Francophonie : Le tandem Shungu-Mayaya pour une qualité de service sans faille des opérateurs d’assistance au sol à l’aéroport international N’djili   

Au lendemain de la remise et reprise à la Régie des Voies Aériennes (RVA-SA) dont l’équipe dirigeante a été remodelée, avec M. Alphonse Shungu Mahungu maintenu au poste de Directeur général (DG) de la RVA à qui on a adjoint un Directeur général adjoint (DGA) en la personne de M. Dieudonné Mayaya Kawasa avec qui désormais ils doivent conduire la Société en « Tandem », sans oublier l’arrivée du Professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba au poste de Président du Conseil d’Administration (PCA) en remplacement de M. Bienvenu Liyota Ndjoli, une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour un avenir radieux de cette entreprise de l’Etat.

En effet, considérant que l’Aéroport International de N’djili est la porte d’entrée des hôtes de la République Démocratique du Congo (RDC) à la 9ème Edition des jeux de la francophonie, le DG Alphonse Shungu, assisté du DGA Dieudonné Mayaya, a organisé une séance de travail avec les opérateurs d’assistance au sol communément appelés « Handler » à son cabinet de travail ce jeudi 27 Juillet dernier à laquelle a été convié la Direction Générale de l’Autorité de l’Aviation Civile (AAC).

Un seul point était à l’ordre du jour, à savoir : « l’amélioration de la qualité de services des opérateurs d’assistance au sol concernant surtout le délai de livraison des bagages aux passagers à l’arrivée».

En effet, conformément à la Réglementation Aéronautique en RDC relative à la facilitation (RACD 16 – 2) 2.44, 3.38 (pour le départ), 3.41 (pour l’arrivée), plusieurs carences ont été constatées dans le chef des opérateurs de service au sol (Handler) à l’Aéroport International de N’djili, parmi lesquelles, on peut citer: matériels de Handling vétustes; personnel insuffisant, démotivé et non formé pour la plupart; non-respect des règles de manutention et de sécurité; délai de livraison des bagages non respecté (45 min. règlementaire) ; vol ou perte des bagages à répétition; plainte récurrente des passagers.

A l’issue de ladite réunion, les recommandations suivantes ont été formulées, assorties des sanctions: rehausser le niveau de service rendu aux passagers; Respecter le délai de livraison des bagages (45 minutes réglementation) ; Avoir la capacité de traiter les gabarits des avions assistés; Assainir la salle retrait-bagages.

Afin de motiver les opérateurs de service au sol à appliquer les recommandations formulées, une série de sanctions a été définie pouvant aller jusqu’au « retrait de l’agrément d’opérateur » de service au sol pour ceux qui ne pourront pas se conformer aux exigences règlementaires.

Pour cela, une commission mixte RVA-AAC est mise en place pour s’assurer du respect des recommandations formulées.




Les assujettis à la Retenue sur Loyers obligés de s’acquitter au plus tard jeudi 10 août 2023

La Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), rappelle les contribuables, personnes physiques et morales, assujettis à la Retenue sur Loyers que l’échéance pour s’acquitter de leurs obligations fiscales du mois de juillet 2023 est fixée au plus tard jeudi 10 août 2023.

Pour ce faire, indique un communiqué signé par M. Eddy Mfumumpoko Monsempo , ils sont tenus au strict respect de ladite échéance. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des amendes conformément aux dispositions légales et règlementaires en la matière.




Dans un stade des Martyrs archicomble : Tshisekedi lance la 9ème édition des jeux de la Francophonie

Le Président Félix Tshisekedi a ouvert officiellement les IXès Jeux de la Francophonie, ce vendredi soir, au Stade des Martyrs à Kinshasa. Plus de 80.000 spectateurs ont pris part à cette cérémonie, riche en spectacles, retransmise en direct à la télévision.

Le Chef de l’État a placé ces Jeux sous les symboles entre autres du « vouloir vivre collectif, de la solidarité des francophones avec les Congolais victimes d’agression et du pillage de leurs richesses, ainsi que de l’attachement de la #RDC aux valeurs de la Francophonie. »

Le Président Tshisekedi a relevé enfin le contexte difficile de l’organisation de cet événement marqué par la COVID-19 et la crise sécuritaire dans l’Est de la #RDC. “Aucune œuvre humaine n’est parfaite, mais toutes les conditions ont été réunies ici”, a conclu le Chef de l’Etat.




Selon le FMI : L’économie mondiale est en voie de redressement, mais toujours pas sortie d’affaire

La croissance économique se révèle résiliente à court terme, mais se heurte à des difficultés persistantes. La reprise mondiale qui a suivi la pandémie et l’invasion de l’Ukraine par la Russie se poursuit peu à peu. À court terme, les améliorations sont indéniables.

