CAN U23: Le Maroc remporte sa première !

Dans une finale qui aura tenu toutes ses promesses, le Maroc a renversé le tenant du titre, l’Égypte (2-1 ap), samedi 8 juillet 2023 à domicile, sur la pelouse du Complexe Moulay Abdellah de Rabat, et a soulevé la première CAN U23 de son histoire. Rapidement réduite à 10 après l’exclusion de son buteur, l’Égypte a fini par rompre en prolongation grâce à une inspiration de génie d’Ez Abde.

 

 

Trois minutes. C’est le temps qu’il a fallu à l’Égypte pour mettre en difficulté le pays hôte. Profitant d’une récupération de balle dans le camp marocain, suite à un pressing haut initié par Osama Faisal, Ahmed Atef poussait déjà Bellaarouch à la parade (3e). Échaudés par cette première grosse occasion égyptienne, les Lionceaux de l’Atlas faisaient tourner. Mais la possession était stérile et après une longue séquence de jeu horizontal, le ballon était rendu à l’adversaire. Alors que la machine marocaine tardait à se mettre en marche, les Pharaons U23, eux, n’hésitaient pas à enflammer la rencontre. Sur une contre-attaque éclair, Mahmoud Saber lançait un coup de pétard dans les filets de Bellaarouch et climatisait le stade Moulay Abdellah (0-1, 10e).

 

 

 

Mais rapidement le match tournait au drame pour le buteur. Euphorique, le milieu de terrain de Pyramids FC était par la suite coupable d’excès d’engagement et récoltait, après visionnage de la VAR, un carton rouge pour une semelle dangereuse sur le haut de la cheville d’Ez Abde (18e).

 

 

Le jeu devenait plus haché, rythmé par des interventions “de boucher” sur Ez Abde – visé en l’occurrence par un attentat de Mohamed Shehata (35e) – et par des accrochages entre les joueurs, débouchant parfois sur des échauffourées. Les Égyptiens semblaient perdre leur sang froid et finissaient par craquer peu après la demi-heure de jeu. En effet, sur un centre millimétré d’El Khannouss à droite, Yanis Begraoui reprenait du plat du pied face à Hamza Alaa, à bout portant (1-1, 37e). L’Égypte concédait ainsi son premier but dans cette CAN U23. Elle était d’ailleurs tout proche d’en encaisser un deuxième juste avant la pause alors que Saibari manquait de reprendre idéalement un centre au cordeau d’Ez Abde (45e+5).

 

 

 

Juste après la mi-temps, le rythme baissait légèrement en intensité, mais pas la tension puisque le sélectionneur égyptien écopait d’un avertissement pour contestation contre l’arbitre (62e). Les hôtes ployaient sur la défense égyptienne. Les Pharaons mangeaient quant à eux progressivement le chronomètre en plaçant quelques attaques sporadiques. Ainsi, d’une passe lobée lumineuse, El Khannouss trouvait Saibari seul devant le gardien, mais le joueur du PSV Eindhoven loupait son contrôle et laissait d’échapper une nette occasion de but (83e). Mahmoud Gehad lui répondait dans la foulée par une frappe légèrement hors-cadre (88e). Dans les arrêts de jeu, El Ouazzani tirait à bout portant sur Hamza Alaa, lequel réalisait un superbe arrêt réflexe qui sauvait son équipe et la menait en prolongations (90e+1). Cependant, le portier ne faisait que repousser l’échéance. Car au bout de la première prolongation, Ez Abde, sur coup franc, décalait astucieusement l’ancien Marseillais Targhalline qui trouvait le chemin des filets, bien aidé par une faute de main d’Hamza Alaa (2-1, 105e+3).

 

La deuxième partie de la prolongation ne changera rien, le Maroc a donc célébré son premier titre avec son public.




COMMENT RENVERSER LES AUTELS NEGATIFS ET BATIR LES AUTELS POSITIFS. Dimanche 09 Juillet 2023




Lithium et cobalt en RDC : les dessous de la rivalité entre les États-Unis et la Chine (Jeuneafrique)

Transition énergétique oblige, les métaux rares, cobalt et lithium en tête, sont désormais stratégiques. La RDC, qui en regorge, est au cœur de la bataille que se livrent Washington et Pékin autour des richesses du sous-sol congolais.

« Le Parti communiste chinois exploite les vastes ressources en cobalt de la RDC pour alimenter son économie, sur le dos d’ouvriers exploités et en faisant travailler des enfants ». C’est sans mâcher ses mots que le républicain Chris Smith a introduit, fin juin, à la Chambre des Représentants américaine, une mesure visant à interdire l’importation de cobalt et de lithium congolais issus du travail des enfants et d’autres formes d’abus.

