US Department : Le Maroc champion de l’investissement au Maghreb

Le Département d’État américain a publié son rapport annuel sur le climat d’investissement dans le monde pour l’année 2023. Le document fournit des informations et une évaluation des conditions économiques et d’investissement dans plus de 170 économies, dont celles des pays du Maghreb.

Le rapport est plutôt élogieux pour le Maroc en comparaison de l’approche critique faite à ses deux voisins de l’est, en l’occurrence l’Algérie et à un degré moindre de la Tunisie. Au confluent de l’Europe, de l’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient dit le rapport à l’égard du Royaume, « le Maroc cherche à se transformer en un pôle commercial régional en tirant parti de sa situation géographique stratégique, de sa stabilité politique et de ses infrastructures de classe mondiale pour se développer en tant que région manufacturière et exportatrice« .

Le Maroc poursuit le rapport « encourage et facilite activement l’investissement étranger, en particulier dans les secteurs d’exportation comme l’industrie manufacturière, par le biais de politiques macroéconomiques positives, de la libéralisation des échanges, d’incitations à l’investissement et de réformes structurelles« .

En outre, dépeint encore le document du Département d’Etat américain, le gouvernement du Maroc met en œuvre des stratégies visant à stimuler l’emploi, à attirer les investissements étrangers et à accroître les performances et la production dans les principaux secteurs générateurs de revenus. Il met l’accent sur les industries à valeur ajoutée telles que les énergies renouvelables, l’automobile, l’industrie aérospatiale, le textile, les produits pharmaceutiques, l’externalisation, et l’agro-alimentaire.

Pour les Etats-Unis la plupart des stratégies du gouvernement sont énoncées dans le Nouveau modèle de développement (NMD) publié en avril 2021. Dans ce cadre, le Maroc continue de faire d’importants investissements dans les énergies renouvelables, est en bonne voie pour atteindre son objectif déclaré de 64 % de capacité installée totale d’ici 2030, et a annoncé un objectif encore plus ambitieux de 80 % d’ici 2050. Mais les encouragements ne se limitent pas qu’à cela.

Le Maroc, dit encore le document, est le seul pays du continent africain à avoir conclu un accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis (entré en vigueur en 2006) qui élimine les droits de douane sur plus de 95 % des biens de consommation et industriels éligibles. Le gouvernement du Maroc prévoit d’éliminer progressivement les droits de douane pour certains produits jusqu’en 2030.

L’ALE soutient les objectifs du Maroc de se développer en tant que centre financier et commercial régional, offrant des opportunités pour la localisation des services et la finition et la réexportation des marchandises vers les marchés en Afrique. Depuis l’entrée en vigueur de l’ALE entre les États-Unis et le Maroc, le commerce bilatéral de marchandises a presque quintuplé.

Algérie, un déficit persistant

Pour ce qui est de L’Algérie, le Rapport du Département d’Etat américain n’est à priori pas tendre. Il reproche à l’économie algérienne « d’être tirée par la production d’hydrocarbures, qui représente historiquement 95 % des recettes d’exportation et environ 40 % des recettes publiques ». Bien que les budgets gouvernementaux successifs aient stimulé les dépenses de l’État, l’Algérie continue d’enregistrer un déficit budgétaire persistant, qui devrait atteindre 20% du PIB en 2022.

Les politiques de substitution des importations qu’elle emploie ont tendance à générer une incertitude réglementaire, des pénuries d’approvisionnement, une augmentation des prix et une sélection limitée de biens de consommation ». Le rapport constate que le gouvernement a déprécié le dinar algérien d’environ 5% en 2021 après une dépréciation de 10% en 2020 pour conserver ses réserves de change, contribuant ainsi à une importante inflation alimentaire.

Le document constate également que les opérateurs économiques sont confrontés à une série de défis, notamment des procédures douanières compliquées, une bureaucratie lourde, des difficultés dans les transferts monétaires et la concurrence par les prix de concurrents internationaux, en particulier la République populaire de Chine, la France et la Turquie.

Les entreprises internationales opérant en Algérie se plaignent que les lois et réglementations changent constamment et sont appliquées de manière inégale, ce qui augmente le risque commercial pour les investisseurs étrangers. Les contrats commerciaux sont soumis à l’évolution de l’interprétation et à la révision des réglementations, ce qui s’est avéré difficile pour les entreprises américaines et internationales. Parmi les autres inconvénients, le document cite « l’intégration régionale limitée, qui entrave les possibilités de s’appuyer sur les chaînes d’approvisionnement internationales ».

Tunisie, toujours sous perfusion

Pour ce qui est de la Tunisie, le Rapport indique le pays est toujours confronté à un chômage élevé, une inflation élevée et des niveaux croissants de dette publique, en plus d’une pénurie de produits alimentaires de base et à de faibles revenus touristiques en raison de la poursuite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Avec ou malgré les « mesures exceptionnelles » du président Kais Saied « d’importants obstacles bureaucratiques à l’investissement subsistent et des réformes économiques supplémentaires doivent encore être réalisées ». Le Rapport déplore que des entreprises publiques qui jouent un rôle important dans l’économie tunisienne, certains secteurs ne sont pas ouverts aux investissements étrangers.

Le secteur informel, qui est estimé entre 40 à 60% de l’économie globale, reste problématique dit encore le l’analyse, car les entreprises légitimes sont contraintes de concurrencer les marchandises de contrebande. Enfin, depuis 2011, les États-Unis ont fourni plus de 500 millions de dollars d’aide liée à la croissance économique, en plus des garanties de prêt en 2012, 2014 et 2016 qui ont permis au gouvernement tunisien d’emprunter près de 1,5 milliard de dollars à faible taux d’intérêt. En vain serait-on tenté de dire.

