Elections 2023 : Femmes et jeunes filles à l’épreuve du pouvoir politique en RDC

Les élections générales de décembre 2023 approchent à grand pas en République démocratique du Congo. Cependant, les femmes ne semblent pas très engagées dans le processus électoral actuel plus que dans les précédents. Pourtant actuellement, les partis politiques doivent promouvoir la représentation de la femme. Ceux qui présenteront une liste électorale  alignant 50% hommes-femmes dans une circonscription électorale, seront exemptés du paiement de la caution. Telle est l’incitation de la nouvelle loi électorale.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) renseigne que la synthèse des statistiques provisoires des enrôlés sur l’ensemble du pays fait état de 48,83% d’hommes et 51,17% de femmes. On remarque seulement un léger dépassement du nombre d’enrôlées femmes par rapport aux hommes.

Certains observateurs estiment que ce pourcentage semble faible par rapport au nombre de femmes à l’âge de voter à travers le pays. D’autant plus que les femmes sont majoritaires au sein de la population congolaise. Ce qui risque d’être un mauvais départ car les femmes doivent se mobiliser pour être actives en tant qu’électrices et candidates à tous les niveaux.

Pour sa part, Laurel Sosongo (photo ci-contre), présidente de l’association de jeunes filles dénommée « Espoir de la Jeunesse féminine » (E.J.F), dans un entretien exclusif accordé à L’Avenir, estime que les filles et femmes ont des antécédents qui les fragilisent actuellement pour être actives dans le processus électoral en cours. « Les problèmes des femmes sont complexes. Les unes ont des problèmes de formation, ceux des autres liés à l’information », explique-t-elle.

Elle a renchéri en disant : « Au moment où l’on parle de la parité et de l’égalité des sexes, plusieurs femmes sont encore analphabètes. Celles qui sont instruites, ont un faible pourcentage de représentativité dans les postes de prise de décision », constate-t-elle. Et d’ajouter : « Certes, il y a des avancées très significatives sur l’évolution des droits des femmes mais en revanche, persiste le problème de vulgarisation. Pour elle, toutes les femmes n’ont pas l’information et surtout la compréhension de l’évolution du droit à leur faveur ».

De son coté, Mme Nadine Kangafu Zaza, présidente du conseil d’administration de la plateforme des organisations des femmes des quartiers populaires pour le développement, la participation politique et élections (POFQ), abonde presque dans le même sens que Laurel Sosongo en affirmant que, la femme congolaise généralement n’est pas bien formée et, elle n’est pas assez informée non plus. Et pour que cette femme soit formée et informée, il faut qu’il y ait des séances de sensibilisation et de formation en faveur de cette dernière.

Elle déplore cependant, le fait que comparativement à leurs challengers hommes, la plupart des femmes  manquent de moyens financiers pour faire face aux élections en tant que candidates. Et elle fustige que le plus souvent, les femmes ne travaillent jamais en synergie, et il n’y a pas de cohésion entre elles. « Voilà pourquoi, les femmes doivent multiplier des rencontres entre elles et mener des plaidoyers en synergie », estime-t-elle.

Mme Nadine Kangafu est d’avis que les femmes doivent se battre dans les partis politiques, afin d’être alignées sur les listes électorales. Ainsi a-t-elle recommandé aux partis politiques de se référer à la nouvelle loi électorale et d’aligner beaucoup de femmes sur leurs listes électorales, afin de ne pas payer la caution en promouvant les femmes et filles dans leurs formations politiques.

La société civile offre des opportunités aux candidates femmes

 

Toutefois, au niveau de la société civile, les organisations se préparent pour parvenir à l’élection massive de femmes lors des prochains scrutins. En tout cas, c’est ce que confirme Me Arthur Omar Kayumba, une personnalité de la société civile congolaise.

« Depuis l’année dernière, la société civile a commencé à organiser des activités qui visent à consolider la participation politique et électorale des femmes. Pour la société civile, en effet, le point d’orgue de la participation politique et électorale, c’est la mobilisation électorale », rassure Me Arthur.

Et de poursuivre en ces termes : « Voilà pourquoi, dès l’entame du processus électoral, la société civile a d’abord tenu à obtenir l’alignement paritaire sur des listes électorales des partis et regroupements politiques lors des réformes électorales de 2022. Ensuite, la société civile s’est penchée à l’éducation civique et électorale et à la mobilisation électorale des femmes. Des sensibilisations ont été organisées autour des progrès de notre démocratie et du bilan des relations entre les élus et les électeurs. Avant, pendant et après la phase d’enrôlement des électeurs, la société civile a mobilisé les femmes à s’enrôler d’avantage dans la perspective d’avoir une masse électorale des femmes. Aujourd’hui, les données de la CENI démontrent que le fichier électoral est constitué à majorité des femmes », a-t-il affirmé.

