Le Maroc s’engage à jouer un rôle actif dans la lutte contre les menaces liées aux drogues synthétiques (M. Bourita) 

Le Maroc s’engage à jouer un rôle actif dans la lutte contre les menaces liées aux drogues synthétiques, a souligné, vendredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Intervenant lors de la Réunion ministérielle virtuelle sur l’accélération et le renforcement de la réponse globale contre les drogues synthétiques, qui a débouché sur le lancement de la Coalition mondiale contre les menaces liées aux drogues synthétiques, une initiative du Secrétaire d’état américain Anthony Blinken, M. Bourita a mis en avant l’engagement du Maroc à jouer un rôle actif dans cette lutte, conformément à ses engagements mondiaux.

 

Il s’est félicité de la mise en place de ce nouveau mécanisme mondial, relevant que cette coalition intervient à un moment crucial, compte tenu des conséquences dévastatrices de la consommation de drogues sur la santé, la sécurité et la cohésion sociale.

 

Le succès de cette coalition mondiale nécessite l’engagement collectif de toutes les parties prenantes dans cette lutte, a ajouté le ministre, soulignant que la coopération internationale et le multilatéralisme devraient en être les principes directeurs.

 

A cette occasion, M. Bourita a formulé trois recommandations clés pour améliorer l’action future de cette coalition, notamment la mise en place d’un système d’alerte efficace pour identifier les nouvelles substances synthétiques émergentes. Ce système devrait faciliter l’échange rapide d’informations et de renseignements entre les pays membres, afin de permettre une détection et une réaction rapides.

 

La deuxième recommandation concerne la prévention, le traitement et la sensibilisation en donnant la priorité à l’intervention précoce en matière de soins de santé et aux options de traitement, en renforçant les partenariats scientifiques et de recherche pour garder une longueur d’avance sur les tendances évolutives des drogues de synthèse et en mettant en œuvre des programmes de sensibilisation, d’éducation et de résilience communautaire, en ligne et hors ligne.

 

Le ministre a, en outre, appelé à promouvoir la collaboration internationale qui devra passer par une coopération accrue entre les pays dans le cadre d’opérations conjointes et par le renforcement des capacités et des partenariats entre les communautés scientifiques, les professionnels de santé et les organismes chargés de l’application de la loi pour des réponses efficaces, avec un focus sur le continent africain.

 

«Les pertes croissantes de vies humaines dues aux drogues de synthèse nous rappellent fortement l’urgence d’une action concertée», a poursuivi le ministre marocain, indiquant que la demande et l’offre de drogues synthétiques augmentent, ce qui entraine l’émergence de nouveaux marchés au-delà de ceux traditionnels.

 

Se basant sur les données de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le ministre a rappelé qu’en 2021, près de 300 millions de personnes ont consommé des drogues, y compris des drogues synthétiques, ce qui représente une augmentation de 23% en dix ans.

 

Le nombre d’individus souffrant de troubles liés à la consommation de drogues a presque atteint 40 millions, ce qui représente une augmentation de 45% au cours de la dernière décennie, a également déploré M. Bourita.

 

Evoquant «une collaboration avérée entre les trafiquants de drogue et divers acteurs non étatiques, y compris des groupes terroristes et séparatistes», il a affirmé que ces groupes utilisent les profits générés par leurs activités illicites pour exacerber l’instabilité régionale, ce qui souligne encore davantage le besoin urgent de stratégies globales.

 

Au Maroc, la consommation de drogues et la toxicomanie sont reconnues comme un problème de santé publique important, et la lutte contre le trafic de drogues est une priorité nationale, a souligné M. Bourita, relevant que le Royaume souffre de la contrebande de drogues de synthèse dans sa région.

 

Rien qu’au cours des trois dernières années, les autorités marocaines ont saisi plus de 5 millions de comprimés psychotropes, principalement introduits clandestinement sur le territoire marocain à partir de pays voisins, a-t-il rappelé.

