Selon les estimations : La croissance mondiale devrait passer de 3,5 % en 2022 à 3,0 % en 2023 et 2024

En ce mois de juillet 2023, le Fonds monétaire international (FMI) vient de mettre à jour ses perspectives de l’économie mondiale. En Afrique subsaharienne, la croissance devrait ralentir à 3,5 % en 2023, avant de remonter à 4,1 % en 2024. Le taux de croissance du Nigéria en 2023 et 2024 devrait diminuer progressivement, conformément aux projections établies en avril, en raison de problèmes de sécurité dans le secteur pétrolier. En Afrique du Sud, la croissance devrait tomber à 0,3 % en 2023, du fait des pénuries d’électricité, malgré une révision à la hausse des prévisions de 0,2 point de pourcentage depuis l’édition d’avril des PEM, compte tenu de la résilience de l’activité dans le secteur des services au premier trimestre.

La croissance mondiale devrait passer, selon les estimations, de 3,5 % en 2022 à 3,0 % en 2023 et 2024. Bien que les prévisions pour 2023 soient légèrement plus favorables que ce qui avait été prévu dans l’édition d’avril 2023 des Perspectives de l’économie mondiale (PEM), elles restent faibles par rapport aux précédents historiques. La hausse des taux directeurs appliquée par les banques centrales pour lutter contre l’inflation continue de peser sur l’activité économique. L’inflation globale à l’échelle mondiale devrait passer de 8,7 % en 2022 à 6,8 % en 2023, puis 5,2 % en 2024. L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) devrait ralentir plus graduellement, et les prévisions concernant l’inflation en 2024 ont été révisées à la hausse.

La récente sortie de l’impasse concernant le plafond de la dette américaine et, plus tôt dans l’année, les mesures énergiques prises par les autorités pour endiguer les turbulences dans le secteur bancaire américain et suisse ont réduit les risques immédiats de perturbation dans le secteur financier. Ces nouvelles ont atténué les risques qui pèsent sur les perspectives. Toutefois, dans l’ensemble, les facteurs influant sur les perspectives restent orientés à la baisse. L’inflation pourrait rester élevée et même s’accélérer si d’autres chocs se produisaient, notamment ceux liés à l’intensification de la guerre en Ukraine et à des phénomènes météorologiques extrêmes, ce qui provoquerait un durcissement des politiques monétaires.

Les turbulences du secteur financier pourraient reprendre, à mesure que les marchés s’adaptent à un nouveau resserrement des politiques menées par les banques centrales. En Chine, la reprise pourrait ralentir, en partie à cause de problèmes non résolus dans le secteur immobilier, ce qui engendrerait des effets de contagion au-delà des frontières du pays. Les situations de surendettement souverain pourraient s’étendre à un plus grand nombre de pays. Du côté positif, l’inflation pourrait ralentir plus rapidement que prévu, ce qui réduirait la nécessité de durcir les politiques monétaires, et la demande intérieure pourrait à nouveau se révéler plus résiliente.

Dans la plupart des pays, la priorité reste de faire durablement baisser les prix tout en garantissant la stabilité financière. Les banques centrales devraient donc continuer de mettre l’accent sur le rétablissement de la stabilité des prix et le renforcement de la supervision financière et de la surveillance des risques. Si les tensions sur les marchés venaient à se concrétiser, les pays devraient fournir rapidement des liquidités tout en atténuant la possibilité d’un aléa moral. Ils devraient également constituer des réserves budgétaires, en veillant à ce que la composition du rééquilibrage budgétaire garantisse un appui ciblé aux plus vulnérables. Des améliorations du côté de l’offre faciliteraient le rééquilibrage des finances publiques et un recul plus progressif de l’inflation vers les niveaux visés.




Les pays émergents sont les plus pénalisés par le raffermissement du dollar

Des taux de change flexibles et un ancrage des anticipations d’inflation peuvent atténuer les effets de la vigueur du dollar. Le raffermissement du dollar l’an dernier, qui a atteint un plus haut niveau depuis 20 ans, a eu des répercussions majeures sur l’économie mondiale. Nous nous penchons sur les conséquences de l’appréciation du billet vert dans notre dernier Rapport sur le secteur extérieur. En nous appuyant sur une étude récente de Maurice Obstfeld et Haonan Zhou, nous observons que les pays émergents subissent de manière disproportionnée les retombées négatives de l’appréciation du dollar par rapport aux petits pays avancés.
Dans les pays émergents, une appréciation de 10 % du dollar, liée aux mécanismes des marchés financiers internationaux, réduit la production économique de 1,9 % après un an, et cet impact négatif se fait sentir pendant deux ans et demi. En revanche, dans les pays avancés, les effets négatifs sont nettement moindres : ils plafonnent à 0,6 % après un trimestre et s’estompent presque totalement dans un délai d’un an.