Il a martelé que : « En vue de réaliser les promesses du fait que lors des réformes électorales de 2022 nous avons obtenu l’exemption de caution électorale pour les listes électorales qui auront plus de femmes, aujourd’hui, nous offrons aux femmes candidates des opportunités de réseautage entre femmes candidates expérimentées et non expérimentées, les opportunités de formation et de renforcement des capacités sur la communication politique pendant la campagne électorale et sur l’élaboration et la présentation des messages et projets de société. Cette dynamique se poursuit ».

Et en interrogeant la loi ?

En ce qui concerne les garanties spécifiques aux femmes pour leur sécurité électorale, Me Arthur Kayumba explique que la seule garantie de sécurité électorale en faveur des candidatures féminines c’est l’alinéa 3 de l’article 13 de la loi électorale que je cite : « la liste qui aura alignée 50% au minimum des candidatures féminines dans une circonscription électorale, sera exemptée du paiement du cautionnement électoral … ».

A Me Arthur d’ajouter : « Cette sécurité électorale n’intervient qu’avant les opérations, c’est-à-dire ; dans l’élaboration des listes électorales. Pour la suite, les femmes et filles seront soumises à des règles générales. Autant que c’est seulement avant le vote proprement dit que les femmes peuvent capitaliser les opportunités qu’offre l’alinéa 3 de l’article sus-évoqué », a-t-il expliqué.

Aux femmes de se soutenir en votant la femme

Le journaliste Alex Tutukala Kibambe de son côté rappelle que la vie politique est un combat où la méritocratie doit supplanter le favoritisme. Pour lui, « la solution pour augmenter le nombre de femmes dans les institutions du pays est tributaire de la qualité de l’instruction et de l’éducation scolaire que la femme doit recevoir avant d’embrasser une carrière politique. D’autant plus que la déperdition scolaire constatée chez cette dernière ne lui permet pas d’avoir des grandes ambitions politiques, voire d’accéder aux emplois formels. Et rend plus difficile son accès aux fonctions politiques. Cette barrière est traduite par un nombre très réduit de femmes dans les institutions politiques. A cela s’ajoute le mythe et croyance au tour de l’exercice du savoir politique par la femme. Un autre handicap ce que les femmes ne lisent pas beaucoup pour se cultiver ».

Aussi, recommande-t-il aux femmes de se soutenir en votant la femme lors des échéances électorales. « Il faut lutter contre les facteurs qui expliquent les disparités persistantes entre les hommes et les femmes. On doit continuer à vulgariser des connaissances des droits de la femme parce que beaucoup n’en sont pas informés », a déclaré ce chevalier de la plume.

Et de poursuivre, « Il a été démontré que les hommes et les femmes sur le plan intellectuel sont tous égaux et doivent tous être représentés équitablement dans les institutions. Le fait que l’homme est dans la sphère publique de même la femme doit se retrouver. Le monde doit soutenir la vulgarisation des connaissances des droits de la femme car beaucoup n’en sont pas informés ».

La femme doit être autant que l’homme, une actrice majeure dans tous les événements de la société

La coordonnatrice nationale a.i de la Ligue des femmes de la DCU/ville de Kinshasa, Mme Magalie Dosi Kisansa, a déploré qu’il y aujourd’hui, un déséquilibre criant de la participation des femmes aux institutions politiques. Est-ce qu’il faut continuer à laisser les choses comme telle ?, se questionne-t-elle, et elle dit « non ».

« Cela doit changer. Et pour que ce changement arrive, nous avons l’obligation de passer à l’action et cesser de demeurer dans des plaintes et jérémiades… La femme doit être autant que l’homme, une actrice majeure dans tous les événements de la société. Lorsqu’une femme est autonome dans sa prise des décisions, dans ses participations, dans ses engagements, cela est une plus-value pour la société ».

Elle a demandé aux femmes de la DCU et de tous les partis politiques, et même les hommes, de s’impliquer de toutes leurs forces par des actions concrètes, pour soutenir les candidates féminines lors des prochaines élections. Il est certes vrai que, la femme doit avant tout croire en elle pour faciliter la cristallisation de ses ambitions, a souligné Mme Magalie Dosi Kisansa.

Elle a appelé toutes les femmes des partis politiques de s’unir autour des autres femmes, afin de rééquilibrer la société congolaise. « Transcendons nos querelles personnelles et autres luttes de positionnement qui ne feront qu’amener notre lutte vers le bas, plutôt que de créer une émulation qui devrait nous pousser vers nos semblables afin de lutter, comme un seul homme, et promouvoir la femme en général et la femme congolaise en particulier. Mettons de côté ce qui nous sépare, ce qui nous divise, pour atteindre l’égalité que nous recherchons tant. Cherchons l’unité, soutenons les femmes », a-t-elle déclaré.

