Chef de file de l’Opposition Républicaine : Constant Mutamba présente sept axes prioritaires pour une rupture totale avec le passé 

Chef de file de l’opposition républicaine, Me Constant Mutamba a présenté à Kinshasa son offre politique, soit 7 axes prioritaires pour une rupture totale avec le passé.

Axe 1 : Consolidation de la paix, de la sécurité, de la justice et de la démocratie pour des institutions fortes et stables et pour une meilleure gouvernance.

L’État doit affirmer son rôle d’acteur principal du progrès et du développement. A cet effet, nous prônons des efforts pour affirmer l’autorité de l’Etat, renforcer la gouvernance tant politique qu’économique, mettre fin à l’impunité, garantir l’accès à une justice juste, et améliorer l’efficacité des institutions publiques grâce à la mise en place d’une administration publique, d’un système transparent et efficace de gestion des finances publiques, d’une armée et d’une police qui fonctionnent de manière efficace et avec un dévouement total compte tenu des conditions de travail qui seront améliorées. La gouvernance macroéconomique sera totalement refondée pour garantir la stabilité et créer des bonnes perspectives de croissance. La délinquance économico-financière n’aura plus de place dans le pays. Nous préconisons une stratégie militaro-sécuritaire qui mettra un terme à l’insécurité à l’Est du pays et au banditisme de rue (Kuluna).

Axe 2 : Investissement massif, qualitatif et efficace dans le capital humain pour l’égalité du genre, plus de progrès socioéconomique et la réalisation du dividende démographique.

Un préalable majeur est de doter le pays d’un stock de capital humain important et de qualité. Ainsi, notre vision est d’investir massivement et efficacement dans l’homme. Une gratuité de l’éducation de base pour des qualifications attestées et une vraie couverture santé universelle pour des femmes et des hommes forts, bien portants et prêts à travailler durement pour bâtir leur destin avec dignité et fierté. Notre vision de la formation du capital humain s’inscrira dans une série d’investissements cumulatifs durant le cycle de vie des personnes dès la petite enfance. Nous pensons par ailleurs à la professionnalisation des filières scolaires, à une vraie politique de création des emplois, particulièrement des emplois des jeunes et enfin à une politique adéquate de rémunération pour valoriser les investissements en capital humain.

Axe 3 : Amélioration du climat des affaires et création des conditions favorables à la mobilisation suffisante de ressources pour financer le secteur privé et le rendre compétitif.

Amélioration du climat des affaires et création des conditions favorables à la mobilisation suffisante de ressources pour financer le secteur privé et le rendre compétitif. Pour avoir un secteur privé dynamique et compétitif, l’Etat consolidera les efforts pour assainir profondément le climat des affaires et attirer davantage de capitaux. Des actions doivent être menées pour une plus grande attraction du pays à l’échelle internationale. Une nouvelle batterie de réformes doit être mise en place pour réduire les tracasseries fiscales et administratives, accompagner réellement et efficacement le secteur privé, garantir un meilleur financement des entreprises selon leurs échelles d’activité et leurs perspectives d’affaires et de création des emplois stables et bien rémunérés. Notre vision est de doter le pays d’un système financier dynamique et efficace mais également de créer un cadre légal permettant aux activités économiques de bien se déployer.

Axe 4 : Diversification de l’économie et élargissement de la chaîne de création des valeurs pour plus d’emplois stables et bien rémunérés.

Notre vision est de renforcer les piliers actuels de l’activité économique et valoriser toutes les niches de croissance encore non-exploitées ou sous-exploitées pour plus de richesse nationale et plus d’emplois. Cette diversification des sources de croissance devra se consolider grâce à l’élargissement de la chaîne de création des valeurs au niveau des différentes branches d’activité pour que l’économie soit moins vulnérable aux chocs exogènes comme la Covid-19 et la guerre en Ukraine et qu’elle crée davantage d’emplois décents. Dans le secteur minier, une politique d’accroissement de la valeur ajoutée locale sera envisagée ainsi qu’une lutte contre la fraude minière. Une stratégie de relance et de transformation des industries secondaires sera déployée de manière à rendre l’économie plus complexe. Pour ce faire, nous pensons à des actions visant à améliorer le savoir-faire et la technologie de production des entreprises nationales.

