Espagne : Le pays qui envoie le plus de jeunes aux JMJ

Plus de 75 000 jeunes Espagnols sont déjà inscrits et prêts à partir en pèlerinage pour les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) qui se tiendront à Lisbonne du 1er au 6 août 2023, en présence du Pape François.

Soixante et onze évêques espagnols participeront à l’événement et seront également chargés d’animer les 25 catéchèses quotidiennes en langue espagnole. La sous-commission pour la jeunesse et l’enfance de la Conférence épiscopale espagnole a été chargée de coordonner les pèlerins espagnols qui participeront à cet événement ecclésial.

Jours précédents

Avant les journées centrales des JMJ, les pèlerins des différents diocèses espagnols vivront l’expérience des « Journées dans les diocèses », qui se dérouleront du 26 au 30 juillet. Les diocèses d’accueil seront Coimbra, Viseu, Viana do Castelo, Leiria-Fátima, Braga, Aveiro, Porto, Faro, Évora et Madère.

En outre, le 31 juillet, la Rencontre des Espagnols se tiendra à Estoril, avec la participation de 37 375 jeunes provenant de 67 diocèses d’Espagne, 32 congrégations religieuses et 11 mouvements nationaux et internationaux.

Cette rencontre sera divisée en trois parties.

Dans la première partie, il y aura différents témoignages de ce qui a été vécu au cours de ces mois de préparation des JMJ de Lisbonne 2023.

La deuxième partie sera la célébration de l’Eucharistie présidée par le président de la CEE, le cardinal Juan José Omella, archevêque de Barcelone, et concélèbrée avec les évêques espagnols.

Dans la troisième, le festival « Caminos de Juventud » aura lieu, avec la participation d’artistes espagnols, qui distrairont les milliers de jeunes rassemblés.

Tout cela les aidera à se préparer à la rencontre avec le pape François, pleins de foi et du désir de continuer à évangéliser notre société.

Actuellement, plus de 75 000 jeunes Espagnols sont inscrits à cet événement ecclésial.

47 145 jeunes participeront pendant toute la semaine, 9 115 pendant le week-end et 18 973 pèlerins espagnols sont attendus pendant la veillée et la messe.

Il convient de noter qu’en plus des 75 000 jeunes déjà inscrits, près de 25 000 jeunes se trouvent dans la deuxième phase d’inscription, mais ne l’ont pas encore achevée. Il est encore possible de le faire dans les prochains jours.

La sous-commission pour la jeunesse et l’enfance de la Conférence épiscopale espagnole sera à la disposition de tous les jeunes espagnols participant aux JMJ de Lisbonne. Il y aura deux points d’information : l’un dans le centre-ville de Lisbonne, plus précisément à l’hôtel Jupiter, et l’autre à la mairie de Cascais, au centre de conférence Estoril.

Le point d’information d’Estoril s’adresse aux 32 144 jeunes de 56 diocèses, 20 congrégations religieuses et 6 mouvements nationaux, hébergés dans les 9 paroisses de la municipalité de Cascais.

Ils seront hébergés dans plus de 1 000 familles et plus de 150 espaces communs (écoles, pavillons sportifs ou autres espaces mis à disposition). Il s’agit du plus grand groupe organisé de jeunes espagnols, coordonné par la sous-commission de la jeunesse et de l’enfance de la CEE.




La CASE invite Katumbi, Matata et Sesanga à clarifier leur combat vis-à-vis du processus électoral 

La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) à travers son président Simaro Mbayo Ngongo exhorte l’opposition congolaise à adopter une position stable par rapport au processus électoral. Il est inconcevable qu’elle conteste l’équipe Kadima tout en souscrivant au dépôt des candidatures aux législatives.

Les informations parvenues à la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) confirment que certains leaders et acteurs politiques de l’opposition ont bel et bien déposé quelques candidatures à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour la députation nationale. Cette attitude chauve-souris est incompréhensible au moment où la même opposition a longuement dénoncé le caractère épileptique du processus électoral en République Démocratique du Congo.