Laurel Sosongo, également potentielle candidate députée provinciale pour sa part, appelle les femmes à prendre conscience des défis qu’elles doivent relever. « Nous souhaitons avoir un grand nombre de femmes à l’Assemblée nationale, au Sénat, aux assemblées provinciales ; beaucoup de femmes gouverneurs, bourgmestres et ministres. Ainsi, l’on salue les prescrits de l’article 13 de loi électorale qui incite et favorise la participation des femmes candidates aux élections. Elles sont ainsi appelées à s’impliquer dans le processus électoral, imprégnées de valeurs patriotiques, ne pas être instrumentalisées, ne pas voter pour l’argent, polo, pagne, etc… Mais plutôt voter par conviction, voter utile car l’avenir de notre beau et grand pays en dépend », rappelle-t-elle.

Propos recueillis par Lepetit Baende, JDH




Avalanche de messages sur les réseaux sociaux suite à la disparition de Chérubin Okende : Fuite en avant ou trouble de conscience ?

Des spéculations vont bon train, de part et d’autres, l’on se jette la patate chaude s’accusant de  l’assassinat de Chérubin Okende. Certains affirment que le ministre honoraire  “Chérubin Okende ne s’est pas présenté à la Cour Constitutionnelle comme l’est véhiculé par la rumeur. Il avait délégué son collaborateur pour répondre à l’invitation du PG sur le contrôle de la déclaration de ces patrimoine et n’a pas conséquent pas été enlevé à la cour constitutionnelle”. Cette opinion affirme que c’est “la piste d’un règlement de compte qui est privilégiée ou pire un complot visant à éliminer un témoin gênant”.

Ce que réfute l’autre tendance qui persiste à dire que le ministre honoraire s’était présenté personnellement à la Cour Constitutionnelle où il a été enlevé.

Dans ce flou de perte en  conjectures, des messages contradictoires, sur les réseaux sociaux des audios circulent, attribuant tantôt au garde du corps de Chérubin Okende, Nicolas Kabunda confirmant l’enlèvement du ministre honoraire pendant que lui, le garde du corps, tirait la copie de l’invitation de la justice sur le Boulevard 30juin au cyber café Batetela. De l’autre côté, un autre audio, attribué à une fille d’Okende, déplorant le fait que ‘Ensemble balingaki papa te’ (entendez, le parti Ensemble pour la République n’aimait pas Papa), ce qui, implicitement, charge ce regroupement politique.  Pour ce dernier élément sonore, une source journalistique affirme plutôt que la personne se présentant comme fille de l’opposant serait plutôt une prénommée Maguy,  agent aux bureaux de l’Ensemble sous sanction depuis plus d’un mois. Ce qui fait que  « le parti ‘ Ensemble pour la République dénonce des ‘Faux audios ‘ manipulés et attribués faussement à la Fille de Chérubin Okende par les ennemis du Congo afin de salir la réputation de l’ancien ministre des Transports», comme le déclare un message du regroupement politique de l’opposition.

Face à toutes ces pertes en conjectures, Patrick Muyaya,  Porte-Parole du gouvernement, qui annonce l’ouverture d’une enquête minutieuse, insiste sur le respect des institutions et du mémoire de l’illustre disparu. Pour le Ministre de la communication et des Médias. « Au-delà du message de condamnation et de condoléance qui a été fait, parce qu’il faut faire diligence pour qu’une enquête minutieuse puisse être faite. Dans cet ordre d’idées, il y a une enquête préliminaire qui a déjà commencé au niveau de la police nationale. Mais, il a été convenu, au niveau de cette réunion, que ça sera une commission d’enquête plus large qui impliquera tous les services. Nous avons convenu que nous allons associer à cette enquête des services étrangers des pays amis pour qu’en toute transparence et très rapidement, nous puissions faire la lumière sur ce crime odieux qui arrive dans un contexte où nous étions déjà sous vigilance ».

Et de préciser, « C’est aujourd’hui que notre collègue est décédé. L’heure est plutôt au recueillement. C’est dans cet ordre d’ailleurs que le président de la République a annulé une visite qu’il devait faire sur le terrain. Et, le Premier ministre a réduit au maximum les activités qu’il devait avoir ce jour. Parce qu’il faut observer une pensée pieuse pour celui qui a été des nôtres. On peut diverger sur le plan de la politique, mais ici, il s’agit d’une vie humaine. C’est aussi le lieu d’interpeller les uns et les autres que ce n’est pas le moment de venir vouloir faire de spéculations. C’est un homme politique, évidemment qui est décédé. Il y aura évidemment des implications politiques, on le comprend. Mais c’est prématuré de vouloir aujourd’hui commencer à se positionner, à faire des déclarations, alors qu’il y a une enquête qui a commencé au niveau de la police et, il y a une enquête pluridisciplinaire qui va commencer, que nous voulons transparente que nous voulons ouvrir à des services étrangers parce qu’il est question d’établir tous les faits. Peut-être faudrait-il attendre la fin de l’enquête pour aller dans ces différentes conclusions. Nous, nous sommes gouvernement. Nous allons travailler à rassurer nos populations sur les mesures que nous prenons pour les sécuriser. Les autres font la politique, mais nous, nous veillons sur le pays »

Willy Makumi Motosia




Maroc-UE-Pêche: La durabilité, un objectif commun du Maroc et de l’UE (Communiqué conjoint) 

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont annoncé, jeudi à Bruxelles, qu’elles vont poursuivre la coopération scientifique dans “l’objectif commun de la durabilité” de la ressource halieutique dans la région.

