Fatshi instruit Sama Lukonde de présenter une feuille de route consolidée qui tienne compte du Plan de Trésorerie pour le deuxième semestre de l’année 2023

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la cent-troisième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 07 juillet 2023.

Rappelant sa communication faite au cours de la 92ème réunion du Conseil des Ministres, le Président de la République a indiqué qu’il avait demandé à chaque membre du Gouvernement, d’une part, d’intérioriser le Programme d’Actions du Gouvernement comme une boussole et, d’autre part, de prioriser les actions à impact réel sur la vie de la population.

A l’entame du dernier semestre de l’année, partant des lettres de mission adressées aux membres du Gouvernement par le Premier Ministre, le Président de la République a enjoint chaque Ministre de produire une feuille de route réaliste, claire et détaillée, mise à jour par rapport au reste de l’année, et assortie d’un chronogramme précis et réaliste, des actions préalablement priorisées.

Cette démarche a pour objectif de permettre une meilleure lisibilité de l’action du Gouvernement.

Le Président de la République a, dans le même élan, demandé au Premier Ministre de présenter une feuille de route consolidée du Gouvernement qui tienne compte du Plan de Trésorerie pour la période concernée.




Fatshi reste constant devant le Rwanda: La guerre reste la dernière option 

« Le président de la République répond aux questions de la population sur la vie nationale », c’est le nom d’une tranche qui a été diffusée ce samedi 08 juillet 2023 à la Radio télévision nationale congolaise et animée par Mme Tina Salama, porte-parole du président de la République. Au cours de ce jeu de questions-réponses le chef de l’Etat a rencontré les préoccupations de la population exprimées dans les réseaux sociaux sur le social, la couverture santé universelle, la politique, la diplomatie, infrastructures, les retombées des voyages, etc.

A la question de savoir l’impact de son action sur la situation sociale, Félix Tshisekedi répond que concernant l’impact, il faut toujours le prendre en trois dimensions : immédiate, moyen et long terme. « Nous sommes dans des réformes notamment dans l’agriculture qui vont nous amener vers la sécurité alimentaire dans les temps à venir. Cela augure de très bonnes nouvelles et on va mettre fin à des importations qui nous coutent des milliards. On va faire de la transformation locale en vue de la création des richesses et des emplois. Ça c’est à long terme », précise-t-il.

Dans le court terme, il a expliqué comment notre économie est très dépendante de la conjoncture étrangère. Il y a eu d’abord la Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne qui a eu un impact sur les produits pétroliers et sur les denrées alimentaires. « Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour alléger les peines de la population », dit-il. C’est ici qu’il a donné l’exemple de la subvention des carburants, de la gratuité qui a fait du bien aux ménages, l’augmentation de la solde des militaires, la régularisation des médecins, etc.

Le chef de l’Etat s’est étendu sur le Service National qu’il dit avoir trouvé dans une situation plus que chaotique. Il a profité de l’occasion pour tirer son chapeau au général Kasongo Kabwik qui dirige cette institution. « C’est un homme très courageux qui a cherché à me voir. Je suis heureux de voir que nous avons énormément des travailleurs dont certains étaient parmi les Kuluna. Ils sont complétements métamorphosés et servent l’Etat », témoigne-t-il.

Dans tous les camps militaires, explique Félix Tshisekedi, le prix du sac de farine est resté pratiquement le même. « Je lui avais demandé qu’on privilégie les militaires, nos héros. Au niveau de la production agricole ça se passe bien. A côté du maïs, il a été ajouté le riz ? Nous lui avons demandé de faire la pisciculture. Au sein du Service national, il y a des bâtisseurs. Ils ont fait leur preuve et ça va continuer. Nous allons ouvrir d’autres ententes pour que le Service National soit une institution qui répond aux besoins des Congolais » dit-il, tout en révélant qu’il pense à une sorte de service national qui serait obligatoire à quiconque termine le secondaire avant d’aller à l’université. Ainsi, on pourra apprendre à être patriote et à servir son prochain.

