Justice : les comptes bancaires de la Mairie de Lubumbashi scellés

Incroyable mais vrai. Les comptes bancaires de la Mairie de Lubumbashi ont été bloqués par la justice depuis le 27 juillet dernier. Il s’agit précisément des comptes de la Mairie auprès des institutions bancaires ci-après :

Sofibank,

TMb,

La Rawbank,

Acces bank,

Standard bank. A Lubumbashi.

Cette saisie des comptes bancaires totalement légale au regard des dispositions en vigueur en Rdc résulte d’un différend entre la mairie de Lubumbashi et un cabinet d’avocats qui réclame des milliers de dollars à titre d’honoraires. La Cour d’Appel de Kinshasa Gombe ayant été saisie régulièrement par ses avocats, a jugé opportun d’ordonner cette saisie pour contraindre cette municipalité à s’exécuter vis-à-vis de ce cabinet qui attend son dû depuis plusieurs mois voire années.

La Mairie de Lubumbashi sera certainement en difficulté de fonctionnement avec tous ses comptes bancaires scellés. La loi est dure mais c’est la loi, dit-on. L’État congolais et ses membres administratifs doivent apprendre à respecter les décisions judiciaires.

 

Muntu Bualu




Une perte énorme pour l’UNC : Me Alain Bacoke quitte Kamerhe et embrasse Bahati

Coup dur pour le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale Vital Kamerhe et l’UNC. En effet, son Coordonnateur national adjoint, Me Alain Bacoke, ensemble avec son cabinet politique et les membres de son association JECO Asbl viennent de démissionner de l’UNC. Tous les démissionnaires mettent en cause la gestion opaque du Secrétaire général Billy Kambale. Ils ont tous adhéré à l’AFDC de Modeste Bahati Lukwebo et sont prêts à mouiller les maillots pour le triomphe des listes de cette formation politique membre de l’union sacrée de la nation.

A travers cet de haute portée politique, Me Alain Bacoke, Coordonnateur national adjoint démissionne de l’UNC dit se lance ainsi à la recherche du bonheur de sa base de Walungu, parce que selon lui, l’UNC est un parti improductif.

A l’en croire, c’est avec déception qu’il a démissionné de ses fonctions de Coordonnateur national adjoint de l’U.N.C œuvrant au sein de la Cellule Nationale de Relation avec les Mouvements Associatifs affiliés à l’U.N.C et son départ du parti de l’U.N.C.

De ses fonctions de Secrétaire sectionnaire de l’U.N.C Burhale/Walungu en décembre 2010 et aux fonctions de coordonnateur national adjoint qu’il occupe depuis le 25 juillet 2021, 12 ans au parti, ” Je n’ai hésité de vous fournir un travail digne, sincère et loyal sans aucune mesure disciplinaire pendant toute ma carrière politique au sein de votre parti », indique-t-il.

Ainsi, ajoute-t-il, ma carrière à l’U.N.C s’achève sur une page rose. Car, malgré les promesses captivantes et miellées, aucun projet social n’a été réalisé pour ma base de Ndjove Burhale/Walungu. C’est pourquoi j’ai décidé de quitter votre parti avec mon Cabinet politique de 15 personnes pour rechercher et obtenir le bonheur de ma base qui a soutenu l’U.N.C durant une décennie sans récompense, a déclaré Me Alain Bacoke Cicura, évoquant les raisons de sa démission.

S’agissant du mouvement national des Kamerhistes qu’il dirige, Me Alain Bacoke a convoqué une Assemblée générale dans 24heures pour la dissolution de ce mouvement et le dépôt massif des démissions à l’UNC. Et ce, parce que les membres fondateurs du mouvement national de Kamerhistes MNK sont très déçus de trouver qu’aucun projet n’a été réalisé. Au cours de leur réunion du hier, ils ont décidé tous de démissionner pour emboîter le pas de leurs leaders, Me Alain Bacoke.




Ayant connu un retard d’une semaine : la paie imminente des fonctionnaires n’aura pas d’effet sur le taux de change

Dans un communiqué officiel sur la situation des finances publiques, l’Inspection Générale des Finances (IGF) certifie qu’au 28 Juillet 2023, la situation des finances publiques congolaises se présentait de la manière suivante : Recettes publiques mobilisée : CDF 12.691.647.583.909,70; Dépenses publiques exécutées : CDF 12.343.816.518.698,00; Solde excédentaire du Trésor Public: CDF 378.288.835.307,27.

Pour l’IGF, la tendance de la mobilisation des recettes propres est conforme aux assignations budgétaires des régies financières pour l’exercice 2023. Les instructions ont étaient données pour que cette tendance s’amplifie.

« La paie des fonctionnaires de l’Etat du mois de juillet 2023 a connu un retard d’une semaine du aux opérations de mise à jour et de nettoyage du fichier des agents publics », indique le communiqué qui ajoute que lesdites opérations étant déjà achevées, la paie imminente des fonctionnaires n’aura pas d’effet sur le taux de change dès lors que les fonctionnaires de l’Etat ne sont pas demandeurs de devises sur le marché de change.

Ils ont, par contre, intérêt à garder leurs rémunérations en Francs Congolais dont une appréciation progressive s’observe sur le marché de change depuis la mise en œuvre des mesures d’encadrement prises lors de la réunion extraordinaire de conjoncture économique du 17 Juillet dernier à laquelle avaient été associées l’Inspection Générale des Finances, la Fédération des Entreprises du Congo ainsi que l’Association Congolaise des Banques et qui a été présidée par le Chef de l’Etat.




Est de la Rdc: Bintou Keita achève sa tournée de consultations avec ses partenaires sur le processus de transition conjoint entre le Gouvernement et la MONUSCO

La Représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations Unies (ONU) et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Mme Bintou Keita, a conclu une mission de concertations d’une semaine dans l’Est de la République démocratique du Congo, où elle a consulté les gouvernements provinciaux et les différentes communautés sur les actions prioritaires nécessaires pour un processus de transition fluide mais accéléré.

La tournée a débuté à Goma le 11 juillet, ensuite à Bukavu, Uvira, Bunia et s’est finalement terminée à Beni. Mme Keita a rencontré les Gouverneurs des provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu puis de l’Ituri, ainsi que les autorités de l’administration territoriale et municipale, la société civile et les organisations non-gouvernementales. La visite sur le terrain comprenait également des visites des bases de la MONUSCO, des sites de déplacés internes, dont Lala, qui a subi une attaque à la mi-juin, ayant fait 46 morts.

La mission de la Représentante Spéciale sur le terrain s’inscrit dans le contexte de l’élaboration d’un rapport spécial par le Secrétaire Général des Nations Unies, comme stipulé dans la Résolution 2666 du 20 décembre 2022. Dans cette Résolution, le Conseil de Sécurité demande de proposer des options pour adapter la future configuration des composantes civile, policière et militaire de la Mission ; et des entités des Nations Unies dans le pays. Ceci, en tenant compte du rôle de la MONUSCO par rapport à la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est et d’autres initiatives internationales, régionales et bilatérales existantes à l’appui de la République démocratique du Congo.

« La dernière ligne droite des opérations de paix est l’étape la plus difficile. En écoutant les personnes que nous nous engageons à protéger, et en consultant des partenaires proches qui travaillent sur le terrain, nous pouvons assurer un retrait responsable », a déclaré Mme Keita.

En septembre 2021, un plan de transition conjoint a été adopté par le Gouvernement de la RDC et la MONUSCO et en juin 2022, la Mission a réduit son champ d’opération pour les Casques bleus des Nations Unies à trois provinces contre six en 2020. Cependant, à la suite de la demande du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo que la MONUSCO se retire après les élections de décembre 2023, l’organisation a accéléré le rythme de son processus de transition.

13 territoires sur les 145 ont une insécurité élevée

Dans les trois provinces où elle est encore présente, la Mission a identifié 13 territoires prioritaires sur les 145 que compte le pays, où l’insécurité est élevée posant des défis importants à la protection des civils et nécessitant une attention soutenue conjointe des forces de sécurité nationales et des troupes de la MONUSCO. Dans le seul territoire de Djugu, la MONUSCO fournit actuellement une protection physique à plus de 100 000 personnes déplacées à travers ses quatre bases opérationnelles temporaires à Bayoo, Fataki, Rhoo et Gina et des déploiements permanents de combat (SCD) à Drodro et Amee.

« 2024 est l’année de la transition, où la Mission transférera de plus en plus ses responsabilités notamment en matière de protection des civils au Gouvernement de la RDC », a déclaré Mme Keita. « Nous travaillons avec les autorités pour nous assurer que les capacités nationales répondront aux exigences minimales de sécurité pour permettre un retrait responsable dans les zones où la MONUSCO protège actuellement les civils. Nous tirons également parti de l’expertise et des ressources des agences, fonds et programmes des Nations Unies pour intensifier leurs efforts pour accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre des plans nationaux à l’appui du développement et des besoins humanitaires. »

La MONUSCO, dans le cadre de son mandat de protection des civils, continue également d’appuyer le Gouvernement de la RDC dans ses efforts pour renforcer son système judiciaire, la capacité et la présence de la police nationale et la mise en œuvre de son programme de désarmement, démobilisation et réintégration ainsi que la réforme du secteur de la sécurité.

L’insécurité pèse lourdement sur les femmes et les filles et Mme Keita s’est engagée activement auprès de leurs représentants et dirigeants à chaque étape de sa tournée. En 2022, la MONUSCO a documenté près de 700 cas de violences sexuelles liées au conflit affectant les femmes et les filles, mais de nombreux incidents restent encore non documentés et les chiffres sont probablement beaucoup plus élevés. Les femmes candidates aux prochaines élections ont également fait part de leurs préoccupations concernant le harcèlement et les menaces auxquelles elles sont régulièrement confrontées. Malgré tout, c’est avec enthousiasme qu’elles abordent les prochaines élections.

« En tant que femme, mère et grand-mère, je m’engage à amplifier la voix des femmes et à reconnaître les immenses contributions que les femmes congolaises ont apportées à la résolution des conflits dans leurs communautés », a déclaré Mme Keita, qui ajoute ” La MONUSCO est attachée à la parité hommes-femmes dans tous les aspects de la vie publique.”




Journée internationale de la femme africaine: Bintou Keita estime qu’il faut en finir avec les pratiques vexatoires qui dissuadent les femmes d’entrer dans l’arène politique

En République démocratique du Congo, les femmes qui s’engagent en politique doivent être tenaces. Candidates, élues et femmes publiques, elles sont insultées, menacées, humiliées, harcelées, évincées… Ne bénéficiant pas de mesures incitatives ou de discrimination positive, elles doivent y arriver « par leurs propres moyens ». Pourtant, selon la Constitution, les femmes ont droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales, et l’État doit garantir la parité homme-femme.

Bien préparée, toujours élue

Malgré cette disposition de la Loi fondamentale, les femmes sont dissuadées de se lancer, ou de demeurer, dans l’arène politique. Des cas d’appels au viol et de cyber harcèlement, ainsi que des discours haineux et des campagnes de désinformation visant à les disqualifier sont ainsi fréquemment relevés. Bien que le nouveau Code du numérique soit porteur d’espoir en matière de prévention de certains abus, rares sont les partis ou les formations politiques qui documentent, condamnent ou encore moins, exigent l’ouverture d’une enquête judiciaire lorsque les femmes dénoncent les attaques qu’elles subissent. Trop souvent aussi, en dépit de preuves probantes, les agresseurs, parfois multirécidivistes, ne sont ni poursuivis ni sanctionnés ; une double-peine pour les victimes, qui se retrouvent isolées et désarmées, faute de soutien.