Dans les pays émergents, les effets de la vigueur du dollar se propagent par les circuits commerciaux et financiers. Les volumes des échanges réels de ces pays diminuent plus fortement, le recul des importations étant deux fois plus marqué que celui des exportations. Les pays émergents ont aussi tendance à subir de manière disproportionnée d’autres conséquences mesurées par des indicateurs clés : dégradation de l’accès au crédit, diminution des entrées de capitaux, resserrement de la politique monétaire et replis plus prononcés des marchés des actions.
Conséquences sur le secteur extérieur

En outre, l’appréciation du dollar se répercute sur le compte des transactions courantes, qui illustre l’évolution du solde épargne-investissement des pays.
En pourcentage du produit intérieur brut, les soldes des transactions courantes (épargne moins investissement) augmentent dans les pays émergents comme dans les petits pays avancés en raison d’une baisse du taux d’investissement (il n’y a pas de réaction explicite systématique pour l’épargne). Cependant, l’impact est plus prononcé et plus durable pour les pays émergents.

Une dépréciation du taux de change et une politique monétaire accommodante facilitent l’ajustement du secteur extérieur pour les pays avancés. Dans les pays émergents, la crainte de laisser le taux de change fluctuer et l’absence d’une politique monétaire accommodante amplifient l’augmentation du solde courant.
Dans ces pays, le phénomène de compression des revenus, à savoir que la baisse des revenus se traduit par une diminution des achats de produits importés, joue un rôle comparativement plus important. L’ajustement du secteur extérieur dans les pays émergents est de plus entravé par leur exposition accrue au dollar via la facturation des échanges et le libellé des engagements.
Mesures
Les pays émergents qui se caractérisent par des anticipations d’inflation mieux ancrées ou par des régimes de change plus souples s’en sortent mieux.
Un meilleur ancrage des anticipations d’inflation est utile puisqu’il confère une plus grande marge de manœuvre pour la riposte de la politique monétaire. Après une dépréciation, un pays peut mener une politique monétaire plus accommodante si les anticipations sont ancrées. Il en résulte une diminution de la production réelle moins prononcée au départ. Pour leur part, les pays émergents dotés d’un régime de change plus flexible ont tendance à enregistrer une reprise économique plus rapide grâce à une dépréciation du taux de change immédiate assez marquée.

Effets mondiaux
Les soldes courants mondiaux se calculent en additionnant les soldes courants absolus des différents pays. Il s’agit d’un indicateur phare du Rapport sur le secteur extérieur du FMI puisqu’il peut mettre en évidence un accroissement de la vulnérabilité financière et une exacerbation des tensions commerciales.
Il ressort de notre étude qu’une appréciation de 10 % est corrélée avec une diminution des soldes courants mondiaux de 0,4 % du PIB mondial après un an. L’ampleur de la diminution est économiquement significative, sachant que les soldes mondiaux moyens ces vingt dernières années ont représenté environ 3,5 % du PIB mondial, avec un écart-type de 0,7 %.
La diminution des soldes mondiaux s’explique par une contraction généralisée des échanges commerciaux dans le contexte d’une tarification en devise dominante (dominant currency pricing), facilitée par une réduction des soldes des échanges de produits de base, compte tenu de la baisse des cours de ces produits qui est allée de pair avec une appréciation du dollar par le passé.
L’étude souligne l’importance d’aller au-delà des caractéristiques typiques des pays et des politiques macroéconomiques. Des instruments de précaution, par exemple des dispositifs mondiaux de sécurité, sont importants pour faire face aux cycles des marchés financiers internationaux et à leurs répercussions.
Dans les pays émergents en proie à de vives tensions financières et dont la situation financière est fragile, des mesures macro prudentielles et de gestion des flux de capitaux pourraient contribuer à atténuer les retombées négatives à l’échelle internationale.




Dans les rues de la capitale: Les épaves de véhicules occasionnent l’insécurité à Kinshasa

Déplacées lors de l’opération coup de poing lancée dernièrement par l’Hôtel de ville de Kinshasa, les épaves des véhicules abandonnées dans les rues de la capitale congolaise, causent de l’insécurité pour les passagers qui se voient de temps à autres piégés par des bandits de grand chemin communément appelés Kuluna.

« Je partais au culte matinal vers 5H00 du matin, soudain, j’aperçois sur l’autre avenue quelques jeunes garçons qui se sont séparés quand ils m’ont vu. Je continuais à marcher lorsque, tout à coup, je vois un d’eux passer devant moi après une quinzaine de minutes. Etant donné que je m’approchais de l’Eglise, je n’avais plus du tout peur. Mais à cinq mètres devant moi, se trouvaient quelques épaves des véhicules abandonnées depuis plusieurs mois. Et j’ai vu, brusquement deux jeunes garçons surgir devant moi, pendant que toute mon attention était tournée sur eux, j’ai reçu une gifle par le derrière qui m’avait mis par terre et tous ces jeunes garçons se sont mis à me dépouiller. Ils m’ont ravi tout ce que j’avais bien que je leur aie dit que j’étais pasteur et que je n’avais rien de spécial avec moi sauf les téléphones ainsi que quelques francs congolais. Et je n’avais plus que mes larmes pour pleurer », a déploré le pasteur Dieu Merci, l’un des serviteurs au Centre évangélique Le Torrent situé au numéro 3 de l’Avenue Kapanga au Quartier Congo dans la commune de Masina.

Partout ici à Kinshasa, explique M. Rosy, un habitant de la capitale congolaise, ces véhicules abandonnés sont source d’insécurité. Un jeune garçon a dernièrement perdu sa vie et son corps sans vie a été retrouvé à bord d’une épave de véhicule à Kingabwa Izam.