La crise sanitaire provoquée par la COVID-19 est bel et bien terminée, et les chaînes d’approvisionnement fonctionnent à nouveau comme avant la pandémie. L’activité économique a bien tenu le choc au premier trimestre de l’année, malgré une conjoncture difficile, et les marchés du travail sont étonnamment solides. Après avoir atteint des pics en raison de la guerre, les prix de l’énergie et des denrées alimentaires ont très nettement baissé, grâce à quoi les pressions inflationnistes au niveau mondial se sont atténuées plus rapidement que prévu. Par ailleurs, les interventions énergiques des autorités américaines et suisses ont permis de contenir l’instabilité financière consécutive aux turbulences bancaires du mois de mars.
Il ne faudrait pourtant pas se réjouir trop tôt, car de nombreuses difficultés assombrissent encore l’horizon.
Selon nos prévisions de référence, la croissance ralentira, en passant de 3,5 % l’an dernier à 3 % cette année et l’année prochaine, soit une amélioration de 0,2 point de pourcentage pour 2023 par rapport à nos projections d’avril. L’inflation mondiale devrait passer de 8,7 % l’an dernier à 6,8 % cette année – soit une révision à la baisse de 0,2 point de pourcentage – et à 5,2 % en 2024.
Le ralentissement est surtout le fait des pays avancés, où la croissance passera de 2,7 % en 2022 à 1,5 % cette année et 1,4 % l’an prochain. L’activité économique en zone euro, encore sous le choc de la forte flambée des prix du gaz provoquée par la guerre l’année dernière, devrait fortement ralentir.


En revanche, on s’attend toujours à ce que la croissance s’accélère dans les pays émergents et les pays en développement : la croissance d’une année sur l’autre devrait passer de 3,1 % en 2022 à 4,1 % cette année et l’année prochaine.
Cette moyenne masque toutefois des différences considérables d’un pays à l’autre : les pays émergents et les pays en développement d’Asie devraient enregistrer une forte croissance de 5,3 % cette année, tandis que de nombreux pays producteurs de produits de base verront baisser leurs recettes d’exportation.
Risques
Il est heureux que la croissance augmente et que l’inflation baisse plus que prévu, ce qui laisse penser que l’économie mondiale est sur la bonne voie. Or si certains risques semblent s’être atténués, les tendances à l’œuvre sont défavorables, dans l’ensemble.
Premièrement, l’activité mondiale semble de plus en plus en perte de vitesse. Le durcissement de la politique monétaire au niveau mondial se traduit par un relèvement des taux directeurs de nature à provoquer une contraction de l’économie. L’activité économique s’en ressent déjà : la croissance du crédit au secteur non financier ralentit, ce qui fait augmenter les paiements d’intérêts des ménages et des entreprises et entraîne des tensions sur le marché immobilier. Aux États-Unis, l’excédent d’épargne alimenté par les aides financières accordées par les pouvoirs publics pendant la pandémie, qui ont permis aux ménages de surmonter la crise du coût de la vie et la raréfaction du crédit, est presque épuisé. En Chine, la reprise consécutive à la réouverture de l’économie semble en perte de vitesse et le secteur immobilier continue de susciter des inquiétudes, ce qui a des répercussions sur l’ensemble de l’économie mondiale.
Deuxièmement, l’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) reste bien supérieure aux objectifs des banques centrales, et devrait passer progressivement de 6 % cette année à 4,7 % en 2024, soit une révision à la hausse de 0,4 point de pourcentage. Plus préoccupant, le taux moyen annuel d’inflation sous-jacente devrait se maintenir à 5,1 % en moyenne cette année dans les pays avancés, avant de baisser à 3,1 % en 2024. Dans ces conditions, il est clair que les autorités n’ont pas encore gagné la bataille contre l’inflation.


L’évolution des marchés du travail et la dynamique salaire-bénéfices influeront de manière décisive sur l’inflation. L’état des marchés du travail reste un élément particulièrement positif : dans de nombreux pays, les taux de chômage sont inférieurs et les chiffres de l’emploi supérieurs aux niveaux qui prévalaient avant la pandémie. L’inflation globale des salaires a augmenté, mais reste inférieure à celle des prix dans la plupart des pays. La raison en est simple et n’a pas grand-chose à voir avec la prétendue cupidité des entreprises : lorsque la demande nominale dépasse de loin ce que l’économie est capable de produire, les prix s’ajustent à la hausse plus rapidement que les salaires. En conséquence, les salaires réels ont baissé d’environ 3,8 % entre le premier trimestre de 2022 et 2023 dans les pays avancés et les grands pays émergents.
La baisse des salaires réels se traduit par une réduction des coûts de la main-d’œuvre. Cela peut expliquer en partie la vigueur des marchés du travail malgré le ralentissement de la croissance. Mais dans de nombreux pays, la hausse observée des chiffres de l’emploi va au-delà de ce que la baisse des coûts de main-d’œuvre pourrait laisser supposer. À vrai dire, les raisons de ce phénomène ne sont pas tout à fait connues.
Si les marchés du travail restent solides, les salaires réels devraient rattraper les prix, ce qui serait une très bonne nouvelle. Dans cette hypothèse, les salaires nominaux devraient continuer d’augmenter fortement pendant un certain temps, alors même que l’inflation diminue. De fait, l’écart existant entre la croissance des salaires nominaux et l’inflation a commencé à se combler. Étant donné que les marges bénéficiaires moyennes des entreprises ont fortement augmenté au cours des deux dernières années, je continue de penser que le redressement des salaires réels ne déclenchera pas nécessairement une boucle prix-salaires. Comme les anticipations d’inflation dans les grandes puissances économiques sont bien ancrées et que l’activité ralentit, les pressions du marché devraient contribuer à limiter la répercussion des coûts de main-d’œuvre sur les prix.
Ces évolutions du marché du travail sont extrêmement importantes. À court terme, si les conditions économiques se détériorent, le risque est que les entreprises fassent marche arrière et réduisent fortement l’emploi. Par ailleurs, la forte reprise de l’emploi, conjuguée à des augmentations modestes de la production, indique que la productivité du travail – la quantité de production par heure travaillée – a diminué. Cette tendance, si elle devait se maintenir, ne serait pas de bon augure pour la croissance à moyen terme.
Malgré le resserrement de la politique monétaire et le ralentissement du crédit bancaire, les conditions financières se sont assouplies depuis les tensions bancaires du mois de mars. Les valorisations boursières ont bondi, en particulier dans le segment de l’intelligence artificielle du secteur technologique. Le dollar s’est encore déprécié, sous l’effet des anticipations du marché, qui envisagent une trajectoire plus favorable des taux d’intérêt américains, et en raison du surcroît d’appétit pour le risque de la part des investisseurs, ce qui a apporté un certain soulagement aux pays émergents et aux pays en développement. À l’avenir, il y a un risque de forte réévaluation – si l’inflation repart à la hausse ou si l’appétit pour le risque diminue au niveau mondial – qui pourrait entraîner une fuite des capitaux vers des actifs sûrs en dollars, une hausse des coûts d’emprunt et une augmentation des cas de surendettement.
Mesures