 

“Le Maroc et l’UE ont pris note des recommandations contenues dans le rapport établi par le comité scientifique conjoint, qui s’est réuni en juin dernier. A cet égard, elles vont poursuivre la coopération scientifique dans l’objectif commun de la durabilité de la ressource dans la région”, indique un communiqué conjoint publié à l’issue de la 5ème session de la Commission Mixte chargée du suivi de l’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre le Royaume et l’UE.

 

Cette réunion a permis de faire une évaluation globale des quatre années de mise en œuvre du Protocole de pêche du 18 juillet 2019, et qui arrive à son terme le 17 juillet courant, conformément à son Article 16, souligne la même source.

 

A cette occasion, le Maroc et l’UE se sont félicités de leur coopération exemplaire qui a permis, en toutes circonstances, des opérations des navires artisanaux et industriels, une gouvernance transparente et rigoureuse du Protocole, ainsi qu’un suivi scientifique continu de l’état de la ressource halieutique.

 

Les parties ont notamment salué la mise en œuvre satisfaisante de l’Accord de pêche et de son Protocole dans ses différentes dimensions, notamment l’excellent état d’avancement des projets pour le développement du secteur de la pêche au Maroc, précise le communiqué conjoint, notant que ces projets pourront se poursuivre au-delà de l’expiration du Protocole, comme prévu par celui-ci.

 

Mercredi, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita a indiqué, lors d’un point de presse à l’issue des travaux de la 3ème Réunion ministérielle du Processus des Etats africains atlantiques, que le gouvernement intègre dans sa réflexion et dans son évaluation au sujet de l’Accord de pêche le paramètre lié aux données scientifiques, l’objectif étant de préserver cette ressource naturelle importante et pour le Maroc et pour les Marocains, et d’assurer sa




Maroc-UE-Pêche : L’UE réitère “la plus haute importance” qu’elle accorde à son partenariat avec le Maroc en matière de pêche et “l’intérêt essentiel” qu’elle attache à sa poursuite 

L’Union européenne (UE) a réitéré “la plus haute importance” qu’elle accorde à son partenariat avec le Royaume du Maroc en matière de pêche, et “l’intérêt essentiel” qu’elle attache à sa poursuite “dans un esprit de confiance, de solidarité et d’intérêt mutuel”.

 

Elle a également souligné, dans un communiqué conjoint publié à l’issue de la 5ème session de la Commission Mixte chargée du suivi de l’Accord de Partenariat dans le domaine de la pêche durable, tenue jeudi à Bruxelles, que les relations avec le Maroc dans le domaine de la pêche “s’inscrivent dans un partenariat global et mutuellement bénéfique, qui fait du Maroc et de l’UE des partenaires stratégiques pour la stabilité, le développement et la prospérité dans la région”.

 

Tenue conformément à l’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre le Maroc et l’Union européenne, cette 5ème session a permis de faire une évaluation globale des quatre années de mise en œuvre du Protocole de pêche du 18 juillet 2019, et qui arrive à son terme le 17 juillet courant, conformément à son Article 16.

 

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé, mercredi à Rabat lors d’un point de presse à l’issue de la 3ème Réunion ministérielle du Processus des Etats africains atlantiques, que le Royaume décidera de l’avenir de la coopération avec l’UE dans le domaine de la pêche à la lumière des évaluations propres au gouvernement et en concertation avec les partenaires européens.

 

M. Bourita a aussi qualifié de “satisfaisante” la mise en œuvre du Protocole, notant que la coopération a été “positive et mutuellement bénéfique” durant ces quatre années.




L’accord de pêche Maroc-UE “demeure en vigueur”

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont convenu de poursuivre leur coopération comme le prévoit l’Accord de Partenariat dans le domaine de la pêche durable, qui « demeure en vigueur », de manière à approfondir leur partenariat bilatéral.

Selon le communiqué conjoint publié à l’issue de la 5ème session de la Commission Mixte chargée du suivi de l’Accord, tenue jeudi à Bruxelles, « le Maroc et l’Union européenne ont convenu de poursuivre leur coopération comme le prévoit l’Accord de Partenariat dans le domaine de la pêche durable, qui demeure en vigueur, de manière à approfondir le partenariat bilatéral sur des volets essentiels, tels que les campagnes scientifiques, la coopération technique, la lutte contre la pêche illégale, l’intégration économique des opérateurs, les dispositifs de sécurité en mer et d’amélioration des conditions de travail et de protection des marins ».

