Tshisekedi charge Sama Lukonde à veiller à la stricte application des conclusions de la 1ère édition du Forum sur la nouvelle économie du climat

Plus que jamais, la République Démocratique du Congo est au carrefour des enjeux climatiques par sa contribution naturelle qui en fait un leader naturel de rang mondial. Cette position ne constitue pas une condition suffisante pour récolter les dividendes économiques colossaux que regorge l’économie du Climat.

Face à cette réalité, le Président de la République a appelé le Gouvernement à travailler à la création d’un cadre légal transparent, d’une organisation nationale structurelle cohérente qui soit un appui technique adéquat. Ceci, afin de permettre aux entrepreneurs congolais de pénétrer le marché carbone qui se chiffre en milliards de dollars américains.

C’est dans cette logique qu’il a salué toutes les parties prenantes ayant rendu possible l’organisation, à l’initiative de son cabinet, du premier Forum sur la Nouvelle Economie du Climat dont les conclusions soulignent l’impérieuse nécessité d’organiser l’attractivité du secteur au niveau national.

Le crédit carbone étant un produit de commerce extérieur dont la qualité dépend de la lisibilité juridique, de la fiabilité des quotités de répartition des bénéfices entre les protagonistes du marché, en ce compris, les populations locales, le Président de la République a salué l’initiative de l’Ordonnance-Loi N°23/007 du 3 mars 2023 modifiant et complétant la Loi N°11/009 du 9 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement.

Les dispositions légales existantes devraient nécessairement être complétées par un manuel simplifié et unifié pour assurer la mise en oeuvre technique et réglementaire du secteur. La création d’un registre de crédit carbone s’impose afin de répondre à la demande internationale.

Au niveau national, des propositions devraient être faites aux entreprises désireuses de verdir leur modèle d’affaires par une procédure de certification claire, transparente et adaptée aux exigences et aux normes de standards internationaux.

Le Président de la République a chargé le Premier Ministre de veiller à la stricte application des recommandations issues du Forum Economique sur la Nouvelle Economie du Climat afin que le secteur public comme le secteur privé puissent faire profiter notre population de cette manne de crédits carbone que nous méritons.




Le Gouvernement appelé à mettre en urgence à la disposition de Trans Academia les moyens nécessaires pour don fonctionnement 

La société Transport Académique, « Trans Academia », créée pour gérer, à des tarifs préférentiels, le transport en commun des étudiants des institutions d’enseignement supérieur et universitaire de la République Démocratique du Congo, ne peut donner sa pleine mesure que si toutes les conditions pour son fonctionnement sont bien réunies.

En vue de parachever le processus de son installation, le Président de la République a chargé le Gouvernement, à travers le Ministre des Transports, Voies de Communication et du Désenclavement, de mettre en urgence à la disposition de Trans Academia les moyens nécessaires quant à ce.

Le management devrait s’assurer premièrement, que les bénéficiaires exclusifs de ces moyens de transport soient bien revêtus de la qualité d’étudiants ; et deuxièmement, que l’accès des étudiants aux bus se fasse de manière optimale en s’appuyant sur les nouvelles technologies.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a été instruit d’ordonner à toutes les Universités et tous Instituts supérieurs de transmettre, dans un délai maximum de 30 jours, leurs bases de données respectives, complètes et à jour, de leurs étudiants, lesquelles données devront être consolidées de manière sécurisée dans une base de données nationale répertoriant tous les étudiants.

Cette base de données fiable et unifiée ainsi que les moyens financiers manquants pour l’acquisition de tous les équipements de contrôle d’accès aux bus devront être mis, sans délais, à la disposition de Trans Academia pour qu’elle soit en mesure de faire circuler tous les 120 premiers bus inscrits dans la première phase du projet au profit des étudiants lors de la prochaine rentrée académique 2023-2024, conformément à son modèle technico-opérationnel innovant orienté vers la bonne gouvernance.




Acquisition des bateaux industriels de pêche: Fatshi demande au Gouvernement de veiller à ce que les modalités des contrats convenues soient respectées pour que ces 15 bateaux soient livrés dans les délais

Le Président de la République a rappelé que le Gouvernement s’était engagé à redynamiser l’agriculture vivrière, industrielle et pérenne ainsi que la pêche et l’élevage, à travers l’axe 34 du Plan d’actions du Gouvernement 2021-2023, notamment pour le secteur de la pêche, par l’exploitation et la transformation des ressources halieutiques locales. Ceci en vue de faire face à l’insécurité nutritionnelle, et de réduire l’importation massive des vivres frais.

Afin de matérialiser cet engagement de doter notre pays de capacités de pêche accrues, des bateaux ont été commandés à cet effet.

