Dans une déclaration politique : Me Constant Mutamba et la DYPRO opposés à la prorogation du délai de dépôt des candidatures à la CENI 

Dans une déclaration politique, Me Constant Mutamba Tungunga, Président la DYPRO, parlant au nom de l’opposition républicaine, se dit préoccupée par la tendance à rendre le calendrier électoral extensible et étirable dans le but de se plier aux boutades des politiciens.

« L’opposition républicaine rappelle à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) que les délais du Calendrier sont incompressifs et qu’à ce titre, toute modification des marges des dates de ses activités doit faire l’objet d’une concertation préalable formelle avec les parties prenantes », indique le même texte.

Au moment où l’opposition républicaine avait déjà patriotiquement répondu au délai préalablement prescrit en déposant ses dossiers de candidatures en bonne et due forme dans toutes les circonscriptions électorales du pays, indique la déclaration, elle a été surprise d’apprendre que la CENI a remanié sa programmation en prorogeant le délai requis de sept (7) jours supplémentaires.

Tout en encourageant la classe politique à saisir l’opportunité lui offerte afin de finaliser la procédure de constitution des dossiers, l’opposition républicaine invite la CENI à s’assurer que toutes les tendances politiques en présence jouissent d’un traitement équilibré et égalitaire (comme c’est le cas jusqu’ici) dans l’inscription des candidatures.




L’Ambassade de la Rdc au Benelux accuse la défense de Salomon Kalonda d’avoir sorti le discours du chef de l’Etat de son contexte

Une vidéo circule sur les réseaux sociaux depuis le jeudi 13 juillet 2023 épinglant les déclarations que le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a faites au stade Kashala Bonzola de Mbuji-Mayi le dimanche 25 juin 2023 à l’occasion de la célébration des 25 ans de l’apostolat du Mgr Emmanuel- Bernard Kasanda, l’Evêque du diocèse de Mbuji-Mayi.

Suite à la conférence de presse donnée en date du 13 juillet 2023 par l’avocat Deswaef, l’Ambassade de la RDC au Benelux tient à faire savoir à l’opinion qu’il s’inscrit en faux contre les accusations qui sont portées à l’encontre du Président Félix Tshisekedi.

« En effet, lors de son adresse à caractère essentiellement patriotique, le Président Félix Tshisekedi, en sa qualité de garant de la Nation, avait réaffirmé sa détermination à protéger l’intégralité territoriale de la République Démocratique du Congo durant son mandat à la tête du pays », indique un communiqué élaboré à cet effet.

Et d’ajouter que ces déclarations du Chef de l’Etat ont été sorties de leur contexte par la défense de Salomon Kalonda associée au Collectif des Avocats congolais désignant le président Tshisekedi d’être le « donneur d’ordre et auteur intellectuel des exactions contre les personnes et leurs biens ».

Alors que les autorités congolaises ont décidé de recourir à l’expertise judiciaire internationale pour la manifestation de la vérité dans la disparition notamment de M. Chérubin Okende, ancien ministre des Transports de la RDC, la défense de Salomon Kalonda s’active à faire des amalgames regrettables en rapprochant les propos du Chef de l’Etat à un certain nombre de faits liés à la sécurité des citoyens congolais.

L’Ambassade de la République Démocratique du Congo au Benelux s’insurge contre les allégations abjectes qui sont portées contre le Président Félix Tshisekedi

L’Ambassade de la RDC se réserve le droit d’introduire toute procédure utile en vue de voir reconnaitre le caractère diffamatoire et calomnieux de ces accusations sans fondement et qui sont de nature à mettre en péril la cohésion nationale en République Démocratique du Congo.




Le Pape François nomme le Père Edouard Nsimba Ngoma et l’Abbé Edouard Isango Nkoyo comme Evêques Auxiliaires de Kinshasa

Par sa lettre nº 5898, du 13 juillet 2023, Son Excellence Mgr Ettore Balestrero, Nonce Apostolique en RDC Congo, nous a communiqué les nominations, par Sa Sainteté le Pape François, des deux Evêques Auxiliaires de l’Archidiocèse de Kinshasa.

Il s’agit de : 1. Révérend Père Edouard Nsimba Ngoma, Religieux de la Congrégation des Pères de Scheut, jusqu’ici Vicaire Episcopal Adjoint pour la Vie Consacrée au Diocèse de Liège en Belgique.

