Processus électoral : Martin Fayulu ne fléchit pas et maintient sa position.

Martin Fayulu reste formel et ne déposera pas les candidatures pour le compte de Lamuka et de l’ECIDé faute d’un audit externe du fichier électoral par un organisme international.

Position réitérée ce mercredi 12 Juillet 2023 au cours d’une conférence de presse animée à Kinshasa. Le candidat malheureux aux élections de 2018 appelle la population Congolaise à se prendre en charge pour barrer la route à la fraude électorale.

“Nous ne déposerons pas nos dossiers des candidatures. Nous refusons la fraude et donc, d’accompagner Mr Tshisekedi et son Union Sacrée dans une nouvelle forfaiture électorale. ” a déclaré Martin Fayulu

MartinFayulu annonce pour ce faire une campagne de mobilisation “en vue de préparer le peuple à l’utilisation de l’article 64.”

Derick Katola




*La RPDC pour assurer la santé et les droits des femmes* 

A l’heure actuelle, la propagation de la pandémie a un effet négatif sur la santé et les droits des gens, surtout des femmes représentant 49,7% de la population. Remarquons que ce COVID-19 empêche l’approvisionnement des produits médicaux nécessaires à la santé des femmes à l’échelle mondiale, ce qui engendre de graves conséquences indésirables dans le système sanitaire dont service de santé des femmes enceintes et des accouchées. Selon les statistiques;

• 40% des femmes ne sont pas en mesure de se traiter par eux-mêmes au niveau de leur santé

• 03 sur 04 femmes n’ont pas accès à leur désir de réaliser le nombre d’enfants souhaité

• 01 femme meurt chaque 02 minutes pendant sa grossesse et au cours de son accouchement.

 

De ce fait, le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP ou UNFPA créée en 1969 comme la plus grande source des fonds de développement international pour la population, pour la planification familiale et à la santé de la mère et de l’enfant et l’agence directrice de l’ONU en charge des questions de santé sexuelle et reproductive, NDLR) ayant défini le thème de la Journée Mondiale de la Population (JMP) comme «Concentrons de gros efforts sur la protection de la santé et des droits des femmes et sur l’extermination du COVID-19», invite tous les Pays à s’engager à cette entreprise.

 

La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR) dotée du système des soins médicaux gratuits (tout comme celui de l’enseignement et celui du logement; d’où les 3 systèmes les plus populaires du monde, NDLR) depuis les années 1950, où l’on considère, comme la priorité absolue, la dignité et les droits des femmes et leurs exigences et intérêts s’emploie à mettre en vigueur toutes les politiques consistant à assurer la santé des femmes enceintes et des accouchées;

• Celles-ci bénéficient des soins pré/post-natal réguliers dans les maternités, y compris la Maternité (ou le palais des bébés ou la propre maison des femmes, inaugurée en 1980 avec la superficie bâtie de 60.000m2 et la capacité de plus de 1.500 lits, NDLR) de Pyongyang, aménagées partout dans le Pays, les hôpitaux et cliniques de chaque localité.

• Le personnel de santé soigne, de son mieux, la consultation, le diagnostic et le traitement des femmes enceintes et accouchées et, profitant des médias, renforce diverses activités visant à susciter l’éveil de la société sur la santé et l’assurance des droits des femmes, entre autres femmes enceintes et accouchées.

 

La JMP (11 juillet) est;

• instituée, en 1989, par le Conseil d’Administration du Programme des Nations Unies pour le Développement

• commémorée ou célébrée, depuis 1990, pour le progrès de l’Humanité malgré les défis auxquels nous faisons face

• l’occasion de souligner la nécessité de faire progresser l’égalité des genres afin de réaliser les rêves des 8 milliards de personnes qui peuplent notre Globe.

En fait, ce que veulent les femmes et les filles a de l’importance ou compte le plus.




Zhao Bin promet qu’il sera un homme d’action résolu à mettre en œuvre les consensus obtenus par Xi et Fatshi

Dans son discours prononcé le jour de sa prise de fonction comme ambassadeur de la République populaire de Chine en Rdc, M. Zhao Bin a indiqué qu’actuellement, le peuple chinois se rassemble autour du Parti Communiste Chinois pour travailler d’arrache-pied à la promotion de la modernisation à la chinoise. Cette modernisation se distingue par le nombre important de la population, l’objectif de la prospérité commune du peuple tout entier, l’équilibre entre la civilisation matérielle et la civilisation spirituelle, la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, ainsi que la poursuite de la voie du développement pacifique.