Cette sanction s’inscrit dans la continuité de la campagne que Washington mène contre Pékin à Kinshasa depuis quelques années. La RDC, qui détient la quasi-totalité des réserves mondiales du précieux cobalt, essentiel à la fabrication de batteries électriques, est un partenaire stratégique que se disputent les États-Unis et la Chine.

Dans cette course aux ressources nécessaires à la transition énergétique, les Américains ont déjà poussé le président congolais Félix Tshisekedi à réviser les accords signés avec la Chine, puis ils ont signé, fin décembre, un protocole d’accord avec les Congolais afin de développer conjointement – avec la Zambie – une chaîne d’approvisionnement pour les batteries de véhicules électriques, dont la demande devrait augmenter de plus de 400 % d’ici à 2030.

« Cobalt de sang »

Cette dernière offensive américaine vise cette fois explicitement le travail des enfants dans cette filière, encore massivement artisanale, opaque et très peu régulée, au sein de laquelle opèrent pourtant des grandes multinationales – chinoises en tête – et les groupes armés. Selon la dernière estimation d’Unicef, 40 000 enfants travaillaient dans les mines congolaises en 2014.

Les ONG dénoncent régulièrement l’exploitation de ces travailleurs précaires par une partie des principaux acteurs du marché. IRAdvocates, une coalition de chercheurs et d’avocats, a même déposé, en 2019, une plainte contre Apple, Microsoft, Dell et Google, que l’organisation accuse d’avoir bénéficié indirectement du labeur des enfants dans les mines de cobalt congolaises.

Le téléphone ou la tablette sur lesquels vous êtes en train de lire cet article contient très certainement quelques grammes de ce cobalt ramassé par les « creuseurs » congolais. Jeune Afrique retrace le chemin que le précieux métal a emprunté avant de parvenir entre vos mains.




Julien Paluku pense que dans 20 ans, la Rdc peut rattraper son retard en s’inspirant du modèle chinois

Avec ses plus de ses 20 mille types de câbles, la société chinoise Quifan Cable basée à Shanghai va faire bénéficier son expertise à la République Démocratique du Congo qui consolide davantage la transformation de son cuivre avec les entreprises Proton à Kinshasa et MES à Lubumbashi dans le Haut-Katanga qui produisent déjà plus de 4 mille types de câbles made in congo, et cela, en installant ses usines au pays.

Quifan Cable a été visitée par le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku, et ce, avant de boucler sa mission économique en République populaire de Chine qui lui a permis de vivre le miracle chinois.

Sur place, Julien Paluku Kahongya a eu droit aux explications techniques du processus de production des câbles électriques

« Comme tout le monde le sait, le président de la République avait instruit de commencer à transformer le cuivre localement. On a commencé par Kinshasa, avec l’entreprise Proton, on est descendu à Lubumbashi, maintenant on est à l’étape de câbles électriques. La spécificité que nous voyons ici à Shangaï, c’est que l’entreprise produit près de 20.000 différents types des câbles. Il s’agit des câbles à basse tension, moyenne tension, haute tension, etc. Ce que nous avons noté, c’est la volonté de venir accompagner la Rdc dans sa politique de transformation du cuivre au Congo, pour que nous ayons autant d’emplois et de richesses qui sont créés », a expliqué Julien Paluku.

Et de souligner que les Chinois sont heureux de venir au Congo, parce qu’ils ont compris que le fait d’importer les cathodes qui viennent de la Rdc coûte très cher. S’ils le font en Rdc, ça va réduire le coût d’investissement et ça va rendre nos câbles électriques beaucoup plus compétitifs. La mission ici c’est une grande mission qui puise les miracles chinois pour les dupliquer en Rdc. Et d’ici 20 ans au maximum, nous pourrions sortir de cet immobilisme, car la Chine a fait 40 ans pour arriver à ce stade. Mais nous, avec les nouvelles technologies, nous sommes sûrs qu’en 20 ans, nous pouvons rattraper le retard que nous avons enregistré.

Signalons que le ministre de l’Industrie était accompagné de Kakule Vuko Ndondo et de Jean-Dieudonné Kavese, respectivement Directeur général adjoint du Conseil Congolais de la Batterie (CCB) et son Directeur de Cabinet mais aussi des experts.




Contrairement à certaines rumeurs : L’opposant Franck Diongo se porte bien, il n’est pas entre la vie et la mort !

L’opposant Franck Diongo, continue à être gardé dans les geôles des Services de Renseignement Militaire. Depuis son arrestation le 19 juin dernier, beaucoup d’encre et de salive ont coulés, aussi bien sur le plan national qu’international, pour dénoncer les conditions carcérales du Président du parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), évoquant son état de santé préoccupant.

Cependant, des vidéos qui ont fuité de certains visiteurs à l’ex-DEMIAP, ce samedi 8 juillet 2023, démontrent que l’opposant au régime Tshisekedi se porte à merveille, balayant ainsi les rumeurs véhiculées même par ses avocats selon lesquelles, il serait entre la vie et la mort.

Franck Diongo a été vu en train de circuler à son aise dans l’enceinte de la parcelle abritant les Renseignements Militaires dans la commune de Ngaliema. Ceci pousse à affirmer que l’opposant n’est donc pas dans un état d’inconscience, les genoux et les pieds gonflés comme l’ont laissé croire les membres de son parti politique, affirmant même que ses geôliers auraient recourus à un médecin pour le réanimer après la grève de la faim qu’il aurait décrété il y a quelques jours.

Rappelons que les Renseignements Militaires sont astreints au respect des principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus, d’où les lieux de détention ne peuvent en aucun cas être des mouroirs comme essaie maladroitement le faire croire une certaine opinion.




Le chef de l’OPEP est “optimiste” à propos de l’économie chinoise (Interview)

Haitham Al Ghais, secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), s’est dit “très optimiste” au sujet de la reprise économique chinoise et prévoit une coopération plus étendue avec la Chine dans des domaines tels que la transition énergétique et la technologie.

Dans un entretien exclusif accordé mercredi à Xinhua en marge du 8e Séminaire international de l’OPEP à Vienne, M. Ghais a déclaré que la Chine, l’une des économies à la croissance la plus rapide d’Asie, continuerait d’être “un moteur de la croissance de la demande de pétrole”.

Pendant ses trois années et demie à la tête du bureau à Beijing de la Société pétrolière du Koweït, l’actuel chef de l’OPEP a compris “à quel point l’économie chinoise est dynamique, à quel point la croissance en Chine peut être dynamique”.

L’objectif d’environ 5% que la Chine a fixé pour sa croissance économique cette année en fait l’une des économies à la croissance la plus élevée au niveau mondial, a-t-il ajouté.

Dans son rapport mensuel sur les marchés pétroliers publié en juin, l’OPEP a relevé ses prévisions pour la croissance de la demande chinoise de pétrole en 2023 de 800.000 barils par jour (bpj) à 840.000 bpj, citant une “performance meilleure que prévu de l’économie chinoise”.

M. Ghais a indiqué que l’OPEP prévoyait une croissance de la demande mondiale de pétrole de 2,3 millions de barils par jour cette année, la majorité provenant de pays qui ne sont pas membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et que “la Chine sera l’un des principaux acteurs de cette croissance”.

“Nous sommes très optimistes concernant la reprise chinoise”, a-t-il affirmé, ajoutant que la réouverture “très bien structurée, très bien planifiée” de la Chine après la pandémie de COVID-19 “générera à l’avenir une croissance de la demande de pétrole”.

Interrogé sur la coopération entre l’OPEP et la Chine, le responsable a assuré que l’alliance des pays producteurs de pétrole était restée “en contact étroit” avec la Chine.

Le chef de l’OPEP s’est rendu à Beijing en mai dernier pour participer à la 6e réunion de haut niveau du dialogue OPEP-Chine, une “réunion très fructueuse”, a-t-il confié à Xinhua.

 

Il estime par ailleurs que la collaboration entre l’OPEP et la Chine continuera de se développer et de s’élargir.

Alors que la transition énergétique est sur le devant de la scène au 8e Séminaire international de l’OPEP, dont le thème est “Vers une transition énergétique durable et inclusive”, M. Ghais pense également que l’OPEP va approfondir sa coopération technologique avec la Chine.

“Nous avons discuté en Chine de diverses approches pour coopérer avec les fournisseurs de technologie chinois. Nous estimons que l’industrie pétrolière a toujours beaucoup d’opportunités de contribuer bien plus sur la scène mondiale en matière de neutralité carbone et de réduction des émissions”, a-t-il expliqué.

“Le problème (…) réside dans la maximisation de l’énergie, pas dans la minimisation de l’énergie, tout en minimisant les émissions. A mon avis, c’est là que la technologie chinoise peut jouer un rôle majeur.”

Le chef de l’OPEP a souligné que même si les membres de l’organisation “adoptent la transition énergétique”, cette transition doit être “bien planifiée, inclusive, juste et équitable” et les pays doivent pouvoir choisir leur propre voie de transition.

Plus tôt mercredi, M. Ghais a souligné l’importance de la durabilité et de l’inclusivité dans la transition énergétique pendant la cérémonie d’ouverture du Séminaire international de l’OPEP.

Ce séminaire de deux jours réunit les ministres des membres de l’OPEP et d’autres pays producteurs et consommateurs de pétrole, ainsi que des représentants d’organisations internationales, de sociétés pétrolières et énergétiques, des universitaires et d’autres experts du secteur. Fin




L’exposition économique et commerciale Chine-Afrique est une aubaine pour l’approfondissement du partenariat économique, selon des experts (Analyse)

Avec un grand potentiel de coopération, le partenariat économique entre la Chine et les pays africains progresse constamment, ont observé des experts égyptiens, alors que la troisième Exposition économique et commerciale Chine-Afrique s’est achevée dimanche à Changsha, capitale de la province du Hunan, dans le centre de la Chine.

“Les investissements chinois font avancer la dynamique de développement dans les pays africains qui aspirent au progrès”, a déclaré Samy Al-Qamhawi, spécialiste des affaires chinoises au journal égyptien Ahram, qualifiant l’exposition organisée par la Chine d’exemple de la coopération fructueuse entre la Chine et l’Afrique.

Cette exposition, qui a vu un nombre sans précédent de participants et des réalisations prometteuses, a été une plate-forme unique pour stimuler la coopération bilatérale, a-t-il noté.

Selon des responsables chinois, un total de 120 projets d’une valeur de 10,3 milliards de dollars américains ont été signés lors de l’exposition.

De son côté, Zhou Yixiang, secrétaire général adjoint du gouvernement provincial du Hunan, a indiqué que l’édition de cette année avait enregistré un nombre record de participants, avec 1.700 invités étrangers et plus de 10.000 invités chinois.

M. Al-Qamhawi a estimé pour sa part que cette forte participation “démontre les solides relations économiques et commerciales entre les deux parties et leur volonté de les développer davantage”.

La Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique et sa quatrième source d’investissement. Selon des données officielles, le commerce bilatéral a totalisé 282 milliards de dollars en 2022, tandis qu’au cours des quatre premiers mois de l’année 2023, les nouveaux investissements directs de la Chine en Afrique ont atteint 1,38 milliard de dollars, en hausse de 24% d’une année sur l’autre.

Notant par ailleurs que les relations sino-africaines étaient fondées sur le respect mutuel et la non-ingérence dans les affaires intérieures de l’autre, M. Al-Qamhawi a prédit que la Chine resterait le plus grand partenaire commercial de l’Afrique dans les années à venir.

Pour Walid Gaballah, professeur de juridictions financières et économiques à l’Université du Caire, l’exposition a atteint ses objectifs, ce qui signifie que les relations sino-africaines sont sur la bonne voie et se développent rapidement.

Assurant que l’exposition “a ouvert la porte à de véritables échanges commerciaux entre les deux parties et à l’augmentation des investissements chinois en Afrique”, l’économiste égyptien a souligné que l’Initiative “la Ceinture et la Route” (ICR) proposée par la Chine était la pierre angulaire des relations économiques en croissance entre la Chine et les pays africains.

Il a ajouté que les projets dans le cadre de l’ICR et la coopération de l’Afrique avec les institutions chinoises étaient plus que bienvenus.

Des experts ont attribué le renforcement de la coopération économique sino-africaine à la solidarité de longue date et à la coopération fructueuse entre les deux parties au fil des ans, alors que la Chine a partagé ses expériences réussies avec l’Afrique pour relever des défis tels que la désertification, la sécurité alimentaire et le développement durable.

“Les investissements chinois en Afrique sont une baguette magique en termes de stratégie gagnant-gagnant”, a affirmé M. Al-Qamh

awi à Xinhua.




Le mois de juin 2023 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré (OMM)

Le monde vient de connaître le mois de juin le plus chaud jamais enregistré, avec des températures à la surface de la mer sans précédent et une étendue de la banquise antarctique d’une faiblesse record, a indiqué l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un communiqué publié vendredi, citant un nouveau rapport.

Le monde vient de connaître le mois de juin le plus chaud jamais enregistré, avec des températures à la surface de la mer sans précédent et une étendue de la banquise antarctique d’une faiblesse record, a indiqué l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un communiqué publié vendredi, citant un nouveau rapport.

Le rapport du service Copernicus de l’Union européenne (UE) sur le changement climatique, qui collabore étroitement avec l’OMM, montre les changements profonds qui se produisent dans le système terrestre à la suite du changement climatique induit par l’homme, a indiqué l’agence onusienne basée à Genève.

D’après le service Copernicus, la température mondiale moyenne du mois de juin 2023 était 0,5 °C au-dessus de la moyenne pour la période de 1991 à 2020, battant le précédent record de juin 2019. Les températures à la surface de l’Atlantique Nord ont été “hors normes”.

“La chaleur exceptionnelle de juin et de début juillet s’est produite au début du développement d’El Nino, qui devrait encore alimenter la chaleur à la fois sur terre et dans les océans et conduire à des températures plus extrêmes et à des vagues de chaleur marines”, a expliqué Chris Hewitt, directeur des services climatologiques de l’OMM, cité dans le communiqué.

“Les températures mondiales à la surface de la mer ont atteint un niveau record pour la période de l’année en mai et en juin. Cela a un coût. Cela aura un impact sur la répartition des pêches et la circulation océanique en général, avec des répercussions sur le climat. Ce n’est pas seulement la température de surface, mais l’ensemble de l’océan se réchauffe et absorbe de l’énergie qui y restera pendant des centaines d’années. Les sonnettes d’alarme sonnent particulièrement fort en raison des températures de surface de la mer sans précédent dans l’Atlantique Nord”, a-t-il

ajouté.




Antonio Guterres exprime son opposition à l’utilisation des armes à sous-munitions

Le chef de l’ONU soutient la Convention sur les armes à sous-munitions, qui a été adoptée il y a 15 ans, et il souhaite que les pays respectent les termes de cette convention, a indiqué M. Haq.

Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres se refuse à voir une utilisation continue des armes à sous-munitions, a déclaré vendredi Farhan Haq, son porte-parole adjoint, en réaction à l’approbation par les Etats-Unis de la livraison d’armes à sous-munitions à l’Ukraine.

Le chef de l’ONU soutient la Convention sur les armes à sous-munitions, qui a été adoptée il y a 15 ans, et il souhaite que les pays respectent les termes de cette convention, a indiqué M. Haq, répondant à une question sur la réaction de M. Guterres à l’approbation par les Etats-Unis de la livraison d’armes à sous-munitions à l’Ukraine.

“En conséquence, bien sûr, il ne veut pas qu’il y ait une utilisation continue des armes à sous-munitions sur les champs de bataille”, a poursuivi le porte-parole adjoint.

Interrogé également pour savoir si M. Guterres soulèvera la question auprès des autorités américaines, M. Haq a déclaré que le secrétaire général était clair avec tous ses interlocuteurs sur son point de vue sur cette question.

Les médias américains ont annoncé que l’administration Biden fournirait à l’Ukraine des armes à sous-munitions pour aider le pays dans son conflit militaire avec la Russie.

Ratifiée par plus de 100 pays, la Convention sur les armes à sous-munitions interdit l’utilisation de ce type d’armes. Fin




Démystifier les mensonges de l’Occident sur le “piège de la dette” chinois” (Papier d’angle)

Des pays en défaut de paiement, une inflation galopante, des chômeurs et des familles qui risquent de mourir de faim… Tel est le sombre tableau brossé par les médias occidentaux des pays les plus pauvres du monde tombant dans le “piège de la dette”.

Des pays en défaut de paiement, une inflation galopante, des chômeurs et des familles qui risquent de mourir de faim… Tel est le sombre tableau brossé par les médias occidentaux des pays les plus pauvres du monde tombant dans le “piège de la dette”.

La Chine, une fois de plus, est devenue une cible facile à blâmer. Un récent article d’Associated Press (AP), intitulé “Les prêts de la Chine poussent les pays les plus pauvres du monde au bord de l’effondrement”, a accusé la Chine d’avoir mis en place le soi-disant “piège de la dette” et l’a qualifiée de “prêteur gouvernemental le plus important et le plus impitoyable du monde”.

Mais cette allégation tient-elle la route ?

Les enquêtes menées par Xinhua dans plusieurs pays, dont le Pakistan, le Kenya, la Zambie et le Sri Lanka, offrent une perspective différente de celle de l’article d’AP et jettent une lumière nouvelle sur l’impasse de la dette.

Le plus grand prêteur n’est pas la Chine

Selon le Trésor national du Kenya, l’encours de la dette extérieure du Kenya s’élevait à 36,66 milliards de dollars à la fin du mois de mars 2023. La dette est due à des prêteurs multilatéraux (46,3 %) et à des sources bilatérales (24,7 %), entre autres. En mars 2023, le Kenya devait 6,31 milliards de dollars à des entités chinoises, y compris des banques et des entreprises chinoises, mais la plus grande partie de la dette du Kenya (17 milliards de dollars) est due au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale (BM).

Citant les données de l’IDS de la Banque mondiale, un document d’information intitulé “Intégrer la Chine dans l’allégement de la dette multilatérale : progrès et problèmes au sein du DSSI du G20”, publié par l’université Johns Hopkins en avril, montre que “la Chine (les entités chinoises) ne détient que 21% de la dette extérieure publique du Kenya, les créanciers privés en détenant 24% et les institutions multilatérales 45%”.

Les données fournies exclusivement à Xinhua par la Division des affaires économiques (EAD) du Pakistan montrent qu’en avril 2023, la dette extérieure totale du Pakistan s’élevait à 125,702 milliards de dollars, tandis que le prêt des entités chinoises s’élevait à 20,375 milliards de dollars, et quelque 4 milliards de dollars supplémentaires du côté chinois sous forme de dépôts sûrs, ce qui fait que la dette des entités chinoises au Pakistan ne représente que 16,2 % de son total (sans ajouter les dépôts sûrs).

“Cet article (celui d’AP) n’est pas le premier. Il s’agit d’une série d’articles (visant à diffamer la Chine)”, a déclaré à Xinhua Shakeel Ahmad Ramay, PDG de l’Asian Institute of Eco-civilization Research and Development (Institut asiatique de recherche et de développement de l’éco-civilisation) au Pakistan.

Au Sri Lanka, les données publiées par la Banque centrale et le ministère des Finances, de la Stabilisation économique et de la Politique nationale montrent qu’en mars 2023, la dette publique extérieure du Sri Lanka s’élèvera à 27,6 milliards de dollars, les créanciers privés se taillant la part du lion avec 14,8 milliards de dollars (53,6%) et les créanciers multilatéraux avec 5,7 milliards de dollars (20,6%). La part des entités chinoises est de 3 milliards de dollars (10,8%).

Dans le cas de la Zambie, “la dette chinoise (des entités) ne représente qu’un tiers de ce que la Zambie doit à l’extérieur. Si nous devions nous inquiéter en tant que pays, nous devrions donc nous préoccuper des deux tiers. Ces deux tiers ne sont pas dus à la Chine (aux entités chinoises), mais aux donateurs occidentaux, aux institutions multilatérales et bilatérales”, a déclaré Chibeza Mfuni, secrétaire général adjoint de l’Association d’amitié Zambie-Chine.

“Quel est le montant de la dette extérieure de la Zambie ? Elle dépassera les 18,6 milliards de dollars à la fin de 2022, et combien de ces 18,6 milliards de dollars sont dus à des entités chinoises ? Environ 6 milliards de dollars”, a déclaré M. Mfuni.

Selon les statistiques de la Banque mondiale, près des trois quarts de la dette extérieure totale de l’Afrique sont détenus par des institutions financières multilatérales et des créanciers commerciaux, ce qui en fait les principaux créanciers en Afrique, a déclaré Wang Zhan, membre du Studio d’experts de la Recherche en finance et économie internationales du ministère chinois des Finances.

En résumé, les principaux créanciers de l’Afrique sont occidentaux et non chinois.

La Chine a assez bien rempli son rôle dans l’allègement de la dette

Dans son article, AP affirme que “dans les coulisses, la Chine est réticente à remettre sa dette”, dépeignant le pays comme un prêteur impitoyable.

En réponse à l’article de l’AP, Song Wei, professeure à l’Ecole des relations internationales et de la diplomatie de l’université des études étrangères de Beijing, a déclaré que la contribution de la Chine à l’allégement de la dette illustrait les obligations internationales attendues d’un grand pays responsable.

Face aux craintes croissantes d’un défaut de paiement de la dette, la Chine a toujours adhéré au principe d’égalité dans les relations bilatérales et participe de manière proactive à des négociations justes et équitables avec différentes nations, a dit M. Song. “En outre, lorsque le G20 a annoncé l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD), la Chine a rapidement exprimé son soutien”.

Dans la note d’information, Deborah Brautigam, directrice de l’Initiative de recherche sur la Chine et l’Afrique à l’Ecole des hautes études internationales de l’université Johns Hopkins, a déclaré : “La Chine a très bien rempli son rôle en tant que partie prenante responsable du G20 en mettant en œuvre l’ISSD dans les circonstances difficiles de la pandémie de COVID-19. Dans les 46 pays qui ont participé à cette initiative, les créanciers chinois représentaient 30% de l’ensemble des créances et ont contribué à 63% des suspensions du service de la dette”.

Mme Song estime que la Chine est un véritable partenaire pour les pays en développement qui ont besoin de capitaux pour soutenir des projets de construction nationale.

“De plus, la suspension et l’allègement de la dette devraient être un effort collectif : multilatéral, bilatéral, commercial. La proposition chinoise de partage des responsabilités en matière d’allégement de la dette est juste et raisonnable puisque toutes les parties concernées sont des créanciers. Il est injuste qu’une seule partie supporte le fardeau de la réduction de la dette alors que d’autres sont exemptées de leurs responsabilités”, a souligné Mme Song.

Se référant aux données de la BM, le professeur Ding Yibing, doyen de l’Ecole d’économie de l’université de Jilin, a souligné que depuis 2016, la Chine, en tant que créancier bilatéral, était responsable d’environ 16% de l’allégement de la dette mondiale, dépassant les Etats-Unis et la BM, ajoutant que la réduction de la dette de la Chine avait déjà doublé l’échelle de réduction moyenne des pays du G7.

“Parmi les membres du G20, la Chine a fourni le plus grand allègement de la dette dans l’ensemble”, a martelé M. Ding. “Toutefois, la proportion de la dette chinoise par rapport à l’ensemble de l’Afrique n’est pas élevée. Les institutions financières multilatérales et les créanciers commerciaux détiennent la plus grande part de la dette. Même sans la dette chinoise, ces pays restent confrontés à une forte pression de la dette.”

Qui est à blâmer ?

Ces dernières années, divers facteurs tels que les hausses de taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine, les cycles des prix mondiaux des matières premières, les structures économiques de certains pays en développement, la pandémie de COVID-19 et la crise en Ukraine ont entraîné une pénurie de liquidités. La capacité de remboursement de certains pays en développement s’en est trouvée fortement réduite, ce qui a entraîné des crises de la dette souveraine.

Il est donc injuste et trompeur de rendre la Chine responsable de la crise de la dette. Une étude détaillée du cas du Pakistan peut permettre de mieux comprendre la situation.

L’article de l’AP indique qu’une douzaine de pays “les plus endettés envers la Chine”, dont le Pakistan, “ont constaté que le remboursement de cette dette absorbait une part de plus en plus importante des recettes fiscales nécessaires pour maintenir les écoles ouvertes, fournir de l’électricité et payer les denrées alimentaires et le carburant”.

Mais pour M. Ramay, “le Pakistan croulant sous le poids de la dette chinoise” n’est pas une affirmation exacte.

Si l’on considère tous les fonds que la Chine a fournis au Pakistan, y compris les dépôts sûrs, cela représente environ 20%. “Et comme je l’ai dit, la plupart des fonds ont été fournis sous forme de swap de devises. Il s’agit de réserves dans les banques pakistanaises pour éviter les défauts de paiement. Le reste est constitué de prêts concessionnels destinés à nous aider à créer des opportunités économiques pour augmenter les ressources financières et les revenus, ce qui nous permettra d’éviter la crise de la dette”, a déclaré M. Ramay.

“Notre véritable problème est la dette extérieure contractée auprès des institutions financières occidentales. Le Pakistan ne peut pas les rembourser parce qu’il s’agit de prêts à taux d’intérêt élevé. Certains d’entre eux, comme la dette privée, sont encore plus élevés”, a expliqué M. Ramay. “Le Pakistan a également vendu des obligations sur le marché occidental à un taux plus élevé. Tous ces éléments posent de réels problèmes au Pakistan.”

Prenons l’exemple de l’industrie textile. Dans son article, AP écrit : “Au Pakistan, des millions d’ouvriers du textile ont été licenciés parce que le pays a une dette extérieure trop importante et ne peut pas se permettre de maintenir l’électricité et les machines en état de marche”.

Pour Shahid Sattar, secrétaire général de l’Association des usines de textile du Pakistan, le secteur a été frappé par une “tempête parfaite” : une pénurie de liquidités causée par le changement significatif de la parité entre la roupie et le dollar, des retards dans le remboursement de la taxe sur les ventes et une mauvaise récolte de coton au Pakistan.

“Mais il est totalement absurde de rejeter la faute sur la Chine. La Chine a travaillé avec le Pakistan pour résoudre nos problèmes économiques de manière durable”, a confirmé M. Shahid.

Pour M. Mfuni, ancien chef adjoint de la mission zambienne à Beijing, la dette chinoise présente les taux d’intérêt les plus bas, inférieurs à ceux de la dette occidentale et multilatérale, du FMI, de la BM et surtout des prêteurs privés.

“Notre plus gros problème n’est pas la dette chinoise, mais les fonds vautours. Ils ne sont pas intéressés par l’annulation de la dette”, mais s’attendent à ce que la Chine le soit, a indiqué M. Mfuni.

“Je pense qu’il faut être réaliste. Les taux d’intérêt des prêteurs occidentaux sont plus élevés (…) Les pays sont coincés dans le paiement des intérêts, et le principal reste impayé pendant longtemps. Qu’est-ce que cela représente ? Cela représente le taux d’exploitation”, a déclaré M. Mfuni.

Selon Lewis Ndichu, chercheur l’Institut de politique africaine de Nairobi, les problèmes d’endettement du Kenya ne doivent pas être attribués à la Chine, mais aux retombées de la crise en Ukraine et aux incertitudes économiques mondiales.

“Le dilemme de la dette du Kenya n’est pas un problème chinois”, a jugé M. Ndichu.

M. Ndichu a réfuté l’affirmation de l’AP : “Au Kenya, les derniers kilomètres clés d’une voie ferrée n’ont jamais été construits en raison d’une mauvaise planification et d’un manque de fonds”. Selon lui, le financement n’est pas en cause.

“La Chine a estimé qu’il était important de donner aux pays africains le temps de se stabiliser, car nous avons commencé à rembourser la dette pour le SGR (chemin de fer à écartement standard) en 2020. Le gouvernement est maintenant en mesure de récolter les fruits de la SGR et est lentement sur la bonne voie en ce qui concerne la viabilité de sa dette pour la SGR. Le moment venu, surtout depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, nous pourrons commencer le deuxième tronçon de la SGR”, a déclaré M. Ndichu.

Les pays économiquement vulnérables sont souvent victimes de crises de la dette dues aux ralentissements financiers transmis par l’Occident. A partir de 2022, la politique monétaire des Etats-Unis est passée d’un relâchement extrême à des hausses rapides des taux d’intérêt, ce qui a catalysé l’apparition de problèmes d’endettement dans certains pays pauvres.

Avec la domination du dollar, les Etats-Unis ont mis en œuvre des cycles d’assouplissement quantitatif et abaissé les taux d’intérêt à près de zéro, provoquant un afflux important de dollars à faible taux d’intérêt vers l’Afrique et les marchés émergents. Cependant, ils ont par la suite augmenté les taux d’intérêt de manière agressive, ce qui a entraîné un renforcement du dollar et des sorties de capitaux. Il en a résulté une pénurie de liquidités, une perturbation des chaînes de financement, une dépréciation de la monnaie et une augmentation de la dette souveraine, a déclaré Ye Jianru, professeur associé à l’université d’études étrangères de Guangdong.

Pour M. Ye, également chercheur à l’Institut d’études africaines de l’université d’études étrangères de Guangdong, un système financier mondial injuste dirigé par les Etats-Unis est la cause première du problème de la dette de l’Afrique.

Le système de gouvernance financière mondiale, centré sur le dollar américain et des institutions telles que le FMI et la Banque mondiale, désavantage les pays africains. L’Afrique est peu représentée au FMI et doit faire face à des coûts de financement élevés en raison de la partialité des principales agences de notation qui favorisent les Etats-Unis et les pays occidentaux.

En conséquence, les nations africaines voient leur note de crédit se dégrader rapidement et les dépenses liées au service de la dette augmenter en cas de problèmes de liquidité. Bien qu’ils soient le principal contributeur de la Banque mondiale et du FMI, les Etats-Unis doivent prendre davantage de mesures pour résoudre les problèmes d’endettement de l’Afrique ou proposer des solutions viables, a déclaré M. Ye.

Bien que la Chine ne soit pas le plus grand prêteur et qu’elle offre un allègement inconditionnel de la dette, les critiques occidentaux persistent à répandre le mensonge du “piège de la dette chinoise”.

Mme Song Wei, de l’université des études étrangères de Beijing, a souligné l’importance de la manière dont l’Occident perçoit la montée en puissance de la Chine en tant que nouvelle nation prêteuse, que ce soit avec une attitude compétitive ou coopérative, ce qui a un impact direct sur la confiance mutuelle.

“Trop souvent, les prêts chinois sont perçus comme néocolonialistes. En fait, la Chine ne prête pas uniquement pour faire des profits. Elle accorde des prêts pour favoriser le progrès et la coopération”, a affirmé Mme Song.

Lors de son voyage en Afrique en janvier, le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang a déclaré que le problème de la dette de l’Afrique était essentiellement une question de développement et que la coopération financière de la Chine avec l’Afrique concernait principalement des domaines tels que la construction d’infrastructures et la capacité de production, en vue de renforcer la capacité de l’Afrique à se développer de manière indépendante et durable.

Le présumé “piège de la dette” est un piège narratif imposé à la Chine et à l’Afrique. Seul le peuple africain est le mieux placé pour dire si les projets de coopération Chine-Afrique contribuent au développement du continent et à l’amélioration des conditions de vie de la population, a-t-il ajouté.