SADC : Le Sommet approuve le mandat, les instruments juridiques et opérationnels nécessaires au déploiement de la SAMIDRC

  1. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo et Président de la SADC, a pris part ce 11 juillet 2023 à la réunion extraordinaire du Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Troïka de l’Organe de la SADC plus la Troïka de la SADC, les pays contributeurs à la Brigade d’intervention de la Force (FIB) de la MONUSCO et à la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) sur les processus de paix en République Démocratique du Congo et en République du Mozambique. Le Sommet a approuvé le mandat, les instruments juridiques et opérationnels nécessaires au déploiement de la Mission de la SADC en Rdc, dans le cadre de la réaction régionale à la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans l’est de la RDC. Le Sommet a salué l’engagement du gouvernement de la Rdc à fournir des fonds supplémentaires au budget de la Mission de la SADC en Rdc (SAMIDRC).

COMMUNIQUÉ DE LA RÉUNION EXTRAORDINAIRE DU SOMMET DES CHEFS D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA TROÏKA DE L’ORGANE DE LA SADC, PLUS LA TROÏKA DE LA SADC, LES PAYS CONTRIBUTEURS À LA BRIGADE D’INTERVENTION DE LA FORCE (FIB) DE LA MONUSCO ET À LA MISSION DE LA SADC AU MOZAMBIQUE (SAMIM) SUR LES PROCESSUS DE PAIX EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ET EN RÉPUBLIQUE DU MOZAMBIQUE 11 JUILLET 2023

  1. La réunion extraordinaire du Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Troïka de l’Organe de la SADC plus la Troïka de la SADC, les pays contributeurs à la Brigade d’intervention de la Force (FIB) de la MONUSCO et à la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) sur les processus de paix en République Démocratique du Congo et en République du Mozambique, ci-après dénommé le Sommet, a eu lieu par vidéoconférence le 11 juillet 2023.
  2. Le Sommet a été officiellement ouvert par Son Excellence Dr. Hage Gottfried Geingob, Président de la République de Namibie, en tant que Président de l’Organe de la SADC sur la coopération en matière de politique, défense et sécurité, et présidé par Son Excellence M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie, et Président entrant de l’Organe sur la coopération en matière de politique, défense et sécurité.
  3. Ont participé au Sommet, les Chefs d’État et de gouvernement de la SADC suivants ou leurs représentants :

Namibie : Son Excellence le Dr. Hage Gottfried. Geingob, Président de la République de Namibie, et Président de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité.

Zambie : Son Excellence M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie, et Président entrant de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité.

Afrique du Sud : Son Excellence M. Matamela Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud et Président sortant de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité.

République démocratique du Congo: Son Excellence M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo et Président de la SADC.

Malawi : Son Excellence le Dr. Lazarus McCarthy Chakwera, Président de la République du Malawi et Président sortant de la SADC.

Botswana : Son Excellence Dr Mokgweetsi Eric Keabetswe Masisi, Président de la République du Botswana.

Mozambique : Son Excellence M. Felipe Jacinto Nyusi, Président de la République du Mozambique.

Zimbabwe : Son Excellence le Dr Emmerson Dambudzo Mnangagwa, Président de la République du Zimbabwe.

Tanzanie : S.E Philip Isdor Mpango, vice-président de la République unie de Tanzanie, représentant Son Excellence Dr. Samia Suluhu Hassan, présidente de la République unie de Tanzanie.

Royaume du Lesotho: Son Excellence M. Samuel Ntsokoane Matekane, Premier Ministre du Royaume du Lesotho.

Angola: S.E l’Ambassadeur Téte António, ministre des relations extérieures de la République d’Angola, représentant Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, et Président entrant de la SADC ;