Selon lui, il s’agit d’une nouvelle forme de civilisation humaine à créer. « En période de la pandémie, la Chine a réussi à résister aux divers chocs inattendus et à maintenir un développement stable. Au premier trimestre de 2023, le PIB chinois a atteint 4,160 milliards de dollars, soit une augmentation de 4,5 % en glissement annuel », informe-t-il.

Pour Zhao Bin, quand la Chine, avec toute sa population de 1,4 milliards d’habitants, réalise au fur et à mesure sa modernisation, elle apportera certainement une impulsion plus forte, une stabilité plus grande et des opportunités plus nombreuses à l’économie congolaise, africaine et même mondiale. Dans les années à venir, projette-t-il, je serai un homme d’action résolu à mettre en œuvre les consensus atteints par les Chefs d’État chinois et congolais, un diplomate agissant qui s’attèle à promouvoir le développement de la coopération sino-congolaise, et un envoyé d’amitié dont la vocation est de renforcer le lien de cœur à cœur entre les deux peuples.

« Je ne ménagerai aucun effort pour contribuer au développement global des relations sino-congolaises de nouvelle époque. Comme le dit un proverbe africain, voyager seul on va vite, mais voyager ensemble on va loin. La RDC d’aujourd’hui a adopté une politique de partenariat diversifié. En tant qu’un des plus grands et plus riches pays africains, la RDC aura tous les avantages de faire d’elle-même une plate-forme de coopération amicale pour tous ses partenaires », espère-t-il, avant de renchérir qu’avec sa population pleine de vitalité et animée d’enthousiasme, la RDC dispose d’un extraordinaire potentiel de développement et de décollage économique.




« La coopération sino-congolaise n’est en aucun cas mêlée d’intérêt égoïste du côté chinois » (Zhao Bin)

Devant des invités de marque, l’ambassadeur de Chine en Rdc, Zhao Bin a pris officiellement ses fonctions, en rappelant que comme le souligne la déclaration conjointe sino-congolaise, et de part et d’autre, nous voulons être des partenaires stratégiques qui se font confiance. La Chine a toujours géré ses relations avec la RDC conformément au principe de justice et d’intérêt en faveur des Congolais ainsi qu’à l’esprit de « sincérité, résultats effectifs, amitié et bonne foi ». La coopération sino-congolaise n’est en aucun cas mêlée d’intérêt égoïste du côté chinois, n’est assortie d’aucune condition politique et ne conduit jamais à une ingérence dans les affaires intérieures de la RDC.

Et d’ajouter que nous voulons être des partenaires stratégiques qui coopèrent en toute solidarité. « La Chine et la RDC sont toutes les deux de grands pays en développement. La Chine est disposée à renforcer la coordination et la coopération avec la RDC dans les enceintes internationales, à pratiquer conjointement un véritable multilatéralisme et à préserver la justice internationale », indique-t-il, avant de promettre que la Chine soutiendra fermement et comme dans le passé la RDC dans la sauvegarde de sa souveraineté, de sa sécurité et de son intégrité territoriale.

Selon l’ambassadeur Zhao Bin, nous voulons être des partenaires stratégiques mutuellement bénéfiques et gagnant-gagnant. Le bénéfice mutuel et la coopération gagnant-gagnant sont les caractéristiques essentielles de la coopération sino-congolaise. La Chine est disposée à rendre cette coopération plus fructueuse dans le cadre de l’initiative “la Ceinture et la Route” et de l’initiative pour le Développement mondial, à soutenir la stratégie d’industrialisation de la RDC et à l’accompagner dans le développement économique social, dans le but d’une prospérité partagée.

Et de poursuivre que nous voulons être des partenaires stratégiques étroits grâce aux échanges et l’inspiration mutuelle entre nos deux peuples. La Chine est une civilisation ancienne et la RDC possède également de grandes richesses culturelles. Nous avons l’intérêt commun de renforcer les échanges humains, d’améliorer la compréhension réciproque et de promouvoir l’inspiration mutuelle. Il est souhaitable que les Chinois et Congolais du cercle artistique et les boursiers puissent jouer un plus grand rôle de trait d’union favorisant l’amitié entre nos deux pays.




« La Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la Rdc depuis quatre ans consécutifs » (Zhao Bin) 

En 2022, le volume commercial sino-congolais s’est chiffré à 21,9 milliards de dollars américains et marqué un nouveau record historique, soit une augmentation de 51,7% sur un an. La Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la RDC depuis quatre ans consécutifs.