 

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La République Dominicaine réitère sa reconnaissance absolue de la marocanité du Sahara

Dans un communiqué en début de soiréei du samedi 29 juillet 2023, le ministère des Affaires étrangères marocain annonce avoir reçu de la part du ministre dominicain des Relations Extérieures, Roberto Alvares, une lettre au nom du Président de la République Dominicaine, Luis Abinader. Dans cette lettre M. Alvares demande à son homolgue marocain, Nasser Bourita de porter à la connaissance de SM le Roi la position suivante de son pays concernant la question du Sahara marocain. Ainsi, la lettre souligne que la République Dominicaine « réitère sa reconnaissance absolue de la marocanité du Sahara ». Deuxième point de cette correspondance relève que le ministère des Relations extérieures de la République Dominicaine « considère favorablement », « l’ouverture d’un consulat dominicain dans la ville de Dakhla ». La République dominicaine « réaffirme que l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc en 2007 constitue la solution réaliste, crédible et sérieuse pour parvenir à un accord négocié entre les parties », ajoute le ministère dominicain. Et enfin M. Alvares a informé son homologue marocain que « le Président Luis Abinader a exprimé le souhait d’effectuer une visite d’État au Royaume du Maroc, afin de renforcer davantage les liens politiques, commerciaux et de coopération » entre le Royaume du Maroc et la République Dominicaine.

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FT: La diplomatie royale a créé un élan irréversible dans le dossier du Sahara

Le Maroc a définitivement pris une nouvelle direction dans sa politique étrangère depuis le discours du Roi Mohammed à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple en 2022. Dans ce discours, le Roi rappelle l’intangibilité de la marocanité du Sahara et lie les relations du Maroc avec ses partenaires à leur reconnaissance de ce principe, à leur soutien de l’intégrité territoriale du royaume.

Le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international, et l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats que le Royaume établit, avait souligné le Roi Mohammed VI, dans son discours à la nation le 20 août dernier.

« S’agissant de certains pays comptant parmi nos partenaires, traditionnels ou nouveaux, dont les positions sur l’affaire du Sahara sont ambiguës, Nous attendons qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque », avait-il ajouté.

Un an après, le Maroc maintient le cap et applique scrupuleusement les orientations de la diplomatie royale concernant la question nationale première. Les résultats de cette direction ne se sont pas faits attendre et « tout au long de l’année 2023, les acquis obtenus par la diplomatie royale en faveur du dossier de l’intégrité territoriale ont reflété l’image méritée du Royaume du Maroc au sein de la communauté internationale qui a soutenu ses aspirations internationales et régionales » a indiqué à Hespress FR l’analyste politique Mohamed Bouden.

Le politologue a affirmé dans une déclaration à Hespress FR que ce discours « a créé un élan irréversible », soulignant que les déterminants de la position souveraine du Maroc, exprimés par le Roi Mohammed VI dans son discours « ont été décisifs et ont contribué à une évolution remarquable des positions de plusieurs partenaires traditionnels et nouveaux ».

Mohamed Bouden explique que la politique étrangère du Maroc et son traitement de la cause nationale du Sahara, a renforcé les acquis diplomatiques du Royaume et le développement du dossier du Sahara marocain, notant « d’importants changements dans les positions d’un certain nombre de puissances internationales et régionales au sein du Conseil de sécurité ».

Ces victoires diplomatiques sont le résultat de l’impact de la gouvernance sage et des directives éclairées du Roi Mohammed VI ainsi que le rayonnement international du Royaume du Maroc, affirme le politologue.

Il explique que les résultats des initiatives diplomatiques initiées par le Roi Mohammed VI se manifestent aujourd’hui par le soutien de plus de 90 pays dans le monde à l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc, la considérant comme la base la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus réaliste pour mettre un terme au dossier du Sahara.

La voie adoptée par le Maroc « représente une conviction internationale largement répandue », a indiqué Mohamed Bouden soulignant l’existence d’une tendance internationale qui lie le conflit régional sur le Sahara marocain avec la sécurité et la paix au Sahel et au Sahara.

En outre, « les réalités des liens avérés entre les prétentions séparatistes et des plans de terrorisme sont devenus observables et reconnus par la communauté internationale, ce qui oblige les opposants à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc à se soumettre à la volonté internationale et à s’ouvrir aux nouveaux facteurs stratégiques et et d’adapter leur logique sur la base de ces évolutions », fait observer notre interlocuteur.

Par ailleurs la non-reconnaissance d’environ 84% des pays du monde de l’entité séparatiste du polisario financée et alimentée par l’Algérie contre le Maroc, « représente à son tour une indication de l’étau qui s’est resserré autour du cou des miliciens et de ceux qui les accueillent », estime le président du Centre Atlas pour l’analyse des indicateurs politiques et institutionnels.

Et de noter l’ouverture de 28 consulats généraux dans le Sahara marocain, fait ressortir la tendance mondiale pour le soutien au Maroc et à son intégrité territoriale, et l’importance des relations avec le Royaume pour des grandes puissances.

« La reconnaissance des pays ayant un poids géopolitique et économique international de la taille des États-Unis, de l’Allemagne, de l’Espagne, de la Suisse, des Pays-Bas, d’Israël, des pays africains et arabes, et de l’Amérique latine et des Caraïbes, et l’organisation de réunions et de commissions mixtes entre le Maroc et quatre pays africains dans la ville de Dakhla ont créé un élan sans précédent dans le dossier de la défense de l’intégrité territoriale du Maroc », a affirmé le politologue, notant que cela incitera d’autres pays à prendre des positions similaires et à rejoindre ce remarquable mouvement international.