  1. Ont également participé au Sommet, les ministres des États membres respectifs de la SADC et le Secrétaire exécutif de la SADC.
  2. Le Sommet a examiné la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et dans la province de Cabo Delgado de la République du Mozambique.
  3. Le sommet a observé une minute de silence en l’honneur de tous les citoyens de la région décédés en mission, y compris l’inspecteur principal Evan Siame, décédé dans un accident de la route le 8 juillet 2023 lors de son déploiement en République du Mozambique, et a exprimé ses sincères condoléances au gouvernement et au peuple de la République de Zambie, ainsi qu’à sa famille.
  4. Le Sommet a pris note avec une vive préoccupation la persistance de l’instabilité et la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo. Le Sommet a de nouveau condamné la recrudescence des conflits et les activités hostiles menées par tous les groupes rebelles, y compris le M23 et les groupes terroristes des ADF, qui opèrent dans l’est de la RDC, et qui sont soutenus par des agresseurs étrangers.
  5. Le sommet a renouvelé son appel à la cessation immédiate des hostilités par tous les groupes armés et au retrait inconditionnel des zones actuellement occupées, et s’est engagé à rechercher des mesures complémentaires aux efforts diplomatiques en cours afin de contraindre le M23 et d’autres groupes armés à renoncer à toutes les formes d’attaques.
  6. Le Sommet a approuvé le mandat, les instruments juridiques et opérationnels nécessaires au déploiement de la Mission de la SADC en République démocratique du Congo, dans le cadre de la réaction régionale à la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans l’est de la RDC.
  7. Le Sommet a salué l’engagement du gouvernement de la République démocratique du Congo à fournir des fonds supplémentaires au budget de la Mission de la SADC en République démocratique du Congo (SAMIDRC).
  8. Le Sommet a pris note des conclusions des travaux du Sommet quadripartite qui avait été convoqué le 27 juin 2023 afin de faciliter au mieux l’harmonisation et la coordination des actions menées en vue d’instaurer la paix et la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo. Ont participé au Sommet quadripartite, la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et les Nations unies (ONU), sous les auspices de la Commission de l’Union africaine (CUA).
  9. Le Sommet a reconnu la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires en vue de soutenir les processus de paix dans la Région et a lancé un appel en vue de mener des campagnes destinées à mobiliser les ressources nécessaires auprès de l’Union africaine, des Nations unies et d’autres partenaires internationaux désireux de soutenir les efforts déployés en vue de rétablir la paix et la sécurité en République du Mozambique et en République démocratique du Congo.
  10. Le Sommet a pris note de l’amélioration de la situation en matière de sécurité dans la province de Cabo Delgado de la République du Mozambique et du retour progressif des personnes déplacées à l’intérieur du pays vers leur lieu d’origine à la faveur de la réduction des activités terroristes. Il a également félicité la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) pour son engagement sans faille et les sacrifices qu’elle a consentis en vue de rétablir et de maintenir la paix et la sécurité dans la province de Cabo Delgado.
  11. Le Sommet a en outre pris note des progrès réalisés par la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) dans le cadre de la mise en oeuvre de son mandat et a félicité les États membres qui ont contribué à la réalisation de ce mandat.
  12. Le Sommet a prolongé le mandat de la SAMIM de douze (12) mois, à partir du 16 juillet 2023, afin de consolider les acquis obtenus depuis le déploiement de la SAMIM et de renforcer davantage les processus de stabilisation et de faciliter le retour en toute sécurité des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays (IDP) vers leurs lieux d’origine.
  13. Le Sommet a félicité le gouvernement de la République du Mozambique pour avoir lancé des stratégies visant à consolider les territoires reconquis et un plan d’action à mettre en oeuvre après le retrait de la SAMIM.
  14. Le Sommet a pris acte de l’appréciation de Son Excellence M. Filipe Jacinto Nyusi, Président de la République du Mozambique, et de Son Excellence M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo, pour le soutien, la collaboration et la coopération continus que leur apporte la SADC dans le cadre de l’instauration de conditions de paix et de sécurité durables dans leurs pays respectifs.
  15. Le Sommet a félicité Son Excellence M. Hage Gottfried Geingob, Président de l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité et Président de la République de Namibie pour avoir convoqué le Sommet et pour son engagement et son leadership dans la coordination des activités visant à instaurer la stabilité, la paix durable et la sécurité dans la Région de la SADC.

Fait à Windhoek, République de Namibie, le 11 juin 2023




COMMUNIQUÉ DE LA RÉUNION EXTRAORDINAIRE DU SOMMET DES CHEFS D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA TROÏKA DE L’ORGANE DE LA SADC, PLUS LA TROÏKA DE LA SADC, LES PAYS CONTRIBUTEURS À LA BRIGADE D’INTERVENTION DE LA FORCE (FIB) DE LA MONUSCO ET À LA MISSION DE LA SADC AU MOZAMBIQUE (SAMIM) SUR LES PROCESSUS DE PAIX EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ET EN RÉPUBLIQUE DU MOZAMBIQUE 11 JUILLET 2023

  1. La réunion extraordinaire du Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Troïka de l’Organe de la SADC plus la Troïka de la SADC, les pays contributeurs à la Brigade d’intervention de la Force (FIB) de la MONUSCO et à la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) sur les processus de paix en République Démocratique du Congo et en République du Mozambique, ci-après dénommé le Sommet, a eu lieu par vidéoconférence le 11 juillet 2023.
  2. Le Sommet a été officiellement ouvert par Son Excellence Dr. Hage Gottfried Geingob, Président de la République de Namibie, en tant que Président de l’Organe de la SADC sur la coopération en matière de politique, défense et sécurité, et présidé par Son Excellence M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie, et Président entrant de l’Organe sur la coopération en matière de politique, défense et sécurité.
  3. Ont participé au Sommet, les Chefs d’État et de gouvernement de la SADC suivants ou leurs représentants :

Namibie : Son Excellence le Dr. Hage Gottfried. Geingob, Président de la République de Namibie, et Président de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité.

Zambie : Son Excellence M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie, et Président entrant de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité.

Afrique du Sud : Son Excellence M. Matamela Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud et Président sortant de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité.

République démocratique du Congo: Son Excellence M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo et Président de la SADC.

Malawi : Son Excellence le Dr. Lazarus McCarthy Chakwera, Président de la République du Malawi et Président sortant de la SADC.

Botswana : Son Excellence Dr Mokgweetsi Eric Keabetswe Masisi, Président de la République du Botswana.

