Judo: L’entrainement des masters judokas de la Rdc est prévu dimanche 16 juillet au Dojo Ouragan de Matete

Un communiqué émanant de l’association des masters judokas de la RDC est parvenu à notre rédaction.

Dans celui-ci on précise que l’entrainement des masters judokas de la RDC de ce dimanche 16/07/2023 à 8h00, se tiendra au Dojo Ouragan de Matete. Celui-ci est situé dans l’enceinte de l’école Kinzanzi, derrière la Paroisse Saint Alphonse de Matete.

Antoine Bolia




En prévision du championnat du monde de Taekwondo/ITF Séoul 2023: Les Léopards/ITF en sont à leur 8è séance de préparation au stade des Martyrs Jeudi 13 juillet

Les Léopards de taekwondo ITF étaient à leur 8è séance d’entrainement au dojang national situé à l’entrée 9, stade des martyrs, le jeudi 13 juillet 2023.

Cette séance de jeudi a commencé par la pesée des athlètes. Il s’agit ici des 8 présélectionnés à être placés dans 4 catégories. Ils se sont entrainés sous la direction de leurs coaches en occurrence maîtres Coco Bosobi et Irvin Patrick Mvemba Kuvela.

Les deux coaches avaient axé leur entrainement par les exercices d’assouplissement et d’endurance. Ils ont enchainé par les techniques de pieds frappés en demi- cercle frappés sur cible raquette :

-en attaque directe ;

-en remise

Et

-en contre remise.

Après le travail de pieds, l’exercice suivant consistera aux techniques de poing avec cible :

-en fly

Et

-en coup de poing double.

Les combats avec sparings partners sont intervenus en dernier lieu en trois rounds chacun.

La fin de l’entrainement s’est soldée par la deuxième pesée.

Antoine Bolia




Brouille entre EPST et ESU : Le comité directeur de l’ITI/Gombe exige la délocalisation de l’ISPT/KIN 

Le conflit foncier qui oppose l’Institut technique industriel de Kinshasa (ITI/Gombe et l’Institut supérieur pédagogique technique de Kinshasa (ISPT/Kin) continue à causer préjudice aux administratifs de l’Iti/Gombe. Ce dossier a déjà fait un mort d’homme. Les enseignants de cette école continuent à payer un lourd tribut face à cette situation et cela au vu et au su des tous les deux ministres de tutelle qui prennent encore du temps pour traiter ce problème.

Au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi 13 juillet 2023 à Kinshasa, le comité directeur de l’Institut technique industriel de Kinshasa (ITI/Gombe) est revenu à la genèse de ce conflit interminable entre ces deux établissements. Au cours de cette activité, plusieurs témoignages ont été entendus des enseignants de cette école qui se disent être menacés et frappés, voir même blessés par les étudiants et la police universitaire de cet établissement d’enseignement supérieur public.

Le comité directeur de l’Iti/Gombe fustige également la construction d’un mur, une démarche initiée par le comité de gestion de l’Ispt/Kin avec comme à sa tête son Directeur général Kabasele Yengayenga qui serait parmi le nez de tous ces problèmes qui risquent de freiner, voir même la publication des résultats de l’examen d’Etat édition 2023 suite aux multiples mouvements de soulèvement des étudiants de l’Ispt/Kin qui bloquent des fois l’entrée du centre de correction de l’examen d’Etat.

Jérôme Kalambu Luboya, préfet de l’Institut technique industriel a dénoncé la spoliation violente du patrimoine immobilier de l’ITI/Gombe par l’ISPT Kin, qui érige en ce jour, un mur de séparation, alors que l’espace actuellement occupé lui a été cédé provisoirement en 1976.

“Aussitôt installé provisoirement à l’ITI/Gombe, l’ISPT avec ses nouveaux dirigeants éprouvent le besoin de son expansion et s’engagent dans la prédation du reste du patrimoine de l’ITI/Gombe en se servant d’une force dite dynamique des étudiants. Pour encourager ce funeste dessein, chaque étudiant qui arrivait à s’approprier de force une chambre était directement logé par l’ISPT”, a-t-il expliqué devant une assistance composée notamment des élèves et personnel administratif.