L’opinion avait noté qu’à l’issue d’une invitation-piège de M. Denis Kadima, les quatre leaders de l’opposition à savoir Martin Fayulu Madidi, Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga Hipungu et le Secrétaire Général de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe avaient rencontré le président de la CENI pour une discussion protocolaire, le vendredi 30 juin 2023 à Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa. Après ce tête-à-tête qui n’avait servi que de visibilité médiatique inutile à la CENI illégitime actuelle, M. Kadima avait craché sur la bonne foi de l’opposition. Cette escroquerie savamment planifiée avait ainsi démontré le caractère malsain du processus électoral.

La CASE considère que certains leaders politiques de l’opposition n’ont pas retenu la leçon du pourrissement du processus électoral sous l’administration Kadima. Un processus, de bout en bout entaché d’irrégularités, qui marche sur la Constitution et les lois de la République sans émouvoir aucune institution.

La CASE exhorte les leaders des partis politiques ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE, LGD et ENVOL à se prononcer définitivement sur la qualité du processus électoral en cours afin que le peuple se fasse une meilleure idée de leur combat. L’opposition ne peut évoluer sous une contenance caméléonesque avec un pied dedans et un pied dehors.

Par ailleurs, la CASE apprécie à juste titre les organisations politiques qui se sont démarquées dans la constance par rapport à la CENI et qui, comme elle, ont observé de la distance vis-à-vis du bricolage électoral de M. Kadima. Il est impossible pour l’opposition d’espérer gagner un seul siège aux élections dans le contexte politique actuel qui, même lorsque le candidat de la majorité reconnaît ses propres failles de gestion dans certains domaines de la vie nationale, tambourinent imaginairement un deuxième mandat électif d’avance.

La CASE rappelle qu’autant la majorité s’est fédérée en une pléthorique Union Sacrée de la Nation, l’opposition est aussi appelée au rassemblement et à l’unité.

Au moment où des voix s’élèvent pour exiger un dialogue politique consensuel entre parties prenantes au processus électoral, l’opposition comme la majorité sont appelées à quitter les positions extrêmes pour privilégier un atterrissage en douceur qui passe nécessairement par le dialogue en vue d’une transition stable et apaisée.

La CASE invite l’opposition politique et le parlement à s’investir utilement pour la désignation d’un Porte-parole de l’opposition qui conduira la délégation aux assises nationales de stabilisation du processus électoral.




African Summer School International introduit pour la première fois dans les écoles de la Rdc la didactique de l’Histoire Générale de l’Afrique

Grâce au programme de formation African Summer School Rd Congo 1ère édition qui s’est conclu le 21 juillet dernier à Kinshasa, il sera possible aux enseignants d’une des écoles de ce grand pays africain, le Collège Dr. Cécile Mboyo (Mont Ngafula – Kinshasa), de dispenser, et ce pour la première fois en RD Congo, le programme complet et décolonisé de l’Histoire générale de l’Afrique, tel que recommandé par l’Union Africaine.

Selon un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, il est prévu que l’ensemble de la matière soit dispensée dans les classes de 6ème, 7ème, et 8ème, en utilisant une méthodologie didactique axée sur la créativité des élèves. Dans les autres classes de maternelle et primaire, les enseignants de ce même collège transmettront aux écoliers, dans le cadre de leurs cours respectifs (mathématique, sciences, etc.) et via la méthodologie didactique diffuse, certains éléments d’information relatifs à l’histoire africaine contenus dans le manuel didactique de l’Histoire Générale de l’Afrique – GENOUT (Editions Mabiki, Bruxelles-Kinshasa, 2023) – qu’ils ont reçu dans le cadre du projet, en appui à leurs activités didactiques.

African Summer School RDCongo est un nouveau programme du réseau African Summer School International, dont l’objectif est la promotion et la diffusion, dans les écoles primaires et secondaires congolaises, de l’enseignement et de la didactique de l’histoire africaine, suivant les recommandations de l’Union Africaine en la matière. Le but ultime du programme est le renforcement de la conscience historique africaine au sein de la jeunesse africaine en général et congolaise en particulier.

« On n’aime que ce que l’on connait » : ainsi s’est exprimé ce jeudi 20 juillet 2023 à Kinshasa, l’initiateur de l’African Summer School International (réseau promoteur du projet), Mr. Mambulu Ekutsu, lors d’une interview à la télévision nationale congolaise RTNC 2, en marge du lancement de cette première activité d’African Summer School International en Rd Congo. Pour Mr. Ekutsu, la connaissance de la continuité historique de la civilisation africaine, comme elle a réellement existé, est à même de susciter, chez les jeunes, une conscience historique africaine agissante, les poussant ainsi à la prise de l’initiative historique capable de créer les conditions de la renaissance africaine tant attendue.