Justice, un bémol qui quinquennat de Félix Tshisekedi

« S’il y a un bémol à mettre sur mon bilan, c’est la justice. Je ne suis pas content du bilan de la justice. J’ai beaucoup compté sur la justice, parce que c’est elle qui élève la nation. Mais pour nous, c’est elle qui la détruit. J’ai fait comprendre aux chefs des corps ma vision, en leur disant que c’est vous qui connaissez votre métier, exercez-le consciencieusement », indique-t-il, tout en constatant malheureusement qu’il n’a pas l’impression que nous sommes tous sur le même diapason.

Le chef de l’Etat dit récolter des critiques de manière injuste et certains congolais estiment qu’il y a toujours l’intervention de l’Etat. « Je ne suis intervenu dans aucun cas pour demander l’arrestation ou la libération de quelqu’un. Je crois que nos institutions doivent être livres d’exercer leur devoir. Je crois que cette justice a besoin d’une réforme », affirme-t-il.

Et le chef de l’Etat de souligner que sous d’autres cieux, on parle de mise en examen. Car pour le commun des Congolais, lorsqu’on est amené en prison, cela jette un discrédit sur la justice. « J’ai commandé des études et je crois qu’elles sont prêtes et au moment venu, elles seront rendues publiques. Mais le chef de l’Etat estime quand même que parmi les auxiliaires de la justice, il y a des braves gens. Et ce, même s’il a l’impression que tout le monde est dépassé par la force du mal qui jette un discrédit sur la justice. Et l’opinion pense que nous avons tous à y avoir. Pour que les investisseurs viennent, ils doivent compter sur une justice impartiale, pense-t-il. Il termine par dire qu’il n’a jamais désespéré. Il y a eu beaucoup de difficultés et entant qu’homme, on ne peut que trouver des solutions.

Que des retombées

Les internautes ont voulu savoir quelles sont les retombées des nombreux voyages du chef de l’Etat ? Le n°1 congolais affirme que vous n’aurez jamais un voyage qui vous ramène immédiatement des retombées. Mais il reconnait quand même qu’il y a beaucoup des retombées. A l’en croire, le Congo était en isolement, en immersion et on ne l’entendait presque pas. De sorte que quand on a commencé à dénoncer la situation de l’Est, nos interlocuteurs donnaient l’impression d’apprendre ou d’entendre cela pour la première fois.

« Le Congo se présente aujourd’hui comme un pays solution au problème du réchauffement climatique. C’était le Congo en face et le Gabon qui avaient pris le lead, alors que nous sommes propriétaires de 65% de ce massif forestier. Idem pour les minerais stratégiques grâce auxquels on va voir une transition industrielle », dit-il, avant d’ajouter que grâce à ces sorties, nous avons réussi à placer le Congo sur cet échiquier.

Prochainement, poursuit-il, nous allons recevoir deux leaders qui sont propriétaires des grands massifs. Il s’agit du Brésil et l’Indonésie qui seront ici pour montrer leur solidarité avec la Rdc, mais aussi d’autres pays pour nous permettre de parler d’une seule voix et de défendre nos intérêts.

Fatshi note que le souhait était aussi d’aider les pays qui captent le CO2 de leur permettre de parler d’une seule voix et intelligible. Une autre retombée, c’est l’aide internationale de la Banque mondiale qui a été accrue à cause de notre bonne gouvernance et de ces voyages. Ici, un nouveau discours a été préparé : maintenant que la Rdc a changé de narratif, elle a sollicité l’accompagnement des partenaires qui n’ont pas hésité un seul instant. Et grâce à tous cela, on a un budget qui a quadruplé, les agences de notation qui ont grimpé la notation de la Rdc, bientôt nous allons envisager la 5è revue, ce qui est une première depuis l’indépendance du pays.