Axe 5 : Accroissement de la productivité de l’agriculture et développement de l’agrobusiness pour garantir la sécurité alimentaire et devenir le grenier de l’Afrique.

Accroissement de la productivité de l’agriculture et développement de l’agrobusiness pour garantir la sécurité alimentaire et devenir le grenier de l’Afrique. Notre vision est de garantir le bien-être de l’homme à travers une amélioration substantielle de son système de production agricole. Notre vision est d’assainir le cadre des affaires pour attirer plus d’investisseurs privés dans le secteur agricole. Un accompagnement stratégique, adapté et conséquent sera accordé aux petits exploitants et aux grandes entreprises pour créer toute une chaîne reliant l’agriculture à l’agro-industrie. Notre ambition est aussi de réduire le déficit de notre balance en produits de première nécessité, ce qui nous garantirait plus de ressources en devises et de plus grandes marges de préservation de la stabilité macroéconomique. Nous pensons à la construction des zones agricoles comme la conséquence ou l’aboutissement d’un processus de relance, de transformation et de modernisation du secteur agricole.

Axe 6 : Développement des infrastructures pour une mobilité quasi parfaite et un accès large et permanent à l’énergie.

L’Etat devra s’investir totalement dans le développement des infrastructures pour créer les ressorts du progrès économique qui lui donnera les moyens de sa politique et lui permettront de contribuer à toutes les transformations sociales requises pour des conditions de vie meilleure. Le pays devra se doter d’un bon plan national d’aménagement du territoire et d’un programme de développement des infrastructures routières pour que la connectivité des provinces soit garantie et que les personnes et leurs biens puissent circuler librement et rapidement. Il faudra aussi lancer des programmes d’électrification et de desserte en eau potable dans tout le pays avec un schéma directeur. Au regard de l’importance des investissements à réaliser, nous aurons à élargir l’espace budgétaire et recourir à de nouvelles modalités de financement des investissements publics, notamment le partenariat public – privé (PPP) et les emprunts souverains à des conditions viables.

Axe 7 : Protection de l’environnement, accès à l’eau et à l’assainissement, et adaptation aux changements climatiques pour un cadre de vie meilleure.

L’action de l’Etat congolais devra répondre à deux principales préoccupations, à savoir : (i) établir un équilibre entre l’exploitation des ressources naturelles (forêts, flore, faune, eau, …) et les exigences de protection des écosystèmes ; (ii) et accompagner toute dégradation de l’environnement par des activités de sa régénération. Notre vision est de mener des actions qui se traduiront par la conservation des capacités productives des écosystèmes du bassin du Congo dans un contexte d’adaptation des systèmes de production aux changements climatiques. Cela permettra l’optimisation de l’exploitation des ressources naturelles afin de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations, notamment grâce à un meilleur accès à l’eau et à l’assainissement.




Mission accomplie pour Eddy Mfumumpoko : 100 Inspecteurs de la DGRK désormais revêtus de la qualité d’OPJ à compétence restreinte

Après avoir été sélectionnés et soumis à une session spéciale de formation animée par les experts du ministère de la Justice et garde des sceaux, sous l’initiative du Directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK) Eddy Mfumumpoko, les 100 inspecteurs de la DGRK ont prêté serment ce vendredi 4 août 2023 au Parquet général de Kinshasa/Gombe. Et ce, conformément aux prescrits de la loi.

Devant Isofa Kanga, Procureur général du parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, tous ont déclaré : “Je jure obéissance à la constitution et aux lois de la République, de remplir fidèlement les missions qui me sont confiées…” Et désormais, ces agents ont le pouvoir d’effectuer à bon escient les missions tant d’enquêtes que de contre vérification. Et cela conformément aux dispositions de l’article 005/2021 du 31 décembre 2021, qui stipule : « ne peut faire une mission d’enquête qu’un Inspecteur revêtu de qualité à compétence restreinte ».

Pour Edmond Isofa Kanga, Procureur général du parquet près du Tribunal Grande Instance de Kinshasa/Gombe prenant la parole en premier, a premièrement rappelé à tous les lauréats que “la République attend d’eux, la loyauté, l’intégrité, le dévouement, parce que le législateur a estimé, vous conférer le statut d’Officier de la police judiciaire, pour la fonction que vous êtes censé assumer. Il a aussi souligné que tout celui qui ne saura pas remplir sa fonction dignement se verra retirer ce titre de l’OPJ. Edmond Isofa a profité de l’occasion pour inviter les uns et les autres à consulter toujours le Parquet en cas de nécessité et urgence.