Le mois d’août 2023 à la préparation des fiches didactiques des dix ateliers

L’animation du programme African Summer School Rd Congo 1ère édition a été assurée par le prof. Mahougnon Sinsin. Ce chercheur est aussi l’auteur du manuel de didactique de l’Histoire Générale de l’Afrique – Genout (Editions Mabiki, Bruxelles-Kinshasa, 2023), distribué aux vingt enseignants du Collège Dr. Cécile Mboyo qui ont participé à la semaine de formation intense de cinq jours (17-21 juillet 2023). Ces enseignants dédieront le mois d’août 2023 à la préparation des fiches didactiques des dix ateliers (relatifs aux dix chapitres du manuel de didactique) d’Histoire Générale de l’Afrique africansummerschool.org qu’ils animeront durant la prochaine année scolaire 2023-2024, avec les élèves des classes de 6ème, 7ème, et 8ème . Ces derniers élèves suivront aussi des ateliers de la pratique agricole à l’école, prévus dans le cadre des activités du programme African Summer School Rd Congo.

Madame Marie-Paule Guillaume, promotrice du Collège Dr Cécile Mboyo, s’est exprimé en ces termes lors de la cérémonie de clôture de la formation : « Le Collège Dr Cécile Mboyo est très honoré d’être partenaire de l’African Summer School RDC – Première édition, d’autant que ce projet s’inscrit dans l’un des axes pédagogiques de l’établissement, à savoir, l’éveil à la fierté des origines et aux valeurs culturelles congolaises et africaines. Il est important que les enfants congolais, africains, soient conscients d’avoir une histoire et que cette histoire ne commence pas avec l’esclavage ni la colonisation, mais que cette histoire beaucoup plus ancienne a impacté et continue d’impacter positivement l’histoire de l’humanité. Il est important que les enfants congolais et africains connaissent leur véritable histoire pour renforcer leur estime de soi et ôter tous les complexes d’infériorité et, bien plus, participer au développement et au nouvel essor de l’Afrique sur tous les plans. Ces jours de formation, riches en apprentissages et en échanges, auront un impact positif sur les élèves au travers des ateliers didactiques mis au point par les enseignants ayant participé à la formation ».

African Summer School Rd Congo 1ère édition a déjà produit un impact significatif sur les participants. C’est ce qui ressort des témoignages d’un des enseignants du Collège Dr. Cécile Mboyo, Mr. Philippe Kilapi, qui, dans un long texte posté dans sa page Facebook, s’est ainsi exprimé : « … à chaque discours du Professeur (SINSIN, NDLR), je voyais le colosse endormi se réveiller petit à petit ».

African Summer School Rd Congo 1ère édition a été organisé avec la collaboration technique du Collège Dr. Cécile Mboyo (aussi bénéficiaire de l’initiative), du Collectif Ekolo – Mémoire & Héritage, des Editions Mabiki, et de l’Asbl Yes AfriCan. Il a été financé par une trentaine de personnes et d’organisations (Dialogue académique congolais d’Allemagne, Kuruma Lab du Canada, Fondation la Luzolonde du Canada, Agence de santé Harmonie du Canada, Roots and Reconnection Global Africa in Europe, Jacques Sarya Herrenausstatter d’Allemagne) via une campagne de collecte de fonds lancée sur Gofundme.

Soulignons que la première édition du programme d’African Summer School International en RD Congo a été réalisée à Kinshasa du 17 au 21 juillet 2023, dans les locaux (Bibliothèque Cheikh Anta Diop) du Collège Dr Cécile Mboyo. En fin juillet/début aout 2024, African Summer School International planifie la réalisation d’une grande conférence publique à Kinshasa, pour présenter les résultats du projet aux autorités nationales et aux promoteurs/trices d’autres écoles locales.




La science au pouvoir de l’argent: Le Prof Mampuya humilie les juristes ?

