Au-delà de l’axe Brazza-Kigali, souvenons-nous de l’Opération Artémis!

Dans sa livraison du 28 juillet 2023 intitulée ‘Congo B., Rwanda, Ouganda… Quand Total Energies brûle la démocratie avec du pétrole et du gaz’, Nicaise Kibel’Bel Oka du journal Les Coulisses, spécialisé dans les informations en rapport avec les Grands Lacs, analyse la visite d’Etat effectuée du 21 au 23 juillet 2023 par Denis Sassou Nguesso au Rwanda. Il révèle le rôle du géant français du pétrole Total Energies dans la situation sécuritaire dans la sous-région. Sait-on seulement qu’à chaque rendez-vous du donner et du recevoir où elle participe, la RDC brandit les enjeux politiques lorsqu’on lui oppose des enjeux économiques ?

«Hier Elf aujourd’hui Total Énergies, la multinationale française est au centre de la politique de la France en Afrique. C’est elle qui impose aux décideurs politiques français la politique à suivre sur le continent africain. Le Congo-Brazzaville est sous la coupe de cette multinationale depuis des lustres (…)», écrit Nicaise Kibel Bel.
«L’Ouganda est sous la coupe de la multinationale française. La France forme des éléments de l’Uganda People’s Defence Forces (UPDF) appelés ‘Brigade de montagne’ pour protéger l’exploitation pétrolière du lac Albert», poursuit-il.
«Dans leur extension, les islamistes MTM ont rejoint Ansar al-Sunnah au Mozambique avec lequel ils forment IS-CAP, la province Afrique centrale de l’État islamique. Le 23 mars 2019, les islamistes Al Sunnah ont attaqué la ville de Palma où le groupe français Total a installé son projet gazier», relève Nicaise.
Constat : pour combattre ce mouvement insurrectionnel, la France recourt à l’armée rwandaise déjà opérationnelle au Congo-Brazzaville et en Centrafrique (voisins de la RDC).
Faut-il noter qu’en séjour au Bénin quand il a revendiqué une partie du territoire congolais, Paul Kagame a offert les services de son armée aux pays ouest-africains en proie aux groupes islamistes (Mali, Burkina Faso etc.).
Ce n’est pas un fait du hasard si ces pays sont des ex-colonies françaises où la France est actuellement malmenée. Cependant, au travers de ces trois extraits, Nicaise Kibel Bel circonscrit la géostratégie de la multinationale française au Congo-Brazzaville (ex-colonie française), en Ouganda (ex-colonie britannique) et au Mozambique (ex-colonie portugaise).
Comme toujours (…) la Rdc se met à la traîne

