Animant une Conférence-Débat : Prof Nicot Omeonga planche sur la participation de la population aux actions des Ong et révèle les stratégies

Dans le cadre des festivités de ses 7 ans d’existence, le dimanche 25 juin 2023 dernier dans la salle de fêtes Situ, située sur l’avenue Lukunga, en face de la blanchisserie Papa Sola voir Maison Mbungu et à 100 m de l’avenue Kasa-Vubu, dans la commune de Kintambo, l’Ong Terre de l’espoir a organisé une conférence-débat avec comme thème : ‘’La participation de la population aux actions des Ong. Quelles stratégies appliquées’’. Professeur des universités et Docteur en économie, Nicot Omeonga Onyembe était l’invité et a animé comme principal orateur cette conférence-débat organisé par le fondateur de l’Ong sus évoquée qui est son étudiant en master.

Ce qu’on peut retenir de cette conférence animée par le Prof Nicot Omeonga

Parlant de la stratégie, le Prof Nicot Omeonga dévoile que c’est un concept martial, un concept militaire. Son origine Grecque. Stratos qui veut dire armée. Et agein signifie conduire. La stratégie, c’est comment conduire une armée pour gagner une guerre. Et le Prof Nicot Omeonga d’ajouter que ce concept a eu de l’ampleur, c’est quand on a suivi la guerre qui a opposé les américains aux vietnamiens. Sur le plan puissance, si l’on compare les USA et le Vietnam, il n’y a pas photo. Mais curieusement, les américains ont mordu la poussière quand ils sont allés attaquer le Vietnam. C’est de là que vient ce mot stratégie. Non seulement qu’on mène une guerre, la stratégie devient un moyen comment mener une guerre et la gagner intelligemment, à temps record et avec des moyens limités. C’est ça la stratégie.

C’est un concept militaire, mais ce concept a été transposé au management et en gestion. Gentler a considéré qu’une ONG n’évolue pas dans un environnement monopoliste, c’est dans un environnement compétitif.

Participation de la population, une Ong a besoin de la participation de la population pour réaliser des actions en faveur de la population. Donc, une ONG qui n’intègre pas dans ses missions la population, c’est une Ong qui est appelée à mourir ou disparaître. Donc, la population doit être impliquée et être au cœur des actions de l’ONG. Toutes les actions que l’Ong La Terre de l’espoir doit devoir mener, elle doit les mener en faveur de la population. Parce qu’une Ong poursuit principalement un objectif non étatique. C’est la raison pour laquelle les ONG ne paient pas les impôts et taxes. C’est parce que elles ne poursuivent pas un intérêt et ne réalisent pas des bénéfices. Tout ce qu’elles peuvent amasser, elles le font en faveur de la population. Une Ong n’est pas gouvernementale. Elle doit assurer son autonomie financière et son autonomie politique. Parce que si elle est financée par le gouvernement ou son budget émarge de l’état, elle va perdre un peu de l’autonomie. C’est parce que elle va mener des actions   que le gouvernement aurait dû mener parce que parmi les missions régaliennes de l’état, c’est apporter le développement communautaire.

Poursuivant son éclairage, le Prof Nicot Omeonga évoque l’éducation. Dans notre constitution, l’éducation est un droit sacré. Tout congolais a droit à l’éducation. Cette mission incombe à l’état. Voilà que l’Ong Terre de l’espoir va mener une action pour amener de l’électricité aux plus démunis. Donc, il y a un peu de la concurrence entre l’Ong et le gouvernement. D’où viennent les moyens pour que l’Ong mène ces actions ?

A cette épineuse question, le Prof Nicot Omeonga réponds : ‘’Toutes les ong du monde commencent par les cotisations. Voyez l’importance de la participation de la population. Si l’Ong veut devenir une ong forte, elle doit avoir beaucoup des membres qui soient actifs. La participation ici de la population, ce n’est pas seulement en venant ou assister à des conférences quand l’ong mène des actions. La participation c’est d’abord en amont. Chacun de nous doit pouvoir apporter sa petite contribution. La contribution peut-être petite, mais si on est nombreux, c’est à ce niveau-là que la participation de la population est nécessaire. Et quand on est nombreux, on va mobiliser des moyens qui vont permettre de mener des actions qui vont impacter. Par exemple vous aller apporter de l’électricité alors que la population attend de l’eau. La bonne stratégie, c’est rencontrer les attentes de la population. Mais ici, on ne fait pas de la divination, on ne fait pas de la prophétie. C’est une action factuelle. Il faut descendre sur terrain et palper du doigt quelles sont les besoins réels de la population. Par rapport à votre budget, vous menez des actions. Ces actions-là vont impacter. C’est quand les actions impactent la population, celle-ci participe. Si vous menez seulement des actions à impact visible sans qu’il y ait un impact réel dans le vœu de la population, ces actions-là ne pourront pas pousser la population à venir et participer’’.

