A l’occasion de la fête du Trône : L’ambassadeur Rachid Agassim loue des relations sincères, pragmatiques et solides entre la Rdc et le Maroc

Dans son discours devant les invités de marque, l’ambassadeur de sa majesté le roi en Rdc a vanté des relations sincères, pragmatiques et solides entre la Rdc et le Maroc. Des relations marquées cette année par une dynamique remarquable au niveau des relations économiques entre la RDC et le Royaume du Maroc, sous l’impulsion des deux Chef d’Etat frères et amis et animée par la ferme volonté des pouvoirs publiques et privés dans les deux pays.

M. Rachid Agassim, ambassadeur du Royaume du Maroc en Rdc a organisé ce dimanche 30 juillet une grandiose réception, à l’occasion du 24éme anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône de ses Glorieux ancêtres. A l’en croire, l’intronisation du souverain marocain intervient en pleine période des 9éme Jeux de la Francophonie que nos frères rd-congolais ont eu le mérite d’abriter et qu’ils sont en train de l’accomplir de main de maitre.

Dans son intervention, Rachid Agassim a vanté des relations sincères, pragmatiques et solides, matérialisées par plusieurs faits. Pendant la période du Covid-19, le Maroc a fait don à la RDC de 12 tonnes de produits médicaux et matériel sanitaire pour faire face à cette pandémie et ce, dans le cadre d’une opération continentale qui a concerné 20 pays africains, en plus de la Commission de l’Union Africaine.

Aussi, au début de cette année, le Maroc a fait don de 5500 tonnes d’engrais et fertilisants au profit des petits agriculteurs pour améliorer leur productivité. Dans son discours devant les invités de marque dans un restaurant de la place, l’ambassadeur Rachid Agassim souligne que ces relations ont été, également, marquées, cette année, par une dynamique remarquable au niveau des relations économiques entre la RDC et le Royaume du Maroc, sous l’impulsion des deux Chef d’Etat frères et amis et animée par la ferme volonté des pouvoirs publiques et privés dans les deux pays.

Il s’agit des actions suivantes : Une importante mission de prospection économique et d’investissement s’est déplacée au Maroc, ce qui a permis plusieurs échanges entre les institutionnels et les communautés d’affaires des deux pays, devant déboucher sur des partenariats multisectoriels. S’en est suivie, en avril dernier, la signature d’une convention de partenariat économique entre les Chambres de Commerce, d’Industrie et des Services des deux capitales Kinshasa et Rabat; ainsi, c’est la deuxième Chambre de Commerce après celle créée en février 2020, la Chambre de Commerce RDC-Maroc.

Pas plus tard que la semaine dernière, il y a eu la signature, à Rabat, d’un Protocole d’Accord de collaboration entre l’ANAPI et l’ASMEX pour la promotion des investissements; La finalisation et le paraphe de plusieurs Projets d’Accord qui sont de nature à valoriser considérablement les relations bilatérales.

Jean-Marie Nkambua




Un entrepôt de la CENI calciné à Bukavu, Sesanga lapidé à Kananga et des journalistes intimidés à Addis-Abeba : Pour la CASE, tout est fait pour saboter un processus électoral déjà troublé

La Commission africaine pour la supervision des élections (CASE) à travers son président Simaro Mbayo Ngongo constate qu’à quatre mois de la tenue formelle des élections présidentielles en République Démocratique du Congo, le gouvernement ne fait qu’empirer le climat politique et sécuritaire dans le pays.

Après l’assassinat du député national Chérubin Okende Senga le 13 juin 2023 à partir de la Cour Constitutionnelle et dont les enquêtes sont volontairement plombées jusqu’à ce jour; l’insécurité organisée a ciblé le député Delly Sesanga, président national du parti politique ENVOL et candidat déclaré à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. L’attaque à coups de projectiles dont il a été victime le samedi 29 juillet à son arrivée à Kananga jusqu’à le blesser à la tête dénote que le régime de Kinshasa a choisi d’étouffer toute activité politique d’obédience opposée. Cet incident vient empirer la situation des droits de l’homme avant la tenue des élections et met en péril les chances d’apaisement et de cohésion nationale.