La cohabitation tourne ce jour en désolation entre ces deux Institutions dont l’une de l’enseignement primaire, et l’autre supérieure.

Prenant la parole devant la presse, Félicien Ngwala, chargé du social de l’ITI/Gombe a tenue à alerter l’opinion que “l’ITI/Gombe est victime dans ses propres installations de l’érection d’un prédateur qui met un mur pour ravir à l’ITI/Gombe son patrimoine acquis depuis 1952, alors que son ordonnance de création date de 81. L’ISPT avec son nouveau dirigeant qui vient à peine de faire un mois qu’il ne maîtrise pas bien les éléments, ni des limites, ni de fonctionnements est en train d’abuser en semant l’insécurité, la désolation, le pillage en utilisant des étudiants.

Soulignons qu’alors que les journalistes étaient dans la salle pour la conférence de presse, les étudiants étaient en train de matraquer les agents de l’imprimerie chargés de la correction des examens d’État qui sont bloqué pour des raisons de sécurité. « Nous demandons donc aux autorités de la République, à notre ministre de tutelle, Me Tony Mwaba… ce que nous attendons de vous, c’est de vous adresser à votre collègue de l’Urbanisme et habitat, parce que ce mur est érigé sans autorisation de bâtir, sans raison ni quelconque motif. Détruisez ce mur-là”, insiste l’un des orateurs.

Il a terminé par s’adresser au chef de l’Etat : «Monsieur le chef de l’Etat, nous sommes en période pré-électorale. Nous vos électeurs nous lançons le message, vous nous laissez en insécurité, l’ITI/Gombe va perdre ses références et la technique ».




Assassinat de Chérubin Okende : Un suspect entre les mains de la justice congolaise (Procureur général près la Cour de cassation)

Assassinat du député national Chérubin Okende, le résultat des enquêtes préliminaires de la justice congolaise ont été rendus publics ce mercredi 13 juillet 2023 à Kinshasa. A travers une conférence de presse tenue dans la salle des audiences publiques de la Cour Constitutionnelle, animée conjointement par le président de la Cour Constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta et le Procureur près la Cour de cassation, Firmin Vonde.

Les deux personnalités judiciaires ont annoncé que le premier suspect dans cette affaire a été appréhendé et il est entre les mains de la justice congolaise. Il s’agit d’un proche de l’illustre disparu. Il a également confirmé que la victime a été abattue par balle réelle, son corps a été retrouvé dans sa voiture jeep dans la matinée autour des installations du Sep Congo sur l’avenue des Poids lourds à proximité de la place de la Gare centrale. A côté de lui se trouvait une arme et que c’est avec elle que le député national a été abattu.

Selon le Procureur près la Cour de cassation, le suspect est un membre proche de Chérubin Okende qui aurait été trouvé comme un premier suspect dans cette affaire. L’homme pourrait être utile pour l’exploitation d’autres pistes d’enquêtes liées avec cet assassinat. Firmin Vonde a appelé tout le monde au calme en attendant les conclusions finales des enquêtes en cours.

 

A la question de savoir si Chérubin Okende était le même jour invité par l’un des juges de la haute cour pour un dossier lié à son ancienne fonction de ministre, Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle a confirmé que le député national était bel et bien invité à la Cour constitutionnelle pour remplir quelques formalités liées à son ancienne fonction de ministre des Transports, voies de communication et de désenclavement .

Dieudonné Kamuleta a précisé à l’opinion que le député avait écrit à la Cour qu’il n’est pas en mesure de se présenter. Ainsi, il enverra une autre personne pour déposer les documents que la Cour lui avait demandés. Fort et étonnant d’apprendre que le député national Chérubin Okende était venu en personne à la Cour pour ne pas entrer, a dit Dieudonné Kamuleta.

Le président de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature a appelé à son tour tout le monde à prendre son mal en patience et laisser les enquêtes révéler les vraies causes de la mort du député national avant de lancer le message à tout celui qui détient une information importante liée à ce drame de ne pas hésiter et de saisir la justice pour l’exploitation.




Luis Planas défend un nouveau protocole de pêche entre le Maroc et l’UE 

Le ministre espagnol de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas Puchades, a indiqué, vendredi à Cordoue, que son pays ‘’soutient l’Union européenne et le Maroc dans la conclusion d’un nouveau protocole de pêche pour les quatre prochaines années’’.

« La position de l’Espagne est très claire », a insisté Planas dans une déclaration aux médias espagnols. La 5ème session de la Commission Mixte chargée du suivi de l’Accord de Partenariat dans le domaine de la pêche durable entre le Maroc et l’UE, tenue jeudi à Bruxelles, est « positive et fructueuse », a-t-il renchéri en ce sens.

Et d’ajouter que « les travaux se poursuivront, en particulier dans le domaine de la recherche et des questions techniques, afin de progresser et de nous permettre de conclure le nouveau protocole le plus rapidement possible ».

« Les mesures d’appui structurel de l’accord ont bien fonctionné », tandis que « les travaux de recherche scientifique et technique se poursuivent en vue de l’avenir de l’accord », a encore souligné Planas qui s’est dit « optimiste » que « cette période d’arrêt durera le moins longtemps possible ».

Pour rappel, dans un communiqué conjoint, publié à l’issue de la 5ème session de la Commission mixte chargée du suivi de l’Accord de pêche, le Maroc et l’UE ont convenu de poursuivre leur coopération dans le domaine de la pêche, de manière à approfondir le partenariat bilatéral sur des volets essentiels, tels que les campagnes scientifiques, la coopération technique, la lutte contre la pêche illégale, l’intégration économique des opérateurs, les dispositifs de sécurité en mer et d’amélioration des conditions de travail et de protection des marins.

L’Union européenne a souligné, à cet égard, que les relations avec le Maroc dans le domaine de la pêche « s’inscrivent dans un partenariat global et mutuellement bénéfique, qui fait du Maroc et de l’UE des partenaires stratégiques pour la stabilité, le développement et la prospérité dans la région ».

Elle a également réitéré « la plus haute importance » qu’elle accorde à son partenariat avec le Maroc en matière de pêche, et « l’intérêt essentiel » qu’elle attache à sa poursuite « dans un esprit de confiance, de solidarité et d’intérêt mutuel »

fr.hespress.com




CORAP élabore un guide des communautés pour la sensibilisation sur l’exploitation des hydrocarbures 

Avec ses 25.000 barils produit par jour, la République Démocratique du Congo «RDC» n’est pas comptée parmi pays producteur du pétrole. Par contre, elle compte accroître sa production en exploitant au maximum son potentiel en ressources des hydrocarbures. Selon le Guide pour les communautés sur les impacts de l’exploitation des Hydrocarbures, cette volonté s’est exprimée à travers le lancement par le gouvernement des Avis à Manifestation d’Intérêt, pour les appels d’offres d’attribution des droits d’hydrocarbures en RDC pour 27 Blocs pétroliers et 3 gaziers.

Devant cette situation, la Coalition des Organisations de la Société Civile pour le Suivi des Réformes et de l’Action Publique (CORAP), a initié la production du présent guide des communautés pour la sensibilisation sur l’exploitation des hydrocarbures, dans le but d’outiller les communautés face à l’exploitation de ses ressources et ses impacts.

Selon un résumé qui a été fait à cet effet, le présent guide comporte quatre parties essentielles, à savoir la première qui consiste à définir les concepts clés couramment utilisés dans le secteur des hydrocarbures, pour faciliter la compréhension des communautés, dans le contexte où le gouvernement compte se lancer dans une exploitation à grande échelle.

La deuxième partie du guide est basée sur les théories en rapport avec les impacts de l’exploitation des hydrocarbures en RDC et dans le monde. Ses informations sont basées sur les résultats des recherches et des expériences vécues dans le contexte de l’exploitation sur le plan environnemental, économique, socioculturel, sanitaire et sécuritaire.

« De façon générale, la pollution par les hydrocarbures impactes sérieusement sur la qualité de l’air, de l’eau, ainsi que du sol et de la santé humaine », indique le Guide.

Autrement, les communautés sont fortement impactées dans la mesure où elles perdent leurs terres et ne bénéficient généralement de peu d’emplois créés. Sans oublier que la santé des communautés est fortement touchée, au point qu’elles font face à des perturbations de menstruations, des pertes excessives du sang pendant l’accouchement, les avortements spontanés, la mortinaissance. Pour ne citer que cela.

Disons que le guide présente aussi quelques expériences de l’exploitation du pétrole dans quelques pays, notamment la RDC, le cas de la ville de Muanda, fief de l’entreprise Perenco-Rep qui exploite depuis les années 2000. Dans cet exemple, plusieurs questions ont été posées sur notamment l’impact de cette exploitation sur le développement du Territoire de Muanda et dans le budget de l’Etat Congolais.

Le cas du Nigéria qui est actuellement le plus grand producteur en Afrique avec une capacité de production de 1,2 millions de baril par jour, mais avec beaucoup d’impacts sur l’environnement et la santé notamment dans l’Etat du Delta où l’espérance de vie est actuellement à 40 ans, 14 ans de moins que dans d’autres Etat de la fédération du Nigéria .

L’exemple des USA a également a été présenté sur base de la décision de l’Etat de Californie d’abandonner l’exploitation des hydrocarbures d’ici 2040, à cause des dégâts énormes de l’exploitation sur les populations et l’environnement.

En outre, le guide présente également les enjeux sur les appels d’offres d’exploitation des blocs pétroliers et gaziers lancés par le gouvernement congolais depuis le mois de juillet 2022. Dans la même logique, il a été présenté des analyses sur les bénéfices de la RDC, ce que pensent les communautés du processus des appels d’offres et finalement les alternatives qu’il faut développer, pour permettre à la RDC de consolider son leadership sur les énergies renouvelables, sur le secteur agricole, ainsi que sur le tourisme.




CORAP démontre que l’exploitation des hydrocarbures comporte des grands impacts négatifs 

« La sauvegarde des écosystèmes suppose un regard qui aille au-delà de l’immédiat, car lorsqu’on cherche seulement un rendement économique rapide et facile, leur préservation n’intéresse réellement personne. Mais, le coût des dommages occasionnés par la négligence égoïste est beaucoup plus élevé que le bénéfice économique qui peut en être obtenu. Dans le cas de la disparition ou de graves dommages à certaines espèces, nous parlons des valeurs qui excèdent tout calcul. C’est pourquoi nous ne pouvons pas être des témoins muets de bien graves injustices, quand certains prétendent obtenir d’importants bénéfices en faisant payer au reste de l’humanité, présente ou future, les coûts très élevés de la dégradation de l’environnement » (Pape François).

L’exploitation des hydrocarbures, dont principalement le pétrole et le gaz a contribué de façon significative à l’émergence des économies des grandes puissances et de certains pays Africains, entre autres le Nigéria, l’Angola, pour ne citer que ceux-là.

Malgré cela, le Guide pour les communautés sur les impacts de l’exploitation des Hydrocarbures , il existe une disparité entre les besoins économiques qui poussent à encourager l’exploitation de ses ressources et les besoins sociaux d’une part et d’autre part de la préservation de l’environnement pour garantir un développement durable en protégeant les intérêts des générations présentes et futures.

Suivant les expériences des pays qualifiés d’exploitant des hydrocarbures en commençant par les États-Unis jusqu’à ceux qui exploitent des faibles quantités comme la RDC, il est clairement démontré que ces activités comportent des grands impacts négatifs sur les différentes dimensions à savoir ; économiques par la création des dettes et l’hypothèque de l’avenir par des pratiques de accrues de corruption ; social par le fait que l’exploitation n’apportent pas forcément des changements des statuts et des vies des communautés.

