La CEDH valide l’interdiction de l’avortement en Pologne en cas de malformation du fœtus

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a noté que les deux requérantes qui affirmaient être atteints d’affections supposées entraîner un risque accru de malformation du fœtus n’avaient fourni aucune preuve médicale à l’appui de leurs affirmations dans leurs demandes.

Le 8 juin, la CEDH a rejeté la plainte déposée par huit femmes contre la législation polonaise qui interdit l’avortement en cas de malformation congénitale du fœtus, créant ainsi un précédent juridique, étant donné qu’un millier de plaintes similaires ont été déposées devant la CEDH.

Sur les huit femmes requérantes à la Cour, seules quatre étaient enceintes. Deux d’entre elles portaient des enfants en bonne santé et les deux autres souffraient de maladies pouvant entraîner un risque de malformation du fœtus. Les quatre autres ont déclaré avoir reporté leur désir d’avoir un enfant de peur de ne pas recevoir d’assistance médicale si le fœtus présentait une anomalie congénitale.

Auparavant, elles avaient intenté une action en justice en remplissant un formulaire publié en ligne par la Fondation pour les femmes et le planning familial. Cette organisation féminine, qui a organisé des manifestations contre la politique anti-avortement de la Pologne, a encouragé les femmes de ce pays en âge de procréer à ajouter des informations sur leur situation personnelle et à les envoyer à la Cour.

C’est ce qu’ont fait les requérantes mais aucune d’entre elles n’a joint de document ou de certificat médical relatif à son état de santé. Elles n’ont donné que des informations très succinctes, ce qui n’a pas permis de connaître leur situation médicale.

La Cour observe que les deux requérantes qui ont déclaré être atteintes de maladies, censées impliquer un risque accru de malformation du fœtus n’ont fourni aucune preuve médicale à l’appui de leurs déclarations dans leurs requêtes. Il aurait fallu que des anomalies graves et irréversibles aient été diagnostiquées sur les fœtus ou une maladie incurable menaçant leur vie pour que leur demande soit prise en compte.

Il a donc été conclu que les formulaires de demande contenaient très peu d’informations sur les requérantes, un formulaire qui avait été adopté après une campagne nationale organisée par une ONG en faveur de l’avortement.

De l’avis de la CEDH, les requérantes avaient pour objectif de demander à la Cour de réviser, dans son ensemble, la loi et son application en ce qui concerne l’interruption de grossesse, contribuant ainsi au débat politique sur les questions relatives à la procréation et sur l’accès à l’interruption de grossesse en Pologne.

Pour ces raisons, la Cour a déclaré à l’unanimité les requêtes irrecevables.




Judo: Le test Event de Judo se déroulera ce vendredi 7 juillet au gymnase jumelé du Stade des martyrs

En prévision des 9èmes Jeux de la Francophonie, il sera organisé ce vendredi 7 juillet 2023 le Test Event au gymnase jumelé du stade des martyrs.

La compétition n’a pu démarrer le jeudi dernier suite à la mise en place des matériels qui a pris du retard. Suivant la coordination nationale des activités du judo, les combats vont débuter ce vendredi à 13h00. L’entrée est gratuite au public.

Trois pays participent à ce tournoi. Il s’agit de : RDC (pays hôte), Congo/Brazza et Angola. La RDC aligne 28 athlètes.

Masculins -60 kg, -66 kg, -73 kg

Féminins -48 kg, -52 kg, -57 kg, -63 kg

Masculins : -81 kg, -90 kg, -100 kg, +100 kg

Féminins : -70 kg, -78 kg, +78 kg

Les arbitres congolais ci-après sont retenus pour le Test Event  de judo :

1. Lukusa

2. Makoma Saito

3. Célé Tshibanda

4. Baburu

5. Mavembo

6. Ange Kamanda

N.B : Tenue propre, pantalon grise ou noir, chemise blanche, chaussettes noires, cravate bleue ciel et costume noir, chaussure de ville couleur noir pour la photo. Babouche si possible.