Au moment où nous accouchons ces lignes, le Prof Nicot Omeonga nous fait parvenir un triste message nécrologique. Son épouse Gisèle Kisimba Omeonga est éprouvée. Elle a perdu son père biologique depuis le lundi 3 juillet 2023 à Lubumbashi. La rédaction saisit ce moment douloureux pour présenter ses condoléances au Prof et à son épouse.

Antoine Bolia 




L’organisations de prochaines élections et les rencontres avec les leaders de l’opposition au centre de l’échange entre Denis Kadima et Bernard Quintin

Le Président de la Commission Électorale Nationale et Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu, mardi 4 juillet 2023, avec Bernard Quintin, Directeur général du service européen pour l’action extérieure de l’Union européenne (UE).

Ensemble, ils ont évoqué des questions en lien direct avec le processus électoral dont le point d’orgue est l’organisation des scrutins du 20 décembre 2023 et bien d’autres plus tard.

 

L’hôte du Président Kadima a loué la démarche initiée d’organiser les différentes rencontres avec les ténors de l’opposition par souci d’inclusivité.

 

« Les élections, c’est dans moins de 6 mois, et le temps avance. Nous avons évoqué avec le Président Denis Kadima des questions de calendrier électoral, des listes des électeurs, des bureaux qui sont ouverts pour recevoir des candidatures pour l’élection des députés au niveau national, mais aussi des questions de l’observation de différents scrutins et de leur liaison. Des questions récurrentes certes, mais qui se posent avec une acuité différente au fur et à mesure que le temps avance. Ce sont des éléments dont nous avons parlé brièvement”.

Et de rajouter : “Le Président de la CENI, et c’est un aspect très important, nous a rassurés sur la tenue du calendrier électoral et aussi le souci d’inclusivité par le fait qu’il reçoit, à son invitation, des leaders de l’opposition pour discuter des questions de contentieux qui pourraient subsister. Je souhaite vivement que cela soit de bon augure que les élections qui auront lieu et seront dans le délai pour surtout qu’elles soient libres, transparentes et inclusives, comme le veut la formule consacrée. Tout en se rappelant qu’on parle bien d’un processus électoral et que le jour du scrutin, c’est un moment qui, ma foi, dure tout le temps ».




LE PRÉSIDENT CYRIL RAMAPHOSA ATTENDU CE MERCREDI À KINSHASA POUR UNE VISITE OFFICIELLE DE 48 HEURES

Le Président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Matamela Ramaphosa, est attendu dans la soirée de ce mercredi à Kinshasa pour une visite officielle de 48 heures .

 

Le Chef de l’Etat sud africain sera reçu en tête-à-tête ce jeudi au Palais de la Nation par son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

 

Le deux chefs d’état auront un déjeuner de travail au cours duquel ils seront briefés sur les travaux de la Grande commission mixte Rdc-Rsa.

 

Dans l’après-midi de ce même jeudi, les présidents Cyril Ramaphosa et Félix Antoine Tshisekedi sont attendus au Palais du Peuple où ils prendront part aux travaux du Forum économique RDC-RSA qui regroupe une centaine d’hommes d’affaires des deux pays.




Marché de change : « La BCC va continuer à utiliser tous les autres instruments classiques disponibles pour stabiliser la monnaie » (Aimé Boji)

Jean-Michel Sama Lukonde, Premier Ministre, a présidé ce mardi 04 juillet 2023, dans son cabinet de travail, la réunion de conjoncture économique sous forme d’un rappel concernant la revue trimestrielle sur le taux de change.

Le Ministre d’État en charge du Budget, qui a fait office de porte-parole, a rappelé à la presse que ce phénomène de taux de change n’est pas typique à la RDC. Plusieurs autres pays du monde et de la région font eux aussi face à cette crise économique mondiale.

