Taekwondo WT: Clôture du séminaire de formation Level 1 animé par Me Edgard Mayamba à Lilongwe 

Me Edgard Mayamba CN 5è Dan Kukkiwon, instructeur et éducateur certifié de la WT, a clôturé le séminaire de formation Level 1 de taekwondo WT qu’il a animé du 23 au 31 juillet 2023 à Lilongwe, capitale de Malawi.

Il faudra retenir que ce séminaire de formation des coachs de taekwondo qu’a animé notre compatriote Me Edgard Mayamba à Lilongwe, capitale de Malawi, s’inscrivait dans le cadre du programme ‘’déduction de la fédération mondiale de Taekwondo’’en collaboration avec la solidarité olympique qui est une commission du Comité International Olympique (C.I.O).

Avant la clôture de ce séminaire, Me Edgard Mayamba avait consacré la journée de dimanche dernier sur l’évaluation écrite et dans la soirée de ce même dimanche, à l’application technique de la matière apprise.

Tout était axé sur :

-Les séances des combats pour travailler les juges et coachs sur l’application exacte des règles de compétitions actuelles, puis ensuite une séance des photos pour immortaliser la formation.

Le lundi 31 juillet 2023 était réservé à la correction générale de l’examen écrit puis plus tard, est intervenue la cérémonie de clôture.

Antoine Bolia




Taekwondo/ITF: En prévision du championnat du monde Séoul 2023, Les Léopards/ITF étaient ont eu leur 14è séance de préparation au stade des martyrs

Comme il fallait s’y attendre, la 13è séance d’entrainement des Léopards de taekwondo ITF en prévision du championnat du monde prévu du 07 au 10 septembre prochain à Séoul 2023, est intervenue la veille de l’ouverture des 9èmes jeux de la francophonie, soit le jeudi 27 juillet 2023 au dojang national situé à l’entrée 9, stade des martyrs.

Pour la circonstance, les deux coachs nationaux en occurrence le titulaire Me Coco Bosobi N’Sangi et l’adjoint Me Irvin Patrick Mvemba avaient axé l’entrainement du jour sur :
-les exercices de musculation
-les frappes de deux attaques de deux attaques demi-circulaires sur cible et sur place, en enchainé pendant 2 minutes et un repos d’une minute correspondant au timing d’un round comme dans une compétition de taekwondo
Et
-des les attaques de remise
-les attaques des pieds en poursuite sur cible
-les attaques des poings en enchainement sur cible avec FLY qui est une spécialité du taekwon-do ITF
Et
-des sparings partners de deux rounds avec un repos d’une minute.
C’est par cet exercice que la 14è séance d’entrainement fut bouclée.
Antoine Bolia




Candidat à la présidentielle: Matata Ponyo livre son projet de société    

C’est à Kindu, dans sa circonscription électorale que le candidat déclaré à la présidentielle de 2023 a livré son offre politique. Augustin Matata Ponyo Mapon a, au cours d’une conférence de presse animée dans la salle de conférence de l’université Mapon livré son projet de société. Ce dernier intitulé: « Renouer avec notre destin de grandeur! ».

Le programme du candidat président Matata Ponyo Mapon est axé sur 4 priorités stratégiques pour un projet réaliste et ambitieux, a-t-il fait savoir.

Dans le préambule, l’ancien Premier Ministre au-delà de son ambition et le contrat social qu’il propose, il s’est posé la question de savoir d’où vient la République Démocratique du Congo pour une brève leçon de deux dernières décennies et son serment pour la revivification de la conscience patriotique.

D’où venons-nous? Sur cette question, il sied de rappeler que c’est fondamentalement à la faveur du programme d’action du Gouvernement 2012-2016, sous le Premier Ministre Matata Ponyo Mapon, que la République Démocratique du Congo a mis en œuvre une série de réformes courageuses visant à stabiliser l’économie, à améliorer la gouvernance et à attirer les investissements.