« C’est clair que les choses se passent autrement et c’est grâce à ces sorties », dit-il. Pour tordre le cou de ceux qui pensent que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) n’ont jamais développé un pays, Félix Tshisekedi souligne que ces Institutions de Bretton Woods se mettent à côté des Etats pour les accompagner en fixant les règles de jeu. Lorsque les revues vont se conclure, cela permettra à la Rdc de devenir crédible, de s’ouvrir des lignes de crédit pour lui permettre de se développer. C’est ainsi que nous sommes à fonds lancé dans cette aventure qui nous donne des fruits, souligne-t-il.

Fatshi salue la souplesse des chinois

Nombreux sont les Congolais qui sont revenus au dernier voyage du chef de l’Etat en Chine, pour en savoir un peu plus. « La Chine est un partenaire depuis 50 ans qui a permis la construction du palais du peuple, du stade des Martyrs, etc. Mais je vais vous dire comment l’idée de ce voyage est née. C’est simplement parce que je me faisais du souci au regard de ce que nous avons récolté dans ce partenariat. Depuis des années, il y a un contrat qui a été signé par des entreprises chinoises des minerais contre les infrastructures. On a eu l’impression que seules quelques individus profitaient de ce contrat, pendant que la partie chinoise s’est retrouvée. Mais grâce à l’IGF qui est une référence, on se rend compte que le Congo n’a rien gagné, mais quelques individus. Il s’est passé des choses pas correctes qu’il fallait revoir. « Je leur ai fait comprendre que la Rdc ne veut pas seulement être une terre d’extraction. Je voulais qu’ils nous accompagnent dans l’industrialisation du pays. Les yeux des investisseurs du monde sont tournés vers le Congo et nous dévons en profiter. Nous dévons jouer sur ça pour que cette industrialisation non seulement se réalise en partenariat avec ces grandes nations dont la Chine, pour que nous allions dans une sorte de partenariat gagnant-gagnant et que les partenaires chinois se retrouvent dans ses investissements, parce que nous allons développer la chaine de valeur.

Le message est bien passé et les Chinois l’ont bien compris. Aujourd’hui, informe-t-il, ils attendent la prochaine rencontre de la commission mixte pour que l’on mette un plan commun de cette industrialisation, pour voir dans quel domaine ils doivent nous accompagner.

« Je ne voulais pas donner l’impression à nos partenaires traditionnels que nous les ignorons. Je vais que tout le monde soit intéressé. Je vais que ce pays soit définitivement stable et que nous soyons tournés vers le développement. Il y a aussi la volonté d’intégrer les chinois dans ce partenariat et c’est ainsi que j’ai apprécié cette souplesse des Chinois, révèle Félix Tshisekedi.

Faut-il rompre avec le Rwanda ?

Sur ce chapitre, Félix Tshisekedi note qu’il a toujours eu une approche différente de celle de certains de ses compatriotes qu’il trouve extrémistes. « Il faut toujours faire la part des choses entre le régime Kagame et le peuple rwandais. Pourquoi rompre les relations avec ce peuple rwandais ? Il y a des mariages, des échanges commerciaux, …et si vous le faites, vous condamner des milliers des gens à la famine à cause d’un individu », pense-t-il.

Le président congolais pense que nous devrions continuer à mettre la pression diplomatique sur le régime de Kagame. Au mois de mars passé, on entendait les coups de feu du M23 dans les positions des FARDC, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Il y a des rapports qui démontrent que la RDF est au Congo… nous mettons en exergue la diplomatie et notre propre dissuasion, parce que le Rwanda n’a profité que des faiblesses de notre armée, suite aux brassages et mixages. La guerre pour moi, restera la dernière option. Nous comptons encore sur nos partenaires pour qu’ils imposent au Rwanda des sanctions. Et si le Rwanda ne veut pas quitter le Congo et qu’il s’entête, nous pourrions prendre nos responsabilités.

Pour Félix Tshisekedi, la diplomatie, on ne la rompt jamais. Tant qu’il y aura des hommes, il y aura diplomatie. Aujourd’hui entre la Russe et l’Ukraine, il y a la diplomatie. Je continue à croire en la force de notre diplomatie. En plus de la diplomatie, j’ai renforcé les capacités de mon armée et au moment venu, nous prendront nos responsabilités.