Au pays où la diplomatie a des sautes d’humeur faute de constance et de suivi, combien sont-ils, les RDCongolais, à se souvenir encore de l’ Opération Artémis menée par la France en Ituri en 2002 pour mettre fin au conflit intercommunautaire congolais Hema-Lendu survenu dans ce coin du pays quasiment en duplication du conflit intercommunautaire rwandais Hutu-Tutsi survenu au Rwanda en 1994 ?
L’Ituri – pour ceux qui ne le savent pas – est le premier district congolais à avoir réclamé en 2009 son érection en province, et cela en référence à l’alinéa 1 de l’article 226 de la Constitution du 16 février 2006 selon lequel «Les dispositions de l’alinéa premier de l’article 2 de la présente Constitution entreront en vigueur endéans trente-six mois qui suivront l’installation effective des institutions politiques prévues par la présente Constitution».
Il est devenu province à part entière en 2015.
Mais, 13 ans auparavant, une guerre civile atroce va surgir entre Bantous et Nilotiques (Lendu et Hema) ayant pourtant toujours vécu ensemble, guerre rappelant celle de 1994 entre Bantous et Nilotiques (Hutu-Tutsi) qui justifia l’intervention française via l’Opération Turquoise. Les Hema sont des Nilotiques, les Lendu des Bantous.
Ainsi, entre 1994 et 2023, la France est intervenue en RDC deux fois au Nord-Kivu et en Ituri, provinces au cœur de grosses tractations diplomatiques et sécuritaires.
La question, toutefois, est de savoir pourquoi 2002 avec Opération Artémis ?
Géopolitiques et géostratèges ont la réponse : pétrole du lac Albert. Lac commun à la RDC et à l’Ouganda. Exactement comme le pétrole de la côte maritime Atlantique commune à la RDC et à l’Angola. Exactement comme le gisement gazier du lac Kivu commun à la RDC et au Rwanda.
Comme toujours autour des gisements transfrontaliers, la RDC se met à la traîne.
Prenons le cas de l’Ituri avec le lac Albert. La RDC n’est pas sans savoir que Total Énergies (ex-Elf) est en train d’investir pour USD 5 milliards la construction du pipeline Ouganda-Tanzanie-Kenya sur plus de 1.443 km.
Le gisement pétrolier du lac Albert n’ayant pas de tracé frontalier dans les profondeurs, on se rendra compte, le moment venu, qu’une bonne partie du pétrole disponible côté RDC aura été aspirée par l’usine de pompage Total Energies installée côté Ouganda, sans peut-être une contrepartie proportionnelle pour Kinshasa. Lorsque dans 5, 10 ou 20 ans la RDC cherchera à monter une structure d’exploitation du même pétrole, ses réserves se seront forcément amoindries. Elle se contentera d’un éléphant blanc !
Révélation terrible…
Évidemment, la préoccupation se devine : que fait le Congo de toutes les ressources dont il est doté ? Comme pour la Parabole des Talents en Matthieu 25 :14-30, la réponse a tout du péché congénital du mauvais serviteur.
Tenez !
En 2018, sous le titre 17 mai vu de Bunia, l’autre enjeu du Congo ! – article écrit pendant un séjour de 4 mois au chef-lieu de l’Ituri – cette réponse a été puisée dans l’article intitulé Les pionniers de l’indépendance zaïroise, édition 249-250 de la revue scientifique Zaïre-Afrique parue pour les mois de novembre et décembre 1990.
En pages 479 à 484, la revue fait état de l’existence des deux tables rondes organisées à Bruxelles en prévision de l’Indépendance : la CTRP (Conférence de la Table Ronde Politique) tenue du 20 janvier au 20 février 1960 et la CTRE (Conférence de la Table Ronde Economique, Financière et Sociale) tenue du 26 avril au 16 mai de la même année.
Au sujet de la deuxième conférence, l’article renseigne que la Belgique avait aligné 5 ministres, 40 conseillers venus de différentes ministères fortement impliqués dans l’administration coloniale, en plus de 22 parlementaires représentant les socio-chrétiens, les libéraux et les socialistes.
De la délégation congolaise, voici ce qu’en rapporte Zaïre-Afrique : « La Table Ronde économique accueillit quarante-trois délégués des partis congolais avec leurs treize conseillers, dont la plupart étaient des Belges. Elle admit aussi huit délégués du Collège Exécutif Général et cinq membres de la Commission politique avaient été installés pour associer les Congolais à l’exercice du pouvoir à l’échelon du gouvernement général à Léopoldville et du ministère du Congo à Bruxelles ».
La revue souligne que «La Table Ronde économique fut surtout une conférence des lieutenants des partis et des suppléants de janvier, animée du côté congolais par de jeunes universitaires» dont Marcel Lihau, Evariste Loliki, André Mandi, Joseph Mbeka, Paul Mushiete et Albert Ndele.
Que faisaient, mieux où étaient alors les leaders politiques communément appelés « Pères de l’Indépendance » ? Révélation terrible : «Les chefs des partis étaient préoccupés par la campagne électorale proche et par leurs fonctions au sein des collèges exécutifs» ! Ils couraient déjà après les postes politiques, négligeant la donne économique.
Et nous de conclure : «58 ans après, qu’est-ce qui a changé ? La constante est là : chaque fois que le Congo veut aborder la seconde question (…), certains de ses filles et fils s’offrent aux puissances étrangères pour ‘promouvoir’ la première question, cette fois en avançant des concepts nobles comme ‘Etat de droit’, ‘Droits de l’homme’, ‘Démocratie’. On peut alors le parier : cela va durer encore une soixantaine d’années tant que le Congolais n’aura pas compris que sa véritable force, c’est dans l’Indépendance économique, financière et sociale. Celle-là même dont tous les Etats modernes préservent les acquis malgré et parfois contre les soubresauts caractérisant la politique».
Le problème n’est pas Kigali. C’est Kinshasa

Pour revenir à l’article ayant inspiré le titre principal, le constat malheureux est que la RDC a fait le choix de la mauvaise vocation : à chaque rendez-vous du donner et du recevoir, elle brandit les enjeux politiques alors qu’on lui oppose des enjeux économiques !
Puissance économique en raison de la diversité de ses ressources naturelles qui intéressent pourtant toutes les puissances du monde, Kinshasa pratique la mendicité pour obtenir le peu de considération diplomatique qu’on lui refile d’ailleurs en consolation.
Résultat lamentable : elle tremble à la seule image de voir Kagame et Sassou en aparté. Ou Museveni et Lourenço se serrant la main.
Pourtant, on n’a nécessairement pas besoin de conflit armé pour gagner une guerre. Ou de vociférer pour effrayer l’adversaire. Il faut au Congo-Kinshasa de bons négociateurs pour « vendre » le pays à l’extérieur, c’est-à-dire le rendre incontournable à tous les rendez-vous économiques et financiers.
Si, année après année, les statistiques de la City (Londres) ou de la Bourse de New York continuent de passer le Rwanda pour principal exportateur africain du coltan, c’est que le problème n’est pas Kigali. C’est plutôt Kinshasa dans son obstination à se mettre en marge.
Au lieu alors de s’énerver du fait de la rencontre Sassou-Kagame à Kigali, les Congolais doivent commencer par se demander s’ils connaissent seulement la théorie de la Malédiction des ressources naturelles développée par Richard Auty en 1990 et s’ils en ont pleinement conscience.
Apparemment… non !
Omer Nsongo die Lema




Une mission conjointe Primature-FPI descend à Mbuji-Mayi pour palper du doigt l’évolution des projets structurants

Assurer un suivi plus que permanent dans le but de pallier rapidement aux difficultés et aux défis rencontrés dans l’exécution des projets financés par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) relatifs au Programme Présidentiel Accéléré de Lutte contre la Pauvreté et la Réduction des Inégalités dans l’espace Grand Kasaï, a été l’objectif de la nouvelle descente sur le terrain à Mbuji-Mayi de la mission conjointe Primature-Fonds de Promotion de l’industrie. Sur le terrain, la mission conduite par le Conseiller Principal du premier ministre en matière d’énergie, Didier Kyoni a pu mettre en place des mécanismes stratégiques afin de palier à tous les problèmes qui handicapent l’évolution des projets structurants financés par le FPI au Kasaï-Oriental


C’est pour assurer un suivi presque permanent dans le but de palier rapidement aux difficultés et aux défis rencontrés dans l’exécution des projets financés par le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) relatif au programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités dans l’espace Grand Kasaï que s’inscrit cette nouvelle descente sur le terrain à Mbuji-Mayi dans le Kasaï-Oriental de cette mission conjointe primature-Fonds de promotion de l’industrie (FPI). Le chef du Gouvernement reste très engagé dans la réussite de ce projet structurant piloté par le FPI dans le Kasaï-Oriental.
D’où cette descente de la délégation de la Primature conduite par le Conseiller Principal du Premier ministre en charge de l’électricité et eau, Didier Kionyi, une équipe de l’entreprise égyptienne et des experts du FPI sont dans cette délégation dont la mission principale est de vérifier de l’effectivité de cette route Kananga-Mbuji-Mayi longue de 188 Km et d’autres projets du programme présidentiel financé par le FPI. Il s’agit donc d’une mission de haute facture pour la province du Kasaï-Oriental, de quoi réjouir l’autorité provinciale, Patrick Mathias Kabeya.

« Je suis ici à la tête d’une mission de la Primature qui a été diligentée pour faire l’évaluation des projets du FPI dans la région Grand Kasaï. L’objet de nos échanges a été basé principalement sur le projet de la route Mbuji-Mayi Kananga qui émane de la volonté du chef de l’Etat. Nous avons eu des échanges très fructueux avec le Gouverneur qui s’est montré très réceptif et attentif et nous a donné l’assurance que ce projet a le soutien de l’autorité provincial pour son achèvement », a indiqué le Conseiller Principal du Premier ministre en charge de l’électricité et eau, Didier Kionyi.
Les directives données par le Premier ministre relatives à la célérité dans l’exécution des travaux ne doivent s’ouvrir d’aucune entorse. Conscient de cela, l’autorité provinciale a directement réuni les différents services techniques sous sa supervision afin de trouver des remèdes comme obstacles sur cette route construite par l’entreprise égyptienne sur financement du FPI.


Après débats enrichissants sur cette problématique qui devient comme un goulot d’étranglement, face à l’évolution rapide du projet, le Gouverneur a de nouveau demandé à toutes les parties d’effectuer une descente sur le terrain afin d’actualiser la question sur la demande des autorisations de démolition et d’enlèvement des obstacles physiques tout au long de la route Kananga-Mbuji-Mayi sur les 4 premiers Km.
De la descente sur le terrain

Nous sommes de retour sur le terrain pour une nouvelle évaluation technique du matériel, des obstacles physiques rencontrés sur l’emprise de la route Mbuji-Mayi Kananga, précisément en partant de Kalala wa Nkanta jusqu’à Cibombo. Il s’agit des services provinciaux du Kasaï-Oriental concernés par la problématique d’enlèvement et démolition des obstacles à savoir la Snel et la Regideso, la SCPT, l’Office des routes, l’OVD et pleins d’autres. Cette descente sur le terrain faite sous la supervision de la délégation venue de Kinshasa a été élargie par d’autres entités provinciales concernées par cette problème tique, notamment le ministère provincial des infrastructures, le service de l’Urbanisme et Habitat et le cadastre.
L’entreprise égyptienne qui exécute les travaux sous le contrôle et la surveillance de Grand international group était aussi de la partie. La tâche n’a pas été facile, des points de contingences ont pu être trouvés, notamment sur le non enlèvement des obstacles spécifiquement le réseau de distribution d’eau, quelques poteaux électriques, les câbles de la fibre optique et quelques cas de démolition des bâtiments construits sur l’emprise de la route. Autres problèmes soulevés, la gestion des eaux de pluie et les têtes d’érosions.
Les assurances ont pu être données par la partie exécutante sur la prise en compte de tous ces aspects par le projet. Une autre information qui a été portée à la connaissance de la délégation, est en rapport avec des cas des démolitions. Il s’avère que les notifications étaient adressées aux personnes concernées par cette opération et que dans les tout prochains jours, la Mairie de la ville de Mbuji-Mayi va procéder à ces opérations. Il s’observe clairement que l’émissaire du premier ministre va regagner Kinshasa rassuré du règlement des divergences sur les obstacles physiques de la RN1.
« Je veux aussi remercier du fait qu’il y a eu la bonne volonté de chacune des parties pour mettre les idées ensemble afin d’aplanir les difficultés autour des obstacles qui se posaient sur le chemin de la route. Après les termes de référence de notre mission ici, nous allons attendre les PV de tous les travaux soient établis et nous rentrerons avec un message globalement positif avec les engagements de chacune des parties.
De la signature du PV

Pour rendre effectif les engagements pris par toutes les parties, en rapport avec tous ces obstacles, un procès-verbal a sanctionné les différentes réunions techniques de trois jours au cours desquelles toutes les parties ont manifesté leur volonté de voir ce projet capital pour le développement de deux Kasaï et des environs aller de l’avant.
Au-delà du point kilométrique 4, la délégation conjointe Primature-FPI a pu constater que les travaux de déblayage, de terrassement pour ouvrir l’emprise de la route Mbuji-Mayi-Kananga se poursuivent dans la zone péru-urbaine. Sur plusieurs kilomètres, le géotextile, qui est un élément fondamental dans la construction de cette route voulue moderne, a été effectuée avec succès. Cette zone est déjà prête à recevoir les graviers. On rappelle que cette technologie innovante de la pose du géotextile appliquée par cette société égyptienne sur cette partie de la route est une première en Afrique centrale. Cette technologie, de l’avis des experts, garantit la protection de la voie pendant plus de 50 ans contre les infiltrations des eaux.

Sur un autre axe, au point kilométrique 20 où se situe la zone de carrière, la société égyptienne a déjà dégagé la route d’accès et placé le concasseur mobile qui est opérationnel. Sur place, la délégation a pu constater qu’un stock des blocs des grais est déjà disponible pour être transformés en graviers. La capacité de ce concasseur mobile rassure d’avantage l’émissaire du premier ministre quant à la qualité des matériaux utilisés.
« Notre présence ici est un gage de cet engagement du gouvernement à voir ce projet continué et arriver à terme dans les plus bref délais. Ce qu’il faut que l’on puisse rendre compte, un tel chantier comporte des mini-projets, notamment pour assurer l’approvisionnement du chantier de la route. C’est le sens de cette carrière qui n’existait avant, qui a été aménagé par le contractant. Une route d’accès de 4 Km a été faite, les travaux de nivement, d’excavation et toute une opération qui existe et qui permet de faire l’excavation des roches et de les concasser. Ceci va alimenter entre 70 à 80 Km des routes.
Quid de la centrale photovoltaïque de Tshipuka

Un autre projet de grande envergure financé par le FPI au Kasaï-Oriental, visité par la délégation, c’est la centrale photovoltaïque de Tshipuka situé à 25 Km de Mbuji-Mayi dans le territoire de Katanda. Sur place, l’entreprise égyptienne qui exécute les travaux a convié la délégation à une visite guidée pour constater les avancées techniques sur ce site devant fournir 10 MW ma nuit et 5 MW le jour à la province du Kasaï-Oriental. Globalement, allant du montage d’une structure métallique à la pose des panneaux solaires, la mise en place de deux compartiments des batteries en licium, pour le stockage de l’énergie produite ainsi que l’installation de trois invecteurs. Il a été porté à la connaissance de la délégation que le taux physique d’exécution du projet est de plus de 70%. De l’avis des experts, il pourrait être opérationnel d’ici le mois de septembre 2023.
Le conseiller principal du Premier ministre qui est du collège énergétique de la Primature a salué la qualité de l’ouvrage :
« Nous nous retrouvons ici au milieu du pays. Le chef de l’Etat s’est engagé dans un vaste projet de désenclavement des provinces au centre du pays. Cela est central au développement du pays tout entier. Il y a certains efforts qui ont été faits. Ces efforts devront être de plus en plus appuyés. Nous avons pu nous rendre compte des difficultés énormes rencontrées, particulièrement pour la logistique. Nous y travaillons. Mais encore plus d’efforts doivent être fournis pour alléger la tâche des exécutants.

Du côté du FPI, François Puela Mukendi, team leader de ce projet se veut rassurant quant à l’aboutissement heureux de ce projet.
« Nous voulons dire merci au président de la République qui a essayé de voir avec la SNCC avec l’implication du Premier ministre, nous sentons qu’il y a une amélioration des conditions de transport. Nous voulons rassurer la population qu’il y a une nette amélioration. Nous sommes sur le site et vous ne pouvez que voir la couverture des panneaux réalisée qui parle d’elle-même. Il y a une amélioration en termes de l’apport logistique.
Signalons qu’au Kasaï-Oriental, le FPI finance d’autres infrastructures sanitaires et scolaires, des chantiers qui évoluent dans l’ensemble sous une note positive. Le FPI soutien et accompagne avec détermination la vision du chef de l’Etat manifestée par le FPI dans ces deux secteurs.




Mont-Ngafula : Le Chef de l’État rouvre de la route Kimwenza-Kindele

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a procédé, ce mardi à Kinshasa, à la réouverture de la route Kimwenza – Kindele, dans la commune de Mont-Ngafula.

Longue de plus de 7 kilomètres, cette artère reliant plusieurs quartiers de la commune de Mont-Ngafula au centre-ville, via le campus de l’Université de Kinshasa, était autrefois délabrée avant de subir des travaux de réhabilitation sous l’impulsion du Président de la Répub




Félix Tshisekedi remet des médailles aux vainqueurs en athlétisme

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a pris part, ce mardi, à la sixième journée des IXès Jeux de la Francophonie qui se tiennent à Kinshasa depuis le 28 juillet 2023.

Chez les femmes, c’est l’ivoirienne Kone qui est arrivée en tête de la course devant sa compatriote Jessica Lorraine et la brazzavilloise Natacha Ngoye Akamabe.

Emmanuel Sessebe a raflé la médaille d’or chez les hommes en 10 secondes et 7 tierces. Le Chef de l’Etat a assisté depuis sa tribune à d’autres épreuves d’athlétisme dont les sauts en longueur et en hauteur,  ainsi que la course des 800 mètres et 110 mètres haie.

Le Président Félix Tshisekedi a d’abord remis des médailles aux vainqueurs de la course des 100 mètres femmes, avant de refaire cet exercice chez les hommes, dans la même épreuve. Ce geste a été ovationné par les spectateurs présents au stade des Martyrs.




A l’issue de la remise et reprise lundi dernier : O.V.D.A : Le nouveau comité de gestion déjà au travail

Etablissement public à caractère technique placé sous tutelle du Ministère du Développement rural, l’Office des voies de desserte agricole (O.V.D.A) vient de connaître un tournant décisif de son histoire. En effet, le lundi 31 juillet dernier, c’est la date qui a marqué l’installation de son tout premier comité de gestion. C’était à l’issue de la cérémonie de remise et reprise entre les membres du comité de gestion entrant, nommés le samedi 08 juillet dernier par ordonnance présidentielle et l’équipe sortante des chargés de mission.

A cet effet, le député national René Otshudi Olamba a pris son fauteuil de président du conseil d’administration. Et M. Cléophas Katumba Badiashile (photo ci-contre) a occupé son bureau de directeur général de l’O.V.D.A, son adjointe également, Mme le Dga Geneviève Beya Mutuka.

Le Dg Katumba a à cette occasion exprimé sa gratitude au Président de la République pour sa nomination à ce poste. Et il a promis d’instaurer un meilleur climat de travail au sein de l’OVDA et se dit prêt à travailler en bonne collaboration avec tous les agents et cadres de l’office.

Bien avant la cérémonie de remise et reprise, ces trois membres du nouveau comité de gestion de l’OVDA ont eu une séance de travail avec le ministre du Développement rural, M. François Rubota Masumbuko, dans son cabinet.

La nomination de ce comité de gestion permet donc à l’Office des voies de desserte agricole (O.V.D.A) de quitter désormais le régime des chefs des missions. Elle augure également pour les agents et cadres de cet établissement public, l’espoir d’un bon lendemain.

Pour rappel, l’O.V.D.A, est un établissement public sous tutelle du Ministère du Développement rural, créé 1er avril 2020 par le décret du Premier ministre. Il émane ainsi de la transformation de l’ex-Direction des voies de desserte agricole (D.V.D.A), ancienne direction technique de l’administration du Développement rural. Devenu office, l’O.V.D.A jouit désormais d’une autonomie de gestion administrative et financière.

L’O.V.D.A a donc pour missions de construire, réhabiliter et entretenir les routes d’intérêt local ; et à aménager et entretenir les cours d’eau d’intérêt local (de 3ème et 4ème catégories) destinés à assurer les échanges entre les centres de production agricole et les centres de consommation. Egalement, des pistes de décollage et d’atterrissage dont la longueur ne dépassant pas 1000 mètres.