Tout cela contribue fortement à leur appauvrissement et à la perte des éléments essentiels liés à leur existence à savoir les terres et les autres patrimoines culturelles, coutumiers et spirituels ; ainsi que sur le plan environnement par la destruction des écosystèmes.

Lors du sommet virtuel des grandes économies mondiales sur l’énergie et le climat organisé par John Kerry, l’envoyé spécial américain pour le climat, le vendredi 17 juin 2022, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, avait déclaré que : « Le monde a parié sur les combustibles fossiles et a perdu ! Aucun danger n’est plus imminent que d’étendre l’utilisation des combustibles fossiles. Même à court terme, cela n’a aucun sens politique ou économique ».

Alors que la RDC est plus que jamais déterminée à lancer l’exploitation de ses blocs pétroliers et gaziers dans le but de résoudre le problème lié à la pauvreté de sa population, tout en développant une vision de placer la RDC comme “Pays Solution” au changement climatique.

Il existe une contradiction marquante entre la vision présentée et les actions sur terrain, parce que l’exploitation pétrolière est considérée par les autorités comme une aubaine économique, mais elle est incompatible avec les efforts pour prévenir les dommages irréversibles causés par le changement climatique et les catastrophes humaines




Élections de 2023: La CENI et le CSAC d’accord pour une campagne électorale apaisée 

Le Rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia Nseya a eu une séance de travail avec le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe ce vendredi 14 juillet à Kinshasa, au Bureau du dernier précité, situé à la Place Royale, dans la Commune de la Gombe.

Leur entrevue a tourné autour des dispositions à prendre en cette période de dépôt des candidatures, mais aussi des directives aux médias toujours en rapport avec les élections.

Pour le patron du CSAC, l’heure est venue pour les deux Institutions d’appui à la démocratie de cogiter ensemble pour que la période pré-électorale, électorale et post-électorale n’enregistre aucun regain de tension.

” Les médias sont appelés à jouer un rôle prépondérant pour que les élections soient apaisées”, a-t-il insisté.

Quant au porte-parole de la Centrale Électorale, les médias doivent éviter de diffuser les activités des candidats qui amènent leurs militants aux Bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC), c’est proscrit par la loi.

Les deux personnalités ont convenu de mettre sur pied un cadre de concertation pour actualiser des documents comme le code de bonne conduite des Journalistes nationaux et internationaux, des directives aux médias en temps d’élections, mais aussi la gestion de la campagne électorale par leurs Institutions.

Le vœu émis par tous, est la gestion de sensibilisation des médias pour une cohésion nationale et le civisme électoral.

L’objectif est de renforcer le sentiment de vivre en commun par les Congolais et à consolider l’image d’un Congo uni et soudé, au-delà des confrontations électorales.




Territoire de Lubero : Julien Paluku satisfait de l’évolution des travaux dans la ZES de Musienene

Se rendre compte de l’évolution des travaux dans la Zone Économique Spéciale (ZES) de Musienene, c’est l’objet de la visite effectuée vendredi 14 Juillet 2023 sur ce site situé dans le territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu par le ministre congolais de l’Industrie.

Sur place, Julien Paluku Kahongya a reçu des explications de l’Aménageur sur les étapes déjà franchies. C’est notamment, la fin des études sur le plan d’aménagement, l’élargissement du site et l’enregistrement des entreprises qui souhaitent installer leurs unités industrielles dans cette ZES. Le ministre s’est dit satisfait de l’évolution des travaux, tout en appelant la notabilité locale à soutenir les efforts qui sont en train d’être fournis dans le cadre de l’opérationnalisation de la Zone Économique Spéciale de Musienene.

« Nous étions ici le 13 mars 2023, ça fait trois mois, nous sommes venus nous rendre compte nous-même de l’évolution des travaux. La première grande satisfaction, l’électricité est déjà dans la Zone économique spéciale. Vous savez que l’électricité est un facteur très important, il n’y a aucune unité industrielle qui peut s’installer ici s’il n’y a pas d’électricité. La deuxième chose, ils ont déjà fait des études pour le plan d’aménagement des différentes voiries qui ont auront lieu dans la ZES », explique-t-il.