En toile de fond dudit programme, la stratégie du Gouvernement s’était concentrée sur la stabilité du taux de change et des prix intérieurs, l’amélioration du climat des affaires, la diversification économique, la gestion orthodoxe des finances publiques par l’amélioration des capacités de collecte des ressources internes, de la chaîne de la recette, de la qualité de la dépense, notamment grâce à la prise en charge par une chaîne budgétaire renforcée. Pour ce qui est de la croissance économique, elle a atteint 9,5% en 2014, faisant de la République Démocratique du Congo l’une des trois économies à la croissance la plus rapide au monde au terme de cette année.

Il s’est de souligner que les réformes menées ont permis d’obtenir en 2010 l’allègement de la dette du Congo, dans le cadre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés. La bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat a été consolidée et cette paie a été d’une régularité sans faille. Le délai de la création d’entreprises a été réduit de 45jours à 3 jours. D’autres réformes structurelles majeures ont conduit notamment à la création de l’école nationale d’administration (ENA), l’autorité de régulation et contrôle des assurances (ARCA) et le fonds de pensions en faveur des retraités de l’administration publique, la CNSSAP.

Sur le volet infrastructures et transports, de nombreux chantiers ont été ouverts et plusieurs réalisations peuvent être dénombrées a dit l’ancien Premier Ministre notamment la construction et réhabilitation des routes, immeuble du gouvernement; cité administrative à la place royale; Transco, Congo Airways, bus dits esprits de vie devenus malheureusement esprits de mort, aérogare modulaire de N’djili, construction de plus de 700 écoles, etc.

Malheureusement, l’’efficacité de ces réformes a été entravée par des tensions politiques croissantes autour des élections reportées de 2016. Cette situation et l’incertitude politique qui en a résulté ont créé un climat hostile et un contexte institutionnel incompatible avec la poursuite des efforts de stabilisation macro-économique et des réformes structurelles.

Pour Matata Ponyo, les négociations politiques prolongées et souvent conflictuelles ont contribué à la détérioration de la situation économique et ont eu un impact négatif sur les acquis de la période 2012-2016. Ceci dit, l’expérience de cette décennie a permis de mettre en évidence l’importance de la stabilité politique et institutionnelle pour le succès des réformes économiques.

Mais que propose-t-il ?

S’agissant de son ambition et le contrat social qu’il propose celui de briguer la présidence de la République, est ancrée dans une conviction profonde, celle d’éveiller dans ses concitoyens un sentiment de confiance renouvelée en leur potentiel, en la force du Congo et leur capacité collective à transformer nos défis en opportunités, comme l’ont si bien réussi les pères de notre indépendance. C’est alors, que le candidat Matata Ponyo Mapon compte œuvrer de manière acharnée à la concrétisation de son projet pour l’avènement d’un Congo fort, en prenant des engagements clairs envers les congolais, sur des priorités stratégiques à savoir la défense nationale, la paix et la sécurité intérieure qui constituent une urgence absolue pour Matata Ponyo, une fois élu Président de la République Démocratique du Congo.

Il en va de même de se focaliser sur un vaste projet national d’infrastructures socio-économiques, afin notamment d’accroître la capacité publique installée, est au cœur des priorités; la nécessité de reconstruire le tissu industriel, de remettre l’économie congolaise en ordre de bataille et de recréer de l’emploi industriel s’impose comme une dimension clé dans l’avènement d’un Congo fort, prospère et respectable en plus de la réforme de l’administration publique, la protection sociale, la reconstruction de l’Etat et la rationalisation du fonctionnement des institutions pour le bien des congolais mais aussi pour l’unité et la cohésion nationale seront mises en œuvre de manière ferme et résolue dès le début de son mandat, a-t-il fait savoir.

Dans son action à faire du rêve congolais une réalité, Matata Ponyo croit en un Congo fort où chaque citoyen à la liberté et les moyens d’œuvrer à sa propre réussite et à celle de la Nation.

Cependant, sa vision est de faire sortir la République Démocratique du Congo de la catégorie des pays les plus pauvres du monde d’ici à 5 ans, et l’élever au rang des économies à revenu intermédiaire.