À l’occasion de la Journée internationale de la femme Africaine – créée le 31 juillet 1962 par l’ONU et officiellement consacrée par l’OUA (actuelle UA) le 31 juillet 1974 –, il nous appartient de braquer les projecteurs sur les femmes congolaises, de mettre en lumière ce qu’elles représentent et ce qu’elles pourraient apporter à leur pays et à la région des Grands Lacs si une réelle opportunité leur était donnée de s’investir, au même titre les hommes, dans la vie politique. Les Congolaises constituent plus de 50 % de l’électorat, mais ne sont pour l’heure que 12 % environ à l’Assemblée nationale et un peu moins du double (23,85 %) au Sénat. Contrairement au discours misogyne ambiant, il s’avère qu’identifier, former et aligner des candidates offre une opportunité précieuse d’accroissement du poids politique. Les statistiques à ce sujet sont éloquentes : une candidate bien préparée est presque toujours élue. C’est aussi une aubaine grâce à la loi électorale révisée, dont l’article 13 propose désormais une mesure incitative qui dispense du paiement de caution les listes composées de 50 % de candidates minimum.

Jamais sans les hommes

L’engagement des hommes – au nombre desquels le chef de l’État, champion de l’Union africaine pour la masculinité positive et à travers la campagne He for She lancée par ONU Femmes* – est un levier crucial dans le combat pour l’égalité. Crucial parce qu’ils dirigent la majorité des partis politiques, des institutions et des médias. Ils ont donc les moyens, et la responsabilité, de renforcer les commissions de discipline et les codes de conduite ; de documenter, dénoncer et porter plainte systématiquement en cas de dérive ; de fixer des quotas de candidates aux élections ; d’organiser des primaires mixtes ; de financer des candidates ; ou d’instaurer des tarifs préférentiels pour les cotisations. Sur le plan légal, au cours des vacances parlementaires (15 juin-15 septembre), le gouvernement prévoit d’adopter une ordonnance-loi sur la prévention et la répression des violences basées sur le genre. Peut-être est-ce là une belle opportunité de sécuriser l’espace politique pour les femmes et, en cas d’abus, d’assurer une réponse holistique.

Dans la même veine, les médias peuvent ouvrir leur espace aux femmes politiques et garantir un traitement équilibré de l’information les concernant – loin des stéréotypes. En parallèle, l’engagement des hommes permettra aussi de décloisonner le débat, d’empêcher que seules les femmes militent pour les femmes. Oser se présenter, d’abord, puis s’aguerrir et se soutenir. Par exemple, en mutualisant leurs ressources pour financer du matériel de campagne, des témoins et des avocats. Et surtout, être des mentors les unes pour des autres, ce qui permettrait d’enrichir un réservoir de candidates potentielles et éligibles, et ce jusqu’à briser le plafond de verre.

Fortes de ces appuis, les femmes congolaises pourraient relever le défi d’une représentativité politique accrue lors des élections législatives, prévues à la fin de cette année. Les Nations unies, notamment à travers la Monusco, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et ONU Femmes, poursuivent leur soutien aux institutions et aux entités politiques pour atteindre cet objectif. Ainsi, outre les sessions de renforcement de capacités et de vulgarisation des textes électoraux, elles collaborent avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour continuer de renforcer la prise en compte de considérations liées au genre dans son travail ainsi qu’avec la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), pour la prévention, l’alerte et la réponse aux violences sexistes.




Hélicoptères sans pilote : Champions des « missions impossibles » (Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Des entreprises chinoises se sont spécialisées dans le développement de technologies appropriées pour accompagner un développement de qualité dans tous les secteurs de la société. L’innovation au quotidien est la recette appliquée par ces compagnies en mettant à profit les avantages de la science. C’est le cas de la société d’United Aircraft qui s’illustre depuis quelques années dans la fabrication des hélicoptères sans pilote et de drones.

L’apparence des locaux qui abritent le siège de l’entreprise United Aircraft, situé dans le quartier Yizhuang de Beijing, spécialisée dans la fabrication des hélicoptères sans pilote et de drones, renseigne peu sur l’ingéniosité qui s’y déploie au quotidien et ses ambitions. Il faut visiter ses différents compartiments pour se rendre compte de l’immensité du travail qui s’y mène chaque jour. Depuis le développement de son tout premier modèle d’hélicoptère sans pilote, le TD 220, d’autres prototypes plus performants ont été conçus pour pourvoir aux besoins de nombreuses institutions.