La CASE déplore que les militants du parti présidentiel soient toujours à l’avant-plan des troubles politiques depuis leur prise de pouvoir au point de s’en prendre aux journalistes en mission, dans la suite de l’honorable Sesanga.

La CASE est aussi préoccupée d’apprendre que des cadres hauts placés du régime faisant partie de la délégation présidentielle en provenance de Russie, ont brutalisé et gourmandé des journalistes en transit dans un aéroport étranger, à Addis-Abeba (Éthiopie). Les journalistes Louis France Kuzikesa et ses confrères d’actualité.CD parmi lesquels Will Cleas Nlemvo, régulièrement menacés par le pouvoir du Président Félix Tshisekedi qui y ont reconnu la présence du professeur Tshilumbay, déclarent avoir perdu téléphones et bagages arrachés et emportés.

5. Ce comportement débordant qui contredit toutes les déclarations de bonnes intentions du Président Félix Tshisekedi sur la démocratie en RDC, sont d’une violence extrêmement grave aux effets de totalitarisme cruel.

La CASE craint que la montée en puissance de la nervosité de fin mandat Constitutionnel au sein du parti présidentiel et des militants pro-Tshisekedi n’hypothèque les chances de consolidation de la paix en période électorale. L’intolérance et l’exclusivisme manifestés par l’UDPS sont un chauvinisme inguérissablement risqué.

Ces événements insoutenables se produisent au moment où l’entrepôt de la CENI/Sud-Kivu a été calciné par un incendie inexpliqué. Plusieurs kits électoraux y ont été perdus. Tel un signe indien, la Centrale électorale congolaise ne fait qu’engranger des obstacles techniques et spirituels inédits, ce qui démontre qu’elle persévère diaboliquement dans une aventure sans lendemain.

La CASE appelle les partis politiques de la majorité et de l’opposition, la Société Civile dans toute sa diversité et les forces vives de la Nation à la vigilance et à la prudence. Le comportement va-t-en-guerre du parti présidentiel ne rassure plus personne et ne garantit nullement de meilleures perspectives de paix pour le pays.

La CASE invite le Président de la République à prendre des mesures nécessaires et surtout, à discipliner le parti présidentiel dont les agissements belliqueux et excessifs n’épargnent ni les clergés, ni les leaders de l’opposition avec leurs familles, ni les journalistes ni personne.

Un parti au pouvoir ne peut se spécialiser dans la propagation de la violence lorsqu’on sait que les élections qui approchent sont ouvertes à tous. D’autre part, les services de sécurité devraient rapidement élucider les circonstances de l’incendie de Bukavu qui est susceptible de justifier amèrement le fiasco électoral de l’équipe Kadima.




Le projet de Plan d’Urgence d’amélioration du climat des affaires soumis au conseil des ministres

La Ministre d’Etat, Ministre du Plan a soumis, à l’examen et à l’adoption du Conseil, le projet de Plan d’Urgence d’amélioration du climat des affaires.

Elle a indiqué que ce document, préconisé par le Président de la République, apporte des réponses aux préoccupations du secteur privé et des partenaires dans le but d’impulser l’action du Gouvernement conformément aux conclusions des enquêtes réalisées tour à tour par la Cellule Climat des Affaires de la Présidence de la République et l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) ainsi que les résultats du premier Rapport du Baromètre National du Climat des Affaires (BNCA) publié le 06 juin 2023.

Ce projet de Plan d’urgence est constitué de 21 réformes, dont certaines sont tirées des arriérés de la Feuille de route adoptée en juillet 2021 et d’autres recueillies auprès du secteur privé ou des partenaires techniques au développement. Ces réformes sont assignées à 11 Ministères sectoriels, mais leur mise en œuvre requiert l’apport des plusieurs parties prenantes, dont : le Parlement, le Conseil Supérieur de la Magistrature, la Primature et 17 Ministères avec leurs Structures sous tutelle.

Le suivi de ces réformes sera conjointement assuré par l’ANAPI dans l’opérationnel, et la Cellule Climat des Affaires de la Présidence dans le suivi évaluation de la mise en œuvre, de manière à rendre compte en temps réel de l’exécution du Plan d’urgence à la Présidence de la République, à la Primature et au Ministère du Plan.