Selon un professeur de droit constitutionnel qui a requis l’anonymat, l’ouvrage de son collègue Mampuya n’est rien de plus qu’une note de plaidoirie des avocats de l’ancien Premier ministre dans l’affaire Bukanga Lonzo. Pour lui, il est incompréhensible qu’un scientifique consacre tout un ouvrage pour défendre une cause dans laquelle la majorité attend une issue pour connaître enfin la vérité sur l’utilisation des fonds publiques. En écrivant son ouvrage, le Professeur émérite cautionne-t-il l’impunité au détriment des attentes de toute la nation?

Le 20 juillet 2023, il y a eu baptême de l’ouvrage du professeur Auguste Mampuya par le Doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa, le professeur Jean-Louis Esambo. L’ouvrage est intitulé « Sous la houlette de la Cour constitutionnelle, une jurisprudence qui ne peut faire jurisprudence».

Il s’agit d’un ouvrage, selon nos sources, écrit par un spécialiste de droit international, professeur émérite de son état. D’après un juriste constitutionnaliste que nous avons contacté, au-delà de l’habillage artistique des théories de droit, cet ouvrage n’est qu’un réquisitoire dans le sens de défendre les positions toujours soutenues par les avocats de Matata Ponyo. Il nous rappelle qu’il ne s’agit même pas d’une première incursion du

Professeur émérite dans le dossier Bukanga Lonzo. Donc, si l’on s’en tient aux déclarations de notre professeur de droit constitutionnel qui a requis l’anonymat, l’ouvrage de son collègue Mampuya n’est rien de plus qu’une note de plaidoirie des avocats de l’ancien premier ministre dans l’affaire Bukanga Lonzo. II reconnait qu’il est normal de faire les commentaires des arrêts des hautes juridictions, mais il est étonné de constater qu’au-delà de l’abondance de la jurisprudence de la Cour constitutionnelle, son collègue consacre un pan entier de son ouvrage à l’analyse d’un seul dossier judicaire, du reste encore en instance devant une juridiction. D’ailleurs, martèle un avocat contacté par la rédaction, ledit ouvrage ne respecte aucune orthodoxie scientifique dans le style des commentaires des arrêts des hautes juridictions comme les initiés savent le lire sous d’autres cieux. Il a le droit de commenter un ouvrage mais il doit respecter les règles élémentaires du style dans le commentaire des décisions de justice, commente cet auxiliaire de justice.

Pour un Congolais de la rue, interviewé, il est scandalisé de constater que l’ouvrage du prof Mampuya ne réponde pas aux grandes questions de la population sur la suite du grand projet, porteur d’espoir, de Bukanga Lonzo. Ce qui l’amène à se poser la question sur la valeur des travaux scientifiques de nos professeurs d’université et le sens du devoir patriotique de ces derniers. En effet, pour lui, il est incompréhensible qu’un scientifique consacre tout un ouvrage pour défendre une cause dans laquelle la majorité attend une issue pour connaître enfin la vérité sur l’utilisation des fonds publiques. Cette manière de procéder lui rappelle le langage de tous les Kinois : « ba juristes nde ba bomi mboka oyo » (comprenez : ce sont notamment les juristes qui ont placé ce pays au pied du mur)

Le bradage de la science par le pouvoir de l’argent

Selon un politicien proche de l’opposition actuelle, cette saga scientifique autour de l’affaire Matata Ponyo lui rappelle la triste histoire de la tentative du troisième mandat de Joseph Kabila. A cette occasion-là des scientifiques, des juristes en l’occurrence, s’étaient invités dans le débat avec des ouvrages, au point de promettre la disparition de la nation, au cas où la thèse d’un troisième mandat n’était pas reconnu à Joseph Kabila. II s’agissait encore des ouvrages politiquement sponsorisés pour faire avaler à l’opinion publique des théories scientifiques amères. Il était question à cette époque-là, de l’ouvrage d’un grand constitutionaliste et professeur de droit public de renom, avec pour titre : « Entre la Révision de la Constitution et l’inanition de la Nation». Ce politicien nous rappelle même que le Prof Mampuya était au premier rang de ceux qui condamnaient les pratiques abjectes des scientifiques politiciens. Ce qu’il sied de qualifier aujourd’hui de bradage de la science par le pouvoir de l’argent.