Le Révérend Abbé Edouard Isango Nkoyo, membre du Clergé diocésain de Kinshasa, jusqu’ici Secrétaire-Chancelier de l’Archidiocèse de Kinshasa,

Le Secrétariat Général de la CENCO qui se réjouit de ces nominations, présente ses sincères félicitations aux nouveaux Evêques Auxiliaires de l’Archidiocèse de Kinshasa et leur souhaite un fructueux ministère dans l’Eglise-Famille de Dieu à Kinshasa.




Assassinat ignoble de Chérubin Okende : Le FCC condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux et exige une enquête indépendante 

C’est avec consternation et grande affliction que le Front Commun pour le Congo (FCC), famille politique du Président de la République Honoraire Joseph Kabila Kabange, a appris ce 13 juillet 2023, l’assassinat ignoble de l’honorable Chérubin Okende, Député National, ministre honoraire des Transports et Voies de Communication, et Porte-parole du parti politique “Ensemble pour la République”.

« Le FCC condamne avec la plus grande fermeté cet assassinat odieux et exige une enquête indépendante, afin que les circonstances de ce crime qui révolte la conscience humaine soient élucidées le plus rapidement possible et que les auteurs et commanditaires subissent la rigueur de la loi », indique un message de condoléances du Front Commun pour le Congo (FCC), signé par Raymond Tshibanda N’Tungamulongo.

Dans le même message, le FCC constate que ce crime a été perpétré dans un contexte national de plus en plus tendu, marqué par la violation chronique des droits et libertés garantis par notre Constitution, le règne de l’arbitraire et l’insécurité généralisée menaces et intimidations récurrentes; enlèvements et arrestations intempestives; anathèmes dénigrants, aux relents identitaires.

Le Front Commun pour le Congo exprime sa profonde compassion aux proches de l’illustre disparu, un homme d’Etat digne qui, refusant de pérenniser l’avilissement de la politique et le recul démocratique sans précédents vécus actuellement dans notre pays avait, il y a peu, fait le choix de l’honneur, de la cohérence et de la fidélité à ses convictions.

« Le Front Commun pour le Congo leur présente ses condoléances les plus attristées, singulièrement à sa famille biologique, mais aussi à son parti politique et au peuple congolais dont il était un des représentants légitimes », souligne le message.

Le FCC attire, par ailleurs, l’attention de tous sur le risque qui, suite à ce crime et aux menaces publiques maintes fois réitérées à leur endroit par la milice du parti au pouvoir, dont la création est une énième violation de la Constitution de la République, pèse dorénavant sur la vie de tous les opposants à cette dictature qui s’enracine chaque jour davantage, avec pour stratégie, l’installation d’un régime de terreur dans notre pays.




Après l’assassinat de Chérubin Okende : Matata Ponyo, Moise Katumbi et Delly Sesanga demandent la sécurisation de tous les candidats président de la République par la MONUSCO

Nous, signataires du présent communiqué de presse, avons appris avec consternation l’assassinat odieux et lâche de l’honorable Cherubin OKENDE, Ancien Ministre des Transports et Voies de Communication, Député National et porte-parole du parti ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE à 2 heures du matin de ce jeudi 13 juillet 2023 à Kinshasa par des hommes armés non encore identifiés. Nos premières pensées vont à la famille biologique du défunt, à ses amis et à la famille politique à qui nous adressons nos plus profondes condoléances.

Par ailleurs, nous informons l’opinion tant nationale qu’internationale de ce qui suit :

1. L’honorable Cherubin OKENDE a été invité par Monsieur LUMU MBAYA Sylvain, juge à la Cour Constitutionnelle, au motif d’une séance de travail relative à la déclaration de son patrimoine après son départ du Gouvernement. Présent devant le bâtiment de la Cour Constitutionnelle, il a été enlevé par des hommes armés et amené dans une destination inconnue jusqu’au moment de sa mort:

2. Nous condamnons cet assassinat odieux, qui intervient sur fond d’un discours officiel du régime attentatoire aux droits de l’homme et négationniste des libertés publiques. Nous exigeons une enquête judiciaire réellement indépendante pour élucider les circonstances particulièrement troubles de cet acte macabre et appréhender ses auteurs.