En termes de contenu de chaque réforme, le Plan d’urgence présente l’axe de la réforme, l’intitulé, le livrable attendu, les actions de mise en œuvre, l’échéance ainsi que les parties prenantes devant concourir à sa réalisation, le tout en regard du Ministère qui porte la réforme.

La Ministre d’Etat, Ministre du Plan a précisé que les réformes contenues dans ce Plan d’urgence ont été élaborées dans une approche participative avec des Ministères et Services étatiques réformateurs et la contribution du secteur privé.

Elles ont été validées au sein du Comité de pilotage du Groupe thématique Climat des affaires, Partenariat Public Privé, Promotion des investissements et de l’Emploi, avec intégration de la quasi-totalité des observations faites par les parties prenantes.

Aux termes de l’échéance de mise en œuvre du Plan d’urgence d’amélioration du climat des affaires, à la fin de décembre 2023, les résultats suivants sont attendus : L’atteinte à 85% au minimum de l’objectif de la réalisation et la pratique effective des réformes au cours de l’année 2023 ; La mise à jour de la plateforme d’évaluation des réformes de la Cellule Climat des Affaires et la production, avec la participation des toutes les parties prenantes, d’un rapport d’évaluation consécutif ; Les solutions adéquates apportées aux doléances du secteur privé et des partenaires ; L’adoption d’une nouvelle Feuille de route du Gouvernement sur le climat des affaires et ses réformes traduites en nouvelles assignations pour les ministères et services publics réformateurs.




Face aux facteurs de risques internes identifiés : Mme la Gouv’ insiste sur l’arrêt des paiements en cash au guichet de la BCC

Face aux facteurs de risques internes liés à la persistance des pressions sur les dépenses publiques, à l’accroissement de la liquidité bancaire et à la volatilité du taux de change sur les deux segments du marché, Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi a réitéré le maintien des mesures de stabilisation prises.

Elle l’a dit le vendredi dernier à la réunion du conseil des ministres, le 28 juillet 2023.

Il s’agit notamment de : l’arrêt des paiements en cash au guichet de la Banque Centrale du Congo ; le resserrement de la politique budgétaire tout en veillant davantage à la qualité de la dépense ; le resserrement du dispositif de la politique monétaire par la Banque Centrale du Congo ; la poursuite des interventions de la Banque Centrale du Congo sur le marché des changes pour renforcer l’offre des devises.

Le Gouvernement a été encouragé à poursuivre les efforts déployés pour la mise en oeuvre des réformes structurelles nécessaires afin de stimuler la productivité et faciliter la diversification de la base de production.




Marché des changes: La BCC observe une appréciation du Franc Congolais 

Intervenant en tant qu’invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait le point de la conjoncture économique du pays dans un contexte où l’environnement économique mondial reste marqué par les incertitudes quant à la trajectoire de l’inflation et par la faiblesse et l’inégalité des perspectives de croissance à moyen terme.

En effet, l’évolution de la conjoncture économique de notre pays a eu pour principaux facteurs explicatifs : le ralentissement du rythme de formation des prix après une forte accélération enregistrée la semaine précédente ; l’appréciation de la monnaie nationale sur le marché parallèle, sur fond de la mise en œuvre des mesures de stabilisation annoncées ; et la vente des devises d’un import de 150 millions USD par la Banque Centrale, en vue de lisser les fluctuations du taux de change et d’atténuer les tensions sur le marché des biens et services.

Après une forte accélération observée la semaine précédente, le rythme de formation des prix a fortement ralenti au cours de la troisième semaine du mois de juillet 2023. L’inflation hebdomadaire est passée de 4% à 0,2% d’une semaine à l’autre.

Sur le marché des changes, il a été observé une appréciation du Franc Congolais, alors qu’à l’interbancaire, une légère dépréciation a été enregistrée.

Cette évolution encourageante tant sur le marché des biens et services que celui des changes résulte de la mise en application efficace des mesures coordonnées entre la Banque Centrale du Congo et le Gouvernement, à travers le Ministère des Finances.

Par ailleurs, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a indiqué que les projections de croissance demeurent à 6,8% pour 2023, contre 8,9% en 2022, reflétant le dynamisme du secteur extractif.