Le superviseur Me José Mbuyulu sollicite l’apport des arbitres angolais et congolais de Brazzaville pour la neutralité arbitral.

Antoine Bolia




Cyclisme: En prévision des échéances proches, Les sélectionnées de Goma sont arrivés hier à Kinshasa

En prévision des échéances proches à savoir les 9èmes Jeux de la Francophonie et championnat national, les sélectionnés dames et messieurs de Goma, ligue Provinciale du Nord-Kivu ‘’Liprocynoki’’ ont foulé hier le sol kinois.

Pour les Dames

1. Déborah Okito Hélène (Liprocynok)

2. Sophie Ngongo Mariana (Liprocynok)

3. Ditona Munu Martine (Liprocykin)

4. Elakano Nayangya Viviane (Liprocynok)

5. Kavira Mukewa Nadia (Liprocynok)

Pour les messieurs

1. Joël Kyaviro

2. Samuel Nyenyezi

3. Urwody Wadon Nathan

Antoine Bolia




Rugby: La Liprukin publie le calendrier de la 2è journée du championnat de Kinshasa de Rugby à 7

Démarré le samedi 1er Juillet 2023 au terrain Gd de Lemba, le championnat de Kinshasa de rugby à 7, va se poursuivre ce samedi 8 juillet 2023 sur le même terrain.

Le calendrier se présente comme suit :
15h00 : Police vs Panthère :
15h20 : Source des Stars vs Les Elus :
15h40 : Casque Bleu vs Lukunga :
16h00 : Les Elus vs Panthère :
16h20 : Lukunga vs Police :
16h40 : Source des Stars vs Casque Bleu :
Par ailleurs, les filles débuteront le championnat le vendredi 14 juillet 2023 au Terrain GD
A l’affiche
Panthère vs Source des Stars :
Les Elus vs Police Nationale :
A la même date du 14 juillet 2023, Rugby Club Perenco jouera ses premiers matchs de retard :
Perenco vs Les Elus :
Perenco vs Panthère :
Perenco vs Police Nationale
Rappel de tous les résultats enregistrés de la 1ère journée :
Lukunga vs Panthère : 5-10
Arbitre central Mme Sarah Mpembe Kanda
Police vs Source des Stars : 0-10
Arbitre central M. Noël Kilumba
Casque bleu vs Les Elus : 00-21
Lukunga vs Les Elus : 17-5
Arbitre central Grâce Diakanda
Panthère vs Source des Stars : 40-00
Lukunga vs Les Elus : 19-05
Police vs Casque bleu : 21-00
A l’issue de cette 1ère Journée, le classement se présente comme suit :
1. Panthère 6 pts +45
2. Police 3 pts +11
3. Lukunga 3 pts +8
4. Les Elus 3 pts +7
5. Source des Stars 3 pts -30
6. Casque bleu O pt -42
7. Perenco 0 pt 00
Antoine Bolia




Sur le Projecteur: Fondateur du style Pinda Kaï Do, Me Franck Mpinda désormais acteur politique fait dons des accessoires et matérielles aux Prof du centre de formation de Kisenso

Fondateur du style des arts martiaux Pinda Kaï Do purement congolais depuis 1997, Me Franck Mpinda a opté pour la politique. Et milite au sein du parti politique AVC. Pourquoi se lancer dans la politique ? Me Franck Mpinda s’explique : ‘’Je crois à la politique qui est basée sur les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe de la RDC.

C’est dans le cadre du développement qu’après l’inauguration du Centre de formation de coupe et couture de Kisenso, Me Franck est allé remettre aux professeurs de ce centre les accessoires et matériels pour la bonne pratique de coupe et couture des apprenants.