En ce qui concerne les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le sujet, Mohamed Bouden a souligné l’importance de la résolution 2654 qui a été adoptée en octobre dernier, qui a apporté des développements et souligné des faits dans le prolongement des résolutions précédentes de l’ONU.

« La vision de la communauté internationale a été de consacrer la supériorité et la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie présentée en 2007. Cette initiative novatrice et constructive a bénéficié d’un large soutien pour la 15e année consécutive au Conseil de sécurité », a tenu à rappeler l’analyste politique.

Par ailleurs, l’affirmation du Conseil de sécurité dans sa deuxième recommandation que la solution doit être réaliste, pratique, durable et fondée sur le consensus, entérine l’initiative d’autonomie dont l’esprit et la logique sont pleinement conformes à ces normes internationales, ajoute Mohamed Bouden.

A contrario, il est à noter que la résolution 2654 de l’ONU a de nouveau éliminé la thèse de l’Algérie et du polisario pour la 21e année consécutive. « Les résolutions de l’ONU n’ont inclus aucune référence à l’autodétermination sur la base du référendum depuis 21 ans », explique le politologue.

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La République Dominicaine réitère sa reconnaissance absolue de la




La République Dominicaine réitère “sa reconnaissance absolue” de la marocanité du Sahara, considère favorablement l’ouverture d’un consulat à Dakhla

La République Dominicaine a réitéré “sa reconnaissance absolue de la marocanité du Sahara”, soulignant qu’elle “considère favorablement”, l’ouverture d’un consulat dominicain dans la ville de Dakhla.

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger indique, samedi, que le ministre dominicain des Relations Extérieures, M. Roberto Alvarez, a saisi par lettre son homologue marocain, afin de porter à la Très Haute Connaissance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au nom du Président de la République Dominicaine, Son Excellence Monsieur Luis Abinader, la position de son pays concernant la question du Sahara marocain.

A cet égard, la République Dominicaine “réitère sa reconnaissance absolue de la marocanité du Sahara”, ajoute la même source, faisant savoir que le ministère des Relations extérieures de la République Dominicaine “considère favorablement”, “l’ouverture d’un consulat dominicain dans la ville de Dakhla”.

La même source souligne que la République dominicaine “réaffirme que l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc en 2007 constitue la solution réaliste, crédible et sérieuse pour parvenir à un accord négocié entre les parties”.

Le ministre dominicain a, en outre, informé son homologue marocain que “le Président Luis Abinader a exprimé le souhait d’effectuer une visite d’État au Royaume du Maroc, afin de renforcer davantage les liens politiques, commerciaux et de coopération” entre le Royaume du Maroc et la République Dominicaine, conclut le communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

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Fête du trône: Texte intégral du discours royal

Le Roi Mohammed VI a adressé, samedi, un discours à la Nation à l’occasion du 24è anniversaire de son accession au Trône.

Voici le texte intégral du Discours Royal:

« Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

Par la grâce de Dieu, notre pays vit au rythme de la symbiose qui unit indéfectiblement le Trône et le peuple, engagés naturellement dans une mutuelle et constante écoute.

Fort de ces atouts, le Maroc fut jadis en capacité de mettre en place les structures d’un Etat-Nation, aujourd’hui dépositaire d’une histoire multiséculaire.

Aussi, Nous louons le Seigneur de nous avoir apporté secours et assistance : dans notre fructueuse entreprise, nous avons alors surmonté bien des difficultés, bien des défis et nous comptons désormais bon nombre d’acquis à notre actif.

En personnes sincères à l’optimisme franc, les Marocains, se revendiquant fièrement de leurs traditions millénaires et de leur identité nationale unifiée, ont acquis à juste titre une réputation de tolérance et d’ouverture.

Leur renom repose plus spécifiquement sur leur sérieux et leur sens du dévouement.

A présent que la dynamique nationale de développement a atteint un stade de maturité avancée, il nous appartient de faire preuve de ce sérieux reconnu pour franchir de nouveaux seuils sur la voie du progrès et pour échafauder des réformes, des projets de plus grande envergure, dignes des Marocains.

Cher peuple,

Le sérieux que Nous exaltons n’est pas un terme vide de sens, de portée purement formelle. C’est, au contraire, un concept intégré qui recouvre un ensemble d’idéaux et de principes opératoires.

Aussi longtemps que le sérieux est le moteur de nos actions, nous réussirons à renverser les difficultés et à relever les défis.

De fait, chaque fois que la jeunesse marocaine a eu les moyens de donner la pleine mesure de son sérieux et de son patriotisme, elle a fasciné le monde par des performances d’un calibre inédit, à l’instar de l’exploit accompli par la Sélection nationale à la dernière Coupe du monde de football.

De l’aveu de tous, en interne comme à l’international, nos enfants ont offert les plus belles images de ferveur patriotique, d’unité et de cohésion familiale et populaire et ils Nous ont rendu particulièrement fier, ainsi que l’ensemble du peuple marocain.

C’est dans cet esprit que Nous avons pris la décision de présenter avec nos amis d’Espagne et du Portugal une candidature commune pour l’organisation des phases finales de la Coupe du monde de football 2030. Ainsi, Nous aspirons et, corrélativement, Nous œuvrons à ce que, sous tous rapports, cette édition inscrive sa marque dans l’Histoire.

Sans précédent dans les Annales, cette candidature tend une passerelle entre deux continents et deux civilisations : l’Afrique et l’Europe, et rassemble les deux rives de la Méditerranée. Elle incarne de fort belle manière l’ambition qui anime les peuples de la région d’avancer ensemble vers plus de collaboration, d’entente et de communion.

Le sérieux de la jeunesse marocaine s’exprime aussi dans les domaines nécessitant un génie créateur et un esprit novateur : deux atouts qu’elle possède en puissance dans diverses matières.

Je salue plus particulièrement la réalisation de la première voiture de fabrication locale, grâce à des compétences nationales et à un financement marocain. Il en va de même pour la présentation du premier prototype de voiture à hydrogène, développé par un jeune Marocain.

Ces projets portent témoignage du génie marocain et attestent la confiance placée dans les capacités intrinsèques de nos jeunes, ainsi encouragés à redoubler d’inventivité et de créativité. Ils concourent aussi à la promotion du label «Made in Morocco» et confortent le positionnement du Maroc en tant que destination majeure pour les investissements productifs.

Le sérieux est également de mise dès lors qu’il est question de notre intégrité territoriale.

Effectivement, c’est ce sérieux qui, sur fond de légitimité, a déclenché des reconnaissances en cascade de la souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud, celle de l’Etat d’Israël étant la dernière en date. Outre l’ouverture de consulats à Dakhla et à Laâyoune, il a également permis de mobiliser un soutien accru en faveur de l’Initiative marocaine d’autonomie.

Avec le même sérieux et une égale intransigeance, Nous réitérons la position inébranlable du Maroc en faveur de la Cause palestinienne juste et des droits légitimes du peuple palestinien frère, afférant à l’établissement d’un Etat indépendant ayant Al-Qods orientale comme capitale et apportant in fine sécurité et stabilité aux peuples de la région.

Le sérieux doit constamment définir notre ligne de conduite, dans la vie de tous les jours comme au travail. Par conséquent, il doit être de rigueur dans tous les secteurs d’activité :

-dans le domaine politique, administratif et judiciaire, il importe que prévale le dévouement au service du citoyen, par l’identification de profils qualifiés, par la primauté accordée aux intérêts supérieurs de la Nation et des citoyens, loin des surenchères et des calculs étroits.

-Dans le domaine social, il doit s’imposer notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’emploi, du logement.

De plus, le sérieux que Nous préconisons doit avoir cours parmi les opérateurs économiques, dans les domaines de l’investissement et de la production et au sein du monde des affaires.

En définitive, le sérieux est la clé de voûte d’une approche intégrée qui subordonne l’exercice de la responsabilité à l’exigence de reddition des comptes et fait prévaloir les règles de bonne gouvernance, la valeur travail, le mérite et l’égalité des chances.

Cher peuple,

Les répercussions de la crise mondiale, conjuguées à des années de sècheresse successives au niveau national, ont contribué au renchérissement du coût de la vie et au ralentissement de la croissance économique.

Aussi, Nous avons orienté le gouvernement pour qu’il adopte les mesures nécessaires afin d’atténuer leur impact négatif sur les franges de la population et les secteurs les plus touchés, et d’assurer l’approvisionnement des marchés en produits de base.

Aujourd’hui, alors que des signes d’un recul progressif des tensions inflationnistes commencent à se préciser à l’international, il est urgent pour nous de faire preuve de sérieux pour instaurer un climat de confiance et saisir les nouvelles opportunités. Le but est de renforcer la relance et la résilience de l’économie nationale.

A cet égard, Nous avons lancé le Programme d’Investissement Vert du Groupe OCP et Nous avons donné un coup d’accélérateur au plan de déploiement des énergies renouvelables.

Faisant suite à la réunion que Nous avons présidée à cette fin, le gouvernement a élaboré le projet «Offre Maroc» pour l’hydrogène vert.

A cet égard, Nous engageons le gouvernement à entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative de ce projet, de manière à valoriser les atouts dont dispose Notre pays en la matière et à répondre au mieux aux projets portés par les investisseurs mondiaux dans cette filière prometteuse.

Afin de parachever le chantier de la protection sociale, Nous attendons que les prestations sociales commencent, comme prévu, à être servies aux ménages ciblés, à la fin de l’année en cours.

Notre souhait est que ce revenu direct contribue à l’amélioration des conditions de vie de millions de familles et d’enfants dont Nous ressentons la détresse.

Ce dispositif constituera un pilier essentiel de notre modèle de développement et de société, qui a pour finalité de préserver, dans toutes ses dimensions, la dignité des citoyens.

S’agissant de la gestion des ressources hydriques qui requiert davantage de rigueur et de vigilance, Nous avons veillé à l’élaboration du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027.

A cet égard, Nous appelons au suivi minutieux de toutes les étapes de mise en œuvre de ce programme. D’ailleurs, Nous ne tolérerons aucune forme de mauvaise gouvernance, de mauvaise gestion ou d’exploitation anarchique et irresponsable de l’eau.

Cher peuple,

Dans un monde secoué par l’ébranlement des valeurs et des référentiels et confronté à l’imbrication de nombreuses crises, nous avons plus que jamais besoin de faire preuve du sérieux tel que tous les Marocains le conçoivent :

– D’abord, par un attachement sans faille aux valeurs religieuses et patriotiques et à notre devise éternelle : Dieu – la Patrie – le Roi ;

– En deuxième lieu, par l’attachement indéfectible à l’unité nationale de notre pays et à son intégrité territoriale ;

– Ensuite, par la sauvegarde des liens sociaux et familiaux d’où émergera, in-fine, une société plus solidaire et plus soudée ;

– Enfin, par la poursuite résolue de la quête du développement qui permettra d’atteindre le progrès économique souhaité et de renforcer la justice sociale et spatiale.

Cher peuple,

L’action que Nous menons au service de Notre peuple ne consiste pas uniquement à gérer les questions internes. Elle réside aussi dans Notre détermination à fonder des relations solides avec les Etats frères et amis, et plus particulièrement avec les pays voisins.

Depuis quelques mois, beaucoup demandent à savoir où en sont les relations entre le Maroc et l’Algérie. Ces relations sont stables, Nous aspirons néanmoins à ce qu’elles soient meilleures.

A ce propos, Nous rassurons nos frères en Algérie, leur direction et leur peuple qu’ils n’auront jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. Nous leur confirmons aussi tout le prix que Nous attachons aux liens d’affection et d’amitié, aux échanges et aux interactions entre nos deux peuples.

Nous prions le Très-Haut pour un retour à la normale et une réouverture des frontières entre nos deux pays voisins et nos deux peuples frères.

Cher peuple,

Nous saisissons cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux Forces Armées Royales, à la Sûreté nationale, à la Gendarmerie Royale, aux Forces Auxiliaires et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, afin de défendre l’unité nationale et de préserver la sécurité et la stabilité du pays.

Nous prions également le Très-Haut pour qu’Il couvre de Son infinie miséricorde les vaillants martyrs du Maroc, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Leurs âmes.

Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : «Ceux qui croient et font de bonnes œuvres…vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien». Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh ».

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Le Roi hisse le « Sérieux » en valeur suprême dans la gestion et réitère son soutien à la Palestine

Dans son discours annuel à l’occasion du 24ème anniversaire de son accession au trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI s’est adressé à son peuple, mettant en avant l’importance du sérieux et du dévouement pour le développement continu du Maroc. Sa Majesté le Roi a mis en évidence l’histoire riche et la tolérance du peuple marocain, tout en évoquant la nécessité de réformes ambitieuses pour faire avancer le pays. Soulignant des réussites notables, notamment la performance de l’équipe nationale de football et l’émergence de projets innovants comme la première voiture de fabrication locale et un prototype de voiture à hydrogène, le Roi Mohammed VI a également souligné l’engagement du Maroc à défendre son intégrité territoriale, et a réitéré son soutien à la cause palestinienne tout en abordant d’autres sujets.

Voici le texte intégral du Discours Royal:

“Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

Par la grâce de Dieu, notre pays vit au rythme de la symbiose qui unit indéfectiblement le Trône et le peuple, engagés naturellement dans une mutuelle et constante écoute.

Fort de ces atouts, le Maroc fut jadis en capacité de mettre en place les structures d’un Etat-Nation, aujourd’hui dépositaire d’une histoire multiséculaire.

Aussi, Nous louons le Seigneur de nous avoir apporté secours et assistance : dans notre fructueuse entreprise, nous avons alors surmonté bien des difficultés, bien des défis et nous comptons désormais bon nombre d’acquis à notre actif.

En personnes sincères à l’optimisme franc, les Marocains, se revendiquant fièrement de leurs traditions millénaires et de leur identité nationale unifiée, ont acquis à juste titre une réputation de tolérance et d’ouverture.

Leur renom repose plus spécifiquement sur leur sérieux et leur sens du dévouement.

A présent que la dynamique nationale de développement a atteint un stade de maturité avancée, il nous appartient de faire preuve de ce sérieux reconnu pour franchir de nouveaux seuils sur la voie du progrès et pour échafauder des réformes, des projets de plus grande envergure, dignes des Marocains.

Cher peuple,

Le sérieux que Nous exaltons n’est pas un terme vide de sens, de portée purement formelle. C’est, au contraire, un concept intégré qui recouvre un ensemble d’idéaux et de principes opératoires.

Aussi longtemps que le sérieux est le moteur de nos actions, nous réussirons à renverser les difficultés et à relever les défis.

De fait, chaque fois que la jeunesse marocaine a eu les moyens de donner la pleine mesure de son sérieux et de son patriotisme, elle a fasciné le monde par des performances d’un calibre inédit, à l’instar de l’exploit accompli par la Sélection nationale à la dernière Coupe du monde de football.

De l’aveu de tous, en interne comme à l’international, nos enfants ont offert les plus belles images de ferveur patriotique, d’unité et de cohésion familiale et populaire et ils Nous ont rendu particulièrement fier, ainsi que l’ensemble du peuple marocain.

C’est dans cet esprit que Nous avons pris la décision de présenter avec nos amis d’Espagne et du Portugal une candidature commune pour l’organisation des phases finales de la Coupe du monde de football 2030. Ainsi, Nous aspirons et, corrélativement, Nous œuvrons à ce que, sous tous rapports, cette édition inscrive sa marque dans l’Histoire.

Sans précédent dans les Annales, cette candidature tend une passerelle entre deux continents et deux civilisations : l’Afrique et l’Europe, et rassemble les deux rives de la Méditerranée. Elle incarne de fort belle manière l’ambition qui anime les peuples de la région d’avancer ensemble vers plus de collaboration, d’entente et de communion.

Le sérieux de la jeunesse marocaine s’exprime aussi dans les domaines nécessitant un génie créateur et un esprit novateur : deux atouts qu’elle possède en puissance dans diverses matières.

Je salue plus particulièrement la réalisation de la première voiture de fabrication locale, grâce à des compétences nationales et à un financement marocain. Il en va de même pour la présentation du premier prototype de voiture à hydrogène, développé par un jeune Marocain.

Ces projets portent témoignage du génie marocain et attestent la confiance placée dans les capacités intrinsèques de nos jeunes, ainsi encouragés à redoubler d’inventivité et de créativité. Ils concourent aussi à la promotion du label «Made in Morocco» et confortent le positionnement du Maroc en tant que destination majeure pour les investissements productifs.

Le sérieux est également de mise dès lors qu’il est question de notre intégrité territoriale.

Effectivement, c’est ce sérieux qui, sur fond de légitimité, a déclenché des reconnaissances en cascade de la souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud, celle de l’Etat d’Israël étant la dernière en date. Outre l’ouverture de consulats à Dakhla et à Laâyoune, il a également permis de mobiliser un soutien accru en faveur de l’Initiative marocaine d’autonomie.

Avec le même sérieux et une égale intransigeance, Nous réitérons la position inébranlable du Maroc en faveur de la Cause palestinienne juste et des droits légitimes du peuple palestinien frère, afférant à l’établissement d’un Etat indépendant ayant Al-Qods orientale comme capitale et apportant in fine sécurité et stabilité aux peuples de la région.

Le sérieux doit constamment définir notre ligne de conduite, dans la vie de tous les jours comme au travail. Par conséquent, il doit être de rigueur dans tous les secteurs d’activité :

-dans le domaine politique, administratif et judiciaire, il importe que prévale le dévouement au service du citoyen, par l’identification de profils qualifiés, par la primauté accordée aux intérêts supérieurs de la Nation et des citoyens, loin des surenchères et des calculs étroits.

-Dans le domaine social, il doit s’imposer notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’emploi, du logement.

De plus, le sérieux que Nous préconisons doit avoir cours parmi les opérateurs économiques, dans les domaines de l’investissement et de la production et au sein du monde des affaires.

En définitive, le sérieux est la clé de voûte d’une approche intégrée qui subordonne l’exercice de la responsabilité à l’exigence de reddition des comptes et fait prévaloir les règles de bonne gouvernance, la valeur travail, le mérite et l’égalité des chances.

Cher peuple,

Les répercussions de la crise mondiale, conjuguées à des années de sècheresse successives au niveau national, ont contribué au renchérissement du coût de la vie et au ralentissement de la croissance économique.

Aussi, Nous avons orienté le gouvernement pour qu’il adopte les mesures nécessaires afin d’atténuer leur impact négatif sur les franges de la population et les secteurs les plus touchés, et d’assurer l’approvisionnement des marchés en produits de base.

Aujourd’hui, alors que des signes d’un recul progressif des tensions inflationnistes commencent à se préciser à l’international, il est urgent pour nous de faire preuve de sérieux pour instaurer un climat de confiance et saisir les nouvelles opportunités. Le but est de renforcer la relance et la résilience de l’économie nationale.

A cet égard, Nous avons lancé le Programme d’Investissement Vert du Groupe OCP et Nous avons donné un coup d’accélérateur au plan de déploiement des énergies renouvelables.

Faisant suite à la réunion que Nous avons présidée à cette fin, le gouvernement a élaboré le projet «Offre Maroc» pour l’hydrogène vert.

A cet égard, Nous engageons le gouvernement à entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative de ce projet, de manière à valoriser les atouts dont dispose Notre pays en la matière et à répondre au mieux aux projets portés par les investisseurs mondiaux dans cette filière prometteuse.

Afin de parachever le chantier de la protection sociale, Nous attendons que les prestations sociales commencent, comme prévu, à être servies aux ménages ciblés, à la fin de l’année en cours.

Notre souhait est que ce revenu direct contribue à l’amélioration des conditions de vie de millions de familles et d’enfants dont Nous ressentons la détresse.

Ce dispositif constituera un pilier essentiel de notre modèle de développement et de société, qui a pour finalité de préserver, dans toutes ses dimensions, la dignité des citoyens.

S’agissant de la gestion des ressources hydriques qui requiert davantage de rigueur et de vigilance, Nous avons veillé à l’élaboration du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027.

A cet égard, Nous appelons au suivi minutieux de toutes les étapes de mise en œuvre de ce programme. D’ailleurs, Nous ne tolérerons aucune forme de mauvaise gouvernance, de mauvaise gestion ou d’exploitation anarchique et irresponsable de l’eau.

Cher peuple,

Dans un monde secoué par l’ébranlement des valeurs et des référentiels et confronté à l’imbrication de nombreuses crises, nous avons plus que jamais besoin de faire preuve du sérieux tel que tous les Marocains le conçoivent :

– D’abord, par un attachement sans faille aux valeurs religieuses et patriotiques et à notre devise éternelle : Dieu – la Patrie – le Roi ;

– En deuxième lieu, par l’attachement indéfectible à l’unité nationale de notre pays et à son intégrité territoriale ;

– Ensuite, par la sauvegarde des liens sociaux et familiaux d’où émergera, in-fine, une société plus solidaire et plus soudée ;

– Enfin, par la poursuite résolue de la quête du développement qui permettra d’atteindre le progrès économique souhaité et de renforcer la justice sociale et spatiale.

Cher peuple,

L’action que Nous menons au service de Notre peuple ne consiste pas uniquement à gérer les questions internes. Elle réside aussi dans Notre détermination à fonder des relations solides avec les Etats frères et amis, et plus particulièrement avec les pays voisins.

Depuis quelques mois, beaucoup demandent à savoir où en sont les relations entre le Maroc et l’Algérie. Ces relations sont stables, Nous aspirons néanmoins à ce qu’elles soient meilleures.

A ce propos, Nous rassurons nos frères en Algérie, leur direction et leur peuple qu’ils n’auront jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. Nous leur confirmons aussi tout le prix que Nous attachons aux liens d’affection et d’amitié, aux échanges et aux interactions entre nos deux peuples.

Nous prions le Très-Haut pour un retour à la normale et une réouverture des frontières entre nos deux pays voisins et nos deux peuples frères.

Cher peuple,

Nous saisissons cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux Forces Armées Royales, à la Sûreté nationale, à la Gendarmerie Royale, aux Forces Auxiliaires et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, afin de défendre l’unité nationale et de préserver la sécurité et la stabilité du pays.

Nous prions également le Très-Haut pour qu’Il couvre de Son infinie miséricorde les vaillants martyrs du Maroc, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Leurs âmes.

Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : «Ceux qui croient et font de bonnes œuvres…vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien». Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum wa ra

hmatoullah wa barakatouh”.

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La République Dominicaine réitère “sa reconnaissance absolue” de la marocanité du Sahara

La République Dominicaine a réitéré “sa reconnaissance absolue de la marocanité du Sahara”, soulignant qu’elle “considère favorablement”, l’ouverture d’un consulat dominicain dans la ville de Dakhla.

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger indique, samedi, que le ministre dominicain des Relations Extérieures, M. Roberto Alvarez, a saisi par lettre son homologue marocain, afin de porter à la Très Haute Connaissance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au nom du Président de la République Dominicaine, Son Excellence Monsieur Luis Abinader, la position de son pays concernant la question du Sahara marocain.

A cet égard, la République Dominicaine “réitère sa reconnaissance absolue de la marocanité du Sahara”, ajoute la même source, faisant savoir que le ministère des Relations extérieures de la République Dominicaine “considère favorablement”, “l’ouverture d’un consulat dominicain dans la ville de Dakhla”.

La même source souligne que la République dominicaine “réaffirme que l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc en 2007 constitue la solution réaliste, crédible et sérieuse pour parvenir à un accord négocié entre les parties”.

Le ministre dominicain a, en outre, informé son homologue marocain que “le Président Luis Abinader a exprimé le souhait d’effectuer une visite d’État au Royaume du Maroc, afin de renforcer davantage les liens politiques, commerciaux et de coopération” entre le Royaume du Maroc et la République Dominicaine, conclut le communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

https://lematin.ma




Pam : « Des problèmes de liquidités avec le partenaire bancaire ont entravé le début des distributions d’argent »

Depuis le début de l’année, le PAM a aidé 1,9 million de personnes dans l’Est de la RDC dans le cadre de toutes ses activités (dont 1,5 million de personnes ont reçu une aide alimentaire d’urgence et une aide en espèces). En juillet, le PAM s’est focalisé sur l’intensification de l’aide en espèces, alors que les produits alimentaires font défaut, avec pour objectif de fournir une aide en espèces à 1,1 million de personnes chaque mois au cours des trois prochains mois, tandis que 500 000 personnes continueront à recevoir des denrées alimentaires.

Jusqu’à présent, plus de 500.000 personnes ont déjà reçu leur aide en juillet, un nombre qui devrait augmenter, et 766 000 personnes ont été enregistrées. Parmi elles, 231 000 ont été nouvellement enregistrées en juillet dans le cadre du nouveau processus d’enregistrement séquentiel et simultané destiné à rationaliser et à accélérer la distribution de l’aide. Des problèmes de liquidités avec le partenaire bancaire ont entravé le début des distributions d’argent, qui sont maintenant bien avancées.

Le PAM et ses partenaires ont également intensifié leurs efforts de suivi et de soutien sur le terrain à la lumière du nouveau processus d’enregistrement qui a exigé du personnel une formation supplémentaire. À partir d’octobre, le PAM augmentera ses activités de distribution d’aliments en nature dans les trois provinces de l’Est touchées par le conflit, avec l’arrivée d’une plus grande quantité de nourriture. Les commodités seront progressivement livrées pour plusieurs séries de distributions.

En raison d’une grave pénurie de fonds, les ressources disponibles limitent la portée de l’action du PAM. En outre, le plan du PAM fondé sur les besoins dans le cadre de l’intensification de l’aide estime que 3,6 millions de personnes ont besoin de l’aide alimentaire du PAM chaque mois, au moins jusqu’à la fin de l’année. Le PAM s’efforce de conserver une certaine souplesse programmatique afin d’alterner les modalités d’assistance en espèces et en nature en fonction des ressources disponibles et de ce qui est approprié selon les évaluations de faisabilité et les préférences.