3. En attendant les conclusions de l’enquête que nous espérons rapide, transparente et contradictoire, nous sommes forcés de constater que la dégradation de la sécurité de nos concitoyens s’amplifie dans notre pays, encouragée par l’impunité et banalisation du respect des garanties légales de procédures pénales. L’intensification de la traque contre les opposants conduit aux dérives des atteintes contre les membres des partis d’opposition ainsi que les mouvements de la société civile qui ne partagent pas le bavardage optimiste du pouvoir :

4. Tout en ne cédant rien au combat qui nous anime, nous appelons nos militants et sympathisants à la plus grande vigilance dans leurs déplacements et engagements en faveur de l’avènement d’une vie politique réellement démocratique et d’un Etat de droit protecteur des citoyens dans notre pays.

5. Les restrictions de l’espace politique, la recrudescence des assassinats et des violations des droits de l’opposition pendant cette période ne sont pas fortuites et traduisent l’orientation politique du régime en la matière. Aucune pression de quelque sorte ne pourra nous faire renoncer au changement que nous appelons de nos vœux pour le bien de la République Démocratique du Congo et de son peuple afin que notre pays embrasse enfin la voie de la souveraineté populaire, du développement pour tous et de la justice sociale.

6. L’instrumentalisation de la justice et des services de sécurité à des fins politiques, les arrestations arbitraires et les assassinats ciblés des acteurs de l’opposition ne permettant plus d’exercer les activités pré électorales et électorales en toute sécurité, nous, candidats présidents de la République signataires du présent communiqué: Nous exigeons en toute urgence, une réunion des parties prenantes pour discuter des conditions optimales pour tous, d’exercer librement les activités politiques en toute quiétude.

7. Au vu du régime de terreur et d’oppression mise en place par le régime de Monsieur Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO, nous demandons la sécurisation de tous les candidats Président de la République par la MONUSCO jusqu’à la proclamation des résultats définitifs de l’élection Présidentielle.




Coordonnateur du PURUK : Jules Kidinda recrute la main d’œuvre locale à Kananga

Pour des milliers d’habitants du quartier Plateau dans la commune de Kananga, la nuit fut courte. Dès 5 heures du matin de ce vendredi 14 juillet 2023, une cohorte d’hommes et de femmes intéressées par l’avis de recrutement de la main d’ouvre locale, lancé à travers les médias de Kananga, avait pris d’assaut les 6 sites identifies dans un communiqué officiel, signé des mains de l’autorité municipale, Mme Rose Muadi.
Face à l’afflux attendu, le comité de recrutement, mis en place, le 5 juillet 2023, par le Gouverneur de la province du Kasaï Central, John Kabeya, et composé du chef de quartier, des représentants des 19 ex localités du quartier Plateau, d’un représentant de POVD), d’un représentant des Organisations Communautaires de Base, d’une représentante des organisations féminines locales et du chef coutumier, avait choisi, de manière ingénieuse, de procéder au recrutement en deux phases.


La première qui a eu lieu aujourd’hui a consisté à enregistrer uniquement les personnes éligibles au regard des critères de sélection prédéfinis, et la deuxième, qui aura lieu le mardi 18 juillet 2023, sélectionnera, par tirage au sort, les postulants dont aucune expérience professionnelle n’est requise. Avec ce procédé, tout le monde a la même chance », a avancé Jules Kidinda, Coordonnateur du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (PURUK), financé par la Banque mondiale. Cest une égalité de traitement, il n’est pas question de niveau ou de CV. Il suffit d’être âgé de 18 ans an moins et de présenter une carte d’électeur valide justifiant un domicile dans le quartier Plateau où est situé l’érosion Monaco.
Aucune discrimination
Une femme, surprise en train d’allaiter son bébé de 8 mois, a indiqué aux journalistes de Exception Kananga Media qu’elle s’était organisée, dans l’hypothèse où elle décrochait un des 180 tickets gagnants, pour faire garder et allaiter son bébé comme d’habitude, grâce au soutien de sa famille.
Devant ce cas de figure, le coordonnateur national du PURUK a déclaré que l’OVD sera appuyé pour installer à proximité des chantiers des hangars dédiés à l’allaitement.




“Le chef de l’État n’a pas besoin qu’on l’appelle béton, mais il attend que nous puissions avoir une pratique et un comportement béton” (Dieudonné Kamuleta)

Le président de la République, Félix Tshisekedi a lancé ce samedi, au Palais du peuple, la formation du premier lot des 2500 magistrats qui ont été recrutés à l’issue d’un concours organisé à cet effet.