Le Président de la République est revenu sur ce processus d’acquisition d’une flotte de pêche entamé par le Ministère de la Pèche et Elevage qui devrait ainsi aller jusqu’à 15 bateaux.

Intéressé par l’aboutissement de ce dossier, le Président de la République a invité le Ministre d’Etat, Ministre de Budget ainsi que les Ministres des Finances et de la Pêche et Elevage, chacun en ce qui le concerne, à veiller à ce que les modalités des contrats convenues soient respectées pour que ces bateaux soient livrés dans les délais.




Tshisekedi instruit le Gouvernement pour la gestion des infrastructures sportives après les 9ème Jeux de la Francophonie

Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la cent-sixième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 28 juillet 2023.

Il a commencé sa communication en annonçant qu’il allait procéder à l’ouverture officielle, ce vendredi 28 juillet 2023, de la 9ème édition des Jeux de la Francophonie.

La Ville de Kinshasa va donc, jusqu’au 06 août prochain, vibrer au rythme de ce grand évènement sportif et culturel qui va constituer une formidable opportunité pour le peuple congolais en général, et pour les résidents tant nationaux qu’étrangers de Kinshasa en particulier, de montrer à tous nos hôtes, notre légendaire hospitalité, et notre traditionnelle joie de vivre.

Il a recommandé aux membres du Gouvernement comme à tous les Congolais d’arborer les couleurs nationales parce que ce jour, c’est aussi un jour que nous consacrons à la célébration de notre drapeau national.

Le Président de la République a rappelé avoir instruit le Gouvernement pour ce qui concerne la mise à disposition des infrastructures sportives devant abriter toutes les disciplines sportives qui concourent au déroulement de ces Jeux de la Francophonie, de construire ou de réhabiliter des infrastructures sportives répondant aux standards internationaux sur l’ensemble des sites sélectionnés, notamment l’Université de Kinshasa, le complexe du Stade des Martyrs ainsi que celui du Stade Tata Raphaël, et d’intégrer, dans la réalisation des travaux, la durabilité, c’est-à-dire des infrastructures qui vont rester servir longtemps après ces épreuves sportives.

Cela étant dit, il a encouragé le Gouvernement à mettre en œuvre la politique de maintenance et de l’entretien des différents sites pour leur pérennisation.

Pour ce faire, le Président de la République a demandé aux Ministres concernés par la gestion et la supervision de ces différents sites, chacun dans le strict respect de ses compétences, en l’occurrence le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, et le Ministre des Sports et Loisirs, de prendre dès à présent des mesures relatives aux solutions stratégiques et organisationnelles favorables à une meilleure gestion et utilisation de ces sites ; à la mise en œuvre des stratégies opérationnelles et attractives pour valoriser ces sites et, à la politique de sensibilisation des usagers éventuels, aux agences et autres groupes désireux de les fréquenter, afin de veiller à une utilisation responsable et citoyenne de cet héritage des Jeux.




Ouverture des jeux mondiaux universitaires de la Fisu Chengdu

La 31e édition des Jeux Mondiaux Universitaires a été ouverte le samedi 28 juillet à Chengdu dans la province de Sichuan. Le président chinois Xi Jinping qui a ouvert personnellement ces jeux à au cours d’un Banquet de bienvenue offert à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, au nom du gouvernement et du peuple chinois, souhaiter une chaleureuse bienvenue à tous les invités.

Cette édition des Jeux est pour nous l’opportunité de faire rayonner les, valeurs communes de l’humanité et d’écrire un nouveau chapitre dans la construction de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

Xi Jiping a également fait savoir que son pays s’est engagée à organiser une édition simplifiée, sûre et splendide. Malgré la Covid-19 et d’autres facteurs négatifs.

« Nous avons travaillé énergiquement à honorer notre engagement solennel d’assurer le succès des Jeux Mondiaux Universitaires et à apporter une nouvelle contribution à la cause des sports pour les jeunes au travers le monde », explique le président Chinois.

Et d’ajouter que « les Jeux Mondiaux Universitaires ont toujours été une célébration de la jeunesse, de la solidarité et de l’amitié. Nous devons unir les jeunes du monde promouvoir la paix et le développement mondiaux de cette jeunesse », estime Xi Jinping

Les relations entre les États reposent sur des liens étroits entre les peuples, qui se nourrissent d’abord par les jeunes. Une jeunesse animée par des idéaux et le sens des responsabilités est l’avenir de l’humanité et l’espoir de la noble cause de la paix et du développement. La Chine travaillera avec la FISU et toutes les délégations pour faire des Jeux Mondiaux Universitaires de Chengdu un grand rendez-vous sportif international marqué par les charmes de la Chine, les couleurs de notre temps et la beauté de la jeunesse, promouvoir la compréhension mutuelle entre nos jeunes, et donner une nouvelle impulsion au progrès de l’humanité.