 

Pour lutter efficacement contre les effets néfastes de ce problème, le Maroc a mis en œuvre une stratégie globale et intégrée de lutte contre le trafic de drogues et de substances psychotropes, qui s’aligne périodiquement avec les résolutions adoptées par les instances des Nations Unies et se concentre sur la réduction de l’offre, la prévention de l’abus et de la consommation de drogues, la lutte contre le trafic illicite, et le renforcement de la coopération internationale, a-t-il conclu.

 

Créée à l’initiative américaine, la Coalition mondiale contre les menaces liées aux drogues synthétiques vise à rassembler les acteurs internationaux clés, les gouvernements, les organisations intergouvernementales, les agences spécialisées, la société civile et le secteur privé pour une action concertée ayant pour but de faire face aux défis posés par les drogues synthétiques à l’échelle mondiale.




Diversification de l’économie : Sama Lukonde encourage la production du Coton ainsi que l’agriculture vivrière réalisées par le Parc Agro Industriel de Dingila à Buta dans le Bas-Uélé

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, dans son cabinet de travail, ce vendredi 7 juillet 2023, dans la soirée, une délégation des Représentants du Parc Agro Industriel de Dingila, qui œuvre dans le domaine agricole, avec une spécialité dans la culture du coton, à Buta, dans la province du Bas-Uele.

La Directrice générale adjointe de la Société, qui s’est confiée à la presse au terme des échanges, s’est montrée très ravie d’être reçue par le Chef du Gouvernement auprès de qui elle a exprimé le désir ardent d’être soutenue et accompagnée par l’Exécutif national sur plusieurs aspects pour ainsi accroître ce projet qui du reste est salué par le chef du gouvernement.

“Nous remercions d’abord le Premier Ministre qui a eu le temps de nous recevoir. Nous sommes les Représentants du Parc Agro Industriel de Dingila. Nous sommes une société de culture de coton basée à Buta. Nous sommes venus parler au Premier Ministre pour voir dans quelle mesure le Gouvernement peut nous accompagner dans cette tâche si difficile.

C’est difficile, mais nous y arrivons. Parce que nous avons eu notre première récolte de coton. Nous l’invitons aussi à venir à Buta pour voir et pour soutenir aussi les femmes et les agriculteurs. Parce que nous avons besoin du soutien du Gouvernement. Dans notre pays, on met plus l’accent sur les Mines. Mais, aujourd’hui, l’agriculture est très importante. A côté du coton, nous sommes aussi dans l’agriculture vivrière et nous avons besoin que l’État congolais nous soutienne parce que nous avons beaucoup de problématiques comme la route, le chemin de fer pour sortir la nourriture. Nous avons besoin aussi que les accès puissent être possibles. Comme vous le savez, Buta est enclavé”, a déclaré Mme Odiane Lokako.

Signalons, par ailleurs, que ça fait pratiquement sept ans que ce parc Agro Industriel de Dingila est en activité. À ce jour, sa capacité de production de coton est de 1000 tonnes.

“Nous en profitons pour dire aussi que nous travaillons beaucoup avec les petits producteurs, les mamans, les papas de la province qui travaillent déjà avec nous, où nous sommes en train de faire des encadrements. C’est très important que nous puissions avoir le soutien de l’État. Nous avons besoin d’être soutenus pour que nous puissions continuer et que nous puissions agrandir tous les projets que nous avons”, a-t-elle conclu.

Il est important de souligner qu’un tel projet ne peut que trouver l’assentiment du Premier Ministre qui, avec son Gouvernement, a levée l’option de la diversification de l’économie congolaise, et qui tient à traduire en actes concrets la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, prônant la revanche du sol sur le sous-sol.




Ituri : Après 20h00, aucun véhicule ne sera autorisé à circuler sur l’axe Luna-Bunia

L’Administrateur militaire du territoire d’Irumu colonel Siro Simba Bunga Jeans vient d’interdire la circulation des véhicules et camions sur les voies dans sa juridiction au-delà de 20 heures locales.

Cette décision est l’une des mesures prises à l’issue d’une réunion de comité territorial de sécurité tenue au village Bavukutu, quelques jours seulement après l’arrestation des trois civils présumés trafiquants des armes par les services de sécurité à Komanda, chef-lieu du groupement de Basili province de l’Itiru.