Taux de change: Vital Kamerhe propose à la BCC la mise en place de guichets spéciaux de vente de devises aux importateurs de certains produits de grande consommation

Au cours du conseil des ministres du vendredi 28 juillet 2023, le Vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale, Vital Kamerhe a fait le point relatif au glissement du taux de change et à son incidence sur les prix intérieurs. Il a été fait une contribution à la batterie de mesures pertinentes prises récemment tout en suggérant un plus grand niveau d’engagement de la Banque Centrale du Congo sur le marché de change.

A titre d’exemple, il a été proposé la mise en place de guichets spéciaux de vente de devises aux importateurs de certains produits de grande consommation, à concurrence de leurs licences d’importation.

L’accélération de l’implémentation du Programme de Développement Local des 145 Territoires offrant une opportunité inédite d’accroitre l’offre d’infrastructures essentielles à la production et à la création de richesses, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a encouragé la mise en œuvre des mesures portant sur la diversification de l’économie adoptées lors de la 98ème Réunion du Conseil des Minis

tres.




« Forum Rdc-Angola vise à renforcer la synergie entre nos deux Etats dans les domaines de la libre-circulation des personnes et des capitaux » (V. Kamerhe) 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a informé le Conseil des quelques points se rapportant à son secteur et aux récents développements de la conjoncture économique.

Au sujet du Forum économique RDC – Angola, il a indiqué que ces assises dont la tenue est prévue du 31 juillet au 1er août 2023 à Kinshasa, est une opportunité mutuellement bénéfique pour nos deux pays.

Du point de vue économique, ce Forum vise à renforcer la synergie entre nos deux Etats dans les domaines de la libre-circulation des personnes et des capitaux, la lutte contre la fraude et la contrebande transfrontalière, autant que pour l’intégration économique à travers les infrastructures de transport et les voies de communication. Sur le plan politique et diplomatique, il traduit ainsi la volonté manifeste des deux Chefs d’Etat de raffermir les liens historiques de fraternité liant la République Démocratique du Congo et l’Angola.

A propos de l’approvisionnement en produits pétroliers, le point a été fait sur les stratégies devant renforcer le dispositif opérationnel afin de garantir la solvabilité du système devant alimenter la trésorerie des sociétés pétrolières.

Dans le cadre de la rationnalisation de la subvention pétrolière, une mission est envisagée dans le Haut-Katanga et le Lualaba afin d’obtenir une contrepartie de la part des Miniers qui ont bénéficié de ces interventions indirectes de l’Etat.

En ce qui concerne le contrôle économique, le dispositif de surveillance du marché a été renforcé à travers une série de missions à travers le pays pour décourager la pratique des prix illicites et de rétention des stocks qui affectent négativement le niveau des prix intérieurs.

Sur le point des approvisionnements, des mesures d’anticipation et d’adaptation ont été prises pour, d’une part, diversifier les sources d’approvisionnement de farine de blé ; et d’autre part, favoriser le développement d’une filière agricole du blé.

Quant au Fonds de Régulation Economique (FOREC), créé par Décret du Premier Ministre depuis 2008 mais jamais opérationnalisé, cet outil d’anticipation et d’intervention conjoncturelle à la disposition du Ministère de l’Economie Nationale pourra bientôt, conformément aux instructions du Président de la République, jouer son rôle d’assister le Gouvernement dans sa politique de stabilisation des prix et de prévention des pénuries et ruptures d’approvisionnement en produits de grande consommation.




Les FARDC poursuivent la traque des résidus des Mobondo dans les profondeurs de Maï-Ndombe, Kwango et Kinshasa

Le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Samy Adubango a fait le point de la situation sécuritaire à l’Est du pays, caractérisée particulièrement par la poursuite des opérations militaires contre les groupes armés, les terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise ainsi que des forces négatives dans certaines parties des provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu.

A l’Ouest du pays, la situation reste sous contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui poursuivent la traque des résidus assaillants Mobondo dans les profondeurs des provinces de Maï-Ndombe, Kwango et Kinshasa, précisément une partie de la commune rurale de Maluku.

A la suite du rétablissement de l’ordre par notre Armée et notre Police, 125 personnes de la communauté Teke, ayant fui les hostilités, ont regagné leur milieu d’origine le 25 juillet 2023 vers la localité de Kinsele sur la Route Nationale numéro 1.