A cet effet, pour faire face et éradiquer cet élan d’inflation, le Chef du Gouvernement a donné des instructions et mesures claires à mettre sur pied sur le marché de change.

“Nous venons de terminer la réunion autour du Premier Ministre avec la gouverneure de la Banque Centrale et la Vice-Ministre des Finances autour de la question du taux de change. Je tiens d’abord à dire ici que c’est un phénomène qui n’est pas unique à la République démocratique du Congo. Plusieurs pays de la région et du monde font face à une crise d’inflation qui est importée suite à la crise économique mondiale », explique-t-il.

En guise de mesures pour essayer de freiner cet élan de dépréciation de notre monnaie, ajoute-t-il, le Premier Ministre a commencé par rappeler les mesures qui ont été prises antérieurement pour endiguer ce phénomène-là. En premier lieu, Il s’agissait de publier chaque jour le taux de change officiel et parallèle dans les médias par la Banque Centrale. En deuxième lieu, rappeler la nécessité pour les bureaux de change d’afficher le taux à l’intérieur et pas à l’extérieur.

Comme deuxième mesure, le taux directeur, celui de la BCC qui vient d’être relevé, le sera peut-être dans les semaines qui viennent en vue de réduire la demande et d’absorber la liquidité sur le marché de change ainsi que contribuer à la stabilité de notre monnaie locale. La Banque Centrale va continuer aussi à utiliser tous les autres instruments classiques disponibles pour endiguer cette crise et permettre la stabilité de notre monnaie”, a déclaré Aimé Boji Sangara, Ministre d’État, Ministre du Budget.




9è jeux de la Francophonie : Muyaya dénonce une forme de manipulation qui vise à passer des messages de crainte aux délégations qui doivent arriver à Kinshasa 

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement, a animé un briefing presse le mardi 4 juillet 2023 autour des résultats de la gestion gouvernementale faisant un focus sur les récentes bonnes nouvelles pour la RDC.

D’entrée de jeu, Patrick Muyaya a abordé la question de l’opération d’identification effective et systématique sur la délivrance de la nouvelle carte d’identité qui permettra à la RDC de disposer d’un fichier général de sa population.

Saluant le retour de ce processus depuis 1984, le Ministre de la Communication et Médias a rassuré que celui-ci débutera dans les semaines qui viennent.

“Depuis 1984 dans ce pays, il n’y a pas de carte d’identité. Et vous avez suivi à la 94è réunion du conseil des ministres, le Premier ministre a informé que les dispositions ont été prises pour qu’au 30 juin, nous puissions commencer le processus de délivrance de la carte d’identité. Lorsque ce processus a commencé, beaucoup étaient dubitatifs au regard de l’ampleur du sujet. Ça concerne 44 millions de personnes, pour vous donner une indication, c’est tous les pays de la sous-région réunis qui n’atteignent pas les 44 millions.

Après la mutualisation, il y a eu ce protocole d’accord qui a été signé sous les auspices du Premier ministre entre l’ONU et la CENI et les données seront versées à l’ONU. Et maintenant, on va commencer le processus laborieux d’octroi des cartes dans les semaines qui viennent. L’opérateur qui a été recruté à propos s’y attèlera avec l’ONIP pour que chaque congolais puisse disposer de cette carte. Désormais, chacun de nous pourra être identifié et toutes les données pourront être disponibles. C’est une avancée significative que nous n’avions pas vue depuis 1984”, a dit le Porte-Parole du Gouvernement.

Que de bonnes nouvelles 

Dans la série des bonnes nouvelles, Patrick Muyaya est également revenu sur la conclusion positive de la 4è revue avec le Fonds Monétaire International (FMI). “Vous savez que des revues semestrielles qui regardent comment nous dépensons, mobilisons et quelles sont les réformes que nous implémentons. Nous sommes à l’approche d’un record. Très souvent on ne franchi pas le seuil de la 4ë revue mais nous avons commencé le travail pour la 5è revue et nous pensons qu’elle sera concluante parce que dans la stratégie économique du gouvernement, c’est des réformes, des mesures qui permettent d’assurer un meilleur encadrement de nos finances publiques”, s’est-il réjoui.