Mozambique : Son Excellence M. Felipe Jacinto Nyusi, Président de la République du Mozambique.

Zimbabwe : Son Excellence le Dr Emmerson Dambudzo Mnangagwa, Président de la République du Zimbabwe.

Tanzanie : S.E Philip Isdor Mpango, vice-président de la République unie de Tanzanie, représentant Son Excellence Dr. Samia Suluhu Hassan, présidente de la République unie de Tanzanie.

Royaume du Lesotho: Son Excellence M. Samuel Ntsokoane Matekane, Premier Ministre du Royaume du Lesotho.

Angola: S.E l’Ambassadeur Téte António, ministre des relations extérieures de la République d’Angola, représentant Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, et Président entrant de la SADC ;

  1. Ont également participé au Sommet, les ministres des États membres respectifs de la SADC et le Secrétaire exécutif de la SADC.
  2. Le Sommet a examiné la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et dans la province de Cabo Delgado de la République du Mozambique.
  3. Le sommet a observé une minute de silence en l’honneur de tous les citoyens de la région décédés en mission, y compris l’inspecteur principal Evan Siame, décédé dans un accident de la route le 8 juillet 2023 lors de son déploiement en République du Mozambique, et a exprimé ses sincères condoléances au gouvernement et au peuple de la République de Zambie, ainsi qu’à sa famille.
  4. Le Sommet a pris note avec une vive préoccupation la persistance de l’instabilité et la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo. Le Sommet a de nouveau condamné la recrudescence des conflits et les activités hostiles menées par tous les groupes rebelles, y compris le M23 et les groupes terroristes des ADF, qui opèrent dans l’est de la RDC, et qui sont soutenus par des agresseurs étrangers.
  5. Le sommet a renouvelé son appel à la cessation immédiate des hostilités par tous les groupes armés et au retrait inconditionnel des zones actuellement occupées, et s’est engagé à rechercher des mesures complémentaires aux efforts diplomatiques en cours afin de contraindre le M23 et d’autres groupes armés à renoncer à toutes les formes d’attaques.
  6. Le Sommet a approuvé le mandat, les instruments juridiques et opérationnels nécessaires au déploiement de la Mission de la SADC en République démocratique du Congo, dans le cadre de la réaction régionale à la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans l’est de la RDC.
  7. Le Sommet a salué l’engagement du gouvernement de la République démocratique du Congo à fournir des fonds supplémentaires au budget de la Mission de la SADC en République démocratique du Congo (SAMIDRC).
  8. Le Sommet a pris note des conclusions des travaux du Sommet quadripartite qui avait été convoqué le 27 juin 2023 afin de faciliter au mieux l’harmonisation et la coordination des actions menées en vue d’instaurer la paix et la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo. Ont participé au Sommet quadripartite, la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et les Nations unies (ONU), sous les auspices de la Commission de l’Union africaine (CUA).
  9. Le Sommet a reconnu la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires en vue de soutenir les processus de paix dans la Région et a lancé un appel en vue de mener des campagnes destinées à mobiliser les ressources nécessaires auprès de l’Union africaine, des Nations unies et d’autres partenaires internationaux désireux de soutenir les efforts déployés en vue de rétablir la paix et la sécurité en République du Mozambique et en République démocratique du Congo.
  10. Le Sommet a pris note de l’amélioration de la situation en matière de sécurité dans la province de Cabo Delgado de la République du Mozambique et du retour progressif des personnes déplacées à l’intérieur du pays vers leur lieu d’origine à la faveur de la réduction des activités terroristes. Il a également félicité la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) pour son engagement sans faille et les sacrifices qu’elle a consentis en vue de rétablir et de maintenir la paix et la sécurité dans la province de Cabo Delgado.
  11. Le Sommet a en outre pris note des progrès réalisés par la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) dans le cadre de la mise en oeuvre de son mandat et a félicité les États membres qui ont contribué à la réalisation de ce mandat.
  12. Le Sommet a prolongé le mandat de la SAMIM de douze (12) mois, à partir du 16 juillet 2023, afin de consolider les acquis obtenus depuis le déploiement de la SAMIM et de renforcer davantage les processus de stabilisation et de faciliter le retour en toute sécurité des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays (IDP) vers leurs lieux d’origine.
  13. Le Sommet a félicité le gouvernement de la République du Mozambique pour avoir lancé des stratégies visant à consolider les territoires reconquis et un plan d’action à mettre en oeuvre après le retrait de la SAMIM.
  14. Le Sommet a pris acte de l’appréciation de Son Excellence M. Filipe Jacinto Nyusi, Président de la République du Mozambique, et de Son Excellence M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo, pour le soutien, la collaboration et la coopération continus que leur apporte la SADC dans le cadre de l’instauration de conditions de paix et de sécurité durables dans leurs pays respectifs.
  15. Le Sommet a félicité Son Excellence M. Hage Gottfried Geingob, Président de l’Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité et Président de la République de Namibie pour avoir convoqué le Sommet et pour son engagement et son leadership dans la coordination des activités visant à instaurer la stabilité, la paix durable et la sécurité dans la Région de la SADC.