Des moments qui doivent servir pour relever les défis planétaires dans la solidarité. Comme l’a voulu son fondateur, Paul Schleimer, les jeux mondiaux universitaires sont tout d’abord un rendez-vous d’amitié, de l’amitié, la fraternité, le fair-play, la persévérance, l’intégrité, la coopération et le sens de l’effort, servent d’inspirations, non seulement pour promouvoir le mouvement du sport universitaire à travers le monde, mais aussi pour faire face aux changements que traversent le monde, notre temps et l’Histoire.

Les jeux mondiaux universitaires sont une compétition sportive universitaire internationale ou se mesurent des étudiants sportifs de haut niveau. Ils sont organisés par la fédération internationale du sport universitaire (FISU) tous les deux ans et pour cette année, ils vont s’est tenir à Chengdu en Chine sont organisés du 28 juillet au 3 aout ou 8000 étudiants de haut niveau dans l’enseignement supérieur y participes.

 

Hugo Matadi




Katumbi, Matata et Sesanga : L’incohérence et le manque d’une stratégie politique bien pensée

En signant un courrier par lequel Moise Katumbi, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga Hipungu demandent la démission de Dieudonné Kamuleta et Sylvain Lumu au fallacieux motif : « de favoriser une enquête indépendante », M. Christophe Ramazani Amadi constate malheureusement que la mort d’un mari, d’un père, d’un fils, d’un frère et d’un oncle est devenue un fonds de commerce politique. En réalité, ils veulent utiliser la mort de ce père de famille pour faire le chantage afin de bloquer le processus électoral en cours. Surtout qu’ils savent que la démission de deux juges peut créer un vide au sein de l’institution, ce qui aura pour conséquence que cette institution ne saura traiter le contentieux des candidatures qui, si l’on s’en tient au calendrier publié par la CENI, doit normalement débuter le 10 août 2023, donc dans exactement 11 jours. Etant  en train de jouer leur dernière carte,  qui est celle de saper l’image de la Cour constitutionnelle, dernier maillon fort du processus électoral, les trois opposants savent que c’est la Cour constitutionnelle qui traitera du contentieux des élections des législatives nationales et de la présidentielle. En d’autres termes, c’est cette institution qui proclamera les résultats définitifs de ces élections. Quoi de plus normal que de toucher à ses animateurs pour faire couler l’ensemble de l’organisation et enfin bloquer la machine des élections.

 




La Rdc privilégiant le port de Banana avant le pont Kin-Brazza, Sassou se tourne vers Kagame ; Rapprochement Kigali-Brazzaville, un mirage?

A l’occasion de sa visite d’Etat au Rwanda le 21 juillet 2023, le Président Denis Sassou-Nguesso de la République du Congo, a été décoré de l’Ordre National d’Honneur par son homologue Paul Kagame, président Rwandais au Centre de Convention de Kigali. Il a été élevé ainsi pour ‘son leadership exceptionnel et son dévouement à la construction d’une Afrique plus stable et plus prospère’, selon  les rendus diplomatiques des deux pays. Mais cette avancée diplomatique est vue par certains observateurs politique comme étant un simple mirage trompe l’œil.

Les relations diplomatiques entre les deux Congo ont été marquées les derniers jours du mois de juillet 2023 par un jeu de ping-pong médiatique entre Kinshasa et Brazza, cela juste après la visite d’Etat à Kigali du Président Sassou Nguesso. Face à la montée en puissance des FARDC, Kagame semble avoir compris que le M23 n’était plus de grande efficacité pour l’hégémonie du tutsipower. Dans un génie ubwengiste (ésotériste de l’art du mensonge et de la diversion), il se cherche des nouvelles issues pour rapprocher ses canons de Kinshasa. Et quoi de mieux que de se rapprocher de Brazzaville l’un des deux capitales les plus rapprochées du monde avec Kinshasa. Selon une certaine opinion congolaise, ce choix pourrait aussi permettre à l’autre Congo d’attirer l’attention de son ‘grand-frère’ quant au projet route-rail ‘Kinshasa-Brazza’, pour qu’il ne soit pas simplement jeté dans les oubliettes.

Pour les tenants de cette thèse, le rapprochement Brazza-Kigali ne serait donc qu’un mirage.