Ant

oine Bolia




Beach Volley: Les Léopards (D) et (M) au-dessus du lot à Bangui pour la 1ère fenêtre des éliminatoires zone 4

Clôture jeudi 6 juillet 2023 à Bangui, en République Centrafricaine des éliminatoires zone 4 de beach volley constituant la 1ère fenêtre des qualifications pour les Jeux Olympiques d’été Paris 2024. La RDC s’est adjugée du trophée dans les deux versions.

Cette 3è journée était marquée notamment par les Demi-finales, les finales et la remise des trophées.

½ finale messieurs

Cameroun1 vs RCA1 : 2-1 (21-17, 16-21, 16-14)

RDC1 (Shesha et Perpétu Salasala) vs Tchad1 : 2-1 (18-21, 21-16, 15-11)

½ finale dames

RDC2 vs Cameroun1 : 2-1(19-21, 21-11, 15-06)

RDC1 (Nsimba et Tshama) vs RCA1 (Colette et Merci): 2-0 ( 21-09, 21-04)

3è place messieurs

Tchad1 vs RCA1 : 1-2 (21-14, 9-21, 10-15)

3è place dames

Cameroun1 vs RCA1 :

Finale messieurs

RDC1 vs Cameroun1 : 2-0 (21-12, 21-19)

Finale dames

RDC2 vs RDC1 :

Classement final messieurs

1. RDC

2. Cameroun

3. RCA

4. Tchad

Classement final Dames

1. RDC

2. Cameroun

3. RCA

Coach Swaleh Omari Kovo livre ses impressions et lance un message au gouvernement

‘’On a commencé la compétition avec des problèmes au niveau de la joueuse Tetila. Elle a eu un problème en venant à la fédération qui était notre lieu de regroupement avant d’aller à l’aéroport. Elle a connu un accident. Heureusement que ce n’était pas tellement très grave mais quand même ça diminué ses capacités par rapport à la compétition. Comme on ne pouvait pas faire autrement, on la quand même ramené avec nous. Ça, c’est un problème qu’on n’a pas mis à la place publique. Mais maintenant je le dis. Il fallait gérer un peu tout ça. Dieu merci, on a quand même dans notre délégation notre soigneuse Neli qui a fait un grand travail par rapport à elle pour que les gens puissent la voir sur le terrain et prester. En revenant sur la compétition, à part cette difficulté, il y a ma deuxième paire de messieurs la paire de Sapeur Lobota et Kitambala Moise qui a connu des hésitations dès le premier match. On a essayé de rectifier les choses. Au 2è match, nous sommes quand même allés chercher une victoire. Mais par après, ils sont retombés dans des hésitations. Je n’ai pas très bien compris ce qui est arrivé parce que c’est une paire qui s’était très bien entrainée comme les autres paires, la paire de Shesha et Salasala et les deux paires de dames. Evidemment ce sont des choses qui arrivent. Sinon, à part ça, je crois qu’on a eu une compétition qui a eu un bon niveau chez les messieurs et un niveau moyen chez les dames. Si vous regardez les résultats chez les messieurs, les matchs étaient disputés. Vous allez voir qu’il y a des matchs où le Tchad a perdu et des matchs où le Tchad a gagné. Au gouvernement, je demande de regarder aussi les autres disciplines comme le beach volley’’.

Antoine Bolia




La RPDC et le badminton*

La cérémonie consacrée à la Journée (5 juillet) Mondiale du Badminton (célébrée depuis 2022 et officialisée par la Fédération Mondiale de Badminton créée en 1934, NDLR) a eu lieu, le Jour-J, au Gymnase de Badminton dans la Cité Chongchun (ou jeunesse) à Pyongyang, Capitale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR). Y ont pris part;

• les cadres de l’Association de Badminton de la RPDC
• les sportifs, les amateurs, les jeunes et étudiants de la Ville Pyongyang.

Dabord, on a écouté une allocution; l’orateur a exprimé son espoir que la présente cérémonie servirait d’une nouvelle occasion importante pour insuffler, à tous les joueurs, entraîneurs et amateurs, la fierté d’être responsables du développement des techniques de badminton du Pays et stimuler l’intérêt social à cette discipline.
Ensuite, les participants ont assisté aux épreuves de démonstration des joueurs et des amateurs, ainsi qu’aux cours techniques.
Pour rappel, l’Equipe Nationale du Badminton de la RPDC est non négligeable sur la scène internationale du fait de ses derniers records.




Forum des parties prenantes au processus 2023-2024: Denis Kadima rassure de la tenue des élections le 20 décembre 2023 Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, invité, en tant que panéliste au Forum des parties prenantes au processus 2023-2024 organisé au chapiteau de Pullman Hôtel de Kinshasa, est intervenu à la clôture, jeudi 6 juillet 2023. 

 S’appliquant à fournir de plus amples explications sur le déroulement des préparatifs devant aboutir aux élections du 20 décembre 2023, Denis Kadima Kazadi a exposé sur le parcours effectué par son institution dans l’accomplissement de la mission qui lui est dévolue.

 Le Président de la CENI a pris la parole devant un parterre composé des principaux acteurs du processus électoral, des représentants des partis politiques, des ministères, des juridictions à compétences électorales, la société civile dans toute sa diversité, les organismes internationaux et les confessions religieuses.

 Avec pour objectif de renforcer la confiance entre les acteurs impliqués, la démarche consistait pour les organisateurs à mutualiser leurs efforts pour renforcer l’engagement et la crédibilité autour du processus électoral. 

Tout le monde s’accorde à reconnaître qu’il est important de sensibiliser, de véhiculer le bon message, de penser à l’inclusion d’un plus grand nombre des Congolais en âge d’accomplir leur devoir civique, les femmes, les personnes vivant avec handicap, les jeunes. Bref, tout le monde.

 Se prêtant de bonne grâce à cet exercice, tout en réaffirmant l’engagement de son équipe à remplir le devoir de sa charge, le Président de la CENI a insisté sur la volonté des membres de la CENI à ne pas faillir à la tâche.

« Jugez-nous à travers nos actes et non sur toute autre considération qui ne tient qu’à des sentiments préconçus sans fondement basés sur la subjectivité », a-t-il lancé. Mais avant, le Président Kadima a retracé les différentes étapes parcourues par la CENI notamment la publication du calendrier électoral, les difficultés rencontrées. Non sans avoir évoqué les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs et l’option prise pour la prise en compte des territoires dans les zones à conflits (Kwamouth, Masisi et Rutshuru) où la CENI n’a pas pu enrôler. Il est prévu, a assuré le numéro un de la Centrale électorale, une autre session pour ce faire. 

« Le 20 décembre 2023, nous aurons les élections dans ce pays. Sur le plan technique, nous sommes prêts. Nos difficultés sont d’ordre sécuritaire et financier. Les partis politiques doivent savoir que les élections se gagnent quand on se prépare. Le gagnant sera le gagnant, il n’y aura pas d’élus nommés. Pour les Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC), nous n’allons pas prolonger », a-t-il insisté.

 Le Président de la CENI est revenu sur la question relative à l’audit externe du fichier électoral réalisé par une équipe mixte et les rencontres, initiées par ses soins, avec les leaders de l’opposition.

 « Ceux qui ont fait cet audit ne sont pas mes amis, contrairement à ce qui se dit dans certains cercles. Je ne connais qu’une seule personne dans cette équipe, la Sud-africaine. Je tentais depuis longtemps de rencontrer les partis politiques, surtout de l’opposition radicale. Je sais qu’en prenant les commandes de la CENI, je n’étais pas, pour certains, le bienvenu », avoue Denis Kadima Kazadi.

 Avant de révéler : « J’ai tenté plusieurs fois. Maintenant, je ne sais pas ce qui a changé. Finalement, nous avons eu des échanges sincères. Je leur ai dit que c’est contre-productif cette approche de se mettre en opposition avec la CENI au lieu de se mettre en opposition avec leurs adversaires. Il ne faut pas penser que tout ce que la CENI fait, c’est pour préparer la fraude. Je n’ai tenu aucune réunion avec les 14 autres membres au cours de laquelle nous avons parlé de la fraude. Il n’en sera jamais question ».

 Face à Denis Kadima Kazadi, il y a toujours des questions qui requièrent des réponses et au cours de la partie interactive qui a suivi son exposé, il a jeté de la lumière sur les préoccupations soulevées par l’assistance. Cet espace de discussions a été organisé, trois jours durant, par l’Institut Républicain International (IRI), qui s’est appuyé sur plusieurs autres organismes internationaux dont l’Institut National Démocratique (NDI), Internews, Open Society Africa, le Centre Carter et le Programme des Nations-Unis pour le Développement (PNUD).

Forum des parties prenantes au processus 2023-2024: Denis Kadima rassure de la tenue des élections le 20 décembre 2023

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, invité, en tant que panéliste au Forum des parties prenantes au processus 2023-2024 organisé au chapiteau de Pullman Hôtel de Kinshasa, est intervenu à la clôture, jeudi 6 juillet 2023.

S’appliquant à fournir de plus amples explications sur le déroulement des préparatifs devant aboutir aux élections du 20 décembre 2023, Denis Kadima Kazadi a exposé sur le parcours effectué par son institution dans l’accomplissement de la mission qui lui est dévolue.

Le Président de la CENI a pris la parole devant un parterre composé des principaux acteurs du processus électoral, des représentants des partis politiques, des ministères, des juridictions à compétences électorales, la société civile dans toute sa diversité, les organismes internationaux et les confessions religieuses.

Avec pour objectif de renforcer la confiance entre les acteurs impliqués, la démarche consistait pour les organisateurs à mutualiser leurs efforts pour renforcer l’engagement et la crédibilité autour du processus électoral. 

Tout le monde s’accorde à reconnaître qu’il est important de sensibiliser, de véhiculer le bon message, de penser à l’inclusion d’un plus grand nombre des Congolais en âge d’accomplir leur devoir civique, les femmes, les personnes vivant avec handicap, les jeunes. Bref, tout le monde.

Se prêtant de bonne grâce à cet exercice, tout en réaffirmant l’engagement de son équipe à remplir le devoir de sa charge, le Président de la CENI a insisté sur la volonté des membres de la CENI à ne pas faillir à la tâche.

« Jugez-nous à travers nos actes et non sur toute autre considération qui ne tient qu’à des sentiments préconçus sans fondement basés sur la subjectivité », a-t-il lancé.

Mais avant, le Président Kadima a retracé les différentes étapes parcourues par la CENI notamment la publication du calendrier électoral, les difficultés rencontrées. Non sans avoir évoqué les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs et l’option prise pour la prise en compte des territoires dans les zones à conflits (Kwamouth, Masisi et Rutshuru) où la CENI n’a pas pu enrôler. Il est prévu, a assuré le numéro un de la Centrale électorale, une autre session pour ce faire.

« Le 20 décembre 2023, nous aurons les élections dans ce pays. Sur le plan technique, nous sommes prêts. Nos difficultés sont d’ordre sécuritaire et financier. Les partis politiques doivent savoir que les élections se gagnent quand on se prépare. Le gagnant sera le gagnant, il n’y aura pas d’élus nommés. Pour les Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC), nous n’allons pas prolonger », a-t-il insisté.

Le Président de la CENI est revenu sur la question relative à l’audit externe du fichier électoral réalisé par une équipe mixte et les rencontres, initiées par ses soins, avec les leaders de l’opposition.

« Ceux qui ont fait cet audit ne sont pas mes amis, contrairement à ce qui se dit dans certains cercles. Je ne connais qu’une seule personne dans cette équipe, la Sud-africaine. Je tentais depuis longtemps de rencontrer les partis politiques, surtout de l’opposition radicale. Je sais qu’en prenant les commandes de la CENI, je n’étais pas, pour certains, le bienvenu », avoue Denis Kadima Kazadi.

Avant de révéler : « J’ai tenté plusieurs fois. Maintenant, je ne sais pas ce qui a changé. Finalement, nous avons eu des échanges sincères. Je leur ai dit que c’est contre-productif cette approche de se mettre en opposition avec la CENI au lieu de se mettre en opposition avec leurs adversaires. Il ne faut pas penser que tout ce que la CENI fait, c’est pour préparer la fraude. Je n’ai tenu aucune réunion avec les 14 autres membres au cours de laquelle nous avons parlé de la fraude. Il n’en sera jamais question ».

Face à Denis Kadima Kazadi, il y a toujours des questions qui requièrent des réponses et au cours de la partie interactive qui a suivi son exposé, il a jeté de la lumière sur les préoccupations soulevées par l’assistance.

Cet espace de discussions a été organisé, trois jours durant, par l’Institut Républicain International (IRI), qui s’est appuyé sur plusieurs autres organismes internationaux dont l’Institut National Démocratique (NDI), Internews, Open Society Africa, le Centre Carter et le Programme des Nations-Unis pour le Développement (PNUD).




Inauguration du laboratoire ultra-moderne du CEEC: Mupepele pour la reconnaissance des mérites du comité de gestion 

Ayant assisté à l’inauguration du nouveau laboratoire ultra moderne du Centre d’Expertise, d’Évaluation et de Certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC), l’expert minier et ancien Directeur général de cet établissement public, Léonide Mupepele apprécie ce bijou de laboratoire équipé d’appareils de dernière génération pour la préparation des échantillons et l’analyse, qui permettra dorénavant à la République démocratique du Congo de détecter les sous-produits contenus dans les métaux majeurs, d’en évaluer la valeur réelle, et d’augmenter les recettes de ce secteur. C’est donc un gage de transparence, dit-il, avant de  plaider pour une reconnaissance des mérites du comité directeur de cet établissement.

C’est un laboratoire dont le fonctionnement tient compte des normes environnementales, a-t-il dit, dans une interview accordée à la Rédaction du Magazine NResources, où il évoque sa satisfaction du fait que la question de l’évaluation des sous-produits miniers soulevée à son époque devienne enfin une réalité, grâce à ce laboratoire évalué en termes de millions de dollars américains.

A la question de savoir, en tant qu’ancien ADG, connaissant ce qu’il fallait pour le fonctionnement optimal de cet établissement, vous êtes fier de l’inauguration d’un laboratoire moderne au CEEC, va-t-on dire ?

Mupepele se dit fier du travail abattu par l’équipe managériale du CEEC. « Parce qu’en 2008, lorsque j’arrive au Katanga pour implanter le CEEC dans le cœur de la filière cuivre-cobalt, mon rêve était évidemment de doter le Katanga d’un laboratoire de ce niveau. J’avais commencé, mais malheureusement, les politiques en avaient décidé autrement. Aujourd’hui, je m’aperçois que la graine que nous avions laissée là a germé. Elle a poussé. Et ce laboratoire en est le fruit. Donc, je suis comblé. Je suis fier que ceux que j’ai laissés là-bas, l’ont réalisé », dit-il.

Et qu’est-ce que ce laboratoire va réellement apporter à la RDC ? Mupepele a répondu à cette question, en donnant une petite description pour les experts ou ceux du domaine. « Il y a d’abord dedans, un laboratoire d’analyses. Vous avez deux spectromètres d’émission qui ont une très grande précision, qui sont des appareils extrêmement perforants, pouvant analyser jusqu’au dixième du PPM. Donc, ils peuvent vous donner les teneurs qui sont exprimées en termes de trace et d’ultrace », explique-t-il.