L’inflation commence à marquer le pas, aussi peut-on espérer que nous soyons entrés dans la dernière étape du cycle inflationniste qui a débuté en 2021. Mais l’espoir ne fait pas une politique, et cette sortie de cycle peut s’avérer assez difficile à négocier. Les facteurs influant sur l’inflation sont maintenant plus équilibrés et la plupart des grandes puissances économiques sont moins susceptibles de recourir à de nouveaux relèvements majeurs de leurs taux directeurs. Les taux ont déjà atteint leur pic dans certains pays d’Amérique latine. Pour autant, les autorités doivent absolument s’abstenir d’abaisser les taux de manière prématurée, c’est-à-dire tant que l’inflation sous-jacente n’aura pas clairement entamé sa décrue. Nous n’en sommes pas encore là. En attendant, les banques centrales doivent continuer de surveiller le système financier et se tenir prêtes à faire usage des autres instruments à leur disposition pour garantir sa stabilité.
Après des années de soutien budgétaire important dans de nombreux pays, il est temps de rétablir progressivement les marges de manœuvre budgétaires et de placer la dette publique sur une trajectoire plus viable. Cela contribuera à préserver la stabilité financière et à renforcer la crédibilité globale de la stratégie de désinflation. Il ne s’agit pas d’un appel à une austérité généralisée : le rythme et les modalités de ce rééquilibrage budgétaire doivent tenir compte du niveau de dynamisme de la demande privée, tout en protégeant les couches les plus vulnérables de la population. Quoiqu’il en soit, certaines mesures de rééquilibrage des finances publiques semblent tout à fait appropriées. Par exemple, les prix de l’énergie ayant retrouvé leurs niveaux d’avant la pandémie, il conviendrait d’éliminer progressivement de nombreuses mesures budgétaires telles que les subventions à l’énergie.
La constitution d’une marge de manœuvre budgétaire est également essentielle pour mettre en œuvre les nombreuses réformes structurelles qui s’imposent, en particulier dans les pays émergents et les pays en développement. Cela est d’autant plus important que les perspectives de croissance à moyen terme du revenu par habitant se sont assombries au cours de la dernière décennie. Le ralentissement est plus marqué pour les pays à revenu faible ou intermédiaire que pour les pays à revenu élevé. En d’autres termes, les perspectives de rattrapage du niveau de vie ont nettement diminué. Dans le même temps, les niveaux d’endettement élevés empêchent de nombreux pays préémergents et pays à faible revenu de réaliser les investissements nécessaires pour croître plus rapidement, et beaucoup d’entre courent un risque de surendettement élevé. Le règlement de la dette de la Zambie connaît des avancées encourageantes, mais il importe que d’autres pays très endettés voient leur situation s’améliorer plus rapidement.

Une partie du ralentissement de la croissance tient au contrecoup de politiques néfastes. Ce sont les pays émergents et les pays en développement qui ont le plus à perdre à l’aggravation de la fragmentation géoéconomique, c’est-à-dire au morcellement de l’économie mondiale en blocs rivaux, dans la mesure où ils dépendent davantage de l’intégration de l’économie mondiale, des investissements directs et des transferts de technologie. Une transition écologique trop lente exposera les pays les plus pauvres à des chocs climatiques de plus en plus graves et à la hausse des températures, alors même qu’ils ne sont responsables que d’une petite part des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Dans tous ces domaines, la coopération multilatérale demeure le meilleur moyen d’assurer une économie sûre et prospère pour tous.




Que faire si je cache un péché grave en confession ?

Selon eux, même si une faute vous fait honte ou vous met mal à l’aise pour l’avoir commise, la confession doit être sincère.

En raison de la honte ou de la peur, de nombreuses personnes éprouvent des difficultés à confesser certains péchés lors du sacrement de réconciliation. Cependant, les gens sont rarement conscients des conséquences de la dissimulation délibérée et consciente d’un péché grave pendant la confession.

Depuis des années, les prêtres franciscains Leonard Bielecki et Franciszek Chodkowski, de Pologne, animent la chaîne YouTube BEZ SLOGANU (Pas de slogan), où ils discutent de sujets spirituels importants. Dans le dernier épisode, ils ont abordé la question des péchés que certaines personnes taisent dans le confessionnal.