Bannissement du cobalt congolais sur le marché international : Voici la réaction

La République Démocratique du Congo fait face depuis un certain temps à des menaces directes ou voilées de bannissement de son cobalt à l’exportation vers le marché international, sous prétexte d’irrégularités dans la chaine de possession et/ou d’extraction de cette commodité, qu’elle soit issue de la filière de production artisanale ou de celle industrielle.
Dans sa réaction, Mme Antoinette N’Samba Kalambayi, ministre des Mines tient à souligner que la République Démocratique du Congo recèle dans son sol et son sous-sol diverses substances minérales dont les gisements peuvent être exploités de façon industrielle ou artisanale selon les facteurs techniques et économico-financiers du moment. Dans sa volonté de formaliser et améliorer le système de traçabilité des minerais dans la filière artisanale plusieurs projets ont été mis en place.
Dans l’optique d’un développement et d’une évolution de l’extraction au puits vers celle de la petite mine et à des fins d’amélioration et de sécurisation du secteur minier, la Rdc a abouti avec le soutien des partenaires à :
La validation du cadre normatif sur le cobalt d’exploitation minière artisanale et à petite échelle, avec l’Initiative pour une chaîne d’approvisionnement en Minerais Responsable (Responsible Minerals Initiative, RMI), organisme américain regroupant plus de 400 entreprises membres, qui établit une série d’exigences en matière environnementale, sociale et de gouvernance pour les sites miniers, permettant une traçabilité optimale des minerais;
L’opérationnalisation de l’Entreprise Générale du Cobalt, qui œuvre à la valorisation du cobalt issu de la production artisanale en faveur du développement économique en RDC, tout comme celle de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Marchés des Substances Minérales Stratégiques, organe de régulation et d’assainissement des marchés des substances minérales stratégiques;
La mise sur pieds de la Commission interministérielle sur le travail des enfants dans le secteur des mines artisanales, « CISTEMA » en sigle, qui met en œuvre, avec l’accompagnement de l’Organisation Internationale du Travail et l’US Department of Labor (Ministère américain du travail), le processus d’identification et de mise en place d’options alternatives telles que les écoles de métiers et projets agricoles, en vue d’accélérer la sortie des enfants et des personnes vulnérables des mines ainsi que leur reconversion;
La viabilisation des Zones d’Exploitation Artisanale avec l’appui du BGR, organisme géo scientifique du Gouvernement allemand;
– La mise à disposition des Zones de Recherche Géologiques (ZRG) par le Service Géologique National (SGN-C) et ce à travers différents projets de prospection géophysique et géochimique.
De plus, la collaboration étroite établie entre la République Démocratique du Congo et ses partenaires a permis, notamment :
1) La mise en œuvre, dans les jours qui viennent, de l’International Visitor Leadership Program, un programme financé par le Gouvernement américain, permettant une redynamisation/immersion en temps réel de jeunes Congolais dans le secteur minier américain par le biais de visites de quelques semaines aux Etats-Unis pour leur permettre de découvrir les mines, usines d’extraction et de transformation, de l’amont jusqu’à l’aval, de la chaîne extractive minérale.
2) L’organisation de réunions de réflexion initiées par le Ministère des Mines avec les partenaires techniques et financiers, tels que l’USAID, le RMI ou encore le BGR, afin d’harmoniser les efforts des différentes parties prenantes pour tester l’impact des diverses initiatives de formalisation suggérées et exécutées sur terrain.
Le Ministère des Mines rappelle que la formalisation du secteur minier artisanal se fait dans le plein respect du Code Minier et de ses mesures d’application, notamment en termes de normes techniques, protection des droits de l’homme ainsi que de la responsabilité sociétale d’entreprise.
Enfin, il sied de rappeler que, dans l’exploitation minière en République Démocratique du Congo, la part de la filière artisanale reste minime, particulièrement pour ce qui concerne les métaux cupro-cobaltifères et leurs accompagnateurs. Une étude est en cours pour déterminer la contribution véritable de l’artisanat à la production annuelle de cobalt ces dernières années, avec l’augmentation sans cesse de la production de cuivre.




Députation nationale : La CASE sale la position de l’UDPS contre l’alignement des membres de familles comme suppléants des candidats

La CASE salue la position de l’UDPS contre l’alignement des membres de famille comme suppléants des candidats à la députation nationale. Elle invite le parti présidentiel à aller jusqu’au bout de sa logique en souscrivant à une réforme électorale globale en République Démocratique du Congo.

La Commission Électorale Permanente de l’UDPS a donné sa position sur le phénomène de suppléance des candidats à la députation nationale pour lequel elle souhaiterait apporter des rectificatifs afin de normaliser le comportement politique des dirigeants de demain. En soumettant ses propres candidats à une obligation d’équilibre géopolitique par rapport à leurs suppléants directs, l’UDPS comprend enfin que le processus manchot et qu’il est temps de le redimensionner.

La CASE salue cette prise de conscience tardive du parti présidentiel et encourage ses dirigeants à aller jusqu’au bout de leur logique en initiant une proposition de réforme électorale qui touchera notamment aux aspects spécifiques des conditionnalités applicables aux candidats dans le choix de leurs suppléants. Car, la manœuvre interne au seul parti UDPS ne suffira pas à sauver toute une nation sacrifiée par une réforme électorale taillée sur mesure par l’Assemblée nationale dans le but de privilégier un seul camp politique.

Si l’UDPS perçoit enfin les effets néfastes de la dérive électorale, elle devrait prêcher par l’exemple en prenant ses responsabilités dans le sens de désigner le mal par son nom et dans sa nature. Toutes les hérésies politiques et techniques du processus électoral en cours sont la conséquence logique d’une réforme électorale bâclée puisqu’embrigadée par un courant politique.

La CASE invite M. Augustin Kabuya Tshilumba, Secrétaire Général de l’UDPS à se ressaisir et à soumettre au parlement une proposition globale de solution au processus électoral. Il s’agit de la remise en cause holistique du processus électoral qui partirait de nouvelles réformes de la législation électorale, de la réouverture du processus de désignation des animateurs légitimes de la CENI et de la Cour Constitutionnelle et de l’audit administratif, technique et financier de la CENI.