Rappelons que les poursuites contre Matata portent sur l’affaire de la débâcle du projet de Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Dans cette affaire, plus de 250 millions de Usd ont été détournés pendant que Matata était encore Premier ministre, d’après un rapport de l’IGF. Après un arrêt de la Cour se déclarant incompétente, un autre arrêt de la même juridiction, par ce que les juristes appellent revirement jurisprudentielle, a considéré que Matata pouvait être jugé par elle, ce, au nom du droit à l’égalité de tous devant la loi et du droit à un juge naturel reconnu à tous les citoyens. Ceci, pour refuser de consacrer l’impunité dans le pays. Telle est l’interprétation de la seule instance habilitée à interpréter la Constitution dans notre pays. A ce jour, le parquet près la Cour constitutionnelle sollicite à nouveau une fixation de l’affaire contre Matata pour les mêmes faits.

D’ailleurs, pendant que nous écrivons ces lignes, nous venons d’apprendre qu’une synergie des ONG de lutte contre l’impunité et qui milite pour la promotion de la bonne gouvernance se prépare à organiser une série des sit-in devant la Cour constitutionnelle, car d’après elle, il est anormal de constater un silence du côté de la justice. Pour ces organisations de la société civile, au-delà des guerres des politiciens et maintenant des scientifiques, la population attend le début du procès Bukanga Lonzo afin de connaître le sort de l’argent du contribuable congolais. Et ils ont deux messages à lancer à la justice: «NOUS VOULONS LE PROCES BUKANGA LONZO TROP C’EST TROP ». «HALTE A LA CONSECRATION DE L’IMPUNITE EN RDC ».

En écrivant son ouvrage, le Professeur émérite cautionne-t-il l’impunité au détriment des attentes de toute la nation?

L’Avenir




Le Maroc présente ses condoléances suite aux pertes en vies humaines causées par les feux de forêt en Algérie

Le Royaume du Maroc suit avec grande peine et regret les incendies de forêt qui se sont déclarés dans certaines régions de la République algérienne démocratique populaire, a indiqué le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

En cette douloureuse circonstance, ajoute-le communiqué du ministère, le Royaume du Maroc présente ses sincères condoléances suite aux pertes en vies humaines causées par ces feux de forêt, ainsi que ses sincères vœux de prompt rétablissement aux blessés.
https://fr.hespress.com

 




La cérémonie des CAF Awards aura lieu le 11 décembre 2023 au Maroc

Les prestigieux CAF Awards feront leur retour le 11 décembre 2023 au Maroc pour célébrer les acteurs du football africain.

Après l’événement réussi qui a vu le Sénégalais Sadio Mané et la Nigériane Asisat Oshoala sacrés meilleur joueur et meilleure joueuse à Rabat, l’année dernière, la CAF distinguera une nouvelle fois les acteurs majeurs du football africain lors d’une cérémonie de prestige dans le royaume chérifien.

Les Awards récompenseront les meilleurs joueurs des clubs et les internationaux qui se sont illustrés lors de la saison écoulée, avec en point d’orgue le couronnement des Joueurs Africains de l’Année dans les catégories masculine et féminine.

La question désormais sur toutes les lèvres : qui pour succéder à Mane et Oshoala ?

Parmi les précédents lauréats de la catégorie hommes figurent Yaya Touré (2011, 2012, 2013 et 2014), Samuel Eto’o (2003, 2004, 2005 et 2010), Didier Drogba (2006 et 2009), Mohammed Salah (2017, 2018), Riyad Mahrez (2016), Nwankwo Kanu (1996 et 1999), Abedi Pele (1992) et le grand George Weah (1995), pour ne citer que ceux-là.

Chez les dames, si Oshoala a dominé la catégorie ces dernières années en remportant les éditions 2014, 2016, 2017, 2019 et 2022, elle doit encore faire face à la concurrence d’anciennes lauréates, dont la Sud-africaine Thembi Kgatlana (2018). Cette catégorie compte également parmi ses précédents lauréats, la légende des Super Falcons, Perpetua Nkwocha (2004, 2005, 2010 et 2011).