Une mission accomplie pour Eddy Mfumumpoko. Prenant la parole à son tour, le numéro 1 de la régie financière provinciale se dit plus satisfait et relate : ” je peux m’estimer aujourd’hui être l’homme le plus heureux, parce que j’avais promis et j’ai réalisé, un rêve devenu une réalité “. Pour Eddy Mfumumpoko, cette étape n’est pas une faveur mais une mission, dont ils sont appelés à accomplir. Vous devez mettre de côté la complaisance et bannir toutes les mauvaises habitudes et être des hommes droits”, a-t-il dit.

Pour Félicien Ngobila, Inspecteur coordonnateur de la Direction de l’inspection des services, “les inspecteurs de ma direction viennent d’être honorés en ce jour cet acte. Ils ont à présent la qualité d’Officiers de police judiciaire à compétence restreinte. Il faut que ces derniers se mettent au travail pour accomplir leur mission. Je compte beaucoup sur cette équipe pour que le travail se fasse dignement”, a souligné Félicien Ngobila.




Jeux de la francophonie : record de médailles pour le Maroc

Le Maroc s’est taillé la part du lion, à Kinshasa, en obtenant 13 médailles, dont 8 médailles d’or, 4 médailles d’argent et une médaille de bronze, dans diverses épreuves lors de la dernière journée dédiée à l’athlétisme pour le compte de la neuvième édition des Jeux de la francophonie, en République démocratique du Congo (RDC).

Pour la discipline du semi-marathon, les athlètes marocaines ont raflé l’or et l’argent, tandis que l’athlète marocain Mohcin Outalha a remporté la médaille d’argent, indique le site internet lepetitjournalmarocain.com.

De même pour les 400m haies où les champions nationaux ont raflé deux médailles d’or dans les deux catégories (hommes et femmes), mais également dans la discipline du relais 4x400m où les marocains et marocaines ont remporté la première place. Concernant la discipline du 800 m femmes, les Marocains ont obtenu les médailles d’or et d’argent, mais également une médaille d’or en 3 000m steeple et le 200m en para-athlétisme.

Selon la même source, le Maroc compte 57 médailles au total, avec 22 médailles en or, 16 en argent et 19 en bronze, loin devant le second du classement, la Roumanie avec 36 médailles. L’équipe nationale n’avait jamais remporté autant de médailles au sein des Jeux de la francophonie, établissant de fait, un nouveau record.

Cette édition des Jeux de la francophonie, qui se poursuit jusqu’au 6 août prochain, réunit près de 2 500 jeunes de 18 à 35 ans représentant 88 pays, dont le Maroc, engagés dans les diverses disciplines sportives et activités culturelles au programme de cet événement.




Des experts russes satisfaits de l’amélioratiuon des qualifications des médecins Congolais

Du 31 juillet au 5 août, des cours de formation continue de perfectionnement pour 120 médecins de la République démocratique du Congo ont eu lieu à Lubumbashi. Les cours ont été assurés par des médecins en exercice, des enseignants et des interprètes russes.

Selon une dépêche parvenue à notre redaction, les événements ont eu lieu dans le cadre du programme national de la Fédération de Russie “Activités de politique extérieure” avec l’aide de l’agence fédérale Rossotrudnichestvo, l’organisation non gouvernementale Tegra et des ambassades des deux pays.

Pendant 6 jours, poursuit la meme source, des experts russes ont animé les cours en matière de diagnostic et traitement des maladies, soins d’urgence dans un hôpital, orthopédie et traumatologie au centre de formation de Tegra. Les travaux se sont déroulés sous forme de conférences, de travaux pratiques et de tables rondes, où les participants ont pu obtenir des réponses à leurs questions. À l’issue de la formation et en fonction des résultats de l’évaluation finale, les stagiaires ont reçu un document sur la formation continue.

“Lors de la cérémonie d’ouverture des événements, le Gouverneur et le Ministre Provincial de la Santé public de la province du Haut Katanga ont prononcé les discours de bienvenue”, indique le document.

Et de préciser qu’il s’agit déjà de la deuxième visite de la délégation russe en République démocratique du Congo dans le cadre de la coopération internationale entre les pays dans le domaine de la médecine. En novembre de l’année dernière, des cours similaires ont eu lieu à Kinshasa.

Les participants au cours ont noté le professionnalisme et l’implication des enseignants et des interprètes dans le processus, ainsi que la grande importance pratique des connaissances acquises pour leurs activités professionnelles.




Rdc : La CASE invite le gouvernement des États-Unis à tirer les leçons d’un processus électoral de tous les dangers 

Comme en en Rdc, le processus électoral est imbibé de salissures politique et technique insoutenables, la CASE demande à l’américaine Victoria Nuland de se méfier des rapports fantaisistes de M. Kadima et de ne pas cautionner un climat de tension en période électorale.

L’arrivée en République Démocratique du Congo le mercredi 2 août 2023 de la Secrétaire d’État adjointe par intérim et Sous-secrétaire d’État aux Affaires politiques des États-Unis d’Amérique, Mme Victoria Nuland est une opportunité diplomatique de taille pour l’ensemble du peuple congolais. Le gouvernement américain qui accompagne les efforts de gouvernance démocratique du pays depuis de longues années est ainsi rendu témoin d’une aventure électorale désastreuse dans un climat politique toxique.

A cette occasion, la CASE invite le gouvernement des États-Unis d’Amérique à tirer les leçons d’un processus électoral de tous les dangers qui se profile et qui ne rassure ni la majorité présidentielle ni l’opposition politique. Les défaillances techniques, logistiques et opérationnelles n’ont fait que corroborer les craintes exprimées en amont dudit processus par plusieurs parties prenantes lorsqu’il s’est agi des débats sur les réformes électorales et de la désignation des animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

En effet, l’actuel cycle électoral est entaché d’irrégularités débordantes à tous les niveaux et ses animateurs choisis dans une totale opacité et en violation des textes légaux et de la procédure, ont décidé de tourner le dos au peuple congolais en optant pour un dirigisme électoral brutal et dangereux.

Les élucubrations de l’équipe Kadima consistant à démultiplier des annonces infructueuses sur une certaine poursuite des opérations électorales contestables en République Démocratique du Congo n’ont fait qu’aggraver la crise de légitimité de la CENI et décrédibiliser le régime du Président Félix Tshisekedi. Le fichier électoral dont ils se prévalent est

Le matraquage électoral infécond de M. Kadima qui n’est qu’une stratégie pour son propre enrichissement personnel à partir des fonds électoraux et qui profite à ses collègues opportunistes, ne concerne pas le Peuple Congolais. La CENI est une locomotive qui roule à vide et dont les prodigalités ne cessent de planter le décor d’une crise irrépressible et incoercible.

La CASE note avec déception que les leaders politiques de la majorité (Union Sacrée de la Nation) n’éprouvent aucun attachement envers le peuple Congolais en cherchant à tout prix à lui imposer un processus électoral avarié.

En cherchant à occuper les médias et les réseaux sociaux par des autographes illisibles et des autos dédicaces des mêmes personnes appartenant au même groupe contesté par la masse, l’Union Sacrée et la CENI se servent aveuglément d’un mauvais mirror de l’histoire électorale. Dans cette posture, la majorité présidentielle se bâtir un château de cartes qui ne résistera pas à la colère populaire.

La CASE invite le gouvernement américain à prodiguer des sages conseils aux autorités de la RDC afin qu’elles entendent raison et qu’elles s’ouvrent à une perspective de consensus autour de la composition de la CENI avant la tenue des scrutins.




Endéans 48 heures Les Chefs : Des regroupements politiques appelés à déposer au Ministère de l’Intérieur, la liste des partis politiques constitutifs de leurs regroupements respectifs  

Dans le souci de clarifier l’appartenance des partis politiques aux regroupements politiques et d’accélérer le traitement des dossiers de candidature à la députation nationale, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) invite les Chefs des regroupements politiques, régulièrement désignés, à bien vouloir déposer, en toute urgence, au Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, la liste des partis politiques constitutifs de leurs regroupements respectifs, endéans 48 heures des diffusion du présent communiqué.

Selon un communiqué signé par Mme Patricia Nseya, Rapporteur de la CENI, une copie de ces listes, accompagnée de l’accusé de réception du Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, doit être immédiatement déposée au Secrétariat Exécutif National de la CENI sis au 4471 du Boulevard du 30 juin dans la Commune de la Gombe à Kinshasa, au plus tard le 08 août 2023 à 16h00.