La confession est invalidée

La dissimulation délibérée d’un péché invalide-t-elle la confession, demandent les prêtres ? « Lorsque nous allons au confessionnal, nous avons tendance à ne pas nous vanter de nos péchés. Le fait de savoir que quelque chose n’allait pas nous fait honte. Mais même si cela nous met mal à l’aise, un peu ou beaucoup, le moment de la confession arrive et elle doit être sincère. Si je viens au confessionnal et que je cache un péché, que je ne veux pas le dire et qu’il s’agit d’un péché grave, la confession n’est pas valable », prévient le frère Leonard Bielecki.

Et son frère OFM Franciszek Chodkowski ajoute : « Nous sommes obligés de confesser les péchés graves dans la confession (CDC n° 987 et 988). Ils doivent être confessés. Les petits péchés nous échappent parfois. Notre vie est imparfaite et de petits péchés nous arrivent tous les jours. Quant au sacrement de la confession, c’est là que les péchés mortels doivent être confessés ».

L’Église enseigne que seule la confession sacramentelle permet de pardonner les péchés graves. Et tout ce qui est confessé est sous la protection du sacrement auquel les prêtres confesseurs sont liés. « Le secret de la confession, qui bâillonne absolument le prêtre (CDC n°s 983 et 984), est précisément là pour vous donner la consolation de la confession. La troisième chose qui est assez importante ici concerne le fait que le prêtre qui vous confesse a déjà entendu des dizaines, des milliers, des centaines de milliers de confessions, et vraiment pour le prêtre, si quelqu’un vient avec un péché, l’absolution est plus importante que la honte », explique le frère Leonard Bieleck et ajoute que si les péchés sont délibérément cachés : « Une telle confession n’est pas valable et les confessions suivantes ne sont pas valables non plus parce que le péché grave a été caché ».

Être sincère devant Dieu

Le frère franciscain Franciszek Chodkowski souligne qu’il est vital de garder à l’esprit que dans le sacrement de la réconciliation, nous avons le privilège d’être sincères devant Dieu, de nous mettre dans la vérité.

« Le fait que je cache mon péché mortel au prêtre ne signifie pas que Dieu ne le connaît pas. Il le sait. Et en m’approchant du sacrement de réconciliation, je suis confronté à l’immensité de la miséricorde de Dieu et je veux faire usage de ce don. Est-ce que je lui demande pardon si en même temps je lui mens ? Ne pas confesser un péché, c’est tenter de cacher à Dieu la vérité sur moi-même », prévient le frère Franciszek.

Préparez-vous, ouvrez votre cœur et louez Dieu pour son pardon.

Lorsque vous vous confessez…

Faites un examen de conscience pour confesser toutes vos fautes.

Prenez conscience de la tristesse en Jésus causée par vos péchés. Permettez-vous de ressentir la douleur de vos péchés.

Ayez un objectif d’amendement.

*Dis tous tes péchés au confesseur depuis la dernière confession bien faite (si tu as déjà caché un péché… dis-le au prêtre confesseur et ouvre ton cœur, confesse ce péché que tu as caché).

*Fais pénitence.




Plus de 28 600 jeunes et 60 évêques américains se rendent aux JMJ

Plus de 28 600 personnes (plus de 1300 groupes) de tous les États-Unis se rendront à Lisbonne, au Portugal, pour le 37e rassemblement des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) avec le pape François. Alors que le nombre d’inscriptions continue d’augmenter, les États-Unis font partie des cinq plus grandes délégations participant aux JMJ, qui se dérouleront du 1er au 6 août 2023. La majorité des pèlerins américains aux JMJ sont de jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans.
« Notre pays se réjouit de ce pèlerinage » a déclaré Mgr Robert Barron, évêque de Winona-Rochester et président du comité de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis pour les laïcs, le mariage, la vie familiale et la jeunesse, qui supervise la participation des États-Unis aux JMJ. Mgr Barron, ainsi que 60 autres évêques américains, accompagneront les jeunes à Lisbonne. « C’est une occasion merveilleuse pour les jeunes adultes de faire une rencontre significative avec Jésus-Christ en compagnie de l’Église universelle. C’est aussi un moment où le Saint-Père et les responsables de l’Église ont l’occasion d’écouter les jeunes présents, de les enseigner et de les former à l’Évangile et, enfin, de les envoyer dans leur vocation et leur mission dans le monde », a ajouté l’évêque.
Les pèlerins américains séjourneront dans des paroisses, des campus, des maisons et des hôtels de Lisbonne pendant la semaine des JMJ. Ils participeront aux prières et aux liturgies, à la catéchèse quotidienne, aux concerts, aux présentations, aux dialogues, au service et à la mise en réseau avec des jeunes adultes du monde entier. Plus de 35 évêques américains animeront également des sessions de catéchèse quotidiennes intitulées «Rise Up !» (Lève-toi !)
Le 3 août, le pape François rejoindra les pèlerins des JMJ pour une cérémonie d’accueil dans le centre-ville. Il présidera également un chemin de croix le 4 août, une veillée de prière le 5 août et la messe de clôture des JMJ, avec une foule attendue d’un million de personnes ou plus, le 6 août.
L’USCCB prévoit un rassemblement national des pèlerins américains, le 2 août à 19 heures, heure locale de Lisbonne, au Parque da Quinta das Conchas, un parc ouvert de la ville. Après un moment de musique et de témoignages de jeunes adultes, Mgr Barron prononcera un discours et, avec Mgr Edward Burns, évêque de Dallas, dirigera une heure sainte dans le cadre de l’initiative du réveil eucharistique national.
Le Comité des laïcs, du mariage, de la vie familiale et de la jeunesse de l’USCCB a récemment collaboré avec les organisateurs des JMJ à Lisbonne et Oregon Catholic Press (OCP) pour la version anglaise de l’hymne officiel des JMJ, Feel the Rush in the Air, qui a été publié au début de ce mois par OCP.
Les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) ont débuté en 1986, à l’initiative de saint Jean-Paul II, pour rassembler les jeunes du monde entier à la rencontre du Christ et de l’Église universelle. Les JMJ sont officiellement organisées chaque année sous la forme d’une célébration mondiale de la jeunesse (aujourd’hui célébrée le dimanche du Christ-Roi). Toutefois, tous les deux à quatre ans, un événement international majeur est organisé dans un autre lieu du monde. Les JMJ précédentes ont eu lieu à Buenos Aires (1987), Saint-Jacques-de-Compostelle (1989), Czestochowa (1991), Denver (1993), Manille (1995), Paris (1997), Rome (2000), Toronto (2002), Cologne (2005), Sydney (2008), Madrid (2011), Rio de Janeiro (2013), Cracovie (2016) et Panama (2019).




9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa : le Premier ministre Ivoirien Patrick AChi salue les efforts réalisés par Tshisekedi et Sama Lukonde

En séjour à Kinshasa, Capitale de la République démocratique du Congo, où il est venu représenter le Président Alassane Ouattara aux 9èmes Jeux de la Francophonie, le Premier Ministre de Côte d’Ivoire, M. Patrick AChi, a été reçu ce vendredi 28 juillet dans la matinée, à la Primature, par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Après les honneurs et l’accueil chaleureux dus à son rang, lui réservés par son Homologue congolais, s’en est suivi un tête-à-tête de quelques minutes et un échange des cadeaux entre Jean-Michel Sama Lukonde et Patrick AChi. Les deux hautes personnalités et chefs de Gouvernement ont focalisé leurs échanges autour de la coopération bilatérale entre les deux pays amis, à savoir la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo. Actualité oblige, le Chef du Gouvernement ivoirien a félicité la RDC, son Président et son Premier Ministre pour avoir relevé ce défi majeur dans l’organisation des Jeux de la Francophonie.

“Comme vous le savez, nous avons été instruit par son Excellence Monsieur le Président de la République, Ouattara, à qui, son Frère, le Président Tshisekedi a demandé qu’il puisse venir à ces jeux de la francophonie. Le Président m’a délégué moi-même ainsi que le Ministre des Sports, le Ministre de la Culture et de la francophonie ainsi que le Ministre gouverneur de district pour venir le représenter à ces 9èmes Jeux de la Francophonie. Pour nous, c’est également une occasion de traduire les rapprochements des relations entre nos deux pays, nos deux Chefs d’État, mais également avec le Premier Ministre, une occasion de faire un tour d’horizon de nos relations bilatérales sur un certain nombre des questions qui sont d’actualité, mais également qui touchent à nos secteurs publics privés et de jeter un regard sur l’avenir pour voir comment renforcer ces relations-là.

Donc, ça sera un plaisir pour nous de voir bien sûr après la cérémonie d’ouverture, nos athlètes qui vont compétir en espérant qu’ils gagnent les médailles. Tout à l’heure avec M. le Premier Ministre nous avons essayé de voir les chances des uns et des autres, mais le plus important, c’est que la fête soit belle et on voulait saisir l’occasion pour féliciter la République démocratique du Congo, le Président Tshisekedi, surtout le Premier Ministre qui était au four et au moulin pour avoir réussi cet événement majeur que la Côte d’Ivoire a eu l’occasion de réaliser il y a quelques années quand on sait que ce n’est pas quelque-chose de facile. Félicitations à la République démocratique du Congo, très heureux d’être là, très heureux de l’accueil que nous avons reçu”, a déclaré à la presse le Premier Ministre ivoirien Patrick AChi.

Une visite qui renforce les relations bilatérales

Pour sa part, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a salué la visite de son homologue ivoirien qui vient renforcer les relations bilatérales entre les deux pays amis.

“Tout d’abord, je voudrais dire que je souhaite la Bienvenue ici au Premier Ministre Patrick qui est venu présenter les civilités ici à la Primature de la République démocratique du Congo, à l’occasion de sa visite où il représente le Président Ouattara à ces jeux de la francophonie. Et donc c’est une occasion pour nous d’abord de nous rencontrer en tant que pays frères, réaffirmer l’engagement que nous avons envers nos pays respectifs et notre collaboration bilatérale. Ici bien sûr, nous avons cette question de la francophonie où nous avons mis en avant cet accueil qui doit être bien fait pour tous les athlètes et toutes ces compétitions sportives qui doivent démarrer dès 18 heures de ce jou. Mais, par la suite, les prochaines étapes que nous devons avoir en bilatérale, des prochaines visites qui pourraient intervenir notamment de ma part en Côte d’Ivoire prochainement et toutes les questions qui concernent nos deux pays respectifs”, a dit en substance Jean-Michel Sama Lukonde.

La Côte d’Ivoire qui a déjà envoyé ses athlètes à Kinshasa, prendra activement part à ce grand rendez-vous sportif et culturel, à travers les différentes compétitions organisées.

Tout est donc fin prêt pour le lancement ce vendredi 28 juillet de la 9ème édition des Jeux de la Francophonie, un pari gagné pour la République démocratique du Congo qui, grâce à la détermination du Président Félix Tshisekedi, soutenu par le Gouvernement Sama

Lukonde.

 




Rdc : l’UE sanctionne neuf personnes responsables de violations et d’atteintes aux droits de l’homme et d’entretien des conflits armés, de l’instabilité et de l’insécurité

Le Conseil a imposé ce jour des mesures restrictives à l’encontre de neuf personnes congolaises et rwandaises responsables d’actes constituant de graves violations et atteintes aux droits humains en République démocratique du Congo et d’avoir entretenu le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC.

Les listes comprennent des membres de groupes armés non étatiques actifs dans l’Est et le Nord-Est du pays, à savoir M23, Twirwaneho, ADF, APCLS, CODECO/ALC, FDLR/FOCA ainsi qu’un membre des Forces armées congolaises (FARDC) et un membre des Forces rwandaises de défense (FDR).

Au total, les mesures restrictives de l’UE liées aux violations des droits de l’homme et à l’obstruction électorale en RDC s’appliquent désormais à un total de 24 personnes. Les personnes désignées sont soumises à une interdiction de voyager et à un gel des avoirs. En outre, il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de mettre des fonds à leur disposition.

L’UE continuera de suivre de près la situation dans le pays. Il se tient prêt à répertorier toute nouvelle personne impliquée dans de graves violations ou abus des droits de l’homme, ainsi que ceux qui entravent le processus électoral et qui sont responsables d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité, ou d’inciter à la violence.

Les actes juridiques pertinents ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne.

Soulignons que des mesures restrictives individuelles autonomes de l’UE en raison de la situation en RDC ont été adoptées par le Conseil pour la première fois en 2016 en réponse à de graves violations des droits de l’homme et à l’obstruction du processus électoral.

Le 5 décembre 2022, le Conseil a décidé de modifier les critères de désignation afin de permettre l’application de mesures restrictives individuelles à l’encontre de personnes physiques ou morales, d’entités ou d’organismes qui soutiennent, appuient ou profitent du conflit armé, de l’instabilité ou de l’insécurité en RDC, comme ainsi que les personnes responsables d’incitation à la violence ou d’exploitation du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en RDC, notamment par l’exploitation et le commerce illicites des ressources naturelles.




L’UE condamne avec la plus grande fermeté le coup d’État au Niger

Les événements de ces derniers jours constituent une atteinte grave à la stabilité et à la démocratie au Niger, indique une déclaration du Haut représentant au nom de l’UE sur la situation au Niger

Comme le souligne la CEDEAO dans son dernier communiqué, ce coup de force est en violation totale des principes démocratiques qui fondent la gestion du pouvoir politique dans la région. L’UE réitère son soutien à l’action de l’organisation de la sous-région et aux efforts en cours pour permettre un retour immédiat à l’ordre constitutionnel.

L’Union européenne appelle à ce que la sécurité et la liberté de mouvement du Président Bazoum soient assurées sans conditions.

Toute rupture de l’ordre constitutionnel aura des conséquences sur la coopération entre l’UE et le Niger, y compris la suspension immédiate de tout appui budgétaire. Nous resterons en étroite coordination avec les Chefs d’État de la CEDEAO.

L’UE demeure aux côtés des populations du Niger et réaffirme son plein attachement au strict respect de l’État de droit, des droits de l’Homme et du droit international humanitaire au Niger.




Rdc : Simaro Mbayo Ngongo et la CASE publient 44 signes de fraude électorale planifiée aux élections de 2023

A partir de Chicago (Etats-Unis d’Amérique), M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE) publie une note de sensibilisation de l’opinion tant nationale qu’internationale contre un plongeon électoral en République Démocratique du Congo.

I. Une réforme électorale plastiquée

1. Loi Lutundula charcutée : La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) avaient regretté le rejet des dispositifs visant le renforcement de l’indépendance de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ainsi que ceux qui instituent le contrôle technique et administratif de la CENI (11 juin 2021);

2. La proposition du G13 interdisant aux candidats députés de désigner comme suppléant un membre de famille fut rabrouée;

3. Le référentiel de la Société civile avec environ 45 propositions de réforme de la loi électorale non pris en compte par l’Assemblée nationale (Septembre 2020);

4. Chambardement spectaculaire de la majorité parlementaire: Députés FCC achetés (transhumance) par le nouveau régime et Bureau Mabunda (Assemblée nationale) déchu après une incursion de militants de l’UDPS dans l’enceinte du Palais du Peuple v(Décembre 2020);

5. Corruption institutionnalisée à l’Assemblée nationale et au Sénat afin d’influencer négativement toutes les propositions de réforme électorale (Véhicules Hyundai Palissades gracieusement offerts aux élus nationaux et aux élus des élus en octobre 2021);

6. Boycott des plénières consacrées au vote de la loi électorale par l’Opposition ;

7. Monnayage du vote de la loi électorale dans les deux chambres du Parlement.

II. Désignation frauduleuse et corrompue des membres de la CENI

8. Menaces choquantes sur les entités pourvoyeuses des délégués à la CENI par des réseaux influents du pouvoir : Des Conseillers de la Présidence de la République ont été cités dans le trafic d’influence, intimidation et immixtion inhabituelle dans le processus de désignation des membres de la centrale électorale ; Plusieurs Chefs des Confessions religieuses remplacés sous la pression du régime : cas des représentants de l’Armée du Salut (un expatrié) obligé de quitter le pays pour sa sécurité ; le délégué de l’Eglise Kimbanguiste (M. Kapalay Elebe) remplacé au sein de la plateforme des confessions religieuses et à la tête de la CIME (Commission d’Intégrité électorale) pour des soupçons de penchant politique; Conflit créé à l’Union des Églises Indépendantes sur fond de dédoublement de leadership. Scénario similaire à la commission d’éducation civique d’observation électorale (EDUCIEL) qui fut dupliquée par le pouvoir au profit de M. Denis Kadima ; Chambardement au sein de l’Eglise de réveil où le Général Sony Kafuta fut débarqué de son poste statutaire de Représentant légal pour être remplacé par le Révérend Dodo Kamba, proche du pouvoir ; La communauté islamique du Congo (COMICO) a été également secouée par la même vague de déstabilisation actionnée par le pouvoir. Une tendance opposée à Cheikh Abdallah Mangala occasionna des émeutes qui aboutirent à des arrestations massives au sein de cette communauté. Les résidences du Représentant légal menacé, furent incendiées par des militants du pouvoir; Denis Kadima Kazadi est le seul candidat président de la CENI qui a changé d’entités de provenance au sein de la Société Civile en divaguant entre les organisations spécialisées en matière électorale coordonnées par l’EDUCIEL et les Confessions religieuses.

9. Immixtion du pouvoir dans le choix de tous les délégués (Majorité, Opposition et Société Civile): Tous les délégués ont été contraints à consentir une déclaration d’allégeance avec le régime en place pour mériter confirmation et entérinement (Témoins);

10. Manipulation politicienne en vue de faire porter artificiellement la candidature KADIMA par l’Eglise Kimbanguiste ;

11. Matraquage politique, corruption et intimidations dénoncées par les Chefs des confessions religieuses de la part de certains conseillers de la Présidence de la République (Déclaration);

12. Le procès-verbal de désignation du délégué des Confessions religieuses au poste de Président de la CENI avait violé l’esprit et le lettre de la charte de la plateforme (Déclaration) ;

13. La commission paritaire chargée d’examiner les dossiers de candidatures fut installée par l’Assemblée nationale le 1er août 2021 en violation de la loi, sans inclure les représentants de l’opposition.

14. Entérinement de faux représentants de l’opposition par l’Assemblée nationale en décembre 2021 comme membres de la CENI. Ce qui finit par aggraver la crise électorale.

15. Investiture de Denis Kadima par ordonnance du Président de la République en violation de ses propres principes évoqués en 2020 en contestation de la candidature de Ronsard Malonda Ngimbi: PV de désignation non signé par les autorités religieuses statutaires et conflit très prononcé au sein de la plateforme (Discours de Félix Tshisekedi du vendredi 22 octobre 2021).

16. Investiture de trois membres d’une même province au sein de la CENI en violation de la loi. III. Fraude massive hautement planifiée

À. Des mises en place stratégiquement destinées à faire gagner la famille politique du Président de la République à tous les niveaux :

16. Nomination d’un Secrétaire Exécutif National issu du parti présidentiel (UDPS) pour contrôler toute l’entité technique de la centrale électorale.

17. Nomination d’une Secrétaire Exécutive Adjointe de la CENI issue de la même province d’origine que le Président de l’institution.

18. Nomination sur recommandation des partis politiques du pouvoir, des cadres et agents politiques pour faire partie du personnel actif de la CENI dans les provinces et territoires.

19. Nomination des cadres politiques du pouvoir en qualité de membres des Bureaux d’identification et enrôlement des électeurs lors de la révision du fichier électoral. Ce qui avait compromis la qualité de service à l’enrôlement.

20. Nomination des cadres politiques de la majorité présidentielle comme membres des Bureaux de Réception et Traitement des candidatures (BRTC) sur toute l’étendue du territoire national.

B. Violation de la procédure d’acquisition du matériel électoral

21. La procédure de sélection des prestataires avait violé l’Article 40 de la Loi relative aux marchés publics (Centre de Recherches en Finances Publiques et Développement Local): – pas de mise en concurrence des candidats pré-qualifiés conformément aux critères définis dans le cahier des charges; – Le délai de publicité de quatre (4) jours accordés aux compétiteurs pour soumettre leurs dossiers avait violé la loi (article 88 alinéa 2 et 3 du décret relatif à la procédure de

C. Des élections business

22. Violation par Nicolas Kazadi (Ministre des finances) de l’article 6 de la loi relative aux marchés publics qui est aussi reproché d’avoir placé la CENI sous tutelle du BCECO en rapport avec l’acquisition des véhicules aux membres de la CENI (Observatoire de la Dépense Publique).

23. Denis Kadima est accusé d’entretenir un flou autour dans la gestion des finances des opérations électorales (ODEP): absence d’un plan de décaissement et d’un débat public au parlement.