Cette autorité territoriale indique par ailleurs que cette mesure prise vise à dénicher les inciviques et leurs collaborateurs qui insécurisent la province de l’Itiru malgré les efforts consentis par les autorités.

Toutefois, cet officier de l’armée loyaliste précise que certains agents de l’ordre commis aux différentes barrières de la Direction générale des recettes en province de l’Itiru (D.G.R.P.I) ont été arrêtés par la justice militaire pour des raisons d’enquêtes, car accusés d’avoir laissé libre passage à la voiture qui transportait ces présumés trafiquants d’armes.

Cependant, Siro-Simba Bunga Jeans invite à cette même occasion les conducteurs des engins roulants fréquentant cet axe routier au respect des consignes de peur d’être assimilés aux assaillants.

Il sied de rappeler que le mardi 04 juillet dernier, trois civils dont une femme avaient été arrêtés par les services de sécurité à Komanda à bord d’une voiture avec deux armes de guerre type (Pkm) en provenance de Kisangani pour la ville de Bunia.

Alain Wayire depuis Beni




CAN U-23 CAF TotalEnergies : 20 ans après le Mali revoit les JO

Événement historique pour le Mali qui s’est qualifié pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 en terminant troisième de la Coupe d’Afrique des Nations U-23 CAF TotalEnergies Maroc 2023.

Pour la deuxième fois de son histoire depuis 2004, où les Aigles olympiques avaient atteint les quarts de finale à Athènes emmenés par la légende Tenema N’Diaye, le Mali participe au plus grand événement sportif de la planète.

La victoire a mis du temps à choisir son camp; il a fallu attendre la très fatidique séance des tirs au but pour connaître l’identité du médaillé de bronze de ce tournoi : le Mali.

Après une première mi-temps pauvre en occasions des deux côtés. Les spectateurs du Grand Stade de Tanger ont eu le droit à une seconde mi-temps plus animée. Par deux fois, Algassime Bah est passé tout proche d’ouvrir le score mais cela était sans compter sur la vigilance de Lassine Diarra, le gardien malien magistral en cette soirée marocaine.

Les Guinéens enchaînent les occasions mais ne trouvent pas l’embut. 0-0 en fin du temps réglementaire, comme le veut le règlement de la Confédération Africaine de Football, les deux équipes, sans passer par la prolongation, se départageront à la séance des tirs au but.

Un exercice que les Maliens débutent mal. Issoufi Maïga rate sa cible mais est très vité imité par Aguibou Camara, un des cadres du Syli espoir. Élu “Homme du Match” de cette rencontre, Seydouba Cissé voit son tir repoussé par le portier malien. Mamadou Bah a la balle de match entre ses pieds et envoie son pays à Paris.

Déçus, les Guinéens pourront tout de même se qualifier pour les JO en match de barrage contre la nation qui terminera quatrième à la Coupe d’Asie des Nations U-23 de l’AFC.




Le Président de la CAF félicite le Maroc pour son siège de football de classe mondiale et appelle les gouvernements à s’associer avec leurs associations nationales pour développer les infrastructures de football de leurs pays

Le Comité Exécutif de la CAF a tenu sa réunion dans le nouveau siège de la Fédération Royale Marocaine de Football (“FRMF”) à Rabat, après une visite des lieux.

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : “Nous aimerions féliciter la Fédération Royale Marocaine de Football et notre Frère Fouzi Lekjaa pour leur siège de classe mondiale. Nous souhaitons également exprimer notre gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocains. L’excellent siège que nous avons visité aujourd’hui et les stades et infrastructures de football de classe mondiale au Maroc sont de bons exemples du succès et des réalisations qui peuvent être accomplis grâce aux partenariats entre nos gouvernements africains et nos associations nationales de football.’’

Le Comité Exécutif a nommé les nouveaux membres suivants à la Commission des Arbitres de la CAF :

– M. Hugues Alain Adjoyi du Bénin est nommé président, et Victor Gomes de l’Afrique du Sud en est le vice-président.