Tenue conformément à l’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre le Maroc et l’Union européenne, cette réunion a permis de faire une évaluation globale des quatre années de mise en œuvre du Protocole de pêche du 18 juillet 2019, et qui arrive à son terme le 17 juillet courant, conformément à son Article 16, souligne la même source.

A cette occasion, le Maroc et l’UE se sont félicités de leur coopération exemplaire qui a permis, en toutes circonstances, des opérations des navires artisanaux et industriels, une gouvernance transparente et rigoureuse du Protocole, ainsi qu’un suivi scientifique continu de l’état de la ressource halieutique.

Les parties ont notamment salué la mise en œuvre satisfaisante de l’Accord de pêche et de son Protocole dans ses différentes dimensions, notamment l’excellent état d’avancement des projets pour le développement du secteur de la pêche au Maroc, soulignant l’impact socio-économique positif sur le secteur, sur la pêche artisanale, l’aquaculture durable au profit des jeunes entrepreneurs et des coopératives de pêcheurs, ainsi qu’en termes de création d’emplois, de formation et d’insertion des femmes et des jeunes notamment dans la vie active.

Ces projets, ajoute le communiqué conjoint, pourront se poursuivre au-delà de l’expiration du Protocole, comme prévu par celui-ci.

La durabilité, un objectif commun

Les deux parties ont de même annoncé qu’elles vont poursuivre la coopération scientifique dans « l’objectif commun de la durabilité » de la ressource halieutique dans la région.

« Le Maroc et l’UE ont pris note des recommandations contenues dans le rapport établi par le comité scientifique conjoint, qui s’est réuni en juin dernier. A cet égard, elles vont poursuivre la coopération scientifique dans l’objectif commun de la durabilité de la ressource dans la région », fait noter le communiqué conjoint.

L’UE réitère l’importance du partenariat avec le Maroc

A cet égard, l’Union européenne a réitéré « la plus haute » qu’elle accorde à son partenariat avec le Royaume du Maroc en matière de pêche, et « l’intérêt essentiel » qu’elle attache à sa poursuite « dans un esprit de confiance, de solidarité et d’intérêt mutuel ».

Les relations avec le Maroc dans le domaine de la pêche « s’inscrivent dans un partenariat global et mutuellement bénéfique, qui fait du Maroc et de l’UE des partenaires stratégiques pour la stabilité, le développement et la prospérité dans la région », a également souligné l’UE.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, avait affirmé mercredi lors d’un point de presse à l’issue de la 3ème Réunion ministérielle du Processus des Etats africains atlantiques, que le Royaume décidera de l’avenir de la coopération avec l’UE dans le domaine de la pêche à la lumière des évaluations propres au gouvernement et en concertation avec les partenaires européens.

Bourita a aussi qualifié de « satisfaisante » la mise en œuvre du Protocole, notant que la coopération a été « positive et mutuellement bénéfique » durant ces quatre années.

https://fr.hespress.com




Odette Bushashire, candidate à la députation nationale à Goma fait adhérer plus de 200 personnes au sein du MSR

C’était après une caravane motorisée sillonnant les principales artères de la ville touristique que cette femme de fer a fait cette démonstration de force par la conviction de plus de 200 personnes, hommes et femmes confondus à l’idéologie de M. François Rubota Masumbuko, ministre d’Etat et Autorité morale du mouvement social pour le renouveau (MSR).

D’entrée de jeu, le Secrétaire fédéral membre de l’union sacrée pour la nation a eu à remercier les membres et sympathisants du parti pour la confiance leur accordée en adhèrent massivement à cette grande formation politique. Il a précisé que la détermination est de rafler plusieurs sièges aux législatives tant nationales que provinciales.

«Nous avons connu ce jour l’adhésion massive de plus de 200 personnes et nous sommes engagés à prendre plusieurs sièges à tous les niveaux et ave cette adhésion initiée de main de maitre par maman Odette qui est candidate à la députation nationale en ville de Goma en est une preuve éloquente » , a-t-il déclaré.

Prenant la parole après plusieurs heures de marche, la brave dame et candidate à la députation nationale en ville de Goma sur la liste du Mouvement social pour le renouveau (MSR) s’est dite engagée à faire du développement son unique cheval de bataille en prônant le changement pour l’émergence de la république.

« Nous avions plus de 200 personnes qui ont accepté de m’accompagner et qui ont voulu faire parti de cette formation politique auquel j’appartiens déjà. Ce qui m’anime en ce moment c’est vraiment la joie, je suis vraiment vraiment dans la joie et je les encourage à sensibiliser les autres parcueq’ils doivent parler de ce parti et ils doivent parler aux autres pour qu’il y ait d’autres membres.Ca c’est une premier phase et pourra faire une seconde phase et ça sera une grande joie. Réussir ensemble, ensemble nous pouvons y arriver c’est-à-dire qu’ensemble nous pouvons faire beaucoup des choses », a-t-elle précisé.