Agression de Delly Sessanga : Justicia Asbl s’inquiète de la résurgence des pratiques peu démocratiques visant à instrumentaliser les services de sécurité et la justice

L’Asbl, une organisation de promotion et de protection des droits humains et de développement basée en RDC, vient de prendre connaissance de la lettre émise le 18 juillet 2023 par l’ancien Conseiller spécial en matière de sécurité du chef de l’Etat, Felix Antoine Tshisekedi et adressée au Procureur Général près la Cour de Cassation portant sur les affaires judiciaires contre M. Moise Katumbi Chapwe.

Dans cette lettre, en effet, le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, M. Jean-Claude Bukasa, demis de ses fonctions il y a peu, demandait des informations sur le dossier d’une prétendue affaire de 400 mercenaires qui avait été classée sans suite pour inopportunité des poursuites en 2019.

Selon un communiqué parvenue à la rédaction du quoitidienrdc.cd, JUSTICIA Asbl qui a toujours alerté sur les tentatives honteuses et malheureuses du pouvoir à muscler l’opposition congolaise et toute voix discordante, s’inquiète de la résurgence des pratiques peu démocratiques visant à instrumentaliser les services de sécurité et la justice pour écarter des potentiels candidats à l’élection présidentielle en vue de favoriser l’unique candidature du Président sortant Félix Antoine Tshisekedi ou pour anéantir des partis de l’opposition.

Dans ce même ordre d’idées, d’autres opposants comme Messieurs Salomon Idi Kalonda (conseiller spécial de Moise Katumbi), Franck Diongo (Président du parti politique MLP). Honorable Mike Mukebayi (Député provincial pour la ville de Kinshasa). Honorable Daniel Safu (député national), Matata Ponyo (Président du parti politique LGD et candidat déclaré à la présidentielle) font fassent à des sérieuses tracasseries judiciaires, sans oublier l’assassinat de Cherubin Okende, porte-parole du parti politique ensemble pour le République dans un contexte marqué par l’oppression des opposants politiques.

L’attaque du cortège de l’honorable député national et candidat déclaré à la présidentielle Delly Sessanga dans la ville de Kananga ainsi que les actes d’intolérance politique doivent être dénoncés avec la toute dernière énergie à 4 mois de la tenue des élections générales en RDC. JUSTICIA Asbl dénonce une fois de plus ces plans visant à étouffer dans l’œuf la démocratie congolaise chèrement acquise au prix d’énormes sacrifices et ne soutiendrait pas que des services de l’Etat soient utilisés pour assouvir des appétits gloutons de certains acteurs politiques bien identifiés.

A en croire cette Asbl, ces pratiques rétrogrades visent également à créditer la thèse selon laquelle le pouvoir utiliserait toutes les voies possibles pour organiser un nouveau hold-up électoral JUSTICIA Asbl conseille le Gouvernement de la République à ne pas se lancer sur cette voie si périlleuse qui risquerait de compromettre inutilement la paix aussi précaire qu’elle soit dans un pays post-conflit comme la RDC.

En sa qualité d’organisation citoyenne, JUSTICIA Asbl invite la population congolaise et ses partenaires à redoubler de vigilance pour faire échec à toute personne qui tente de prendre ou de se maintenir au pouvoir par des voies détournées et en violation de la constitution. JUSTICIA Asbl rappelle au Procureur Général près la Cour de Cassation que dans une sottie médiatique datée du 10 Juillet 2023 sur la Radiotélévision Nationale Congolaise, le Chef de l’Etat exprimait ses regrets sur le mauvais fonctionnement de la justice et qu’à ce titre, il ne devrait pas donner son qui quitus à cette démarche purement politicienne qui viendrait enlever une fois de plus à la justice le peu de crédit qui lui restait. Elle invite également les partis politiques, la CENI et toutes les institutions de la République à ne pas faire rater au people sin rêve de voir les élections se dérouler dans un climat apaisé, dans la tolérance et le respect da verdict des urnes.