Jean-Marie Nkambua




Excluant la rupture des relations avec le Rwanda, Tshisekedi vais continuer à mettre la pression diplomatique sur le régime de Kagame

Des Congolais conseillent à Félix Tshisekedi de rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda. Le chef de l’Etat note qu’il a toujours eu une approche un peu différente de celle de certains de ses compatriotes qu’il trouve extrémistes. « Il faut toujours faire la part des choses entre le régime Kagame et le peuple rwandais. Pourquoi rompre les relations avec le peuple rwandais ? Il y a des mariages, des échanges commerciaux, entre les deux pays, …et si vous le faites, vous condamner des milliers des gens à la famine à cause d’un individu », pense-t-il.

Le président congolais pense que nous devrions continuer à mettre la pression diplomatique sur le régime de Kagame. Au mois de mars passé, on entendait les coups de feu du M23 dans les positions des FARDC. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Il y a des rapports qui démontrent que la RDF est au Congo… nous mettons en exergue la diplomatie et notre propre dissuasion, parce que le Rwanda n’a profité que des faiblesses de notre armée, suite aux brassages et mixages. La guerre pour moi, restera la dernière option. Nous comptons encore sur nos partenaires pour qu’ils imposent au Rwanda des sanctions. Et si le Rwanda ne veut pas quitter le Congo et qu’il s’entête, nous pourrions prendre nos responsabilités.

Pour Félix Tshisekedi, la diplomatie, on ne se rompt jamais. Tant qu’il y aura des hommes, il y aura de diplomatie. Aujourd’hui entre la Russe et l’Ukraine, pense-t-il, il y a la diplomatie. Je continue à croire en la force de notre diplomatie. En plus de la diplomatie, j’ai renforcé les capacités de mon armée et au moment venu, nous prendront nos responsabilités.




Fatshi salue la souplesse des Chinois

Nombreux sont les Congolais qui sont revenus sur le dernier voyage du chef de l’Etat en Chine, pour en savoir un peu plus. « La Chine est un partenaire depuis 50 ans qui a permis la construction du Palais du peuple, du stade des Martyrs, etc. Mais je vais vous dire comment l’idée de ce voyage est née. C’est simplement parce que je me faisais du souci au regard de ce que nous avons récolté dans ce partenariat. Depuis des années, il y a un contrat qui a été signé par des entreprises chinoises des minerais contre les infrastructures », indique Félix Tshisekedi, qui ajoute qu’on a eu l’impression que seules quelques individus profitaient de ce contrat, pendant que la partie chinoise s’est retrouvée. Mais grâce à l’IGF qui est une référence, on se rend compte que le Congo n’a rien gagné, mais quelques individus. Il s’est passé des choses pas correctes qu’il fallait revoir.

Et Fatshi de poursuivre en disant que je leur ai fait comprendre que la Rdc ne veut pas seulement être une terre d’extraction. « Je voulais qu’ils nous accompagnent dans l’industrialisation du pays. Les yeux des investisseurs du monde sont tournés vers le Congo et nous dévons en profiter. Nous dévons jouer sur ça pour que cette industrialisation non seulement se réalise en partenariat avec ces grandes nations dont la Chine, pour que nous allions dans une sorte de partenariat gagnant-gagnant et que les partenaires chinois se retrouvent dans ses investissements, parce que nous allons développer la chaine de valeur », martèle-t-il.

Le message est bien passé et les Chinois l’ont bien compris. Aujourd’hui, informe-t-il, ils attendent la prochaine rencontre de la commission mixte pour que l’on mette un plan commun de cette industrialisation, pour voir dans quel domaine ils doivent nous accompagner.

« Je ne voulais pas donner l’impression à nos partenaires traditionnels (Occidents) que nous les ignorons. Je vais que tout le monde soit intéressé. Je vais que ce pays soit définitivement stable et que nous soyons tournés vers le développement. Il y a aussi la volonté d’intégrer les Chinois dans ce partenariat et c’est ainsi que j’ai apprécié cette souplesse des Chinois, révèle Félix Tshisekedi.