Plusieurs autres distinctions seront également en jeu, notamment celles du Joueur interclubs de l’année, le Jeune joueur de l’année, e l’Équipe nationale de l’année, l’Entraîneur de l’année, le Club de l’année et le But de l’année.

On retrouvera également, le prix de la Joueuse Interclubs de l’année, qui a été introduit l’année dernière après le lancement réussi de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.




Kinshasa en effervescence se perd en conjectures : Libération Jean Marc Kabund, sésame pour un dialogue politique?

Alors que plusieurs sources annonçaient la libération de Jean-Marc Kabund incarcéré depuis plus d’un an à la prison centrale de Makala, la situation est restée confuse dans l’écosystème médiatique ce mardi 25 juillet 2023. Pendant que certains étaient dans l’effervescence, des informations contradictoires ont fusées dans tous les sens sur la toile pour démentir ladite information. Dans l’entente de la version officielle, à Kinshasa les rumeurs vont bon train.

Pour certains milieux politiques, la libération du dernier Secrétaire général de l’UDPS nommé par Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, Jean-Marc Kabund A Kabund, n’est que prémices d’une longue série de libération qui se suivront incessamment. “Tous les prisonniers qui croupissent pour des faits politiques seront libérés”, affirme un proche de l’opposition. Selon cette opinion, cela est nécessaire pour décrisper le climat politique et préparer le pays à aller au dialogue qui devrait se tenir soit au Palais du peuple à Kinshasa ou soit à Moanda au Kongo Central.

De par son histoire, les élections en République démocratique du Congo a toujours été source de tension et pas nécessairement solution aux problèmes du pays mais bien au contraire. Lors du premier cycle des élections 2005-2005, le vainqueur proclamé par la CENI a été contesté par une frange de la population, ce fut le cas pour 2011 et pour 2018. Les élections génèrent ainsi souvent des crises politiques que n’en résolvent. Ce qui fit penser à certains états major que le dialogue est incontournable.

Quelque temps seulement après les élections de 2018, l’un des candidats à la présidentiel, l’unique femme Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga, avait lancé l’idéologie politique de la Kombolisation pour l’éradication du système de prédation devant conduire à la renaissance de la RDC comme solution au problème congolais. Pour la gouverneure honoraire de la Tshuapa, bien qu’ayant accordé l’indépendance politique au Congo belge, “le pays de Lumumba est toujours sous une colonisation économique ainsi donc, sans une indépendance économique il n’y aura pas de réelle indépendance politique”, affirme la présidente du Réseau Ekoki et initiatrice du parti Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AeNC).

Pour se faire, elle s’est lancée actuellement dans une campagne pour une véritable révolution morale citoyenne, pour une transition républicaine de deux ans avec l’actuel Chef de l’Etat et autres institutions issues des urnes pourront garder leurs sièges, pendant deux ans au cours des qu’elles les scientifiques, experts technocrates et autres éminences pourront discuter de l’avenir du pays avec des politiciens en constituante. De ces assises sortiront un nouveau projet deconstitution qui sera soumis au referendum populaire après une large vulgarisation permettant au souverain primaire de se prononcer en connaissance de cause. Ce n’est qu’après cette transition citoyenne, non pas de partage de gâteau d’un nettoyage profond de l’espace social et politique qui conduira à la 4e République que pourra intervenir mes élections.

Jusqu’à ces jours, l’idéologie politique de la Kombolisation initiée par Marie Josée Ifoku demeure la plus rationnelle, selon nombre de politologue. Il sied de signaler que d’autre politiciens parlent également de la ‘refondation de la République, et autres dialogues.

Quant à l’opposant Martin Fayulu Madidi qui ne cesse de revendiquer la victoire aux élections de 2018, sans fichier électoral audité, il persiste et signe que le congolais n’ira pas aux élections en décembre 2023.

Dans le doute à la suite de toutes les conjonctures sur la tenue des élections, certains potentiels candidats à la députation nationale ont continué à trainer les pas malgré les messages de non prolongations des traitements de dépôt de candidatures par la CENI.

La nouvelle de la libération de Jean-Marc relance donc, la perte en conjectures sur la tenue ou non du dialogue. La politique étant dynamique, tout peut arriver.