Fait à Windhoek, République de Namibie, le 11 juin 2023

 




Félix Tshisekedi participe aux discussions sur les modalités du futur déploiement de la force de la Sadc en Rdc

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a pris part, ce mardi par visioconférence, au sommet extraordinaire de la Troïka des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Cette réunion avait deux sujets à l’ordre du jour.

Il s’agissait, d’abord, des modalités de déploiement des troupes de la SADC dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) dans la suite des échanges qui ont déjà eu lieu lors des précédentes réunions de la Troïka. Cette future intervention de la force de la SADC est conforme au devoir d’assistance de cette organisation sous régionale en faveur de ses membres qui subissent des problèmes sécuritaires.

Ensuite, les participants à ces assises ont passé en revue la mission de la SADC au Mozambique où son contingent aide le pays à lutter contre des terroristes islamistes à Cabo Delgado.

Concernant la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, le Président de la République a de nouveau tiré la sonnette d’alarme. « L’urgence  est de mise, et le retour de l’ordre et de la sécurité se fait de plus en plus pressant au vu de la situation humanitaire qui prévaut dans le Nord-Kivu », a indiqué le Chef de l’État. Ce contexte d’instabilité, selon le Président Tshisekedi, impose « des contraintes aux déplacés qui ne peuvent, pour le moment, regagner leurs domiciles et risquent de ne pouvoir exercer le droit qui leur est garanti par notre Constitution, de participer aux élections générales à venir. »

Le Chef de l’État, qui est également Président en exercice de la SADC a, en outre, plaidé  pour « la mise en œuvre effective et urgente de la feuille de route conjointe des Processus de Nairobi et de Luanda, ainsi que du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S), avec l’accompagnement des Nations-Unies. »

Par ailleurs, au sujet de la situation sécuritaire qui prévaut dans la province de Cabo Delgado, en République de Mozambique, la Troïka a noté des avancées significatives des opérations menées, depuis deux ans par la force régionale de la « SADC Mission in Mozambique » (SAMIM), qui ont considérablement réduit les capacités offensives des groupes terroristes.

La Troïka a émis le vœu d’une contribution de la Communauté internationale pour le financement des missions de paix de la SADC.

Cette réunion était présidée par le Dr. Hage G. Geingob, Président de la République de Namibie, en sa qualité́ de Président de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité de la SADC.

Ces assises ont connu la participation de la Troïka de la SADC, des pays contributeurs de troupes de la brigade de la force (FIB) des Nations-Unies, des pays contributeurs de personnel de la SAMIM et de la République du Mozambique.




A Goma : Mbusa Nyamwisi amorce un dernier virage pour le cantonnement des M23

M.Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre d’Etat et ministre de l’Intégration Régionale, est arrivé à Goma ce mardi 11 juillet. Il était accompagné du Haut Représentant du chef de l’Etat, le professeur Serge Tshibangu et plusieurs experts du domaine sécuritaire.

 À sa descente d’avion, il a été accueilli par le Gouverneur Militaire du Nord-Kivu, les autorités provinciales ainsi qu’une foule de Militants et sympathisants du Rcd/KLM, son parti politique.

Devant la presse locale, à  l’aéroport international de Goma,  la Minetat Antipas Mbusa Nyamwisi a décrit cette visite  comme un virage nécessaire pour aboutir au pré cantonnement de M23 à Rumangabo.

Après son accueil,  le cortège s’est dirigé vers l’hôtel Séréna pour une réunion à huis clos initiée par le Gouverneur militaire, Constant Ndima.

Bien que rien n’ait filtré dans cette réunion, mais selon certaines Indiscrétions, il s’agit d’une présentation par le Gouverneur Militaire de la  situation sécuritaire actualisée dans la Province, une  force régionale  qui compte 3000 hommes composés des contingents kenyans ougandais, sud soudanais et burundais.

Cependant, malgré  leur nombre et l’arsenal militaire alloué à cette force,  aucune action  concrète n’a été menée pour neutraliser l’activisme du M23-RDF. Une Force qui a pourtant   un mandat offensif. Voilà  qui explique la méfiance de la population envers les troupes de L’EAC.

Au grand nord, les opérations militaires conjointes UPDF-FARDC se  poursuivent avec la capture de quelques rebelles ADF.

Droit dans ses bottes, le Minetat Antipas Mbusa Nyamwisi  tient à ce que la RDC,  au cours des discussions avec le facilitateur Uhuru Kenyatta arrive à réactiver le Sofa de la  Force Régionale selon l’article 3  qui donne un mandat offensif à l’EACRF-RDC et  l’oblige à planifier les opérations conjointement avec les FARDC pour défaire les groupes armés à l”est du pays.

Pour le Haut Représentant du Chef de l’Etat,  le professeur Serge Tshibangu, ces  contingents devaient s’assurer du cessez-le-feu, du retrait des troupes du M23, le Pré cantonnement et le cantonnement.

 Le Vice-Premier Ministre et Ministre de la défense Jean-Pierre Bemba et le Facilitateur sont attendus à Goma pour les travaux du comité technique.