« Si cela ne dépendait que de moi, ces épaves des véhicules qui ont toujours causé de l’insécurité dans notre ville, devraient directement être acheminées dans des sites de vente des mitrailles. Le gouvernement provincial, parce que c’est de lui qu’il s’agit, devrait lui-même s’occuper de cette opération car les propriétaires de ces véhicules ne se soucient même pas du danger que représentent leurs engins sur le vécu quotidien de la population kinoise », a déclaré Steeve, étudiant à l’Institut supérieur d’urbanisme.

Vous êtes sans ignorer, poursuit-il, que hormis le fait que ces véhicules abandonnés créent de l’insécurité, ils ternissent également l’image de notre ville. « Les neuvièmes jeux de la francophonie vont débuter dans peu de temps, ces étrangers qui sont déjà, pour certains, dans nos murs, auront quelle image de notre capitale ? Pourquoi devons-nous toujours vendre notre miroir du pays qui est actuellement la capitale de la francophonie sous une image péjorative ? Ne donnons-nous pas ainsi raison à la personne qui a jadis affirmé que Kinshasa était la capitale la plus sale du monde ?», s’est interrogé Mbo, étudiant à l’Université de Kinshasa.

Les grandes artères de Kinshasa ont été débarrassées de toutes ces épaves des véhicules lors de l’opération coup de poing.

Serge Musene

 




Kongo Central : bientôt une « fondation universitaire » à l’Université Kongo pour mobiliser des ressources 

L’Université Kongo dans la province du Kongo Central est en voie de nommer le cabinet d’audit STRONG-NKV comme son commissaire aux comptes. Cette institution universitaire privée de la communauté Kongo est également en phase de créer en son sein, une structure autonome dénommée “Fondation Universitaire” afin de mobiliser des ressources. Ces deux questions étaient au cœur de l’Assemblée générale extraordinaire de l’U.K tenue ce vendredi 21 juillet 2023 à Mbanza-Ngungu.

En vue de la certification de ses comptes pour sa plus grande crédibilité et sa compétitivité, et d’augmenter sa confiance vis-à-vis des partenaires extérieurs, l’Université Kongo, U.K en sigle, veut se doter d’un commissaire aux comptes. Il s’agit du cabinet d’audit congolais STRONG-NKV (avec mission de présenter le rapport d’audit à la prochaine assemblée générale) qui est sur le point d’être nommé. Cette question a été évoquée à l’Assemblée générale extraordinaire de cet Alma mater, tenue le vendredi 21 juillet 2023 à Mbanza Luvaka, site universitaire de l’U.K situé au chef-lieu du territoire de Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo Central.

Au cours de cette même activité, les participants ont également procédé à la modification des statuts de l’université. Laquelle a concerné principalement les organes de l’U.K et l’insertion de “la Fondation Universitaire”. Cette nouvelle structure sera désormais créée au sein de l’Université Kongo, conformément aux résolutions de sa dernière réunion ordinaire de l’assemblée générale tenue le 4 janvier 2023.

Elle aura pour mission de mobiliser des ressources financières autres que les frais académiques, en faveur de l’U.K, notamment par voie de coopération et d’organisation des cotisations spéciales auprès des membres de la communauté Kongo et autres.

Après un débat houleux, les dispositions modifiant et complétant les statuts de l’Université Kongo n’ont pas pu être adoptés par les membres de l’assemblée générale, qui est l’organe suprême de l’université. Par conséquent, la matière inscrite à l’ordre du jour n’a pas été épuisée. Et, cette séance a été suspendue et reportée au 29 septembre 2023.

C’est ce qu’a expliqué à la presse Mme Chérine Luzayadio, bâtonnier du barreau de Kongo Central et présidente de cette assemblée générale extraordinaire du 21 juillet 2023 de l’U.K, au sortir de cette activité académique. Pour sa part, le président du conseil d’administration de l’U.K, M. Simon Mboso, a insisté sur le fait que les participants n’ont pas débouté les propositions du conseil d’administration sur la “Fondation universitaire”, mais ils ont plutôt exigé certains réajustements.

À savoir, l’U.K est une université privée communautaire agrégée par le Décret n°06/0106 du 12 juin 2006 portant agrément de quelques établissements privés d’enseignement supérieur et universitaire en République démocratique du Congo. Elle organise huit facultés: droit, sciences économiques et de gestion, polytechnique, agronomie, et architecture, pour le site de Mbanza-Ngungu. Et les facultés de médecine, des sciences de l’information et de la communication, et des sciences sociales, politiques et administratives, pour le site de Kisantu toujours au Kongo-Central.

Il sied d’indiquer que L’université Kongo a son siège administratif à Mbanza-Ngungu sur son site de Mbanza Luvaka et un bureau de service de scolarité à Kisantu. Toutefois, l’université a un bureau de représentation au niveau de la capitale Kinshasa, au quartier Righini dans la commune de Lemba. Et un autre bureau de représentation dans la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo-Central.

L’U.K est aussi des points focaux à Kwilu Ngongo dans le Kongo-Central, à Brazzaville en République du Congo et à Yaoundé au Cameroun.

Lepetit Baende de retour de Mbanza-Ngungu




Communauté Kongo : le patriarche Kinduelo élevé au titre de docteur honoris causa de l’U.K  

Pour une seconde fois de sa vie, l’homme d’affaires et entrepreneur congolais Pascal Kinduelo élevé au titre de docteur honoris causa par l’Université Kongo. C’était à l’occasion du 33ème anniversaire de cet Alma mater du Kongo-Central, commémoré ce samedi 22 juillet à Mbanza-Ngungu au Kongo-Central.

L’Université Kongo (U.K) dans la province du Kongo Central a commémoré le samedi 22 juillet 2023, ses 33 ans d’existence depuis sa création en 1990. À cet effet, plusieurs activités ont été organisées au site universitaire de l’U.K à Mbanza Luvaka, situé au chef-lieu du territoire de Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo Central, pour célébrer ce 33ème anniversaire.

C’était en présence du gouverneur de la province du Kongo-Central, M. Guy Bandu, un diplômé de cette Université Kongo. Mais aussi des personnalités et autorités publiques, militaires, policières, religieuses, ainsi que des notables, tous de la communauté Kongo.

Pour la première partie de sa manifestation, cette institution universitaire privée de la communauté Kongo, a procédé à la remise du doctorat honoris causa à M. Pascal Kinduelo Lumbu, grand homme d’affaires et entrepreneur congolais de référence. C’est son deuxième titre de doctorat honoris causa après celui qui lui a été décerné par l’Université protestante au Congo (UCC).

Cette cérémonie a connu plusieurs temps forts. D’abord la biographie du récipiendaire, le patriarche Kinduelo. Puis, le discours de réception pour le doctorat honoris causa prononcé par le président du jury, le professeur Jean-Papy Manika Manzongani, doyen de la faculté des sciences commerciales et de gestion de L’U.K.

C’est donc le recteur de l’Université Kongo, le professeur Odilon Gamela Nginu qui a procédé à l’attribution du doctorat honoris causa au patriarche Kinduelo (né en 1938), suivie de la remise du diplôme, du port de la toge et des insignes de l’Université Kongo. Ce, sous des applaudissements frénétiques de l’assistance dans un auditoire archicomble.

Ce moment a ensuite laissé la place à la conférence du récipiendaire Pascal Kinduelo Lumu. Dans son introduction, il a rendu hommage aux personnalités et notables de la communauté Kongo qui l’ont précédé dans l’au-delà. Et à sa demande, l’assistance a observé une minute de silence en leur mémoire.

Le docteur honoris causa Kinduelo a ensuite exprimé sa gratitude aux autorités universitaires de l’U.K de l’avoir élevé à ce titre de docteur honoris causa. Puis, il a partagé son expérience et son parcours avec l’assistance. Lui qui est le deuxième congolais à pouvoir créer une banque (la BIC: Banque internationale de crédit devenue FBN Bank avec un groupe nigérian), après son aîné Augustin Dokolo qui avait créé la Banque de Kinshasa.

Le patriarche Kinduelo fut également cofondateur de la société de télécommunication Vodacom Congo. Et président à Kinshasa de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) pendant 20 ans, et de 1999 à 2006 comme président au niveau national de cette même FEC.

Poursuivant son speech, le patriarche Pascal Kinduelo a dédié son titre de docteur honoris causa à ses aînés qui l’ont inspiré dans le commerce, parmi lesquels Augustin Dokolo, Augustin Kisombe et tant d’autres. Et il a vanté les prouesses de l’Université Kongo, avec ses diplômés qui se distinguent. Parmi lesquels, le gouverneur Guy Bandu.

Et il a lancé un à tout le peuple nekongo à pouvoir soutenir sur tous les plans l’Université Kongo. Avant de terminer sa conférence, le patriarche Kinduelo a appelé les étudiants et étudiantes de l’U.K à cultiver l’entrepreneuriat. Mais aussi les professeurs et scientifiques à pouvoir entreprendre pour créer des richesses.

Le patriarche Kinduelo a également rendu hommage au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo « qui pose des actes nobles » au bénéfice de la communauté Kongo, notamment la proclamation de la date du 6 avril journée fériée et payée au niveau national, en reconnaissance du combat du prophète Simon Kimbangu, et tant d’autres.

Le docteur honoris causa Pascal Kinduelo Lumbu a terminé sa conférence par réitérer sa reconnaissance aux autorités de l’Université Kongo pour l’avoir élevé à ce titre. La remise des cadeaux a donc clôturé cette cérémonie de haute portée intellectuelle.

Lepetit Baende de retour de Mbanza-Ngungu




ESU : l’Université Kongo a commémoré ses 33 ans d’existence

Dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire, cela fait 33 ans depuis que l’Université Kongo a été créée dans province du Kongo-Central. A cette occasion, plusieurs activités commémoratives ont été organisées le samedi 22 juillet courant pour marquer ce 33ème anniversaire. Parmi lesquelles, l’inauguration du nouveau bâtiment administratif de cette universitaire communautaire des « nekongo ».

Cette manifestation organisée au site universitaire de l’Université Kongo à Mbanza-Luvaka situé au territoire de Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo-Central, a été rehaussée de la présence du gouverneur de la province du Kongo-Central, Dr Guy Bandu. Mais aussi d’un grand nombre de personnalités, autorités et notables membres de la communauté Kongo.