Comme vous le savez, poursuit cet expert minier, les métaux précieux et rares qui accompagnent les métaux majeurs, de cobalt et de cuivre, en l’occurrence, ces métaux mineurs sont généralement et représentent en trace faibles teneurs. Il nous faut des appareils performants de ce type pour pouvoir les détecter. Donc, en dehors de ces deux spectromètres d’émission types, il y a les spectromètres d’absorption atomique qui est de la dernière génération.

Parce que celui qui était là, avait été acheté à l’époque et était également d’absorption atomique. Ici, c’est l’absorption atomique à flamme, peu importe ses détails. Ceci, pour dire que c’est le dernier né de la série. Vous avez aussi d’autres spectromètres de type à fluorescence qui sont également des appareils de très grande précision.

Mais en amont de tout cela, vous avez un certain nombre d’appareils qui vous permettent de préparer les échantillons dans des normes modernes avec la plus grande précision et la plus grande fiabilité. « Ensuite, ce que j’ai encore admiré davantage, c’est comme on va dire, une cerise sur le gâteau dans ce laboratoire. On a aménagé un espace pour faire des analyses chimiques en se basant sur nos anciennes méthodes », souligne-t-il.

Dans tout cela, reconnait Léonide Mupepele, ce sont des méthodes qui ont une très grande fiabilité ou qui permettent, à côté de ces analyses avec des appareils, des spectromètres, d’obtenir des résultats sur la base des analyses chimiques qui sont bons manuellement comme au beau vieux temps, avec la chimie analytique. Voilà. Ça, c’est du côté des équipements.

Alors, qu’est-ce que ces équipements peuvent faire ?

A cette question, Léonide Mupepele affirme qu’ils peuvent tout analyser. « Quand je dis tout, c’est d’abord en ce qui concerne les produits d’exportation, que ce soit le cuivre en cathode ou le cobalt qui se présente généralement sous forme de produit fini : le cobalt qu’on exporte ».

A l’en croire, tous ces produits peuvent être analysés au niveau de ce laboratoire, les concentrer dans les filières avec précision et fiabilité dans ce laboratoire. « Je ne m’arrête pas là. Même l’or peut aussi être analysé dans ce laboratoire. Je voudrais aussi insister que les produits qui viennent du chantier, les produits artisanaux ont été installés au cœur du centre de négoce pour les artisans qui, généralement, sont plus ou moins à la merci des acheteurs. Ces derniers, avec leurs analyses, manipulent à leur manière », martèle-t-il.

JMNK




Maroc-Allemagne : Lancement à Berlin du Dialogue Stratégique Multidimensionnel

Le Maroc et l’Allemagne ont convenu, jeudi à Berlin, du lancement de leur Dialogue Stratégique Multidimensionnel, qui servira de base pour aller de l’avant dans le cadre des relations bilatérales et renforcera la cohérence entre les différents domaines de la coopération bilatérale.

Cette annonce a eu lieu à l’issue de l’entretien du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, qui effectue une visite de travail en Allemagne, avec la ministre des Affaires étrangères de la République Fédérale d’Allemagne, Annalena Baerbock.

La visite de Bourita en Allemagne s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Dialogue Stratégique établi entre les deux pays dans la déclaration conjointe adoptée à l’occasion de la visite au Maroc de Baerbock, le 25 août 2022.

Il est prévu que ce Dialogue Stratégique se tienne une fois tous les deux ans, alternativement au Maroc et en Allemagne, sous la présidence des ministres des Affaires étrangères des deux pays.

L’établissement de ce Dialogue Stratégique intervient dans le cadre de la volonté partagée des deux pays de renforcer le dialogue, les relations politiques, économiques, culturelles et interpersonnelles, de promouvoir la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance, de développer le commerce et les investissements et de coopérer en matière de politique climatique, politique de biodiversité ainsi que des solutions énergétiques vertes.

Ce Dialogue Stratégique sera fondé sur des valeurs communes et sur le respect mutuel, dans l’objectif de consolider les principes et les fondements des relations entre le Maroc et l’Allemagne, en vue de préserver et renforcer les intérêts prioritaires des deux pays.

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