A elle de lancer un message frappant à la population de Goma qui devra la hisser du haut de la tribune de l’assemblée nationale. « Chère population de Goma ne vous fiez pas aux choses que vous pouvez recevoir des gens, c’est-à-dire des képis, polos, quelqu’un vient avec 500 francs et autre chose pour vous amadouez pour que vous puissiez les voter mais je vais vous dire de voter utile. Votre voix a une grande valeur et la comparer avec ce que vous allez recevoir c’est rien. N’hypothéquez pas votre avenir avec des choses que vous allez recevoir c’est pourquoi je vous dit de voter utile et je le répète» lance Odette Bushashire Kabetsi.Accompagnant leur camarade pour faire rayonner cette formation politique chère au ministre d’état François Rubota Masumbuko, les cadres et membres du parti se sont dits totalement engagés à faire élire le président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour un second mandat afin qu’il franchisse le cap de l’émergence de la République.

« Nous avons profité pour accompagner notre camarade Odette Kabetsi dans le but de pouvoir la rehausser le morale et donner le go de l’adhésion de plus de 200 personnes qu’elle a amené en vue d’accompagner la vision du chef de l’etat.Notre vision est de faire réélire le président de la republique,son excellence Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la magistrature supreme.Depuis plusieurs legislature,aucun parti n’a pensé au social de la population mais nous nous sommes dit de faire de notre mieux pour redynamiser le parti afin de répondre aux desideratas de la population », a déclaré l’un des cadres du parti.

Soulignons que la deuxième vague de cette adhésion au sein du Mouvement social pour le renouveau (MSR) est prévue dans un avenir très proche et le reste nous remet entre les mains de l’Eternel notre Dieu, car il faut être du bon côté de l’histoire.

Marty Dacruz Olemba/Rtga-Goma




Afrique: non à l’homosexualité et oui à la polygamie? (Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo)

Oui dans la culture africaine, l’homosexualité et le lesbianisme sont absolument considérés comme une déviance (la Bible condamne sans ambages l’homosexualité) ! On a vu récemment le cas d’un mort homosexuel pendant son enterrement dans la tradition des Ovimbudus du sud de l’Angola. Ce jeune Angolais était homosexuel en Afrique du Sud, à Cape Town où il pratiquait ouvertement l’homosexualité. Après sa mort, son cadavre a été rapatrié dans sa ville natale et quand les sages du village ont appris qu’il est mort ayant été gay, ils ont sérieusement fouetté son cadavre avant son enterrement. Ils l’ont infligé ce traitement posthume pour dissuader et décourager les vivants à ne pas suivre ce chemin de vergogne selon les traditions Bantu, au risque que leurs propres cadavres puissent aussi subir le même châtiment ou traitement dégradant.

Même la Bible, surtout le Nouveau Testament, interdit aussi la polygamie qui est considérée comme une valeur dans la culture africaine. Cependant, condamner l’homosexualité et valoriser la polygamie ne constitue-t-il pas une contradiction de la part des chrétiens Africains? Même le premier Cardinal Catholique du Kenya Maurice Otunga est né d’une famille polygame. En effet, l’Eglise d’Afrique réclame que l’interdiction de la polygamie soit levée mais s’oppose farouchement à l’homosexualité. Et bien, avant l’arrivée de l’homme blanc en Afrique, on se mariait à plusieurs femmes pour augmenter le nombre d’enfants (les mâles étaient préférés) donc pour augmenter les membres de sa tribu pour se défendre contre les attaques des autres tribus et bien sûr pour augmenter aussi la main d’œuvre.

Les rois Africains épousaient des femmes ressortissantes de chaque province du royaume voire même d’autres royaumes pour cimenter la stabilité et l’unité de leurs royaumes éviter des guerres, des soulèvements, voire même des sécessions. Après l’arrivée de l’homme blanc et surtout après la traite des esclaves, il restait peu d’hommes (le plus grand nombre ayant été emporté en dehors du continent africain) mais de nombreuses femmes qui avaient besoin de la protection sur tous les plans. La polygamie était donc incontournable. La pratique de la polyandrie, par exemple parmi les Bakongo, était aussi courante. Il fallait aussi repeupler le continent dévasté après la traite des esclaves.

Après l’évangélisation et les conditions sociales actuelles difficiles, la monogamie (qui aussi fait partie intégrante de la culture occidentale) est devenue préférable à la polygamie; difficilement préférable à juger par le développement d’une autre culture et pratique : celle du concubinage (Makango) qui a pris la place de la polygamie. Tous nos dirigeants et nantis ont des concubines ! Cependant, nombreux sont les Africains et Africaines qui ont renoncé aux relations sexuelles et au mariage pour le Royaume des Cieux; même si la pédophilie, les relations amoureuses secrètes entre prêtres et religieuses, entre prêtres homosexuelles, les prêtes et religieuses ayant des enfants illégitimes dans le secret le plus total, etc., sont des réalités indéniables.