Et Julien Paluku de mentionner que l’autre surprise, ce qu’ils ont augmenté l’espace. Il y a 162 autres hectares qui viennent de s’ajouter pour faire plus de 300 hectares dans cette ZES. La 4ème bonne nouvelle, ils ont déjà enregistré 10 demandes des grandes entreprises qui veulent s’installer ici et comme vous le savez, c’est un processus.

« Je venais d’échanger avec la notabilité de Musienene pour lui dire que pour qu’une ZES prenne forme et que l’on commence la production, c’est entre 5 et 10 ans. J’ai donné l’exemple de la ZES de Maluku qui a commencé en 2012 et que c’est en 2023 que nous allons lancer la première production. Il faut que les populations du Nord-Kivu, de Lubero et de Butembo soutiennent l’Aménageur qui est engagé à tirer plus d’investissements ici et je crois que dans 5 ou 10 ans, Musienene prendra une autre forme.

 

Soulignons que la Zone Économique Spéciale de Musienene est dotée de son statut de ZES depuis le 13 mars 2023 par l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES).




13 juillet 1956-13 juillet 2023 : Koffi Olomide fête ses 67 ans d’âge 

Fils de Charles Agbepa et Aminata Angélique Muyonye surnommé Maman Amy ( décédés), l’artiste musicien congolais Antoine Christophe Abgepa Mumba dit Koffi Olomide né à Kisangani le 13 juillet 1956 a fêté le 13 juillet dernier son 67ème anniversaire.

Auteur – Compositeur-Interprète et propriétaire du label Koffi Central lancé en 2013, le Quadra Koraman en 45 ans de carrière musicale de règne dispose à son actif près de 30 albums studios et des hits à succès qui continuent à traverser les générations et a imposé son rythme « Tchatcho » dans la musique congolaise.

Diplômé en sciences commerciales en 1980 après avoir fréquenté l’Athénée de Lingwala, école confessionnelle de la Communauté Baptiste du Fleuve Congo (CBFC) sur l’avenue Bukama dans la commune Lingwala où se trouvait également la résidence familiale sur l’avenue Aketi avec le Baccalauréat scientifique qui lui permet de continuer les études à l’Université de Bordeaux en France en 1980 et obtient un diplôme en Sciences commerciales.

De retour au pays natal, Koffi Olomide, parolier travaille en collaboration avec Papa Wemba quelques années plutôt, ce qui accoucha l’opus du « siècle » Wake Up.

Koffi Olomide a réalisé 7 albums avec son groupe Quartier Latin International crée en 1986, qui propulse les jeunes artistes talentueux à l’instar de Suzuki Luzubu 4X4, Bourro Mpela et d’autres qui sont devenus à ce jour des stars africaines comme Fally Ipupa.

 

Avec une trentaine d’albums à succès, Koffi est le seul artiste musicien congolais, détenteur de 7 disques d’or : « Noblesse Oblige », « Droit de Veto », « Attentat », « Effrakata », « Bord ezanga kombo » et « 13ème apôtre ».

Le « Rambo du Zaire, Réparateur des cœurs brisés », caresse les cœurs pas sa musique, dénonce parfois il énerve bref un peintre de la société congolaise, sur ses épaules toute une génération d’artistes se sont appuyés en vue de se lancer. La légende vivante de la musique congolaise constitue un génie musical par son rôle phénoménal joué dans l’histoire de la musique du monde. Ambassadeur de la Culture congolaise qui s’est très bien défendue dans diverses salles mythiques européennes, américaines et africaines, l’homme qui a marqué l’année 1998 avec deux concerts exceptionnels à l’Olympia et au Zénith de Paris, le premier à jouer et à remplir la mythique salle de Bercy. Le rendez-vous sur scène est pris au concert de Cindy le Cœur et le Quartier Latin prévu ce samedi 15 juillet au Terrain GD de Lemba.

Franck Ambangito