Pour lui, c’est un objectif audacieux, ambitieux mais qui est réalisable avec un leadership éclairé, un engagement ferme, une stratégie bien définie, des objectifs et actions spécifiques et mesurables et un suivi-évaluation efficace.

Cette réussite repose sur un certain nombre des valeurs à savoir, la rigueur, la discipline, l’excellence, l’ambition, l’engagement, la transparence et la dignité qui constituent le noyau insécable de l’excellence et du progrès de toute nation.

Pour sa réussite quinquennale, ce programme ambitieux et audacieux a besoin d’une enveloppe conséquente. Le candidat à la présidentielle de décembre 2023 a fait une projection d’un budget total pendant le cinq premières années d’un montant de 90,9 milliards de dollars, donc un budget annuel de 18,2 milliards de dollars dont le financement du développement nécessitera une gestion budgétaire rigoureuse et une lutte intransigeante contre la corruption pour garantir que chaque franc congolais du Trésor public soit efficacement utilisé au profit de l’intérêt général.

Sous le leadership de l’ancien chef de l’Etat, Matata Ponyo avec un budget annuel 3 fois moins que celui de son programme, un miracle avec été opéré entre 2012-2016, le Congo a fait parler de lui, de sa performance économique.

Bref, l’on ne peut pas parler d’une économie forte sans industrie. Pourtant 63 ans après l’indépendance, la République Démocratique du Congo a été désindustrialisée, d’où, son programme vise l’industrialisation dans ce secteur, la lutte contre le chômage tout en mettant l’accent sur le capital humain, car ce sont les congolais qui sont au cœur de son projet.

En conclusion, le programme de Matata Ponyo est la réponse à l’appel des Congolais pour une transformation profonde du Congo. Ce programme reflète sa détermination à construire un avenir de prospérité et de justice pour tous. Cette dernière élève une nation, a-t-il souligné.

Et donc, avec une stratégie claire, une volonté sans faille et le soutien de l’ensemble du peuple, Matata Ponyo Mapon est convaincu qu’il est possible de faire de la RDC une nation fière, digne, dynamique et résiliente.

Depuis Kindu, au Maniema

Pius Romain Rolland




A Beni : La Monusco appelle à davantage d’opérations conjointes avec les FARDC pour l’établissement d’un environnement protecteur

De retour de l’Est du pays, Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC informe qu’à Beni, le groupe armé ADF continue de poser des menaces sérieuses contre les populations civiles, en dépit de l’Opération conjointe Shujaa menée par les UPDF et les FARDC.

« La MONUSCO agit en complémentarité, en assurant la protection des civils et en offrant une capacité de dissuasion additionnelle dans les zones qui ne sont pas couvertes par l’opération Shujaa, facilitant ainsi le retour de personnes déplacées au niveau de la RN4 », note-t-elle. Les représentants des communautés rencontrés à Eringeti ont fait part des conséquences difficiles que font peser les ADF sur les populations, notamment outre les exactions et les tueries ignobles, leur incapacité à accéder à leurs champs, unique source de revenus, conduisant ainsi à leur appauvrissement progressif.

La population demande la restauration de l’autorité de l’Etat et la MONUSCO a identifié les zones nécessitant le renforcement des FARDC et de la PNC, tandis que nous appelons à davantage d’opérations conjointes avec les FARDC pour l’établissement d’un environnement protecteur, dans la perspective du retrait responsable et durable de la MONUSCO.




« La MONUSCO souhaite contribuer à la mutualisation des efforts des troupes déployées sur le théâtre des opérations afin d’améliorer la coordination et la planification conjointe » (Bintou Keita) 

Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC revient d’une tournée dans l’est du pays qui l’a conduit, du 11 au 29 juillet, au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et dans l’Ituri, dont l’objectif était de recueillir les perspectives des acteurs clés au niveau provincial et local sur deux éléments fondamentaux pour le futur de la MONUSCO. Premièrement, conformément au paragraphe 44 de la résolution 2666 du Conseil de Sécurité, sur les options pour adapter la future configuration des composantes civile, policière et militaire de la MONUSCO et concernant la configuration future des entités des Nations Unies dans le pays, au-delà du mandat actuel de la MONUSCO, en tenant compte du rôle de la MONUSCO par rapport à la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est et d’autres initiatives internationales, régionales et bilatérales existantes à l’appui de la République démocratique du Congo.