Willy Makumi Motosia




Jeux de la Francophonie: « Tout fauteur de troubles sera isolé jusqu’à la fin des jeux »

« Neuvièmes Jeux de la Francophonie : derniers réglages des préparatifs et programmes d’activités », c’est le thème qui a réuni autour du briefing presse deux membres du Gouvernement Sama Lukonde sur le site des Jeux de la Francophonie au stade Tata Raphaël. Il s’agit du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Me. Peter Kazadi Kankonde et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe. Ceci, avec l’assistance du Directeur du comité national de l’organisation des IXèmes Jeux de la francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo.

Ce briefing avait un caractère spécial, d’autant plus qu’il s’est tenu en présence du patron de la sécurité, Me Peter Kazadi. A cette occasion, il a rassuré que la sécurité sera bonne. « La communauté de renseignement, sécurité et défense nous avons mis en place un plan de sécurisation des jeux de la Francophonie. Comme vous le savez, chaque fois qu’il y a des évènements pareils dans le monde, on met un accent particulier sur la sécurité », explique-t-il.

C’est pour éviter les dérapages que le chef de l’Etat a recommandé l’incident zéro. Du début jusqu’à la fin, le chef a instruit pour qu’il n’y ait aucun dérapage. Le commandant de la Police venait d’achever le plan de la sécurité. Il est prévu des patrouilles mixtes pour débusqué ceux qui pourraient monter des coups, il y aura des bouclages, des contrôles de routine. Que tout le monde soit préparé pour qu’on ne parle de tracasserie. Il s’agit des mesures de sécurité pour protéger les athlètes et les spectateurs, insiste-t-il.

Pour Peter Kazadi, les jeux de la francophonie ne viennent pas étouffer la liberté des congolais, du moins pour manifester leurs opinions. Il n’y pas une restriction à la matière, mais tout se fera dans le respect de l’ordre public. On ne voudra pas que les gens viennent manifester là où se trouvent les athlètes ou sur les lieux où s’organisent les jeux pour la sécurité des athlètes et ceux qui viennent suivre les jeux. S’il y en a ceux qui veulent manifester leurs opinions pendant cette période, libre à eux mais du moins ils seront encadrés par la police pour assurer leur sécurité.

« La sécurité est une affaire de tous. Il faut que chacun veille sur l’autre, pour que nous puissions nous sécuriser mutuellement. Celui qui veut manifester les jours des jeux, s’organise pour être un peu plus loin pour ne pas porter atteinte à l’organisation. Celui qui viendra se heurter à l’organisation pourra être isolé jusqu’à la fin des jeux », dit-il, avant d’ajouter qu’il y aura la fermeté parce qu’on ne joue pas avec la sécurité lors de ce grand événement. Vous serez considéré comme l’ennemi de la République. L’ordre et la sécurité seront de mise, pourquoi pas imposés.

De son côté, M. Isidore Kwandja a lancé un appel aux congolais pour leur dire que l’événement que nous sommes en train d’organiser, il est très important, il n’a pas de couleur politique, c’est pour l’honneur de notre pays. « Je pense que tout le monde devrait réfléchir par deux fois avant de poser des actes du genre manifestations et surtout le jour du lancement officiel des jeux. C’est un événement important, aujourd’hui quand vous allez à travers le monde, les congolais sont reconnus par le fait que Georges Foreman et Mohamed Ali ont combattu ici. Quand vous dites Zaïre, Congo, ah oui, là où Mohamed Ali avait gagné. Et c’est resté », rappelle-t-il.

Et de poursuivre que nous voulons que ces événements puissent rester. Et nous voulons que les jeux de la francophonie soient pareils. C’est un événement qui marque le fait que notre pays soit reconnu au niveau international. Nous allons, pour cela, demander à l’opinion publique de se mobiliser pour cela. « Je veux que tout le se mobilise et que tout puisse se dire que c’est une affaire de tous les congolais. Et ça, je veux le sentir même dans la rue. Je veux sentir que les congolais sont fiers de ce que nous avons réalisé », espère-t-il.

Mushikiwabo est co-organisatrice des jeux

La question de la présence ou pas à Kinshasa de la patronne de l’OIF, Louise Mushikiwabo, est revenue sur toutes les lèvres. Viendra-t-elle ou ne viendra pas ? A cette question, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a été on ne peut plus clair pour dire que les jeux sont organisés par l’OIF avec le pays hôte. Et donc, toutes les structures de l’OIF sont mobilisées. Il en va de soi que la Secrétaire général de l’OIF puisse être comme co-organisatrice et présente à Kinshasa « Elle sera là, parce que c’est elle qui co-organise avec le Gouvernement de la Rdc », dit-il.

Il a été complété par Isidore Kwandja qui affirme que les jeux de la Francophonie sont organisés par la Francophonie avec le pays hôte. Il va de soi que le n°1 soit là pour ouvrir les jeux avec le président du pays hôte. Pour sa part, le VPM Peter Kazadi a insisté que Mme Mushikiwabu est organisatrice et c’est elle la patronne. C’est à elle de venir d’office pour recevoir les invités.

Pour Patrick Muyaya, tout ce que nous faisions comme infrastructures correspond au protocole qui est défini. Et le protocole qui est défini lorsqu’il y a la cérémonie d’ouverture selon le discours du secrétaire ou du secrétaire général et du président du pays hôte et c’est ce qui se fera.

Jean-Marie Nkambua




Football : Les membres du Conor brièvement interpellés puis relâchés !

Nos sources renseignent que les membres du CONOR ont passé quelques heures de séquestration dans les services de renseignement militaire (DEMIAP) sur une plainte de DCMP.

Eclairé sur l’affaire et les conséquences qui en découleront, le responsable de la DEMIAP ” Biamunda” a demandé aux responsables du Conor de revenir ce mercredi 26 juillet à midi.

Selon les mêmes sources, le responsable après analyse de l’affaire auraient remarqué que le feu mis par le club vert et blanc de la capitale de la Rdc risquerait de consumer tout un pays….Vita Club qui joue dans 23 jours, et si la FIFA suspendait la RDC !!!C’est Vita, Mazembe et Lupopo puis la sélection A à la porte de la CAN qui en paierait le prix fort.

Le football offrant les voies de recours à tous les niveaux, certaines affaires ne se règlent ni à la DEMIAP, ni à l’ANR moins encore par la violence.

Une chose est sûre la FIFA ne laissera pas passer sous silence cette bévue !!




Le destin divin de Chérubin

Lorsque j’ai appris la nouvelle de l’odieux assassinat du Député Chérubin Okende, chrétien pratiquant, je me suis retourné vers Dieu pour l’interpeller ainsi : Seigneur, pourquoi, comme pour le fils d’Abraham voué au sacrifice, vous n’avez pas suspendu la main de l’Assassin au moment du sacrifice suprême ?

Cette apostrophe raisonna dans mon fort intérieur comme une interpellation personnelle de ma foi chrétienne face à l’absurdité de cet acte.

Alors j’entendis une voix intérieure qui me parlait : jusques à quand comprendras-tu que la gloire divine passe par la passion sur terre ? – telle est ma souveraine volonté.

Mais Seigneur, alors dois-je pardonner ou me venger ?

Se venger n’est-ce pas la réaction du faible, inspiré par le Malin pour détruire le monde, tandis que pardonner est la caractéristique d’un être fort et d’une foi inébranlée au Seigneur pour la construction harmonieuse du monde.

Seule cette foi est capable de nous amener pour accéder à la vertu divine du pardon.

Me vint alors la double image du Pape Jean-Paul II en conversation avec son assassin dans sa cellule et sortant de la prison sans celui-ci.

Le pardon divin ne devrait donc pas empêcher à César de construire un monde harmonieux par la recherche de la vérité et de la justice.

De là où tu te trouves nos préoccupations et agitations semblent bien terre à terre.

Mais, si ton destin divin est glorieux, absurde et peu enviable est ton sort sur terre.

Pour honorer sa mémoire de Chrétien de grande foi, laissons la vérité s’exprimer à son rythme sans intrusion et interférence intempestive. Car la mort de Chérubin est une preuve que l’homme est intrinsèquement inintelligible tant grande est sa capacité de faire le bien suprême ou le mal absolu sans raison apparente.

Adieu Chérubin, que les anges te conduisent au Paradis et qu’à ta venue les martyrs te reçoivent pour participer à la félicité éternelle aux côtés du Père !

                                     Fait à Kinshasa, le 25/07/2023

                              Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO