A Libreville : Félix Tshisekedi participe au XXIIIème sommet des chefs d’Etat de la CEEAC 

Le Président Félix Antoine Tshisekedi prend part, ce samedi à Libreville au Gabon, à la XXIIIème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

« Relever le défi du financement de la Communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle », est le thème principal de ces assises. Les participants veulent repenser le mécanisme interne de financement de cette institution sous-régionale après le constat d’échec de l’initiative de la Taxe d’intégration communautaire (TIC) issue d’un prélèvement de 0,2 % des transactions économiques.

Dans son allocution d’ouverture, le président du pays hôte et président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, s’est justement apaisanti sur le manque des moyens de la CEEAC. Pour lui et pour les autres intervenants, le sommet de Libreville est l’occasion indiquée de réfléchir sur les ressources financières qu’il faut pour l’émergence de cette organisation. Il s’agit, de l’avis de tous, de casser ce paradoxe d’une communauté économique régionale doté d’un potentiel de richesse important mais qui peine à mobiliser les moyens pour son bon fonctionnement.

Outre cette problématique, les chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC discutent également des questions relatives à la guerre au Soudan et à l’agression de la République démocratique du Congo (RDC) par le Rwanda.

A ce sujet, M. Parfait Onanga Anyanga, le chef du bureau des Nations-Unies à l’Union africaine (UA), a indiqué dans son discours que la guerre au Soudan affecte lourdement le Tchad et la République centrafricaine, deux pays membres de la CEEAC qui accueillent chaque jour de nombreux réfugiés et déplacés en situation de détresse. Il s’est montré également préoccupé par “l’intangibilité chronique “à l’Est de la RDC, une situation qui appelle à une grande solidarité des pays membres. Pour sa part, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a salué la tenue de la dernière quadripartite de Luanda qui pourrait faire changer la situation sur le terrain en RDC.

Les travaux se poursuivent à huis clos avant un communiqué final. Parmi les participants figurent les présidents Carlos Vila Nova (São Tomé et Principes), Mahamat Idriss Deby (Tchad), Joâo Lourenco (Angola), Faustin Archange Touadera (RCA), Theodoro Obiang (Guinée Équatoriale), Denis Sassou-Nguesso (Congo) et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo (RDC). Le Rwanda, le Burundi et le Cameroun se sont contentés de dépêcher leurs chefs de diplomatie.

La CEEAC vise à promouvoir la coopération et le renforcement de l’intégration régionale en Afrique Centrale dans tous les domaines de l’activité politique, sécuritaire, économique, monétaire, financière, sociale, culturelle, scientifique et technique.




*RPDC; «N’est autorisée aucune entrée de la personnalité sud-coréenne!»* 

Voici le communiqué (01/07/2023) de presse de KIM Song Il, Directeur Général du Département du Ministère des Affaires Etrangères de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’État de la RPDC, NDLR);

Selon les médias sud-coréens, le Président (HYON Jong-Un) du HYUNDAI Group a soumis, aux Autorités fantoches de la Corée du Sud (DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner, une fois de plus depuis plus d’une année, son côté Nord – RPDC – comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR), le programme de sa visite dans notre région pour le problème de la Zone Touristique (l’une des 3 divisions administratives spéciales de la RPDC depuis 2002, NDLR) des Monts Kumgang-san (ou Monts de Diamant; l’une des 6 montagnes célèbres de la Péninsule coréenne, sacrée pour les Coréens depuis des millénaires, située au Sud-Est de la RPDC, culminant à 1.638m, étendue sur 530km2 et reconnue Réserve de Biosphère par l’UNESCO en 2018, NDLR). Explicite est notre position selon laquelle nous;

• ne sommes jamais informés ni saisis de l’intention de la visite d’aucune personnalité sud-coréenne

• n’avons aucune intention d’examiner ledit Dossier.

 

Le Gouvernement de la RPDC a pour politique de n’autoriser aucune entrée de la personnalité sud-coréenne sur son Territoire. La Zone Touristique des Monts Kumgang-san fait partie du Territoire de la RPDC et, donc, le Comité de Paix Asie-Pacifique de la RPDC ne peut exercer aucune autorité ni pouvoir dans le traitement de l’entrée sur le Territoire de notre RPDC.

Ce principe et cette politique sont immuables ou invariables et seront en vigueur même à l’avenir.