Trois activités majeures ont marqué ce 33ème anniversaire de l’Université Kongo. La première cérémonie a été celle de remise du doctorat honoris causa à M. Pascal Kinduelo Lumbu, grand homme d’affaires et investisseur congolais. La deuxième c’était la cérémonie de remise des diplômes d’honneur à différents groupes de bénéficiaires, des personnes qui ont contribué et ont consenti des moyens et des efforts à la création, à l’essor et au développement de l’Université Kongo.

Entre autres, les initiateurs de l’Université Kongo, les grands donateurs de l’université, les anciennes autorités académiques, les professeurs pionniers de l’U.K, les agents ayant effectué 25 ans de service à l’Université Kongo, les anciens étudiants de l’U.K qui se sont distingués et/ou élèves à des hautes études, dont ceux qui sont devenus des professeurs, et des autorités politiques et personnalités éminentes, dont Bavuidi Babingi, Mbatshi Mbatshia et Atou Matubuana Nkuluki.

Deux temps forts ont marqué cette cérémonie. D’abord le mot de circonstance du président du conseil d’administration de l’Université Kongo, M. Simon Mboso, qui a circonscrit le cadre de cette deuxième cérémonie marquante du 33ème anniversaire de l’U.K. Puis, le deuxième temps fort de la cérémonie a été notamment la remise des diplômes d’honneur aux différentes catégories de bénéficiaires.

Notons que sur la liste des anciens étudiants de l’U.K qui se sont distingués, il y a le ministre des Droits Humains Albert-Fabrice Puela; le gouverneur de la province du Kongo-Central Guy Bandu Ndungidi; le coordonnateur national du Fonds social de la RDC, M. Philippe Ngwala Malemba; le docteur Jean-Paul Divengi Nzambi, médecin directeur de l’Hôpital général de référence de Kinshasa (ex Mama Yemo); Mme le bâtonnier du barreau du Kongo Central, Me Chérine Luzayadio; et tant d’autres.

Le nouveau bâtiment administratif de l’U.K a coûté 465.000 Usd

La troisième et dernière activité de la commémoration du 33ème anniversaire de l’Université Kongo a été la cérémonie d’inauguration du nouveau bâtiment administratif de l’université, pimpant neuf. Laquelle cérémonie a débuté par le mot du recteur de l’Université Kongo, le professeur Odilon Gamela Nginu.

Il a expliqué à l’assistance le contexte, les contours et les péripéties qui ont abouti ce jour à la construction de cet imposant bâtiment de deux niveaux au sein de l’U.K et qui 1 coûté 465.000 Usd. Le recteur a aussi remercié tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cet ouvrage.

La parole a été ensuite donnée au directeur provincial de la Rawbank, qui a relaté à l’assistance l’accompagnement financier dont a bénéficié l’Université Kongo pour construire son nouveau bâtiment administratif.

Après les deux allocutions, l’assistance a suivi tour à tour la présentation du rapport technique du bâtiment par le secrétaire général administratif de l’U.K; et la présentation de la fresque par le doyen de la faculté d’architecture.

Avant le dévoilement de la fresque, il y a eu un petit mot du chef spirituel et représentant légal de l’Eglise de Jésus-Christ dans le monde par son envoyé spécial papa Simon Kimbangu, prononcé par son directeur de cabinet. Aussi, un petit mot du Diocèse de Kisantu (Église catholique).

Il y a eu ensuite le mot de la ministre provinciale en charge de l’Éducation, qui est également la petite-fille de Feu le Président Kasa-Vubu, premier Chef de l’État congolais. Le socle de la cérémonie a été le discours du gouverneur de la province du Kongo-Central, M. Guy Bandu.

Il a à cette occasion raconté son histoire avec l’Université Kongo. Et il a martelé sur l’interpellation faite par le patriarche Kinduelo à tout le peuple nekongo de pouvoir soutenir l’Université Kongo.

Le chef de l’exécutif provincial du Kongo Central a déclaré que pour lui, il prend le diplôme d’honneur lui décerné comme une obligation d’agir pour le développement de cette université. Et il a rendu hommage au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour ses grandes actions en faveur de sa province du Kongo-Central.

Il a aussi rendu hommage au docteur honoris causa Pascal Kinduelo Lumbu, l’un des initiateurs de l’Université Kongo, pour tout ce qu’il fait pour la communauté Kongo et leur université communautaire.

Après son discours, le gouverneur Guy Bandu a directement procédé à la coupure du ruban symbolique marquant ainsi l’inauguration du nouveau bâtiment administratif de l’Université Kongo. La bénédiction du bâtiment et une cérémonie traditionnelle ont précédé cette inauguration qui était suivie de la visite guidée de l’ouvrage.

C’était le satisfecit du président du conseil d’administration de l’Université Kongo, M. Simon Mboso.

Une idée de l’Université Kongo

À savoir, l’U.K est une université privée communautaire agrégée par le Décret n°06/0106 du 12 juin 2006 portant agrément de quelques établissements privés d’enseignement supérieur et universitaire en République démocratique du Congo. Elle organise huit facultés: droit, sciences économiques et de gestion, polytechnique, agronomie, et architecture, pour le site de Mbanza-Ngungu. Et les facultés de médecine, des sciences de l’information et de la communication, et des sciences sociales, politiques et administratives, pour le site de Kisantu toujours au Kongo-Central.

Il sied d’indiquer que L’université Kongo a son siège administratif à Mbanza-Ngungu sur son site de Mbanza Luvaka et un bureau de service de scolarité à Kisantu. Toutefois, l’université a un bureau de représentation au niveau de la capitale Kinshasa, au quartier Righini dans la commune de Lemba. Et un autre bureau de représentation dans la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo-Central.

L’U.K est aussi des points focaux à Kwilu Ngongo dans le Kongo-Central, à Brazzaville en République du Congo et à Yaoundé au Cameroun.

Lepetit Baende de retour de Mbanza-Ngungu




Corridors de Développement Industriel : Julien Paluku remet les notifications aux nouveaux animateurs de la DGCDI   

C’est dans l’objectif d’accélérer la promotion de la mise en place des corridors de développement industriel dans les 6 zones industrielles que compte la République Démocratique du Congo, que le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a réuni à Kinshasa les nouveaux membres du conseil d’administration et du comité de gestion de la Direction générale des Corridors de Développement Industriel (DGCDI).

Le ministre de l’Industrie a demandé cette nouvelle équipe dirigeante de la DGCDI constituée de Roger Safari , Judée Badibanga et Gilbert Kabwe, respectivement Président du Conseil d’administration, Directeur général et Directeur général adjoint reconduits après 7 mois d’exercice de leur fonction, mais aussi aux administrateurs Anselme Kitakya, Frimond Mulumba et Marie-Rose Bukhulu de travailler d’arrache-pied pour rendre effectif les Corridors de Développement Industriel qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation a ajouté Julien Paluku Kahongya

A cette occasion, le ministre a procédé à la remise des notifications à ces nouveaux animateurs de la DGCDI. Le Président du conseil d’administration, Roger Safari a rassuré le ministre de mettre en œuvre toutes les recommandations reçues

« Je suis particulièrement honoré. Je dois remercier à travers vous le chef de l’Etat pour la confiance qu’il a mise en moi et à l’équipe qui m’accompagne. Nous avons la chance de vous avoir comme ministre de tutelle et nous sommes très attentifs aux conseils prodigués à cette occasion. Nous promettons que nous ne ménagerons aucun effort pour mériter cette confiance. Je veux demander à tous les collègues pour que nous ayons la même philosophie, la même détermination, pour que nous puissions réaliser les missions attendues et qu’à tout moment nous continuons à solliciter votre regard parental pour qu’à tout moment nous puissions recourir à vous pour avoir des conseils », a-t-il indiqué, avant d’inviter tous ses collègues à se regrouper pour vous accompagner le ministre dans sa démarche.

La matérialisation de la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi dans le secteur de l’industrie passe aussi par la mise en place des corridors de développement industriel, a fait entendre Judée Badibanga Kabongo, Directeur Général de la DGCD

« Je ne manquerai pas de reconnaitre vos efforts, votre degré de patience, la justesse et la pertinence des recommandations. Nous revenons ici après 7 mois pour prendre de vos mains la notification. Notre lecture n’est plus la même durant 7 mois. La DGCD est un démembrement du ministère que vous dirigez, qui a un PDI et que nous dévons soutenir pour que la vision du chef de l’Etat puisse éclore. Au nom de la direction générale, je peux vous rassurer que nous sommes résolument sur cette voie pour vous accompagner dans la réalisation du PDI. Nous estimons aussi que les relations seront nettement améliorées », promet-il.

Rappelons que le Plan Directeur d’Industrialisation de la RDC est chiffré à 58,4 milliards de dollars américains.




A la CAF de l’OMT : La Rdc à la tête de la Commission de vérification des pouvoirs 

Mercredi 26 juillet 2023, Hôtel Méridien, grâce à sa Diplomatie efficace, à l’assiduité, la perspicacité, le sens élevé d’innovation et sa fidélité au Chef de l’État Félix Tshisekedi, Me Didier Mazenga Mukanzu, Ministre du Tourisme, vient de faire gagner à la RDC, mieux vient de faire élire la RDC au poste de « membre influent » à la tête de la Commission de vérification des pouvoirs au sein de la Commission Africaine (CAF) de l’Organisation Mondiale du Tourisme. Elle sera secondée par la Zambie. 51 ministres des États Membres de la CAF ont jeté leur dévolu sur la Rdc pour son expérience. Désormais, elle va participer au bon fonctionnement de l’OMT. C’était en présence du Secrétaire général de l’OMT.

La salle de réunions de l’Hôtel Méridien a servi de cadre, ce mardi 25 juillet 2023, aux échanges approfondis et stratégiques, entre les Ministres de Tourisme des États Africains, Membres de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). C’était dans le cadre de la CAF (Commission Afrique). La partie abordée aujourd’hui était focalisée sur le « renouvellement du mandat » du bureau exécutif actuel de la CAF, lequel jugé fin mandat.

Entre autres interventions pertinentes enregistrées, nous avons noté avec satisfecit, celle de du ministre Didier Mazenga M., qui a mérité des ovations intarissables de la part de ses homologues. Et le Président de la CAF a profité de cette occasion propice pour évoquer les grandes réalisations du Ministre du Tourisme, Me Didier Mazenga qui participe pour la 1ère fois à cette réunion de l’OMT, section Afrique.