Parti au Rwanda pour signer des accords de coopération avec le régime de Kagame, Sassou-Nguesso n’a pas fait que d’admirateurs. Pour certains Congolais de Kinshasa, “en pactisant avec l’ennemi numéro de la RDC, Sassou a choisi son camp. Dans ce cas, au lieu de se plaindre, les RD Congolais qui disent être un grand pays doivent savoir se défendre, ce que leur a fait d’ailleurs comprendre, Thierry Moungola, le porte-parole Chef de l’Etat de la République du Congo Brazzaville, en des termes que comprendrait même l’homme de la rue”,  martelle un observateur.

En effet, Thierry Lezin Moungala, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement du Congo Brazzaville avait donné une conférence de presse pour répondre au gouvernement de la Rdc et à tous les RD-congolais qui critiquaient le voyage du président Sassou Nguesso au Rwanda. En des termes claires sur les antennes de Télé Congo la chaîne nationale de Congo Brazzaville, le ministre a dit en résumé :” Je tiens d’abord à féliciter son excellence Monsieur le Président Paul Kagamé pour cet accueil très chaleureux qu’il a donné au président Denis Sassou Nguesso (…). La RDC doit savoir une chose : le Congo Brazzaville n’est pas une province de la RDC. Et, le président Denis Sassou Nguesso n’est pas un vassal qui, pour aller signer des accords de partenariat avec le Rwanda doit demander l’autorisation de la RDC. Le Rwanda est notre partenaire privilégié sur tous les plans et il le restera ; les problèmes territoriaux ou des conflits qui opposent le Rwanda et la RDC ne nous regardent en aucun cas, ce sont des problèmes internes entre le Rwanda et la RDC, donc cessez de vous mêler des problèmes du Congo Brazzaville”.

Estimant être victime des propos désobligeants, le ministre  Thierry Lezin Moungala, prévient que  ” toutes les insultes et la campagne de dénigrement que la RDC a fait contre la République du Congo ne resteront pas impunis. Le gouvernement congolais [Brazzaville] prendra des mesures de rétorsion appropriées”.

Et de conclure, “Congo Brazzaville est un Etat indépendant libre de choisir n’importe quel partenaire (…)”.

Pivotant  sur cette conclusion du porte-parole du Chef l’Etat du Congo Brazza, des observateurs des relations entre les deux Congo, affirment plutôt que toutes ces manœuvres de rapprochement avec Kigali pendant que ses relations avec la RDC ne sont pas les meilleurs actuellement, sont une sorte de mesures de pression contre Kinshasa qui a fait le choix de privilégier d’abord la construction du port en eaux profondes de Bana avant le pont route rail Kinshasa -Brazza.

Port de Banana: bout de tunnel pour la première phase des travaux préliminaires

La réalisation du port en eaux profondes de Banana pour renforcer l’accès de la RDC aux marchés internationaux et accroître les fréquentations des gros navires en RDC est l’un des plus grands chantiers du pays depuis 1960. Les travaux de la 1ère phase, de 600 mètres de quai, tirant d’eau de 18 mètres et 1 parc à conteneur et marchandise de 32 hectares qui durera 18 mois, démarrent début décembre et se fera en 4 phases.

L’ingénierie du bâtiment et des travaux publics vient de réaliser avec succès la première phase la plus difficile. Il s’agit des travaux préliminaires de construction de la première digue de 70m prévue sur 1743 m de long. Actuellement, c’est plus des 1517 m qui viennent d’être réalisés en forme trapézoïdale avec une base profonde de 7275 mètres et 3m au sommet.

Il y a un peu plus d’un mois, du 16 au 23 juin 2023, les parties prenantes au projet de construction du port en eaux profondes de Banana dans la province du Kongo-Central se sont retrouvées sur site pour les travaux de réception technique et provisoire des premiers éléments de la phase préliminaire de ce projet. Il s’agissait essentiellement des enrochements en vue de la constitution d’une immense digue de 1743 mètres de long, dont 1517 sont déjà réalisés. De forme trapézoïdale, avec une base de 7,275 mètres et 3 mètres au sommet, la digue de Banana a une hauteur de 1, 70 m. Elle est construite en plein milieu de la presqu’ile de Banana. Elle aura pour rôle  de protéger les installations du port qui seront mises en œuvre dans la deuxième phase du projet.

Cette première phase des travaux préliminaires avait débuté le 06 décembre 2022, après la dernière visite du Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo à Banana, visite qui a vu la pose de la première pierre de ce projet. Les travaux de la phase préliminaire sont constitués notamment des enrochements et des remblais qui sont exécutés par l’entreprise CREC7.