24. Détournement dénoncé des arriérés de salaire des agents électoraux employés sous l’administration Nangaa (Lettres).

25. Acquisition par Denis KADIMA de deux appartements d’une valeur de 4 millions de dollars américains à l’Immeuble Congo Trade Center (CTC) à Kinshasa dénoncée par l’Agence Nationale de Renseignement (Presse).

D. Matériel électoral de mauvaise qualité

26. Kits d’enrôlement inadaptés : Difficultés de capture photos, retard dans l’impression des cartes d’électeurs, pannes répétées des machines nouvellement acquises etc.

27. Carte d’électeur illisible et moyenâgeuse: toutes les inscriptions sur les cartes émises se sont effacées. Aucune garantie que les duplicatas promis par la CENI seront de meilleure qualité.

E. Opposition à tout audit

28. La CENI a tout fait pour opposer un refus catégorique à tout contrôle de sa gestion financière. Même l’IGF (Inspection Générale des Finances), l’Assemblée nationale et la Cour des Comptes ont été tenus incapables de s’approcher et de fouiner dans l’institution.

29. L’audit du fichier électoral recommandé et programmé dans le calendrier a été saboté par Monsieur KADIMA qui a préféré une procédure de pacotille en faisant recours à ses copains en provenance d’Afrique du Sud pour réaliser un simulacre d’audit. Ainsi le fichier électoral garde toutes ses faiblesses de qualité.

F. Incompétence technique de l’équipe Kadima

30. 90% du personnel commis à l’opération d’identification et enrôlement des électeurs n’avaient pas la maîtrise de l’outil informatique. L’opération a été un gâchis.

31. Le président contesté de la CENI a été incapable d’organiser le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes au processus électoral. Son initiative de rencontrer les opposants n’a été qu’un énorme traquenard. (Déclaration CENCO).

G. Falsification des données

32. Les kits d’enrôlement des électeurs ont été distribués aux acteurs politiques de la majorité présidentielle afin de leur faciliter la fabrication des données fictives des électeurs. Plusieurs ont été saisis entre les mains des bénéficiaires parmi lesquels personne n’a jamais été interpellé. (Rapports Missions d’observation).

33. Les activités politiques et marches pacifiques de l’opposition ont été systématiquement empêchées d’atteindre le siège de la CENI où les opposants tenaient à en savoir plus sur le fichier électoral et le serveur central comme base des données des électeurs.

34. Le parti présidentiel a plusieurs fois proclamé la victoire écrasante de son candidat longtemps avant la période attendue de campagne électorale. Des combattants fougueux ont même promis que les résultats des élections présidentielles seraient proclamés dans la langue maternelle du Président de la République en fonction.

35. Les partis et regroupements politiques du pouvoir se seraient déjà partagés les différents sièges électifs partant du Président de la République jusqu’aux conseillers locaux. Ce qui suppose que l’Opposition sera écrasée par le dispositif Kadima.

36. Le Ministre de l’intérieur, Me Peter Kazadi a déjà désigné des agents politiques chargés de la surveillance des opérations électorales dans les BRTC afin de s’assurer qu’aucun candidat de l’opposition n’ait la moindre possibilité de remporter de victoires électorales. Même s’il a semblé minimiser la maladresse, il n’a ni annulé, ni clarifié ses intentions par rapport au processus électoral.

K. Musèlement de l’opposition

37. Plusieurs acteurs politiques de l’opposition sont interdits de mouvements, d’activistés et même d’autorisation de candidature par des moyens illégaux (Déclarations).

38. Des opposants sont brutalement enlevés, maltraités et jetés en prison sans le moindre respect des procédures.

39. Un député de l’opposition a été cruellement assassiné à Kinshasa. L’enquête reste floue et incertaine.

40. 90% de la population congolaise n’a pas confiance en l’administration électorale incarnée par Monsieur DENIS KADIMA. Le régime politique en place a instauré un système de réseaux d’applaudisseurs d’un même bord ethnique pour donner l’impression de rassembler une certaine majorité populaire. Toutes les activités de l’opposition sont, soit interdites, soit dédoublées par d’autres activités improvisées pour les étouffer ou encore autorisée sous surveillance les activités de l’Opposition..

L. Presse sous haute surveillance

41. Plusieurs journalistes proches de l’opposition sont traqués par le pouvoir qui refuse toute critique ou commentaire qui l’indexerait.

42. Certains journalistes du pouvoir sont utilisés pour nuire à leurs confrères du même métier. Cette situation est également valable pour les communicateurs de l’opposition dont certains sont régulièrement menacés et insultés.

M. Une justice qui menace la tenue d’élections libres, démocratiques et transparentes

43. Les infractions commises par les acteurs politiques ou sociaux du pouvoir sont ignorées par la justice tandis que de simples points de vue des opposants sont constitutifs de faits infractionnels immédiatement jugés pour faire taire les opinions divergentes.

44. La plus haute juridiction du pays, la Cour Constitutionnelle est parvenue à se dédire sur une même affaire sans gêner ni les instruments constitutionnels du droit ni les hauts magistrats du pays.

CETTE SYNTHÈSE DES FAITS NOCIFS AU PROCESSUS ÉLECTORAL CONSTITUENT DES SIGNES NON NÉGLIGEABLES D’UN CYCLE ÉLECTORAL PERDU D’AVANCE. PERSÉVÉRER DANS CETTE PERDITION NE FERA QUE CONDUIRE LE PAYS DANS LE GOUFFRE