« Grâce aux voyages, le Congo est sorti de l’isolement et de l’immersion où on ne l’entendait presque pas » (F. Tshisekedi)

Les internautes ont voulu savoir quelles sont les retombées des nombreux voyages du chef de l’Etat à l’étranger ? Le n°1 congolais affirme que vous n’aurez jamais un voyage qui vous ramène immédiatement des retombées. Mais il reconnait quand même qu’il y a beaucoup de retombées. A l’en croire, le Congo était en isolement, en immersion et on ne l’entendait presque pas. De sorte que quand on a commencé à dénoncer la situation de l’Est, nos interlocuteurs donnaient l’impression d’apprendre ou d’entendre cela pour la première fois.

« Le Congo se présente aujourd’hui comme un pays solution au problème du réchauffement climatique. C’était le Congo d’en face et le Gabon qui avaient pris le lead, alors que nous sommes propriétaires de 65% de ce massif forestier. Idem pour les minerais stratégiques grâce auxquels on va voir une transition industrielle », dit-il, avant d’ajouter que grâce à ces sorties, nous avons réussi à placer le Congo sur cet échiquier.

Prochainement, poursuit-il, nous allons recevoir deux leaders qui sont propriétaires des grands massifs. Il s’agit du Brésil et l’Indonésie qui seront ici pour montrer leur solidarité avec la Rdc, mais aussi d’autres pays pour nous permettre de parler d’une seule voix et de défendre nos intérêts.

Fatshi note que le souhait était aussi d’aider les pays qui captent le CO2 de leur permettre de parler d’une seule voix et de façon intelligible. Une autre retombée, c’est l’aide internationale de la Banque mondiale qui a été accrue à cause de notre bonne gouvernance et de ces voyages. Ici, un nouveau discours a été préparé : maintenant que la Rdc a changé de narratif, elle a sollicité l’accompagnement des partenaires qui n’ont pas hésité un seul instant. Et grâce à tout cela, on a un budget qui a quadruplé, les agences de notation qui ont grimpé la notation de la Rdc, bientôt nous allons envisager la 5è revue, ce qui est une première depuis l’indépendance du pays.

« C’est clair que les choses se passent autrement et c’est grâce à ces sorties », dit-il. Pour tordre le cou à ceux qui pensent que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) n’ont jamais développé un pays, Félix Tshisekedi souligne que ces Institutions de Bretton Woods se mettent à côté des Etats pour les accompagner en fixant les règles de jeu. Lorsque les revues vont se conclure, cela permettra à la Rdc de devenir crédible, de s’ouvrir des lignes de crédit pour lui permettre de se développer. C’est ainsi que nous sommes à fonds lancé dans cette aventure qui nous donne des fruits, souligne

-t-il.




Justice, seul un bémol du quinquennat de Félix Tshisekedi

« S’il y a un bémol à mettre sur mon bilan, c’est la justice. Je ne suis pas content du bilan de la justice. J’ai beaucoup compté sur la justice, parce que c’est elle qui élève la nation. Mais pour nous, c’est elle qui la détruit. J’ai fait comprendre aux chefs des corps ma vision, en leur disant que c’est vous qui connaissez votre métier, exercez-le consciencieusement », c’est le chef de l’Etat lui-même qui l’a reconnu, tout en constatant malheureusement qu’il n’a pas l’impression que nous sommes tous sur le même diapason.

Le chef de l’Etat dit récolter des critiques de manière injuste et certains congolais estiment que la justice subirait toujours l’interventionnisme de l’Etat. « Je ne suis intervenu dans aucun cas pour demander l’arrestation ou la libération de quelqu’un. Je crois que nos institutions doivent être libres d’exercer leur devoir. Je crois que cette justice a besoin d’une réforme », affirme-t-il.