Mais les hommes mariés intègres et les femmes mariées intègres sont déjà ordonnés ministres au sein du clergé dans des églises protestantes. À l’Eglise Catholique, on parle de plus en plus de la possibilité de l’ordination des hommes mariés intègres comme prêtres. Pour conclure, il faut considérer la hiérarchie des valeurs. Pour nous autres Africains, l’homosexualité est une déviance, et un acte homosexuel est considéré comme un péché mortel ou cardinal et la polygamie considérée comme un péché véniel (non contre la charité tant qu’on traite équitablement ses épouses) pour utiliser le langage théologique catholique. Mais, ça ne clôt pas le débat. La solution c’est la rupture totale avec l’homosexualité, avec la polygamie et avec le concubinage pour vivre selon l’Evangile.




Mondial 2026(Q): La Rdc jouera le Sénégal, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et le Cameroun épargnés, le tirage complet de la zone Afrique…

Ce jeudi, Emmanuel Adebayor, Asamoah Gyan puis Emmanuel Eboué ont effectué le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Si le Cameroun, la Tunisie, le Maroc et l’Algérie ont tiré un groupe abordable, ce moins le cas du Sénégal et surtout du Mali, qui hérite de gros morceaux.

Comme annoncé par la Confédération africaine de football (CAF), le tirage au sort des groupes de qualification pour la prochaine Coupe du monde s’est déroulé ce jeudi, en marge de la 45e Assemblée générale ordinaire à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le Maroc, demi-finaliste historique du dernier Mondial au Qatar, hérite d’un groupe E très abordable avec la Zambie comme principal adversaire. Les Chipolopolos restent notamment sur une démonstration de force (3-0) face à la Côte d’Ivoire, lors des éliminatoires pour la CAN 2023 avec à la clé la première place du groupe H. Il faudra toutefois plus que le Congo, la Tanzanie, le Niger, et l’Erythrée pour faire trembler les Marocains.

Les Fennecs d’Algérie bénéficient, eux aussi, d’un tirage assez abordable. Logée dans le groupe G, la bande à Riyad Mahrez devra principalement se méfier de la Guinée, laquelle demeure un adversaire jouable sur le papier. À noter que les hommes de Djamel Belmadi seront aussi opposés au Mozambique, au Botswana, à la Somalie et à l’Ouganda qu’ils ont vaincue à deux reprises lors des éliminatoires de la CAN 2023 (2-0, 1-2). Le Cameroun s’en sort bien également. En effet, les Lions Indomptables, présents au dernier Mondial mais peu flamboyants depuis, évitent les gros morceaux et devront faire face au Cap-Vert et à l’Angola comme principaux adversaires dans un groupe D dont ils seront les favoris naturels.

Retrouvailles RDC-Mauritanie et Tunisie-Guinée Equatoriale

Il y a ceux ensuite pour qui le tirage reste favorable mais un peu plus mitigé. On pense au Sénégal. Les champions d’Afrique en titre et bourreaux du Brésil (2-4) en juin dernier, croiseront notamment la RDC et le Soudan dans le groupe B. S’ils semblent inférieurs sur le papier, les Léopards n’en demeurent pas moins une équipe dont il faut se méfier. De leur côté, les Crocodiles du Nil font figure d’une formation difficile à manœuvrer sur ses terres. À noter les retrouvailles entre la RDC et la Mauritanie, actuellement opposés dans les éliminatoires de la CAN 2023 et l’affaire Khadim Diaw.

La Tunisie n’a pas non plus trop à se plaindre du tirage (groupe H). Mais attention à la Guinée Équatoriale face à laquelle elle s’est inclinée (1-0), en juin dernier lors de la 5e journée des éliminatoires. Les Aigles de Carthage devront aussi gérer des longs déplacements en Afrique Australe (Namibie, Malawi). Dans le groupe A, l’Égypte part favorite mais devra tout de même se coltiner le Burkina Faso qui reste une équipe difficile à manoeuvrer, ainsi que la Guinée-Bissau, la Sierra Léone, et l’Ethiopie, tous présents à la dernière CAN.

Corsé pour le Mali, piégeux pour la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire, pays hôte de la prochaine CAN 2023, doit quant à elle composer avec un tirage mitigé. Lotis dans le groupe F, les Éléphants partent favoris sur le papier. Mais ils devraient avoir fort à faire face au Gabon qui est capable du meilleur comme du pire. Ils devront en outre croiser le fer avec la Gambie, quart de finaliste de la dernière CAN 2021.

Il y a ceux enfin pour qui le tirage peut clairement être qualifié de “mauvais”. On pense au Nigeria, pour qui la qualification n’est pas jouée d’avance. Malgré leur statut de favoris dans le groupe C, les Super Eagles défieront l’Afrique du Sud qui est en regain de forme. Un derby face au Bénin sera aussi au programme pour Victor Osimhen et sa bande.

Contrairement aux autres têtes de série, le Mali a hérité du lourd et du probable pire adversaire possible du chapeau 2, le Ghana, présent au dernier Mondial. Madagascar, la République centrafricaine, et les Comores restent eux aussi capables de coups d’éclat et rendent ce groupe I assez explosif aux côtés du Tchad.

 

Rappelons que les premiers de chaque groupe valideront leur billet pour la phase finale du Mondial 2026 qui aura lieu aux États-Unis, au Canada et au Mexique et opposera pour la première fois 42 équipes. Les quatre meilleurs deuxièmes s’affronteront quant à eux dans un mini championnat qui permettra à son vainqueur de prendre part aux barrages intercontinentaux. Il y aura donc 9 voire 10 représentants africains.

Les groupes des éliminatoires du Mondial 2026 en Afrique

Groupe A : Egypte, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Sierra Léone, Ethiopie, Djibouti

Groupe B : Sénégal, RD Congo, Mauritanie, Togo, Soudan, Soudan du Sud

 

Groupe C : Nigeria, Afrique du Sud, Bénin, Zimbabwe, Rwanda, Lesotho

 

Groupe D : Cameroun, Cap-Vert, Angola, Libye, Eswatini, Île Maurice

 

Groupe E : Maroc, Zambie, Congo, Tanzanie, Niger, Erythrée

 

Groupe F : Côte d’Ivoire, Gabon, Kenya, Gambie, Burundi, Seychelles

 

Groupe G : Algérie, Guinée, Ouganda, Mozambique, Botswana, Somalie

 

Groupe H : Tunisie, Guinée Equatoriale, Namibie, Malawi, Liberia, Sao Tomé-et-Principe

 

Groupe I : Mali, Ghana, Madagascar, République centrafricaine, Comores, Tchad




La CNDH condamne avec la dernière énergie l’ignoble assassinat de Chérubin Okende et demande de redoubler de vigilance pour que de tels actes ne puissent se répéter 

La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Institution d’appui à la Démocratie, a appris avec consternation la nouvelle du décès de l’Honorable Cherubin Okende, ministre honoraire des Transports, Député National et Porte-Parole du Parts politique Ensemble pour la République, dont le corps sans vie a été retrouvé dans son véhicule à l’aube de ce jeudi 13 juillet 2022, sur l’avenue des Poids-Lourds dans la Commune de la Gombe.

Dans un communiqué élaboré à cette effet et signé par son président Paul Nsapu, la CNDH condamne avec la dernière énergie cet acte ignoble et appelle la Police Nationale Congolaise (PNC) ainsi que les Services des enseignements de redoubler de vigilance pour que de tels actes ne puissent se répéter à l’avenir et de maintenir un climat apaisé sur toute l’étendue de la République

« La CNDH exhorte le Gouvernement à renforcer la sécurité des institutions ciments et édifices publics. Elle en appelle en outre aux autorités judiciaires de prendre toute la mesure de la situation et de diligenter une enquête sérieuse en vue d’élucider toutes les circonstances qui entourent ce décès qui endeuille toute la nation et d’en identifier toutes les personnes qui y sont impliquées de près ou de loin », indique le même document, avant de présenter ses vives condoléances à la Nation ainsi qu’à la famille tant biologique que politique de l’illustre disparu.

JMNK




La CENCO condamne le meurtre ignominieux et crapuleux de l’opposant Cherubin Okende

Dans un communiqué signé par son président Marcel Utembi, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) dit avoir appris avec consternation, ce jeudi 13 juillet 2023, la tragique nouvelle de l’assassinat dans les circonstances floues, de l’Opposant politique et Porte-parole du Parti politique Ensemble pour la République, l’Honorable Député National Cherubin Okende Senga, au lendemain de sa disparition à Kinshasa.

« La CENCO condamne sans réserve ce meurtre ignominieux et crapuleux d’un Opposant politique en cette période pré-électorale. Ce crime intolérable et inadmissible risque d’exaspérer le climat politique à la veille des élections générales », indique ce document, avant de présenter ses condoléances les plus attristées à la famille biologique et politique de l’Honorable Cherubin Okende et les assurent de ses ferventes prières afin que Dieu répande sa miséricorde sur son fils et lui accorde le repos éternel dans son Royaume.

La CENCO est inquiète de constater que cet assassinat lâche et odieux, qui rappelle les circonstances de celui de l’Activiste de Droit de l’Homme Floribert Chebeya, intervient à la suite des arrestations des membres de son regroupement politique et d’une série de violences verbales et physiques des fanatiques des certains partis politiques qui menacent la cohésion nationale et ne sont malheureusement pas interpellés par leurs leaders moins encore par la justice.

La CENCO en appelle aux Autorités congolaises, garantes de la cohésion nationale et de la sécurité des personnes et de leurs biens, de faire toute la lumière sur ce crime sauvage et sanglant, et de mettre la main sur Caïn l’assassin de l’Honorable Chérubin Okende pour que