Un  dernier virage pour le Pré cantonnement et cantonnement qui  s’annonce décisif pour le retour de la paix à l’Est de la Rdc afin de permettre aux  populations des territoires du Masisi, Rutshuru et  Nyragongo de participer  librement au choix des futurs animateurs du pays.




Cantonnement du M23 : Kenyatta et Mbusa participent à la réunion du comité technique des consultations

L’ancien président Kenyan est arrivé à Goma ce mercredi 12 juillet 2023. Aux pieds de l’avion, Uhuru Kenyatta a été reçu par le MinEtat, Antipas Mbusa Nyamwisi,  le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Haut représentant du chef de l’Etat et  quelques responsables de la Monusco.

Le Facilitateur Uhuru Kenyatta va participer dans quelques heures à la réunion du comité technique des consultations. La question du pré-cantonnement et cantonnement du M 23 sera au centre de ces échanges importants pour la sécurité de la République Démocratique du Congo.

Rappelons que le site de Rumangabo a été Réhabilité, et peut accueillir par vague de 250 éléments pour le pré-cantonnement avant le cantonnement à Kindu dans la province du Maniema.

Aussi, faut-il le souligner, il sera question, au cours de cette réunion, d’analyser les possibilités de créer la confiance entre la population et la force régionale étant donné qu’elle ne joue pas pleinement son rôle.

Pour la partie congolaise, cette force n’a pas sa raison d’être tant qu’elle n’appliquera pas sa  mission offensive.




Drôle de marché USA-UE imposé à la RDC : Retrait du soutien rwandais au M23 contre retrait du soutien congolais aux Fdlr !

La dernière déclaration en date de l’Union européenne sur la situation sécuritaire en RDC remonte au 7 juillet 2023. A l’identique de ceux des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Belgique, bref de la majorité des pays membres de l’Otan, son contenu à propos du soutien rwandais au M23 et du soutien congolais aux Fdlr est du même cru…

En voici, du reste, la formulation pour la partie concernée : «L’UE condamne fermement le soutien apporté par le Rwanda au M23 et la présence militaire rwandaise dans l’Est de la RDC, révélés dans les rapports du groupe d’experts des Nations-Unies. L’UE réitère sa demande urgente au Rwanda de retirer ses troupes de l’Est de la RDC, de mettre fin immédiatement à tout soutien au M23 et d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour faire pression sur le groupe afin qu’il se conforme aux décisions prises dans le cadre du processus de Nairobi et de Luanda».

Lisons bien la suite : «L’UE condamne fermement la RDC et l’exhorte à cesser immédiatement son soutien et sa coopération avec les FDLR/FOCA ainsi que les autres groupes armés locaux et étrangers, et à prendre toutes les mesures légales et légitimes pour protéger la population civile sur son territoire».

Et (comme) pour faire avaler la pilule amère, elle ajoute : «L’UE exhorte toutes les parties et entités citées dans le rapport du groupe d’experts des Nations-Unies sur la RDC à réagir de manière appropriée et à cesser toute violation des résolutions pertinentes du conseil de sécurité de l’ONU et du droit international applicable».

Tous ces protagonistes n’ont plus désormais pour référence que le rapport du panel des experts des Nations Unies. Exactement comme ils le font depuis une trentaine d’années avec des rapports qui se confectionnent, qui deviennent une fixation, et qui disparaissent dans les tiroirs de l’oubli au gré des rébellions, des mutineries et des agressions.

En débattre publiquement…

Il est bon, pour besoin de consommation politique intérieure, de voir dans des médias congolais des titres du genre : «L’UE condamne la présence militaire rwandaise dans l’est de la RDC» ou «L’Union européenne condamne fermement le soutien apporté par le Rwanda au M23».

Il faut cependant relever la contre-productivité de cette manière de présenter les faits. Car, aussi longtemps que la responsabilité imputée à la RDC ne sera pas démentie formellement par des faits, la solution escomptée tardera à venir.

Pour rappel, l’alinéa 4 de l’article 91 de la Constitution dispose : «Le Gouvernement dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité».

En d’autres mots, il revient au Gouvernement congolais de dégager la responsabilité des Fardc de toute collusion avec les Fdlr telle qu’établie dans plusieurs rapports similaires.

La seule façon de le faire, c’est d’en débattre publiquement.

Et pour cause !

La lecture du Résumé du fameux Rapport final publié par le Conseil de sécurité le 13 juin 2023 révèle notamment ce qui suit : «Le Groupe d’experts a obtenu de nouvelles preuves des interventions directes de la Force de défense rwandaise (RDF) en République démocratique du Congo, soit pour renforcer les combattants du M23 soit pour mener des opérations militaires contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les groupes armés locaux. Le Groupe d’experts a identifié plusieurs commandants et responsables de la RDF qui coordonnent les opérations de la Force en République démocratique du Congo.

«Le M23 a adopté un nouveau schéma d’attaques contre la population civile, menant des opérations meurtrières visant des populations associées aux FDLR et à d’autres groupes armés, ou soupçonnées de les soutenir. Les viols, y compris les viols collectifs perpétrés par des combattants du M23, ont été fréquents.