“Votre présence en cette cérémonie dénote de votre détermination, sans conteste, à faire de la justice de votre pays un des piliers essentiels pour la construction de l’État de droit, tel que consacré par la Constitution et qui est aussi le socle de votre vision”, a indiqué Dieudonné Kamuleta, président de la Cour Constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature.

Il a présenté à l’autorité suprême ses très sincères et remerciements, parce que dans l’histoire judiciaire de notre pays, c’est le président Félix Tshisekedi qui a mis fin aux effectifs déficitaires des magistrats. Et ce, en autorisant le recrutement des 5000 nouveaux magistrats, dont 2500 sont dans la joie d’être devant vous dans cette salle historique de Congrès du Palais du peuple.

Pour Dieudonné Kamuleta, il s’agit d’un jour qui sera marqué dans les annales, parce que c’est pour la première fois qu’un Président de la République s’est directement adressé aux magistrats. C’est ainsi qu’il profitera de cette occasion pour ouvrir une incise à l’attention de ses jeunes collègues magistrats, comme il a eu à le faire à Lubumbashi, lors du lancement de la cérémonie de recrutement des magistrats.

“Je leur avais dit que le chef de l’État n’a pas besoin qu’on l’appelle béton, mais il attend que nous puissions avoir une pratique et un comportement béton”, dit-il sous les applaudissements frénétiques de l’assistance.

Et d’ajouter que votre vision de résorber la carence en effectif des magistrats est un signal fort qui rassure tous et chacun. Et me permet d’affirmer sans peur d’être contredit, qu’effectivement le magistrat suprême que vous êtes, connait vraiment les mots qui rongent la justice.




« On ne vient pas dans la magistrature avec l’idée de s’enrichir et pour ceux qui pensent ainsi, ils n’ont pas leur place dans ce corps » (Rose Mutombo)

Le président de la République a lancé ce samedi au Palais du peuple, la formation des 2.500 magistrats. Tout en saluant ce geste, la ministre d’Etat en charge de la Justice, Mme Rose Mutombo, a indiqué que le besoin ainsi exprimé était de 10000 magistrats. « Il a donc fallu attendre votre avènement pour que la moitié de ce besoin soit couvert. Car, grâce à votre détermination, 5 magistrats ont été nommés, dont 2500 entrent en fonction cette année et les 2500 autres pour l’année prochaine », explique-t-elle.

Comme pour dire que le premier pas a été certes franchi par cette nomination, mais le gros reste encore à faire puisqu’il nous faut véritablement travailler sur l’homme ou la femme magistrat. « Toutes les critiques sur le pouvoir judiciaire, hier comme aujourd’hui, gravitent autour de la personne du magistrat qui normalement dans une société comme la nôtre, devrait jouer le rôle de catalyseur », dit-elle, avant de souligner que la Constitution des 18 février 2006, telle que modifiée à séjour, ainsi que les différents textes subséquents, en l’occurrence la loi organique portant statut des magistrats est celle portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature ont conféré la gestion du magistrat au Conseil supérieur de la magistrature, c’est lui qui s’occupe de la gestion de la carrière du magistrat et de sa discipline.

Dans mes missions d’itinérance effectuées dans les provinces de notre pays, j’ai relevé une forte concentration de magistrats dans les grands centres urbains au détriment de l’arrière-pays. Certains coins du pays n’ont plus de magistrats, car ceux qui ont été affectés soit n’ont pas répondu à leur mutation, soit ils ont carrément quitté sans qu’ils ne soient interpellés ou sanctionnés par leur chef hiérarchique.

« La justice pour son fonctionnement efficient, exige un respect de la déontologie et des règles d’éthique. Il faudra qu’une place de choix soit accordée à la discipline dans ce corps. Les chambres de discipline, les chambres disciplinaires doivent dorénavant fonctionner pour sanctionner ces écarts de conduite dans les chefs des magistrats », pense Rose Mutombo.

En ce qui la concerne, elle avoue qu’elle ne manquera pas d’user du pouvoir lui reconnu par les textes pertinents afin de saisir les chambres disciplinaires pour tous les cas d’indélicatesse. « Le gouvernement de la République mettra tout en œuvre pour que ces chambres siègent régulièrement. C’est ici le lieu d’annoncer la grande réforme portée notamment par une loi en phase d’adoption au niveau du Parlement. Qui va renforcer le pouvoir de l’Inspectorat général des services judiciaires et pénitentiaires. Celui-ci sera le gendarme des magistrats et dépendra directement du magistrat suprême », promet-elle.

