.

Voilà pourquoi, il a expliqué succinctement le contenu du rapport final (publié en 2022 par la Coalition Publiez Ce que Vous Payez) de la note de politique sur la divulgation des contrats du secteur extractif en Rdc, élaborée par un consultant, M. Lazare Kiala Ndofula. Et il a beaucoup insisté sur la nécessité pour la RDC de se doter d’une politique du Gouvernement en matière de divulgation des contrats du secteur extractif, ainsi que les pratiques concrètes de cette divulgation.

Cette politique nationale de divulgation, croit-il, comblera toutes les insuffisances et lacunes dans le secteur extractif et qui rétablira la confiance, dans le domaine de la transparence, entre le Gouvernement et ses partenaires.

Dans ses explications, il a estimé que l’Etat congolais doit avoir une politique (vision à atteindre) en matière de divulgation des contrats miniers. Puisqu’aujourd’hui, l’Etat congolais n’a pas de politique, n’a pas de vision pour le secteur minier et même pas pour les minerais de transition. A savoir que seuls le germanium, le lithium et le cobalt qui sont des minerais déclarés stratégiques en Rdc.

Pour Me Katende, le Gouvernement congolais doit se doter d’une loi-cadre sur la passation des contrats publics en RDC. L’Etat congolais doit faire le point sur la corruption dans le secteur extractif chaque année.

Il a ensuite répondu aux questions des journalistes avant que ces derniers ne puissent se lancer dans des travaux en groupes. Et ils ont répondu à la principale question de savoir que doivent-ils faire pour booster la politique nationale de divulgation des contrats du secteur extractif, à l’endroit des autorités, des communautés et de la société civile ?

Pour la journée de ce vendredi 28 juillet 2023, cet atelier de renforcement des capacités des journalistes sur la divulgation des contrats et les minerais de transition se poursuit avec trois communications. La première s’articule sur « les minerais de transition en RDC : enjeux, défis et perspectives ».

La deuxième communication sera autour des « Initiatives de la société civile face aux minerais de transition », et la dernière va concerner « la nouvelle norme ITIE 2023 et les minerais de transition : défis et perspectives ». A toute fin utile, les participants devront élaborer un plan média avant le mot de clôture qui sera prononcé par le coordonnateur national de la Coalition Publiez Ce Que Vous Payez, Me Jean-Claude Katende.

Lepetit Baende




Application de la Loi sur la sous-traitance en Rdc: Le DG Miguel Katemb remet à Fatshi le 1errapport sur le contrôle des sociétés principales   

Après un contrôle rigoureux mené auprès des sociétés principales de la ville province de Kinshasa, dans l’option de faire appliquer la Loi, l’honorable Miguel Katemb Kashal a remis au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le tout premier rapport de ce travail de titan. C’était au cours d’une audience que le Président de la République lui a accordée à la cité de l’Union africaine, le 25 juillet. Il a en même temps reçu les instructions de poursuivre avec ce contrôle de conformité à la Loi dans toutes les provinces de la Rdc.

Depuis son avènement à la tête de l’Autorité de Régulation de la sous-traitance dans le secteur privé en République démocratique du Congo, l’Honorable Miguel Katemb Kashal ne ménage aucun effort pour matérialiser la vision du Président de la République dans ce secteur de prédilection pour le développement socioéconomique du pays. Il a mis toutes les batteries en marche pour faire respecter scrupuleusement la Loi sur la sous-traitance.

Pour la ville province de Kinshasa par laquelle ce travail de contrôle a débuté, l’ARSP note une participation faible des sociétés de sous-traitance, une situation qui nécessite un encadrement rigoureux pour que la donne puisse changer rapidement.

“Nous avons eu le soutien du Président de la République en ce qui concerne le contrôle et que nous devons faire appliquer la Loi afin de pouvoir positionner des sociétés dans le domaine de la sous-traitance. Dans la ville de Kinshasa, la participation des sociétés de sous-traitance congolaises est trop faible. Nous avons fait rapport à son Excellence Monsieur le Président de la République et nous voulons à ce que cette situation de sous-traitance puisse remonter.