Il permettra à la RDC de disposer de son propre port en eaux profondes, port ne plus être dépendant des ports en eaux profondes   de ses voisins, particulièrement du port de Pointe noire en République du Congo (Brazzaville) et lui conférera la souveraineté sur ses échanges commerciaux. Ce qui aurait justifié la réaction du quasi-chantage de Brazzaville en s’approchant tambours battants avec le Rwanda de Kagame.

 Willy Makumi Motosia




Moise KATUMBI, Augustin MATATA PONYO et Delly SESANGA Hipungu : L’incohérence et le manque d’une stratégie politique bien pensée, caractéristique de trois pseudos opposants politique de la RDC. La mort de Chérubin est devenue un fonds de commerce politique. Qui est le Caïn dont a parlé la CENCO ? (Tribune libre de Ramazani Amadi Christophe, Chercheur indépendant et doctorant à l’Université de Kindu)

Alors que toute l’arène politique a le regard tourné vers les élections prévues en décembre 2023, élection que la population congolaise attend de tout son vœu pour respecter le cycle électoral prévu dans la Constitution, deux néo-capitalistes opposants politiques de Kinshasa viennent de signer un courrier par lequel ils demandent la démission de Dieudonné Kamuleta et Sylvain Lumu au fallacieux motif : « de favoriser une enquête indépendante ».

 

Avec cette lettre, il est difficile de retenir son cœur et de ne pas faire couler quelques gouttes de larmes pour penser à la tendre épouse, aux enfants et à tous les parents du très distingué Chérubin Okende. Il est malheureux de constater que la mort d’un mari, d’un père, d’un fils, d’un frère et d’un oncle est devenue un fonds de commerce politique.

Après avoir tenté, à coup des billets d’argent, par l’intermédiaire des pseudos journalistes de faire lier la mort de Chérubin Okende à un prétendu passage à la Cour constitutionnelle, Messieurs Moise Katumbi, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga Ipungu, veulent utiliser la mort de ce père de famille pour faire le chantage afin de bloquer le processus électoral en cours.

Les trois politiciens savent que la démission de deux juges peut créer un vide au sein de l’institution, ce qui aura pour conséquence que cette institution ne saura traiter le contentieux des candidatures qui, si l’on s’en tient au calendrier publié par la CENI, doit normalement débuter le 10 août 2023, donc dans exactement 11 jours. Donc nos deux politiciens ont délibérément  prémédités de bloquer le processus électoral.

Ils sont aussi conscients qu’avec la nouvelle demande en fixation pour audience de l’affaire Bukanga Lonzo, la Cour constitutionnelle ne saura réunir un siège capable de traiter un tel dossier contre ceux qui ont saboté l’espoir de tout un peuple. En d’autres termes, les trois politiciens qui veulent obtenir le suffrage des paisibles citoyens congolais sont en train de faire la promotion et l’apologie de l’impunité.

Quel lien y a-t-il entre les enquêtes menées par le parquet près le Tribunal de grande instance de la Gombe et le travail de ces deux juges à la Cour constitutionnelle ? Rappelons que selon le vœu de ces mêmes opposants et du Gouvernement, les enquêtes indépendantes se font avec l’appui des experts étrangers. Existe-t-il un lien entre ces enquêteurs étrangers et ces deux juges ? Pourquoi chercher à tout prix de lier le travail de ces deux juges à la mort de Chérubin Okende, alors qu’aucune piste irréfragable n’établit le passage de Chérubin Okende au siège de la Cour constitutionnelle ? Dans leur lettre, les trois politiciens, de manière tout aussi surprenante que grave, affirment que Chérubin Okende a été enlevé dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle et c’est de là qu’il a alerté sa famille et ses proches ». Qu’ils disent où ils ont eu cette information. Pourquoi le regretté n’a pas alerté son garde du corps qui était censé être avec lui sur le lieu de l’enlèvement d’après la version de ces politiciens ? Qui est ce proche qui a été alerté et n’a pas pris soin de venir à la Cour constitutionnelle pour s’enquérir de la situation ou saisir les Autorités  judiciaires ou de la sécurité nationale ?

Bref, il s’agit d’un plan mal ficelé, sorti tout droit d’un laboratoire obscur. Cependant, même les étudiants en science politique savent constater que nous sommes en face des néo-capitalistes pseudos opposants politiques, qui excellent dans l’incohérence et le manque d’une stratégie politique bien pensée. La lettre adressée à ces deux patriotes congolais laisse paraitre qu’il s’agit, ni plus ni moins, d’une réaction des politiciens aux abois qui après avoir tout tenté sont en errance, à l’image des chiens enragés.