«Les groupes armés locaux et les FDLR ont créé le Réseau des Résistants patriotiques congolais, qui a combattu le M23 aux côtés des FARDC. La collaboration a été coordonnée par des officiers supérieurs des FARDC, qui ont aidé les groupes armés en leur fournissant de la logistique, des équipements militaires et des financements.

«Les hostilités déclenchées par l’expansion territoriale du M23 se sont poursuivies, attisant la xénophobie et les discours de haine et accentuant les divisions ethniques entre les parties belligérantes. Des personnalités politiques, des acteurs de la société civile, des populistes locaux, des activistes et des membres de la diaspora congolaise ont continué de diffuser des discours haineux et belliqueux destinées à vilipender les populations rwandophones perçues comme soutenant le M23, qui ont été largement repris sur les médias sociaux. Les discours d’exclusion, y compris le rejet des droits de citoyenneté pour les citoyens rwandophones, ont refait surface, notamment à l’occasion de l’inscription des électeurs dans le contexte électoral».

Le parti pris en faveur du régime rwandais et du M23 est amplement démontré.

Victime pour un temps, victime pour toujours !

Quelle est, en toute logique, la force qui aurait dû éradiquer les Fdlr dans leur version originelle, à savoir les ex-Far et ex-milices Interhamwe? La réponse est dans l’ Accord de Lusaka du 11 juillet 1999 jusque-là jamais déclaré caduc : c’est la Force internationale citée au chapitre 8 (Onu) avec pour responsabilités de « Localiser et désarmer les groupes armés», «Identifier les auteurs de massacres, les auteurs de crimes contre l’humanité et les autres criminels de guerre», «Traduire les génocidaires devant le Tribunal international pour le Rwanda», « Rapatriement» et «Élaborer toutes les mesures (persuasives ou coercitives) jugées appropriées pour atteindre les objectifs de désarmement, de rassemblement, de rapatriement et de réinsertion sociale des membres des groupes armés».

Les groupes armés étrangers cités au chapitre 9 sont, du reste, les ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR), l’ADF, le LRA, l’UNRF II, les milices Interahamwe, le FUNA, le FDD, le WNBF, le NALU, l’UNITA.

Déployée en 2000, et son retrait étant négocié pour 2024 – soit 24 ans après – la Force internationale (Monuc puis Monusco) n’a finalement pas réussi à neutraliser les Fdlr rwandaises autrefois ex-Far et milices Interahamwe, ni d’ailleurs les Adf-Nalu ougandaises   alliées désormais au Daech, encore moins les autres organisations insurrectionnelles.

On peut déduire que le M23 est la conséquence logique de la non application de l’Accord de Lusaka dans son volet sécuritaire, charge confiée pourtant aux Nations Unies.

24 ans après cet accord et 23 après le déploiement de la Monusco (Monuc), c’est la RDC qui se retrouve clouée au pilori, faute de capacité de se remémorer pour engager la responsabilité totale, pleine et entière de la communauté internationale.

Sa vocation tracée est d’être victime un jour, victime pour toujours !

Omer Nsongo die Lema




Au-delà de la présentation de ses desideratas : La délégation syndicale de la Rtnc félicite Patrick Muyaya pour l’acquisition des matérielsAu-delà de la présentation de ses desideratas : La délégation syndicale de la Rtnc félicite Patrick Muyaya pour l’acquisition des matériels

M.Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a reçu les désidératas de la délégation syndicale avant de rassurer que les efforts seront faits pour les rencontrer. Par rapport à l’acquisition des matériels de la RTNC coïncidant avec les IXès Jeux de la Francophonie, René Kalonda représentant les syndicats s’est réjoui et félicite le ministre pour cette acquisition des équipements modernes.

M.Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, a échangé avec la nouvelle délégation syndicale de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), ce mercredi 12 juillet 2023 dans son cabinet.

Ensemble, ils ont discuté autour des problèmes qui dérangent ce média public depuis plusieurs années. “Nous venons d’être élu comme président de la délégation syndicale de la RTNC. Nos impressions sont très bonnes. Nous avons trouvé le ministre très respectif et il a suivi avec beaucoup d’attention les désidératas que nous avons présentés. Après échanges et débat, il a pris en compte les problèmes que nous avons emmenés et il a proposé des pistes de solutions. Parmi les pistes de solutions, il y a des rencontres qui auront lieu au cours de la semaine qui commence entre lui et notre direction générale pour lui permettre d’avoir une idée sur des questions que nous avons présentées ici afin qu’il puisse les  présenter à son tour au Gouvernement. Il y a d’autres questions qu’il va présenter lui-même au  Président de la République. Bref, il a bien reçu nos désidératas et nous sommes rassurés par lui-même qu’il va apporter des solutions appropriées”, a témoigné René Kalonda, le Président de la délégation.

Le réajustement du barème des cadres et agents, l’arriéré de sept mois lié au paiement de la prime de motivation des  agents et la perception de la redevance pour la RTNC constituent le dossier que les syndicalistes ont exposé au ministre Muyaya.

“La question de la redevance est le plus grand dossier de la RTNC. Ce  dossier qui va nous aider à prendre en charge cette taxe parafiscale par sa perception. Nous sommes rassurés qu’elle peut prendre en charge plusieurs problèmes de la Radio télévision nationale Congolaise. Le ministre a convoqué une réunion la semaine prochaine à ce sujet. Bref, tout ce que nous avons présenté comme désidératas.