Selon le président de la CAF, « ce ministre Congolais a requinqué et remis sur les bons rails le Ministère des Transports en Rdc et celui de l’Intégration Régionale et Francophonie. Et d’ajouter qu’à la tête du Ministère du Tourisme actuellement, il pourra booster l’Exécutif de la CAF par son expérience et au nom de son pays, la Rdc.

Ces éloges ont transpercé les esprits présents dans la salle de réunions, et devant le Ministre Rwandais du Tourisme qui a également applaudi avec faste. En gestation, la Rdc vise à briguer, ipso facto, un poste stratégique au sein de l’Organe exécutif de la CAF. Elle cherche à l’avoir par consensus. Position soutenue par plusieurs pays Membres de la CAF. Vive la diplomatie touristique congolaise.




Invité par le ministre Didier Mazenga : Le Sg de l’OMT Zurab Pololikashvili en Rdc pour palper du doigt l’état actuel des sites touristiques

Entant que Membre effectif de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), il est prouvé que la Rdc participe concurremment et sans conteste, à la croissance ininterrompue de cette organisation ces 15 dernières années. Cela résulte, entre autres, des potentielles touristiques qu’elle regorge. Cela se traduit jour après jour par la détermination du Chef de l’État Félix A. Tshisekedi, matérialisée par l’actuel ministre du Tourisme m, Me Didier Mazenga M.

Sur sa volonté manifeste, ce dernier a invité, d’il y a peu, le SG de l’OMT, M. Zurab Pololikashvili, en Rdc pour palper du doigt l’état actuel des Sites que regorge ce pays et envisager une possibilité de moderniser quelques-uns, notamment : « le Parc animalier de Kinshasa(Jardin zoologique, le Jardin botanique ainsi que le Site Touristique de la N’Sele ».

Contre toute attente et au regard de son agenda trop chargé, le SG de l’OMT a préféré dépêcher une petite délégation de 2 de ses Experts à Kinshasa, laquelle conduite par M. Jaime Ibrahim Mayika, Directeur de la Coopération Technique de l’OMT.

Dès leur arrivée à Kinshasa, ils étaient reçus avec hospitalité légendaire par Mr Robert Ngambi, Représentant du Ministre du Tourisme et Mr Jean KINGOMBE, Secrétaire Général au Tourisme.

Deux temps forts

Pour élucider clairement l’essentiel de la mission leur assignée par le Secrétaire général  de l’OMT, M. Ibrahim Mayaki et son Collègue chargé de l’administration de l’OMT, ainsi que les Hauts fonctionnaires du Tourisme, notamment ceux du Secrétariat Général au Tourisme représentés par le SG Jean Kingombe, de l’Office National du Tourisme (ONT), du Site Touristique de la N’Sele et de l’ICCN ont eu des échanges approfondis, le 18 juillet 2023, dans la salle « Père Boka », au CEPAS.

En luminaire, il s’est agi essentiellement des échanges susceptibles de consolider les liens entre la Rdc et d’autres parties prenantes à travers l’OMT et y envisager la possibilité de moderniser les Sites touristiques congolais sus-évoqués, arrêter en synergie, un programme cohérent et informer les parties prenantes de l’OMT des potentielles touristiques que regorge la Rdc, Membre effectif de cette Organisation.

À cette occasion, c’est le Dircaba Robert Ngambi qui a prononcé le message du ministre Didier Mazenga, en mission de service au Tchad. Il y ressort qu’il reviendra au SG de l’OMT de traduire en actes des résolutions qui en découlèrent et contacter à son tour, les partenaires financiers, détenteurs des capitaux flottants frais, capables de matérialiser cette volonté de moderniser les Sites touristiques congolais.

La journée du  mercredi 19 juillet 2023, était consacrée à la visite guidée au Parc animalier de Kinshasa, au Jardin botanique et aux Sites Touristiques de la N’sele où ladite Délégation était accueillie  devant la Pagode du STN par M. Symphorien Ntumba, Directeur Général du STN et quelques-uns de ses collaborateurs.

Sous la conduite du Représentant du Ministre Didier Mazenga, le Dircaba Robert Ngambi, du SG au Tourisme, M. Jean Kingombe, les Experts de l’OMT ont eu une idée fixe sur les Sites touristiques congolais à aménager. La boucle était bouclée vers 18h. Très satisfaits de leur séjour à Kinshasa et de l’hospitalité qui a caractérisé leur accueil, les 2 Experts ont repris leur vol la nuit du 19 juillet 2023, en destination de l’Ile Maurice pour prendre part aux travaux de la « 66ème Session de la Réunion de la Commission de l’OMT (CAF) pour l’Afrique.

JMNK




9èmes jeux de la Francophonie à Kinshasa : « On n’invite pas l’organisateur »

Bien qu’elle soit Secrétaire générale de la Francophonie, une organisation internationale réputée apolitique, Mme Louise Mushikiwabo n’a pu se dissocier du cancer de peau qui frappe son pays d’origine le Rwanda, accusé preuves à l’appui, d’agresser la Rdc pays hôte des 9èmes jeux de la Francophonie. Si les autorités congolaises ont pris toutes les précautions d’usage, l’opinion n’est pas surprise de constater que la patronne de la Francophonie va suivre les jeux dans l’hexagone, parce qu’incapable de condamner son pays d’origine qui pille et tue chez son voisin, violant par-là même les règles élémentaires de la Francophonie.

Preuve qu’un seul individu peut prendre en otage toute une organisation internationale et l’empêcher ainsi d’accomplir les missions pour lesquelles elle a été créée. Quoi de plus normal que cette absence-présente soit constatée, surtout qu’elle lui a évité le pire, une humiliation à peine voilée et qu’elle ne serait pas à l’aise de se retrouver nez-à-nez avec les autorités congolaises, saluées du reste pour avoir bravé tous les défis (sécuritaires et politiques) en offrant des infrastructures de qualité à la jeunesse congolaise en particulier et celle de l’espace francophone en général.

La Rdc a fait sa part

Pour revenir à l’actualité du jour, disons qu’il a été organisé dans l’une des salles prestigieuses du Palais du peuple, une conférence de presse de lancement des jeux de la Francophonie. C’était en présence de Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, de Mme Caroline St-Hilaire, celle-là même qui représente la Secrétaire générale Louis Mushikiwabo, de Mme Zeina Mina et de M. Isidore Kwandja, Directeur national du CNJF.

A la question de savoir ce qui s’est passé dans l’établissement des invitations, Patrick Muyaya a rappelé qu’il y a quelques jours, son collègue des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a reçu une note verbale de l’Ambassade de France. « Comme vous le savez, la Francophonie a son siège à Paris et c’est le Gouvernement français qui s’occupe entre autres de la sécurité de la Secrétaire générale, y compris ses déplacements », précise-t-il.

Et de poursuivre que dans la note verbale, il nous avait été demandé de prendre des dispositions d’accueil pour elle et pour ses 6 gardes du corps dont deux devaient arriver hier mardi, ainsi que toute sa délégation. Et un point de contact a été demandé. Le même jour, dit-il, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères a saisi son collègue de l’Intérieur qui a dit que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour l’accueil de Mme Mushikiwabo.

Muyaya a précisé qu’on parle des jeux de la Francophonie et la Rdc est un pays hôte, qui  offre des infrastructures et certains responsables de la Francophonie sont carrément venus  s’installer à Kinshasa pour suivre de près l’organisation. Il s’est étonné en disant : vous organisez votre cérémonie, est-ce qu’il faut vous faire inviter ? « Je pense qu’il y a des choses que nous voulons éloigner de l’esprit de ces Jeux : c’est cette forme de politisation. Si dans le chef de Mme la Secrétaire générale, il y a des motivations de cet ordre qui l’empêchent de venir remplir sa part de responsabilité, ceci l’engage », tranche Muyaya.

Et d’ajouter que suivant les règles diplomatiques en la matière, les choses ont été faites pour qu’elle soit accueillie comme hôte de marque à Kinshasa. Ce qui est le plus important, c’est la cérémonie d’ouverture, mais aussi les compétitions. Si les Jeux de Kinshasa sont un succès, qu’elle soit à Kinshasa ou à Paris, c’est à son actif.

Une mobilisation générale

En deux jours, c’est un rêve qui deviendra une réalité. C’est dire que tout a été fait grâce à l’implication du président de la République, du Premier ministre et de tout le gouvernement, pour que nous puissions tenir à ce rendez-vous qui est symboliquement  important pour nous. Parce que la Rdc, comme le dit si bien Patrick Muyaya, lorsqu’on en parle, c’est sous les prismes de la guerre, de la violence, mais jamais sur son propre prisme, d’un peuple résilient, un peuple qui s’efforce de construire son pays.

« Les Jeux de la Francophonie représentent un événement particulier, parce que depuis 1974, c’est à Kinshasa qu’Ali et Foreman se sont affrontés et c’est un événement qui a permis à la Rdc d’écrire une partie de sa plus belle histoire. Dans les Jeux, il y a la culture et le sport, ce sont les deux éléments les plus fédérateurs dans tous les Etats », pense le ministre de la Communication et médias.

Et de préciser que ceux qui ont choisi les compétitions sportives et culturelles, ont privilégié les deux éléments qui fédèrent le plus les nations. Ici, il ne s’agit pas seulement de la nation congolaise, mais de tous les membres de l’Organisation internationale de la Francophonie(OIF) qui ont accepté  de venir à Kinshasa au cœur même de la Francophonie. Dans les jours qui viennent, la Rdc sera le pays qui comprendra plus de locuteurs de la langue française.

Quelques jours en arrière, informe-t-il, il y a l’expression  ou le verbe « cadonner » qui fait partie du nouveau vocabulaire de la langue française. Pour dire qu’à Kinshasa, il y aura de l’enrichissement pour la langue, mais aussi pour toutes les délégations, non seulement à travers les infrastructures, mais aussi les talents énormes.

A l’en croire, les Jeux de la Francophonie représentent le grand retour de la Rdc sur la scène mondiale. Le plus important, c’est l’avenir. « Nous avons la possibilité de façonner l’avenir avec le président Tshisekedi. Autant nous donnons des réponses aux problèmes climatiques, autant nous voulons alimenter d’espoir nos jeunes qui ont beaucoup de talents, beaucoup d’aptitudes, car après ces Jeux, ils hériteront des infrastructures », dit-il, avant d’inviter les Congolais à prendre rendez-vous pour la grande cérémonie de ce vendredi à partir de 14 heures.

Jean-Marie Nkambua