Lepetit Baende




Beni : six combattants ADF neutralisés par les armées congolaises et Ougandaises à Mwalika  

Le bon vent continue à soufflé petit à petit dans la partie Est de la RDC malgré la durée que ça prend.

La coalition des armées congolaises et Ougandaises en opération contre le groupe terroriste ADF est à pied d’œuvre dans la vallée de Mwalika, l’un des grands anciens bastions des ADF dans le territoire de Beni.

Dimanche dernier, l’armée congolaise a annoncé avoir neutralisé un chef terroriste ADF et sa femme dans la vallée de Mwalika lors d’une opération militaire menée dans ce coin du territoire de Beni.

Selon le capitaine Antony Mwalushiyi, il s’agit du Cheikh Mohammed de nationalité ougandaise qui opérait le long de la rivière TALIA à côté de Cheikh  Abouakas après la mort de Fezza Mulalu, tué récemment par les FARDC.

Outre cet exploit, le porte-parole des opérations Sokala1, capitaine Antony Mwalushiyi précise que les armées congolaises et Ougandaises ont aussi récupéré six armes de guerre, dont un PKM et plusieurs munitions des mains des assaillants.

Le speaker de l’armée dans le grand Nord annonce aussi la neutralisation de quatre autres combattants ADF en quête des vivres dans la même vallée de Mwalika ce lundi 31 juillet 2023.

« Déterminées à en finir avec le mouvement terroriste des forces démocratiques et Alliées ADF, MTM dans la vallée de Mwalika, les Forces Armées de la République démocratique du Congo ont neutralisé vers 9h30′ de ce lundi 31 juillet 2023, quatre terroristes ADF, MTM qui étaient à la recherche de la nourriture dans les champs des paisibles citoyens», a-t-il annoncé dans une dépêche parvenue à okapinews.net.

Le capitaine Antony Mwalushiyi précise également que les forces armées congolaises appuyées par l’armée ougandaise s’affrontent jusqu’à la rédaction de cette information aux rebelles ADF.

« Avec l’appui feu de l’armée ougandaise, les FARDC sont jusqu’à ce moment en affrontement avec un groupe des djihadistes dans cette partie du Nord-Kivu», dit-il.

Jean-Luc Lukanda




Réaménagement du cabinet du chef de l’Etat : Crispin Mukendi Bukasa maintenu conseiller au collège des Mines et énergie

Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo vient d’opérer quelques changements stratégiques dans son cabinet et quelques services de l’État notamment l’ANR ou désormais c’est M. Daniel Lusadisu qui devient officiellement l’Administrateur Général.

Et ce, alors que le professeur Jean-Louis Esambo devient conseiller spécial en charge de sécurité, pendant que Me Crispin Mukendi Bukasa lui est maintenu conseiller au collège des Mines et énergie. Sa confirmation est sans surprise vu les performances réalisées dans son domaine de prédilection

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Kasaï : Olivier Tombe officiellement candidat député national dans le territoire de Luebo

L’ancien ministre provincial en charge des Travaux publics et infrastructures et député provincial élu de 2018, Olivier Tombe Tombe vient de déposer sa candidature à la députation nationale dans la circonscription électorale de Luebo, dans le regroupement politique “Alliance des acteurs attachés au peuple” (AAAP). Cette décision est prise pour répondre à la demande d’une population totalement négligée. Selon un proche de l’honorable Tombe Tombe rencontré à son retour de Luebo après le dépôt de sa candidature.

Le territoire est totalement déchiré avec des ravins, des écoles et hôpitaux en état de délabrement. Et pour faire entendre la voix de Luebo au niveau national, il faut aussi un élu capable d’être disponible pour sa base. Raison qui ont poussé la population de Luebo de dire à l’honorable Olivier Tombe de postuler au niveau national pour le représenter vu déjà les réalisations comme élu provincial.

Ministre provincial dans le gouvernement provincial de l’ex-province Kasaï-Occidentale, puis ministre dans le gouvernement provincial Pieme 1 au Kasaï, mais aussi l’un des meilleurs conseiller de l’ancien gouverneur Marc Manianga. Olivier Tombe a depuis plusieurs années frappé à plusieurs portes pour les solutions à des problèmes du territoire de Luebo. Malheureusement, très limité et parfois seul, il est temps de lui faire un élu national pour lui permettre de bien hausser la voix de Luebo.

Le territoire de Luebo fait face à la détérioration du tissu environnementale depuis plusieurs années et le gouvernement provincial estime être très limité vu son budget. Pour résoudre cette question, certains projets et initiatives de l’honorable Tombe resté bloqué faute non seulement de moyens mais aussi et surtout manque d’assistance pour atteindre les décideurs du gouvernement central. Son élection va être un canal de transmission des préoccupations d’une population complétement sans espoir, a déclaré un notable de Luebo. Soulignons que le territoire de Luebo compte deux sièges à l’Assemblée nationale.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Ecole polytechnique de Paris : Nouveau record marocain d’élèves admis

«Leur niveau en maths est incroyable»: l’insolent succès des Marocains aux concours d’admission (X:2023).

Pas moins de 41 élèves marocains ont réussi le concours de l’École polytechnique de Paris. Il s’agit d’un nouveau record qui vient d’être enregistré. Conformément au jury d’admission du 19 juillet 2023, cette année 60 internationaux de la filière CPGE ont été admis comme suit : Maroc (41), Tunisie (10), Algérie (01), République-Tchèque (01), Autriche (01), Canada (01), Chili (01), Chine (01), Congo (01), Roumanie (01).

Selon notre source, chaque année, les étudiants marocains font des étincelles aux concours des écoles d’ingénieurs françaises. Cette distinction confirme une fois de plus leur suprématie notamment au niveau régional (Maghreb), surtout lorsqu’on remarque que l’Algérie n’a pu décrocher qu’une seule place, prouvant ainsi la faiblesse du système éducatif dans ce pays et le manque d’importance accordée à ce secteur par la junte militaire au pouvoir. Pourtant, l’enseignement est le pilier et l’avenir de la société.

Généralement, et à chaque cycle universitaire, les étudiants marocains, excellents au demeurant, en maths et en physique, brillent aux concours des meilleures écoles d’ingénieurs françaises comme l’Ecole polytechnique (fondée en 1794) et Centrale Supélec. Pour la plupart, ils sont issus d’un terreau marocain de l’excellence, le Lycée d’Excellence justement de Benguerir, ou Lydex en l’occurrence.

 

 




Isidore Kwandja : « L’objectif n’est pas de se faire de l’argent en vendant les billets »

Au regard du fait que les billets ont commencé à être vendus avec un grand retard dans les différents sites, le Comité a-t-il enregistré un manque à gagner ? A cette question, Isidore Kwandja tranche qu’il n’y a pas de manque à gagner. « On a voulu organiser ces jeux pas forcement pour gagner de l’argent, mais pour plusieurs raisons », soutient-il.

D’abord, remettre notre pays sur la scène internationale, en organisant un événement international. Les jeux sont une vitrine importante pour donner une nouvelle image de notre pays. Mais aussi et surtout pour nous permettre de construire des infrastructures qui vont rester pour la jeunesse.

« Nous avons construit des infrastructures qui ont généré des emplois. Il y a eu un nombre important des jeunes gens qui travaillaient. Ils ont eu la possibilité de travailler et d’avoir un pouvoir d’achat. On a voulu quand même avoir une billetterie parce que ce ne pas seulement pour faire l’argent, mais le besoin de contrôle et de sécurité », éclaire-t-il.

Ceci, parce que quand vous acheter quelque chose, cela prouve que vous avez intérêt, mais aussi savoir combien des personnes sont entrées. La plus grande cérémonie où on voulait faire l’argent, le président de la République l’a offerte gratuitement à la population congolaise. Et le billet, c’est autour de 1 dollar. L’objectif, ce ne pas de faire de l’argent. Ce ne pas avec les billets que nous allons faire l’argent. C’est une opportunité que nous offrons à la jeunesse.