Aux magistrats nouvellement nommés, Rose Mutombo a rappelé que la magistrature, tout en étant un corps d’élite, est plus qu’un apostolat. « On ne vient pas dans la magistrature avec l’idée de s’enrichir pour ceux qui pensent ainsi, ils n’ont pas leur place dans ces corps », martèle-t-elle.




Députation nationale : L’opération de réception et traitement des candidatures prorogée d’une semaine 

Dans un communiqué de presse parvenue à notre rédaction, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance des candidats indépendants et des partis et regroupements politiques que, conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, les opérations de dépôt et de traitement des candidatures pour l’élection des députés nationaux se clôturent ce samedi 15 juillet 2023.

Cependant, elle constate, qu’à la date de clôture, certains Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) n’ont pas enregistré des dossiers de candidature.

 

“De ses interactions avec les différentes parties prenantes concernées, la CENI a noté qu’il

persiste des multiples défis auxquels elles sont confrontées, notamment la constitution de leurs dossiers de candidature, les difficultés logistiques, de communication, des programmes de vol et transmission des preuves de paiement des frais de dépôt de candidature”, indique le même document, qui ajoute que la CENI, toujours à l’écoute et soucieuse d’assurer l’inclusivite du processus électoral en cours

et de garantir l’équité de traitement entre les candidats indépendants et ceux des partis et

regroupements politiques, proroge de 7 jours allant du 16 au 23 juillet 2023.

 

Par ailleurs, ajoute la même source, la CENI octroie les facilités suivantes:

# Les candidats indépendants et les partis et regroupements politiques peuvent scanner les formulaires C5, C6, C7 et C8 et les envoyer par voie électronique à leurs mandataires au niveau de chaque circonscription électorale pour permettre le dépôt du dossier. #Seuls les titres académiques sont soumis à la certification conforme, selon les prescrits

de l’article 121 de la Loi électorale. A défaut, une attestation justifiant d’une expérience

professionnelle d’au moins 5 ans suffit. La CENI profite de l’occasion pour attirer l’attention des parties prenantes sur les cas d’inéligibilité repris par l’Article 10 de la Loi électorale, notamment :

#Des fonctionnaires et agents de l’administration publique et Magistrats qui doivent verser au dossier de candidature une lettre de demande de mise en disponibilité;

#Des mandataires actifs dans les établissements publics ou sociétés du portefeuille qui doivent

verser au dossier de candidature une lettre de démission;

#Des membres des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise qui doivent déposer

la preuve de leur démission acceptée ou de leur mise à la retraite.

 

Quelle est la suite?

 

La suite du chronogramme opérationnel relatif au dépôt et traitement des candidatures à la

députation nationale se présente comme suit:

#Du 24 au 28 juillet 2023: Ajout, retrait ou substitution des dossiers des candidats députés

nationaux;

#Le 09 août 2023: Publication des listes provisoires des candidats députés nationaux;

#Du 10 au 26 août 2023: Dépôt et traitement des recours en contestation des listes des candidatures à la députation nationale;

#Le 10 septembre 2023: Publication par la CENI des listes définitives des candidats députés nationaux.

La CENI réitére sa volonté d’organiser les élections législatives, provinciales, municipales ainsi que présidentielle dans le délai constitutionnel tel que fixé dans son calendrier électoral publié dans sa Décision N° 044/CENI/AP/2022 du 26 novembre 2022.




L’opposant Franck Diongo bénéficie d’une liberté provisoire

Après près d’un mois d’incarcération dans les locaux de services de renseignement avant d’être transféré à la prison militaire de Ndolo, l’opposant Franck Diongo vient de bénéficier d’une liberté provisoire.

 

L’annonce a été faite par ses avocats. Ces derniers signalent que leur client a passé quelques temps d’audition à l’auditorat militaire cet après-midi.

 

Le président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) avait été arrêté le 20 juin à Kinshasa, stoppé par des hommes armés au niveau du croisement des avenues Kabinda – ex-Huileries à Kinshasa, alors qu’il revenait des funérailles d’un membre de sa famille. Ses proches parlaient d’un « enlèvement ».

 

Plutard, les sources sécuritaires ont rapporté via RFI, que Franck Diongo était entre les mains des renseignements militaires pour des faits présumés portant atteinte à la sûreté de l’Etat.