– Les autres membres sont :

o Mme Fatou Gaye du Sénégal

o M. Dombouya Aboubacar de la Guinée

o M. Ali Mohammed Ahmed de la Somalie

o Mme Tesfanesh Woreta, de l’Éthiopie

o M. Djamel Haimoudi de l’Algérie

o M. Hadqa Yahya du Maroc

o M. Olivier Safari Kabene de la République démocratique du Congo

o M. Louzaya René Daniel, du Congo Brazzaville

o M. Inacio Candido, de l’Angola

o Mme Gladys Lengwe, de la Zambie

o M. Aminu Shantali Shuaibu du Nigeria

Le Président Motsepe a ajouté : “L’intégrité, l’indépendance et la crédibilité des arbitres, des commissaires de match et des opérateurs VAR sont cruciales pour le respect et la croissance du football africain et nous sommes confiants que les membres de la Commission des arbitres de la CAF nouvellement nommés contribueront à la croissance et à la compétitivité mondiale du football en Afrique”.

Le Comité Exécutif a également approuvé l’annulation de la deuxième phase préliminaire supplémentaire de la Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies.

Cela signifie que les 16 clubs vainqueurs du second tour préliminaire se qualifieront directement pour la phase de groupe de la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies et de la Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies pour la saison 2023-2024.




FAO : « Les énormes défis en cours exigent une approche holistique et multilatérale »

Je tiens à saluer cordialement tous les participants à la quarante-troisième session de cette conférence, venus à Rome des quatre coins du monde. Je salue la présidente de cette assemblée, Mme Marie-Claude Bibeau, ministre de l’agriculture et de l’agroalimentaire du Canada, et le directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, que je félicite d’avoir été élu pour un deuxième mandat à la tête de cette organisation, l’encourageant en même temps à poursuivre son travail, à un moment où une action déterminée et compétente est incontournable pour éradiquer le fléau de la faim dans le monde, qui progresse au lieu de reculer.

Des millions de personnes continuent de souffrir de la misère et de la malnutrition dans le monde, en raison des conflits armés, ainsi que du changement climatique et des catastrophes naturelles qui en résultent. Les déplacements massifs, ajoutés aux autres effets des tensions politiques, économiques et militaires à l’échelle planétaire, affaiblissent les efforts déployés pour garantir une amélioration des conditions de vie des personnes en raison de leur dignité intrinsèque. Il vaut la peine de le répéter encore et encore: la pauvreté, les inégalités, le manque d’accès à des ressources de base telles que la nourriture, l’eau potable, la santé, l’éducation, le logement, sont une grave offense à la dignité humaine!

De nos jours, de nombreux experts affirment que l’objectif de la Faim Zéro ne sera pas atteint dans le délai fixé par la communauté internationale. Mais permettez-moi de dire que l’incapacité à remplir nos responsabilités communes ne doit pas nous amener à transformer nos intentions initiales en de nouveaux programmes révisés qui, au lieu de bénéficier aux personnes en répondant à leurs besoins réels, ne les prennent pas en compte. Au contraire, nous devons être très prudents et respectueux envers les communautés locales, la diversité culturelle et les spécificités traditionnelles, qui ne peuvent être altérées ou détruites au nom d’une idée myope de progrès qui, en réalité, risque de devenir synonyme de « colonisation idéologique ». C’est pourquoi, et je ne me lasse pas de le souligner, les interventions et les projets doivent être planifiés et exécutés en répondant à l’appel des personnes et de leurs communautés ; ils ne peuvent être imposés d’en haut ou par des instances qui cherchent uniquement leur propre intérêt ou profit.

Le défi auquel nous sommes confrontés est l’action conjointe et collaborative de toute la famille des nations. Il ne peut y avoir de place pour le conflit ou l’opposition, lorsque les énormes défis en cours exigent une approche holistique et multilatérale. C’est pourquoi la FAO et les autres organisations internationales ne pourront accomplir leur mandat et coordonner des mesures préventives et incisives au bénéfice de tous, en particulier des plus pauvres, sans une synergie loyale et pensée de manière consensuelle et avec une vision à long terme de la part de tous les acteurs concernés. Les gouvernements, les entreprises, le monde universitaire, les institutions internationales, la société civile et les individus doivent faire un effort conjoint, en mettant de côté des logiques mesquines et des visions déformées, afin que tous en tire un bénéfice et que personne ne soit laissé-pour-compte.

Le Saint-Siège, pour sa part, continuera à contribuer au bien commun, en apportant l’expérience et le travail des institutions liées à l’Eglise catholique pour que personne dans notre monde ne manque du pain quotidien et que notre planète reçoive la protection dont elle a besoin, afin qu’elle redevienne le beau jardin sorti des mains du Créateur pour le plaisir de l’être humain. Que Dieu tout-puissant bénisse abondamment vos travaux et vos efforts, en faveur du véritable progrès de toute la famille humaine.




Lindiwe Zulu félicite les avancées engrangées par la Rdc sous le leadership de Félix Tshisekedi

” La République Démocratique du Congo est un pays qui est passé par des longues périodes d’instabilité politique et sécuritaire. J’ai eu la chance de travailler avec M. Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi durant tous les processus de paix qu’a connue la RDC, depuis le Maréchal Mobutu jusqu’au Président Felix Antoine Tshisekedi, en passant par les présidents Kabila père et fils. Vital Kamerhe s’est investi corps et âme dans la recherche de la paix et le retour de la stabilité dans la région des grands lacs.

Faire la transition d’un Président à l’autre n’était pas chose facile pour nous les acteurs du processus de paix. Moi qui ai vécu tous ces moments critiques je vous témoigne aujourd’hui que la RDC est un pays à féliciter. J’ai voyagé plusieurs fois dans ce pays et mon constat aujourd’hui est qu’il y a beaucoup de progrès en matière de développement. Les efforts fournis par le gouvernement congolais sont louables. Et, je suis contente aujourd’hui de savoir que Vital Kamerhe est dans un rôle clé dans le gouvernement. Je connais l’homme depuis des années, Il travaille avec abnégation. J’affirme qu’avoir quelqu’un de son rang et de sa compétence à la tête de l’Économie Nationale est un atout pour la RDC, car il connait d’où nous sommes partis, par où nous sommes passés et sûrement il sait comment nous conduire où on veut arriver, dans la recherche de la paix et du développement en RDC”, telle est la déclaration faite par madame Lindiwe Zulu, ministre Sud-africaine du développement sociale, après l’audience lui accordée par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale le docteur Vital KAMERHE, ce jeudi 06 juillet, à Kinshasa, en marge de la visite officielle du Président du pays de Mandela, SEM Cyril Ramaphosa.

Le numéro un de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe s’est dit heureux de recevoir la ministre Sud-africaine du développement social, une femme battante avec qui il a œuvré depuis des décennies dans la recherche de la paix en République Démocratique du Congo, sous le leadership du Président Nelson Mandela, Thabo Mbeki, Jacob Zuma et aujourd’hui Cyril Ramaphosa.

” La République Démocratique du Congo a toujours eu un grand soutien de la part de la République Sud-africaine dans la recherche de la paix. Nous avons longtemps travaillé sur la paix et la sécurité et nous sommes arrivés à plusieurs avancées à travers des résultats palpables. Sans négliger cet aspect de chose, aujourd’hui, nous sommes appelés à travailler ensemble pour le développement de l’Afrique car pour une bonne intégration, l’Afrique doit désormais être reliée du nord au sud comme de l’ouest à l’Est. Par sa position, la RDC est le cœur même de cette intégration à laquelle aspire l’Afrique. C’est ici pour moi l’occasion de faire appel aux investisseurs Sud-africains pour venir investir en République Démocratique du Congo, un pays qui offre plusieurs opportunités dans tous les secteurs économiques, dont l’énergie avec le grand projet Inga, un projet de grande importance non seulement pour la RDC, mais pour l’Afrique du Sud aussi.

Nous ne cesserons jamais d’échanger avec le Gouvernement Sud-Africain, notre partenaire de longues dates car c’est un exemple à suivre en matière du développement “, a précisé le numéro un de l’Économie Nationale.

Vital Kamerhe et Lindiwe Zulu se sont convenus de se revoir bientôt en Afrique du Sud pour échanger sur l’expérience Sud-africaine en matière du développement social.




Mongolie : le programme du voyage du pape François

Le programme du voyage du pape François en Mongolie (du 31 août au 4 septembre prochain) a été rendu public ce jeudi 6 juillet 2023. Le voyage a été confirmé par la Salle de presse du Saint-Siège le 3 juin dernier et répond à « l’invitation du président de la Mongolie et des autorités ecclésiastiques ».

Le pape visitera Oulan-Bator, capitale du pays, où il rencontrera le président de la Mongolie, Ukhnaagiin Khürelsükh, le président du Grand Khoural d’État (le parlement monocaméral de la Mongolie – ndlr), Gombojavyn Zandanshatar, ainsi que le Premier ministre, Luvsannamsrai Oyun-Erdene. Le pape rencontrera aussi les autorités civiles, diplomatiques et ecclésiastiques du pays.

Il prononcera quatre discours et une homélie lors de la messe du dimanche 3 septembre.

Le pape participera à une rencontre œcuménique et interreligieuse, le 3 septembre, et inaugurera la Maison de la Miséricorde.

Voici le programme du voyage apostolique du pape en Mongolie (publié en italien et en anglais).

Jeudi 31 août

Rome – Oulan-Bator

18h30 – Départ en avion de l’aéroport international de Rome/Fiumicino vers Oulan-Bator

Vendredi 1er septembre

Oulan-Bator

10h – Arrivée à l’aéroport international « Gengis Khan » (heure de Rome)

10h – Accueil officiel

Samedi 2 septembre

Oulan-Bator

9h – Cérémonie de bienvenue sur la place Sukhbaatar

9h30 – Visite de courtoisie au président de la Mongolie au Palais d’État

10h20 – Rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique dans la salle « Ikh Mongol » du Palais d’État. Discours du Saint-Père

11h – Rencontre avec le président du Grand Khoural d’État

11h10 – Rencontre avec le Premier ministre

16h – Rencontre avec des évêques, prêtres, missionnaires, personnes consacrées et agents pastoraux dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Mongolie. Discours du Saint-Père

Dimanche 3 septembre

Oulan-Bator

10h – Rencontre œcuménique et interreligieuse au Théâtre Hun. Discours du Saint-Père

16h – Sainte messe au Steppe Arena. Homélie du Saint-Père

Lundi 4 septembre

Oulan-Bator – Rome

9h30 – Rencontre avec les travailleurs de la charité et inauguration de la Maison de la Miséricorde. Discours du Saint-Père

11h30 – Cérémonie d’adieu à l’aéroport international « Gengis Khan »

12h – Départ en avion de l’aéroport international « Gengis Khan » vers Rome

17h20 – Arrivée à l’aéroport international de Rome/Fiumicino

Le Saint-Siège a également publié un communiqué avec quelque information supplémentaire sur le voyage : le vol de Rome à Oulan-Bator durera 9h28, l’avion d’ITA Airways va parcourir 8.278km. Au retour, l’avion d’ITA Airways parcourra 8.230km pendant 11h 22.

Décalage horaire :

Rome: +2h UTC

Oulan-Bator: +8h UTC




Mongolie : « Espérer ensemble »

« Espérer ensemble », telle est la devise du voyage apostolique du pape François en Mongolie, du 31 août au 4 septembre 2023. Le logo et la devise, ainsi que le programme du voyage, ont été dévoilés ce jeudi 6 juillet.

Le choix de cette devise, explique un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège, souligne « la double signification du voyage apostolique du Saint-Père en Mongolie, à savoir une visite pastorale et une visite d’État ». Il s’est porté sur « une vertu purement chrétienne (l’espérance), mais aussi largement partagée dans les milieux non chrétiens ».

Le mot « ensemble » de la devise souligne l’importance de la coopération bilatérale entre le Saint-Siège et la Mongolie.