L’incohérence s’illustre pour eux tous en commun par trois faits majeurs :

  1. ils ont tenté de bloquer les enjeux politiques en sapant l’image du chef de l’Etat au sein de la population et auprès de la communauté internationale au travers des lobbies puissants, mais en vain ;
  2. Ils ont tenté par tous les moyens de bloquer le processus électoral par des machinations et des théories électorales farfelues. Depuis que l’intraitable Denis Kadima, Président de la CENI, les a reçu et leur a présenté la réalité électorale, au point de constater que le train des élections est déjà en marche et approche déjà la gare, les trois se sont repliés, à l’image d’un chemin qui fuit avec la queue dans les pattes ;
  3. Ils ont promis de déstabiliser les institutions de la République, par des manifestations politiques d’envergures et le sabotage des projets du Gouvernement, mais sans succès ;

Et maintenant, ils sont en train de jouer leur dernière carte,  qui est celle de saper l’image de la Cour constitutionnelle, dernier maillon fort du processus électoral. Rappelons le, c’est la Cour constitutionnelle qui traitera du contentieux des élections des législatives nationales et de la présidentielle. En d’autres termes, c’est cette institution qui proclamera les résultats définitifs de ces élections. Quoi de plus normal que de toucher à ses animateurs pour faire couler l’ensemble de l’organisation et enfin bloquer la machine des élections.

Il reste à savoir si ces trois politiciens sont prêts à aller aux élections.

Bref, c’est la stratégie du chaos qui anime nos trois compatriotes. Ils sont donc dans un schéma articulé en plusieurs phases. Nous ne serons pas étonnés qu’ils passent à la vitesse supérieure avec d’autres phases :

  • Il semblerait, qu’avec les prémices déjà jetées, une fois que Matata Ponyo sera notifié du début de son procès, qu’il puisse annoncer qu’il ne va pas se présenter à l’audience, au motif que la composition de la Cour est constituée des Juges démissionnaires et qui n’ont plus la confiance de la nation. Objectif, bloquer le procès ou à tout le moins accepter d’être condamné par défaut pour enfin continuer à crier à l’acharnement politique ;
  • C’est fort probable que, redoutant son échec à la présidentielle, Moise Katumbi finisse par crier au scandale et annonce que les décisions des contentieux tant des candidatures que des résultats, à traiter par la Cour constitutionnelle, ne seront pas légitime au motif que rendues par une composition dont deux juges sont contestés et dont la partialité est évidente.
  • Il se pourrait que nos trois politiciens écrivent, une fois de plus ensemble, des memos à la communauté internationale et fassent intervenir les différents lobbies internationaux dans le but de solliciter des sanctions internationales contre ces juges ou dénoncer la légitimité des décisions de la Cour constitutionnelle tant dans le dossier Bukanga Lonzo que dans le traitement du contentieux électoral de 2023.
  • Mettre à profit la presse nationale et internationale pour relayer en boucle les différentes étapes de ce schéma diabolique et dangereux pour la RDC. Une presse dont la majorité de congolais savent déjà reconnaitre la ligne éditoriale juste par les intitulés des articles de presse.
  • Ce schéma sera aussi relayé entre les lignes par certaines communautés religieuses, qui produisent déjà des communiqués avec des contenus qui ne sont plus différentes des propos tenus par nos trois politiciens.

Connaissant ce schéma, c’est pourquoi Martin Fayulu a décidé de se désolidariser définitivement des actions communes dirigées par Moise Katumbi et ses conseillers occultes qu’il recrute auprès des anciens diplomates (européens et des USA) et hommes d’églises.

Comme nous pouvons le constater, il s’agit des stratégies politiques qui dénotent d’un amateurisme politique. Cette affirmation est correcte, car  Moise Katumbi, lui-même, s’est toujours prévalu de la casquette d’homme d’affaires. Il s’emblerait que c’est à coup des billets qu’il s’est forgé une réputation politique même jusqu’à la création du Parti politique « ENSEMBLE ».

Pour ce qui est de Matata Ponyo, en entrant au Gouvernement, même sous les couleurs du PPRD, il avait toujours revendiqué sa posture de technocrate. D’ailleurs, d’après certaines sources au PPRD, ce dernier n’a jamais assisté à une réunion où il était question de concevoir une stratégie politique.

S’agissant de Delly Sesanga, il semblerait que, pour ce collègue, c’est un bon intellectuel mais aigris, qui n’a jamais à lui seul fait aboutir une stratégie politique.

Illustrons notre discours pour démontrer que nous sommes en face des politiciens incohérents.