Préparatifs des IXès Jeux de la Francophonie et réponse autour de la crise de maïs

Patrick Muyaya est également revenu sur les préparatifs des IXès Jeux de la Francophonie qui vont bon train à moins d’un moins de ce grand rendez-vous.

Le Ministre de la Communication et Médias a annoncé l’arrivée des équipements pour la RTNC dont quatre bus dédiés et une dizaine de caméras professionnelles. À côté, les dernières visites d’inspection et la mise au point face à une forme de manipulation présentant Kinshasa comme une ville où règne l’insécurité.

“Hier nous avons eu autour du Premier Ministre une réunion autour de la préparation des Jeux de la Francophonie. D’ailleurs, aujourd’hui il était sur terrain pour aller voir comment les travaux évoluent. Nous avons relevé au terme de nos entretiens, qu’il existait une forme de manipulation qui vise à passer des messages de crainte aux délégations qui doivent arriver à Kinshasa, présentant Kinshasa comme une ville où la sécurité n’est pas garantie. Dans une ville de 15 millions d’habitants, le problème d’insécurité se pose toujours mais qui a aussi parallèlement à ça une réponse de la police”, a dit Patrick Muyaya.

En rapport avec la crise du maïs, le Ministre de la Communication et Médias a informé sur la réponse du gouvernement pour y faire face avec le service national qui est passé de 1.000 tonnes à 15.000 tonnes.

Connexion RDC – Angola rail et par fibre optique

Patrick Muyaya est également revenu sur le récent voyage du Président Félix Tshisekedi à Luanda avec ses homologues angolais et zambien.

“On a parlé de corridor de Lobito qui devrait permettre à travers le chemin de fer le transport des minerais entre les trois pays, mais il y a eu aussi un évènement : c’est la connexion pour la première fois entre la RDC et l’Angola, et à travers l’Angola toute la partie de l’Afrique australe par fibre optique. Avec mon homologue angolais, nous avons communiqué aujourd’hui devant les trois Chefs d’États pour montrer que les deux pays étaient connectés par la fibre optique et ceci pour faciliter les transactions, la connectivité au-delà de la connectivité qui a été facilitée dans la mise en œuvre de ce train qui relier les trois provinces et qui va transporter les minerais”, a souligné Patrick Muyaya.

Le Porte-Parole du Gouvernement a enfin évoqué la Conférence Risque Pays où la RDC a une nouvelle fois amélioré sa notation démontrant à la face du monde qu’elle travaille effectivement pour attirer les investisseurs pour venir investir dans ce pays, l’un des plus grands d’Afrique et pays solution qui a le potentiel non seulement de se relever mais de relever tout un continent avec lui.




Processus électoral : Muyaya et Bernard Quintin abordent l’appui politique, technique et à la formation citoyenne de l’Union européenne 

Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a échangé avec Bernard Quintin, Directeur exécutif adjoint du service Européen pour l’action extérieure, ce mardi 04 juillet 2023.

 

Au menu de leurs échanges, la situation politique qui prévaut actuellement en RDC, la situation des médias et le processus électoral. Au sujet du processus électoral, Bernard Quintin souligne l’apport du ministère dirigé par le porte-parole du gouvernement en cette période cruciale.

“Le cycle électoral commence à vivre une forme d’accélération, autant d’éléments qui sont importants pour le ministre de la communication qui est au centre de tout ce jeu”, a-t-il déclaré.

Ce Diplomate Européen a également expliqué l’apport de son institution dans le processus électoral. “En ce qui concerne l’apport de l’Union Européenne dans ce processus, il s’agit d’abord d’un appui politique au principe même du processus électoral. Ce n’est pas sans importance, c’est très important ce rendez-vous avec les électeurs en termes de redevabilité politique, c’est le socle même de la démocratie. Ensuite, il y a un soutien technique et la formation citoyenne”, a expliqué Bernard Quintin, Directeur exécutif adjoint du service Européen pour l’action extérieure.




Patrick Muyaya satisfait de la connectivité terrestre de la fibre optique entre Luanda et Cape Town en passant par Kinshasa et Kananga 

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, a assisté en visio-conférence au lancement de la connectivité terrestre de la fibre optique entre Luanda et Cape Town en passant par Kinshasa et Kananga, ce mardi 4 juillet 2023 à partir du siège de Liquid Intelligent Technologies à Kinshasa.