COMICO : Sheikh Ali Mwinyi M’Kuu ne signera un quelconque acte contraire aux lois de la République 

L’imam représentant légal de la Communauté islamique en République démocratique du Congo, Sheikh Ali Mwinyi M’kuu, informe les fidèles musulmans qu’il ne saura pas prendre part et signer quelconque acte proposé qui s’avèrerait contraire aux lois de la République, aux textes régissant la communauté islamique en République démocratique du Congo dont ses statuts en vigueur du 27 février 2018, son règlement intérieur ainsi que la décision de justice exécutoire et irrévocable sous RCA 37 446/37 447/37 493/37 515 rendue le 21 juillet 2022 par la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe.

Dans un communiqué publié à cet effet, il est indiqué que cette décision rendue en cette date par le juge au nom du peuple congolais, lui reconnait seul et unique Représentant légal après avoir déclaré nulles et de nul effet, les élections de janvier 2020 et de mars 2020 qui prétendument, auraient respectivement porté à tort à la qualité de Représentant légal, Sheikh Youssouf Djibondo et Sheikh Abdallah Mangala, ainsi que d’autres statuts découlant dédites élections, lui enjoignant par ailleurs de convoquer l’Assemblée générale élective de la COMICO dans les meilleurs délais.

« Tout en faisant siens les conseils et recommandations du Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de voir l’unité des musulmans refaite, il encourage les facilitateurs de pourparlers en cours, à aider les uns et les autres qui y prennent part, à ne pas s’écarter des textes ainsi que de cette décision judiciaire précitée pour espérer mettre fin à la crise par une nouvelle Assemblée générale inclusive à intervenir et permettre entre temps les conditions apaisées pour que les autorités habilitées travaillent aux fins de donner à la communauté des nouveaux animateurs », martèle-t-il.




A-t-il fallu 30 ans à la Rdc pour dire à l’Union européenne : ça suffit ? 

Assimiler le Congo-Kinshasa à un conglomérat d’amnésiques n’a rien de discriminant ni d’injure, surtout en cette période rappelant la guerre du 2 août 1998 qui incita Laurent-Désiré Kabila à qualifier l’Afdl de conglomérat d’aventuriers.

Premiers à vivre les affres de cette guerre démarrée à l’Ouest par la prise du barrage d’Inga, les Kinois furent privés d’électricité presque deux mois durant et Yerodia Abdoulaye Ndombasi fut mis sur la liste noire de la Cour internationale de justice non pour avoir exhorté les Ne Kongo à ne donner ni eau, ni manioc aux troupes du Rcd abandonnées au Kongo Central par les troupes rwandaises, mais utilisé un terme que la bienséance interdit de reprendre.

On sait seulement que la guerre du 2 août fit parmi ses rejetons les plus connus le Cndp créé en 2008 et le M23 en 2012 avant de se réactiver en 2022.

Pour l’histoire, pendant que Mzee L-D.K. s’acharnait à la présenter en agression, les puissances occidentales la réduisaient en rébellion, entendez une affaire congolo-congolaise.

Vingt-cinq ans après l’ire du successeur de Mobutu à l’égard des Occidentaux, certains des faiseurs d’opinion du « conglomérat d’amnésiques » saluent la bravoure de Rose Mutombo Kiese, ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux, d’avoir remis à sa place l’ambassadeur de l’Union européenne Jean-Marc Châtaigner, auteur d’une correspondance qui n’a pas plu aux autorités congolaises au sujet de la prise de position de l’acteur politique Justin Bitakwira.

Dans sa correspondance du 17 juillet 2023, agissant au nom de l’Allemagne, de la Belgique, de l’Espagne, de la France, de l’Italie, de la Grèce, du Pays-Bas, du Portugal, de la Suède et de la Tchéquie, le diplomate européen demande aux autorités rdcongolaises de prendre des mesures en l’encontre du ministre honoraire Justin Bitakwira, frappé récemment par les institutions européennes des sanctions à la suite de ses propos jugés discriminatoires à l’égard de la communauté rwandophone Banyamulenge.

En réplique, la ministre d’Etat congolaise fait observer le 24 juillet : « Après lecture, je suis choquée de constater que vous vous exprimez en défenseur de la communauté Tutsi/Banyamulenge qui serait victime d’un discours de haine, alors que vos condamnations sont généralement inexistantes, voire trop faibles, sur les tueries des milliers de Congolais par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23».