L’Ambassadeur de Chine en Rdc, Zhao Bin a prononcé un discours lors de la réception de prise de fonction qu’il a organisé ce lundi à Kinshasa. « C’est pour moi un grand plaisir d’être revenu à la République Démocratique du Congo. Il y a 20 ans, je travaillais à Brazzaville, de l’autre côté du Fleuve Congo, où j’admirais souvent la ville lumineuse de Kinshasa la nuit tombée. J’ai aussi été impressionné par l’immensité et la fertilité du territoire du Congo quand une fois j’allais par avion du Kinshasa vers Bukavu. C’est justement à ce moment-là, que je me suis dit que ce pays était doté de potentiel dont dépend l’avenir du continent africain », explique-t-il.

Et de poursuivre qu’il y a plus d’un mois, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a couronné sa visite d’État en Chine de plein succès. « Il s’agit d’un hasard fabuleux que j’ai été nommé, en ce moment charnière des relations sino-congolaises, Ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo et je m’en sens particulièrement honoré », dit-il.

C’est ainsi qu’elle a souligné qu’au cours du mois écoulé, M. Zhao Bin a pris le temps de s’installer et a été touché par l’hospitalité de nos amis congolais de tous les milieux et leur profond sentiment d’amitié envers la Chine. Beaucoup d’entre eux m’ont salué en chinois.

« J’ai vu partout, de mes propres yeux, l’avancement et les accomplissements de la coopération sino-congolaise malgré les années difficiles de la pandémie de Covid-19. En 2022, le volume commercial sino-congolais s’est chiffré à 21,9 milliards de dollars américains et marqué un nouveau record historique, soit une augmentation de 51,7% sur un an », explique l’ambassadeur Zhao Bin, avant d’ajouter que la Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la RDC depuis quatre ans consécutifs.

Les projets phare de la coopération sino-congolaise, comme le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale et le transformateur du poste de Kinsuka, réalisent chaque jour des progrès.

Et de poursuivre qu’il a connu en profondeur les attentes ardentes des Congolais de différents horizons sur l’approfondissement de la coopération avec la Chine. « Récemment, une centaine de nos amis congolais ont participé à la 3e Exposition économique et commerciale Chine-Afrique. Encore plus nombreux sont nos amis qui n’ont pas pu être présents. Ils m’ont dit que les opportunités étaient tellement recherchées voire insuffisantes, et qu’ils s’impatientent d’attendre la prochaine édition », révèle-t-il.

En bref, à l’image de la RDC et de sa culture, les relations sino-congolaises sont dotées d’une diversité extraordinaire et d’une vitalité forte. C’est une richesse accumulée depuis plus d’un demi-siècle, sachant que nous avons juste célébré le cinquantenaire de la normalisation des relations entre nos deux pays en fin 2022.

C’est aussi une cause noble mais plein de défis que nous avons à soigner et à développer dans les 50 ans à venir pour les porter à un niveau toujours plus élevé, comme me l’a rappelé mes collègues à Beijing et mes amis congolais ici à Kinshasa. « Heureusement, je ne suis pas venu les mains vides. Dans les bagages que j’ai ramené à Kinshasa, se trouve un mode d’emploi sur les relations sino-congolaises. C’est la Déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo », affirme-t-il.

L’ambassadeur Zhao Bin insiste que les deux Chefs d’État ont décidé ensemble, d’élever nos relations bilatérales au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a non seulement ouvert un nouveau chapitre historique et de nouvelles perspectives pour les relations sino-congolaises, mais aussi m’a donné les grandes orientations et les références fondamentales de ma mission en RDC. Depuis un demi-siècle, la Chine est restée fidèle à ses engagements originels. Elle prend la RDC pour un ami éternel, un frère authentique et un partenaire fiable.




La grosse bourde de 4 leaders de l’opposition, la raison du FCC

Tout était pourtant très clair. La soif du cœur ne s’apaise pas avec une seule bière, disait le professeur Choron. Il fallait bien attendre d’autres bouteilles avant de se lancer. Mieux avant de se dire PRÊTS au combat.

La loi électorale a été violée. Le bureau de Denis Kadima installé par défi, en violation de la loi. Il y a eu tripatouillage au sein de la Cour constitutionnelle. Tout le décor est planté pour favoriser une vaste tricherie. Faudrait-il accompagner un tel processus ?