Moise Katumbi Chapwe, est l’affairiste, qui semblerait-il, selon plusieurs rapports, a contribué au bradage du patrimoine minier du géant GECAMINE et qui s’est accaparé de tous les secteurs économiques florissants du Katanga. Les Lushois se rappellent toujours des camions « akuna matata ». C’est lui le puissant secrétaire exécutif du PPRD Katanga, mais lorsque le parti au pouvoir a voulu procéder au découpage du Katanga, le privant de la grande partie de la richesse du Katanga, Moise Katumbi a tourné le dos à Joseph Kabila au nom des intérêts économiques.  D’après un cacique du PPRD, il semblerait que c’est la vraie raison du départ de Moise Katumbi du PPRD, rien à avoir avec les raisons politiques. Curieusement c’est aussi lui qui aujourd’hui est en train de faire des courbettes à Joseph Kabila pour une alliance politique. Malheureusement pour l’homme de Kashobwe, Joseph Kabila continue à exercer brillamment ses fonctions de Recteur à l’université de « KARA » comme le disent les Kinois.

Dans l’édition du journal Jeune Afrique du 29 juillet 2021, avec pour titre « RDC : Matata Ponyo, un ambitieux dans le tourment, « l’homme à la cravate rouge » et aux lunettes fines montures était présenté comme quelqu’un de visiblement nerveux. Nerveux effectivement, c’est le désarroi qui emportait déjà l’homme parce qu’il devait faire face à ses vieux démons. En effet, après avoir miroité toute la population congolaise des théories de bonne gouvernance, avec les enquêtes de l’IGF, l’homme venait d’être exposé dans toute sa nudité. Le mythe qu’il venait de se créer, à coup de publicité mensongère et avec l’argent de l’Etat, venait de tomber. En effet, la communauté nationale découvrait enfin le côté obscure d’un homme que certains de ses proches considèrent aujourd’hui, semble-il comme un mythomane. Car à ce jour, ni même ses avocats, personne ne maitrise ses réactions devenues excessives. C’est bien lui, Augustin,  l’homme de la commotion cérébrale et qui s’est vite retrouvé à la tête du Gouvernement en RDC, par la magie d’un accident qui a emporté un seul passager de l’avion, le très vénérable Augustin Katumba Mwanke. C’est l’homme qui a planté le maïs à Bukanga Lonzo dans la province du Kwango mais qui a récolté des jolis bâtiments privés au Maniema dans la ville de Kindu. C’est aussi l’homme dont le parti politique a annoncé en pompe sa candidature à la présidentielle de 2023 mais qui s’est précipité à déposer sa candidature à la députation nationale. C’est encore lui qui avait annoncé le vendredi 7 mai 2021 via Twitter : »De Conakry où je me trouve au service de l’Afrique, j’ai décidé d’écourter mon séjour de travail et de rentrer à Kinshasa pour faire face à une justice politiquement instrumentalisée. Je suis fier d’avoir servi mon pays dans la transparence et crois en la force de la vérité“. Mais depuis, il multiplie des dilatoires pour ne pas affronter la justice afin de permettre aux congolais de connaître la vérité sur la gestion du Parc agroindustriel de Bukanga Lonzo.

Le troisième c’est Delly Sesanga Hipungu, il commence sa carrière politique portant les armes contre l’armée régulière. Il est de la typologie des politiciens spécialistes de la transhumance. Il fut membre actif et très influent au RDC et MLC. En 2018, alors qu’il est à la tête du regroupement politique A.R qui soutenait d’abord Moise Katumbi puis Martin Fayulu, sur terrain auprès de sa base à Luiza, il a battu campagne pour Félix Tshisekedi. C’est encore lui, au mois de janvier 2023, il annonce sa candidature à la présidentielle, sans honte, au mois de juillet, il postule comme député nationale. Il s’agit une fois de plus de lui qui, dans ses aventures politiques avec le groupe de 13 personnalités (G13), combattait pour la révision systématique de la loi électorale, avec comme revendication phare, l’interdiction pour le candidat député national de présenter sa candidature avec un membre de sa famille comme suppléant. Contre tout attente et sans honte, un des suppléants de notre cher honorable est un membre de sa famille biologique, un Sesanga.

Les illustrations apportées démontrent qu’il est impossible de faire confiance à cette catégorie de politiciens et point d’accorder même un peu de considération à leurs écrits qui les trahissent au point d’exposer leurs vraies intentions, du reste machiavéliques.  Malheureusement, ils s’adonnent à cracher sur la mémoire d’un honnête homme qu’était Chérubin Okende que nous continuons à pleurer.  Contre toute attente, par leur lettre, nos trois pseudos politiciens sont en train de remuer le couteau dans la plait de la pauvre femme et des enfants attristés par la perte de leur père.  Pourquoi agir sans cœur ? Pourquoi tant d’agitation alors que les enquêtes sont censées se dérouler sereinement ? A ce sujet, rappelons que dans son communiqué du 13 juillet 2023, la CENCO avait invité les autorités congolaises à mettre la main sur Caïn l’assassin de l’honorable Chérubin Okende. Dans ce contexte d’agitation généralisée et injustifiée des politiciens, particulièrement ceux de l’opposition, qui est Caïn ?