C’est comme ça que nous allons laisser la ville province de Kinshasa sous encadrement avec les inspecteurs. Nous comprenons que la plupart des sociétés des télécommunications et de la Brassicole pensaient qu’elles n’étaient pas concernées par la sous-traitance, nous les avons fait adhérer, maintenant nous allons faire remonter la pente pour pouvoir avoir les résultats attendus par la population et surtout par notre jeunesse qui monte dans l’entrepreneuriat “, a déclaré à la presse le DG de l’ARSP.

Les entreprises minières sont prévenues

Toujours dans l’optique de ce contrôle rigoureux pour faire respecter la Loi sur la sous-traitance dans le secteur privé, l’Honorable Miguel Katemb Kashal a fait remarquer que dans le secteur minier, il y a des provinces qui ont déjà été averties, car étant déjà régies par la sous-traitance. “Là également, il n’y aura pas de complaisance dans le contrôle “, a-t-il souligné.

L’ARSP lance par ailleurs un message fort à toutes les sociétés principales et aux sociétés de sous-traitance, car elle n’entend pas transiger sur l’application de la Loi sur la sous-traitance, l’une des clés de développement économique de la RDC.

“Aujourd’hui, l’État congolais veut que la Loi soit respectée, parce que c’est à travers la sous-traitance que nous allons développer l’économie de notre Nation. Il y a plus ou moins 8 milliards de dollars dans la sous-traitance qui échappaient au pays. Cette époque est révolue, cet argent doit rester dans le pays pour contribuer au budget national de notre pays, pour lutter contre la pauvreté”, a martelé l’Honorable Miguel Katemb Kashal.

Le numéro 1 de l’ARSP a enfin invité la Jeunesse congolaise à faire confiance au Président de la République et à sa vision de développer la classe moyenne, afin que tous les congolais participent à cette chaîne de valeur.

Les jeunes doivent également faire confiance à l’ARSP qui constitue aujourd’hui un instrument de changement pour le Président de la République notamment en ce qui concerne la diversification de l’économie et le développement de la classe moyenne. La prochaine étape dans le contrôle concerne les provinces du Lualaba, du Haut-Katanga, du Haut-Uélé et du Sud-Kivu.

JMNK




Dossier Godé Mpoyi: Les députés provinciaux ont tout faux

Les députés provinciaux, de manière peu hasardeuse accusent Godé Mpoyi de tirer la fibre politico-tribale. De même, il est dangereux d’exposer les institutions en mettant en avant les appartenances tribales des acteurs. Quel intérêt ont-ils de mettre en évidence les appartenances tribales des acteurs tant du pouvoir exécutif que du pouvoir judicaire ? Ont-ils l’intention de saper les efforts du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi qui combat ces pratiques et qui est aussi membre d’une certaine tribu et d’une famille politique bien identifiée ? Les députés provinciaux de Kinshasa sont-ils prêts à assumer les conséquences en cas de dérapage du fait d’une telle déclaration ? Sinon, si eux qui sont du pouvoir législatif, estiment avoir correctement fait leur travail, il sied qu’ils laissent aussi à un autre pouvoir le droit de procéder au contrôle de l’œuvre des députés provinciaux. Il s’agit là d’une manœuvre démocratique constitutionnellement organisée.

A travers une déclaration à la presse le jeudi 20 juillet 2023, les députés provinciaux de Kinshasa ont dénoncé ce qu’ils qualifient de manœuvre politico-tribal activée par Godé Mpoyi (Président déchu de l’Assemblée provinciale) pour qu’il soit enfin réhabilité par une décision judiciaire.

Rappelons que depuis son éviction de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, l’ancien speaker de l’Assemblée provinciale a effectivement introduit deux recours judicaires, tant devant la Cour d’Appel de Kinshasa que devant la Cour Constitutionnelle. Si la Cour d’Appel a donné raison à Godé Mpoyi, il reste à la Cour Constitutionnelle de se prononcer aussi sur la question.

Qu’à cela ne tienne, il est étonnant de constater que les députés provinciaux ignorent superbement qu’une personne victime d’une décision qu’elle estime injuste à ses yeux, a le droit de former un recours devant une autre instance, même judicaire, pour faire valoir ses prétentions. Devrions-nous rappeler à ces députés que le droit au recours est un droit constitutionnellement garanti ?

En faisant une telle déclaration et en mettant en avant le pouvoir judiciaire, avec un ton qui s’apparente à une incrimination dudit pouvoir sur l’éventualité de la réhabilitation du président déchu de l’Assemblée provinciale, est-ce un chantage ou une intimidation contre le troisième pourvoir constitué de la République ?

De quoi se reprochent les députés provinciaux ?

Selon la Constitution de la République, le pouvoir judiciaire est indépendant et ne peut recevoir d’injonctions ni du pouvoir législatif, ni du pouvoir exécutif. En d’autres termes, le pouvoir judicaire est exempt de toute influence qui peut même s’exprimer au travers une déclaration politique aux allures de pression psychologique. D’où alors provient l’idée de faire une déclaration politique avec une forte dose de chantage contre le pouvoir judiciaire ? En effet, dans leur déclaration, les députés provinciaux semblent mettre en avant le fait que réhabiliter Godé Mpoyi aurait des conséquences néfastes.

A quelles conséquences néfastes ont-ils voulu faire allusion au moment où la justice est déjà saisie, n’est-ce pas là un chantage sans précédent et une menace à peine voilée contre le pouvoir judiciaire ? Si eux, qui sont du pouvoir législatif, estiment avoir correctement fait leur travail, il sied qu’ils laissent aussi à un autre pouvoir le droit de procéder au contrôle de l’œuvre des députés provinciaux. Il s’agit là d’une manœuvre démocratique constitutionnellement organisée.

Faut-il encore rappeler aux honorables députés provinciaux que dans une démocratie moderne, tous les actes du pouvoir tant exécutif que législatif sont censés passer par le filtre de contrôle de validité, à la lumière de la Constitution qui limite les pouvoirs des dirigeants, consacre la séparation des pouvoirs et reconnait les droits et libertés publiques aux citoyens ?

Enfin, les députés provinciaux de manière peu hasardeuse, accusent Godé Mpoyi de tirer la fibre politico-tribale. Ce qui est très grave. Ont-ils l’intention d’opposer les tribus dans la ville de Kinshasa? A quelle tribu font-ils allusion? Veulent-ils opposer les forces politiques à l’approche des élections? A quelle force politique pensent-ils? Dans tous les cas, à la veille des élections dans notre pays, nous connaissons ce que les messages de haine peuvent avoir comme conséquence dans l’opinion, surtout s’il provient des acteurs politiques, de surcroit des institutions.

Kinshasa étant une ville cosmopolite, il est très dangereux de faire des déclarations incendiaires aux conséquences incalculables pour une ville avec une forte concentration de la population. De même, il est dangereux d’exposer les institutions en mettant en avant les appartenances tribales de ses acteurs. Quel intérêt ont-ils de mettre en évidence les appartenances tribales des acteurs tant du pouvoir exécutif que du pouvoir judicaire ? Ont-ils l’intention de saper les efforts du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi qui combat de telles pratiques et qui est aussi membre d’une certaine tribu et d’une famille politique bien identifiée ? Les députés provinciaux de Kinshasa sont-ils prêts à assumer les conséquences en cas de dérapage du fait d’une telle déclaration ?

S’ils estiment avoir agi en âme et conscience pour déchoir le président Godé Mpoyi, pourquoi ne pas rester tranquilles et attendre l’issue des procédures judiciaires? Se reprochent-ils de quelque chose? Ont-ils des comptes à rendre à quelqu’un au point de faire des déclarations politiques? Est-ce le travail d’un député de faire une déclaration politique aux apparences d’une attaque ciblée, après avoir agi dans les limites de son pouvoir ?

Autant de questions qui laissent voir que les députés provinciaux de la Ville de Kinshasa sont en train de se plaindre et de perdre tout contrôle du sens du travail parlementaire. S’accusent-ils eux-mêmes auprès de l’opinion?

L’Avenir




Fonds de promotion culturelle: Barbara Kanam et Didier Masela aux commandes 

Nommés le 8 juillet 2023 comme Directeur général et Directeur général adjoint du Fonds de promotion culturelle, c’est ce jeudi qu’est intervenue la remise et reprise entre le Directeur général, Mme Barbara Kanam Mutund et le Directeur général sortant, M. Jules Saghasa. Et ce, sous le témoin du DGA, M. Didier Masela Ndudi.

Dans son discours, Mme a exprimé sa reconnaissance spéciale au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la confiance placée en sa modeste personne en la nommant le 08 Juillet 2023, Directeur Général du Fonds de Promotion Culturelle.

« C’est avec une fierté indescriptible que je prends ce jour, les rênes du prestigieux Fonds de Promotion Culturelle. Je suis pleinement consciente que notre culture dans sa complexité, traverse un moment crucial et historique, qui appelle une valorisation urgente du secteur, conformément à la vision du Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », explique-t-elle, avant d’ajouter que la prise de cette responsabilité éminente est pour moi empreint d’humilité et d’une émotion profonde, car je saisis l’ampleur de la tâche qui m’incombe dorénavant.

En ma qualité d’actrice culturelle, pense-t-elle, je considère cette nomination comme une opportunité sans égale de servir mes pairs, de contribuer de manière significative à surmonter les obstacles qui entravent l’essor de l’industrie culturelle et artistique congolaise.

Et de poursuivre que le leadership que je souhaite incarner en faveur de cette noble structure devra, à mon sens, canaliser les intelligences, les énergies, les initiatives ainsi que les efforts des uns et des autres, afin de gérer de manière efficience cette institution et au finish, porter Haut la Culture congolaise dans sa diversité.

C’est ainsi qu’il promet qu’il sera à l’écoute et sensible à tout ce qui est susceptible de contribuer à l’amélioration tant du travail que des conditions sociales de tous. Je plaide pour demeurer une femme de dialogue.

A cette occasion, elle a convié chacun, au sens du sacrifice, d’abnégation, de courage, d’engagement, d’imagination et de patriotisme pour que tous ensemble, écrivions l’histoire de cet établissement en lettre de noblesse.

Quant aux partenaires du Fonds de Promotion Culturelle, Mme Barbara Kanam Mutund leur rassure qu’ils trouveront en sa personne une alliée, parce qu’artiste d’une part et d’autre part, amoureuse de la Culture de son pays, la République démocratique du Congo.

Améliorer l’image du Fonds

« Je formule le vœu que cet élan exceptionnel se consolide et perdure afin que tous ensemble cristallisions la noble vision du Président de la République, celle de la valorisation du patrimoine culturel congolais. Pour ce faire, bâtir une image positive du Fonds et le hisser au niveau des défis qui l’attendent est la voie royale pour y parvenir », termine Mme Barbara Kanam Mutund.

Soulignons que le FPC est un service spécialisé du ministère de la Culture et des Arts constitué pour des raisons d’efficacité et d’efficience dans l’exécution de certaines activités spécifiques. Le FPC est une institution publique à caractère culturel et technique créé par l’ordonnance -Loi numéro 87-013 du 3 avril 1987, qui a pour mission essentielle de pourvoir au financement des projets culturels, artistiques et littéraires.

Il a pour objectifs de favoriser l’éclosion de l’édition littéraire, de l’industrie cinématographique, des arts plastiques et scéniques, de l’industrie musicale, etc., par le financement des projets spécifiques ; Octroyer aux artistes, écrivains et hommes de culture méritants des subventions de création pour leur permettre d’achever des travaux ponctuels; Contribuer à l’autofinancement des activités culturelles pour la rentabilisation des secteurs qui s’y prêtent et orienter les efforts vers une développement national ; Assurer une diffusion adéquate et une représentation efficiente de la production littéraire et artistique nationale.

JMNK




A Inga: Fortescue lance un programme de prévention de la malaria et de la cécité des rivières 

Entreprise mondiale d’énergie verte, la firme Fortescue a lancé, le 20 juillet dernier, un programme de prévention de la malaria et de la cécité des rivières en République démocratique du Congo. C’est une nouvelle initiative qui a pour but de lutter contre le paludisme et la cécité des rivières au niveau de la région d’Inga, dans la province du Kongo-Central. C’est ce qu’indique un communiqué de presse nous parvenu.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la lutte anti-vectorielle est importante pour la prévention des maladies tropicales. Elle complète les interventions de santé publique existantes en déployant des outils de lutte efficaces tels que les moustiquaires imprégnés d’insecticide à longue durée, les pulvérisations intra domiciliaires à effet rémanent, les pulvérisations spatiales et la gestion de l’environnement pour des vecteurs cibles spécifiques.

Ainsi, capitalisant sur plus de deux années de travail au sein des communautés dans la région d’Inga au Kongo-Central, la firme Fortescue a lancé la semaine dernière un programme qui mettra en œuvre des mesures de lutte contre le paludisme et la cécité des rivières. Ce, en renforçant efficacement les réponses de santé publique existantes, tout en assurant la pérennité du programme par les communautés, souligne notre source.

Trois actions principales sont prévues dans le cadre de ce programme. Il y a la pulvérisation intérieure et extérieure ainsi que le « larvicide » tous les trois mois dans la région d’Inga ; une campagne de pulvérisation sous la supervision des acteurs de la santé publique afin de réduire les concentrations de populations de « mouches noires » nuisibles ; et un programme de formation pour entrainer et certifier les membres des communautés locales d’Inga sur l’application des mesures de contrôle des vecteurs en permanence, sous la supervision de spécialistes de la santé.

Signalons que ce programme sera mis en œuvre par Fortescue en étroite collaboration avec les autorités congolaises. « Notre objectif est d’apporter une contribution significative à la réduction de la cécité des rivières et de la prévalence du paludisme à Inga et dans les villages avoisinants dans un rayon de trente kilomètres », renseigne le service de communication de Fortescue dans son communiqué.

Et de poursuivre : « Dans le cadre de ce plan, nous nous employons à faire en sorte que les marchés émergents soient en mesure de tirer parti des avantages de l’économie verte de manière à améliorer les résultats sociaux et économiques au niveau local. La République démocratique du Congo est en bonne position pour profiter des opportunités économiques offertes par son potentiel en énergie renouvelable et industries vertes, cependant des normes de haut niveau et des bénéfices pour les communautés doivent être au cœur de cette transition durable ».

Une approche qui profite aux communautés

Signalons que la cérémonie de lancement de ce programme de Fortescue a été rehaussée de la présence de l’ambassadeur de l’Espagne, des représentants diplomatiques de la France, de la Belgique, de l’Allemagne et de l’Afrique du Sud, ainsi que par des fonctionnaires du Ministère de la Santé publique de la RDC et de l’Agence congolaise de l’Environnement (ACE). A cette occasion, le directeur-pays de Fortescue, M. Danny Alarie, a déclaré que : « Fortescue a vingt ans d’expérience dans le développement de projets à grande échelle, ce qui profite aujourd’hui aux communautés… L’annonce d’aujourd’hui montre les avantages de cette approche et témoigne de notre engagement sans faille à faire en sorte que les énergies renouvelables et industries vertes soient avant tout le moteur de résultats positifs pour le développement et support des communautés du pays, et en Afrique ».