Au cours de cet événement qui a connu la participation des Présidents de la République Démocratique, de l’Angola et de la Zambie, le ministre Patrick Muyaya (remplaçant son collègue des PTNTIC Augustin Kibassa en mission) a signifié que l’Afrique a besoin de ces types de projets intégrateurs pour booster son développement et permettre aux africains présents sur le continent de se connecter avec le reste du monde en toute quiétude.

“Le Président de la République participe à cette grande activité en Angola où il est question de parler de la connectivité par le rail. Parce qu’il s’agit du port de Lobito et comment le port se connectera notamment à Dilolo dans la province du Lualaba en RDC et dans la province de la Zambie. Mais, c’était aussi l’occasion parce que nous parlions de la connectivité de faire cette fois-ci une connectivité que nous ne voyons pas forcément, mais dont nous ressentons les effets. C’est la connectivité par fibre optique. Et donc aujourd’hui, ce que vous avez vécu, c’est la première liaison par fibre optique entre Kinshasa et Luanda qui a été reliée aussi avec Lusaka, et qui vient finalement couronner un projet de connexion de l’Afrique Australe qui a commencé par un opérateur qui s’appelle justement Liquid Intelligent Technologies. La fibre optique qui permettra d’améliorer notamment la qualité de service internet et d’accroître la connectivité entre les pays de la sous-région. Donc pour nous, c’est un jour historique”, a déclaré le ministre Muyaya.

Ce projet réalisé par Liquid Dataport et Angola Telecom améliore la connectivité entre l’Angola et la région du COMESA grâce à une nouvelle route en fibre optique vers Johannesburg et Cape Town.

“Ce projet relie la partie Ouest qui descend vers la partie Australe de l’Afrique, mais il y a une composante qui traverse des pays du Centre qui monte vers les pays de l’Est, parce qu’il faut arriver à connecter le pic de l’océan Indien de l’autre côté de l’Afrique de l’Est au pic de l’océan Atlantique ici à la station d’atterrage de Muanda, c’est l’ambition de Liquid. Et je crois que leurs équipes sont sur terrain entrain de déployer la fibre. Et nous pensons qu’à terme, c’est un projet qui permettra à beaucoup de Congolais de tirer profit de tous ces services qu’apporte Liquid Telecom” a renchéri le porte-parole du gouvernement.

Très satisfait par ce lancement, l’Executive Chairman DRC de ce fournisseur d’accès à internet remercie les Chefs d’États de la RDC et de l’Angola qui les encouragent par rapport à leur projet lié à la connectivité de l’Afrique Centrale, de l’Afrique Australe et de l’Afrique de l’Est.

“Les Chefs d’Etats nous donnent tous les moyens et nous facilitent pour que cela puisse se faire. Sans eux, ce serait beaucoup plus difficile parce que comme vous le savez, nous passons souvent dans des endroits beaucoup plus compliqués. Et c’est grâce à leur soutien qu’on arrive à déployer la fibre optique dans notre pays notamment”, a-t-il indiqué.

“Ces travaux vont continuer, je dirai à vie. Parce que la RDC c’est un très grand pays. Donc, nous devons couvrir tous les espaces de notre pays, du Sud au Nord, de l’Est à l’Ouest, et ça prendra beaucoup de temps. Il faudra non seulement Liquid Telecom, mais aussi d’autres partenaires notamment la SCTP et tant d’autres. Ensemble, nous pouvons déployer cette infrastructure de base dont le pays a besoin, s’est réjoui Beston Tshinsele, Executive Chairman DRC de Liquid Intelligent Technologies.

Avant de poursuivre : “Nous n’avons plus besoin aujourd’hui quand nous appelons Luanda de passer par Lisbonne ou Paris pour revenir à Luanda, et avec aussi comme conséquence : la réduction du coût de la communication. Donc, Liquid va s’efforcer de plus en plus de développer les télécommunications de base dont l’Afrique a besoin. Et comme vous le savez, à chaque fois qu’il y a développement de système de télécommunications, il y a aussi le PIB de ce pays qui augmente en con

séquence”.