Au-delà de ces questions, une vérité demeure : si la famille de l’honorable Chérubin Okende veut les enquêtes indépendantes, elle doit se débarrasser de l’influence des politiciens congolais, la mort de ce dernier ne devait pas servir de fonds de commerce pour ces derniers.

RAMAZANI AMADI Christophe




Roi: Avec le sérieux et le patriotisme, la jeunesse marocaine est capable du meilleur

La jeunesse marocaine, forte de son sens du sérieux et du patriotisme, est capable du meilleur et peut éblouir le monde entier, a affirmé le Roi Mohammed VI.

Dans un discours, samedi, à la Nation à l’occasion du 24è anniversaire de son intronisation, le Souverain a souligne que « chaque fois que la jeunesse marocaine a eu les moyens de donner la pleine mesure de son sérieux et de son patriotisme, elle a fasciné le monde par des performances d’un calibre inédit ».

Il a en ce sens rappelé l’exploit accompli par la Sélection nationale à la dernière Coupe du monde de football au Qatar.

C’est dans ce même esprit, a poursuivi le Roi, que nous avons décidé de présenter une candidature tripartite, aux côtés de l’Espagne et du Portugal, pour l’organisation du mondial 2030, que « nous souhaitons historique à tous les niveaux ».

Une candidature inédite

« Ainsi, Nous aspirons et, corrélativement, Nous œuvrons à ce que, sous tous rapports, cette édition inscrive sa marque dans l’Histoire », a poursuivi le Souverain.

Et d’ajouter: « Sans précédent dans les Annales, cette candidature tend une passerelle entre deux continents et deux civilisations : l’Afrique et l’Europe, et rassemble les deux rives de la Méditerranée. Elle incarne de fort belle manière l’ambition qui anime les peuples de la région d’avancer ensemble vers plus de collaboration, d’entente et de communion ».

Le Roi a, en outre, fait savoir que « le sérieux de la jeunesse marocaine s’exprime aussi dans les domaines nécessitant un génie créateur et un esprit novateur : deux atouts qu’elle possède en puissance dans diverses matières ».

« Je salue plus particulièrement la réalisation de la première voiture de fabrication locale, grâce à des compétences nationales et à un financement marocain. Il en va de même pour la présentation du premier prototype de voiture à hydrogène, développé par un jeune Marocain », a ajouté le Souverain.

Ces projets, a-t-il soutenu, « portent témoignage du génie marocain et attestent la confiance placée dans les capacités intrinsèques de nos jeunes, ainsi encouragés à redoubler d’inventivité et de créativité. Ils concourent aussi à la promotion du label «Made in Morocco» et confortent le positionnement du Maroc en tant que destination majeure pour les investissements productifs ».

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Washington salue le rôle du roi Mohammed VI en faveur de la stabilité et la prospérité régionales

Les Etats-Unis ont salué, dimanche, le rôle du roi Mohammed VI en faveur de la promotion de la stabilité, la sécurité et la prospérité dans la région.

Dans un communiqué publié à l’occasion de la célébration par le peuple marocain du 24è anniversaire de l’accession du Roi au Trône de ses glorieux ancêtres, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a exprimé, au nom du gouvernement des Etats-Unis et du peuple américain, ses félicitations et ses vœux les meilleurs au Souverain et au peuple marocain.

«J’adresse mes plus chaleureuses félicitations à Sa Majesté le Roi et au peuple marocain à l’occasion de la Fête du Trône, et nous Vous remercions d’être l’un de nos amis les plus anciens et les plus proches», a souligné le chef de la diplomatie américaine.

M. Blinken a, en outre, affirmé que les relations «profondes et durables» entre les Etats-Unis et le Maroc continuent d’être un «pilier de paix et de stabilité pour nos deux pays et pour la région».

«Nous félicitons le Roi Mohammed VI pour Son rôle dans la promotion de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité régionales ainsi que dans la promotion de nos intérêts communs», a-t-il indiqué.

Le chef de la diplomatie américaine a relevé que Rabat et Washington entretiennent une relation profonde et historique «qui continue de profiter aux peuples de nos deux pays».

Par Le360 (avec MAP)