Et ajoute : «Par la présente, je réaffirme mon engagement à lutter contre toute forme de stigmatisation en RDC et vous invite à l’observance de votre devoir de réserve et à vous référer, à toutes fins, au Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie».

Premier vice-président du Bureau de l’Assemblée nationale, André Mbata, au nom du caucus des députés USN, rapporte un média, dit de l’ambassadeur Jean-Marc Châtaigner qu’«*Il se trompe d’époque en se croyant dans une colonie et reçoit ici une leçon sur les principes élémentaires du droit diplomatique qu’un ambassadeur de son rang était censé maitriser».

Survenant dans la foulée, primo, des évènements du Niger (réaction musclée du Mali et du Burkina Faso suite à la menace de la France), secundo, du sommet Russie-Afrique et, tertio, de la rencontre Sassou-Kagame à Kigali, ce bras de fer entre Kinshasa et Bruxelles (siège de la Commission de l’Union européenne) suscite tellement de passions qu’on en vient à se demander si nous, Zaïro-Congolais, avons le sens de l’Histoire.

Pour ne pas remonter au déluge, il est connu de tous les observateurs que tous les régimes qui se succèdent à Kinshasa depuis 1990 ont à un moment ou à une autre maille à partir avec l’Union européenne.

En effet, entre 1990 et 1997, le Pouvoir de Mobutu fut affaibli par l’Ue. De 1997 à 2001, le Pouvoir Laurent-Désiré Kabila fut affaibli par l’Ue.

De 2001 à 2019, le Pouvoir Joseph Kabila fut affaibli par intermittences par l’Ue. Quoi de plus normal pour l’Ue – confortée dans sa position de préfet de discipline – de se croire autorisée d’affaiblir le Pouvoir Félix Tshisekedi en utilisant la même arme et les mêmes munitions confiées autrefois à l’opposition, aux églises, aux ONG et aux médias et, depuis 2015, aux mouvements dits citoyens !

On peut à ce stade le dire clairement et le faire reconnaître publiquement : ce sont des faiseurs d’opinion zaïro-congolais, de surcroît de père et de mère, qui s’offraient à l’Union européenne pour matraquer les gouvernants de leur propre pays.

Fin mandat, car devant être remplacé par Berlanga Martinez, Jean-Marc Châtaigner fait exactement ce qu’avait fait son prédécesseur Bart Ouvry, expulsé en 2018 «pour comportement répréhensible» à la suite des «sanctions infligées unilatéralement par le Conseil européen à des éminentes personnalités» de la République proches de Joseph Kabila. Cette expulsion avait été désapprouvée par l’opposition de l’époque.

La faiblesse du leadership congolais est justement là : vouloir tirer profit du malheur des uns en oubliant le principe divin selon lequel «on ne récolter que ce qu’on sème…».

Toutes les organisations humaines qui jouent au jeu du «ôte-toi que je m’y mette» savent qu’elles labourent dans l’eau, pour paraphraser un beau-fils du maréchal. Toutes savent que les pays qui ont gagné en souveraineté ont vu leurs leaders adopter la même position face à une injustice non justifiable.

La preuve est que l’unique fois qu’ils l’avaient osée (c’était en 1960 lors de la table-ronde politique de Bruxelles en réclamant à l’unanimité la participation de Patrice-Emery Lumumba), les Congolais avaient gagné devant les Belges décontenancés.

Depuis, les puissances occidentales l’ont compris : pour maintenir le Congo sous dépendance perpétuelle, la solution est dans la maxime latine « Divide et impera », en français Diviser pour mieux régner.

La question est donc de savoir qui est à plaindre le plus entre, d’un côté, «celui qui divise pour bien régner» et, de l’autre, «celui qui se laisse diviser pour ne jamais régner véritablement»…

Omer Nsongo die Lema




Le Roi Mohammed VI adresse un message de condoléances suite au décès de l’ancien président Henri Konan Bédié

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances au président de la République de Côte d’Ivoire, M. Alassane Dramane Ouattara, suite au décès de l’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié.

Dans ce message, le Souverain exprime en cette douloureuse circonstance Ses sincères condoléances et l’expression de Sa profonde compassion à M. Ouattara, ainsi qu’aux membres de la famille du défunt et au peuple ivoirien.

Le Roi a salué « la mémoire de ce grand homme d’État qui servit avec ardeur et conviction les intérêts de sa nation ».