Je demanderai aux agents d’être très calme parce nous sommes dans un processus de communication et de négociation avec l’employeur donc la direction générale et notre ministre de tutelle qui représente le gouvernement. Une fois que cette série de négociation va prendre fin, nous reviendrons chez eux (agents) pour le compte rendu”, a déclaré René Kalonda.

Par rapport à l’acquisition des matériels de la RTNC coïncidant avec les IXès Jeux de la Francophonie, René Kalonda représentant les syndicats s’est réjoui et félicite le ministre pour cette acquisition des équipements modernes.

“Nous  remercions le ministre, le gouvernement et le Chef de l’État. Nous l’avons dit au ministre. C’est lui-même d’ailleurs qui a commencé à le dire. Aussi longtemps on s’occupe du matériel. Aussi longtemps, il faut s’occuper du personnel qui va utiliser le matériel. Il faut travailler sur la motivation du personnel. Mais concernant le matériel, nous disons merci au Premier Ministre, au gouvernement, au Ministre de la communication et à la direction générale pour cette acquisition”, a-t-il dit.

René Kalonda a profité de cette occasion pour dire à tous les cadres et agents disséminés à travers les 25 autres provinces de la RDC qu’il est en communion avec eux. “Nous avons exposé tous les problèmes concernant notre télévision que ce soit à Kinshasa et en provinces. On a parlé de tout ça”, conclut-il.




Le Maroc décidera de l’avenir de la coopération avec l’UE dans le domaine de la pêche à la lumière des évaluations propres au gouvernement et en concertation avec les partenaires européens (M. Bourita)

Le Maroc décidera de l’avenir de la coopération avec l’Union Européenne (UE) dans le domaine de la pêche à la lumière des évaluations propres au gouvernement et en concertation avec les partenaires européens, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“L’Accord de pêche Maroc-UE est toujours en vigueur. En revanche, c’est le Protocole de pêche, conclu pour quatre ans (2019-2023), qui arrive à expiration le 17 juillet”, a précisé M. Bourita qui s’exprimait lors d’un point de presse à l’issue de la 3ème Réunion ministérielle du Processus des États africains atlantiques.

Il s’agit, a ajouté le ministre, d’une expiration “programmée” depuis la conclusion du Protocole pour une durée de 4 ans, à compter du 18 juillet 2019.

M.Bourita a qualifié de “satisfaisante” la mise en œuvre du Protocole, notant que la coopération a été “positive et mutuellement bénéfique” durant ces quatre années.

Il a ainsi confié qu’une réunion est prévue cette semaine à Bruxelles entre les autorités marocaines et leurs homologues européennes, dans le cadre d’une Commission mixte dans le domaine de la pêche, pour faire une évaluation conjointe de ces quatre ans.

S’agissant de l’avenir de l’Accord de pêche, le ministre a indiqué qu’une “réflexion est en cours au sein du gouvernement marocain” tenant compte de trois paramètres.

Le premier, est “d’ordre doctrinal”, a-t-il dit, estimant que le Maroc d’aujourd’hui, conformément à la vision et à la politique étrangère tracées par SM le Roi Mohammed VI, privilégie des partenariats “avec une valeur ajoutée plus claire”.

“Le Maroc souhaite des partenariats plus avancés, où la valeur ajoutée marocaine est plus forte”, a soutenu M. Bourita.

Concernant le deuxième paramètre, le ministre a expliqué que le Royaume a développé une stratégie nationale de la pêche “Halieutis” et mis en place une vision dédiée au développement du secteur, qui prend en considération les attentes des opérateurs et exige des adaptations dans le cadre de l’interaction avec les partenaires.

Le troisième paramètre, que le gouvernement intègre dans sa réflexion et dans son évaluation, est lié aux données scientifiques, l’objectif étant de préserver cette ressource naturelle importante et pour le Maroc et pour les Marocains, et d’assurer sa durabilité, a-t-il enchaîné.

“Le Maroc interagira donc avec la partie européenne sur la base de cette réflexion, qui est en cours”, a souligné M. Bourita, en indiquant que le dialogue et la coopération avec les partenaires européens sont permanents.

Mapexpress.ma

 




Suite à la dépréciation du franc congolais : Les fonctionnaires de l’Etat perdent près de 30% de leur pouvoir d’achat

Les agents et fonctionnaires de l’Etat congolais se plaignent de la perte de leur pouvoir d’achat estimé à près de  30% depuis l’année 2020 occasionné par la dépréciation de la monnaie nationale en l’occurrence le Franc congolais.

Soucieux de l’amélioration du social de l’agent public de l’Etat, l’intersyndicale nationale de l’administration  publique (INAP) tire la sonnette d’alarme en demandant la révision de l’enveloppe salariale des fonctionnaires de l’Etat congolais.