Exclue sur la liste électorale : L’Alliance pour le changement de Jean-Marc Kabund dénonce un complot et confirme sa participation aux élections 2023

A travers une conférence de presse animée ce mardi 4 juillet 2023 par le Secrétaire général de l’Alliance, Belly Mutono au siège de l’Ach situé à la 11è rue Limete, il a tenu à éclairer l’opinion nationale et internationale sur la position de l’Alliance pour le changement et sur les vraies causes de la tentative de l’exclusion de leur formation politique dans le processus électoral en cours et avant de passer en revue la situation socio-économique et politique du pays qui reste encore déplorable pour le parti de Jean-Marc Kabund.

Dans son mot, Belly Mutono a déclaré que rien ne va empêcher son parti à ne pas participer à ce grand rendez-vous avec l’histoire. Le Secrétaire général de l’Alliance pour le changement est revenu d’abord sur le dossier chaud lié à l’exclusion de l’Ach aux élections de 2023, un acte qualifié d’une omission. Il a expliqué et démontré devant la presse locale et internationale que son parti n’a jamais eu un problème lié aux documents qui attestent son existence. Pour Belly Mutono, cet acte est “une omission intentionnelle de la part du pouvoir en face qui fait quotidiennement montre d’une autocratie et des violations intempestives des lois de la République”.

Il a profité de l’occasion pour dénoncer et condamner toutes les manœuvres dilatoires fabriquées de toutes pièces pour empêcher le parti cher à Jean-Marc Kabund a Kabund de compétir aux échéances électorales prochaine.

L’Alliance pour le changement a réaffirmée et confirmée sa participation aux élections du 20 décembre 2023, tout en demandant aux autorités compétentes d’envoyer, dans un délai expéditif, une liste additive des partis politiques à la CENI en y insérant le parti politique Alliance pour le changement afin de corriger cette gravissime erreur.

 

Belly Mutono, Secrétaire général de l’Ach a également invité la CENI à jouer son rôle d’arbitre pour une tenue des élections inclusives, libres, transparentes, crédibles et apaisées.

Osée Kalombo




Ituri : 3 civils interceptés avec deux armes lourdes à Komanda 

Les services de sécurité ont immobilisé trois civils tous porteurs d’armes à feu et munitions de guerre, ce mardi 04 juillet 2023 à Komanda, chef-lieu du groupement Basili en territoire d’Irumu, province de l’Itiru.

L’ONG DH, la convention pour le respect des droits humains (CRDH) antenne d’Irumu qui livre la nouvelle, indique que ces civils parmi lesquels une femme étaient en possession de deux armes du type Pkm cachées dans des sacs des riz dans leur voiture en provenance de Kisangani, pour la ville de Bunia en Ituri.

Christophe Munyanderu, coordonnateur de cette structure ajoute que ces personnes arrêtées seraient parmi ceux qui ravitaillent des groupes armés négatifs avec des munitions de guerre.

Il se réjouit de cet exploit et la vigilance des services de sécurité qui a facilité l’arrestation de ces trafiquants d’armes.

Occasion pour cet activiste des droits humains d’interpeller la conscience d’autres agents de sécurité qui se donnent aux antivaleurs.

À la population, de collaborer étroitement avec les autorités compétentes pour mettre fin à la circulation illégale des armes de guerre qui est l’une des causes de l’insécurité grandissante dans cette province.

Notons qu’ils sont pour le moment entre les mains de la justice militaire en attendant l’instruction de leur dossier.

Alain Wayire depuis Beni




Opération militaire : 10 présumés miliciens Mai-Mai Wazalendo arrêtés par les FARDC 

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé avoir arrêté dans la nuit du lundi à ce mardi 04 juillet 2023, dix présumés miliciens Mai-Mai dit Wazalendo à Kyavinyonge, entité qui se situe dans le territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu.

Le capitaine Antony Malussai, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord qui a livré la nouvelle, indique que ces personnes arrêtées étaient en possession des armes de guerre et d’autres avec des effets militaires dans leurs maisons.

Ce speaker de l’armée à Beni précise également que aussitôt arrêté, ils ont été déférés devant les instances compétentes pour une instruction en profondeur de leur dossier.

Il sied de noter qu’actuellement plusieurs groupes armés dit Wazalendo sont actifs dans plusieurs agglomérations de territoires de Beni et Lubero au Nord-Kivu.

Alain Wayire depuis Beni