Deuxièmement, sur les priorités qui devront guider l’action de la MONUSCO dans un horizon de planification interne d’ici à l’horizon 2024 que nous nous sommes fixés, sur la base de la volonté du Chef de l’Etat d’amorcer le départ de la Mission après les élections de décembre 2023, et des consultations tenues avec le Gouvernement sur le plan conjoint révisé de transition. « Dans le cadre de cette tournée, j’ai rencontré, dans chaque localité visitée, les autorités provinciales et locales, les partenaires régionaux, des représentants de la société civile, des femmes et des jeunes, des leaders communautaires, des représentants de personnes déplacées, ainsi que les collègues des Agences, Fonds et Programmes des Nations-Unies et les acteurs humanitaires », dit-elle.

Et de poursuivre que des échanges fructueux que j’ai eu m’ont permis de collecter plusieurs points de vue et des recommandations que nous allons intégrer dans le cadre de notre planification interne pour honorer le souhait du Gouvernement hôte d’accélérer le départ de la MONUSCO et la volonté du Conseil de Sécurité de revoir la configuration de la Mission. « Ces consultations sont extrêmement importantes car elles nous permettent de prendre en compte les préoccupations des communautés de base dans l’identification des priorités sur lesquels nous devrons travailler conjointement avec le Gouvernement pour préparer le départ graduel, responsable et durable de la MONUSCO de la RDC », insiste-t-elle.

Dans le Nord-Kivu, particulièrement dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, bien que nous assistions à une certaine pause dans l’offensive du M23, notamment grâce aux efforts conjugués des processus de Nairobi et de Luanda que je tiens à saluer, le retour de la paix et de la stabilité ne sera possible qu’après une résolution durable du conflit.

La présence de la force régionale de l’Afrique de l’Est et le déploiement annoncé de la Force de SADC offre au Gouvernement de la RDC des forces additionnelles pour contenir la menace du M23, tandis que les efforts pour une solution politique se poursuivent. Dans ce contexte, la MONUSCO souhaite contribuer à la mutualisation des efforts des troupes déployées sur le théâtre des opérations afin d’améliorer la coordination et la planification conjointe, sous le leadership des FARDC, tel que demandé lors du Sommet quadripartite de l’Union Africaine.

Dans le cadre du processus de transition accéléré et la reconfiguration de la MONUSCO, cela signifie que la Mission prend en considération la présence des forces régionales et bilatéralement déployées, dans son appui au Gouvernement pour adresser les défis sécuritaires et de protection des civils. « Je comprends la frustration et le désespoir des communautés qui se sentent impuissantes face à l’occupation illégale de leur territoire par le groupe M23, mais je souhaite les rassurer que les efforts diplomatiques et politiques aient été intensifiées ces derniers mois, permettant d’aboutir à un cessez-le-feu en l’état actuel », souligne Mme Bintou Keita, qui pense que le travail des diplomates est assez ingrat, car beaucoup d’efforts sont déployés en coulisses et ne sont pas forcément connus du grand public. Ces efforts se poursuivent au quotidien pour une résolution durable et définitive de la crise du M23 pour permettre un retour à la paix et à la stabilité dans l’est de la RDC.




Intensification des opérations militaires : L’armée invite la population à accueillir les rendus 

La coordination des opérations conjointes FARDC-UPDF annonce dans une dépêche la reddition volontaire de plusieurs combattants terroristes ADF et leurs dépendants suite à l’intensification des opérations militaires et à la dissémination des messages de sensibilisation à la reddition des membres de groupes armés.