” Lorsque  nous nous sommes entendus avec le gouvernement congolais sur l’enveloppe salariale des agents et fonctionnaires de l’Etat, le huissier touchait 220.000 Francs congolais, l’équivalent de 120 dollars américains qui représentent aujourd’hui plus de 300.000 francs congolais. Le fonctionnaire a donc perdu de façon dramatique son pouvoir d’achat de près de 30% entre 2020 et 2023″, a expliqué Fidèle Kiyangi, président de l’INAP.

Dans l’objectif de couvrir ce manque à gagner, l’intersyndicale nationale de l’administration publique propose au gouvernement congolais de convoquer la commission paritaire afin d’évaluer et proposer des solutions pour palier à cette situation.

Interrogés sur cette question relative à la dépréciation du Franc congolais par rapport au dollar, certains Congolais de Kinshasa n’ont pas gardé leurs langues dans des poches.

“Si le gouvernement n’arrive pas à trouver la solution sur cette question de la dépréciation de notre monnaie locale, je préfère qu’on puisse supprimer le Franc congolais et payer désormais les fonctionnaires de l’Etat en monnaie étrangère qui est ce fameux dollar car tout en République démocratique du Congo se fait en référence aux billets verts américains”, a proposé Hermes Lokombe, citoyen congolais.

Même les commerçants,  souffrent de cette dépréciation du franc congolais.

“Je n’ai pas pu faire les achats aujourd’hui suite à cet état de choses. Le taux de change qui ne fait que galoper me coûte les yeux de la tête. Mon grossiste a refusé de me livrer la marchandise et n’a même pas voulu percevoir mon argent”, s’est indigné M. Matulu, opérateur économique œuvrant à Kinshasa.

Qu’est-ce qui fait que même nos mamans qui vendent des légumes à même le sol, s’interroge Mado, une fonctionnaire de l’Etat, soient poussées à majorer le prix de leurs marchandises?

J’estime, poursuit-elle, que les Congolais devraient avoir une dose d’amour et de patriotisme pour ne pas trouver d’alibi sur le dollar. Depuis plusieurs années, le Franc congolais connaît une dépréciation qui ne dit pas encore son nom.

Serge Musene




Commune de Limete : Nathalie Alamba au four et au moulin pour le développement de sa municipalité

La première citoyenne de la commune de Limete, Nathalie Alamba Feza, ne jure que sur le développement de cette commune réputée industrielle de la ville province de Kinshasa.

 

Avec son credo “Limete ya sika”, cette dame de fer ne cesse d’effectuer plusieurs descentes dans les différents quartiers qui composent cette commune tous les samedis pour superviser les activités de Salongo.

La maison communale de Limete se métamorphose au jour le jour grâce au génie de Mme Nathalie Alamba. La devanture de ce bâtiment qui abrite les différents services de l’Etat de cette entité territoriale décentralisée est désormais revêtue de sa plus belle robe, d’une beauté à couper le souffle, laquelle ne laisse personne indifférent, surtout les nouveaux couples qui se marient actuellement sous la bénédiction de cet officier de l’état civil.

“Que Dieu bénisse Mme la bourgmestre de cette commune qui a de bonnes idées. Elle venait d’arriver mais elle révolutionne déjà les choses. Je parie que si elle travaille pendant plusieurs années ici à la tête de cette commune, notre Limete ira plus loin”, a affirmé Mme Bénédicte, nouvelle mariée à l’état civil de cette municipalité.

Soucieuse d’impulser les différents services de l’Etat au sein de sa juridiction, le numéro un de Limete, avait procédé, dès sa prise de fonction, à l’institution d’une commission ad hoc qui devait examiner minutieusement les attributions de chaque service avant de signer les ordres des missions sur toute l’étendue de Limete. Ce travail technique qui fut réalisé par les différents chefs de services, a été supervisé de main de maître par cette dame travailleuse qui incarne un lendemain meilleur tant pour les agents que pour les habitants de cette commune qui fait la fierté de ville province de Kinshasa.

“Limete ya sika nous donne l’espoir avec cette maman à la tête qui a déjà fait ses preuves en gérant d’autres structures auparavant. Lorsque nous la voyons sur terrain, nous lisons, d’emblée, sur son visage, sa détermination en tant qu’une mère de pouvoir booster les choses”, a déclaré monsieur Tony, résidant à la commune de Limete.

Elle a le souci, d’après Ernest, un opérateur économique œuvrant au quartier Kingabwa, de faire évoluer les choses. Nous avons remarqué que depuis son arrivée, les documents administratifs ne traînent plus. Les attestations, les autorisations d’ouverture et autres sont signés sans ambages, a-t-il témoigné.

“Nous voyons ces derniers temps les agents du service de l’Economie qui nous laissent les avis de payement de la taxe professionnelle annuelle et ce que nous encourageons, c’est le fait pour eux de préconiser le paiement par la voie bancaire. Cela permettra non seulement de canaliser les recettes de l’état mais aussi et surtout de suivre leur ordonnancement “, a déclaré Willy, un assujetti à la taxe professionnelle annuelle, TPA en sigle.

Plusieurs réformes sont attendues dans les jours à venir au sein de la municipalité de Limete sous le patronat de madame Nathalie Alamba Feza, bourgmestre de la commune de Limete.

Serge Musene