En soutenant et en responsabilisant les communautés, indique le communiqué en notre source, Fortescue compte développer le Projet des Industries Vertes en RDC pour en faire l’une des plus grandes sources d’énergie renouvelable au monde, qui comprendra le site hydroélectrique d’Inga. A travers les consultations et une collaboration étroite avec les communautés, martèle notre source, Fortescue continuera à travailler avec à la République démocratique du Congo pour développer son important potentiel en matière d’énergie renouvelable et industries vertes. Ce qui permettra d’améliorer l’accès à l’électrification et d’augmenter la croissance économique.

Pour rappel, Fortescue Metal Group (FMG) est une entreprise mondiale d’énergie verte et de ressources, reconnue pour sa culture, son innovation et son développement d’infrastructures, d’actifs miniers et d’initiatives d’énergie verte de pointe. Et en RDC, cette firme australienne développe le « projet de développement des industries vertes substantielles en République Démocratique du Congo » avec sa société Fortescue Future Industrie, qui prend en charge le projet Grand Inga dans le Kongo Central.

Le projet de Fortescue vise donc la production énergétique de plus de 70 GW, à partir des projets Inga 4, 5, 6,7, 8 ; du projet Mpioka ; du projet Matadi et des turbines fluviales à débit d’eau naturelle pour alimenter les industries vertes qui seront implantées dans le site de Banana au Kongo-Central.

Et le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo considère la firme Fortescue comme étant l’investisseur le plus sérieux et qualifié pour mettre en œuvre le projet Grand Inga.

Lepetit Baende




En marge du sommet Russie-Afrique: L’ambassadeur Ivan Vangu Ngimbi et le MINAFET Russe Sergueï Lavrov signent un protocole d’accord d’exemption de visas pour les passeports diplomatiques et de services

Signature ce jeudi à Saint Petersburg en Russie, d’un accord d’exemption des visas pour les congolais se rendant en Russie et réciproquement. Cette signature qui concerne les détenteurs des passeports de service a ete signé en marge du deuxième sommet Russie-Afrique. Il s’est ouvert ce jeudi 27 juillet 2023, le sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg en Russie.

C’est l’ambassadeur de la RDC, Ivan Vangu Ngimbi qui a signé cet important document au nom du vice-Premier ministre des Affaires étrangères qui lui a donné mandat pour le faire avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Faisant d’une pierre deux coups, l’Ambassadeur Ivan Vangu a signé au nom du Recteur de l’UNIKIN, un autre accord de partenariat entre l’Université de Kinshasa et l’Université fédérale de L’Oural (Russie). Il a donné l’économie de ces deux accords au micro de l’ACP.

« Aujourd’hui, le protocole d’accord qu’on a signé consiste à une exemption réciproque des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et les passeports de services. Ça signifie que dans les semaines et les mois qui vont venir, les congolais, tout comme les russes, qui sont détenteurs des passeports de services et passeports diplomatiques ne seront plus astreints aux visas. Ils peuvent voyager pour de courts séjours sans visa entre les deux pays.

Ca faisait un bon moment qu’il y avait des tractations entre un certain nombre d’universités russes et les universités congolaises. Vous savez, moi-même je suis enseignant à l’université de Kinshasa, même les amis m’attendent un peu au tournant sur les gains possibles en matière de coopération interuniversitaire. Là on vient justement de signer un protocole d’accord entre l’Université de Kinshasa et l’Université fédérale de l’Oural.

Et le recteur Jean-Marie Kayembe Ntumba, qui devait venir, parce qu’il avait vraiment donné son accord, malheureusement, a été empêché, pour une raison simple, une partie de jeux de la francophonie se tiennent sur le site de l’Université de Kinshasa. Dès lors, il était un peu dans l’embarras et coincé, l’agenda ne lui permettant pas de venir, il m’a donné le plein pouvoir pour pouvoir en son nom et pour son compte, signer ce protocole d’accord entre les deux universités.»