D’après le Lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole de la coalition FARDC-UPDF, ces terroristes ADF cherchent à se rendre massivement auprès des militaires engagés dans les opérations afin de déposer les armes.

Cet officier militaire de l’armée congolaise indique que la coordination des opérations conjointes demande par ailleurs à tous les militaires et civils de ne pas s’attaquer aux rendus, mais plutôt les acheminés auprès des autorités légales pour leur prise en charge conformément aux droits international humanitaire (DIH).

Toutefois, la coordination des opérations conjointes FARDC-UPDF remercie la population pour le degré de collaboration dont fait montre la population vivant aux environs de la vallée de Mwalika en chefferie de Bashu où les opérations de fouille et ratissage sont menées.

Alain Wayire/Beni




Nord-Kivu : Le Procureur de la République du TGI obligé de quitter la ville de Beni 

Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 02 août 2023 par la coordination de la société civile forces vives et le conseil urbain de la jeunesse de Beni, exige le départ immédiat de M. Philipe Majicko, Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Beni, en province du Nord-Kivu.

Ils accusent ce Procureur de la République plusieurs anti -valeurs notamment la vente de biens saisis dans une procédure judiciaire (motos, véhicules ) mais également les détournements et des arrestations arbitraires de civils et autres griefs.

Outre ces accusations, ces structures reprochent également au Procureur de la République d’avoir orchestré l’arrestation de deux opérateurs économiques de Beni sous motif d’être collaborateurs des ADF pour avoir baissé le prix de carburant.

Cependant, ils annoncent une série de manifestations publiques contre le magistrat Philippe Majicko si jamais son départ n’intervient dans les prochaines heures. Nos efforts pour joindre l’incriminé n’ont pas abouti.

Précisons que la ville de Beni fait face actuellement à l’insécurité grandissante orchestrée par les groupes de bandits armés.

Alain Wayire/Beni




Fermeture de tous les cachots : La CASE demande aux nouveaux responsables des services de sécurité de concrétiser les promesses du chef de l’Etat

La CASE qui apprécie la condamnation par le Gouvernement congolais des actes de violence ciblant les opposants, attend des nouvelles autorités des services de sécurité une certaine humanisation de leurs missions envers la population.

A partir de Chicago aux Etats-Unis d’Amérique, M. Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE) revient une fois de plus à la charge pour souligner que vouloir faire feu de tout bois à l’occasion de l’organisation des IXèmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa en cherchant à présenter cette activité internationale comme une prouesse du gouvernement congolais susceptible d’être présentée comme un élément du bilan du quinquennat du Président de la République, est une malhonnêteté intellectuelle.

Dans ses missions visant notamment à contribuer à la promotion de la paix et du développement à travers les rencontres et les échanges entre jeunes francophones, les autorités congolaises devraient éviter de s’accrocher auxdits jeux pour justifier leurs échecs de gouvernance à tous les niveaux. En dépit du succès de l’organisation et surtout des cérémonies d’ouverture de ces jeux, il n’est pas responsable de faire de cet événement une réalisation politique du gouvernement.

La CASE salue par ailleurs la position visiblement ferme du gouvernement de la République Démocratique du Congo contre l’agression et tentative d’assassinat de l’opposant Delly Sesanga à Kananga. La CASE fonde ses espoirs de voir le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur prendre effectivement des sanctions qui s’imposent à l’endroit des dirigeants de l’UDPS, parti politique cité dans cette regrettable agression.

La CASE n’approuve cependant pas la déclaration fantaisiste du président de la CENI en référence aux incidents visant les opposants politiques en RDC. Car, pour avoir accepté d’occuper le poste de président de la CENI contre la volonté des Congolais, M. Denis Kadima est la principale cause des tensions préélectorales dans le pays et sera tenu responsable de toutes les conséquences que cette crise engendrerait dans les prochains mois.

D’autre part, la CASE a suivi avec intérêt les nouvelles mises en place dans les services de sécurité de la RDC. Tout en appréciant le choix équilibré des animateurs de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) et du Conseil National de Sécurité (CNS), la CASE invite les nouveaux responsables des services de sécurité à rassurer davantage le peuple Congolais par la différence de leurs méthodes de travail par rapport à leurs prédécesseurs. Ces deux services rattachés au Président de la République devraient aider notamment à concrétiser la promesse de campagne de Félix Tshisekedi concernant la fermeture de tous les cachots, la fin des pratiques d’enlèvement et de perquisitions illégales contre les opposants, la prolifération des milices armées indisciplinées dans tout le pays au compte du parti présidentiel, le phénomène de kidnapping et de prélèvement d’organes humains sur des paisibles citoyens ainsi que la flambée du tribalisme.




Cadre de concertation : la CENI encourage les jeunes et les femmes à se présenter à l’élection des députés provinciaux et des conseillers communaux 

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a animé le cadre de concertation avec les jeunes et les femmes, rassemblés à la salle de conférences internationales des Affaires étrangères. Cela intervient deux jours après celui avec les partis et regroupements politiques.

C’était en présence notamment des deux Vice-présidents, Bienvenu Ilanga Lembow et Didi Manara LINGA, du Rapporteur, Patricia Nseya Mulela, du Rapporteur Adjoint, Paul Muhindo Mulemberi, du Questeur Agée Matembo Toto, du Questeur Adjoint, Sylvie Birembano Balume ainsi que des membres de la plénière.

La plus haute hiérarchie de la Centrale électorale a mis en avant les enjeux de ce double scrutin qui permettra aux postulants de profiter de cette opportunité pour un premier apprentissage de la vie démocratique.

Ces élections, a-t-il insisté, vont assurément créer un espace au sein duquel ils peuvent développer leur savoir-être et savoir-faire politiques leur permettant d’être des acteurs-clés qui feront partie véritablement du jeu et non des supporteurs agités sur les gradins.

“La particularité de cet exercice réside dans le fait que depuis 1987, les électeurs seront appelés à choisir leurs conseillers communaux. Ce 20 décembre 2023 va marquer un tournant historique car mettant fin à l’ère des bourgmestres et bourgmestres adjoints nommés et aussi rétablir les conseillers communaux. Comme expliqué lundi dernier aux mandataires des partis et regroupements politiques auxquels vous êtes attachés, l’élection des conseillers communaux est une occasion pour les partis et regroupements politiques d’aller au-delà des gestes symboliques.

C’est une opportunité pour les jeunes et les femmes qui sont souvent marginalisés de postuler et s’engager dans un premier apprentissage de la vie démocratique. Cette participation importante peut à terme, améliorer la qualité de la gouvernance démocratique. Votre inclusion dans la vie politique réelle est importante parce que la participation est un droit démocratique fondamental. Ces élections vont créer un espace au sein duquel vous pourrez développer votre savoir-être et votre savoir-faire politique. Ainsi vous saurez progressivement échanger, partager, argumenter, défendre, convaincre dans le respect de l’autre. Ce qui est à la base de toute vie démocratique”, a indiqué Denis Kadima Kazadi.

Denis Kadima interpelle les jeunes

Le numéro un de la Centrale électorale a attiré l’attention des jeunes les appelant à devenir des acteurs clés et non se laisser manipuler à des fins de violences ou distractions malsaines.

“Vous allez battre campagne pour vos aînés, mais aussi pour vous-même comme candidats et candidates. Vous devrez prendre conscience que les jeunes garçons sont souvent utilisés pour des violences et les jeunes filles pour la danse et le chant. Aujourd’hui, vous devrez être des joueurs, des acteurs clés qui font partie véritablement du jeu et non des supporteurs agités sur les gradins. La CENI rappelle qu’elle est résolument engagée à organiser les élections crédibles, transparentes inclusives et apaisées”, a-t-il souligné.

Auparavant, dans son mot de bienvenue, le 2e Vice-président, Didi Manara Linga, a félicité les partis et regroupements politiques ainsi que les candidats indépendants ayant investi quoique tardivement les BRTC (Bureau de Réception et Traitement des Candidatures) rappelant la complexité du travail de la CENI dans cette opération importante qui traite de deux scrutins différents.

“Il va de soi que la CENI attache une attention particulière dont les jeunes et les femmes doivent être bénéficiaires pour les élections communales notamment sous le sceau de la proximité et d’apprentissage pour une relève politique”, a-t-il fait observer.

Dans la foulée, le Directeur juridique, Eddy KISILE, ainsi que le Directeur de Cabinet Adjoint, Dave Banza, ont exposé sur le cadre légal du dépôt des candidatures aux élections provinciales et communales, les conditions pour postuler, la constitution des dossiers (éléments et pièces). Des cas des personnes éligibles et inéligibles en plus des mesures d’application de la loi.

Pour sa part, le Directeur des opérations, Joseph Senda, a consacré son intervention sur la procédure qui guide la réception et traitement des candidatures.

Il s’en est suivi, comme habituellement, la partie interactive marquée par un jeu de questions et réponses qui a eu le mérite de jeter la lumière sur des préoccupations soulevées par l’assistance.




Coopération RDC – BAD: Deux antennes du PROADER à Mbuji-Mayi et Kikwit bientôt dotées des bâtiments modernes

Programme du gouvernement congolais bénéficiant du financement de la Banque africaine de développement (BAD) estimé à 68,22 millions de dollars américains en termes de don et de prêt, le Projet d’appui au développement intégré de l’économie rurale (PROADER) est placé sous encrage institutionnel du Ministère du Développement rural. Il vise à promouvoir une économie rurale dynamique et prospère par l’amélioration des investissements productifs et sociaux. Ce, afin de rendre le milieu rural congolais plus attractif et productif. L’autre objectif poursuivi par ce projet PROADER c’est la promotion du développement du secteur privé et de l’entreprenariat agricole et rural dans le but de favoriser la diversification et la valorisation de la production agricole.

Le projet PROADER couvre 7 provinces, à savoir, le Kongo central, le Kwango, le Kwilu, le Maï-Ndombe, le Kasaï, le Kasaï central et le Kasaï oriental. Sa zone d’intervention du PROADER est donc constituée de 30 secteurs ou Entités territoriales décentralisées (ETDs) desdites provinces. Et il était prévu que le projet puisse avoir trois antennes dans les villes de Mbuji-Mayi (chef-lieu du Kasaï-Oriental), de Matadi (chef-lieu du Kongo-central) et de Kikwit au Kwilu.
Voilà pourquoi la semaine dernière, le projet PROADER a procédé à l’installation de ses deux antennes dans les villes de Mbuji-Mayi et Kikwit. Dans la province du Kasaï-Oriental, c’est le gouverneur Mathias Kabeya Matshi Abidi qui a personnellement procédé à la pose de la première pierre pour la construction et réhabilitation des bureaux de l’antenne du PROADER de la ville de Mbuji-Mayi, précisément au quartier PMKO.
Cette cérémonie s’est déroulée devant la population locale, en présence des membres de l’exécutif provincial et ceux du comité provincial de sécurité du Kasaï-Oriental, aux côtés de la délégation du PROADER venue de Kinshasa avec à sa tête le coordonnateur national du projet, Dr Muamba Lubemba Joseph.
A en croire la dépêche nous parvenue de l’expert en communication du PROADER, ce projet a construit et réhabilité ces bâtiments pour abriter les bureaux de son antenne de Mbuji-Mayi qui, jusque-là, est sous logée à l’Inspection provinciale du Développement rural du Kasaï-Oriental. Et dans le souci de doter cette antenne du PROADER des bâtiments modernes, le gouvernement provincial du Kasaï-Oriental a cédé gratuitement un bâtiment inachevé afin d’une réhabilitation et une portion de terre pour la construction d’autres bureaux, latrines, parking et autres.
Le lancement de ces travaux a été donné par le chef de l’exécutif provincial du Kasaï-Oriental en posant sur le site la première pierre devant une foule en liesse. Pour le gouverneur Mathias Kabeya, améliorer les conditions de travail du personnel du PROADER dans l’espace Kasaï n’est autre que la mise en œuvre de la vision du Chef de l’Etat prônant le développement à la base.
Par ailleurs, Dr Joseph Muamba Lubemba a, dans son speech, appelé les bénéficiaires finaux des réalisations du PROADER, c’est-à-dire, les populations locales de l’espace grand Kasaï, représentées par celles du quartier PMKO dans la périphérie de Mbuji-Mayi, de s’en approprier et d’en faire le suivi. Pour lui, le PROADER est leur projet qui vise l’amélioration de leurs conditions de vie en boostant l’économie rurale du coin.
Il est à préciser que ces travaux seront exécutés par l’entreprise EMELEC pour une durée de 4 mois. La Banque africaine de développement (BAD), principal bailleur de fonds de ce projet du gouvernement congolais dont l’encrage est dans l’administration du Développement rural, a déjà rendu disponibles les moyens nécessaires pour lesdits travaux.
L’antenne de PROADER-Kikiwit se dote bientôt de son propre bâtiment
Attendue depuis de nombreuses années, l’antenne du PROADER dans la ville de Kikwit qui va gérer les provinces de Kwilu, de Kwango et de Mai-Ndombe, sera enfin dotée de son propre bâtiment administratif. Le maire de la ville de Kikwit, M. Abbé Ngiama a procédé à la pose de la première pierre de la construction de ce bâtiment. Lequel sera érigé au quartier Plateau dans l’enceinte de l’Inspection provinciale du Développement rural à Kikwit, deuxième ville de la province de Kwilu, située à près de 520 kilomètres à l’Est de la capitale Kinshasa sur la route nationale n°1.
Financés par la Banque africaine de développement (BAD), via le projet PROADER, ces travaux de réhabilitation et de la construction du bâtiment de l’antenne de Kikwit ont coûté au-moins cents dix milles dollars américains. C’est la société LUKU Sarl qui va exécuter les travaux pour une durée de 6 mois.
L’heureux bénéficiaire de ce bâtiment, le chef d’antenne de PROADER/Kikwit, M. Tabala Pascal, a au nom de son équipe, adressé ses vifs remerciements à toutes les parties prenantes au projet PROADER pour la matérialisation de cette œuvre. En outre, il a indiqué que la construction de cet ouvrage est intervenu en retard, soit trois ans après le démarrage du projet, car le PROADER a été suspendu pendant au moins huit mois. Ce qui avait paralysé le fonctionnement du projet dans des provinces ciblées.
Noter que M. Kabengele Christian, chargé de suivi et évaluation a représenté l’Unité de Gestion du PROADER à cette cérémonie mémorable de la pose de la première pierre de la construction du bureau de l’antenne de PROADER à Kikwit.
Rappel sur les trois composantes du PROADER
Officiellement lancé le mercredi 05 janvier 2022 dans la ville de Kikwit, dans la province du Kwilu, le projet PROADER a adopté comme stratégie de mise en œuvre le Partenariat public-privé-producteur (4 P). Pour ce faire, le projet PROADER comporte trois grandes composantes.
Il y a premièrement le renforcement des capacités qui comprend trois axes : appui au développement ; appui institutionnel aux services techniques et structures impliquées ; appui à la nutrition, sensibilisation sur l’alimentation et les actions essentielles en nutrition.
La deuxième composante du PROADER concerne la promotion des investissements productifs et sociaux. Il comprend cinq axes qui sont : le développement des partenariats commerciaux ; le développement des compétences et des innovations dans le secteur agricole et rural chez la femme et le jeune ; l’autonomisation de la femme vivant en milieu rural ; l’agroforesterie communautaire ; le développement des infrastructures structurantes.
La gestion du projet constitue la troisième et dernière composante du PROADER avec comme axes, la gestion administrative et financière ; le suivi-évaluation, la passation des marchés ; la communication ; et la surveillance de la conformité environnementale…
Lepetit Baende