Et le chef de l’Etat de souligner que sous d’autres cieux, on parle de mise en examen. Car pour le commun des Congolais, lorsqu’on est amené en prison, cela jette non seulement un discrédit sur la justice, mais aussi on donne une très mauvaise image de la personne arrêtée.

« J’ai commandé des études et je crois qu’elles sont prêtes et au moment venu, elles seront rendues publiques. Mais le chef de l’Etat estime quand même que parmi les auxiliaires de la justice, il y a des braves gens. Et ce, même s’il a l’impression que tout le monde est dépassé par la force du mal qui jette un discrédit sur la justice. Et l’opinion pense que nous avons tous à y avoir. Pour que les investisseurs viennent, ils doivent compter sur une justice impartiale, pense-t-il. Il a terminé par dire qu’il n’a jamais désesp

éré.




Tshisekedi pense à une sorte de Service National qui serait obligatoire à quiconque termine le secondaire avant d’aller à l’université

« Le président de la République répond aux questions de la population sur la vie nationale », c’est le nom d’une tranche qui a été diffusée ce samedi 08 juillet 2023 à la Radio télévision nationale congolaise et animée par Mme Tina Salama, porte-parole du président de la République. Au cours de ce jeu de questions-réponses le chef de l’Etat a rencontré les préoccupations de la population exprimées dans les réseaux sociaux sur le social, la couverture santé universelle, la politique, la diplomatie, infrastructures, les retombées des voyages, etc.

A la question de savoir l’impact de son action sur la situation sociale, Félix Tshisekedi répond que concernant l’impact, il faut toujours le prendre en trois dimensions : immédiate, moyen et long terme. « Nous sommes dans des réformes notamment dans l’agriculture qui vont nous amener vers la sécurité alimentaire dans les temps à venir. Cela augure de très bonnes nouvelles et on va mettre fin à des importations qui nous coutent des milliards. On va faire de la transformation locale en vue de la création des richesses et des emplois. Ça c’est à long terme », précise-t-il.
Dans le court terme, il a expliqué comment notre économie est très dépendante de la conjoncture étrangère. Il y a eu d’abord la Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne qui a eu un impact sur les produits pétroliers et sur les denrées alimentaires. « Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour alléger les peines de la population », dit-il. C’est ici qu’il a donné l’exemple de la subvention des carburants, de la gratuité qui a fait du bien aux ménages, l’augmentation de la solde des militaires, la régularisation des médecins, etc.
Le chef de l’Etat s’est étendu sur le Service National qu’il dit avoir trouvé dans une situation plus que chaotique. Il a profité de l’occasion pour tirer son chapeau au général Kasongo Kabwik qui dirige cette institution des mains de maître. « C’est un homme très courageux qui a cherché à me voir. Je suis heureux de voir que nous avons énormément des travailleurs dont certains étaient parmi les Kuluna. Ils sont complétements métamorphosés et servent l’Etat », témoigne-t-il.
Depuis un certain temps, les camps militaires sont ravitaillés en farine par le Service National et le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a recommandé à ce que le prix du sac de farine reste pratiquement le même. « Je lui avais demandé qu’on privilégie les militaires, nos héros. Au niveau de la production agricole ça se passe bien. A côté du maïs, il a été ajouté le riz et dans un proche avenir, il va ajouter la pisciculture. Au sein du Service national, il y a des bâtisseurs qui ont déjà fait leur preuve et ça va continuer. Nous allons ouvrir d’autres ententes pour que le Service National soit une institution qui répond aux besoins des Congolais », dit-il, tout en révélant qu’il pense à une sorte de service national qui serait obligatoire à quiconque termine le secondaire avant d’aller à l’université. Ainsi, on pourra apprendre à être patriote et à servir son prochain.




Députation nationale : Julien Paluku mobilise tous les candidats du BUREC à s’apprêter pour déposer les dossiers à la CENI

Le Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC), membre du regroupement politique Alliance Bloc 5O- A/B50 dont Julien Paluku Kahongya en est l’Autorité morale a lancé ce dimanche le dépôt des candidatures à la députation nationale, et ce, sur l’ ensemble de la République Démocratique du Congo.

A Kinshasa, le go a été donné par Julien Paluku Kahongya en personne, et cela, à l’issue d’une réunion stratégique avec tous les candidats députés nationaux BUREC, répartis dans les 4 circonscriptions électorales que compte la capitale notamment Lukunga, Funa, Mont Amba et Tshangu; réunion à laquelle ont été conviés Jean-Marie Katokolyo et Joséphine Mbombo, respectivement Président national intérimaire et Secrétaire général du parti.

A cette occasion, Julien Paluku Kahongya réarmé ces candidats députés nationaux BUREC à qui il a demandé de se joindre aux candidats de A/B50 avec comme mission principale de faire réélire le Président de la République, Félix Tshisekedi et de gagner plus de sièges à la députation nationale pour ainsi participer à la gouvernance du pays a-t- il insisté

« Effectivement ce matin, nous avons réunis tous les cadres du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC) qui est l’un de 8 partis qui composent l’Alliance du Bloc 50. Comme vous le savez, nous sommes dans la dernière semaine du dépôt des candidatures, étant donné que le délai fixé par la CENI est du 15 juillet. Donc au 15 juillet, le parti qui n’aura pas déposé ses candidats ne pourra plus déposer. Parce que la loi estime qu’il n’y a que ceux qui auront déposé qui auront la latitude de déposer ou d’ajouter », explique Julien Paluku.

Mais tant que vous n’avez pas déposé, ajoute-t-il, vous ne pouvez pas ajouter ou retirer sur la liste des candidats. « J’ai remobilisé tous les candidats du BUREC pour leur dire qu’ils soient prêts à se joindre aux autres du Bloc 50 pour qu’au courant de cette semaine qui commence ce lundi jusqu’au samedi 15, que nous nous rassurions Bloc 50 a déposé toutes les candidatures sur l’ensemble de la République. Je suis heureux que les candidats de Kinshasa soient déjà prêts avec tous leurs dossiers et c’était une cérémonie de lancement de dépôt des candidatures au sien de notre parti pour qu’en nous joignant aux autres 7 partis nous nous rassurions que Bloc 50 est en ordre utile pour affronter les élections comme ne cesse de le dire le président de la République : il n’y aura pas de report des élections », insiste-t-il.

L’Autorité morale du BUREC indique que le 20 décembre 2023, il y aura élections des députés nationaux et provinciaux, ainsi que du président de la République. Nous sommes rangés autour du président de la République pour nous rassurer d’avantage que nous aurons la majorité substantielle au niveau de l’Assemblée nationale et ainsi participer à la gouvernance 2024-2028. Nous ne sommes pas encore dans la campagne électorale pour l’instant, mais nous voulions seulement rassurer toute la population que le BUREC et Bloc 50 ont positionné les candidats sur l’ensemble du territoire national et lorsque viendra le moment de la campagne, nous allons demander à la population de se joindre à nous pour que nous ayons les élus dans chaque circonscription et que Bloc 50 soit une force politique dans ce pays, car nous devons apporter plus au regard des compétences que nous regorgeons.

Signalons que les candidats de 7 autres partis politiques qui forment le regroupement A/B50 seront reçus également par Julien Paluku Kahongya qui consolide davantage les stratégies pour bien affronter les élections de décembre prochain.




Menaces contre la liberté de la presse : La CASE dit suivre de près la situation du journaliste Achille Kadima Mulamba 

M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections indique que les menaces contre la liberté de la presse : violence, désinformation et censure sont une grave atteinte à la Constitution dont l’article 24 stipule que « la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication sont garanties sous réserve du respect de l’ordre public, des bonnes mœurs et des droits d’autrui ». Le statut des médias est établi par la loi qui garantit l’objectivité, l’impartialité et le pluralisme d’opinions dans le traitement et la diffusion de l’information.

Dans le monde entier, poursuit-il, les journalistes sont généralement victimes de harcèlement, d’emprisonnement, d’actes de violence ou de mort, pour le simple fait d’avoir mené à bien leur travail. En République Démocratique du Congo, les menaces à l’encontre des journalistes, en ligne et hors ligne, ne cessent de croître.

Tout comme l’emprisonnement des journalistes dans les provinces et même dans la capitale ces dernières années, a pris de l’ampleur.

La CASE a été alertée par la correspondance du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en Matière de Sécurité invitant le journaliste Achille Kadima Mulamba, éditeur du Journal Africanews, à ses bureaux de la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, sans expliquer les raisons de la séance de travail sollicitée. Cette invitation hautement politique de la part d’un service de sûreté nationale est source d’inquiétude pour un professionnel de média et suscite des interrogations au sein de l’opinion publique nationale et internationale.

La CASE encourage les services spéciaux en général et ceux du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en Matière de Sécurité en particulier, à stabiliser leurs relations avec la presse tant que l’action de cette dernière n’aura pas porté atteinte à l’ordre public et à la sécurité de l’Etat. À cet effet, la CASE invite le Gouvernement de la République Démocratique du Congo à rassurer les professionnels des médias pour leur sécurité politique et professionnelle.

La CASE qui soutient la liberté de la presse en RDC, se tient aux côtés du journaliste Achille Kadima Mulamba pour défendre ses droits en cas d’entrave de la part du pouvoir politique.

La CASE sensibilise également le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’homme (HCDH), chargé de promouvoir et de protéger l’exercice effectif de tous les droits de l’homme par tous, y compris le droit à la liberté d’expression, dont la liberté des médias, ainsi que les autres droits des journalistes et des professionnels des médias, à plus d’attention sur le cas précité.

La République Démocratique du Congo s’est dotée en avril dernier d’une nouvelle loi sur la presse voulue moins répressive adoptée, par voie de ratification par l’Assemblée Nationale, mardi 04 Avril 2023, de l’Ordonnance Loi N°23/009 du 13 Mars 2023, fixant les modalités de l’exercice de la Liberté de la Presse, d’information d’émission par la Radio et la Télévision, la Presse écrite ou tout autre moyen de communication en R.D.Congo.

Cette nouvelle loi fixe l’obligation pour tout détenteur d’informations publiques de fournir aux professionnels des médias les informations d’intérêt public dont il a besoin et qui ne sont pas couvertes par le secret pour des raisons de sureté de l’Etat ou de la défense nationale. Cette loi est censée contribuer à l’amélioration de l’environnement global de travail et au renforcement de la sécurité des professionnels des médias.




Sur recommandation de sa base de Mweka : Le député provincial honoraire Samy Nsanga adhère dans le parti politique DTC 

L’ancien député provincial du Kasaï et notable Samy Nsanga vient d’adhérer officiellement dans le parti politique Dynamique pour la transformation du Congo (DTC), ce samedi 08 juillet dans les après-midis.

Il dit avoir répondu à une recommandation de sa base, mais aussi choisi un parti politique pour son avenir. Dans une interview accordée à la presse ce dimanche matin, l’ancien Questeur de l’Assemblée provincial du Kasaï, législature passée dit avoir répondu d’abord à la demande de sa base de Mweka, mais aussi a choisi un parti politiquement stable.

” Aujourd’hui est un grand jour pour moi, car je viens de prendre une grande décision d’être cadre du parti politique Dynamique pour la transformation du Congo. Cette décision est d’abord une réponse exacte à la demande de ma base, mais aussi un choix judicieux pour mon avenir politique à côté de l’honorable Théo Kazadi Muayila “, a déclaré Samy Nsanga, avant de confirmer qu’il va mettre les énergies et son expertise à la disposition de son nouveau parti politique (DTC) pour un soutien à la réélection de Félix Tshisekedi Tshilombo à la magistrature suprême.

Avant son adhésion à la DTC, le député provincial honoraire Samy Nsanga été haut cadre du parti PPRD puis Patron du parti travailliste de Steve Mbikayi au Kasaï.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville