Décès de Chérubin Okende : « Ce crime ne demeurera point impuni » (F. Tshisekedi)

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la cent-quatrième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 14 juillet 2023.

Consterné par la découverte tragique, ce jeudi 13 juillet dans la matinée, du corps sans vie de l’Honorable Chérubin Okende, Député National et Ministre honoraire de la République Démocratique du Congo, le Président de la République a fait observer aux Membres du Conseil une minute de recueillement en mémoire de l’illustre disparu.

Selon les informations communiquées au public, par le Procureur Général près la Cour de Cassation, au cours de son point de presse, en compagnie du Président du Conseil Supérieur de la Magistrature et du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle ; les premiers éléments d’enquête semblent confirmer la thèse d’un crime crapuleux et un premier suspect a été interpellé.

Le Président de la République a désapprouvé fermement et condamné avec la dernière énergie, ce crime odieux qui a ôté la vie à un serviteur de la République dans des conditions tragiques que rien et alors rien ne saurait justifier.

En sa qualité de garant de la Nation, de la paix et de la sécurité individuelle et collective, et aussi du bon fonctionnement des institutions, il n’a pu contenir sa colère et son indignation quant à l’atteinte faite, par cet acte odieux, aux symboles de la République, notre République.

Le Président de la République a souligné que cette barbarie, autant que toutes les autres formes de forfaitures sordides auxquelles s’adonnent les ennemis de notre peuple, est une attaque contre les symboles de notre République, en l’occurrence la paix et la sécurité auxquelles a droit chaque citoyen où qu’il se trouve, sans discrimination fondée sur sa race, sa tribu, ses convictions politiques ou religieuses.

Il a exprimé ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée.

Réitérant son ferme attachement à l’État de droit, le Président de la République fonde tous ses espoirs sur notre Justice pour que le ou les auteurs de ce crime odieux puissent être dument déférés auprès des instances compétentes et subir la rigueur de la loi.

« Ce crime ne demeurera point impuni. Encore une fois, j’appelle au nom du peuple congolais la Justice, dans son impartialité et dans son indépendance, à faire toute la lumière sur cette ignoble affaire », a – t – il insisté.

Dans cet ordre, la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a été chargée de prendre contact avec les autorités belges dont le Premier Ministre lui a dit la disponibilité de son pays à déléguer ses experts. Les sud-africains pourront aussi être associés.




Stade des Martyrs : Lancement de la campagne de communication pour une appropriation des Jeux de la francophonie par les Congolais

Lors du dernier conseil des ministres, le Premier Ministre informé le Conseil de l’arrivée à Kinshasa des premières délégations des athlètes, des artistes et de leurs encadreurs. En effet, dès le vendredi 14 juillet 2023, la Rdc a reçu la délégation togolaise. Le samedi 15 juillet 2023, les délégations du Burkina Faso et du Tchad qui étaient attendues dans la plus grande capitale de la Francophonie. Les athlètes et artistes du Congo Brazzaville arriveront, eux, par le Beach Ngobila, le dimanche 16 juillet 2023.

Dans la soirée de samedi 15 juillet 2023 au stade des Martyrs, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé la cérémonie de lancement de la campagne de communication sur les 9èmes Jeux de la Francophonie, en présence de plusieurs personnalités et des Kinois.

Intervenant à cette soirée à laquelle des artistes musiciens congolais étaient conviés pour agrémenter, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a indiqué que ces jeux de la francophonie sont placés sous le signe de l’espoir.

« Excellence Monsieur le Premier Ministre, nous vous remercions infiniment de vous être prêté comme toujours à cet exercice. Aujourd’hui, tel que vous l’avez décidé, on a lancé la campagne de communication pour une appropriation des Jeux de la Francophonie. On a commencé le matin. On a mobilisé une centaine des véhicules. Je pense que les kinois l’ont vu. On a mobilisé des artistes musiciens. Vous avez vu l’aperçu de la soirée parce que nous voulons que le monde sache que nous sommes la ville la plus accueillante d’Afrique.

Excellence Monsieur le Premier Ministre, dans les jours qui viennent, vous serez encore sur le terrain avec le Président de la République parce que les Jeux de la Francophonie, ce sont les jeux de l’espoir. Ce sont les jeux de la solidarité. Après ces jeux, les Congolais hériteront des bâtiments qui n’ont jamais été construits depuis l’indépendance. Nous avons aujourd’hui des stades modernes qui peuvent accueillir toutes les compétitions africaines. Excellence Monsieur le Premier Ministre, avec le Président de la République, nous allons écrire l’histoire”, a déclaré le porte-parole du Gouvernement.

Du 28 juillet au 6 août 2023, soit durant dix jours, des athlètes des pays membres de la Francophonie vont competir ici à Kinshasa. Les deux sites choisis, à savoir le stade des martyrs et le stade Tata Raphaël, sont prêts pour accueillir les compétitions. Les délégations commencent déjà à arriver dans la capitale congolaise.

Ces 9èmes Jeux de la Francophonie sont voulus festifs et accessibles à la population. Ils vont se dérouler sous un format unique alliant concours culturels et épreuves sportives de haut niveau. Au programme durant 10 jours : 11 concours culturels, neuf compétitions sportives, une discipline en animation périphérique (Nzango), des cérémonies officielles (ouverture, clôture et gala des lauréats) et festives retransmises en direct sur des chaînes internationales, de multiples animations périphériques.

 




L’UA met en œuvre un programme ambitieux pour lutter contre la crise de la faim en Afrique

L’Union africaine (UA) met en œuvre un ambitieux programme de sécurité alimentaire pour lutter contre la crise de la faim et de la malnutrition induite par le climat sur le continent, a affirmé une

L’Union africaine (UA) met en œuvre un ambitieux programme de sécurité alimentaire pour lutter contre la crise de la faim et de la malnutrition induite par le climat sur le continent, a affirmé une responsable de l’UA.

Josefa Sacko, commissaire de l’UA pour l’agriculture, le développement rural, l’économie bleue et l’environnement durable, a déclaré que sur les 828 millions de personnes répertoriées par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) comme étant menacées par l’insécurité alimentaire dans le monde, une grande majorité d’entre elles se trouvaient en Afrique, l’Afrique de l’Est ayant la plus grande population de personnes confrontées à la famine et à la faim.

“Sur ces 828 millions de personnes exposées à l’insécurité alimentaire, 278 millions viennent principalement d’Afrique”, a déclaré Mme Sacko lors d’une réunion d’information à Nairobi, capitale du Kenya, jeudi soir.

L’UA est préoccupée par le fait que 150 millions de personnes supplémentaires ont rejoint la cohorte des personnes souffrant d’insécurité alimentaire depuis l’apparition de la pandémie de COVID-19, ce qui indique que le continent africain n’est pas en mesure d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies en matière de sécurité alimentaire.

“Il est très important de réduire l’insécurité alimentaire sur le continent. 278 millions de personnes en Afrique, soit un cinquième de la population africaine, n’ont pas accès à des aliments nutritifs”, a souligné Mme Sacko.

La crise alimentaire dans la région de l’Afrique de l’Est a été aggravée par la crise ukrainienne qui a affecté la livraison d’engrais et de céréales dans une grande partie des pays du Sud, en particulier en Afrique, a fait remarquer Mm

e Sacko.




CENI: LA CASE encourage les acteurs politiques et sociaux à ne pas déposer de candidatures malgré la prolongation

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) vient de subir son deuxième échec opérationnel, après une révision du fichier électoral bâclée. L’opération de réception et traitement des candidatures a tout simplement été boudée par la classe politique (toutes tendances confondues) en signe de boycott général de l’administration Kadima.

La CASE à travers son président Simaro Mbayo Ngongo salue cette expression patriotique de rejet de la part des forces vives de la Nation et réitère son mot d’ordre consistant à conspuer vigoureusement l’équipe illégitime de Monsieur Denis Kadima qui ne fait qu’appliquer le plan de travail lui préparé par le pouvoir.

Avec moins de 0,2% de dossiers de candidatures signalés sur l’ensemble du territoire national, la CENI actuel voudrait, contre vents et marrées, justifier gauchement son attachement aux finances électorales en s’accrochant coûte que coûte à un processus infect et en totale putréfaction. La CASE précise à ce stade que pour avoir lamentablement échoué d’organiser des élections inclusives, professionnelles et transparentes, M. Denis Kadima devrait se repentir à Nkamba (siège de l’Eglise Kimbanguiste) et présenter ses excuses à la Nation pour l’avoir grossièrement manipulé en lui faisant croire qu’il disposerait d’une quelconque expérience dans la gestion des élections. M. Kadima avait ainsi induit en erreur plusieurs Chefs des Confessions Religieuses jusqu’à provoquer une fissure grave entre les hauts dignitaires de nos églises.

Le président Simaro Mbayo Ngongo de la CASE rappelle que la CENI n’a toujours pas reçu les fonds promis par le gouvernement pour la conduite des opérations et l’apurement des arriérés de salaire du personnel ainsi que les décomptes finaux des anciens agents.

Dans cette opacité caractérielle, la CENI n’a encore rien dit à propos des machines à voter dont les 70% de kits sont à déclasser. C’est également le cas pour les imprimés de valeur non encore commandés et toute la quincaillerie électorale attendue.

La CASE rappelle au Président de la République, Félix Tshisekedi que rien ne sert de forcer une machine rouillée et sujette à scandales dans l’implémentation de la gouvernance électorale en République Démocratique du Congo. La CENI-Kadima qui a tout essayé et tout échoué tout comme la Cour Constitutionnelle qui porte désormais les graves stigmates de compromission et des soupçons avérés d’avoir servi de champ d’action aux criminels qui ont assassiné Chérubin Okende, viennent de franchir la barre du tolérable. Ces deux institutions épinglées dans des scandales abominables doivent être complètement renouvelées afin de garantir un processus électoral aux lendemains meilleurs. Ainsi, leur recomposition s’impose à la faveur d’un dialogue ouvert et inclusif.




Haut Katanga : Une délégation mixte Rdc-Rsa effectue une descente à Kasumbalesa

Le ministre national des Transports, Marc Ekila Likombo et son homologue Sud-Africaine Sindisiwe Chikunga ont effectué ce samedi 15 juillet 2023 une descente au poste frontalier de Kasumbalesa.

 

Ensemble, ils sont allés s’imprégner des réalités du trafic routier sur l’axe Kasumbalesa en proie aux nombreux embouteillages des poids lourds. Le Vice-Gouverneur de Province, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, était dans leur suite.

C’est une forte délégation mixte Rdc-Afrique du Sud qui est descendue à la frontalière de Kasumbalesa avec à sa tête Marc Ekila Likombo, ministre congolais des Transports et son homologue sud-africaine Sindisiwe Chikunga. Pour cause, étudier les voies et moyens de décongestionner la route Kasumbalesa et rendre le trafic fluide.

Des explications reçues de la salle de contrôle du poste frontalier de Kasumbalesa, il ressort que c’est une moyenne de 350 camions à l’export et plus de 400 à l’import qui est observée journalièrement.

Pour le ministre congolais des Transports, Marc Ekila, le port sec de Kasumbalesa est une solution efficace face à cette situation.

La partie sud-africaine par la voie de la Ministre Sindisiwe Chikunga,quant à elle,souhaite l’informatisation des démarches administratives pour faciliter la sortie et l’entrée des camions.

De retour à Lubumbashi, le ministre congolais des Transports, son homologue sud-africaine et l’ambassadeur congolais en Afrique du Sud ont été reçus par le Vice-Gouverneur de Province, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, au Gouvernorat pour un échange.

Roger Ngandu wa Mitaba




Ce samedi à Kalembelembe : Le pasteur François Mutombo lance GIBB new-look

Le pasteur François Mutombo, Représentant légal de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) vient de lancer ce samedi à Kinshasa, le Groupe d’Intercession Babuki Bikeko (GIBB) nouvelle formule. C’était en présence des pasteurs membres de cette communauté, des anciens membres de GIBB et des fidèles venus en masse pour renouveler leur alliance avec le Dieu de Voici l’homme.

Tout a commencé par la prière d’intercession conduite par le Serviteur communément appelé Papa Alidor alias Char de feu, avant que plusieurs chorales de la Communauté n’interviennent pour l’adoration et la louange. Quelques instants plus tard, le Représentant légal, le pasteur François Mutombo prendra la parole tout en s’appuyant sur Actes des apôtres 26, 1-5 où l’apôtre Paul s‘estime heureux devant le roi Agrippa, de se justifier pour se défendre.

Par la suite, le pasteur François Mutombo va faire lire Juges 6, 1-6; 12-16, avant de proclamer qu’il n’y a pas de sortie d’Égypte sans Moïse ; pas de délivrance sans quelqu’un qui la dirige ; pas de salut sans sauveur. Et d’ajouter que Dieu ne fait rien sans passer par les hommes. Goliath qui n’a fait que défier Israël, est-ce que pour dire que Dieu manquait de force pendant 40 jours? Non, il lui manquait seulement une personne hôtel par laquelle il pouvait descendre.

C’est ainsi qu’il est revenu à ce passage biblique pour dire que Dieu suscite Gédéon pour délivrer Israël des mains de Madian. Mais avant d’y aller, il devait d’abord renverser l’autel de Baal qui était à son père. « Quel que soit la grâce qui est sur toi, saches que la maison de ton père peut toujours te réclamer, car on est lié par le sang », dit-il.

Gédéon prendra 10 hommes pour l’accompagner. Ceci veut tout simplement dire que le combat spirituel, surtout le combat de la famille nécessite que tu sois en groupe, en équipe. « La bible dit, chacun aura pour ennemi sa propre famille…), rappelle Voici l’homme, qui conseille que tu ne peux pas combattre seul ce combat et qu’il faut toujours s’associer.

C’est pour cette raison que le groupe GIBB a été créé pour le renversement des autels de familles. «  C’est comme ça qu’un calendrier a été établi et une fois par mois on sortait pour renverser les autels quelque part. Nous sommes allés partout : Fikin, jardin zoologique, Kinkole, Centre féminin mère et enfants, … », explique-t-il, tout en soulignant qu’on allait ailleurs pour ne pas avoir l’impression de faire de tout le monde membres de Kalembelembe.

C’est dans ce contexte là que les gens, peut-être par crainte ou par mauvaise foi, sont allés chez l’évêque Pascal Mukuna pour lui dire que François Mutombo était en train d’exagérer. « C’est pour cela qu’on a été obligé d’arrêter », dit-il, avant de souligner que nombreux sont ceux-là qui le conseillèrent de quitter l’ACK. Et ce, même s’il ne s’était pas fait l’idée de dire que GIBB devienne une église !

GIBB, un mouvement révolutionnaire

« Comme Dieu a fait grâce et que CAC/VH est née, on a trouvé que GIBB pouvait revenir. Nous ne sommes pas en guerre contre personne. On n’a rien contre quelqu’un. Ainsi, tout le monde peut devenir membre de GIBB », précise le pasteur François Mutombo. Et de rappeler que GIBB était un lieu pour le suivi des membres pour la prière. Ainsi, chaque membre aura une carte pour que quand il a des problèmes, qu’on le soutienne comme membre de GIBB. Et il y aura un groupe d’intercession dédié pour les membres de GIBB.

A l’occasion, il n’a pas manqué de donner des précisions sur le nom Voici l’homme, en s’inspirant de Jean 19,5. Ça été le cas aussi pour la fête des juifs pour laquelle il a donné le fondement biblique en Romains 2, 28-29. « Étant enfants de Dieu, puisque le salut vient des juifs, spirituellement nous sommes juifs. Les juifs que Dieu cherche ne sont pas ceux de chair mais d’esprit ».

Des ennemis des juifs

Disons que le lancement du Groupe d’intercession Babuki Bikeko (GIBB) new-look avait pour thème : « Des ennemis des juifs ». Il s’agit de ceux qui ne souhaitent que le malheur des juifs, qui n’attendent que de mauvaises nouvelles.

Dans son prêche, le pasteur analysa Esther 9, 1 pour souligner qu’on ne domine pas un juif. C’est alors qu’il va affirmer qu’il n’y a pas d’œuvre de Dieu ou de réussite sans stratégie et GIBB est comme un filet jeté dans la mer. Jésus a créé une stratégie pour qu’ils comprennent qu’entre eux et lui, il y a une différence. Les disciples avaient vu des choses ou des miracles opérés par Jésus- Christ, mais ils ne pouvaient pas imaginer que même le vent pouvait lui obéir. C’est ce qui a fait que quand Lazare était malade, il n’a pas été là.

Pour terminer, le pasteur François Mutombo exploita Josué 5, 13, pour souligner que Josué avait une promesse qui guidait sa vie. « As-tu une promesse? Même si tu meurs, tu vas te relever. GIBB avait une promesse, il vient de rebondir », dit-il, avant de souligner que dans la foi chrétienne, il y a des gens qui seront pour toi, et d’autres vont se déclarer tes ennemis. Les ennemis des juifs existent et ils espérer te dominer.

« Nous avons des ennemis physiques et spirituels. Il n’y a pas de négociation entre Dieu et Satan. Jésus est la première et la dernière postérité de la femme. Ayant accepté Jésus, nous sommes de la postérité », insiste-t-il.




Fatshi demande à Dieudonné Kamuleta de veiller que les mêmes magistrats ne deviennent des roitelets de certains ressorts d’où ils sont intouchables ou inamovibles

« Vous intégrez un corps d’élite qui exerce un sacerdoce selon qu’il est écrit que le magistrat est un serviteur de Dieu pour le bien du peuple. Vous arrivez dans une profession noble qui vous fait l’honneur et le privilège de servir votre Nation, notre Nation. Vous devez avoir en votre conscience votre serment et la loi.

Votre recrutement a été nécessité par le besoin impérieux de résorber le déficit dans la mise en œuvre du droit d’accès à la justice », indique le président de la République, qui pense qu’avec l’arrivée de ces nouveaux magistrats, il a insufflé un souffle nouveau permettant à la justice d’améliorer sa couverture et la qualité du service dans l’administration de la justice. Pour bien faire fonctionner les juridictions et offices, il invite donc le Conseil Supérieur de la magistrature à travers son Président, lors des affections des magistrats, à veiller à l’équilibre entre les différents ressorts.

La justice dans la gestion administrative de la carrière du magistrat appelle le Conseil Supérieur de la Magistrature a plus d’objectivité et de rigueur dans les promotions des magistrats et leurs affectations en faisant respecter la règle de rotation et veiller que les mêmes magistrats ne deviennent des roitelets de certains ressorts d’où ils sont intouchables ou inamovibles. Il est inconcevable que dans un corps élitiste, certains magistrats soient considérés comme ne pouvant servir qu’en Ville et d’autres dans les milieux ruraux.

Pour le chef de l’Etat, il s’avère indispensable d’affecter suffisamment de magistrats dans l’arrière-pays où la déficience se fait manifestement sentir tout en désengorgeant les grandes villes où il y a pléthore scandaleux et inadmissible de magistrats.

Par ailleurs, il est important, pour une action concertée, d’activer régulièrement le cadre de concertation entre le Pouvoir judiciaire et exécutif tel que prévu dans le règlement intérieur du Conseil supérieur de la magistrature. Il doit aussi clairement être entendu que les immixtions des personnes non qualifiées à la gestion et à la prise des décisions de la justice par des pratiques de trafics d’influence et autres antivaleurs seront sévèrement sanctionnées.




Tshisekedi s’engage à doter le pouvoir judiciaire des moyens adéquats pour le fonctionnement des chambres de discipline

Conscient que la justice ne peut prospérer sans ouvrier le magistrat, Félix Tshisekedi a engagé le Gouvernement de la République à travailler avec le Conseil Supérieur de la Magistrature, afin de doter le pouvoir judiciaire des moyens adéquats pour le fonctionnement des chambres de discipline, des juridictions et offices, et aussi pour l’amélioration du traitement des magistrats, les frais de mutations, les primes de brousse et surtout la prise en charge médicale et funéraire. « Je suis au courant de la manière dont le magistrat, malade ou décédé, est soigné ou inhumé, bien souvent, par la solidarité de ses pairs. Cette situation ne peut plus perdurer », martèle-t-il.

Dans son discours devant près de 2.500 nouveaux magistrats, le président de la République a dressé un tableau non exhaustif qui devrait sonner en eux comme une interpellation citoyenne et patriotique, mieux une mise en cause du système fonctionnel actuel. « Il s’agit bien de l’appel à votre conscience individuelle et collective en tant que magistrats, acteurs majeurs dans la construction d’un Etat de droit voulu par tous », dit-il.

Garant du bon fonctionnement des institutions, Félix Tshisekedi promet d’assumer toujours pleinement sa responsabilité par un recadrage, au besoin, une requalification de l’action de la justice et éviter que par son agir, cette dernière disqualifie les efforts de toute une Nation.

« Je vous encourage donc à vous engager, à travers votre action, dans cet effort national pour l’avènement d’une justice juste. Cela passe aussi par l’érection de la sanction, positive ou négative sans complaisance, comme l’échelle de valeur ; par l’application rigoureuse des dispositions constitutionnelles et statutaires qui identifient le Conseil supérieur de la Magistrature comme organe exerçant le pouvoir de rétribution promotionnelle et disciplinaire », pense-t-il.

Pour Félix Tshisekedi, on ne devrait donc pas admettre que des magistrats, poursuivis disciplinairement ou pénalement, ceux condamnés plus d’une fois à la prise à partie pour des décisions iniques, ceux habituellement en instances judiciaire ou disciplinaire ou notoirement immoraux ; accèdent à des promotions sans affecter la conscience collective.

C’est ainsi qu’il a insisté qu’il tient absolument à la restauration de la discipline, de l’éthique et de l’intégrité au sein de la magistrature et plus particulièrement à redorer l’image de la justice, longtemps ternie. « Je suis préoccupé par la bonne marche et l’efficacité de notre appareil judiciaire. Or, pour être efficace, notre appareil judiciaire a besoin, à tous les niveaux, d’animateurs dignes, intègres, bien formés et en nombre suffisant qui doivent être placés dans des conditions de vie décente et des conditions de travail adéquates », reconnait-il.

« J’insiste, Monsieur le Premier Ministre, en ce que vous veilliez à la réception par le pouvoir judiciaire, des moyens lui dotés dans le budget national. C’est aussi avec ce traitement que nous saurons mesurer ses responsabilités », insiste F

atshi.




Devant près de 2.500 nouveaux magistrats : Tshisekedi lance un appel ultime à la renaissance de la justice

Devant près de 2.500 nouveaux magistrats, le président Félix Tshisekedi a lancé un appel ultime à la renaissance de la justice voulue et attendue de tous, une justice qui assure et rassure, particulièrement en cette période charnière de consolidation de notre jeune et précieuse démocratie. Celle-là même qui, non seulement permet de dire le droit, mais aussi et surtout de nous convaincre tous, justiciers et justiciables que le droit, alors le vrai a été dit.

A l’occasion du lancement de la formation initiale de la première promotion de deux mille cinq-cents (2500) nouveaux magistrats civils et militaires du ministère public parmi les cinq mille (5000) attendus, nommés le 6 juin 2023 à la suite du concours de recrutement, le président Félix Tshisekedi, en sa qualité de magistrat suprême, a pris la parole afin de s’adresser directement aux anciens comme nouveaux venus dans ce corps élitiste ; et à travers eux donc, à l’ensemble de la magistrature congolaise, mieux le Pouvoir judiciaire.

Le président de la République s’est dit préoccupé personnellement par la bonne marche et l’efficacité de l’appareil judiciaire. Voilà pourquoi plus d’une fois depuis son accession à la magistrature suprême, sa volonté de consolider une justice de qualité pour tous, indépendante, performante, protectrice des droits humains, et essentiellement rassurante. « A cet effet, je n’ai cessé d’affirmer, par conviction et dans ma vision de bâtir un état de droit, le rôle primordial assigné et attendu de la justice dans le relèvement et le développement de la Nation, la consolidation de l’État de droit et de notre démocratie », dit-il dans son allocution.

A l’occasion, Félix Tshiekedi a rappelé les Saintes Ecritures dans le livre de Proverbes au chapitre 14, verset 34, je cite : « La justice élève une nation », pour dire que cette prescription demeure l’un des piliers du pacte citoyen qui caractérise la justice comme étant un rempart dont la mission principale est de protéger les personnes, garantir les règles du vivre ensemble, les droits et les devoirs de chacun ainsi que les conditions d’une société apaisée. Bref, sans la justice, il n’y a pas de développement possible. Comme pour dire que l’absence de la justice est une banalisation du mal. Mais un système judiciaire efficace est un moyen de dissuasion et de paix.

« C’est pleinement conscient de ce rôle attendu dans la construction de notre Etat que je suis régulièrement revenu sur les questions lancinantes de la corruption et de l’impunité des criminels ainsi que sur les autres antivaleurs qui, généralement, accentuent la descente aux enfers de notre pays. Dans ces conditions, la justice ne saurait être ce régulateur vers lequel accourent les citoyens lorsqu’elle-même est immergée par des pratiques corruptives et autres agissements qui n’inspirent plus confiance, s’invitant de ce fait sur le banc des accusés », indique-t-il.

C’est dans ce sens que s’adressant à la Nation à travers ses représentants en décembre 2021, exercice réitéré en décembre 2022 et plus récemment à la suite de la session question-réponse avec nos compatriotes, il a fustigé encore ces maux et annonçais mon engagement à insuffler un nouveau départ à notre justice suivant une stratégie simple : « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Il avoue que la cérémonie de ce jour qui vise le lancement de la session de formation des nouveaux magistrats nommés concrétise l’un de mes engagements pris, visant à résorber le déficit des effectifs des magistrats au regard de la cartographie judiciaire nationale.




5è réunion semestrielle de l’UA à Nairobi : Félix Tshisekedi présente son rapport sur l’état de l’intégration au niveau de la SADC

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé ce samedi 15 juillet 2023, en milieu de nuit à Nairobi au Kenya. Le Chef de l’Etat congolais est venu participer à la cinquième réunion de coordination semestrielle de l’Union Africaine prévue à Nairobi ce dimanche 16 juillet 2023.

La réunion de coordination semestrielle réunit notamment les membres du Bureau de la Conférence de l’UA, les chefs d’État des Comités Economiques Régionaux (CER) et le Président de la Commission de l’Union africaine.

Cette réunion sera essentiellement consacrée à l’examen de l’état de l’intégration en Afrique.

En effet, les réunions de coordination semestrielle entre l’Union Africaine et les Communautés Economiques Régionales (CER) permettent de faire une évaluation de l’état de l’intégration régionale en Afrique.

Au cours de cette réunion, tous les Présidents en exercice des Communautés Economiques Régionales (CER) présentent chacun un rapport sur le niveau de l’intégration régionale au sein des CER en épinglant les réalisations et en mettant en exergue les défis auxquels ces CER sont confrontées.

En sa qualité de président en exercice de la communauté de développement de l’Afrique (Sadc), le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, présentera son rapport sur l’état de l’intégration régionale au niveau de son bloc sous régional.

Le sommet de Nairobi est aussi une occasion pour le Président Tshisekedi de renforcer son plaidoyer sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC au regard de l’accumulation des rapports et preuves probantes sur l’agression de la RDC par le Rwanda.