Cette devise, lit-on, représente un idéal commun qui, « selon nous, peut caractériser ce voyage apostolique : la présence du Saint-Père représente pour cette petite partie du peuple de Dieu un signe de grande espérance et d’encouragement et, d’autre part, l’Église qui est en Mongolie, avec sa petitesse et sa marginalité, peut offrir un signe d’espérance pour l’Église universelle ».

Le logo montre la carte de la Mongolie représentée en rouge et bleu – couleurs du drapeau national. À l’intérieur, on voit une ger (maison traditionnelle mongole) d’où s’élève une fumée jaune (la couleur du Vatican), explique la Salle de presse du Saint-Siège. À droite de la ger se trouve une croix. Le logo contient deux inscriptions : Hoping together (Espérer ensemble), avec les dates de la visite papale, et deux écritures verticales, en langue traditionnelle mongole, qui reprennent la devise « Espérer ensemble ».




Plus de 1 800 jeunes chrétiens irakiens ont participé à un grand festival pour célébrer leur foi

La Rencontre des Jeunes d’Ankawa (du 29 juin au 1er juillet) a rassemblé des responsables et des jeunes de l’Église catholique chaldéenne, la plus grande confession chrétienne d’Irak.

Soutenu par l’organisation caritative catholique Aide à l’Église en détresse (AED), le rassemblement d’Ankawa a donné de l’espoir pour l’avenir de l’Église et de l’Irak en encourageant les nouvelles générations à rester et à s’engager dans leur communauté.

Ankawa est une banlieue d’Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan du nord de l’Irak, qui est devenue un refuge sûr pour plus de 125 000 chrétiens qui ont souffert de la persécution de Daesh (ISIS) après que les extrémistes se sont emparé des plaines de Ninive en 2014.

L’archevêque d’Erbil, Mgr Bashar Warda, a déclaré à l’AED, « Les chrétiens d’Irak sont confrontés à de nombreux défis depuis Daesh (ISIS) et avant. Ils se tournent vers l’Église pour qu’elle les guide et les aide à construire leur avenir grâce au travail pastoral et [à la construction de lieux de culte et d’autres bâtiments importants]. »

« Nous avons maintenant six églises, un séminaire, quelques centres de catéchisme, quatre écoles, une université et un hôpital. »

Il a ajouté : « Les jeunes sont notre avenir. Notre mission est de leur donner de l’espoir et un but dans leur vie dans leur patrie, en nourrissant leur foi et en leur fournissant des compétences qui les aident à surmonter les défis auxquels ils sont confrontés. Ce à quoi nous aspirons, c’est à une génération de jeunes conscients qui feront partie de la présence de l’Église en Irak. »

« Le Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) joue un rôle important dans la réalisation de cet espoir. Il construit la foi, les amitiés, élimine l’isolement et a un impact sur leurs vies et leurs familles. »

Le festival comprenait des célébrations eucharistiques, des confessions, des séminaires, des débats, des catéchèses et d’autres formes d’éducation chrétienne.

 

Yara Khorany, l’une des jeunes participant à la réunion, a déclaré à l’AED qu’elle considérait ce rassemblement comme une occasion de former de futurs leaders.

Elle a déclaré : « L’idée derrière ce genre d’événements est de montrer que nous sommes ici, que nous sommes une Église vivante et que nous ne voulons pas partir. Une partie de la mission consiste à découvrir de nouveaux responsables. »

De nombreuses personnes présentes ont été directement touchées par l’invasion de Daesh, mais Mme Khorany a déclaré que cela n’avait pas affaibli leur foi. Au contraire, « il y a eu un fort désir de rester et de soutenir l’Église, afin que le christianisme ne disparaisse pas de la région ».

Elle a ajouté : « Il y a eu des conséquences économiques, sociales et autres, mais nous nous accrochons à la foi. Nous essayons d’appliquer réellement les valeurs chrétiennes dans nos vies. »

« Nous voulons promouvoir la paix. Nous voulons promouvoir une culture de coexistence avec toutes les autres religions du pays. »