Depuis le début, le bureau de Denis Kadima est tel qu’un rhéteur qui n’entend que son propre son. L’obstination d’avancer dans leur schéma est déjà là, même quand leurs propres cartes d’électeur n’ont plus de données. C’était une grosse bourde pour ces 4 leaders de faire preuve d’un manque criant de discernement. Que faut-il faire maintenant ?

Le FCC est resté constant. Sa position est claire, logique et peut susciter de l’espoir au peuple congolais.

Il ne reste que quelques mois à Fatshi à la tête du pays. Le seul cadeau que Denis Kadima a offert aux congolais, c’est la date du 20 janvier 2024 qui marque la fin du pouvoir de Tshilijelu. Le reste n’est que farce et jeu de mauvais goût. Que vive le retour du président Joseph Kabila au pouvoir.

 

L’archange Papy TAMBA,

Le Papy le plus célèbre de la RDC




Pour la CASE : Majorité et opposition doivent assumer un glissement pacifique du délai constitutionnel pour préserver la paix et la cohésion nationale

A en croire M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la CASE, intervenant depuis les Etats-Unis d’Amérique, la Majorité présidentielle et l’Opposition en République Démocratique du Congo cachent mal leur incapacité à assumer un accord collectif de prolongation du délai légal de l’élection présidentielle au-delà du 20 décembre 2023. La CASE tire la conclusion selon laquelle « la querelle politicienne entre les deux entités politiquement opposées est sans importance par rapport aux conséquences auxquelles elles exposent la nation dans les cinq prochains mois ».

La CASE attire l’attention du Président Félix-Antoine Tshisekedi, du Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS)/Parti présidentiel; des deux présidents des chambres parlementaires; du président de la Cour Constitutionnelle; du Sénateur à vie et président de la République honoraire ; du président du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA); du président de la Commission d’Intégrité et de Médiation électorale (CIME); du président de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et du président du Conseil National des droits de l’homme (CNDH), sur l’urgence d’un Rassemblement Patriotique afin de RÉGLER LES QUESTIONS MAJEURES DE LA NATION. Ces questions se résument comme suit :

Les problèmes sécuritaires qui gênent toute bonne organisation des élections dans les provinces du Nord-Kivu (Rutshuru, Nyiragongo, Masisi et Beni); de l’Ituri; de Kinshasa et du Kwango ; Le manque de consensus autour du processus électoral: Non représentativité de l’opposition (la vraie) à la CENI; légitimité contestée de Monsieur Denis Kadima très mal élu à la tête de la Centrale électorale; Problèmes logistiques et financiers ; Gestion politique de la transition.

Ainsi, la CASE regrette que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ait manqué de considération envers les organisations politiques de l’opposition; les structures et plateformes de la Société Civile et les Missions d’observation dont les préoccupations viennent d’être littéralement bafouées par l’Assemblée Plénière de la CENI.

Le Communiqué de presse N•033/CENI/2023 rendu public ce lundi 10 juillet 2023 par la CENI étale au grand jour le mépris, le désintérêt et l’insensibilité de l’actuelle équipe de la CENI vis-à-vis des aspirations profondes du peuple Congolais.

Toutes les préoccupations formulées par l’opposition et les missions d’observation sont rabrouées pour ne privilégier que leur seul maintien à la tête de cette institution stratégique.

Les préoccupations de l’opposition, de la Société Civile et des Missions d’observation des élections se résument aux soucis de recomposition de la CENI; Recomposition de la Cour Constitutionnelle ; Remise en cause aussi bien de la Loi organique de la CENI que de la Loi électorale; La qualité médiocre du fichier électoral; Les préalables sécuritaires en vue de l’enrôlement des électeurs dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth ; La publication non réalisée des listes électorales ; L’audit externe indépendant du fichier électoral toujours attendu.

Aucune de ces revendications n’ayant été rencontrée, la CASE considère que LA CENI VIENT DE S’AUTO-DISQUALIFIER ET DE SE DESSAISIR D’OFFICE DE LA GESTION DU PROCESSUS ÉLECTORAL pour INCAPACITÉ DE PRISE EN CHARGE DES PRÉOCCUPATIONS MAJEURES DU PEUPLE CONGOLAIS.

C’est ainsi qu’elle invite les acteurs politiques Congolais et les leaders de la Société Civile dans leurs différentes composantes constituées, à se réunir d’urgence pour sauver le processus électoral en danger.

La CASE invite spécialement le Président Félix-Antoine Tshisekedi à ne plus prêter oreille aux bavardages des membres de la CENI qui viennent ainsi de démontrer leur dernier soupir dans la gestion du processus électoral. Il en est de même des leaders de l’UNION SACRÉE qui ne cessent de l’effrayer en lui présentant un tableau irréaliste et inespéré en cas de glissement de mandat.




Spoliation de l’espace de l’ITI/Gombe : Tony Mwaba dit non à son collègue Muhindo Nzangi

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a après la clôture de ses séances de réarmement moral avec les Chefs d’établissements scolaires privés et publics de la Ville Province de Kinshasa, ce mardi 11 juillet 2023, fait un saut à l’imprimerie de l’EPST situé dans l’enceinte de l’Institut Technique de la Gombe où le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi Butondo tente de vendre l’espace de cet établissement scolaire, patrimoine immobilier du Ministère de l’EPST, en complicité avec le Directeur général de l’Institut Supérieur Pédagogique et Technique (ISPT/Gombe), le professeur Albert Kabasele Yengayenga, qui a déjà vendu tous les espaces aux Libanais.

Cette visite éclair a provoqué dans le chef des élèves et enseignants de l’ITI/Gombe qui cohabitent dans les locaux qui logent les installations abritant l’ISPT/Gombe des scènes d’effervescence.

Après le départ du Ministre, le Directeur général de cette Institution a instrumentalisé les étudiants pour aller saccager les maisons des enseignants. Un des enseignants de l’ITI Gombe a été poignardé par la police estudiantine de cette Institution supérieure.

Il y a donc périls en la demeure et une intervention urgente du Chef de l’Etat ou du Gouvernement est attendue avant que ces spoliateurs ne réalisent leurs besognes pour besoin de la campagne électorale qui s’annonce.

D’ores et déjà, le DG de l’ISPT érige le mur pour bien mettre les enseignants dehors et leurs familles pour réussir la vente de ces espaces aux Libanais qui ont tout conquis sur l’avenue Shaumba.




Députation nationale : Julien Paluku présente 468 candidats du BUREC (A-B50) et ambitionne de gagner 25% des sièges

À la tête d’une forte délégation du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC) et de l’Alliance Bloc 50 (A/B50), Julien Paluku Kahongya a foulé le sol de la ville de Beni, au Nord-Kivu, ce mardi 11 Juillet 2023.
Après son accueil à l’aéroport de Mavivi par un comité restreint d’officiels et cadres de son regroupement politique, il s’est directement rendu à la permanence de son parti, au centre-ville. Sur place, il s’est adressé à plusieurs centaines de membres du BUREC mobilisés pour son accueil. Dans son speech, il a adressé un message de compassion aux habitants de Beni, victimes des tueries ignobles des terroristes ADF.
Sur le plan politique, il a annoncé que sa visite s’inscrit dans le cadre de la supervision de l’opération de dépôt des candidatures à la députation nationale pour le compte de A/B50, dans la partie Est du Pays. Il a profité de l’occasion pour faire savoir que son regroupement politique aligne jusque-là plus de 468 candidats pour les 500 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale.
Pour le compte de la ville de Beni, il a présenté au public les deux meilleurs candidats de A/B50 à la députation nationale. Il s’agit du député provincial élu de cette ville, Lukumbuka Kyambi Désiré qui vient d’adhérer au BUREC et du notable de cette ville et haut cadre du BUREC, Kiyaya Atsongya Elvis.
« Le premier message est celui de compassion envers la population de Beni, ville et territoire au regard de tout ce qui se passe ici depuis maintenant 9 ans. Je dois faire honneur à cette population qui souffre. Il n’est pas toujours bon de venir ici avec une joie, alors que l’ensemble de la population est dans la tristesse. Je ne pas voulu que l’on voie des motos, des caravanes. L’important pour nous, c’est de faire de sorte que le Gouvernement en finisse avec la guerre, la misère », explique-t-il.
Le 2èmemessage de Julien Paluku est politique. « Vous savez que la CENI a ouvert le corps électoral, permettant à ce que les candidats devant concourir aux élections de 2023 puissent déposer leurs candidatures et nous comme acteurs politiques, nous sommes à la tête d’un grand regroupement qui s’appelle A-B50 au sein duquel se trouve votre cher parti, le BUREC. Ce regroupement s’aligne en ordre utile pour conquérir le pouvoir en 2023 aux différents niveaux, excepté celui du président de la République que nous soutenons. Mais tous les autres pouvoirs sont à notre portée », souligne-t-il. C’est pour cela que nous nous sommes réunis à Kinshasa pour lancer officiellement le dépôt de nos candidatures. On a d’abord commencé par l’espace Kinshasa, d’autres ont été envoyés dans l’espace Bandundu, Equateur, Kongo Central, Kasaï, Katanga, Ituri, Haut Uélé et Bas-Uélé.
Et Paluku d’avouer que nous sommes satisfaits aujourd’hui que les 468 candidats que nous avons alignés sont en train de déposer leurs candidatures avec un objectif minimum de gagner 25% des sièges de ce que nous avons déposé. Pour vous dire que nous voulons être parmi les trois premières forces politiques de la Rdc. Ainsi, avec l’expérience que nous avons, nous puissions changer les paradigmes de gestion de la République à travers un nouveau management public que nous voulons insuffler à la gouvernance de la Rdc.
Soulignons que l’Autorité morale du BUREC et de A/B50 est accompagnée de certains élus et cadres de sa formation politique dont la députée nationale Jeanine Katasohire et le député provincial Anselme Kitakya. L’étape de la ville de Beni intervient après celles de la ville de Goma et de la ville de Kinshasa où la même opération a été officiellement lancée.




Diplomatie: Zhao Bin promet de faire siennes les décisions prises par Xi et Fatshi lors de leur dernière rencontre à Pekin

Au cours de la cérémonie de sa prise de fonction organisée le lundi 10 juillet à Kinshasa, le nouvel ambassadeur de la République populaireChine au Congo Kinshasa, Zhao Bin à au cours de son discours prononcé devant les politiques, militaires Congolais et autres personnalités chinoises vivant au pays, salué les efforts combien importants réalisés par les autorités de Kinshasa et de Pékin dans le renforcement de leurs relations bilatérales de coopération.

« Il y a plus d’un mois, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a couronné sa visite d’État en Chine de plein succès». Il s’agit d’un hasard fabuleux que j’ai été nommé, en ce moment charnière des relations sino-congolaises, Ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo et je me sens particulièrement honnoré», a indiqué Zhao Bin, avant d’ajouter qu’elle n’est pas venue les mains vides rassure le diplomate chinois.

 

 

« Dans les bagages que j’ai ramené à Kinshasa, se trouve un mode d’emploi sur les relations sino-congolaises. C’est la Déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo. Les deux Chefs d’État ont décidé ensemble, d’élever nos relations bilatérales au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a non seulement ouvert un nouveau chapitre historique et de nouvelles perspectives pour les relations sino-congolaises, mais aussi m’a donné les grandes orientations et les références fondamentales de ma mission en Rdc», explique-t-il.

Selon l’ambassadeur Zhao Bin, nous voulons être des partenaires stratégiques qui coopèrent en toute solidarité. La Chine et la Rdc sont toutes les deux de grands pays en développement. La Chine est disposée à renforcer la coordination et la coopération avec la RDC dans les enceintes internationales, à pratiquer conjointement un veritable multilatéralisme et à preserver la justice international.

Zhao Bin reconnait avoir vu de ses propres yeux l’avancement et les accomplissements de la cooperation sino-congolaise malgré les années difficiles de la pandémie Covid-19, a tenu à rappeler par la même occasion que c’est depuis un demi-siècle, que son pays la Chine est restée fidèle à ses engagements originels vis-à-vis de la République Démocratique du Congo.

«La Chine prend la Rdc pour un ami éternel, un frère authentique et un partenaire fiable. Comme le souligne la déclaration conjointe sino-congolaise, et de part et d’autre, nous voulons être des partenaires stratégiques qui se font confiance», indique-t-il, avant de renchérir que la Chine a toujours géré ses relations avec la RDC conformément au principe de justice et d’intérêt en faveur des Congolais ainsi qu’à l’esprit de sincérité, résultats effectifs, amitié et bonne foi».

Soulignons que la coopération sino-congolaise n’est en aucun cas mêlée d’intérêt égoïste du côté chinois, n’est assortie d’aucune condition politique et ne conduit jamais à une ingérence dans les affaires intérieures de la RDC.

Il faut dire que le nouveau ambassadeur de la Chine en Rdc est arrivé à Kinshasa le 1er Juin 2023, et avait deposé sa lettre de créance au chef de l’Etat congolais le 8 juin dernier.

 

Hugo Matadi