L’Agence Bayt Mal Al-Qods et le Gouvernorat d’Al-Qods signent une convention pour soutenir les familles maqdessies

L’Agence Bayt Mal Al-Qods Charif et le Gouvernorat d’Al-Qods ont signé, mercredi, une convention de coopération pour soutenir et autonomiser les familles maqdessies dans le cadre de petits projets productifs.

Selon notre source, la convention, qui a été paraphée par le coordinateur des programmes et projets de l’Agence à Al-Qods, Ismail Ramli, et le vice-gouverneur d’Al Qods, Abdellah Sayyam, vise à autonomiser et à soutenir les familles de la ville sainte dans le cadre de soutien de petits projets productifs et de l’autonomisation des femmes dans le Gouvernorat en particulier dans les banlieues qui vivent dans des conditions économiques difficiles.
Cette convention s’inscrit dans le cadre des actions de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Charif et de la poursuite de ses missions sur le terrain sous la Supervision personnelle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le coût de la première phase des projets de soutien s’élève à 60.000 dollars.
Dans une allocution à cette occasion, le directeur chargé de la gestion de l’Agence, Mohamed Salem Cherkaoui a affirmé que l’agence remplit ses engagements, conformément aux Hautes Directives de SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, à travers la diversification des projets de développement humain et le soutien des familles maqdessies dans toutes les régions de la ville, en coordination et en partenariat avec les institutions palestiniennes compétentes, à la tête desquelles le Gouvernorat d’Al-Qods.
Il a souligné que le travail effectué par le Gouvernorat d’Al-Qods dans des conditions difficiles, parfois, au service des habitants de la ville mérite l’appui de toutes les institutions de soutien, sur la base d’un modèle qui prend en compte les besoins réels des catégories nécessiteuses.
M. Cherkaoui a précisé que des modèles réussis de partenariat et de coopération entre l’Agence Bayt Mal Al-Qods et les institutions palestiniennes à Al-Qods qui méritent l’attention, en raison de la volonté de ces institutions de respecter les conditions et les normes de passation des marchés approuvées par l’Agence, qui tiennent compte de la particularité de la ville et des conditions de travail.
Pour sa part, indique la même source, le vice-gouverneur d’Al-Qods a loué les efforts déployés par l’Agence au service des institutions de la ville, conformément aux Directives de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods.
Il a, à cet égard, apprécié la méthode de travail de l’agence qui répond aux besoins des Maqdessis et œuvre à renforcer leur résilience dans la ville, notant que cette convention ouvre la voie à un ensemble de prochaines étapes dans le cadre d’une coopération permanente et continue avec l’agence.




Guerres de prédation dans lEst : GENOCOST : 13.000.000 de Congolais tués 

A l’occasion de la journée commémorative du génocide congolais (GENOCOST) de ce 2août 2023, pour une fois, bien quavec des clivages le Chef de lEtat Félix Antoine Tshisekedi, lopposant Martin Fayulu Madidi, le Prix Nobel Denis Mukwege et pratiquement toute la nation congolaise, ont participé à cette activité. Le chef de lEtat a pris la parole à la place des Evolués à la Gombe dans le centre des affaires de Kinshasa, l’ECiDé de Martin Fayulu qui, depuis le début des célébrations des commémorations, célèbre chaque année le génocide congolais, se sont retrouvés au siège national à partir de 16h00. Dans les provinces, des activités commémoratives ont également eu lieu à lintérieur du pays notamment au Nord-Kivu et à Tshikapa.

A Kinshasa, le président Tshisekedi accompagné de la première dame Denise Nyakeru, avait pris part à la manifestation organisée pour cette fin à la place des évolués pendant quà Goma, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu Constant Ndima se recueillait devant les images des victimes de différents massacres, exposées au rond-point BDEGL. Quant au prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, il a plaidé à nouveau pour la création dun Tribunal pénal international (TPI) pour la RDC, afin notamment de donner suite au « Rapport mapping » du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de lhomme, portant sur 617 violations les plus graves des droits de lhomme et du droit international humanitaire commises de 1993 à 2003 sur le territoire congolais. Ce 2 Août !

Le thème pour cette année 2023 est, « Le Coût du Génocide », cela dans le but de mettre en lumière les conséquences dévastatrices que le peuple congolais a subie à la suite des guerres à repétiton dont lobjectif principal est le pillage des ressources naturelles de la RDC.

A partir de 15h et jusqu’à la tombée de la nuit, avec des bougies allumées, les congolais ont manifesté à la place des évolués pour montrer à la face du monde quils « refusent doublier les millions de morts victimes des convoitises étrangères ». Ces atrocités ont fait plus que tuer seulement, la commémoration collective de la Journée nationale dhommage aux victimes de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en République Démocratique du Congo ce 02 Août 2023 à Kinshasa ont montré quil ny a pas eu que des homicides mais dautres crimes également.

Un génocide oublié au Congo

Répondant à lappel ce 2 août 2023 de CAYP, les mouvements citoyens et les organisations de la société civile, qui ont appelé au rassemblement à travers le pays afin de commémorer le Genocost, génocide congolais. Avec des territoires congolais sont occupés par le M23 et leurs soutiens étrangers qui ont commis de nouveaux massacres, en cette année particulière, cette commémoration revêt des particularités. Aux côtés des congolais, des panafricanistes comme Don Ngoma ont participé à ces manifestations « pour notre dignité pour notre Histoire ».

L’exposition de certaines photos de ce génocide ont été également fait à Kinshasa, sur la route By-pass à la hauteur de Gafani (mur de larrêt courant à Mont Ngafula) et un mot du président de la République à ce sujet a été donné.

Loccasion était aussi de rappeler ce génocide un génocide oublié pendant le règne colonial du roi Léopold II, où environ 13 millions de congolais ont été tués à la suite de l’exploitation brutale du caoutchouc et d’autres ressources naturelles. Très peu de congolais connaissent cette partie de l’histoire. Plus dun siècle plus tard, l’histoire se répète. Des millions de congolais sont à nouveau tués pour l’exploitation du coltan, de l’or et d’autres minerais.

Le GENOCOST est commémoré depuis quelques temps le 2 août dans toutes les villes du Congo. Les manifestants partagent la bougie despoir en solidarité avec les victimes de la guerre imposée à la RDC pour des gains économiques depuis les siècles passés.

« Nous allons briller le soir du monde par la flamme des bougies pour faire connaître le génocide congolais longtemps tu. Le monde nous a mordus à petit feu et à notre insu. Aujourd’hui c’est notre tour de crier dessus par la flamme des bougies », déclarent les manifestants qui affichent sur des pancartes. « Le silence va parler. La neutralité va juger. L’implication va subir. Veuvage, orphelins et déplacés sont notre legs. Nos droits sont étouffés. Nos vies se négocient. Notre avenir est en danger. La guerre a touché toutes les tribus. Les tueurs sont aussi de toute tribu. Je me moque de ceux qui nous divisent, au prix d’argent, au prix des terres et au prix de ce que je ne connais pas. L’argent, terres et autres ne peuvent pas nous rendre nos proches perdus. Je suis de ceux qui pensent que l’unité du peuple est la solution qu’il faut », pouvaient-on lire.

Willy Makumi Motosia




Kinshasa : Les parents devraient occuper leurs élèves pendant les grandes vacances

C’est depuis près d’un mois que les élèves des écoles primaires et secondaires de toute la République démocratique du Congo sont en vacances. Et dans la ville-province de Kinshasa, la capitale du pays, bon nombre de parents se préoccupent de comment occuper leurs enfants pendant cette période de deux mois de congé. C’est pour relever le défi d’un bon encadrement des enfants pendant ces vacances scolaires, période consacré au repos des élèves après plus de sept mois d’études.
Cependant, dans certaines familles vivant à Kinshasa, certains parents se posent multiples questions. Que faire pour rendre ce moment agréable ? Faut-il laisser les enfants dans le libertinage ? Y a-t-il dans notre pays des colonies des vacances ?
Toutefois, pendant les grandes vacances, les enfants se divertissent de diverses manières. Se livrant au libertinage, certains enfants se plantent toute la journée devant la télévision. D’autres s’amusent dans la rue. Il y en a même qui font des sorties avec leurs camarades, etc.
De cette façon, le rythme scolaire qu’avaient les enfants qui étaient habitués de se lever tôt tous le matin pour aller à l’école, manger à des heures régulières, avoir chaque jours la récréation et autres activités scolaire, est désormais cassé. Donc, les parents doivent cette-fois-là faire attention pour que les grandes vacances scolaires ne diminuent pas le niveau des enfants au quotidien.
En effet, pendant les grandes vacances, les parents doivent continuer à élaborer des programmes journaliers pour les enfants. Il ne faut donc pas les laisser tout faire comme ils veulent durant les congés. Sinon les enfants pourraient se détourner du bon chemin. Du coup la paresse, les promenades inutiles prendront place dans leur vie.
Aussi, de temps en temps, les parents doivent organiser des activités récréatives, par exemple, une idée de sortie. Si le temps ne permet pas pour des sortie, les parents peuvent apprendre à leurs enfants des nouvelles choses, entre autres cuisiner et exécuter d’autres tâches ménagères. Mais aussi leur proposer des activités intellectuelles telles que la lecture. Pour ce faire, les parents peuvent aussi abonner leurs enfants aux bibliothèques.
Il y a également des jeux d’intelligence comme le scrabble, et des sports sains dont le football, le basketball, l’athlétisme, le cyclisme, etc. Toutes ces disciplines pourraient permettre à l’enfant de découvrir ses talents.
Il n’y a donc pas question de laisser les enfants 0devant la télévision pendant toute la journée ou encore les laisser libres sous prétexte qu’ils sont en vacances. « Je suis une mère de cinq enfants. Je n’ai pas les moyens d’organiser les sorties, encore moins le temps pour créer des activités récréatives, car pendant le congé, je travaille dur pour préparer l’année scolaire prochaine. C’est pourquoi j’envoie les trois premiers enfants en congé chez mes frères ou aux frères de mon maris », nous a confié un parent prénommé Judith.
Un autre nommé Patrick Mulopwe nous raconte que « Pendant les vacances, je me débrouille pour organiser des sorties en famille, aller au restaurant, visiter les membres de familles. Aussi, quelques temps, j’apprends à mes enfants à mettre de l’ordre dans leurs chambres et d’arranger leurs vêtements ». Et d’après un enseignant qui a requis l’anonymat, « une fois que les grandes vacances se pointent, l’élève doit se repose au moins une semaine avant de se relancer dans une quelconque activité en gardant toujours les bonnes manières, enfin de ne pas perdre le rythme scolaire ».
Certes, les vacances permettent donc à l’enfant de se reposer. Mais il est toujours conseillé aux parents de veiller sur leurs enfants afin de mieux préparer la prochaine rentrée scolaire.
Ethique Tebasombe/stagiaire