Grâce à l’innovation permanente et au dévouement d’une équipe d’ingénieurs rompus à la tâche, le TD dispose de plusieurs modèles comme le TD 450 ou 550 qui peuvent se rendre dans toutes sortes d’endroits difficiles d’accès et transporter plusieurs tonnes d’objets. En quelques années, ce prototype a acquis la réputation d’accomplir des « missions impossibles. »  L’expertise de l’entreprise a conquis divers secteurs d’activités en Chine. En effet, les hélicoptères sans pilote interviennent avec succès dans la lutte contre la contrebande aux frontières chinoises, dans l’exploration géographique, dans les interventions de sauvetage, la cartographie et bien d’autres domaines…

En visitant l’entreprise, on se rend compte de la place qu’elle occupe dans le processus de modernisation à la chinoise. Un processus qui prend appui sur les réalités chinoises et exploite les avantages de la science et de la technologie pour promouvoir un développement pacifique et harmonieux dans tous les secteurs de la vie. Un développement de type endogène où l’innovation occupe une place de choix. Dans les différents ateliers, l’activité est intense, les uns s’occupant de la maintenance d’appareils, d’autres s’activant tout autour des hélicoptères prêts pour les vols d’essai, certains concentrés devant des ordinateurs en train de concevoir de nouvelles idées. Ces technologies que sont les hélicoptères sans pilote et les drones sont devenues incontournables si l’on est soucieux d’obtenir des résultats satisfaisants dans certaines initiatives.

Une technologie indispensable en Afrique

Cette technologie qui est largement utilisée en Chine est aussi indispensable en Afrique. Dans un continent confronté à plusieurs défis comme l’insécurité, le braconnage et l’enclavement de certaines zones, ces hélicoptères sans pilote peuvent servir utilement et efficacement. Les pays qui font présentement face aux groupes armés terroristes ont besoin de ces engins qui peuvent contribuer à une meilleure surveillance des territoires et à la traque des malfaiteurs. Ils pourraient contribuer énormément à suivre les mouvements de ces groupes terroristes, passés maîtres dans la criminalité transfrontalière. La porosité des frontières en Afrique qui rend le plus souvent complexe la lutte contre des maux comme les trafics illicites en tous genres pourrait être résolu avec l’appropriation de cette technologie des hélicoptères sans pilote.

Le braconnage des espèces protégées et en voie de disparition est également un véritable fléau sur le continent. Chaque année, ce sont des milliers d’animaux sauvages protégés qui sont tués dans des parcs. Il arrive dans certains cas où les braconniers s’en prennent à la vie des gardes forestiers afin de pouvoir assouvir leurs forfaits. Pour combattre efficacement ce phénomène, les hélicoptères sans pilotes pourraient être une solution efficiente.

Lors des catastrophes naturelles comme les inondations, l’accès aux endroits sinistrés est parfois impossible. Dans ce cas de figure, ces engins peuvent être d’un recours utile pour sauver des vies ou encore désenclaver des zones coupées du reste du monde. Les champs d’application de ces appareils sans pilotes sont donc variés en Afrique. Ces technologies méritent d’être appropriées pour non seulement lutter contre l’insécurité, mais aussi promouvoir des secteurs de développement comme l’agriculture.

(Source : CGTN Français)




Salle de consultation en dessous de la paillote : 5e consultation gratuite de la 18e équipe médicale chinoise au Tchad

Le 29 juillet, à l’invitation de l’ancien ministre de la Santé publique du Tchad, Avocksouma Djona Atchénémou, la 18e équipe médicale chinoise (province du Jiangxi) au Tchad est arrivée au village de Masstour au nord de N’Djamena, la capitale du Tchad, pour offrir une consultation gratuite.

À 7h30 du matin, l’équipe médicale est arrivée au village après plus d’une heure de route. M. Djona et les villageois ont accueilli l’équipe sur la route à un kilomètre du village et l’ont conduite à l’ombre d’une paillote d’environ 15 mètres carrés dans le village, où s’est déroulée la consultation gratuite.

De nombreux villageois n’avaient pas pu recevoir de soins médicaux appropriés depuis longtemps, ni d’examens médicaux réguliers en raison de la pauvreté. L’équipe médicale chinoise, dont les membres sont des médecins de 11 disciplines médicales, et qui équivalait à un « hôpital général », a parfaitement répondu aux besoins urgents du village de Masstour. Les membres de l’équipe ont effectué les consultations avec soin, donné des conseils médicaux individualisés aux villageois, et ont répondu patiemment à chaque question.

Voyant la douleur de nombreux villageois soulagée, le chef du village Mahamat Abakar Moussa, très ému, a déclaré : « Les médecins chinois ont des compétences médicales avancées, et ils sont chaleureux et amicaux. Après avoir appris la situation difficile des villageois, ils ont pris l’initiative de fournir une consultation gratuite, ce qui nous donne beaucoup d’espoir. Nous remercions sincèrement l’équipe médicale chinoise. Merci à la Chine ! »

« La Chine a apporté des aides concrètes au Tchad dans plusieurs domaines. De la 1ère à la 18e équipe médicale chinoise au Tchad, j’ai vu l’amitié entre les peuples chinois et tchadien s’enraciner et s’épanouir grâce à l’arrivée des équipes médicales. Les médecins chinois sont toujours là quand nous en avons le plus besoin. De plus en plus de Tchadiens bénéficient de services médicaux chinois satisfaisants », a déclaré M. Djona.

Ce jour-là, l’équipe médicale chinoise au Tchad a traité un total de 163 villageois, a effectué des traitements de médecine traditionnelle chinoise tels que l’acupuncture, le massage et la ventouse pour 22 fois, et a remis aux villageois plus de 60 types de médicaments courants, ainsi que des nœuds chinois qui

symbolisent le bonheur.

 




Délivrance des permis de construire et de démolition: GUPEC, seule interface entre les promoteurs immobiliers et l’Etat

Le nouveau comité de gestion du Guichet unique de délivrance de permis de construire (GUPEC) a tenu sa toute première réunion du Conseil d’administration. Présidée par la PCA, cette réunion s’est articulée sur trois grands points à savoir l’état de lieux de la situation de l’urbanisation et la construction, la vision commune des missions assignées ainsi que la vulgarisation et l’appropriation par la population de cet organe technique de régulation devenu la seule interface entre promoteurs immobiliers et l’Etat.
Après leur nomination par ordonnance présidentielle, les membres du Conseil d’administration du Guichet Unique de Délivrance de Permis de Construire « GUPEC » qui est l’Organe technique de régulation et seule interface entre le promoteur immobilier et l’Etat se sont réunis dernièrement à Kinshasa. Il permet de lutter contre le coulage des recettes, de réduire les procédures administratives de l’obtention des documents ayant trait à la construction et de lutter contre les constructions anarchiques.


A l’issue de cette réunion, le Directeur général du GUPEC, Kennedy Mukendi Mukepesha Pierre s’est dit heureux d’informer que nous venons de tenir la toute première réunion du conseil d’administration, et ce, après notre nomination par le président de la République Félix Tshisekedi. Et qu’au jour d’aujourd’hui, nous avons tablé sur l’état des lieux depuis la création du guichet unique de délivrance des permis de conduire.
Comme vous le savez, dit-il, avant que je ne sois nommé Directeur général, j’ai été Chargé des missions et que j’avais le devoir de restituer, au sein du conseil d’administration tout ce que j’avais eu à entreprendre comme activités. C’est ce qui a été fait. Aussi, j’ai donné l’exposé pour que les membres du conseil d’administration puissent avoir le même entendement de ce que l’on entend par Guichet unique de création d’entreprises.
De cet exposé, ajoute-t-il, il y a eu des questions que j’ai eu à répondre. « Je suis heureux parce que nous avons aujourd’hui le même entendement, pour que nous puissions mener à bon port les charges qui nous sont confiées », explique-t-il.
A cette occasion, le Directeur général du GUPEC a rappelé les missions principales de cette structure, notamment la délivrance du permis de construire, la délivrance du permis de démolition et la numérisation ou la digitalisation.
« Hormis ces missions principales, GUPEC a pour objectifs de pouvoir mobiliser et maximiser les recettes dans le trésor public, de combattre les constructions anarchiques, combattre les antivaleurs qui jadis avaient élus domiciles au sein de l’administration », précise-t-il. Et de rassurer que nous allons travailler avec célérité et transparence pour redorer l’image jadis ternie.
Par où commencer ?
Pour répondre à cette question, le Directeur général du GUPEC, Kennedy Mukendi Mukepesha Pierre pense, en ce qui concerne les priorités, nous devons commencer par la vulgarisation, pour faciliter l’appropriation de la structure par l’ensemble de la population.
« Le permis de construire n’est pas un élément pour faire le bénéfice, mais la sécurisation des biens et des personnes. Nous devons être sûrs de sécuriser nos populations. C’est pourquoi, sans l’appropriation par la population, de tout le Gouvernement, central que provincial, que chacun comprenne qu’il y a une réforme gouvernementale et que celle-ci devient l’appropriation de tous. Le permis de construire concerne tout le monde. Chacun est concerné. Il y a toujours un adage quipu dit : « lorsque le mobilier va, tout va » », indique-t-il.
Au sujet du chevauchement entre GUPEC et d’autres services de l’Etat, le Directeur général estime que nul n’est censé ignorer la loi et nul n’est au-dessus de la loi. Ainsi, dès lors que le guichet unique est opérationnel, il n’appartient plus à une autre structure de pouvoir recevoir la demande, mais aussi le traitement du dossier.
« Il n’appartient plus au jour d’aujourd’hui à un ministre provincial de pouvoir recevoir la demande ou de traiter la question relative au permis de construire. Je vais lancer l’opération de contrôle du permis de construire. S’il arrive qu’il y a un chef de division, un ministre provincial qui a signé un permis de construire, cela constituerait un faux et usage de faux et nous allons traduire cette personne là en justice », prévient-il.
Notre priorité, insiste-t-il, c’est la vulgarisation. « Le guichet unique n’est pas chargé des préavis ou de prolongation. Ça c’est la matière qui revient à l’administration de l’Urbanisme et habitat. Il y a une loi qui règlemente les beaux à loyers et ce ne pas la matière du guichet unique. Le guichet unique est centré sur la délivrance des permis de construire ou de démolir. Vous voulez construire votre maison, venez chez nous. Vous voulez démolir votre bâtisse, nous sommes ouverts. Mais le faire sans nous, c’est violer les textes légaux et réglementaires qui nous régissent », insiste le Directeur général du GUPEC.
Il a profité de cette occasion pour remercier le chef de l’Etat pour la nomination et nous avons le devoir de rédévabilité. Désormais plus rien ne sera comme avant.
Il a terminé par promettre que nous devons être sérieux, disciplinés et mobiliser les recettes de l’Etat. « Nous n’allons pas mettre la main là-dessus. Je ne tolèrerai pas de voir les antivaleurs. J’appliquerai le Code du travail. Chaque agent qui va se comporter de manière autre, sera sanctionné. Nous allons gérer autrement. Nous n’allons pas gérer de manière opaque, il y aura la transparence et la rédévabilité », souligne M. Kennedy Mukendi Mukepesha Pierre.
Mettre un terme au désordre
Approchée par la presse, Mme le PCA a noté que la responsabilité était lourde. « Nous allons ensemble résoudre le problème. Responsabilité ça veut dire, résoudre le problème que vous allez trouver sur votre chemin. Par rapport à la stratégie, il a dit qu’on se réfère d’abord aux textes et ensuite, faire face aux défis qui nous attendent dans le futurs », précise-t-elle.
Et d’ajouter que la mission du GUPEC c’est bien définie par la loi, la délivrance des permis de construire. « Nous voulons élaguer tous les désordres que nous constatons par rapport à la constriction. Nous voulons répondre à l’exigence de l’amélioration du climat des affaires, une des raisons de la création du GUPEC », martèle-t-elle.
Mme le PCA est revenue sur la réunion avec le ministre de tutelle pour dire que c’était important comme père de famille, de nous réunir pour nous sensibiliser par rapport à la responsabilité que nous avons reçu. Il était aussi question de nous conseiller et de fixer les objectifs pour lesquels la structure a été créée.